15/11/2018
Les bons plans de la rénovation...
Selon Mme Karine Michel dans la revue "Nous", "le manque de terrain à bâtir oriente la tendance vers la rénovation du parc existant des maisons individuelles". Qui dit rénovation, dit aussi révision complète de la performance énergétique de l'habitat. Les architectes en conviennent: la rénovation est la majeure partie de leur travail. Généralement, l'habitat actuel se traduit par un décloisonnement et un partage plus large des pièces à vivre et une ouverture sur l'extérieur.
Que ce soit pour revoir à la baisse ses consommations d'énergie et réaliser des économies ou pour réduire par quatre, comme la France le souhaite les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050, une remise aux normes selon les standards BBC (bâtiment basse consommation) s'impose. L'isolation thermique, les vitrages, la ventilation et le système de chauffage font partie de ces travaux à prévoir. En plus, l'été, comme le faisaient nos grands-parents, il est important de ne pas laisser entrer la chaleur et le soir de ventiler les pièces en les ouvrant largement.
Des moyens de protection contre la chaleur estivale peuvent même être installés comme un débord de toiture, une pergola climatique ou une haie végétale… Le coût moyen d'une rénovation ( TVA à 10%) est estimé à 1500 à 2000 euros TTC le mètre carré habitable. La performance énergétique est fonction du logement: dans le neuf, la pose de climatiseurs est autorisée mais ne pas dépasser les plafonds thermiques. Si l'on dépasse une extension de 50 M2, suivre la RT 2012, sinon ce sera "élément par élément".
Rénover l'existant ne dispense pas de respecter des règles d'urbanisme et notamment le Plan Local d'Urbanisme ou PLU. Tout d'abord, une autorisation d'urbanisme devra être obtenue pour réaliser des travaux (modification de façade, augmentation de surface habitable).Selon le zonage du PLU, une simple déclaration préalable ou un permis de construire sera exigible, car il importe de vérifier la distance du bâtiment par rapport aux limites séparatives, par rapport aux voies… La surface d'emprise au sol est également définie par le PLU comme la hauteur des constructions, la couleur des enduits, les emplacements de stationnements, les espaces verts même selon le cas...
Bref, faire appel à un professionnel, et le plus souvent à un architecte, est pratiquement indispensable, car des études techniques doivent la plupart du temps être réalisées (nature du sol, portance des structures…). On s'y retrouve déjà en matière d'optimisation des espaces et d'esthétique du bâtiment. De plus, les plans et autres documents à fournir au moment de la demande d'autorisation ne sont pas à la portée du premier venu. Alors, n'hésitons pas à rénover et à rénover malin dans nos régions françaises!
Des renseignements utiles peuvent être par exemple obtenus sur le site: www.camif-habitat.fr/
Lyliane
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