Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/05/2019

Agriculture alternative: cultures et semences à profusion dans l'Hérault!

Dans l’Hérault, un paysan autodidacte a un rendement trois fois supérieur à celui de l’agriculture conventionnelle. C’est parce que, faute d’argent, il n’a pu acquérir que des terres rocailleuses et impraticables, «dont personne ne voulait» dit-il, que cette histoire a commencé. Enfant, Pascal Poot a vécu dans ce sud de la France, entre Montpellier et Toulouse, où souvent il ne tombe pas une goutte pendant six mois. Quand il y revient, il y a vingt ans, après dix années passées dans le Lot, il sait déjà une chose : sans traitement chimique, les plantes apprennent à se défendre contre les insectes et les maladies. De retour sur les hauteurs du village de Lodève, il commence des semis avec des graines de tomates issues de variétés anciennes, les met à germer sous serre pendant un mois sur un tas de fumier, «une couche chaude à environ 70 degrés». Il débroussaille quelques parcelles puis, un mois plus tard, plante les semis. Et il attend. La première année, les tomates, non traitées et non arrosées, sont toutes petites. Il en conserve les graines et les replante. Dès l’année suivante, il obtient de beaux fruits. «Les plantes transmettent à leurs graines ce qu’elles apprennent dans leur vie. Année après année, elles s’améliorent.»
La demande est désormais si forte qu’il ne vend plus sa récolte de tomates : elle est presque entièrement dédiée à la fabrication de semences, qu’on lui achète du monde entier –du Togo à la Nouvelle-Calédonie– sur son site Internet. Des collectionneurs lui apportent des variétés oubliées qu’il remet en culture. «Je ramasse les tomates le plus tard possible, jusqu’à décembre ou début janvier, parce que plus elles ont vécu, plus elles ont appris. Là, elles sauront résister à la sécheresse, aux inondations de l’automne et aux premiers gels. Elles sont plus robustes et contiennent 10 à 20 fois plus de vitamines, d’antioxydants et de polyphénols que les variétés classiques ou hybrides.»

Des chercheurs s'intéressent à son travail
Aujourd’hui, sans eau et sans aucun intrant chimique, il obtient un rendement record : quand, dans l’agriculture conventionnelle très irriguée, on produit en moyenne 10 kilos de tomates au mètre carré –des tomates hybrides, sans goût, travaillées pour ne pas pourrir–, lui en obtient, dit-il, «plus de 30 kilos». Il cultive aussi des salades, des courgettes, des courges, des oignons, des aubergines… Toujours selon le même système. En tout, plus de 100 000 plants chaque année –200 variétés de tomates et 100 de légumes. Dans son domaine, 30 hectares de garrigue, vaquent une dizaine de vaches, une trentaine de moutons et autant de chèvres, qui produisent le fumier dont il a besoin. «C’est comme ça que l’on a cultivé pendant des siècles, c’est comme ça que faisait mon grand-père», dit-il. Des chercheurs s’intéressent à son travail pour tenter de comprendre les mécanismes biologiques à l’œuvre dans la surprenante adaptation de ses tomates.

Les semences dans la loi
La réglementation est complexe mais, en résumé, pour commercialiser en quantité des semences, celles-ci doivent être inscrites au Catalogue officiel des espèces et variétés de plantes cultivées en France. Géré en partie par les professionnels, ce catalogue fait la part belle aux produits de l’industrie agroalimentaire. Rien n’interdit cependant aux amateurs de planter des variétés non recensées.

Caroline Fontaine - Paris Match - dimanche 28 avril 2019

09/05/2019

Une nouvelle forme d'agriculture avec de nouveaux outils...


L'entreprise d'ingénierie auvergnate, lauréate du concours i-Lab 2018, développe une nouvelle race de tracteurs, très légers, pour protéger l'environnement et confirmer la France dans son rôle de poids lourd agricole mondial.
Le temps où une série de tracteurs électriques, légers et organisés en vol d'oies labourera les champs n'est pas loin. C'est en tout cas ce à quoi travaille la société Sabi Agri, lancée en août 2017 à Clermont Ferrand - au cœur de la Céréales Valley, en Auvergne - par Alexandre Prevault, ingénieur mécatronicien et maraîcher, et Laure Osmani, avocate de formation. « Notre idée est de nous positionner sur le marché avec des tracteurs électriques, très légers, qui respectent mieux les sols et l'environnement », explique d'entrée de jeu Alexandre Prevault.
Pour l'heure en effet, selon les études de la FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nations), la production agricole pour l'alimentation est responsable d'environ 30 % de la consommation mondiale d'énergie fossile. Pis, selon le spécialiste américain Michael Pollan, aux Etats-Unis, pour chaque calorie de nourriture produite, il ne faut pas moins de 10 calories d'énergie fossile... « Notre but est donc d'améliorer grandement ce ratio, grâce à des engins légers et électriques », déclare Alexandre Prevault. Car les énormes tracteurs actuels, qui fonctionnent au fioul, tassent les sols, qu'il faut ensuite retourner. Au contraire, un labour plus léger permet de conserver la matière organique, qui, à son tour, capte le CO2. « Nous avons donc cherché une solution technique pour cette pratique ».

Zéro émission
Et l'ingénieur mécatronicien l'a trouvée : au lieu de 40 chevaux thermiques, ses tracteurs, pesant 600 kilos seulement, n'affichent que 25 chevaux électriques, pour faire le même travail. Afin d'alléger la structure et de faire en sorte qu'une calorie consommée équivaudra à une calorie produite, le châssis de l'Alpo - c'est le nom de ce nouvel outil - englobe toutes les parties électroniques. Car bien sûr, cette nouvelle génération de tracteur est intelligente. Si, pour l'instant, elle ne peut agir que sur de petites surfaces, comme des terres en maraîchage ou en viticulture, sur trois à six hectares, rien n'empêchera d'en conduire un, associé à d'autres, qui seront pilotés par le premier grâce à l'électronique embarquée, sur des surfaces plus grandes, pour la production céréalière. De quoi limiter le recours à une main d'œuvre que les agriculteurs ont du mal à s'offrir, compte tenu des contraintes financières auxquelles ils sont actuellement soumis.
Enfin, l'Alpo bénéficie de huit heures d'autonomie et recharger les batteries électriques - en moins de deux heures - sera un jeu d'enfant dans la cour de la ferme, surtout si, de surcroît, elle est équipée de panneaux solaires, qui trouveront largement leur place sur les toits des hangars. Mieux encore, les frais de maintenance seront réduits du fait de l'architecture électrique des tracteurs. Là encore, le gain financier pour l'utilisateur est évident. Autant dire que ce tracteur zéro émission a tout pour plaire !
« L'agriculture est fragile, relève Alexandre Prevault, et face aux enjeux mondiaux de la production alimentaire, sans oublier la dépendance actuelle au pétrole, il est important pour la France de continuer à jouer dans la cour des grands comme elle le fait actuellement dans le domaine agricole ».
Tout est donc en place pour révolutionner l'agriculture ! Avec la dotation d'un total de 550 000 euros apportée par le concours i-Lab, Sabi Agri a poursuivi dans un premier temps le développement de sa gamme, qui se compose actuellement d'une dizaine d'engins spécifiques, adaptés aux besoins de divers utilisateurs et « fabriqués pour l'instant de façon artisanale », indique Alexandre Prevault. La société auvergnate, qui a par ailleurs embauché cinq personnes, entend maintenant passer à la phase de production industrielle et, en parallèle, obtenir les homologations nécessaires pour l'export. Car si sa commercialisation est prévue dès cette année en France, l'Alpo pourrait séduire les agriculteurs du monde entier. « Nous continuerons d'embaucher, de même que nous poursuivrons nos recherches pour développer d'autres produits, dans le domaine phytosanitaire, par exemple. Notre rôle est de faire l'interface entre le monde agricole et la technologie de pointe », indique le cofondateur de Sabi Agri.

La Tribune avec i-Lab - La Tribune - mardi 30 avril 2019

08/05/2019

Urgence absolue pour les 18-30 ans: l'environnement!

Mme Marion Pignot dans le Journal 20 Minutes rédige un article en s'appuyant sur une étude d'OpinionWay réalisée en ligne auprès d'un échantillon représentatif de 599 jeunes âgés de 18 à 30 ans baptisée MoiJeune. Selon ce sondage, les 18-30 ans estiment à 58% que l'écologie devrait être la mission prioritaire de l'Europe. Nous sommes à un mois des élections européennes et l'effet Greta Thunberg, cette adolescente suédoise qui cherche à mobiliser les jeunes pour le climat, semble avoir joué.

Quant aux 18-22 ans, à 62% ils déclarent qu'ils mettent en tête l'environnement pour les missions de l'Union Européenne. Ils ont fait une prise de conscience  profonde des enjeux climatiques et pensent que ce serait le levier idéal pour reconstruire l'Europe. Ils caractérisent même cet enjeu d'"urgence absolue". Le défense de la démocratie et la prospérité économique viennent loin derrière l'environnement. Imposer un cadre strict  aux pays membres paraît souhaitable à ces jeunes interviewés.

Voilà de quoi prendre conscience que nos questions de pouvoir d'achat ou de référendum citoyen réclamés à grands cris dans notre pays par certains ne correspondent en rien aux attentes de la jeunesse européenne. Politiciens et simples citoyens, à nous de comprendre que nous ne sommes pas vraiment à l'écoute de ceux qui représentent l'avenir, tous ces jeunes qui eux sont branchés sur le devenir de notre planète et nous montrent la voie...

Pour participer au projet MoiJeune et à des enquêtes, s'inscrire sur www.moijeune.fr.

Lyliane

07/05/2019

Semons des fleurs!

 ZONE DE BZZZ : Semons des fleurs pour protéger les abeilles et insectes pollinisateurs.
 
Commandez dès présent des sachets de 5, 25 ou 50 grammes de graines mellifères sélectionnées par nos amis de "La semence bio".
 
Sachet de graines mellifères particulièrement adapté aux insectes pollinisateurs
 
 
Les variétés sélectionnées sont nectarifères et pollinifères et elles permettent de maintenir une floraison du printemps à l’automne. Chaque sachet de graines contient entre 1 000 et 10 000 graines, couvre une surface entre 1 à 10 m² selon son poids et contient des graines de : phacélie, sarrasin, moutarde, coriandre, trèfle d’Alexandrie, trèfle incarnat, serradelle, souci officinal, cameline cultivé, radis oléifère, carvi, tournesol, aneth, mauve des bois.
 
// Mode d'emploi
 
Les graines sont à semer de mai à juillet, après avoir gratté légèrement le sol puis en arrosant correctement en cas de coup de chaud. Ensuite… laissez pousser et ouvrez bien les yeux pour admirer le foisonnement d’une biodiversité qui ne demande qu’à s’exprimer.
 
 
 
 
 
★ Ne doutez jamais qu'un petit groupe de gens réfléchis et engagés puisse changer le monde. En fait, c'est toujours comme cela que ça s'est passé. - Margaret Mead (1901 - 1978) - Anthropologue.
 
StéphenMartinBenjamin, Magali, Mathias, Marie-Laure, Céline, Michèle, Manon et toute l'équipe d'Agir pour l'Environnement.
 
 
 
 

Konekti, la maison de Mamie...

Dans Télérama, Mr Luc Le Chatelier est allé se renseigner sur un prototype de petite maison, située près de Reims dans la ZAC de Bezannes (51), qui se veut capable de veiller sur nos vieux jours et ceux de nos aînés. Un architecte, Mr Bruno Rollet, en effet, de même qu'un bailleur social, Plurial Novilia, se sont penchés sur la question du grand âge et de la perte d'autonomie.

Dans leur petite maison blanche, de plain-pied, tout est prévu grâce à la domotique. Un peu partout, dans les murs, au sol, sur les portes... se cachent des capteurs permettant de détecter les mouvements (ou leur absence), de déclencher l'allumage d'un cheminement lumineux, de réguler à distance depuis un smartphone la température ambiante, d'ouvrir ou fermer des portes et des volets ou de détecter des activités anormales.

A l'extérieur, le toit en forme de champignon ondule en débord, ménageant tout autour une promenade et une terrasse à l'abri des intempéries.  Dedans: une grande chambre attenante à une salle de bains, un double living et sa cuisine américaine, sans oublier à l'arrière un studio pour les proches ou l'aide à domicile. Là on peut vivre au ralenti, chez soi, que l'on soit en fauteuil ou avec une vue rétrécie par l'âge ou la maladie.

Cette alternative à la maison de retraite au concept assez novateur peut se visiter en Champagne. Il est également possible de consulter le site de Konekti sur Internet:

https://www.konekti.fr/
 
Lyliane

06/05/2019

Le plastique pourrait-il devenir un nouveau carburant?

Selon le magazine du département des Alpes-Maritimes, la "Chrysalis" de l'Association Earthwake, inventée par un azuréen, serait capable de transformer les déchets plastiques en carburant. Ce projet innovant de dépollution, développé à Puget-Théniers (06), est le lauréat du prix Green Deal (50 000 euros) remis lors des trophées Climat-Energie 2018, le 14/12/2018.

Dans son laboratoire expérimental de fabrication de l'arrière-pays niçois, en effet, Mr Christofer Costes, chercheur autodidacte, travaille sans relâche au perfectionnement de son invention. Baptisé la "Chrysalis", ce projet révolutionnaire est porté depuis plus de 3 ans par l'Association Earthwake, cofondée par l'acteur Samuel Le Bihan. Sa mission est de développer des innovations pour lutter contre la pollution plastique.

Le principe paraît simple: il s'agit "d'une pyrolyse des plastiques, ce qui consiste à chauffer les déchets plastiques à 450 degrés en l'absence d'oxygène pour casser les molécules et les ramener à un état liquide". Selon Mr Costes, le diesel et l'essence ainsi produits pourraient alimenter des groupes électrogènes, des moteurs de bateaux ou de tracteurs.

Ce type de procédé existe déjà ailleurs dans le monde, mais jamais avec un résultat aussi constant et d'une telle qualité. La Chrysalis permet de transformer actuellement un kilo de plastique en 600 grammes de diesel et 200 grammes d'essence en une heure. D'ici peu, il est prévu de fabriquer un prototype de plus gros volume, capable de traiter 70 kg de déchets plastiques par heure et environ 10 tonnes par mois.

Autonome et construite avec des   est destinée aux pays matériaux robustes et peu coûteux, la Chrysalis est destinée aux pays émergents d'Asie ou d'Afrique. Mr Le Bihan rêve de construire des machines à taille humaine, mobiles et capables d'aller sur les zones polluées. Cela permettrait de nettoyer des secteurs entiers, de fournir de l'énergie dans des zones difficiles d'accès et de recycler du plastique. La source de revenu ainsi obtenue créerait des emplois.

Bravo pour cette initiative innovante, la politique volontariste du département 06 et pour Mr Le Bihan qui soutient l'association Earthwake! Pour en savoir davantage, consulter le site: positivr.fr/1percentfortheplanet-earthwake-chrysalis.

Lyliane

05/05/2019

L'impératif de l'apprentissage de la langue française...

Dans le journal La Croix du 21/2/2019, nous apprenons qu'une école de Saint Denis, en région parisienne, a mis au point un "enseignement qui mêle cours de langue et accompagnement social, culturel et professionnel". L'école Thot en effet prépare certains élèves étrangers (érythréens, soudanais, afghans...) au diplôme du DELF/A2 ou du FLE et d'autres moins avancés à des exercices oraux de prononciation ou de vocabulaire. Sur un tableau, certains mots nouveaux sont écrits pour fixer les choses. Toutefois, les enseignants n'oublient pas que ces jeunes migrants ont vécu des choses difficiles pour parvenir jusqu'ici et qu'ils souffrent de leur exil comme de la précarité de leur situation.

Dans cette école, écrit Mme Nathalie Birchen, c'est la 7ème promotion d'élèves. En fait, le projet est né en 2015 de créer une vraie école avec des professeurs qualifiés préparant à de véritables formations. Le niveau des élèves est inférieur au bac (32% sont allés au collège) et concerne surtout des demandeurs d'asiles (40% des effectifs) ou des déboutés pour 2%. Une cagnotte solidaire et différentes subventions permettent cet enseignement, où en moyenne les élèves ne paie que 7 euros pour 4 mois et pour 11 h par semaine. Chaque élève est soutenu par un tuteur bénévole. Le taux de succès à l'examen Delf /A1 ou A2 est de 83%.

Les jeunes reçoivent aussi une aide pour leurs problèmes de logement, de santé et leurs papiers. Une dizaine d'entre eux sont SDF. En outre, des consultations de psychothérapie et des ateliers artistiques leur sont proposés ainsi que des sorties aux musées par exemple. Un atelier emploi les aide à  se construire un C.V et à les préparer à des entretiens d'embauche. Que voilà une belle initiative! Elle mériterait de faire tache d'huile dans notre pays!

Lyliane

04/05/2019

Les Libanais au secours des cèdres...

Mr Emmanuel Haddad dans le journal La Croix du 17/2/2019 nous informe que dans la réserve des cèdres du Chouf, créée par la loi de 1996, puis devenant une biosphère de 50 000 ha en 2005, la préservation de la nature grâce à de l'écotourisme a bien avancé. En novembre 2018, en effet, l'Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN) a placé la réserve, qui occupe désormais 5% du territoire libanais, sur sa liste verte des aires protégées et conservées.

Les groupes de touristes accueillis dans des maisons d'hôtes gérées par des habitants, (105 000 visiteurs en 2018) découvrent la culture locale en randonnant dans la réserve. Cela freine l'exode rural et garantit l'avenir de la réserve. Les agriculteurs de la région apprennent de leur côté à se passer des pesticides. Les cèdres, pour survivre à la déforestation et au réchauffement climatique, ont besoin, en effet, de l'effort de toute la population. Une agriculture durable, préservant la biodiversité, est un gage de survie de l'espèce protégée.

Les habitants commencent donc à être sensibilisés à la préservation des cèdres jeunes ou vieux poussant sur les flancs abrupts du Mont Liban et à y trouver un intérêt économique. Certains plantent en bio des variétés locales susceptibles de s'adapter au changement climatique, tandis que d'autres cherchent des emplois de garde-forestiers ou de guides de randonnée au sein de la réserve. Bref, le Liban montre l'exemple d'un lien bien compris entre économie et écologie.

Lyliane

 

03/05/2019

Un système alimentaire durable est possible selon Greenpeace...

Selon un rapport de l'ONG Greenpeace, notre système alimentaire représente un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Modifier notre alimentation est donc primordial pour agir pour le climat, l'environnement et la santé. Mais il faut aussi et surtout des changements politiques. En effet, l'élevage et l'agriculture sont subventionnés par des politiques incohérentes avec l'urgence climatique et environnementale: déforestation, soja OGM pour nourrir les animaux, pollution des sols et de l'eau, engrais et pesticides, habitudes de consommation. Par contre, l'élevage écologique favorise la biodiversité et des relations équilibrées entre l'homme et l'animal.

Les négociations pour la Politique Agricole Commune (PAC) de 2021 à 2027 ont déjà démarré. C'est une opportunité pour instaurer une agriculture et un élevage écologiques et durables. Il faut donc nous mobiliser dès maintenant pour accompagner la transition vers une agriculture plus verte, juste et durable et pour réduire le gaspillage alimentaire. En adoptant par exemple d'autres habitudes de consommation (deux repas végétariens par semaine dans les cantines, abandon des produits transformés, réduction des laitages et de la viande rouge, réduction des déchets...), chacun-e de nous s'engagera à créer les conditions pour qu'en 2050 il y ait moins 64% d'émissions de gaz à effet de serre.

Nous pouvons agir chacun à notre niveau et au quotidien pour que cela devienne réalité. Nous pouvons par exemple faire partie d'une AMAP, privilégier les circuits courts, manger moins de viande rouge. Chacun de nous est capable de demander à son maire de proposer deux repas végétariens par semaine dans les cantines scolaires. Il est aussi possible d'interpeller sur les réseaux sociaux les candidats aux élections européennes de notre circonscription sur le sujet de la PAC. Nous pouvons également signer et faire signer autour de nous la pétition pour une PAC au service de la métamorphose de l'agriculture. RV sur: www.greenpeace.fr/petitiion-pac.

Alors, n'attendons pas et agissons dès aujourd'hui pour l'avenir de nos enfants sur la planète!

Lyliane

 

 

02/05/2019

Une conciergerie pour créer du lien social et de l'emploi de proximité...

Nous connaissions les concierges, mais pas nécessairement le concept de conciergerie, expérimenté dans plusieurs grandes villes françaises, dont Paris. Dans la capitale, en  effet, "Lulu dans ma rue" fait fureur aujourd'hui, écrit Mme Aileen Gabert dans Kiosque, un journal diffusé dans la région de Grasse ((06). Il s'agit tout simplement d'identifier les besoins des habitants et de les mettre en contact avec des personnes ressources du quartier. Ainsi, engagés pour améliorer le quotidien des habitants et des usagers, ces concierges d'un nouveau style sont choisis sur leurs compétences professionnelles dans le cadre d'un C.D.D. d'insertion pour une durée de 2 ans.

A Grasse, l'association DEFIE fait la promotion d'un projet de conciergerie, nommé "Comptoir des ressources", qui va démarrer au 1er mai 2019. L'association prévoit d'embaucher 10 personnes. Mme Gabert, juriste franco-écossaise, voit cette initiative comme "un projet de territoire, un écosystème à réinventer, un mode de management participatif, compétent et professionnel". L'équipe du Comptoir des ressources est à l'écoute de toutes les bonnes idées. C'est pourquoi, son programme est ambitieux et touche de nombreux services: logement, blanchisserie, transport, portage de courses, gestion des absences, jobs étudiants...

A Grasse, les étudiants de l'Université et de l'Ecole  supérieure du parfum sont les premières cibles de l'association DEFIE. Du lien intergénérationnel va être crée entre commerçants et étudiants sous la forme de "packs de service" proposés pour répondre aux besoins de ces jeunes. Le but visé est " de recréer une vie de village où chacun-e  apporte à  l'autre ce qu'il a de meilleur". Les personnes engagées dans ce projet innovant disent "qu'il est exaltant de participer à la naissance d'un outil dont l'intérêt majeur est d'accompagner la mutation de la ville en simplifiant la vie des habitants".

Pour tout renseignement, joindre par exemple: www.lecomptoirdesressources.fr.ou www.luludansmarue.fr

Lyliane

Le Pocus, une révolution technologique qui sauve des vies.

Dans le journal d'information de l'ONG Médecins sans Frontières (MSF) nous est présenté le Point-of-Care Ultasound (POCUS), une technologie médicale qui permet d'effectuer des échographies avec un outil portable. Le projet a été lancé début 2017  pour être testés à l'hôpital d'Aweil au Soudan du Sud, où les équipes gèrent un service de pédiatrie et de maternité en coopération avec le Ministère de la Santé. Six agents paramédicaux ont été formés au POCUS et notamment au volet diagnostic pulmonaire (pneumonies bactériennes, tuberculose, cardiopathies...).

Ainsi, au lieu de se rendre dans unn cabinet ou de faire appel à  un spécialiste, les équipes de MSF disposent d'une sonde à ultra-sons couplée à un ordinateur ou à une tablette qu'on peut placer directement à côté du patient. C'est une révolution technologique, car les appareils à ultrasons plus anciens étaient volumineux, coûteux et complexes. Seuls des experts tels que les radiologues, les cardiologues et les obstétriciens sont formés à leur utilisation.

Pour davantage d'informations, contactez par mail: msfinfos@paris.msf.org  ou sur Facebook.

Lyliane

 

01/05/2019

Le Recho débarque à Paris...

Dans Version Fémina, il nous est rappelé que depuis mars 2016, Mme Vanessa Krycève, cheffe et comédienne, s'insurgeant contre la situation des réfugiés en France, a crée avec des amies cuisinières le Recho, "un refuge pour chaleur et optimisme". Elle a tout d'abord commencé avec des food trucks pour aller dans les camps de réfugiés. Deux ans plus tard, le recho s'est installé à Arras et il a proposé "le Grand Recho", une semaine d'échanges gourmands avec des chefs.

Aujourd'hui, en mai prochain exactement, le Recho de l'Horloge va s'installer dans une ancienne caserne de gendarmerie, le centre d'hébergement d'urgence Exelmans (Paris 16ème), qui accueille 300 réfugiés depuis septembre 2018. Un restaurant solidaire ouvrira, en effet, cinq jours par semaine pour une quarantaine de couverts. La cheffe a prévu des assiettes éthiques tournées vers des produits bio à tendance locavore. Elle veille surtout à lutter contre le gaspillage! Bravo pour cet investissement au service des réfugiés!

Lyliane

Une coopérative sur Grasse (06) qui valorise les producteurs locaux et une nourriture saine...

La Coop La Meute a été crée en janvier 2015 par quelques bénévoles réunis en association. Elle attire de plus en plus de personnes sur la région de Grasse (en moyenne 15 adhésions par mois). Son concept est simple: en échange de 3h de temps toutes les 4 semaines, les membres ont accès aux produits qu'ils ont eux-mêmes choisi de mettre à la vente dans le local de 200 M2. Ils sont à ce jour environ 200 actifs à participer à l'expérience.

Les produits proposés sont sains et de saison. Les relations avec les agriculteurs locaux sont basées sur des prix équitables et chacun-e a à coeur de participer pour faire triompher "le beau, le bon, le juste". Le modèle économique proposé interpelle de plus en plus de jeunes soucieux de la planète et d'un mode de vie plus sain. Des séances d'information publique attirent curieux et personnes en recherche d'une autre façon de consommer.

Pour toute information, joindre la Coop sur: contact@cooplameute.fr.

30/04/2019

Ce que modifie dans l'immobilier le télétravail...

Pour la 5e année consécutive, le réseau immobilier Optimhome s'attache, par le biais d'une étude menée avec l'Ifop, à connaître la perception des Français concernant le marché de l'immobilier : leur perception du contexte économique et politique, leurs attentes à l'égard des professionnels de l'immobilier, les services et moyens d'informations qui leurs semblent prioritaires pour mener à bien leur projet immobilier...
Cette année, l'étude propose un nouveau focus sur l'impact des nouvelles pratiques de travail sur la mobilité géographique : Frein ? Motivation ? Les repères de l'investissement dans la pierre semblent être bousculés.
Par ailleurs, cette année l'analyse générationnelle est accompagnée d'une analyse géographique afin de mieux comprendre et mesurer l'impact du lieu de résidence sur les choix immobiliers et valider ainsi la théorie d'une France immobilière à trois vitesses (rurales, métropoles régionales et agglomération parisienne).

Le crédit en tête: Parmi les principaux enseignements de cette étude, près des 3/4 des personnes interrogées sont pessimistes pour la situation économique et sociale de la France... mais 53% des 25-65 ans déclarent être optimistes vis-à-vis de leur propre situation ! Le recours à un crédit pour acquérir sa résidence principale est stable et toujours très élevé (82% des personnes ayant acheté une résidence principale au cours des 3 dernières années, égal à 2018)
Les Français sont prêts à s'endetter plus longtemps pour devenir propriétaires. Les différentes mesures gouvernementales telles que le PTZ, la reconduction du dispositif Pinel, la suppression de la taxe d'habitation sont considérés comme favorables aux achats immobiliers.

La tendance aux comportements hybrides dans la recherche de bien immobilier est toujours d'actualité. Les moyens d'information des Français pour l'immobilier sont pluriels et mélangent à la fois supports physiques et dématérialisés : 73% pourraient utiliser des portails d'annonces, 67% le site PAP, et dans une moindre mesure, 28% les applications pour smartphone ou tablette, et 22% les réseaux sociaux comme Facebook ; En parallèle, l'importance des contacts physiques est également soulignée, qu'il s'agisse d'informations venant de professionnels de l'immobilier (71% pour le contact avec les professionnels de l'immobilier, 70% pour les annonces en vitrine des agences immobilières) ou par des professionnels autres (52%) ou, de manière plus générale, l'entourage (69%).
Le recours aux professionnels de l'immobilier progresse fortement cette année, qu'il s'agisse d'un achat ou d'une vente (68% pour l'achat et 74 % pour la vente).

Trio de tête : Bordeaux, Nantes et Paris
Même si Bordeaux reste la ville la plus attractive pour investir dans l'immobilier, Nantes obtient la seconde place du classement et passe pour la première fois devant la capitale française. La mobilité géographique est concrètement envisagée par une forte minorité des Français (40%).
L'efficacité des moyens de transport et le télétravail incitent à la mobilité géographique des Français. La performance énergétique et, plus généralement, les enjeux environnementaux sont toujours perçus comme ayant une incidence sur les comportements d'achat...

Nouvelles méthodes de travail et mobilité géographique
Bordeaux et plus généralement l'Ouest de la France demeurent ainsi particulièrement attractifs pour investir dans l'immobilier. Bordeaux arrive encore en tête (citée par 19%, -1 point) devant Nantes (12%, +2 pts) qui précède cette année Paris (11%, -2 pts). A l'opposé, Marseille est de nouveau la grande métropole la moins plébiscitée (2%, stable).
La mobilité géographique est concrètement envisagée par une forte proportion des Français : 40% pourraient réaliser une mobilité géographique dans les cinq prochaines années.

La valeur verte dans l'immobilier et le logement durable
La performance énergétique et, plus généralement, les enjeux environnementaux sont toujours perçus comme de véritables enjeux immobiliers et ont une incidence sur les comportements d'achat.
La performance énergétique du logement s'impose de surcroît comme un enjeu dans l'immobilier, ainsi, 85% (+1 point) des Français estiment que la valeur d'un logement dépendra de sa performance énergétique dans l'avenir proche.
Une attention particulière est accordée à l'espace environnant des habitations et aux politiques durables de la ville dans la décision d'achat des Français. Près de la totalité des 25-65 ans estime que la présence d'un espace vert à proximité est importante (91%). De même, plus de 8 sur 10 jugent "qu'une politique volontaire de la ville en faveur du développement durable, et notamment en matière de tri des déchets", est importante au moment d'acheter un bien immobilier (84%, +2 points).
L'enquête a été réalisée du 26 février au 4 mars 2019 par l'institut Ifop auprès d'un échantillon de 1.503 personnes représentatif de la population française âgée de 25 à 65 ans. Parmi elles : 330 Millenials (25-34 ans), 241 Xennials (35-41 ans, nés entre 1977 et 1983) et 424 Génération X (42-52 ans, nés entre 1966 et 1976).

Boursier.com - Boursier - lundi 15 avril 2019

Paris voit rouge...

Mme Weronika Zarachowicz dans le journal Télérama rappelle que plus de 600 000 Français ont signé une pétition pour l'interdiction de tous les pesticides dans notre pays intitulée:" Nous voulons des coquelicots". Cette pétition avait été lancée en septembre 2018 par Mr F. Veillerette de l'ONG Générations futures et le journaliste Mr F. Nicolino.

Aujourd'hui, selon Télérama, l'appel a une allié de poids:Paris. En effet, à partit=r du 19/4/2019, la Mairie de Paris organisera des semis "participatifs" de pavots et autres fleurs des champs, en invitantest parmi les plus pauvres les Parisiens à colorier de rouge le terre-plein du Trocadéro, le Parvis de l'Hôtel de Ville et une dizaine de parcelles à travers la capitale.

Si Paris est "une ville déja acquise au "sans pesticides", elle est parmi les plus pauvres   en Europe en mètres carrés d'espaces verts par habitant". Et l'article souligne que la France reste la première utilisatrice de pesticides de l'Union Européenne. Alors, parisiens, surveillez la floraison en juillet de toutes ces graines! Et veillons tous ensemble à retrouver la beauté naturelle des fleurs sauvages,le pépiement des oiseaux et le bourdonnement des abeilles!

Pour en savoir plus, se reporter au site: https://nousvoulonsdescoquelicots.org.

Lyliane

29/04/2019

Avec Unis-Cité, le service civique pour tous!

Ce sont 3 étudiantes, Mesdemoiselles Marie Trellu-Kane, Anne-Claire Pache et Lisbeth Shepherd, qui sont à l'origine de l'Association  Unis-Cité, crée en 1994. Ces jeunes femmes s'interrogeaient, en effet, sur la meilleure manière pour un jeune de s'engager concrètement afin de lutter contre les inégalités, le racisme et l'exclusion.

En créant cette association, elles ont commencé à développer des programmes de service civique pour les jeunes de 16 à 25 ans. Pour une période de 6 à 9 mois et à temps plein, elles leur ont proposé de mener en équipe des programmes de service à la collectivité.

Pour en savoir plus concernant Unis-Cité, consulter: www.uniscite.fr.

Lyliane

28/04/2019

Pollution de l'air intérieur...


Dans un numéro hors série consacré à la pollution de l'air intérieur, le magazine 60 millions de consommateurs décortique la composition de 60 produits ménagers. Et le verdict est inquiétant.

Ils vous promettent un intérieur impeccable, aux douces senteurs florales et à la propreté éclatante. Mais la plupart des produits ménagers que nous utilisons au quotidien sont en réalité dangereux pour notre santé ou notre environnement, dénonce le magazine au sujet de la pollution de l'air intérieur. "C'est le paradoxe de ces produits : on les utilise pour assainir sa maison et on obtient l’effet inverse", commente Christelle Pangrazzi, rédactrice en chef adjointe du magazine.
Pour dresser ce constat, le magazine a non seulement décortiqué la composition de 60 produits ménagers, en scrutant leurs étiquettes mais aussi les fiches de données de sécurité que doivent remplir les fabricants. Le résultat est édifiant : "la très grande majorité" de ces "stars du ménage" "n'a pas trouvé grâce" aux yeux de 60 millions de consommateurs. "Beaucoup contiennent une ou plusieurs substances toxiques, nuisibles à notre santé ou à l’environnement", écrit le magazine.

Quels sont les ingrédients problématiques ?
Parmi les composés problématiques figurent les isothiazolinones, des conservateurs toxiques retrouvés dans 67% des produits examinés, des parfums "extrêmement" allergisants et des ammoniums quaternaires – notamment présents dans les produits censés "tuer 99,9% des bactéries" ou "détruire tous les virus, champignons et bactéries". Ces biocides utilisés jusqu'ici à l'hôpital sont "reconnus comme l'une des premières causes d'asthme professionnel chez le personnel soignant" et sont soupçonnés de favoriser la résistance bactérienne, à l'instar des antibiotiques, explique 60 millions de consommateurs.

Que faire pour "nettoyer sans polluer" ?

• Scruter la liste des ingrédients. "Plus la composition est simple, mieux c’est, comme pour les aliments", résume Christelle Pangrazzi. Le magazine milite pour la mise en place d'un "Ménag'Score", qui classerait les produits ménagers de A ("aucune substance indésirable pour la santé") à E ("quantité importante de substances irritantes") sur le modèle du Nutri-Score pour les produits alimentaires. "Il faut un système lisible et clair pour le consommateur, pour qu'il achète en rayon en toute connaissance de cause", estime Christelle Pangrazzi. Si ce dispositif existait, aucun des produits testés par 60 millions de consommateurs ne serait classé A. Derrière le sigle COV se cachent pas moins de 150 substances différentes, plus ou moins dangereuses. L'une d'entre elles, le formaldéhyde (notamment émis par des bougies ou de l'encens), est classée substance cancérogène avérée depuis 2004. D'autres, les phtalates, sont classées cancérogènes possibles et sont également considérées comme reprotoxiques et perturbateurs endocriniens.

• Fabriquer vos propres produits ménagers. "Il faut utiliser des solutions naturelles, comme le savon noir ou le bicarbonate", recommande la rédactrice en chef adjointe. On peut également citer le vinaigre blanc, qui lutte contre le calcaire, la terre de Sommières pour absorber liquides, graisses ou même odeurs, ou encore les cristaux de soude et le percarbonate, détartrants, dégraissants et blanchissants.


• Aérer. L'air de nos maisons est aujourd'hui "sept fois plus pollué que l'air extérieur", explique 60 millions de consommateurs. Le magazine recommande donc d'aérer son intérieur dix minutes par jour, été comme hiver, de veiller à la ventilation des pièces humides, où peuvent se développer des moisissures, d'entretenir son système de chauffage (pour éviter l'intoxication au monoxyde de carbone) et d'activer la hotte aspirante lorsque l'on cuisine.

60 Millions de consommateurs

A la place du plastique: de la cire!

La guerre contre le plastique fait rage et les alternatives fleurissent. Après la décision du gouvernement d'interdire les couverts et contenants en plastique d'ici le 1er janvier 2020, d'autres produits pourraient se trouver menacés, comme les emballages alimentaires.
La solution pourrait provenir de l'Isère, à Saint-Just de Claix, près de Grenoble. C'est dans cette commune d'un peu plus de 1000 habitants que vit Delphine Sève, écologiste de longue date. Cette apicultrice gère la boutique «l'Atelier miel de Delphine». Passionnée d'abeilles - elle possède 40 ruches depuis trois ans -, elle produit depuis septembre 2017 Apifilm, un emballage alimentaire écologique et durable à base de miel.
100% naturel
Ce produit alternatif au film plastique est constitué d'une toile tissée en coton naturel à laquelle de la cire d'abeille récoltée par l'apicultrice est intégrée. À cette cire naturellement antibactérienne, Delphine Sève ajoute de la résine de Pin des Landes et de l'huile de coco, cette dernière ayant des vertus antifongiques.
Apifilm présente plusieurs avantages, d'abord d'un point de vue pratique. Il s'adapte en effet aux récipients et il est modelable à souhait. On peut emballer un oignon, une pomme entamée ou son sandwich avant un pique-nique, et il supporte sans problème le froid du congélateur. Il convient pour tous les aliments, excepté les viandes et poissons crus.
Ensuite, d'un point de vue éthique: cet emballage a la particularité d'être réutilisable et d'avoir une durée de vie d'un an, au bout de laquelle il peut finir sa vie au compost. Il se lave à la main et à l'eau froide. Et en plus d'être 100% naturel, les matières premières proviennent pour la plupart de France. L'usine qui produit l'emballage, Indutex, est basée à Villers-Cotterêts, dans l'Aisne.
Une idée venue d'Amérique du NordApifilm va se voir décerner ce samedi 26 janvier la mention spéciale «green» des Prix de l'Innovation 2019 du salon Sirha de la restauration et de l'hôtellerie, qui attend près de 200.000 visiteurs à Lyon jusqu'au 30 janvier. C'est la première fois que cette mention est utilisée pour un produit.
«Les organisateurs de Sirha ont décidé de mettre en lumière les initiatives écologiques, se réjouit Delphine Sève, ils ont même prévu d'ouvrir un salon 100% écolo l'an prochain, pour la première fois.» Selon elle, la sensibilisation à l'écologie de ces dernières années a permis le développement d'un marché bio de l'alimentation, et surtout sa démocratisation. «Les magasins bio ont énormément de succès et il s'en ouvre en masse, c'est très encourageant».
L'idée n'est pourtant pas nouvelle. Delphine Sève, qui est ingénieure agronome spécialisée en environnement, s'est inspirée de la tendance des «Bee's wrap» qui a émergé il y a une dizaine d'années chez les écologistes d'Amérique du Nord. Comme la mise au point de l'emballage était relativement simple, la tendance était de créer son propre emballage à l'aide de matériaux naturels.
«Je connaissais cette tendance, explique-t-elle, alors, je me suis dit que j'allais faire pareil avec la cire que je récoltais. J'ai fait des emballages pour moi, puis pour mes copines. Aufur et à mesure, la demande augmentait, j'ai donc eu l'idée de commercialiser l'emballage». Pour Delphine Sève, le plus important se trouve dans la recette: «on trouve beaucoup de tutoriels sur internet qui expliquent comment on fait un emballage maison, mais c'est plus complexe qu'il n'y paraît, il faut savoir bien doser la cire». Delphine a l'idée de rajouter la résine de pin pour éviter que la cire ne se casse ou se décroche.

Développement croissant
La petite entreprise n'en est qu'à ses débuts. «La production est encore balbutiante, admet l'apicultrice, pour la simple raison que la découpe des emballages est artisanale et nous ne sommes que deux à la faire». Actuellement, Delphine Sève vend environ un millier de lots d'Apifilm par mois, sachant qu'un lot est constitué de trois emballages de trois tailles différentes. La vendeuse estime que deux lots correspondent au besoin d'une famille.
Actuellement, Apifilm est distribué dans une soixantaine de dépôts de vente en vrac. «Mais je compte étendre la production, espère Delphine Sève, vers les magasins bio».
Surtout, l'apicultrice cherche à amoindrir les coûts de production. Actuellement, un emballage Apifilm se vend entre 14 et 17 euros, «ce qui correspond au double comparé à la consommation moyenne d'emballage alimentaire d'un ménage», admet Delphine Sève. La solution viendrait du remplacement de la cire d'abeille par de la cire végétale, de carnauba ou de soja. Pour l'instant, l'heure est à la recherche. Mais surtout, pour Delphine Sève, «l'enjeu principal est de faire connaître le produit, et que les gens se rendent compte que, oui, il existe des alternatives au plastique».Jean Blaquière - Le Figaro - vendredi 12 avril 2019

27/04/2019

Agissons avec le 5ème festival écocitoyen à BIOT (06).

La ville de Biot organise le 5ème festival écocitoyen Souffleurs d'avenir du 26/4 au 28/4/2019, écrit Mme Brian Agnès dans le journal La Strada. Cette manifestation est un véritable laboratoire de solutions locales pour imaginer une transition vers une société plus juste et durable. Pendant 3 jours, du coeur du village jusqu'au Musée Fernand Léger, ce lieu d'échanges, parrainé par la navigatrice Alexia Barrier, aura pour thème principal: la transition écologique et sociale.

Il nous faut, en effet, relever de nombreux défis se présentant à nous en ce début du 21 ème siècle: climat, justice sociale, solidarité, transports... Des tables rondes et des conférences auront lieu, ainsi que des ateliers et des animations.  Un marché bio et paysan, des spectacles de cirque et de marionnettes, un concert, de même qu'un défilé de mode upcycling sont aussi prévus. Un dispositif d'auto-stop mis en place par la ville se nomme le Rézo Pouce.

Pour tout renseignement, consulter www.biot.fr.

Lyliane

25/04/2019

L'huile de palme et l'U.E.

Nous avons vaincu le lobby de l'huile de palme !

Membres de SumOfUs manifestant à Berlin contre l'huile de palme dans les biocarburants

Les membres de SumOfUs manifestent devant la représentation de la Commission européenne à Berlin 


Le mois dernier, sous la pression de plus de 650 000 Européens, la Commission européenne a été contrainte de tenir tête au lobby de l'huile de palme et d'interdire la plupart des huiles de palme dans le biodiesel européen !

Les membres de SumOfUs comme vous ont signé la pétition et plus de 65 000 personnes ont participé à la consultation publique de la Commission. Ensemble, nous avons persuadé l'UE de faire passer la protection de nos forêts tropicales et des derniers orangs-outans avant les profits des producteurs d'huile de palme irresponsables.

Ensemble, nous l'avons fait.

Mais le combat n'est pas encore terminé. La Commission n'a pas complètement interdit l'huile de palme dans nos carburants, laissant quelques échappatoires à l'industrie de l'huile de palme. C'est pourquoi les membres de SumOfUs vont continuer à exiger des gouvernements des États membres qu'ils appliquent des normes plus strictes contre les carburants faussement « verts » au cours de l'année à venir, comme la France qui a récemment décidé d'interdire toute huile de palme dans les biocarburants.

Pouvez-vous nous aider à débarrasser l'Europe de l'huile de palme destructrice ?


Fatah et l'équipe de SumOfUs

 

Le malaise grandissant de certains jeunes ingénieurs face à la question du climat...

Un article de Mme Marine Miller en date du 16/4/2019 attire notre attention sur le manifeste en ligne publié en septembre 2018 par un groupe d'étudiants, issus des grandes écoles comme Polytechnique, HEC, ENS, Ensta..., pour appeler les futurs diplômés à "soutenir un changement radical de trajectoire". Ce manifeste, signé par  plus de 30 000 étudiants, incite les jeunes diplômés "à travailler pour des employeurs en accord avec les recommandations du manifeste". Beaucoup de ces jeunes, en effet, se sentent "tiraillés entre les réalités des entreprises et l'impératif climatique". A Polytechnique, 25% des effectifs ont signé le manifeste, conscients de l'urgence à agir et d'être peut-être la dernière génération à pouvoir le faire...

L'idée, comme arme de chantage à l'embauche, "de boycotter des entreprises qui polluent" commence même à faire son chemin chez certains jeunes sensibles à la question climatique. D'autres pensent au contraire qu'il faut agir de l'intérieur des grands groupes pour chercher à infléchir leurs décisions vers des trajectoires écoresponsables. Le 30/11/2018, un jeune ingénieur de Centrale Nantes, Mr Clément Choisne, lors d'une remise de diplôme, a tenu un discours à contre-courant des discours habituels. En résumé, il a souligné le fait qu'il est "incapable de se reconnaître dans la promesse d'une vie de cadre supérieur, en rouage essentiel d'un système capitaliste de surconsommation", car il est sensibilisé à la situation climatique mise en lumière par le GIEC et aux inégalités croissantes de notre société.

Malgré leurs longues années d'étude, certains de ces jeunes gens et jeunes filles prennent le temps de réfléchir à leurs responsabilités, d'autres négocient des temps partiels, s'engagent dans des associations, des services civiques, de l'enseignement ou prolongent leur engagement dans la recherche. Ils recherchent un métier " qui leur convienne et qui soit en accord avec leurs ressentis concernant la société, la nature, le monde. Beaucoup comme Mr Choisne ont été touchés, en effet, par la décision de Mr Nicolas Hulot, qui "faisait écho à leurs propres tergiversations". Ils ont en quelque sorte "perdu l'illusion qu'on peut continuer à vivre avec le même modèle économique en y ajoutant une simple touche verte".

Bref, chez beaucoup de ces jeunes diplômés, il y a "une perte de sens totale". Pourtant promis à un brillant avenir, quelques-uns soulignent que la créativité,  nécessaire pour trouver des solutions nouvelles durables dans notre société, a été absente de leur cursus dans les grandes écoles françaises. Mais tout n'est pas perdu, écrit la journaliste, si des jeunes acceptent de "bouleverser leur confort et de penser à la civilisation suivante en prônant plus de sobriété énergétique et de solidarité humaine". Et attachons-nous à entendre et répéter les paroles de l'anthropologue américaine Mme Margaret Mead reprises par Mr Choisne à la fin de son discours à Centrale: "N'oubliez jamais qu'un petit groupe d'individus conscients et engagés peut changer le monde."

Lyliane

24/04/2019

Voici 8 vraies raisons de manger du cacao...

 

Chacune de ces raisons devrait vous inciter à en manger tous les jours...

1. C’est tout simplement délicieux
 
J’en mange au moins 3 carreaux tous les soirs, en veillant toujours à prendre du chocolat “bio” et à plus de 85 % de cacao.
 
Pour beaucoup d’entre-nous, c’est une petite note de plaisir qui ponctue les fins de repas. Et vous allez voir qu’il n’y a aucune raison de s’en priver :

2. Une source d’antioxydants extraordinaire 
 
Le cacao est un des aliments qui contient le plus de polyphénols, notamment des flavonoïdes, des antioxydants puissants qui aident le corps à contrer les agressions des radicaux libres. Je vous ai déjà parlé de la richesse en antioxydants du thé vert, mais le cacao est 3 à 4 fois plus riche !
 
On y trouve des épicatéchines et catéchines comme dans le thé vert, mais aussi des procyanidines, notamment dans le tanin, qui donne au cacao son amertume. Bien sûr, moins le cacao est transformé, plus il est riche en flavonoïdes.
 
3. Il aide à réduire la pression artérielle
 
On pense que les flavanols dans le cacao améliorent les niveaux d'oxyde nitrique dans le sang, ce qui peut améliorer le fonctionnement de vos vaisseaux sanguins et réduire la pression artérielle. On a comparé l’effet du cacao et de la prise de thé pendant 2 semaines au cours de 5 études aléatoires contrôlées portant sur 173 participants.  Verdict ? Une réduction significative des pressions systolique et diastolique : elles ont été réduites respectivement de 4,7 mmHg (p = 0,002) et de 2,8 mmHg (p = 0,006)[6].
 
4. Il protège la peau des rayonnements UV
 
Vous avez peut-être déjà utilisé un “stick à lèvres” au parfum de cacao. C’est normal, le cacao est un excellent protecteur de la peau contre les dommages oxydatifs causés par les rayonnements UV : il est souvent utilisé dans les préparations topiques pour la peau ;
 
5. Le cacao réduit la résistance à l’insuline (bon pour le diabète)
 
Des études menées en laboratoire indiquent que les flavanols de cacao peuvent ralentir la digestion et l'absorption des glucides dans l'intestin.
 
Quelques études ont même montré qu'une consommation plus élevée de flavanols comme ceux du cacao, pouvait réduire le risque de diabète de type 2.
 
On pense aussi que la consommation de chocolat noir ou de cacao riche en flavanols peut réduire la sensibilité à l'insuline, améliorer le contrôle de la glycémie et réduire l'inflammation chez les personnes diabétiques et non diabétiques[7].
 
6. Plus de cacao, moins de crises cardiaques
 
Une vaste revue d’études portant sur plus de 150 000 personnes a révélé qu'une consommation élevée de chocolat était associée à un risque considérablement réduit de maladie cardiaque, d'AVC et même à une mortalité réduite[8].
 
Deux études suédoises ont montré que la consommation de chocolat était liée à un taux d'insuffisance cardiaque plus bas, avec des doses allant de 19 à 30 grammes de chocolat par jour, mais cet effet n'a pas été observé lors de la consommation de quantités plus élevées.


Deux études suédoises ont montré que la consommation de chocolat était liée à un taux d'insuffisance cardiaque plus bas, avec des doses allant de 19 à 30 grammes de chocolat par jour, mais cet effet n'a pas été observé lors de la consommation de quantités plus élevées.
 
7. Pourquoi c’est vraiment bon pour le moral
 
Pas besoin d’études scientifiques pour observer que le cacao agit sur l’humeur et aide à lutter contre la dépression : ses effets positifs sont liés à plusieurs éléments. Probablement aux flavanols du cacao, mais aussi à la conversion du tryptophane en sérotonine, l’hormone de l’humeur[9]. On pense aussi que sa teneur en caféine ou simplement le plaisir sensoriel de manger du chocolat peuvent expliquer ses effets positifs !
 
8. Bon pour les dents ! Si si…
 
On a noté les effets protecteurs du cacao contre les caries dentaires et les atteintes aux gencives. Pourquoi ? Le cacao contient de nombreux composés antibactériens, anti-enzymatiques qui peuvent agir sur la santé bucco-dentaire.

Mais c’est vrai à une seule condition : que les bienfaits du cacao ne soient pas déséquilibrés par une trop forte présence de sucre.
 
Cela m’amène à vous donner quelques conseils pratiques pour bien choisir son cacao et son chocolat :

Mangez-vous du bon chocolat ?

Vous avez compris que plus votre cacao sera transformé, moins il gardera ses propriétés intéressantes pour la santé.

A méditer ... et déguster!
 

Selon Benoit Dauriac
 

La faune marine commence à reprendre ses droits...

Dans le journal La Croix du 17/2/2019, j'apprends avec joie qu'à quelques milles de Marseille, le parc marin de la Côte Bleue, fait partie des 10 sites français inscrits "sur la liste verte de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)". Dans ce dossier de plusieurs pages sont répertoriés, en effet, les territoires français à sauver en ce qui concerne la biodiversité. On relève déjà, cite le journaliste, qu'aux abords des réserves les résultats sont jugés très encourageants.

Il s'agit, par exemple, de la réserve de Carry-le-Rouet près de Marseille et de celle de Cap Couronne en face à Martigues. Les scientifiques du parc marin de la Côte Bleue, chargés notamment de la mission Natura 2000 testent régulièrement la qualité de la biodiversité marine de ces zones protégées, où aucune pêche, aucune plongée et aucun mouillage ne sont autorisés. Peu à peu, la nature semble reprendre ses droits. Les collectivités locales (villes, département et région) financent le fonctionnement du parc marin de la  Côte Bleue, qui couvre 15 000 ha, car toutes ont compris le bien fondé de cette réserve. De même, les pêcheurs locaux ont réalisé que préserver la ressource était leur intérêt!

Ailleurs, le Parc national de la Guadeloupe, crée en 1889, est un espace marin composé de  récifs, de mangroves et d'herbiers vulnérables ainsi qu'un lieu de nidification et de reproduction de nombreuses espèces d'oiseaux. Les Terres australes françaises ont également leur réserve naturelle. Sur le sol de l'hexagone sont aussi inscrits sur la liste verte de l'UIGN: le parc national des Pyrénées, la réserve naturelle marine de Cerbère-Banyuls, la réserve biologique intégrale du Bois du Loc'h (Finistère), la réserve nationale de chasse et de faune sauvage d'Orlu (Ariège) ainsi que le parc naturel marin d'Iroise (Finistère), le parc des Vosges du Nord ainsi que les Marais d'Episy près de Paris...

Pour connaître plus précisément ces réserves naturelles de l'UICN et savoir où il y en existe dans le reste du monde, joindre le site www.lucn.org.

Lyliane

21/04/2019

Melli Mello, la création en folie...

Une petite boutique niçoise, Melli Mello, ouverte depuis 2015, rassemble des créateurs locaux et elle propose chaque samedi ( parfois même des jeudis à l'heure de l'apéro!) des ateliers, écrit Mme Kathleen Junon, dans la revue "Nous". Deux femmes, prénommées toutes deux Julie, ont crée leur boutique après un marché de créateurs à St Jean Cap Ferrat (06). En fait il s'agit d'un atelier-boutique en plein centre ville (8 Avenue Notre Dame à Nice) pour femmes et enfants principalement. On s'essaye au  tissage, à la couture, au tricot, à la broderie, au dessin même, tout en buvant un thé.

L'Une des créatrices est spécialiste en photo-montage et design culinaire. L'autre Julie est plus tournée vers la porcelaine, l'aquarelle et le tissage. Les personnes venant passer un moment dans la boutique sont de niveaux fort différents, mais cela ne semble pas un problème car il n'y a aucun jugement. Sur place, les participantes sont encouragées et conseillées. La tendance déco de l'atelier est plutôt dans le style du DIY (do it yourself c'est à dire fais le toi-même).

Je pense qu'il y a la place dans notre pays pour ce type de boutiques où l'on s'essaye aux travaux manuels et dans lesquels nos enfants et petits-enfants peuvent de temps en temps s'exprimer créativement loin de leurs parents et des écrans. Pour plus de renseignements, téléphonez au 04 83 55 73 21 ou sur Facebook: Melli Mello.

Lyliane

Le vrac se développe ...

Selon Mr Fabrice Pouliquen dans le Journal 20 Minutes, le vrac commence à se diversifier et à se développer. Une start-up lilloise Jean Bouteille a même prévu de mettre en magasin les premières fontaines à bière, les Oublong. Il y avait déja du vrac frais (produits à la découpe comme du fromage, de la charcuterie, des fruits et légumes) et quelques produits secs commençaient à être en rayon. Ce marché est aujourd'hui en plein essor et essentiellement à 80% dans les magasins bio.

La campagne Zéro Waste France liste déja des jus de fruits, du vin, de la lessive. Mais pour l'huile d'olive des problèmes juridiques se posent encore, notamment pour se servir tout seul ou pour éviter que le produit sèche ou ne soit périmé. Le Cahier des Charges de certaines marques ne prévoit pas toujours la vente en vrac et cela complique parfois les choses. Il y a donc quelques défis technologiques à surmonter. Pour certains produits comme les yaourts, la consigne semble une solution plus appropriée.

Lyliane

20/04/2019

Ciseaux solidaires...

Mme Sophie Berthier dans le journal Télérama nous apprend que "certains coiffeurs coupent leur temps libre en quatre" dans les rues des villes françaises pour opérer des "maraudes capillaires". C'est le cas des bénévoles de Coiff in the street, crée par Mr Kevin Ortega, qui taillent la barbe et les cheveux des sans-abri. C'est l'occasion d'un moment d'échange, afin de redonner le sourire aux SDF.

Une généreuse initiative que beaucoup pourraient imiter! Pour toute information à ce sujet, contacter sur Facebook: coiffinthestreet.com.

Lyliane

19/04/2019

Les donneurs et donneuses de voix lisent pour les personnes souffrant de handicap.

Un article de Mme Karine Michel dans la revue "Nous" nous fait connaître l'Association des Donneurs de voix (ADV), qui a vu le jour en 1972 à l'initiative du Lions club. Le réseau de bénévoles qui lisent pour des déficients visuels et autres compte aujourd'hui 116 bibliothèques sonores en France. Ces bibliothèques sonores offrent un service de prêt gratuit aux personnes souffrant d'un handicap les empêchant de lire (dys, aveugles, malvoyants, malades de Parkinson...). L'ADV est reconnue d'utilité publique depuis 1977, car il s'agit de voyants au service des non voyants.

A Toulon (83) par exemple, un chanteur ténor Mr J.A.Marchois utilise sa voix chez ADV et il est passé sans complexe de la cassette audio au CD et enfin aux fichiers MP3. Chaque bénévole enregistre toute la littérature quel que soit le genre. Il s'agit de donner de son temps pour répondre aux sollicitations des audio-lecteurs. Dans le Var, où 4 bibliothèques sonores existent, une centaine de bénévoles sont inscrits dans le fichier. Quant aux bénéficiaires, pour bénéficier du service gratuit et sans limite de temps, il suffit de pouvoir attester de son handicap.

A Toulon, la bibliothèque sonore a son propre fonds comprenant 3 800 ouvrages. Elle s'appuie aussi sur un serveur national, où 10 000 livres sont référencés. En général, il est incontournable de travailler sur un ordinateur, mais pas au-delà d'une heure d'affilée. On lit tout d'abord tout l'ouvrage et ensuite on le découpe en séquences ou étapes d'enregistrement. Les pistes gravées ne dépassent pas 12 minutes et le volume sonore est codifié. Sur place, il y a aussi des corrections de toute la bande enregistrée. Les bénévoles témoignent de ce travail solitaire qu'ils peuvent faire depuis chez eux avec leur propre matériel.

 Les bénévoles choisissent généralement un livre qui plaît, afin de pouvoir le retransmettre du mieux possible. Ainsi, on lit pour soi et aussi pour les autres! A Hyères (83) des collégiens et collégiennes du collège privé Maintenon ont rejoint le réseau ADV du Var. Cela développe, disent les enseignants, des compétences techniques, mais aussi l'empathie et la citoyenneté des élèves. Là, les enregistrements se font au CDI avec des collégiennes de la classe de 6ème, complètement autonomes, sous la surveillance de leurs professeurs. Le choix se porte habituellement sur des ouvrages ne dépassant pas 100 pages.

Une telle initiatives a le mérite d'être encouragée car elle est très utile. Dans les Alpes Maritimes, on compte 2 bibliothèques sonores seulement. Il y aurait donc la place pour d'autres bibliothèques dans la région. Pour davantage de renseignements,  sur les donneurs et donneuses de voix contacter: www.advbs.fr.

Lyliane

18/04/2019

Des cache-pot originaux et écoresponsables...

Une attrayante collection de petits cache-pot aux reliefs géométriques est née à Lyon au coeur de la Croix Rousse, écrit Mr Xavier de Jarcy dans le journal Télérama. Deux jeunes de Minimum Design les impriment en 3D avec un mélange de poudre de  bois recyclé et de bio-plastique à base de maïs. Ils créent des formes originales sans perte de matière et ils les écoulent en circuits courts.

Pour en commander (15 euros pièce) ou s'informer, s'adresser à https://minimum-design.com ou etsy.com.

Lyliane

17/04/2019

Le site "La Voyageuse" pour assurer un hébergement sécurisé aux femmes...

Le site "La Voyageuse", écrit Mme S. Be dans la revue Télérama, propose à toutes celles qui voyagent un service international d'hébergement sécurisé. Sa créatrice est Mme Christina Boixière, qui a parcouru le monde en solo, parfois " au prix d'indésirables péripéties".

Aussi, pour 119 euros par an, la plateforme permet aux globe-trotteuses d'entrer en contact avec des femmes (non rémunérées) au profil vérifié qui sont prêtes à les accueillir chez elles, dans un esprit de partage.

Pour en savoir davantage, contacter www.la-voyageuse.com/fr.

Lyliane

Minimiser notre impact concernant notre environnement numérique...

Comment réduire notre empreinte carbone numérique?
Si nous sommes de plus en plus sensibilisés aux effets de notre production de déchets et de notre consommation de viande, il existe un phénomène qui contribue lui aussi grandement au réchauffement climatique : la pollution numérique.
Selon un rapport Greenpeace publié en 2017, le secteur informatique représente aujourd'hui environ 7% de la consommation mondiale d'électricité.
Bela Loto, coordinatrice de l'association Maison de l'Informatique Responsable nous explique comment réduire au quotidien notre empreinte carbone numérique.
Prolonger la durée de vie des appareils au maximum: Si nos activités sur le web sont immatérielles, ce n'est pas le cas des appareils dont nous nous servons pour les réaliser. La fabrication d'ordinateurs, tablettes et smartphone entraîne l'épuisement de métaux, dont certains aux propriétés magnétiques précieuses, surnommés les "terres rares" (néodyme, dysprosium, yttrium et lanthane).
"L'idéal est de prendre soin de ces appareils. On a tendance à penser qu'on peut toujours en racheter, alors qu'il suffit d'en prendre soin pour les conserver plus longtemps", estime Bela Loto.

Pratiquer le "streaming raisonné"
En 2015, le streaming vidéo a capté 63% du trafic web mondial. "Le fait de regarder des vidéos en direct implique un flux continu sur la toile, très énergivore. Le pire tiercé est de regarder les vidéos depuis un écran de portable, via la 4g et en haute définition", souligne Bela Loto.
Il existe des solutions simples à mettre en pratique pour un streaming plus "éco-responsable", comme visionner les vidéos en réseau wifi, et en basse définition quand on le fait depuis un smartphone.
"Un bon moyen d'optimiser sa consommation de streaming est également de privilégier l'audio, beaucoup moins énergivore que la vidéo", préconise Bela Loto.

Repenser l'échange de données numériques:
L'envoi de photos ou d'images lourdes sur la toile n'est pas sans conséquence sur la planète. De même que le Cloud -système qui permet de stocker les informations dans un "nuage" informatique- consomme une quantité très importante d'énergie.
"On peut penser local au lieu du Cloud, par exemple en enregistrant ses données sur un disque dur", note Bela Loto.Supprimer les pièces jointes inutiles

Conserver ses vieux emails nécessite une dépense énergétique : 10 grammes de CO2 par an et par mail stocké, selon la société Clean Fox. Pour Beta Loto, "le plus important reste de ne pas inclure les pièces jointes inutiles, ainsi que de privilégier les liens de partage de fichiers plutôt que l'envoi par email."

Optimiser ses recherches sur le net:
Bien qu'il soit difficile d'obtenir des données précises et chiffrées sur le sujet, une recherche effectuée sur Google représente une consommation d'électricité non négligeable à échelle mondiale.
Comme l'explique Bela Loto, réduire son empreinte CO2 générée par l'utilisation d'un moteur de recherche est toutefois possible : "Favorisez les URL, abusez des onglets "favoris" et utilisez un maximum l'historique lorsque vous souhaitez rouvrir une page de navigation."

Relaxnews (AFP) - lundi 1 avril 2019