Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/05/2019

Les pesticides bannis près des habitations en Bretagne!

L'arrêté municipal interdit l'utilisation de pesticides à une distance inférieure à 150  m des habitations. Le maire de la petite commune de Langouët (Ille-et-Vilaine), Daniel Cueff, a pris samedi un arrêté qui l'utilisation de pesticides près des habitations ou locaux professionnels.

L'arrêté, signé samedi, interdit l'utilisation de produits phytopharmaceutiques "à une distance inférieure à 150 mètres de toute parcelle cadastrale comprenant un bâtiment à usage d'habitation ou professionnel". Cette distance peut être ramenée à 100 mètres dans certaines conditions.
Cinq agriculteurs dans la commune
L'utilisation de ces produits sera de fait interdite sur l'essentiel du territoire communal, en raison de la dispersion des habitations. Cette commune de 602 habitants, située à une vingtaine de kilomètres au nord de Rennes, compte cinq agriculteurs dont deux en agriculture biologique, selon le maire
Chaque habitant pourra trouver en mairie des formulaires de plainte-type à déposer pour "non respect d'un arrêté du maire", a précisé Daniel Cueff, vêtu d'une tenue d'apiculteur et de son écharpe tricolore.

"Il est légitime qu'un maire agisse face à une carence de l'État", a-t-il estimé, mettant en avant une "problématique de santé publique". Avec cet arrêté, "nous espérons faire bouger les lignes, faire évoluer la loi car nous ne voulons pas consommer de pesticides", a déclaré le maire. "On pense qu'il va y avoir pression pour faire retirer l'arrêté car s'il n'est pas cassé, il fera jurisprudence", a-t-il ajouté.

Déjà une cantine 100%bio et locale
Une centaine d'habitants, déguisés en abeille, en coccinelle, lapin ou en apiculteurs ont défilé dans le bourg de Langouët samedi après-midi, au son d'un orchestre et à l'initiative du collectif local des Coquelicots, qui milite pour l'interdiction des pesticides de synthèse. "Amusons-nous puisque l'heure est grave", pouvait-on lire sur une pancarte.
"C'est pour célébrer le vivant. On aime notre Terre, on aime nos enfants et on a envie de leur donner ce qu'il y a de mieux", a expliqué Sandrine Maguet, 41 ans, référente du collectif local.
Village breton engagé dans l'écologie sociale, Langouët est doté d'une cantine 100% bio et locale depuis 2004, a dit "non" au désherbage chimique dès 1999 et produit plus d'électricité solaire que n'en consomment ses bâtiments publics.

Benjamin Rieth avec AFP - BFMTV - dimanche 19 mai 2019

29/05/2019

Skola, magasin-école pour former des jeunes au métier de vendeurs-conseillers à Cagnes-sur-mer (06)

Mr Jimmy Boursicot dans le magazine "Nous" fait référence à l'initiative de la Fondation des Apprentis d'Auteuil de créer un magasin-école installé à Polygone Riviera à Cagnes-sur-mer(06). Dans cette boutique, en effet, des jeunes de 18 à 29 ans apprennent un métier, à travers des cours et des situations de vente, sous le regard de managers pour 35 h par semaine durant 3 mois. Les recruteurs de Skola ont repéré dans l'ensemble leurs recrues un jour de "job dating". Les jeunes sélectionnés à la suite d'entretiens individuels et collectifs ont connu pour la plupart des parcours tortueux avec des erreurs d'orientation.

Etant donné que les directeurs de magasins se plaignent souvent de recevoir des C.V. de jeunes aux profils inadaptés, le programme de formation du magasin-école est centré sur les nécessités de la vente et les qualités à acquérir pour devenir "un bon vendeur-conseiller". L'avantage de Skola et de son suivi, est essentiellement de pouvoir "guider le bon profil de postulant vers le bon poste". L'enseignement donné insiste beaucoup sur le "savoir-être", l'accueil du client, la ponctualité, la manière de fidéliser les acheteurs...

Le dispositif se révèle efficace: il est mis en oeuvre actuellement pour une deuxième promotion de quelques 20 jeunes. Les partenaires réunis pour impulser ce programme novateur sont la Fondation des Apprentis d'Auteuil, la ville de Cagnes-sur-Mer, Pôle Emploi et les missions locales. En outre, le groupe Unibail-Rodamco-Westfield, qui gère l'ensemble des enseignes du Centre Polygone, dispose d'un plan destiné à favoriser la création d'emplois, baptisé URW for Jobs. De l'extérieur, le shop multi-marques de la boutique Skola est semblable à tous les autres. Toutefois un corner est réservé à l'Ouvre-boîte, la structure d'accompagnement à la création d'entreprise. un simple panneau est posé au-dessus de la caisse signalant le coaching effectué dans ce centre commercial.

Il me semble que de nombreuses enseignes pourraient s'inspirer de cette initiative et  former des jeunes au chômage ou en déshérence. Car de nombreux facteurs peuvent freiner l accès à l'emploi des jeunes (soucis familiaux, logement, transport, inexpérience...). Tendons la main à ces demandeurs d'emploi d'un style non conventionnel et comme à Marseille, qui a déja été séduit par le dispositif, donnons leur une chance de s'insérer dans notre société! Pour tout renseignement, consulter par exemple sur Internet:

https://www.lesterrassesduport.com/boutiques/mode/skola ou
https://www.skola.fr/

Lyliane

28/05/2019

Des propositions du Sénat pour lutter contre le réchauffement climatique...

Après plus de six mois de travail, Ronan Dantec (Loire-Atlantique) et Jean-Yves Roux (Alpes-de-Haute-Provence) livrent un rapport de qui fait un état des lieux de la France face au réchauffement climatique et qui avance 18 propositions. Le but : transformer durablement et "enclencher une véritable mutation" de l'écologie dans l'Hexagone.
Un rapport choc 
Le constat est là dès le début du rapport : "les glaciers fondent, la neige est moins abondante (...) le proche avenir climatique du pays, d'ici à 2050 est déjà écrit. Il correspond à un réchauffement de 2°C". Une fois les bases posées, les sénateurs se sont demandés comment enrayer une progression trop rapide du réchauffement climatique et surtout, prendre des mesures concrètes pour adapter la France à ces changements.

Les propositions 
Les sénateurs Ronan Dantec et Jean-Yves Roux ont particulièrement insisté sur le rôle du tourisme et de l'agriculture dans l'adaptation du pays au réchauffement climatique. Selon eux, "il y a des agriculteurs qui veulent changer [de façon de produire NDLR] mais qui ne sont pas soutenus". Pour cela, le rapport suggère une mobilisation des fonds sur le pilier 2 de la PAC (la politique agricole commune de l'Europe). Il concerne le fonds d'aide aux agriculteurs ayant perdu leurs récoltes.

Une autre des mesures du projet est d'accentuer le soutien financier à la recherche et à "l'expertise scientifique" dans les domaines du dérèglement climatique. Alors que les sénateurs évoquent une baisse du budget pour les chercheurs cette année, le rapport va résolument à l'encontre de cette mesure du gouvernement. 
Le projet le plus concret du rapport reste l'accès gratuit aux cartes de Météo-France, en effet, si la consultation de la météo est offerte, les rapports personnalisés sont payants. Ronan Dantec et Jean-Yves Roux souhaitent que ces cartes deviennent libres d'accès afin notamment d'aider les "maires des petites communes, n'ayant un gros budget". 

Le but assumé du rapport ? 
Cela pourrait bien être "Une grande loi sur le dérèglement climatique, qui n'existe pas encore aujourd'hui" se félicite Ronan Dantec. Le rapport a été voté à l’unanimité par l’ensemble des groupes politiques de la délégation.

Morsli Pauline - Gentside - vendredi 17 mai 2019

Femmes battues: faites le point!

Dans le journal Télérama, Mme Valérie Lehoux a interviewé Mme Alice Lepers , responsable de l'opération "Faites le point". Elle a, en effet, imaginé un code discret et effaçable pour que les femmes battues puissent signaler leur détresse à leur entourage: un point noir au creux de la main. Les victimes sont souvent isolées et incapable de briser le silence. Aujourd'hui pourtant et depuis une dizaine d'années une femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son compagnon, son ex, son mari ou son amant.

Ce point noir signifiera :"J'ai besoin d'aide" et pourra être montré aux membres des associations compétentes ou aux services sociaux. Des autocollants seront en outre distribués gratuitement (une petite main siglée d'un point à coller sur son téléphone ou son ordinateur) dans des points de distribution variés: cafés, coiffeurs, épiceries... La mobilisation se poursuit sur les réseaux sociaux avec des personnalités qui s'engagent comme la Garde des Sceaux, Laure Manaudou, Marc-Olivier Fogiel...

Mme Lepers avait précédemment lancé une campagne en 2013 contre les violences faites aux femmes. Il y a eu des avancées et notamment en France le procès Baupin. Le 19/4/2019, l'agresseur a été condamné, alors qu'il tentait d'inverser la culpabilité. Les temps changent et "Me Too" n'y est pas étranger. Selon Mme Lepers , désormais "la parole des victimes est écoutée avec respect et leur courage est admiré"...

Pour en savoir davantage, consulter le site: www.lepointnoir.com.

Lyliane

 

27/05/2019

Etre éleveuse de reines d'abeilles...

Mme Kathleen Junion, dans le journal Nous, nous conte le parcours de Mme Alexandrine Brion, ancienne dessinatrice-projeteuse, qui s'est reconvertie à la mort de son père, apiculteur, il y a plus de 15 ans "en éleveuse de reines d'abeilles". Au village de la Bollène-Vésubie, qui se trouve à 700 m d'altitude et aux portes du  Mercantour, en 2010, Mme Brion et son mari ont installés leurs 200 ruches. Titulaire du diplôme de responsable d'exploitation agricole et après un stage de 6 mois auprès de professionnels, Mme Brion s'est tournée vers l'élevage des reines.

Passionnée par son métier, Mme Alexandrine Brion effectue des greffages en prélevant une larve au pinceau et en la plaçant dans de futurs cocons ou cellules royales, pour que la reproduction en 16 jours environ puisse avoir lieu. Sans abeilles, pas d'arbres fruitiers, c'est dire l'importance de son travail! Elle est fascinée notamment par le vol nuptial qui permet la copulation de la reine par une bonne quinzaine de mâles qui meurent après l'acte. Toute sa vie (2 ou 3 années environ), la reine pondra entre 50 000 et 80 000 oeufs par saison.

Pour tout renseignement sur ce métier exigeant, joindre par exemple:

https://www.icko-apiculture.com/reines-et-essaims

Lyliane

Fabriquer des cosmétiques écoresponsables et s'engager au quotidien pour la planète...

Mme Emmanuelle Demarest a interviewé pour Version Fémina 4 fabricants de cosmétiques engagés dans une démarche écoresponsable. Mme Mathilde Thomas, cofondatrice de Caudalie, témoigne de ses gestes pour la planète: se déplacer uniquement à bicyclette, acheter au marché fruits et légumes de saison, faire ses yaourts et son pain, éviter sacs et couverts en plastique en visant le zéro déchet pour Caudalie d'ici à 2021...

Mme le docteur Sylvie Péres, cofondatrice d' Alaena, avoue "qu'elle mange bio, composte ses déchets, fait partie d'une Amap et économise l'eau. De plus, elle se montre vigilante pour ses produits d'entretien et les choisit biodégradables. Quant à la Directrice commerciale et marketing de Wéléda, Mme Françoise Kessler, elle achète en vrac et privilégie les éco-recharges pour limiter ses déchets. Elle se fournit au maximum en produits bio et locaux.

Mr Charles Kloboukoff, Président fondateur du groupe Léa Nature, vise avec sa femme le zéro déchet autant que possible en faisant du compost et en triant leurs déchets. Non seulement, ils n'achètent pas de dosettes en aluminium pour leur café, mais ils ont la chance d'avoir un poulailler et un jardin cultivé en bio. Leur voiture est 100% électrique, car ils sont conscients de la pollution de l'air et du réchauffement climatique.

Bravo à ces 4 personnalités de s'engager pour la planète et de donner l'exemple de personnes évitant gaspillage et pollution! Et vous? Que faites-vous concrètement?

Lyliane

26/05/2019

Une société plus fraternelle avec le vivre ensemble...

Aujourd’hui, son combat résonne dans toute la France. Il fait partie des quatorze Français engagés pour une société plus fraternelle, mis en avant par le mouvement Fraternité Générale, aux côtés du chef Thierry Marx, fondateur de « Cuisine mode d’emploi(s), école d’apprentissage engagée dans l’insertion des jeunes en difficulté ou encore Ghada Hatem, gynécologue à l’origine de la célèbre et salvatrice Maison des Femmes de Saint-Denis.

A l’origine de cette série de portraits diffusés en exclusivité sur le web par « l’Obs » et à la télévision par France télévision, le groupe TF1, et Canal notamment, l’association « Fraternité Générale », créée par la productrice Fabienne Servan-Schreiber au lendemain des attentats de Paris de 2015. Leur mission ? Rassembler les Français autour d’actions solidaires dans les domaines sportifs ou culturels.

Le jeudi 16 mai, se tenait pour l’occasion un « Dîner en couleurs », place de la République à Paris, dès 18h30, et dans toute la France (lieux et dates à retrouver ici). Sont invités tous ceux partageant une valeur : la fraternité. Sans distinction de couleur ou de croyance.
L’an dernier, la première édition avait rassemblé plus de 1.500 participants à Paris.
Voir les autres portraits dans notre playlist dédiée.

Mélody Locard - L’Obs - jeudi 16 mai 2019

25/05/2019

Comment embellir son balcon avec des pots et des jardinières...

Mrs Jérémie Bertolino et Claudio Fornasari, de la société "Les jardins florissants" nous donnent dans le journal "Nous" quelques conseils de bon sens, pour que nous puissions avoir de beaux balcons. En effet, il faut avant tout prendre en compte deux facteurs: l'exposition et le climat pour choisir des végétaux adaptés.

Tout d'abord, il est important de drainer les fonds de pot avec des graviers ou des billes d'argile avant de mettre terre et engrais pour ne pas noyer les racines. En pleine terre, les plantes trouvent elle-mêmes leur substance dans le sol, mais en pot il peut être nécessaire de pousser la croissance avec des engrais organiques pour une culture biologique. On peut même essayer de cultiver en pots fraisiers et tomates cerises.

Il est mieux de ne pas choisir d'énormes plantes au départ. Tout d'abord, elles coûtent cher et d'autre part, elles sont souvent de belle taille grâce à des engrais chimiques et des arrosages journaliers. La patience paie, si l'on choisit des plantes de petite taille qui auront le temps de s'adapter à leur milieu. Les aromatiques sont résistants et les avoir sous la main est un plus.

Doser l'arrosage est également nécessaire. En touchant la terre, on voit si celle-ci est sèche ou pas. Si l'exposition est au sud, il pourrait être utile de couvrir la terre de copeaux de bois ou de paille en été pour la protéger et éviter le ruissellement de l'eau. Arroser trop est en effet nuisible et fait pourrir les racines... De même à l'automne, on peut être amené à rentrer les pots ou à les couvrir d'un voile d'hivernage.

Le rempotage dans un pot un peu plus grand doit se faire tous les 3 ou 4 ans. Veiller à choisir de la terre de bruyère pour camélias et hortensias. S'il y a du vent ou des vis-à-vis, prévoir un mur de canisses de bambou le long du balcon. Pour les grimpantes comme jasmins d'été ou d'hiver, des passiflores ou des bignonias, prévoir un treillis mural ou des tuteurs de belle taille.

Lyliane

 

Le Portugal et les énergies vertes...

Jusqu’au 26 mai, le Fil vert, le rendez-vous environnement de Libération, se teinte de bleu à l’occasion des élections européennes.
De toute l’Union européenne, c’est le Portugal qui a le plus réduit ses émissions de CO2 en 2018, avec une baisse de 9%, contre 2,5% en moyenne. Cette réduction est largement imputable à l’essor des énergies vertes dans le pays. Selon Eurostat, 54% de l’électricité produite au Portugal en 2016 provenait de sources renouvelables, ce qui en fait le troisième meilleur élève européen en la matière, derrière l’Autriche et la Suède. Pendant six jours en mars 2018, le pays a même couvert l’ensemble de ses besoins énergétiques grâce aux renouvelables. Leur développement devrait aussi permettre à terme au Portugal de s’affranchir de sa dépendance aux importations d’énergies fossiles. Seul revers à ces belles performances : le prix de l’électricité, pour les ménages comme pour l’industrie, y est un des plus élevés de l’Union.

Le Portugal s’est également lancé dans le développement de technologies innovantes. A Alto Rabagão, dans le nord, le groupe Energias de Portugal (EDP) teste une centrale solaire flottante. Ce sont 840 panneaux photovoltaïques qui ont été installés sur une plateforme qui dérive sur le lac artificiel formé par un des nombreux barrages hydrauliques du pays. La méthode est encore expérimentale mais elle cumule lesqualités : l’eau refroidit les panneaux qui sont ainsi plus efficaces, et les faire flotter évite d’accaparer des terres pour la production électrique. Elle pourrait permettre de développer le solaire, qui ne représente pour l’instant que 2% du mix énergétique.

«La plus grande centrale éolienne flottante»
Aux larges des côtes de Viana do Castelo, à la frontière avec l’Espagne, un autre projet flottant, éolien celui-là, devrait entrer en fonction en 2019, après plus de cinq ans d’expérimentations concluantes. «Les éoliennes flottantes ont résisté à des conditions climatiques extrêmes, y compris à des vagues de plus de 15 mètres, raconte Luis Santos, porte-parole de l’Apren, l’association portugaise des énergies renouvelables. Ces tests ont permis de développer le projet Windfloat Atlantic de 25 MW, qui va constituer la plus grande centrale éolienne flottante existante.» Choisir de développer l’offshore flottant permet surtout au Portugal de résoudre le problème posé jusque-là par la grande profondeur de son plateau continental, qui empêche l’installation d’éoliennes offshore classiques.

Ces innovations sont largement financées par l’Europe : sur les 125 millions d’euros nécessaires au projet Windfloat, 60 ont été amenés par la Banque européenne d’investissement et 30 par le programme communautaire NER 300, destiné à soutenir les technologies renouvelables innovantes. Mais, déplore Luis Santos, «les subventions accordées aux énergies fossiles dépassent largement celles reçues par les renouvelables. Selon un rapport du Parlement européen, en 2015 les subventions touchées par le Portugal pour les combustibles fossiles tournaient autour de deux milliards d’euros, ce qui est bien supérieur au surcoût des énergies renouvelables, estimé à 1,1 milliard d’euros». La refonte du marché européen de l’électricité, votée par le Parlement en mars, devrait peu à peu changer les choses, notamment en supprimant les subventions au charbon, pour arriver à l’objectif de 32% d’énergie verte à l’échelle de l’UE d’ici 2030.

Nelly Didelot - Liberation - vendredi 17 mai 2019

23/05/2019

Comment résister à la mélancolie du futur...

Dans Version Fémina, Mme Valérie Josselin se demande si les Français ne seraient pas "les champions du monde du pessimisme". Elle s'appuie sur une enquête Ipsos selon laquelle seulement 3% des Français pensent que l'avenir sera meilleur. Mr Alain Braconnier, psychiatre et psychanalyste, dans un ouvrage publié chez Odile Jacob intitulé "La peur du futur", analyse le catastrophisme généralisé qu'il rencontre en cabinet et nous propose de développer des attitudes pour mieux affronter l'avenir. Car à long terme  cynisme et mal-être seraient contre-productifs.

Mr Braconnier préconise la  voie de l'optimisme lucide, car personne ne peut prévoir avec certitude ce qui pourrait arriver dans les décennies à venir. Selon lui, l'attitude la plus sage consiste à ne pas dramatiser les risques, sans minimiser les dangers. En effet, les prospectivistes pensent que 85% des métiers du futur n'existent pas encore. Dans un monde où tout va vite et doit être rentable, rêver consciemment ne serait pas  une perte de temps. Comme le jeu, cela favorise la créativité. S'en tenir à des objectifs désirables, mais réalisables. Dans "Quelle audace!" publié chez Eyrolles par Mr Maxime Fourny, il y a par exemple des histoires et des leçons inspirantes.

Le psychiatre préconise aussi le recours à la visualisation mentale pour acquérir davantage de sérénité. Nous pouvons par exemple nous projeter par l'imagination dans le futur et imaginer quel pourrait être notre nouveau métier. En tout état de cause,si nul ne peut à lui tout seul changer le monde, chacun peut à sa place se changer en empruntant de nouveaux chemins. Combattre ce qui nous semble injuste peut également donner du sens à notre vie et nous aider à lutter contre le sentiment d'impuissance. Alors, posons des actes qui nous ressemblent, au lieu de nous plaindre ou de rejeter la faute sur le monde extérieur (parents, élus, mondialisation...)!

La volonté de vivre pleinement ce qui nous est donné au présent permet souvent de rééquilibrer un quotidien souvent insécurisant. "Prendre soin de soi notamment exige de connaître sa zone de confort émotionnel et corporel", explique Mr Braconnier. Culltiver l'amitié, prendre régulièrement des nouvelles de ses proches augmente le sentiment de vivre dans un monde solidaire et bienveillant. De même, des réseaux d'entraide urbains, des colocations entre seniors ou parents solo nous aident à conntrer le règne de l'ego. Certains arrivent à rendre service à leurs voisins, à organiser des occasions de retrouvailles pour fêter quelque chose...

Enfin, le secret du bonheur pour Mme Kate Pickett et Mr Richard Wilkinson, deux épidémiologistes britanniques qui collectent des données depuis 2007, serait de pouvoir vivre dans une société égalitaire. Selon leur ouvrage "Pour vivre heureux, vivons égaux" publié aux Liens qui libèrent, les 4 meilleurs élèves de ce point de vue seraient: le Japon, la Finlande,la Norvège et la Suède. Là, il y aurait les taux les plus bas de maladie mentale, de mortalité infantile et de déscolarisation. Les cancres seraient par contre: la Grande-Bretagne, le Portugal, les Etats-Unis et Singapour...

Lyliane

 

22/05/2019

Rester assis nuit à la santé...

Selon un article de Mme Jessica Agache-Gorse dans Version Fémina, les Français passent en moyenne près de 7h30 par jour sur une chaise ou dans un fauteuil. Or, à moins d'être invalide, rester assis nuit à la santé d'après l'OMS (l'Organisation Mondiale de la santé), qui estime qu'au moins 3,2 millions de personnes meurent chaque année dans le monde du manque d'exercice. Une étude de l'Inserm a démontré que la sédentarité accumulée sur la journée augmente le risque de cancer de 25%, celui d'AVC de 30%, de diabète et d'hypertension de 40 à 50%. En effet, la position assise "encrasse notre organisme": les muscles ne travaillant pas, la circulation sanguine est beaucoup moins efficace et les organes fonctionnent moins bien, de même que les cellules, dont les niveaux d'inflammation et de stress oxydatif augmentent.

Aussi, il est conseillé de se mettre debout régulièrement, quel que soit notre mode de vie. Donc, ne jamais rester plus de 2 heures sans interruption sur un siège, quitte à mettre une alarme sur le téléphone. Par exemple, téléphoner debout est un truc facile à mettre en place. Il existe aujourd'hui des "walking desk" en vente sur  le site activup.net, comprenant tapis roulant et bureau. Des vélos-bureaux permettent même de pédaler en travaillant - cf www.velo-bureau.fr - associant une table à un vélo d'appartement. Des repose-pieds équipés d'un rouleau et d'une balle auto-massants, permettent aussi de stimuler la circulation sanguine. A acheter (au prix de 149 euros) sur le site Internet: www.smooveboard.com. Des kinésithérapeutes, enfin, cherchent à mobiliser nos muscles, à nous faire respirer plus amplement et à nous faire prendre de bonnes habitudes à travers des séances régulières prescrites par un médecin généraliste...

Les cardiologues comme le docteur F. Carré, interviewé par la journaliste, préconisent de s'astreindre à faire le tour du quartier et à prendre les escaliers plutôt que l'ascenseur une fois par jour. A la maison, après les repas, penser le plus souvent possible à marcher 5 à 10 minutes avant de se mettre sur le canapé pour une sieste. L'OMS recommande même de faire 30 minutes d'exercice physique d'intensité modérée (marche...) chaque jour, cette demi-heure étant fractionnable. Si l'on voyage souvent en voiture ou en train, faire quelques pas toutes les 2 heures, aller aux toilettes, s'arrêter pour boire de l'eau ou un café et s'étirer. Penser également qu'il existe des compteurs de pas que l'on peut installer sur son smartphone. Ces podomètres donnent des indications chiffrées sur les déplacements effectifs. Etre actif au quotidien revient en fait à adopter des réflexes simples et non seulement à être "un sportif du dimanche", la régularité des efforts étant plus intéressante pour notre organisme - surtout en prenant des années - que des heures de course une à deux fois par semaine.

Lyliane

21/05/2019

Quelle place pour les jeunes dans la société?

La Lettre de l'Association Solidarité Laïque du 2ème trimestre 2019 fait le point sur les jeunes de 18/24 ans dans notre pays comme dans le monde. Chez nous, affirme Mme Anne-Marie Harster, Présidente de l'association, 18,8% des jeunes de cet âge à la fin 2018 étaient au chômage. L'idée que la jeunesse représente l'avenir d'un pays implique de pouvoir éduquer ces jeunes et les préparer au monde de demain. Ils devraient donc être accompagnés, valorisés et encouragés  pour se construire un avenir. Or, comment pouvons-nous les inciter à jouer un rôle important, à se former aux nouveaux métiers, aux technologies de pointe, à voter et à s'impliquer en faveur de la démocratie, alors qu'ils sont au mieux impliqués dans des emplois précaires et au pire au chômage? Ils ne trouvent pas vraiment leur place dans la société et nous-mêmes, les aînés que nous sommes, nous devrions en majorité pouvoir remplir notre devoir de "passeurs de génération".

La jeunesse est habituellement une période d'apprentissages des responsabilités, de construction de l'autonomie, d'accès à l'indépendance matérielle. Ce n'est certes pas un ensemble homogène, car de grandes inégalités sociales existent. La conscience de ces inégalités appelle une réponse urgente de nos hommes politiques, faute de quoi  révoltes et aspirations solidaires risquent de fracturer nos pays européens, de nous conduire vers la montée des extrêmes, de la violence ou même des dictatures. Devenir un citoyen épanoui dans sa vie et son travail n'est plus seulement fonction des diplômes obtenus, car les filières dites technologiques présentent souvent davantage de débouchés dans le monde du travail. La plupart des jeunes aspirent à trouver un emploi décent, à être utiles dans la société, à faire vivre leur famille dignement. Ecoutons les, suggère Solidarité Laïque, dans leur désir d'exister, de trouver leur place, de créer un monde plus juste en refusant la destruction de la planète sous couvert d'économie!

Quant aux autres pays, il faut par exemple savoir que 50% des Africains ont moins de 18 ans et qu'ils aspirent à sortir de l'humiliation, de la pauvreté, du racisme, du chômage et de la corruption. Comment sont-ils formés sur place? Beaucoup n'ont pas accès à l'éducation. Comment accueillons-nous ceux qui viennent chez nous au péril de leur vie en rêvant à un monde meilleur? Au Burkina Faso, comme au Niger, au Congo ou au Mali, le taux d'analphabétisme varie selon le sexe (57% sont des femmes) et le lieu de vie des personnes, le milieu rural étant très défavorisé. Ces pays, pourtant riches par leur sous-sol, ne profitent pas vraiment de leurs ressources. Leurs habitants souffrent de malnutrition et de sous-développement. Des programmes portés par Solidarité Laïque dans ces pays comme en France soutiennent des micro-projets et luttent contre l'exclusion. Pour aider l'association, joindre: www.solidarite-laique.org.

Lyliane

A propos de la déforestation en Amazonie...

Le légendaire chef indigène brésilien Raoni est parti ce dimanche pour Paris, où il entamera une tournée de trois semaines en Europe pour y rencontrer des dirigeants d’Etats, des célébrités ainsi que le pape François. L’objectif de ce nouveau déplacement ? Alerter sur la déforestation de l’Amazonie et collecter des fonds.
Un million d’euros
L’ancien cacique du peuple Kayapo, qui a acquis une notoriété internationale ces dernières décennies, tentera de collecter un million d’euros pour la protection de la réserve de Xingu, foyer de plusieurs communautés autochtones du Brésil, face aux menaces que font peser sur elles les exploitations forestières et les industries agroalimentaires.

Raoni Metuktire, dont la lutte pour la défense de l’Amazonie brésilienne est soutenue au plan international depuis trois décennies par des personnalités comme le chanteur Sting, n’en est pas à sa première tournée européenne ni à sa première visite en France. En 1989, il s’était entretenu, en présence du chanteur, avec François Mitterrand à l’Elysée.

En 2014, il s’était déplacé pour une tournée en Europe à l’occasion de la Coupe du Monde. Il avait alors déclaré :
« J’espère qu’en cette période de Coupe du Monde, les peuples prêteront attention aux Indiens et à l’Amazonie et qu’ils nous aideront. »
Et en mai 2017, il s’inquiétait du manque d’intérêt des jeunes indiens brésiliens pour leurs cultures ancestrales :
« Je suis très préoccupé par la génération des jeunes […] Les jeunes ne sont pas intéressés par notre culture, la musique traditionnelle, les coiffes, la danse, toutes nos coutumes »
.Trente ans après ses premières visites et accompagné par trois autres dirigeants indigènes qui vivent au Xingu, Raoni, aujourd’hui 89 ans, rencontrera notamment le chef de l’Etat français Emmanuel Macron, son ministre de l’Environnement Francois de Rugy. Ils iront en Belgique, en Suisse, au Luxembourg, à Monaco, en Italie et au Vatican, où un entretien est prévu avec le pape, selon l’association Forêt Vierge dont le siège est à Paris et dont Raoni est le président honoraire.
Les fonds recueillis serviront à l’amélioration du marquage de la frontière de la vaste réserve de Xingu ainsi qu’à acheter des drones et d’autres équipements techniques pour en assurer la surveillance, a expliqué l’ONG.
« Poumon de la planète »

Cette tournée intervient quelques mois après l’arrivée, en janvier, à la présidence du Brésil, notamment grâce au lobby de l’agroalimentaire, de Jair Bolsonaro, qui veut en finir avec ce qu’il appelle « l’activisme écologiste chiite ».
Illustration de son approche de la question indigène, le chef de l’Etat, un ancien militaire d’extrême droite, s’est demandé peu après son élection
« Pourquoi maintenir les Indiens reclus dans des réserves, comme des animaux dans un zoo ? »
La déforestation, qui avait baissé de manière spectaculaire en Amazonie de 2004 à 2012, est repartie de plus belle en janvier : +54 % par rapport à janvier 2018, d’après l’ONG Imazon.
« Poumon de la planète », l’Amazonie compte un nombre impressionnant d’espèces : 40 000 de plantes, 3 000 de poissons d’eau douce, près de 1 300 d’oiseaux, 370 de reptiles.

www.nouvelobs.com - L’Obs - lundi 13 mai 2019

 

20/05/2019

Les nouvelles héroïnes, les lanceuses d'alerte...

Dans Version Fémina, Mme Sophie Carquin énumère les noms de quelques lanceuses d'alerte, qui, à leurs risques et périls, ont choisi un jour de dénoncer l'intolérable et de défendre les autres. Il faut savoir qu'un juriste Mr Jean-Philippe Foegle a crée en octobre 2018 "la Maison des lanceurs d'alerte", afin de protéger celles et ceux qui prennent des risques, car les lois françaises ne sont pas suffisantes. Avec 120 membres, salariés ou bénévoles, l'association met à leur disposition un arsenal juridique et psychologique, de même qu'une plateforme de crowdfunding pour pallier les pertes d'emplois et licenciements. Beaucoup de femmes dans les domaines de l'écologie ou du médico-social en sont adhérentes (70%) et jouent, par souci d'être loyales, leur vie professionnelle, sociale et amicale...

Tout d'abord, l'article nous présente le cas de Mme Anne-Sophie Pelletier, 43 ans, auxiliaire de vie sociale, qui a mené avec des collègues une grève de 117 jours  pour dénoncer les conditions de vie dans un EHPAD privé du Jura "Les Opalines". Cette grève commencée à 5 a fini à 14 personnes après plus de 3 mois. La nourriture insuffisante, les plannings inhumains, les soins bâclés par manque de personnel les ont révoltées et obligées à réagir. Heureusement, elles ont fini par obtenir raison, puisque 2 auxiliaires ont été embauchées à la suite de leurs plaintes pour "maltraitance envers les résidents".

Le second exemple cité est celui de Mme Claire Nouvian, 44 ans, présidente de l'association Bloom. Documentariste, elle filmais la nature et les animaux. En 2000, elle a découvert les profondeurs marines à travers des expéditions à plus de 1000 m de profondeur. Elle a crée Bloom en 2004 pour alerter l'opinion publique sur les dégâts provoqués par le chalutage en eaux profondes. Il a fallu 8 ans pour interdire cette technique. Il y a quelques semaines, l'association obtenait l'interdiction de la pêche électrique, partout en Europe, à partir de 2021. Elle a cependant reçu des menaces de mort et elle vit grâce à l'argent du Prix Goldman pour l'environnement en 2018. Elle est auteure d'Abysses  chez Fayard. On peut contacter son association sur www.bloomassociation.org.

Enfin, Mme Céline Boussier, embauchée dans une clinique pour enfants handicapés dans la ville de Condom, dans le Gers, a commencé à s'indigner après le décès par négligence d'une jeune fille de 19 ans à la suite d'une crise d'épilepsie. Elle a mobilisé les syndicats et les réseaux sociaux, car "les conditions de vie étaient ignobles et la surveillance insuffisante". Toutefois, très vite, elle a été exposée à du harcèlement de la part de son environnement. Elle a même du demander une protection policière pour sa famille, mais désormais, elle parcourt la France pour alerter l'opinion. Elle déclare qu'elle n'a plus peur de rien! Malgré la haine, elle a connu aussi la solidarité et l'amour. Elle a publié chez Harper Collins  "Enfants du silence".

Lyliane

19/05/2019

Avec la NEF des zestes d'initiatives et de bonnes nouvelles à soutenir.

Un zeste d'orange

La révolution par l’orange vous redonnera le goût et l’envie de changer le monde. Comment la nourriture rend humain ou nous déshumanise ? C’est l’une des réflexions que nous offre Olivia Bernholc dans son film-documentaire sur la coopérative fruitière Le Galline Felici en Sicile.

En cette fin de tournage, Olivia sollicite votre soutien afin de contribuer au bon déroulement du montage qui nécessitera son implication intense ainsi que quelques collaborateurs talentueux. Soutenez le projet dès maintenant !

Fin de la campagne prévue le 10/06/2019

Faites un Zeste
 

Un zeste de douceur aquatique

Au festival off d’Avignon, en juillet prochain, Mamie Clapotis offrira aux tout-petits un spectacle aquatique conté par Aurélie Piette. Grâce à des comptines et des décors en tout genre, Aurélie présentera un univers rempli de poissons, de baleines et d’eau ! Votre zeste l’aidera à financer la location du théâtre, l’hébergement et la communication.

Pour une belle fin au conte de Mamie Clapotis, faites un zeste aujourd’hui !

Fin de la campagne prévue le 10/06/2019.

Faites un Zeste
 

Et bien d'autres zestes à faire sur zeste.coop !

 

Vos belles histoires

L’énergie citoyenne coule de source !

Début mars 2019, la microcentrale rénovée de la Marie-Thérèse à Velaux (Bouches-du-Rhône) a injecté ses premiers kilowattheures sur le réseau public d’électricité.

C’est l’aboutissement d’un long processus et la continuation d’une belle histoire : le premier moulin à cet emplacement fut construit en 1514, moulin agricole devenu microcentrale hydroélectrique en 1962. Il fonctionna jusqu’en 2012, date à laquelle une pale de la turbine cassa.

L’histoire aurait pu s’arrêter là, si ce n’était la détermination d’un groupe de citoyens qui voulaient produire une énergie renouvelable et locale dans le respect de l’environnement. Ils mobilisèrent alors l’investissement « citoyen » pour se réapproprier la question des énergies renouvelables et du patrimoine hydraulique.

Un livre retrace désormais leur aventure, dont les cinquante premiers exemplaires ont été pré-commandés en exclusivité sur Zeste. Objectif : inspirer d’autres initiatives semblables partout sur le territoire !

Recycler les déchets plastiques...

La trouvaille est aussi simple qu’ingénieuse : au Guatemala, des villageois introduisent des papiers de bonbon, des sachets de chips et autres emballages polluants dans des bouteilles en plastique. Avec un peu de sable, pour ses vertus ignifuges, cet amas compact se mue en brique de construction. Si la technique a des allures de système D, elle permet de recycler le plastique local en édifiant des bâtiments peu coûteux dans des zones démunies. Ce genre de recette essaime d’un bout à l’autre de la planète, en partie grâce à l’ONG WasteAid, qui en livre les modes d’emploi, assortis de conseils de prudence : avant de jouer à ce Lego grandeur nature, chaque déchet doit être nettoyé de toute trace alimentaire pour éviter la formation de méthane, un gaz explosif.
Dans le même esprit, l’ingénieur français Simon Bernard, 27 ans, prépare Plastic Odyssey, un tour du monde de trois ans et 33 escales sur les rivages les plus saturés de tongs, gobelets, filets de pêche… Dans les pays pauvres, la gestion des ordures est souvent insuffisante. Alors, pour éviter que ce fatras n’empoisonne la mer, la plage et les terres alentour, il faut encourager les habitants à le ramasser, en leur prouvant qu’il fourmille en ressources précieuses. Grâce à des techniques simples et libres de tout brevet, les restes de plastique seront transformés en meubles, sols, murs et toits protégeant enfin de la chaleur, contrairement à leurs équivalents en tôle. Simon Bernard lèvera l’ancre en 2020, à bord d’un bateau qui fonctionnera lui aussi grâce à certains plastiques collectés en route. Fondus dans une unité de pyrolyse, ils donneront du diesel pour alimenter le moteur.
Une mine de déchetse la chaleur, contrairement à leurs équivalents en tôle. Simon Bernard lèvera l’ancre en 2020, à bord d’un bateau qui fonctionnera lui aussi grâce à certains plastiques collectés en route. Fondus dans une unité de pyrolyse, ils donneront du diesel pour alimenter le moteur.

Une mine de déchets se métamorphose en « puits de pétrole »
Très prometteuse, cette technologie est le fer de lance de l’entreprise américaine Renewlogy. Sa fondatrice et dirigeante, Priyanka Bakaya, a étudié dans les prestigieux établissements de Stanford et du MIT. Lors d’un stage en Inde, elle découvre décharges et incinérations sauvages, fleuves gorgés de bouteilles de soda, barquettes en polystyrène, parapluies brisés… Elle décide alors d’affronter le plastique. Avec des usines au Canada, dans l’Utah et bientôt en Arizona, la technologie de Renewlogy se révèle particulièrement pertinente dans les lieux isolés, comme les îles, où le carburant est importé à grands frais. Une mine de déchets qui se métamorphose en « puits de pétrole », c’est autant de victoires pour l’environnement : moins de pollution et moins d’extraction de ressources fossiles.
Aujourd’hui, même les grandes marques gaspilleuses se bousculent pour montrer patte blanche. McDonald assure vouloir recycler 100 % des emballages de ses restaurants d’ici 2025. Ça ne mange pas de pain, fût-il fourré à la viande hachée. En janvier, les géants de la pétrochimie ont créé l’Alliance internationale pour l’élimination des déchets plastiques, qui vante le recyclage et promet un investissement d’un milliard et demi de dollars. Mais l’histoire des dernières décennies montre que les serments de ce type relèvent trop souvent de l’effet d’annonce.Quoi qu’il en soit, si le recyclage participe à la lutte contre la pollution plastique, il n’est en rien l’alpha et l’oméga. Ces matières, classées en sept catégories, ne peuvent toutes être réutilisées. Trop compliqué, trop coûteux, trop polluant. Comme le rappelle le Programme des Nations unies pour l’environnement, « les produits chimiques, ajoutés aux polymères, les matériaux mélangés, les emballages contaminés par des aliments… rendent le recyclage ardu et coûteux ».

Les limites de l'économie circulaire
Se gargariser d’« économie circulaire » s’apparente à un leurre. Dans la nature, les excréments de mouton servent d’engrais aux plantes qu’ils brouteront plus tard. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme en substance utile. On s’en approche avec le verre et les métaux. Mais pas avec le plastique, qui, quand il est traité une deuxième fois, réapparaît le plus souvent sous forme d’objets eux-mêmes non recyclables, telles les bouteilles métamorphosées en laines polaires. Comme le souligne Matt Wilkins, chercheur en écologie, dans la revue « Scientific American », tout miser sur la réutilisation revient à « planter un clou pour empêcher un gratte-ciel de s’effondrer ».
Et de pointer la principale aberration : l’afflux monstre de plastique à usage unique, comme les barquettes de supermarché ou les moquettes des foires et salons. Le recyclage est utile pour les déchets déjà partis dans la nature et les produits indispensables, comme les équipements médicaux. Mais la société du tout jetable, elle, n’est pas viable. Le meilleur déchet plastique reste celui qui n’existe pas. 

Karen Isère - Paris Match - dimanche 12 mai 2019

18/05/2019

Bouger à l'hôpital en dépit du cancer...

Les patients atteints d'un cancer voient souvent s'altérer leurs capacités cardiorespiratoires et musculaires. Ce déconditionnement physique peut aboutir à une intolérance au sport, entraînant une forte diminution de l'autonomie, de la qualité de vie, de l'estime de soi, ainsi que d'une augmentation de la fatigue physique et psychologique. De nombreuses études mettent en avant l'intérêt de l'exercice physique en prévention de ces effets. sur la base du rapport "bénéfices de l'activité physique pendant et après cancer", l'institut national du cancer préconise la pratique du sport pendant les soins oncologiques.

La Lettre de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France se fait l'écho des conséquences des traitements contre le cancer (fatigue, confiance en soi, autonomie, solidité osseuse...). Aussi, grâce à la générosité de ses donateurs, la Fondation soutient des projets qui permettent à de jeunes patients atteints de cancer de vivre mieux. Par exemple, à l'hôpital Léon Bérard de Lyon, où plus de 200 jeunes adultes (entre 15 et 25 ans) sont accueillis, l'activité physique est autant un défouloir qu'une composante de leur traitement. Une pyramide de 300 m2, loin des chambres de l'hôpital, comporte des machines de fitness, du mini-golf, du tir à l'arc et des salles de cours collectifs pour gymnastique et danse.

A Neufmoutiers-en-Brie, en Seine et Marne, un City Park pour adolescents a été crée grâce à une subvention conséquente de la Fondation. En fait, c'est aussi bien pour la rééducation, la possibilité de se muscler, que pour créer du lien social. Les sports collectifs notamment permettent aux jeunes de continuer des activités sportives, même s'ils sont en fauteuil roulant. Il a été noté que l'activité physique, en effet, réduit de 30% la fatigue du patient, influe sur la masse musculaire et réduit le taux de rechute après un cancer.

Pour faire des dons ou se renseigner, contacter www.fondationhopitaux.fr.

Lyliane

17/05/2019

Des archéologues égyptiens ont mis au jour une tombe de la cinquième dynastie de l’Ancien Empire.

Quatre sublimes sarcophages ont été trouvés en Egypte.
Nouvelle découverte outre-Méditerranée. Sur sa page Facebook, le Conseil suprême des Antiquités égyptiennes a annoncé avoir mis au jour une tombe près de la pyramide de Gizeh. Pour accéder à l’endroit, les archéologues ont dû décaisser plus de 450 mètres cubes de débris. Les travaux avaient débuté en août. A l’intérieur, les scientifiques ont pu découvrir quatre sarcophages remarquablement préservés, une statue en calcaire et d’autres petits objets funéraires. Beaucoup de décorations murales étaient également présentes.
«Nous avons découvert une tombe datant de l’Ancien Empire (troisième millénaire avant notre ère, NDLR), sous la cinquième dynastie. Cela veut dire que nous parlons d’une période de 2500 ans avant J.C., soit plus ou moins 4500 ans», a déclaré Mostafa Waziri, secrétaire général du Conseil suprême des antiquités.


À qui appartenait la tombe ?
D’après les informations des chercheurs, la tombe n’était pas destinée à une seule personne mais deux. La première se nommait Pehenwika. Elle possédait beaucoup de titres, comme superviseur, prêtre ou grand prêtre. La seconde personne s’appelait Nui. Elle avait cinq titres et possédait l’honneur d’être le «Secret Keeper» du roi Khéphren.
D’après M. Waziri, cette découverte en annonce d’autres. «En 2019, nous avons découvert beaucoup de tombes partout en Egypte. Mais celle-ci est vraiment très spéciale pour moi et toute mon équipe. Nous parlons de pyramides. Nous parlons d’un espace totalement vierge, qui n’a pas été touché. C’est vraiment très prometteur pour la suite», a-t-il ajouté.

Les autorités égyptiennes annoncent régulièrement des découvertes archéologiques, alors que le pays est souvent accusé d'un manque de rigueur scientifique et de négligence dans la conservation de ses antiquités. Les sites archéologiques, en particulier à Louxor, constituent aussi pour l'Egypte un argument majeur face à la concurrence d'autres destinations touristiques. Le secteur du tourisme, en berne dans ce pays depuis la révolution de 2011, a connu une relative amélioration ces derniers mois.

Paris Match - Paris Match - jeudi 9 mai 2019

16/05/2019

A propos du film sur Lourdes...

Documentaire sur le pèlerinage dans la cité mariale, "Lourdes" est sorti dans les salles, en ce début du mois de Marie. Au coeur du film, Thierry Demazière et Albin Teurtai interrogent le mystère de la foi.

"Lourdes", le titre parle de lui-même : un état des lieux de la cité mariale, aujourd’hui. Pourquoi y vient-on, aussi nombreux, avec une telle ferveur ? Thierry Demazière et Albin Teurtai filment un documentaire nourri de témoignages émouvants.
Les documentaristes posent également la question des miracles sur lesquels repose l'aura du lieu. Hors considérations religieuses, Lourdes fascine comme un des pèlerinages chrétiens les plus fréquentés du monde. C'est aussi l'histoire de Bernadette Soubirous, et d'un phénomène religieux sur lequel revient régulièrement le cinéma. Thierry Demazière et Albin Teurtai se l'approprient avec une pertinence remarquable et une sensibilité communicative. Sur les écrans mercredi 8 mai.

Fascinations mariales:

La vie de Bernadette Soubirous a fait l'objet d'adaptations au cinéma dès la naissance du 7e art, et les documentaires sur le sujet, comme le pélerinage à Lourdes, pullulent à la télévision. Les fictions autour de la cité mariale sont nombreuses, la plus fameuse restant le sulfureux "Miraculé" de Jean-Pierre Mocky avec Jean Poiret, Michel Serrault et Jeanne Moreau. "Lourdes" marque une date dans cette moisson de films. L’intimité des témoignages recueillis et la ferveur qui en émane, sans prosélytisme aucun, font la différence.
Du départ pour Lourdes, à la fin du pèlerinage et la séparation des pèlerins, en passant par les prières, les visites de la grotte de la Vierge, les processions, les prières, les bains sanctifiés, l’hébergement, les repas… égrainent tout un parcours, à la fois physique et spirituel. Un pèlerinage à Lourdes est vécu comme l’événement majeur d’une vie, et est souvent renouvelé par les pratiquants.
Un père et son jeune fils font le voyage pour soulager le dernier né atteint d’une maladie orpheline ; un travesti prostitué du Bois de Boulogne vient pour la énième fois afin de trouver la force de sortir de ce cercle vicieux ; un accidenté cérébral fait son 15e pèlerinage sans bien savoir pourquoi mais avec enthousiasme… "Lourdes" dresse le portrait transversal d’une quête du divin où se formule une requête : se "réparer" de la vie pour mieux vivre.
Thierry Demazière et Albin Teurtai ne cherchent pas la belle image, mais une vérité. Sans être distante, car filmée au cœur du pèlerinage, elle capte l’émotion des participants mis en situation (arrivée, installation, processions, rituels…). Ils exposent par ailleurs leurs motivations et ce qu’ils attendent de leur pèlerinage. Pas de voix off, ni de commentaire : ce sont eux qui parlent, se confient, exposent leurs espoirs et leur foi.

Culte du miracle

La foi est à l’image d’une rencontre qu’ils viennent concrétiser avec Marie. La Vierge imprègne toute la cité, avec comme catalyseur, la grotte où elle est apparue et la source qu’elle fit jaillir, selon les croyants. Une source miraculeuse, à l’origine de quelques 80 guérisons inexpliquées par la science et reconnues comme "miracles"par l’Eglise. Le support matériel (grotte, eau) est objet de vénération, comme s’ils étaient la résurgence de rites païens (les sources et fontaines miraculeuses sont légion dans le monde païen). Toucher la paroi de la grotte, boire l’eau, s’y baigner est curateur et l’objet d’un culte proprement marial sans équivalent. Il en résulte une ferveur spirituelle que tous les pèlerins reconnaissent avoir vécu à Lourdes, d’autant qu’elle est collective.
Le documentaire de Thierry Demazière et Albin Teurtai traduit cette force, avec sobriété. Ce regard distancié, dénué de lyrisme et de pathos participe de la puissance du film. Sa construction suit un crescendo qui aboutit au départ à regret des pèlerins d’un lieu hors du temps, fraternel et rédempteur, évocateur d’une Jérusalem céleste.
La fiche

Genre : Documentaire
Réalisateur : Thierry Demazière et Albin Teurtai
Pays : France
Durée : 1h31

Franceinfo - Franceinfo - mardi 7 mai 2019

15/05/2019

Le Salon des véhicules écolos a eu lieu à Monaco du 8 au 10/5/2019.

Le journal Nice-Matin, sous la plume de Mr T. Parat, nous rappelle que du 8 au 10 mai 2019 le Grimaldi Forum de Monaco accueille le salon Ever, qui fait la part belle aux véhicules écologiques et aux énergies renouvelables (expositions, tests, conférences, tables rondes...). Là, on pourra tester des véhicules électriques sur terre et sur mer, puisque pour la première fois, grâce à un partenariat avec le Yacht Club, le public aura la possibilité de conduire des bateaux électriques.

Au salon Ever, il sera aussi possible de découvrir les dernières nouveautés du marché, d'échanger avec des chercheurs et de rencontrer Mr Nico Rosberg, champion du monde de F1 en 2016. Le Riviera Electric Challenge, un rallye écologique de 145 km, partira de Cagnes sur Mer (06) et après une boucle en Italie, se terminera à Monaco. De ce fait, le public pourra voir arriver les participants, qui auront pour objectif d'utiliser le moins d'énergie possible.

Pour toute information, joindre le Grimaldi Forum ou le site du salon Ever sur :

www.ever-monaco.com

Lyliane

Lire et faire lire: 20 ans de partage!

Selon Mme Kathleen Junon dans le journal Nous, l'Association Lire et faire lire, crée par Mr Alexandre Jardin possède une antenne à Nice, dont les 250 bénévoles rayonnent sur tout le département de Menton jusqu'à Théoule sur mer. Leur mission est simple: donner ou redonner le goût de la lecture aux enfants. Dans cette association, installée 12, rue Vernier à Nice, la porte est toujours ouverte. Chaque jour, des enfants passent déposer ou retirer des livres et des bénévoles lisent à des groupes de 6 ou 7 personnes des ouvrages, qu'ils peuvent ensuite emprunter pour se les approprier.

Il n'est pas question d'apprendre à lire aux enfants, car c'est le but de l'école. L'objectif est de donner l'envie de lire et de stimuler l'imaginaire des enfants. Montrer notamment "que l'on n'est jamais seul avec un livre" motive la plupart des intervenant. Les familles étant souvent éclatées et le lien avec les grands-parents parfois distendu, les bénévoles engagés sur le long terme tissent des liens pérennes. L'association est hébergée par la Ligue de l'Enseignement laïque et manque de moyens financiers et humains. Des aides de la Mairie et du Département lui sont toutefois attribuées.

Faire entrer le livre dans certaines familles n'est pas toujours évident... Et même pendant l'école, la lecture les sort du cadre habituel. Le thème cette année du Festival du Livre Jeunesse de Villeneuve - Loubet, qui est prévu le samedi 11 mai, est : "Comment dépister et soigner les enfants hyperactifs sans médicaments?". Il aura lieu au Pôle A. Escoffier à partir de 14H30. Un pédopsychiatre, praticien hospitalier, Mr Stéphane Clerget, sera présent. Pour tout renseignement, téléphoner au 04 93 87 24 64.

Lyliane

13/05/2019

Du nouveau chez les agriculteurs bretons...

Lancé en 1988, le réseau ouvre son premier espace commercial à Lantic, dans les Côtes d’Armor. Situé dans une ferme familiale, il met à l’honneur les produits locaux et la juste rémunération des producteurs.
Pour la première fois, un magasin sous enseigne «Bienvenue à la ferme» ouvre ses portes, à Lantic, dans les Côtes d’Armor. Créé en 1988 par l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA), ce réseau rassemble des producteurs et des consommateurs soucieux de favoriser les circuits courts. Avec ce système, les consommateurs ont la possibilité de se rendre directement à la ferme afin d’y retirer leurs achats préalablement commandés. Une proximité au service de la transparence des produits vendus et de la juste rémunération des producteurs locaux. C’est dans ce même esprit qu’à partir de ce vendredi, un magasin familial déjà existant, tenu par trois agriculteurs, accueille en tant que membre du réseau «Bienvenue à la Ferme» les consommateurs à la recherche de produits frais et de saison. La priorité est donnée aux produits bretons, mais d’autres denrées alimentaires, notamment des légumes du sud de la France, enrichiront les étals du magasin toute l’année.
Une offre de produits fermiers diversifiée, dont 50% au minimum provient des récoltes des producteurs du réseau. Le reste des aliments dépend d’autres exploitations hors du réseau, en respectant toujours une exigence de qualité: «aucun produit n’est transformé», assure Jean-Marie Lenfant, porte-parole de «Bienvenue à la ferme». Parmi les viandes, fruits et légumes proposés à la vente, certains sont issus de l’agriculture biologique: près de 12% des agriculteurs du réseau pratiquent cette méthode de production, un chiffre qui ne cesse de croître au fil des années. À terme, la ferme de Lantic devrait être rejointe par d’autres magasins. Ce sera le cas début juin, avec l’ouverture d’un second point de vente à Menilles, dans l’Eure. 

«Bienvenue à la ferme» un précurseur du «mieux manger»
Fort de 8000 agriculteurs adhérents, le réseau «Bienvenue à la ferme» a su anticiper les nouvelles attentes des consommateurs. Marqués par les nombreux scandales alimentaires de ces dernières années, les Français sont de plus en plus attentifs à leur alimentation. Le «mieux manger» est une tendance qui s’affirme: selon le baromètre annuel 2017 de l’Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique, 94% des Français déclarent privilégier l’achat de produits durables et respectueux de l’environnement. Un changement dans les habitudes alimentaires qui s’accompagne d’une mutation de la relation consommateurs-producteurs: l’acte d’achat est également un acte social, qu’il faut préserver. «Bienvenue à la ferme», du haut de ses trente ans, est donc parfaitement dans l’air du temps.
En plus des courses à la ferme, les clients ont la possibilité de venir à la rencontre des fermiers lors d’une simple visite ou pour échanger avec eux sur leur savoir-faire, l’histoire de leur exploitation mais aussi sur les difficultés de la profession… Il est également possible de dormir à la ferme dans l’un des 1800 hébergements du réseau, ou de découvrir les produits de 270 exploitations fermières autour d’un repas, d’un goûter ou d’un apéritif. Le «mieux manger» étant aussi une affaire de génération, 900 fermes pédagogiques accueillent les plus jeunes et les sensibilisent aux pratiques fermières.

Jean-Baptiste Bernardeau - Le Figaro - vendredi 3 mai 2019

12/05/2019

Aider: Toit à moi...

Et si votre clic permettait d'aider davantage
de personnes sans-abri ?
Vous suivez et soutenez Toit à Moi depuis plusieurs mois ou plusieurs années et nous voulons d'abord vous dire un immense merci pour cela.
 
Depuis sa création, l'association a pu acheter 21 appartements et accompagner plus de 60 personnes. 
Aujourd'hui, finaliste du concours national de la Fondation la France s'Engage, Toit à Moi a besoin de vos votes.
 
Si nous remportons ce prix, nous pourrons développer notre action pour loger et accompagner encore plus de personnes sans-abri !

Pour nous aider à remporter le concours, c'est très simple et très rapide :
(attention, vous ne pourrez pas voter si vous n'avez pas de compte Facebook).
1/ cliquer sur le bouton rose ci-dessous 
2/ "liker" la photo sur le post Facebook de la France S'engage 
3/ Diffusez  ce message à vos proches !

Merci beaucoup et à bientôt !

 
Je vote pour Toit à Moi !
Attention, clôture des votes le 14 mai.
Partagez
Tweetez
Transmettez
Je ne veux plus recevoir vos emails.
 
 
 
 
 
 
 
 

09/05/2019

Un village d'Alsace a réussi sa mue verte!

Dans Paris-Match du mois de mars 2019, Mme Caroline Fontaine nous fait connaître les initiatives d'un ancien mineur à la retraite, maire de la commune d'Ungersheim, Mr Jean-Claude Mensch (73 ans), qui depuis 30 ans a réussi à faire de sa commune de 2 400 habitants un modèle du genre en matière de transition écologique. En effet, il a choisi pour méthode de souder les gens autour de projets, de construire des structures, puis de les céder à des associations. Dans ce village d'Alsace, trois chantiers principaux ont été lancés: l'auto-suffisance énergétique, la souveraineté alimentaire et l'autonomie intellectuelle.

Concernant le premier chantier, il a fait, en effet, dès 1999 construire une centrale solaire thermique pour chauffer l'eau de la piscine municipale. Aujourd'hui, Ungersheim abrite "la plus grande centrale photovoltaïque d'Alsace". Elle a un éco-hameau estampillé "zéro carbione", une calèche tirée par un cheval pour assurer le transport scolaire et ses bâtiments publics ont de l'eau chaude grâce à une chaudière à bois. En projet: une unité de méthanisation pour fournir du gaz propre. Selon les plans actuels, en 2021, la commune atteindra  l'autonomie électrique.

Pour le second chantier, Mr Mensch a fait de l'approvisionnement alimentaire "un service public" en mettant en place une régie agricole municipale promouvant une filière" de la graine à l'assiette": une exploitation maraîchère, une conserverie - bientôt une microbrasserie et un pressoir à fruits -. qui sont gérés sous statut communal et associatif. Quant à la restauration scolaire, elle est 100% bio et sans répercussion sur le budget des ménages. En 2020, une épicerie  devrait ouvrir dans un bâtiment municipal.

Une monnaie locale a même été lancée "le radis" pour garder sur le territoire les euros dépensés. 6% des foyers l'utilisent déjà. La commune peu à peu s'essaye à la démocratie participative: commissions citoyennes de conseil des sages, conseil des enfants, de jurys citoyens... Les impôts n'ont pas augmenté depuis près de 15 ans. Tout n'est pas parfait cependant dans ce village, car il y a quelques farouches opposants. Toutefois, Mr le Maire a toujours été réélu au premier tour mandat après mandat. Et il faut également signaler une augmentation démographique (65%) et plus de 150 emplois qui ont été crées au village grâce à la transition écologique depuis 2011.

Ce modèle alsacien, comme celui de Mouans-Sartoux (06), serait duplicable à toute échelle dans notre pays, à condition "que les politiques ne soient pas prisonniers du monde économique et des lobbys". La démonstration est faite: des solutions de ce genre sont possibles! Car si rien n'est entrepris, les émissions de gaz à effet de serre vont continuer de croître. En 2018, elles ont déjà augmenté de 2,7%... Car n'oublions pas que le vote définitif de la loi sur le réchauffement climatique n'a toujours pas été remis à l'agenda de l'Assemblée Nationale afin d'être inscrit dans la Constitution...

C'est donc à nous citoyens d'exprimer notre volonté de "changer de paradigme" et de nous engager dans la transition écologique en choisissant des élus responsables et motivés! N'attendons pas que les politiques finissent par s'en occuper! Faisons nos propres choix de vie et pesons sur leurs décisions! Un film existe sur Ungersheim. Pour le consulter:

https://www.mairie-ungersheim.fr/village-en-transition/le-film/

Lyliane

Pour exposer vos propres solutions, RV sur www.parismatch.com/solutions.

08/05/2019

Recette pour un dentifrice sain...

Ma recette pour un dentifrice sain et naturel

La recette la plus facile est celle d’un dentifrice en poudre qui se transforme en lait au contact de la salive. 

Voici une formule facile à réaliser, riche en minéraux et qui laisse une agréable sensation d’haleine fraîche. 

Pour un petit pot de poudre dentifrice, type pilulier de pharmacie (plus de 30 grammes) : 

  • Dans un récipient en inox ou en céramique, mélangez à parts égales 1 cuillère à soupe d’argile blanche surfine(kaolinite), 

  • A une 1 cuillère à soupe de carbonate de calcium(disponible en pharmacie), 

  • Ajoutez une grosse pincée de bicarbonate de soudealimentaire, 

  • Mélangez finement les poudres à l’aide d’un mini-fouet, 

  • Ajoutez aux poudres 10 gouttes d’huile essentielle au choix :
    • Les fans d’homéopathie, les femmes enceintes et les enfants apprécieront 5 gouttes d’huile essentielle de citron (essence du zeste) et 5 gouttes d’huile essentielle de tea-tree

    • Les autres aimeront la fraîcheur de 10 gouttes d’huile essentielle bio de menthe poivrée(attention cela ne convient pas aux enfants ni aux femmes enceintes). 

  • À l’aide d’un petit pilon, homogénéisez bien le tout. Il ne doit plus y avoir de grumeaux. 

  • Mettez en pot préalablement bien désinfecté. 

Méthode : Il suffit de « tremper » votre brosse à dents (sèche) dans le pot et de tapoter l’excédent. Une mince couche est amplement suffisante. 

Brossez-vous ensuite les dents comme à l’accoutumée avec de l’eau (vous pouvez mouiller la brosse après l’avoir retirée du pot). 

Conservation : jusqu’à 6 mois à l’abri de la lumière, de la chaleur et de l’humidité. 

Vous voilà donc équipé(e) pour une bouche saine et un brossage régulier sans matières douteuses. 

Au passage, je vous rappelle l'importance de consulter régulièrement votre dentiste, d’utiliser du fil dentaire et d’éviter le grignotage sucré. 

Et vous ? Utilisez-vous des dentifrices naturels ou faits-maison ? Si c'est le cas, n'hésitez pas à partager ici vos recettes. 

À très bientôt, 

Manon Lambesc  

Urgence absolue pour les 18-30 ans: l'environnement!

Mme Marion Pignot dans le Journal 20 Minutes rédige un article en s'appuyant sur une étude d'OpinionWay réalisée en ligne auprès d'un échantillon représentatif de 599 jeunes âgés de 18 à 30 ans baptisée MoiJeune. Selon ce sondage, les 18-30 ans estiment à 58% que l'écologie devrait être la mission prioritaire de l'Europe. Nous sommes à un mois des élections européennes et l'effet Greta Thunberg, cette adolescente suédoise qui cherche à mobiliser les jeunes pour le climat, semble avoir joué.

Quant aux 18-22 ans, à 62% ils déclarent qu'ils mettent en tête l'environnement pour les missions de l'Union Européenne. Ils ont fait une prise de conscience  profonde des enjeux climatiques et pensent que ce serait le levier idéal pour reconstruire l'Europe. Ils caractérisent même cet enjeu d'"urgence absolue". Le défense de la démocratie et la prospérité économique viennent loin derrière l'environnement. Imposer un cadre strict  aux pays membres paraît souhaitable à ces jeunes interviewés.

Voilà de quoi prendre conscience que nos questions de pouvoir d'achat ou de référendum citoyen réclamés à grands cris dans notre pays par certains ne correspondent en rien aux attentes de la jeunesse européenne. Politiciens et simples citoyens, à nous de comprendre que nous ne sommes pas vraiment à l'écoute de ceux qui représentent l'avenir, tous ces jeunes qui eux sont branchés sur le devenir de notre planète et nous montrent la voie...

Pour participer au projet MoiJeune et à des enquêtes, s'inscrire sur www.moijeune.fr.

Lyliane

06/05/2019

Danser dans les brancards...

Dans Télérama une journaliste (S.Be) signe un court article concernant l'initiative de l'Association Premiers de cordée, qui pour ses 20 ans, se mobilise en faveur des enfants malades et handicapés. Elle lance, en effet, l'opération "Danse à l'hôpital", un programme qui permettra aux jeunes patients de se défouler sur des rythmes latins, des tubes standards, des musiques urbaines... Les initiations seront assurées par trois professionnels de Danse avec les stars.

Pour tout renseignements, joindre: www.premiersdecordee.org.

Lyliane

05/05/2019

L'impératif de l'apprentissage de la langue française...

Dans le journal La Croix du 21/2/2019, nous apprenons qu'une école de Saint Denis, en région parisienne, a mis au point un "enseignement qui mêle cours de langue et accompagnement social, culturel et professionnel". L'école Thot en effet prépare certains élèves étrangers (érythréens, soudanais, afghans...) au diplôme du DELF/A2 ou du FLE et d'autres moins avancés à des exercices oraux de prononciation ou de vocabulaire. Sur un tableau, certains mots nouveaux sont écrits pour fixer les choses. Toutefois, les enseignants n'oublient pas que ces jeunes migrants ont vécu des choses difficiles pour parvenir jusqu'ici et qu'ils souffrent de leur exil comme de la précarité de leur situation.

Dans cette école, écrit Mme Nathalie Birchen, c'est la 7ème promotion d'élèves. En fait, le projet est né en 2015 de créer une vraie école avec des professeurs qualifiés préparant à de véritables formations. Le niveau des élèves est inférieur au bac (32% sont allés au collège) et concerne surtout des demandeurs d'asiles (40% des effectifs) ou des déboutés pour 2%. Une cagnotte solidaire et différentes subventions permettent cet enseignement, où en moyenne les élèves ne paie que 7 euros pour 4 mois et pour 11 h par semaine. Chaque élève est soutenu par un tuteur bénévole. Le taux de succès à l'examen Delf /A1 ou A2 est de 83%.

Les jeunes reçoivent aussi une aide pour leurs problèmes de logement, de santé et leurs papiers. Une dizaine d'entre eux sont SDF. En outre, des consultations de psychothérapie et des ateliers artistiques leur sont proposés ainsi que des sorties aux musées par exemple. Un atelier emploi les aide à  se construire un C.V et à les préparer à des entretiens d'embauche. Que voilà une belle initiative! Elle mériterait de faire tache d'huile dans notre pays!

Lyliane

04/05/2019

Campagne: droit des femmes, droit d'asile...

Six organisations qui accueillent des demandeuses d'asile à Nice (06)  se sont unies l'année dernière pour lancer une campagne contre le durcissement de la législation française. Ce sont l'Association pour la Démocratie, la Cimade, Habitat et Citoyenneté, le GRAF, la Ligue des Droits de l'Homme et le Planning Familial. Leurs revendications, publiées dans le Journal La Strada d'avril 2019, sont les suivantes:

- suppression du Traité Dublin 3, qui oblige les personnes à demander l'asile dans le premier pays européen, où elles posent pied.

- pour l'OFPRA et la CNDA, il faudrait plus de moyens, plus de personnel formé sur la problématique de la maltraitance spécifique des femmes.

- que les violences subies par les femmes, pendant leur parcours ou dans leur pays, soient réellement prises en compte pour leur demande d'asile, même si elles se sont passées dans la sphère privée.

-que l'accueil des demandeuses d'asile, leur hébergement et leur accompagnement à toutes les étapes de la procédure, soit inconditionnel, dès leur arrivée en France.

-des subventions spécifiques aux organisations de terrain, afin qu' elles accompagnent les femmes dans leur reconstruction post-traumatique.

Lyliane

03/05/2019

Un système alimentaire durable est possible selon Greenpeace...

Selon un rapport de l'ONG Greenpeace, notre système alimentaire représente un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Modifier notre alimentation est donc primordial pour agir pour le climat, l'environnement et la santé. Mais il faut aussi et surtout des changements politiques. En effet, l'élevage et l'agriculture sont subventionnés par des politiques incohérentes avec l'urgence climatique et environnementale: déforestation, soja OGM pour nourrir les animaux, pollution des sols et de l'eau, engrais et pesticides, habitudes de consommation. Par contre, l'élevage écologique favorise la biodiversité et des relations équilibrées entre l'homme et l'animal.

Les négociations pour la Politique Agricole Commune (PAC) de 2021 à 2027 ont déjà démarré. C'est une opportunité pour instaurer une agriculture et un élevage écologiques et durables. Il faut donc nous mobiliser dès maintenant pour accompagner la transition vers une agriculture plus verte, juste et durable et pour réduire le gaspillage alimentaire. En adoptant par exemple d'autres habitudes de consommation (deux repas végétariens par semaine dans les cantines, abandon des produits transformés, réduction des laitages et de la viande rouge, réduction des déchets...), chacun-e de nous s'engagera à créer les conditions pour qu'en 2050 il y ait moins 64% d'émissions de gaz à effet de serre.

Nous pouvons agir chacun à notre niveau et au quotidien pour que cela devienne réalité. Nous pouvons par exemple faire partie d'une AMAP, privilégier les circuits courts, manger moins de viande rouge. Chacun de nous est capable de demander à son maire de proposer deux repas végétariens par semaine dans les cantines scolaires. Il est aussi possible d'interpeller sur les réseaux sociaux les candidats aux élections européennes de notre circonscription sur le sujet de la PAC. Nous pouvons également signer et faire signer autour de nous la pétition pour une PAC au service de la métamorphose de l'agriculture. RV sur: www.greenpeace.fr/petitiion-pac.

Alors, n'attendons pas et agissons dès aujourd'hui pour l'avenir de nos enfants sur la planète!

Lyliane