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16/04/2019

Les Français au secours de leurs monuments...

Dans la revue "ça m'intéresse" de septembre 2018, Mme Laurène Champalle nous explique à travers un article illustré comment, pour sauver des édifices en péril, des campagnes de financement participatif sont lancées sur Internet auprès de particuliers avec un grand succès. C'est notamment le cas de la maison de Georges Bizet, le compositeur de Carmen, qui a été rachetée par le département des Yvelines grâce à 140 000 euros de dons.

De même, un édifice du 19 ème siècle en ruine et envahi par la végétation: le château de La Mothe-Chandeniers aux Trois-Moutiers (Vienne) a été sauvé de la démolition. Menacé par l'appétit de  promoteurs, il a en effet été racheté collectivement par 18 555 souscripteurs fin 2017 avec des parts à 50 euros. Sur les 500 000 euros nécessaires, 1,6 million d'euros ont été collectés en 2 mois. Cela va permettre d'ouvrir le site aux visiteurs. Les actionnaires du projet, vont bientôt être sollicités pour voter sur Internet, afin de décider des travaux les plus urgents à mener.

Chaque année, comme à La Mothe Chandeniers, les opérations de sauvetage du patrimoine se multiplient sur Internet, menées par des Fondation, des institutions comme Le Louvre ou même par des particuliers propriétaires de monuments en péril. Tous font appel à des campagnes de crowdfunding (financement participatif) en ligne, à la générosité de donateurs. Une telle opération de mécénat en faveur de chefs d'oeuvre en péril est une première mondiale. En 2015, l'Association "Adopte un château" et la start-up Dartagnans ont chez nous impulsé un bel exemple.

La Fondation du Patrimoine, le premier et principal organisme oeuvrant pour la sauvegarde des édifices anciens, a été crée en 1996. Toutefois, c'est vraiment depuis près de 5 ans que des collectes en ligne remportent un grand succès. L'amour des Français pour leurs églises, leurs hôtels particuliers, leurs châteaux ne se dément pas. Ainsi, en 2017, les collectes ont permis de soutenir plus de 2500 projets. Chaque année, des campagnes sont organisées lors des journées du Patrimoine fixées aux alentours des 15 et 16/9, notamment avec le Superloto du patrimoine, accessible à tous (à partir de 3 euros).

Accueillons donc ces occasions de contribuer à redonner vie à de belles bâtisses, témoins de notre passé!

Lyliane

Des yeux dans les oreilles...

Mme Sophie Berthier dans le journal Télérama nous fait part d'une bonne idée destinée aux non et mal-voyants: un petit dispositif nommé Rango qui émet des sons et qui est fixé sur une canne blanche classique. Ainsi, son utilisateur peut localiser les obstacles et donc les éviter. Ce bouclier virtuel est connecté à un smartphone et à l'appli Wizigo.

Pour les personnes ayant des difficultés à se diriger, le dispositif Rango offre autonomie et sécurité. La RATP et la SNCF envisagent de l'homologuer. D'ores et déja, il a été décidé que ce dispositif assistera les déficients visuels lors des JO de 2024. Pour se renseigner à son sujet, contacter: www.gosense.com/fr/rango/

Lyliane

15/04/2019

Avec le Collectif de la fleur française, ça fleure bon le local

Dans Télérama, un petit article de Mme S. Be  attire notre attention sur le fait que 9 fleurs importées sur 10 ont été chimiquement traitées pour supporter le transport et résister aux maladies. Or, le Collectif de la fleur française a pris l'initiative interessante de répertorier 85 horticulteurs travaillant de façon durable et des fleuristes qui adhèrent au principe du "slow flower". Cet engagement leur permet de ne vendre que des fleurs locales et de saison.

Pour tout renseignement, contacter sur Internet: www.collectifdelafleurfrançaise.com.

Lyliane

Sauver les récifs coralliens...

Dans la revue "ça m'intéresse" de juillet 2018, Mme Alexie Valois analyse, en s'appuyant sur des études récentes, l'état des récifs coralliens du monde. Les coraux sont des organismes coloniaux constitués de polypes. Il semblerait cependant que 50% de ces récifs soient menacés par des cyclones dus au réchauffement climatique. Or, très riches en biodiversité, les récifs coralliens hébergent 30% des espèces marines connues, animales et végétales. Ils nourrissent également les êtres humains et la vie d'un demi-milliard de personnes dépend de leur bonne santé.

Aux Antilles et à Mayotte, des sondes mesurent en continu l'évolution de la température de l'eau, car le corail est très sensible à son augmentation. L'acidification des océans, due à la dissolution du CO2 produit par l'homme, rend aussi plus difficile l'édification du squelette calcaire des coraux. A cela, s'ajoute l'augmentation du nombre d'habitants dans les régions côtières ( pollution, déchets...), mais depuis peu, des initiatives locales permettent aux coraux de récupérer rapidement (arbres à coraux, boutures..).

C'est le cas notamment aux Philippines et en Australie comme en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie. Des aires marines protégées, développées depuis une vingtaine d'années, couvrent en effet aujourd'hui 3,7% de la surface des océans. Ces zones sanctuaires aident à réguler les activités touristiques et la pêche. La pêche illégale est en effet découragée par des rangers armés. D'autre part, certaines espèces dites à "coraux durs" fabriquent un squelette calcaire, bâtissant ainsi de nouveaux récifs coralliens.

Lyliane

14/04/2019

Plastiques recyclés en hausse...

Après Unilever l'été dernier, ou encore Danone, c'est au tour de Nestlé de conclure avec le champion français Veolia un accord mondial pour recycler davantage de plastique. Pour les géants de l'agroalimentaire, responsables d'une grande partie des déchets qui souillent les océans, le temps presse.

Face au «plastic bashing», chacun met un point d'honneur à afficher des objectifs ambitieux. Nestlé, par exemple promet de tripler d'ici 2025 la part de plastique recyclé réincorporé dans les emballages alimentaires qui sortent de ses usines. Mais, notamment dans de nombreux pays en voie de développement, la production ce plastique recyclé est insuffisante pour satisfaire cet appétit des grands groupes: la collecte est inefficace, et le plastique recyclé pas toujours suffisamment «propre» pour lent les océans, le temps presse.
Face au «plastic bashing», chacun met un point d'honneur à afficher des objectifs ambitieux. Nestlé, par exemple, promet de tripler d'ici 2025 la part de plastique recyclé réincorporé dans les emballages alimentaires qui sortent de ses usines. Mais, notamment dans de nombreux pays en voie de développement, la production ce plastique recyclé est insuffisante pour satisfaire cet appétit des grands groupes: la collecte est inefficace, et le plastique recyclé pas toujours suffisamment «propre» pour servir aux emballages alimentaires. C'est donc toute une nouvelle chaîne d'économie circulaire que veulent soutenir Nestlé et Veolia, dans onze pays prioritaires en Asie, en Afrique, en Amérique latine et même en Europe. En tête, l'Indonésie, l'Inde ou encore le Vietnam.
Veolia financerait l'amélioration du tri et de la collecte du plastique avec des solutions adaptées aux besoins locaux. Les expériences en cours en Indonésie donnent quelques pistes: utiliser les «waste banks» (les consommateurs apportent leurs déchets triés, et quelques reçoivent en échange de l'argent, des tickets de transport...), rémunérer les chiffonniers pour les plastiques rapportés aux centres de tri, etc... «Les marques, qui sont plus proches des consommateurs, ont un rôle à jouer dans la communication. Elles ont aussi dans certains pays vocation à mettre en place un système de financement de la collecte, comme ce que nous connaissons en France avec Citeo», relève Laurent Auguste, senior vice-président exécutif en charge du développement, de l'innovation et des marchés chez Veolia.


Nouveaux procédés
Le champion français investira également dans la création d'au moins une dizaine d'usines. L'accord dévoilé ce lundi lui assure des débouchés: Nestlé s'engage à acheter une partie au moins de la matière première qui sortira de ces sites pendant dix ans, à un prix convenu à l'avance. D'ordinaire, les achats sont décidés moins d'un an à l'avance, et le prix de la matière recyclé est corrélé à celui du plastique vierge, lui-même tributaire des cours du pétrole. Cette forte volatilité des prix de vente est l'un des freins au développement de l'économie circulaire. Les accords signés par Veolia avec certains grands clients potentiels changent la donne. Le groupe n'en est pas, en effet, à son coup d'essai. Le 21 mars, il posera ainsi la première pierre d'une usine de recyclage des PET de qualité alimentaire en Indonésie, qui sera mise en service en 2020. D'une capacité d'environ 25.000 tonnes par an, elle fournira Danone, pour sa marque Aqua, dans le cadre d'un contrat de fourniture de granulés de PET conclu pour 8,5 ans.
Pour les futures usines, Veolia entend aussi travailler sur de nouvelles technologies. Jusqu'à présent, le plastique recyclé était produit grâce à des procédés mécaniques (nettoyage, broyage...). Mais une grande partie des plastiques collectés restaient pollués par le mélange avec d'autres produits (métaux, additifs...), et était donc inadaptée à un usage alimentaire. «C'est pourquoi nous allons explorer des procédés de recyclage dits «chimiques», comme la pyrolyse, qui permettent de ramener le plastique à son état d'origine, les polymères, et donc de disposer d'une matière première pure», explique Laurent Auguste. Jusqu'à présent, ce procédé onéreux n'avait pas trouvé son modèle économique. «Mais les efforts fournis pour y parvenir n'ont pas non plus été suffisants. L'objectif de notre partenariat avec Nestlé, avec l'appui des chimistes, est aussi de progresser dans cette voie», souligne le responsable de l'innovation de Veolia. Aujourd'hui encore, le groupe n'a pas de site de dimension industrielle sur ces procédés.

Anne Bodescot - Le Figaro - mercredi 27 mars 2019

Demain des villes en transition?

Avril 2019 -Tournée de Rob Hopkins : demain des villes en transition ?

 
DEMAIN : DES VILLES EN TRANSITION ?

Rob Hopkins, enseignant en permaculture, a créé le modèle de Transition avec ses étudiants de la ville de Kinsale, en Irlande. Il y a plus de 2 000 initiatives de villes en Transition dans le monde, dont 150 en France, réunies au sein du réseau International de la Transition. Dans son dernier livre, " Le pouvoir d'agir, ensemble et maintenant ", paru chez Actes Sud, Rob Hopkins incite les citoyens du territoire à prendre conscience des profondes conséquences que vont avoir sur nos vies la convergence du pic du pétrole et du changement climatique. Il s’agit de mettre en place des solutions fondées sur une vision positive de l’avenir !
 
En seconde partie de conférence, au coeur d'un Débat citoyen, des acteurs de la société civile locale en permaculture, énergies renouvelables, habitat participatif, jardin partagé, monnaie locale... présenteront leurs activités et répondront, aux côtés de Rob Hopkins, aux questions de la salle sur ces thématiques. Un moyen d’inviter ceux qui l’écouteront, à faire preuve d’imagination pour inventer le monde de demain.
 
Conférence traduite en français par le traducteur officiel de Rob Hopkins, Xavier Combe.
Dimanche 14 avril : Rob Hopkins sera présent à la Foire Bio de Farlède (83)
 
Lundi 15 avril à 19h30 au Centre universitaire Méditérranéen à Nice (65 Promenade des Anglais)
 
Mardi 16 avril à 19h30 au Théâtre Toursky à Marseille (16 passage Léo Ferré)
Débat citoyen avec : Les Paniers marseillais (paniers solidaires et bio), La Roue (monnaie locale), Regain (habitat participatif) etEnercoop Paca

Réservations
 
Mercredi 17 avril à 19h30 à la Faculté des Sciences de Montpellier (place Eugène Bataillon)
Débat citoyen avec : La Graine (monnaie locale), Hab Fab (habitat participatif), Les jardins de la Condamine - Terracoopa (ferme urbaine collective) et Alternatiba (climat)
 
Jeudi 18 avril à 19h l'Université Jean Moulin de Lyon 3 (Manufacture des Tabacs, Cours Albert Thomas, Lyon)
Débat citoyen avec : La Gonette (monnaie locale), Energie Partagée (énergie participative), Ville & Aménagement durable (centre de ressources) et Les jardins d'Yvonne (permaculture)
 
Vendredi 19 avril à 19h à la Halle de la Conterie (5 Rue Léo Lagrange) à Chartres de Bretagne (35)
Débat citoyen avec : Le Galleco (monnaie locale), Perma G'Rennes (permaculture), Daniel Cueff (élu)   
 
Tarif 10 € (tarif réduit pour chômeurs et minima sociaux).
 
Et tout au long de sa tournée, Rob Hopkins ira dans la journée à la rencontre des acteurs locaux de la transition !
 
Consulter le communiqué de presse :
Publish at Calameo

 
 

13/04/2019

Mobilisation climatique pour l'Affaire du Siècle...

Le journal La Bannière de Greenpeace nous parle de "justice climatique" au moment où, des rues au tribunal, des marches se multiplient et plus de deux millions de personnes soutiennent le recours juridique de l'Affaire du Siècle. Ce recours en justice contre l'Etat français pour "inaction climatique", à l'initiative de Greenpeace France, Notre Affaire à tous, la Fondation pour la nature et l'Homme et Oxfam France, a eu un retentissement inattendu en ligne.

L'Affaire du Siècle s'inscrit dans un mouvement mondial pour la justice climatique en cours pour "contraindre entreprises et gouvernements à tenir compte de l'urgence climatique". Des personnalités (Cyril Dion, Marion Cotillard...) ont mis leur notoriété au service de cette préoccupation d'un large public. Il s'agit, à travers un recours administratif de faire constater la carence fautive de l'administration publique, notamment l'autorisation des forages pétroliers au large de la Guyane. Le gouvernement français a réagi par la voix de son Ministre de la Transition écologique et critiqué la méthode utilisée.

Signe encourageant: de plus en plus de jeunes, du lycée à l'Université, se mobilisent pour le climat, à l'image de Melle Greta Thunberg, une jeune suédoise, qui a lancé une grève de l'école tous les vendredi pour le climat. Pour en savoir plus et soutenir le recours, consulter: www.greenpeace.fr/laffaire-du-siecle.

Lyliane

 

Détecter les tumeurs grâce à des chiens entraînés...

L'odorat d'un chien, écrit Mr Afsané Sabouhi dans la revue d'octobre 2018 de "ça m'intéresse", est 10 000 fois plus sensible que le nôtre. La surface de sa muqueuse olfactive est bien plus importante que celle de notre nez, car elle est faite de multiples replis. "Cette capacité sensorielle du chien est déjà exploitée de longue date pour la détection de drogues ou d'explosifs et elle commence à faire son entrée dans le milieu médical", explique le journaliste.

Au sein du projet Kdog, il a fallu plus d'un an de dressage et de formation pour que Nykios, le berger malinois et Milou, le springer anglais, deviennent des détecteurs autonomes, non tenus en laisse et reniflant d'eux-même  les cônes de détection contenant des compresses imprégnées d'odeurs éventuelles de tumeur. Jusqu'ici le projet était financé par des dons de particuliers. Les deux premiers chiens ont été achetés grâce à une opération de financement participatif et au mécénat d'entreprise.

Plusieurs équipes dans le monde travaillent à caractériser chimiquement l'odeur des maladies. Israël, la France, la Suisse et même tout récemment le Brésil et le Mali travaillent notamment sur la détection précoce du cancer (prostate, sein... ) dans les urines ou par des compresses imprégnées. La maladie de Parkinson, la prééclampsie ou les maladies inflammatoires chroniques des intestins de même que l'hypertension artérielle pulmonaire produisent des bouleversements métaboliques facilement décelables par des odeurs. Pour le moment, les chiens sont bien meilleurs que des nez artificiels

Kdog chez nous collabore actuellement avec l'Institut de recherche de la gendarmerie. Quatre centres de cancérologie à Paris, Nantes et Valenciennes ainsi que des cabinets privés d'imagerie sont d'ores et déjà partenaires. Le soutien du Ministère de la Santé est espéré. La détection canine pour le moment est plus efficace que d'autres techniques de pointe. Il faut savoir aussi que les chiens ont plaisir à jouer et qu'ils sont sensibles aux récompenses. Leurs taux de réussite est actuellement de 90 % au premier passage et de 100% au second passage.

Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: www.kdog.fr.

Lyliane

12/04/2019

Pétition nationale contre le déploiement des antennes 5G.

GRANDE PÉTITION

Oui, je signe la Pétition Nationale

contre le déploiement des antennes 5G !

À Monsieur le Président de la République, Emmanuel Macron,

L’Arcep a ouvert, en début 2018, le guichet « pilotes 5G », qui permet de délivrer des autorisations d’utilisation de fréquences dans les bandes pressenties pour la 5G.

La France prévoit l’installation de réseaux 5G d’ici 2020 (dans moins de 12 mois).

Des fréquences allant de 3,5 à 26 GHz ont déjà été attribuées, sans qu’aucune étude scientifique confirmant l’absence d’impacts négatifs sur la santé par ces ondes n’ait été effectuée avant la prise d’une telle décision.

Nous sommes dans l’expérimentation à grande échelle.

Vous avez ignoré les 230 scientifiques de plus de 40 pays qui ont déjà donné l’alerte sur les dangers de la 5G, en créant le 5G Appeal [1].

Or, les preuves sont accablantes :

À cause des champs électromagnétiques actuels, 8% de la population est déjà atteinte du Syndrome d’électrosensibilité [8]. Leur vie est un cauchemar : maux de tête, acouphènes, insomnie, vertiges, maux de dents et de gencives, troubles du rythme cardiaque, douleurs articulaires, irritabilité, dépression, fatigue permanente, difficulté à se concentrer [9].

Des études ont déjà démontré que la 5G (tout comme la 3G et la 4G) peut réduire la fertilité masculine [4]. Souvenez-vous que la fertilité masculine a déjà diminué de moitié ces 40 dernières années.

D’autres études montrent les ondes 5G peuvent augmenter les risques de fausses couches [5].

Les études ont aussi montré que les ondes 5G sont cancérigènes. Elles augmentent particulièrement le risque de tumeur au cerveau [6]Les sujets les plus à risques sont les enfants et les adolescents, qui sont plus sensibles à ces rayonnements que les adultes [7].

Devant une menace potentielle qui relève d’une telle ampleur, nous devons appliquer le principe de précaution qui dit que :

« En cas de risque de dommages graves ou irréversibles, l’absence de certitude absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l’adoption de mesures effectives, visant à prévenir la dégradation de l’environnement ».

En l’occurrence, il en va de notre environnement (santé des plantes et des animaux), de notre santé et de celle de nos enfants et petits-enfants.

Nous tous, parents, grands-parents, citoyens, médecins, scientifiques, nous nous tournons vers vous, Monsieur le Président de la République, pour vous demander d’arrêter le déploiement du réseau 5G et de vous engager à réduire l’exposition de la population française aux champs électromagnétiques, conformément à la Résolution 1815 du Conseil de l’Europe (27 mai 2011) [3].

Notre santé et celle de nos enfants ne peut pas être sacrifiée sur l’autel d’un profit que se partageront une poignée d’industriels des télécoms peu scrupuleux.

Veuillez agréer Monsieur le Président de la République, l’expression de mes salutations respectueuses.

Techniques pour lutter contre le frelon asiatique...

Mr Yann Chavance dans la revue "ça m'intéresse" d'août 2018 fait l'inventaire des 8 techniques susceptibles d'en finir avec le frelon asiatique, qui s'attaque aux abeilles, mouches et guêpes français. Depuis 2004, dans chaque région où il s'installe, ce prédateur se tient en vol stationnaire devant l'entrée des ruches et se rue sur toute abeille passant à sa portée. Il peut décimer jusqu'à 30% d'une colonie.

Pour enrayer ce fléau, le plus efficace reste encore de détruire les nids. De nombreux apiculteurs sont partis à la chasse au frelon asiatique à la sortie de l'hiver, avant que les femelles ne fondent de nouvelles colonies. Mais, chez les scientifiques, capturer une femelle ne reviendrait qu'à laisser le champ libre à une autre. Pour les poules, les frelons asiatiques constitueraient également un mets de choix. Toutefois, les déployer devant les ruchers, est-ce bien une solution efficace?

Disposer des filets à mailles laissant passer les abeilles, mais pas les frelons autour des ruches (muselières) permettrait de limiter en partie les attaques et de réduire le stress des colonies. Les armes chimiques avec des pesticides par exemple dans des appâts sont destinés à ramener le poison dans les nids de frelons.Toutefois ils peuvent se retrouver aussi dans le gosier d'un oiseau, un cours d'eau ou une ruche. Les pièges classiques comme les bouteilles doivent être temporaires et ils ne visent pas forcément les seuls frelons asiatiques.

Quant aux plantes carnivores, testées depuis 2015 au Jardin botanique de Nantes, elles piègent également tous les insectes sans distinction. Les phéronomes (hormones) de synthèse comme appâts spécifiques ne sont pas tout à fait au point. Il semble donc que la méthode artisanale comme la raquette électrique s'avère la plus efficace. Il faut toutefois qu'un guetteur se poste à proximité de la ruche et y passe du temps.

Lyliane

 

11/04/2019

Commerce éthique: comment procéder pour trouver les marques écoresponsables?

Une application et une plateforme permettent de distinguer les marques vraiment éthiques de celles qui font du greenwashing.

Le shopping éthique peut vite se transformer en casse-tête. Comment éviter de se faire avoir par des marques dont seul le discours serait écoresponsable ? La jeune génération écolo dit de plus en plus boycotter les géants de la fast fashion, voire n’achète plus du tout d’habits neufs. Plus question d’alimenter un business qui repose sur l’exploitation de la main-d’œuvre, l’utilisation de produits polluants et le gaspillage des ressources.
«Super» ou «à éviter»
Pour ceux qui souhaitent acheter moins mais mieux, la mode a désormais son Yuka. L’application Good on you permet non pas de scanner les habits pour dénicher ceux de meilleure qualité mais de faire le tri parmi plus de 1 000 marques en fonction de leur impact sur les hommes et la nature. Le tout est basé sur des informations mises à disposition par les marques, des rapports d’ONG et des certifications obtenues (commerce équitable, GOTS…). L’application a été lancée en 2015 par trois entrepreneurs australiens, Sandra Capponi, Gordon Renouf et Fayçal Fassi-Fihri, alertés par leur entourage sur le manque d’outils pour acheter «mieux» dans la mode. Associée à l’ONG Ethical Consumers Australia, Good on you connaît un succès croissant, surtout depuis que l’actrice Emma Watson en est l’ambassadrice. Seulement, petit bémol pour les billes en langues étrangères, tout est en anglais.
Avant de craquer pour ce top qui nous tend les bras, on ouvre donc l’application sur son smartphone, on tape le nom de la marque dans la barre de recherche, et le verdict tombe : «super», «bon», «c’est un début», «pas assez bien» et «à éviter». Cette notation globale est une moyenne entre trois critères de base, à savoir le respect de l’environnement, des animaux et des travailleurs. Chaque sous-section est aussi notée et les actions menées sont détaillées. Quand une marque est mal notée, l’application conseille un équivalent souvent moins connu et bien classé.
Trouver des équivalents
Par exemple, Mango décroche un «pas assez bien». Niveau environnement, trop de renouvellements des stocks, pas de suppression du chrome dans les habits ni des produits chimiques nocifs pour le traitement du cuir et pas non plus de recherche d’économies d’eau, selon Good on you. La main-d’œuvre, elle, est essentiellement située dans des pays connus pour leurs salaires particulièrement bas. En revanche, niveau bien-être animal, la marque se débrouillerait un peu mieux, en excluant l’utilisation de la fourrure, des peaux exotiques et de l’angora. H&M et Zara seraient un niveau au-dessus, avec un classement «c’est un début». Côté chaussures, alors que Nike n’est «pas assez bien» selon les critères de Good on you, Adidas obtient presque la note maximale avec «bon», tout comme Veja, marque réputée pour sa conscience écologique et son effort de maîtrise de la chaîne de production de bout en bout. Enfin, parmi les très bons élèves figure People Tree, un des pionniers de la mode éthique, né outre-Manche.

Pour obtenir la classification maximale, il faut qu’au moins deux des trois critères soient hautement remplis. «Ce sont souvent des marques pensées dès le début comme éthiques et durables sur l’ensemble de la chaîne et qui sont très transparentes», précise le document explicatif de Good on you. Parmi les marques «à éviter», beaucoup sont mal notées pour leur manque d’informations publiques et leur greenwashing.
La plateforme Slow We Are permet de son côté de dénicher les bonnes adresses près de chez soi et à des prix raisonnables. Elle appelle aussi à soutenir le lancement de nouvelles marques telles que N’Go Shoes pour les baskets, Bhallot pour les sacs ou encore Splice pour les vêtements en lin «made in France».

Margaux Lacroux - Liberation - mardi 26 mars 2019

10/04/2019

Taxe Gafa votée à l'Assemblée Nationale...

L'Assemblée nationale a voté lundi soir en première lecture l'instauration d'une taxe sur les géants mondiaux du numérique, qui doit faire de la France un des pays pionniers en la matière.
C'est fait. Lundi soir, les députés ont voté l'instauration d'une taxe sur les géants mondiaux du numérique. Les élus ont approuvé par 55 voix contre 4 et 5 abstentions l'article du projet de loi porté par le ministre de l'Economie Bruno Le Maire instaurant cette "taxe Gafa" à la française, qui suscite la désapprobation de Washington.

Évoquant un engagement du chef de l'État qui sera "tenu", Bruno Le Maire a défendu un "objectif de justice et d'efficacité fiscale" face à la "révolution économique" liée au numérique, à l'ouverture des débats en première lecture sur son projet de loi.

Sont visées les activités qui créent de la valeur grâce aux internautes français...

La rédaction - BFM Business - mardi 9 avril 2019

 

Le chèque énergie arrive dans 5,8 millions de foyers français...

Ce dispositif, dont la distribution commence ce mardi, vient aider les ménages les plus modestes à payer leur facture énergétique.
Le dispositif du chèque énergie, que le gouvernement a décidé, s'obtient sur  www.chequeenergie.gouv.fr.
Ensuite, le bénéficiaire peut l’adresser à son fournisseur de gaz ou d’électricité, qui déduira son montant de la facture. Les foyers peuvent aussi s’en servir pour acheter du fioul ou du bois, ou pour financer la rénovation énergétique à l’intérieur de leur logement.


En 2018, le chèque énergie a été utilisé par près de huit foyers sur dix, une proportion qualifiée d'«élevée» par le ministère de la Transition énergétique. Même s’il y a eu quelques ratés : 8 % des chèques n’ont pas atteint leur destinataire et 3 % des personnes n’ont pas compris le dispositif…
Le ministère a promis de les corriger. Plusieurs pistes sont à l’étude : les bénéficiaires qui n’auront pas établi leurs déclarations fiscales à temps seront dispensés d’attendre l’année suivante pour bénéficier du chèque. Même chose pour ceux qui déménagent. Enfin, l’utilisation en ligne des chèques devrait se développer.

Le Parisien - Le Parisien - mardi 26 mars 2019

09/04/2019

Imprimer des tissus vivants...

Dans la revue "ça m'intéresse" de février 2019, un long article de Mr Afsané Sabouhi nous fait savoir qu'à l'Université de Bordeaux, depuis 2017, un laboratoire de recherche de l'Inserm travaille sur la bio-impression en 3D. Cela signifie qu'à l'ART Bio Print, on utilise des imprimantes 3D pour fabriquer des tissus biologiques vivants. L'encre de l'imprimante 3D est une solution de cellules vivantes en suspension dans leur milieu de culture, au lieu de déposer couche par couche du plastique ou du silicone, selon un plan programmé par ordinateur.

Pour la recherche médicale, cette technique ouvre des perspectives incroyables. Il s'agit rien de moins que de pouvoir remplacer l'expérimentation animale en créant des modèles miniatures d'organes humains utilisables par les chercheurs pour évaluer la toxicité des nouveaux médicaments. Ce laboratoire unique en France compte 7 chercheurs, ingénieurs et techniciens aux spécialités variées, de la biologie cellulaire à la physique des matériaux en passant par l'optique.

Ainsi, une solution de cellules permet déjà de créer un morceau de peau, de rein ou de tumeur. C'est de la "bio-impression". Imprimées côte à côte, les cellules vont interagir entre elles, adhérer et se multiplier pour faire tissu. On imprime donc de la matière vivante! Pour le moment, la bio-impression d'un organe entier avec ses vaisseaux sanguins est techniquement irréalisable. Mais les premiers essais de greffe de cartilage, dépourvu de vaisseaux sanguins (oreille, peau des brûlés...) se sont révélés concluants.

Une autre indication pourrait être de copier en 3D les tumeurs cancéreuses pour personnaliser les traitements. Un premier pas très prometteur sur ce point a été franchi en Corée. En outre, la bio-impression intéresse aussi l'Agence Spatiale Européenne, l'industrie du médicament (toxicité des molécules) et l'industrie cosmétique. A ce jour, la start-up Poietis collabore avec de grands groupes européens dont l'Oréal et l'ESA. Pour en savoir davantage, consultez sur Internet par exemple : www.poietis.fr ou www.artbioprint.com.

Lyliane

08/04/2019

Les Saupoudrés, des concentrés de produits naturels...

Mme Amandine Roussel dans la revue "Nous" raconte aux lecteurs comment, à Pierrefeu dans le Var (83), Mme et Mr Camille et Mallaury Roussille, ont mis au point des poudres de fruits et de légumes et commercialisent ces produits pour agrémenter sauces, vinaigrettes ou sablés... Ils ont cherché par tâtonnement et sur leurs fonds propres pendant plus d'un an comment tirer profit par exemple des pelures de fruits et de légumes, de concentrer des produits locaux afin de travailler en zéro déchet et de privilégier les arômes.

Dans l'article, ils nous expliquent comment ils procèdent: ils commencent par déshydrater les fruits et légumes, puis ils chauffent le  produit séché (agrumes, navets, cerises, ail, oignons ou tomates) le temps nécessaire à moins de 42 °. Enfin, ils obtiennent une fine poudre capable de parfumer hors saison sauces et gâteaux. Ils n'ajoutent rien, ni sucre, ni sel et obtiennent de ce fait un produit entièrement naturel.

Actuellement, ils continuent à expérimenter. Leurs poudres ont été baptisées "Les Saupoudrés". Ils ont fait le choix de se fournir chez des producteurs locaux en bio. Ils vendent directement leurs "poudres magiques" et leurs fruits et légumes déshydratés sur les marchés ou dans quelques épiceries des environs. Le prix de ces poudres de légumes, de fruits et notamment d'agrumes est compris entre 7 et 10 euros. Les pots sont consignés et le vrac est encouragé. Leur électricité même vient d'Enercoop.

Voilà donc une initiative originale en mode développement durable. Peut-être inspirera-t-elle d'autres personnes entreprenantes et soucieuses d'innover dans notre pays...

Lyliane

07/04/2019

Cohabitation réussie de SDF et de start-up à Marseille...

Dans la cité phocéenne, un immeuble public de 4000 m² héberge une quarantaine d’associations et d’entreprises aux côtés de 80 sans-abri.

Accueillir le public dans un restaurant et une salle de concert, loger 80 sans-abri, héberger une quarantaine d’associations et d’entreprises, le tout dans un seul et même immeuble: tel est le pari d’un projet expérimental d’occupation d’un bâtiment public à Marseille. L’énorme bâtisse de 4000 m², à deux pas de la gare Saint-Charles, a des airs de fourmilière. Des ouvriers entrent et sortent, de grandes planches sur les épaules, croisant des résidents, d’ex-SDF, des «start-uppeurs», ou de simples curieux. «C’est la dynamique du lieu qui nous a plu, considérer que tout le monde a sa place dans un quartier», explique Elise Giordano, jeune architecte dont la Scop, Aïno, loue un local à «Coco» depuis janvier. Dans un bureau voisin, des chercheurs sur le climat attendent avec impatience d’animer un goûter-débat sur le changement climatique avec les résidents de l’immeuble.
Au même étage, Yassine prend son café. Le jeune Marocain vivait «entre la rue, chez des amis et un squat» jusqu’à ce que «Coco Velten» lui ouvre ses portes. Rien à voir avec les centres d’hébergement d’urgence qu’il a connus jusque-là. Ici, les résidents ont leur badge pour accéder à l’immeuble, leur clé, leur boîte aux lettres. Et surtout ils restent autant de temps qu’ils veulent. À l’origine de l’initiative, un appel à projet de l’État, qui finance un laboratoire d’innovation publique, le «lab zéro», comme «zéro SDF». Une expérience en miroir avec celle des «Grands voisins» à Paris.

Bâtiment prêté pour trois ans
À Velten, la cuisine, les sanitaires et le salon sont communs et les chambres meublées sommairement: deux lits garnis, des placards en métal, des tables et chaises en plastique. «On n’a pas refait les peintures car on doit parer au plus pressé, l’État ne nous prête le bâtiment que pour trois ans», rappelle Erick-Noël Damagnez, responsable du projet social. «C’est un palais!», s’émerveille Yassine. «Je suis chez moi! J’ai mes affaires, mon frigo». Lui qui a connu «bien des galères», trouve surtout du réconfort dans l’équipe du groupe SOS qui l’accueille. «Ils sont autour de moi, ils m’aident, ça fait du bien d’avoir quelqu’un qui pense à toi», dit-il dans un français hésitant.
Alors que la trêve hivernale s’est achevée le 31 mars, ce qui entraîne de nombreuses expulsions, «Coco Velten» reçoit chaque jour une nouvelle personne. Avec une priorité pour les «premières mises à la rue», explique Erick-Noël Damagnez, des personnes qui n’ont pas encore ou très peu connu la rue et demandent pour la première fois un hébergement. Son credo: «proposer un parcours fluide de la rue vers le logement durable, qui ne soit plus un parcours du combattant». À la sortie, le groupe SOS espère pouvoir proposer à la location 60 logements accompagnés en ville.

Les initiatives se multiplient
La démarche est aussi expérimentale, comme l’explique Erick-Noël Damagnez: «on va analyser ce qui se passe dès qu’une personne est mise à la rue si on lui propose un toit». À Marseille, assure-t-il, «on pourrait loger tous les gens à la rue (NDLR: 14.000 selon un rapport publié par la préfecture) dans des bâtiments publics vides». Au-delà du toit offert aux SDF, «Coco Velten» s’inscrit dans un lieu, dans un quartier. «Ce n’est pas une énième structure d’urgence en périphérie», décrit Sophia Daoud, coordinatrice Yes We Camp, une association «d’occupation urbaine», missionnée pour l’animation du lieu.
«Nous voulons aussi incuber des projets qui n’auraient pas vu le jour sans «Coco», explique Sophia Daoud, «comme la cuisine du restaurant qui sera confiée à un groupe d’émigrés vénézuéliens qui n’avait pas les moyens d’ouvrir un établissement». À Marseille, les initiatives autour du «logement d’abord» se multiplient depuis quelques années. Le projet Ailsi, en cours de financement, vise notamment à héberger des petits délinquants sans-abri pour leur éviter la prison.

Le Figaro Immobilier - Le Figaro - jeudi 4 avril 2019

Investir dans et pour les forêts...

Dans la revue Plantes et Santé du mois d'avril 2019, un article nous fait connaître l'initiative de l'entreprise Ecotree, qui nous permet d'acquérir un arbre pour soutenir la forêt française. Comment font-ils pour préserver notre patrimoine? Ils supportent les charges du foncier, s'occupent de l'entretien du site et vous reversent les revenus de l'exploitation, si vous avez investi. Ils réalisent un meilleur suivi des forêts pour en faire des puits de carbone plus efficaces.

Grâce à leur investissement, ils font tout leur possible pour sensibiliser la population à la préservation de ce patrimoine national. Jusqu'ici, 74 000 arbres ont déja été plantés et près de 1700 tonnes de CO2 absorbés. Il est possible d'offrir des arbres en cadeau en se connectant sur: https://ecotree.fr/entreprises. Pourquoi ne pas essayer?

Autre initiative: accorder aux arbres un statut similaire à celui des Monuments historiques. L'Association Arbres a même rédigé une Déclaration des droits de l'arbre, présentée le 5/4/2019 à l'Assemblée Nationale, écrivent Mmes Le Borgne et Saget dans le même journal. Alors, on s'investit pour éviter le massacre des arbres remarquables, des platanes et autres feuillus de notre pays? Il y a va de notre santé et de celle de nos enfants.

Lyliane

06/04/2019

Acheter un bien immobilier à plusieurs...


 
Un achat immobilier « partagé » peut s’avérer une solution judicieuse. De plus en plus de particuliers se regroupent pour acheter un bien immobilier, avec l’objectif de le diviser et d’habiter les lots ainsi créés.
 

 

Acheter à plusieurs, quand et comment l’envisager ?  

 
Un achat immobilier « partagé » peut s’avérer une solution  judicieuse. De plus en plus de particuliers se regroupent pour acheter un bien immobilier, avec l’objectif de le diviser et d’habiter les lots ainsi créés. Cette économie d’échelle permet de contourner, en partie, la hausse des prix au mètre carré. L’achat en commun est aussi une solution à envisager lorsqu’il s’agit d’investir dans de l’immobilier locatif. Enfin, détenir en commun un patrimoine immobilier familial peut permettre d’en optimiser juridiquement et fiscalement la transmission.
 
 
Acheter à plusieurs : quelles sont les options possibles ?
 
Trois statuts juridiques permettent d’envisager un achat immobilier en commun.
  • L’indivision
    Chacun des acquéreurs (on parle de propriétaire « indivis ») est détenteur du bien immobilier à hauteur de sa participation financière. Mais tous les acquéreurs jouissent pleinement du bien commun. Ils sont financièrement solidaires, et doivent assumer collectivement les dépenses d’entretien et de fonctionnement, y compris le remboursement du prêt si un emprunt a été contracté pour en financer l’achat.
  • La SCI (société civile immobilière)
    Les acquéreurs n’achètent pas en direct, mais au travers d’une société créée pour l’occasion et dont ils sont les associés. La répartition des parts est fonction de la contribution financière de chacun. La SCI, personne morale, est le propriétaire au sens juridique du bien acquis.
  • Le pacte tontinier
    Il s’agit d’une clause d’accroissement insérée dans le contrat d’acquisition d’un bien en commun. Elle permet de stipuler qu’en cas de décès de l’un des acheteurs, la propriété est transmise aux autres associés. Le dernier survivant devient propriétaire unique du bien. Le bien acquis conjointement ne se trouve donc pas en indivision avec un pacte tontinier.
 
 
Quel type d’achat immobilier en commun choisir ?
L’indivision est la solution la plus simple. Elle s’impose le plus souvent lorsqu’on achète sa résidence principale en couple – mariés, pacsés ou simples concubins.
La création d’une SCI est à privilégier lorsqu’il s’agit d’acquérir plusieurs biens immobiliers, mais surtout lorsque la détention du patrimoine est à répartir entre plusieurs personnes, notamment au sein d’une même famille. La constitution d’une SCI est également à envisager lors d’un investissement locatif à plusieurs. Attention, le statut fiscal de la SCI à usage locatif devra être adapté à la nature des biens loués.
L’intérêt d’un pacte tontinier est quant à lui surtout successoral, car la personne prédécédée est déclarée ne jamais avoir acheté, seul l'acquéreur survivant étant considéré comme propriétaire depuis l'origine.
 
 
L’indivision, quels avantages, quels inconvénients ?
L’indivision ne requiert aucun formalisme. La quote part de chaque co-indivisaire est fixée lors de l’achat à proportion par exemple du montant apporté ou emprunté par chacun. 
Lors de la revente, la procédure est aussi simple : chacun récupère la quote-part qui lui revient sur le prix de cession. Il faut toutefois veiller à faire préciser dans l’acte d’achat la part de chaque copropriétaire : par défaut, la propriété est répartie à parts égales entre chacun.
Le régime de l’indivision est provisoire car la loi impose comme principe que « nul ne peut être contraint de demeurer dans l’indivision ».
 
Si une des parties décide de vendre sa quote-part à une personne étrangère à l’indivision, les autres indivisaires disposent d’un droit de préemption.
Les problèmes de l’indivision apparaissent en cas de mésentente entre les propriétaires. En effet, toutes les décisions doivent être prises à l’unanimité. En cas de désaccord, l’indivision est bloquée. Pire encore, si l’un des co-indivisaires décide de vendre, les autres sont obligés de suivre. Idem en cas de décès : les indivis restants n’ont aucun droit sur la part du défunt.
 
 
La SCI, quels avantages, quels inconvénients ?
Les principaux avantages de la SCI sont liés à la grande souplesse des statuts. Ils fixent les règles de fonctionnement de la société, établissent les majorités nécessaires pour prendre tel ou tel type de décision, prévoient de quelle manière les associés sont en droit de revendre leurs parts, ou du sort de ces dernières en cas de décès de l’un des associés. La SCI permet également d’envisager la mise en place de stratégies d’optimisation juridiques et fiscales, en termes de transmission notamment, via le démembrement des titres entre usufruit et nue-propriété.
A contrario, la constitution et la gestion d’une SCI imposent un certain formalisme. Les statuts doivent être pensés en amont, et la création de ce type de structure suppose l’intervention d’un professionnel du droit, avocat ou notaire. Son administration (la tenue des comptes et leur dépôt auprès des services fiscaux est obligatoire) et sa gestion sont également à prendre avec sérieux et professionnalisme. Une SCI est donc plus coûteuse que d’autres formules.
 
 
Le pacte tontinier, quels avantages, quels inconvénients ?
La tontine est un moyen efficace d'assurer l'avenir du conjoint survivant, surtout lorsque le couple n’est pas marié (les époux disposent d’autres outils juridiques, comme les donations ou les avantages matrimoniaux). En revanche, la tontine ne présente aucun avantage sur le plan fiscal. Même si elle n’est pas considérée comme une succession sur le plan juridique, elle impose néanmoins le paiement des droits de mutation à titre onéreux sur la valeur totale du bien.
 
 
 
Lors d’un achat via une SCI, les prêts peuvent être souscrits au niveau des futurs associés ou directement au niveau de la société. Cette option peut présenter certains inconvénients, car la SCI n’est pas éligible à certains types de prêts : prêt à taux zéro +(2), prêt épargne logement(1), etc.
 
Société Générale sur Internet.

Une cantine scolaire gérée par des parents d'élèves...

À Sourcieux-les-Mines, dans le Rhône, deux parents d'élèves, dont un cuisinier, gèrent le restaurant scolaire et privilégient les produits locaux et bio. Depuis, les élèves sont plus nombreux à la cantine et les assiettes terminées à la fin du service.
Lassés de voir leurs enfants se ruer sur les gâteaux en rentrant de l'école après avoir «déjeuner» à la cantine, des parents ont décidé de reprendre les choses en main. À Sourcieux-les-Mines, dans le Rhône, l'école a choisi de confier la gestion de son restaurant scolaire à l'association de parents d'élève. Fin 2016, ces derniers décident de résilier le contrat avec le prestataire extérieur pour se tourner vers deux d'entre eux.
Dans ce village des monts du Lyonnais situé à une trentaine de kilomètres de Lyon, Patrice Michalon, cuisinier de métier et parent d'élève, se charge de préparer les repas des petits écoliers aux côtés de Virginie Siena, également mère d'enfant scolarisé à l'école. Les deux gérants du restaurant de l'école de 240 élèves se sont rencontrés à la sortie des classes et ont eu, ensemble, l'idée de reprendre en main la structure. «Avant de concrétiser l'idée, nous avons établi un business plan, nous avons alors compris que c'était faisable et avons soumis le projet à la mairie qui l'a validé», précise John Mumford, président de l'association des parents d'élève, également chef d'entreprise.
Ainsi, depuis la rentrée 2016, les deux parents confectionnent les menus et passent par les circuits courts pour s'approvisionner en produits locaux et bio. Ils vont acheter les baguettes auprès du boulanger du village ainsi que le fromage de chèvre dans la ferme voisine, alors que les yaourts et les autres fromages proviennent du village d'à côté, tout comme la viande de bœuf, les compotes bio ou les fruits et légumes de saison. Pour les pâtes, le riz et les autres produits, le chef se tourne vers des groupements bio. Les menus de la cantine font saliver: «Poireaux vinaigrettes, émincé de porc de la ferme voisine, coquillettes bio, crêpe sauce chocolat le lundi, émincé de bœuf des producteurs locaux, haricots verts et compote bio le mardi, maïs bio, sauté de veau des fermiers voisins, brocolis bio, laitage et fruits frais le mercredi, salade verte bio aux gésiers confits, blanquette de veau, riz bio, yaourts fermiers et fruits frais le jeudi…». Au prix de 4,30 euros par repas.
Augmentation du nombre de repas servis et réduction du gaspillage
Résultat, les menus variés et alléchants attirent plus de petites têtes blondes. «Les retours des enfants et des parents sont très positifs, d'autant que, à 4,30 euros, le prix d'un repas est raisonnable», se réjouit Patrick Bellet, directeur de l'école. Les commentaires sont élogieux: «Grâce à vous, ma fille goûte et aime les légumes, les fruits!! Un grand merci pour vos recettes, et votre psychologie qui a changé la façon d'appréhender la cantine», témoigne ainsi une mère d'élève. «Certains parents nous demandent nos recettes pour les reproduire chez eux!», souligne John Mumford.
«On est passé de 120-130 repas par jour à 180-185 maintenant», affirme le responsable de l'association. «Ce plus grand nombre de repas servis nous permet de rentrer plus facilement dans nos frais et même de faire des bénéfices», ajoute le responsable de l'association qui a choisi de se passer de la subvention de la mairie. D'autres mesures simples ont été prises pour réduire les coûts: le plat est unique, il est agrémenté d'un panier de fruits à volonté, les parts sont servies en fonction de l'appétit et des goûts des enfants. Le gaspillage a été divisé par 10, ce qui a permis de maintenir le prix du repas, tout en proposant plus de produits locaux et bio.
Cette petite école pourrait servir de modèle. De fait, elle est en avance sur la loi Alimentation qui imposera, au plus tard en 2022, que 50% des aliments utilisés dans la restauration collective soit bio et locaux. Le taux de bio est aujourd'hui inférieur à 3% dans les cantines. «Nous avons été contactés par plusieurs écoles qui souhaitent s'inspirer de notre cantine», souligne John Mumford. 

Mathilde Golla - Le Figaro Demain - lundi 25 mars 2019

Lavage sans eau: la bonne tendance à adopter...

Avec les beaux jours, il faut que ça brille. Dans les jardins, sur les parkings, il est facile de trouver des automobilistes affairés à laver leur voiture. Mince: c’est aussi, le 22 mars, la journée mondiale de l'eau… Et ce grand nettoyage de printemps coûte cher en eau, mais aussi à la planète… Près de 300 litres d’eau, contre 60 en station spécialisée, partiraient ainsi dans la nature. Selon le ministère de l’Ecologie, le lavage des voitures représente 6 % de la consommation moyenne d’eau potable en France… Sensibilisation, prise de conscience, la protection de l’environnement entre cependant dans tous les foyers, par des petits gestes du quotidien, car « il est possible d’agir », martèlent les associations environnementales.
Et c’est justement, ce qui a convaincu Fabrice, 50 ans, à confier sa voiture à une société de nettoyage qui lave les voitures sans eau, dans un parking en ouvrage au cœur de Strasbourg. « L’eau, c’est un argument décisif, important dans mon choix, explique ce quinquagénaire venu récupérer sa voiture, après une séance de bichonnage, heureux de retrouver son véhicule « comme neuf. C’est très efficace et c’est la première fois que j’utilise ce service. » Mais ce qui a convaincu principalement Fabrice, c’est justement ce respect de l’environnement et les produits de nettoyage, qui répondent à des normes environnementales strictes. Des produits biodégradables. Et les voitures dans ce centre de lavage se succèdent.
Ce n’est pas nouveau, « mais c’est la tendance »
Même si les services de nettoyages de voitures sans eaux, ce n’est pas nouveau, ces dernières connaissent un réel regain d’activités. Après des débuts difficiles, concèdent certains prestataires, aujourd’hui, la sensibilisation de la population à l’écologie leur est favorable. « C’est devenu la principale raison pour laquelle 30 % de nos clients professionnels nous contactent, car nous sommes un service sans eau. Vient ensuite notre possibilité de venir sur place », explique la direction de CosmétiCar, une société marseillaise comptant 70 franchises en France et installée à Strasbourg Sud depuis un an.

 Il y a 5 ans, 100 % de nos clients professionnels nous contactaient d’abord parce que nous étions mobiles. L’axe écologique était un petit « plus » alors qu’à présent, c’est ce qui prévaut dans les appels d’offres. En revanche, le marché reste professionnel à près de 80 %, (concessionnaires, entreprises de transports), on touche moins les particuliers, mais la tendance augmente ces dernières années, c’est incontestable. »
Moins de particuliers ? « C’est une histoire de génération, explique Mourad, un quinquagénaire occupé à lustrer sa Mercedes sur un parking. Le nettoyage, c’est à l’ancienne, avec de l’eau, c’est presque une tradition. Mais mon fils passera certainement bientôt au lavage sans eau, ça va dans ce sens, c’est tendance, sauf si le prix est dissuasif… » Une question de génération, de prix, mais aussi d’expérience : « Si je peux essayer cette méthode sans eau dans un centre de lavage, je veux bien, mais pour l’instant, je reste à l’eau. »

Gilles Varela - 20 Minutes - vendredi 22 mars 2019

05/04/2019

Librairie Les Volcans, l'anti-Amazon...

En 2014, écrit Mme Isabelle Guardiola dans Valeurs Mutualistes du 1er trimestre 2019, une douzaine de salariés de la librairie Les Volcans à Clermont-Ferrand avaient choisi de sauver leur outil de travail en fondant une SCOP. Aujourd'hui, cette librairie est devenue une véritable institution clermontoise, connue pour sa sélection éclectique répartie sur 228m2. Elle est devenue pérenne et elle sert d'exemple dynamique d'une entreprise sociale et solidaire insérée localement.

Cette SCOP (Société coopérative et participative) s'est crée spontanément avec des libraires, des disquaires, des papetiers et caissiers décidant de sauver la librairie placée en liquidation judiciaire après la fermeture du réseau Chapitre. Ils ont en effet réinjecté la totalité de leurs indemnités de licenciement et 50% de leurs droits au chômage au capital de l'entreprise. Les clients quant à eux ont fait acte militant en achetant aux Volcans. Dès la première année, la librairie a fait des bénéfices, "ce qui a permis  de verser un intéressement, équivalent à 34% des bénéfices à l'ensemble des salariés quel que soit leur poste".

Le panier d'achat moyen à la librairie des Volcans est de 29 euros contre 19 euros dans des librairies classiques. Comment en sont-ils arrivés à ce résultat? Une SCOP demande certes beaucoup d'engagement personnel, mais elle laisse "une liberté d'initiative royale" sans lutte de pouvoir. Chaque année, plus de 400 animations se déroulent aux Volcans: signatures de livres, rencontres, concerts; bref de quoi toucher tous les publics. Selon Mme Petot, Directrice de la Chambre régionale de l'économie sociale et solidaire (CRESS) d'Auvergne-Rhône-Alpes, les atouts d'une SCOP sont importants. Ce statut permet en effet de fédérer plus facilement un territoire, d'accompagner des partenaires et d'apporter des réponses à des besoins ou des envies. Une SCOP permet en outre pour les personnels de s'engager tout en travaillant. Les moins de trente ans y sont sensibles.

Pour en savoir plus, joindre: contact@librairielesvolcans.com ou www.librairielesvolcans.com. La librairie se trouve 80, Boulevard F. Mitterrand-63000- Clermont-Ferrand (tél: 04 73 43 66 75)

03/04/2019

La période du Carême selon le CCFD...

Le CCFD -Terre solidaire (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement) est une ONG qui agit depuis 1961 dans plus de 60 pays et qui lutte contre toutes les formes d'injustices pour que les droits fondamentaux de chacun soient respectés. Semaine après semaine, notamment tout au long du carême, cette ONG nous propose de devenir ensemble des semeurs de solidarité. Car le temps du carême est un temps de partage (par l'aumône comme par la prière) pour tous les chrétiens grâce à un appel du coeur.

 Ainsi, le premier dimanche suivant le mercredi des Cendres était consacré à la paix dans le monde, le second dimanche à semer la fraternité, le troisième à chercher à agir avec amour et justice. Nous en sommes à la préparation du 4ème dimanche avant la fête de Pâques et ce jour-là est consacré à travailler en faveur de plus d'humanité dans le monde. Il restera le 5ème dimanche destiné à oeuvrer pour devenir des "semeurs d'espérance". Ensuite, nous nous préparerons intérieurement à la fête de Pâques.

Il faut savoir, en effet, que les causes de la faim dans le monde sont les conflits armés dans 60% des pays du monde, la spéculation sur les produits alimentaires, qui aggrave l'instabilité et la volatilité des prix sur les marchés locaux et un peu partout des phénomènes climatiques extrêmes (désertification, cyclones...). Parmi les personnes souffrant  de la faim dans le monde, il y a 155 millions d'enfants de moins de 5 ans, qui souffrent de ce fait d'un retard de croissance.

N'hésitons pas à prier ou à méditer pour que la faim dans le monde soit peu à peu vaincue et engageons nous semaine après semaine à faire cesser le scandale de la faim dans le monde, alors que dans nos pays européens ou en Amérique du Nord beaucoup gaspillent ou souffrent d'obésité.

Pour toute information ou don, contacter: www;ccfd-terresolidaire.org.

Lyliane

Sauver l'agriculture en 20 ans grâce au café...

La forêt est dense et escarpée. Y pénétrer et se frayer un passage entre les caféiers, les lianes, les manguiers et les chênes argentés relève parfois de l’expédition. Après deux jours de voyage en avion, en 4 x 4, parfois en pirogue apparaissent enfin les terres des Adivasis, la principale tribu de la vallée d’Araku, installée dans les montagnes de l’Andhra Pradesh, dans le sud de l’Inde. Le chant des cueilleuses nous attire jusqu’à la parcelle où se fait la récolte du jour. De novembre à début février, les 520 villages de la vallée sont en effervescence. Dès qu’elles sont assez gorgées de sucre, qu’elles obtiennent leur plus belle couleur rouge carmin, les cerises de café sont cueillies une à une à la main. Dix mille familles de producteurs-propriétaires sont à pied d’œuvre pour effectuer ce travail de fourmi, au sommet de ces hauts plateaux qui dominent le golfe du Bengale. « Alors que partout ailleurs dans le pays et dans le monde les agriculteurs se soulèvent pour dénoncer de profondes crises agricoles et réclament d’être mieux rémunérés, ici ils travaillent en chantant », se réjouit Manoj Kumar, le directeur général de la fondation Naandi, l’une des plus importantes associations caritatives indiennes.
C’est lui qui, depuis 1996, se bat pour sauver la région. « A cette époque, les tribus primitives guerrières subsistaient dans des conditions misérables, ajoute celui qui, vingt ans plus tard, est considéré comme le très charismatique bienfaiteur de la vallée. Ils ne possédaient souvent qu’un seul “pancha” (le pagne traditionnel) par personne et se nourrissaient assez mal de la culture du riz, du millet, de la chasse à l’arc ou de la cueillette. » Aujourd’hui, ces peuples, jadis conspués, dont les enfants n’étaient pas scolarisés et dont les femmes mouraient en couches, ne roulent pas tout à fait sur l’or mais presque. « Depuis que nous avons rejoint le programme, nous avons embelli nos maisons, acheté des téléviseurs, des saris, pu envoyer nos enfants à l’école et avoir l’eau potable et des toilettes dans nos villages », explique tout sourire Dalapathi Jyothi Jayanthi, 40 ans, habitante de Musiri Gondiguda. Un miracle socio-économique inespéré. Devenu possible au pays du thé grâce à la culture du café. Le grain d’Araku est désormais reconnu comme l’un des meilleurs. Plus bio que bio et plus équitable que n’importe quel autre. Tout cela grâce à la formation des habitants à la biodynamie et à « la création d’un nouveau modèle de capitalisme acceptable et social », selon Manoj Kumar.

Curieux de savoir quels engrais chimiques ou pesticides les producteurs utilisent dans leurs rizières, il est épaté par leur réponse. « Aucun, affirment-ils. Nous les avons essayés. Les poissons ont fui immédiatement au contact de ces produits. S’ils ne sont pas bons pour eux, ils ne le sont donc pas pour nous. » David Hogg et son équipe doivent en revanche gagner la confiance des chefs tribaux. Et les aider à recréer un humus riche puis reboiser la forêt. L’idée : redonner vie à l’écosystème naturel. En quelques mois, plus de 2 millions de caféiers sont plantés. En sept ans, 20 millions d’autres essences ont été installées : papayers, anacardiers (arbres à cajou), eucalyptus… « Aujourd’hui, partout où vous voyez des arbres sur les montagnes, c’est qu’il y a des plantations de café », note David Hogg.
Pour parvenir à cette renaissance, la biodynamie a dû s’adapter aux croyances et aux coutumes locales ainsi qu’à la faune et à la flore foisonnantes. Impossible d’enfouir, comme en Europe, les cornes des vaches – qui sont sacrées – au pied des arbres pour nourrir l’humus, contrôler le pH du sol et réduire les besoins en eau des plantes. « Nous fabriquons à la place notre propre compost avec la bouse de vache, qui permet d’enrichir la terre en micro-organismes, explique l’expert. Nous réalisons également nos décoctions à base de plantes bio de notre potager (pissenlit, courge, passiflore, camomille) et respectons le calendrier lunaire. » L’indispensable pulvérisation blanche composée de silice, le « white spray », protège les feuilles des caféiers des maladies, de la pluie et permettrait aux arbustes de mieux résister aux vents sans casser (la région est souvent balayée par les cyclones). Le « black spray », de la bouse de vache diluée, est épandu sur les sols pour les enrichir en bactéries. A la lune descendante, on travaille les terres et on plante. La lune ascendante est propice à la récolte et à la germination… Résultat : même si certains experts internationaux hésitent toujours à reconnaître scientifiquement le bien-fondé de ces pratiques, à Araku, les caféiers produisent des grains d’une qualité exceptionnelle.

 

« C’est la plus grande plantation de café certifiée en agriculture biodynamique du monde ! » confirme à Paris Tony Boulo, de Max Havelaar, chez qui le café Araku est labellisé Fairtrade. L’enseigne réalise aujourd’hui en France près de 500 000 euros de chiffre d’affaires. Et écoule en France environ 50 % des 100 tonnes de café produit annuellement dans la vallée. Elle est vendue chez Naturalia, à La Grande Epicerie de Paris, au Lafayette Gourmet. Et vient de convaincre, depuis janvier, plus de 250 magasins Franprix de la distribuer. Mais les ambitions de la marque Araku et de la coopérative ne s’arrêtent plus là. « Sur le marché du café, nous voulons devenir la référence de qualité, d’éthique à forte responsabilité environnementale, explique Manoj Kumar. L’idée est de fidéliser les nouvelles générations de fermiers d’Araku et de leur démontrer qu’il est capital de continuer à cultiver en biodynamie pour pérenniser les plantations. Nous voulons produire plus, donc ouvrir également des boutiques à New York, Tokyo, Bombay ou Kyoto. » 

Sophie Stadler - Paris Match - mercredi 20 mars 2019

02/04/2019

Expérience Zéro déchet réussie...

Cela fait quatre ans que Bénédicte et sa famille ont adopté un mode de vie "zéro déchet". Elle ne produit désormais qu'un simple bocal de détritus par an. Elle a raconté sa démarche et prodigué ses bons tuyaux à Olivier Delacroix sur Europe 1.
Avec son mari et ses deux enfants, Bénédicte Moret, 35 ans, est parvenue à ne quasiment plus produire de déchets. Une démarche complexe, mais qu'elle a choisi de mener comme un jeu. Auteure d'un blog et d'un livre, "Ma famille zéro déchet", elle a raconté son expérience à Olivier Delacroix, vendredi sur Europe 1, et en a profité pour livrer quelques conseils à ceux qui seraient tentés de lui emboîter le pas pour, comme elle, faire un geste pour la planète.
"Il y a quatre ans, avec ma famille, on a décidé de réduire à néant tous nos déchets. On s'est dit qu'il fallait arrêter d'attendre que le changement vienne d'en haut, et qu'on soit nous-mêmes acteurs.
Concrètement, on a vidé notre poubelle sur une bâche dans le jardin, on a regardé élément par élément, et on a essayé de trouver une solution pour chaque déchet que l'on produisait. À la fin de la première année, on a quand même réussi à réduire nos déchets de 90%, ce qui est absolument énorme. Et là, au bout de quatre ans, on est arrivé à produire un bocal de déchets par an pour une famille de quatre.
On était déjà à fond dans la préservation de l'environnement avant. On pensait qu'on était nickel, mais on continuait à avoir cette poubelle toutes les semaines. À un moment donné, on s'est dit:"Mais ce n'est pas possible, on fait du compost, de la sensibilisation, mon mari travaille dans une ONG depuis des années, et on continue d'avoir des déchets !" On s'est dit qu'il fallait arrêter de dire aux autres ce qu'il faut faire et regarder ce que nous on ne fait pas. On a décidé d'être vraiment acteurs dans notre quotidien, avec nos enfants. On a voulu les mobiliser car c'est quand même l'avenir. On s'est lancé tous ensemble dans cette aventure.

Entendu sur Europe 1: C'est une progression qui est assez lente, mais quand on a pris des petites habitudes, ça se fait tout seul
On a décidé de vivre ça comme un jeu. On a d'abord commencé par écrire un blog avec des articles qui racontaient notre aventure, les choses positives et négatives. On ne s'est pas mis la pression. Au début, on disait qu'on allait faire zéro déchet, et au bout de quelques semaines on s'est rendu compte que ce n'était pas possible, et qu'il fallait donc tendre vers le mieux. Comme c'était fait un peu à la rigolade et de manière positive, rien n'a finalement été très compliqué.
Il y a quatre ans, on a essuyé les plâtres, parce qu'il n'y avait pas beaucoup de zéro déchet. En créant le blog, puis en publiant le livre, on s'est dit que toutes les galères que l'on a rencontrées, autant que les gens les zappent et entrent directement dans le côté pratique et facile.

Entendu sur Europe 1: Faire du zéro déchet, c'est aussi aller à l'essentiel et arrêter de consommer pour consommer
"Réduire ses déchets, c'est un peu déserter les supermarchés, redonner son argent à l'économie locale. Les exemples concrets, c'est aller chez son boucher, son fromager, son pâtissier, acheter ses légumes au marché, y aller simplement avec son panier, des bocaux en verre ou des Tupperware.
Figurez-vous que ça ne coûte pas du tout plus cher, ça coûte même moins cher au final. La première année, on a réduit notre consommation de 20%.  Quand on déserte les supermarchés, on déserte aussi les tentations. On finit par acheter ce dont on a besoin, et pas ce qui nous fait envie, car on est moins tenté.
Je conseille de trouver vos producteurs locaux et d'aller directement chez le commerçant avec vos emballages réutilisables. Il faut réduire ses pulsions, ou en tout cas ses envies d'achats, sur les vêtements par exemple, on peut privilégier l'occasion plutôt que d'acheter neuf."

Anaïs Huet - Europe 1 - lundi 18 mars 2019

01/04/2019

Vers la libération émotionnelle...

A Fayence (83), une olfactothérapeute Mme Nathalie Marcadier accompagne ses clients vers un mieux-être au moyen de l'olfactothérapie, écrit un journaliste dans Version Fémina. Cette technique psycho-émotionnelle et corporelle utilise l'odorat pour nous emmener dans un voyage intérieur et faire ressurgir des émotions et souvenirs refoulés. "L'olfaction, sens primaire, est directement liée aux émotions qui sont stockées dans notre cerveau limbique" explique Mme Marcadier.

L'objectif de ce retour dans le passé est d'identifier l'origine d'un mal-être dans notre quotidien et de s'en libérer. A chaque séance, des huiles essentielles sont soigneusement sélectionnées en fonction de la problématique à traiter. Cela procure souvent lâcher-prise et libération des blocages émotionnels, confiance en soi et harmonie intérieure retrouvée. Il y a possibilité de se reconnecter à soi, de se sentir bien dans son corps et dans sa tête, dans la mesure où cet outil est adapté à tous les âges de la vie.

Pour en savoir plus, consulter sur Internet: www.nathalie-marcadier.com.

Lyliane

La grande distribution s'engage dans la lutte contre les emballages polluants...

C’est depuis peu officiel du côté de Carrefour : oui, les consommateurs peuvent apporter leurs propres contenants réutilisables aux rayons boucherie, poissonnerie, pâtisserie et fromagerie, et demander qu’on les serve directement dedans. Ce qui évite d’utiliser de multiples feuilles de papier alimentaire enduit à la parafine. A condition d’avoir une boîte munie d’un couvercle. «Pour votre sécurité, vos contenants seront vérifiés et nous nous réservons le droit de refuser ceux qui ne seraient pas propres, secs ou adaptés», précise l’entreprise sur son site. Une initiative saluée par l’association Zero Waste qui invite les autres grandes enseignes à faire de même. «Aujourd’hui, les difficultés rencontrées découragent certains clients dans leur démarche, ceux-ci ne souhaitant pas systématiquement essuyer des refus», regrettait début mars l’association dans une lettre ouverte à l’attention des patrons de Leclerc, Intermarché, Super U, Casino et Auchan.
Des consignes pour les grandes marques
En parallèle, le système des consignes fait aussi son retour. La start-up Jean Bouteille s’immisce de plus en plus dans les supermarchés avec ses vins (rouge, blanc, rosé), huiles, vinaigres, jus de fruits, lessives et plus récemment bières en vrac. Le principe : on paye la bouteille un euro, et on la remplit grâce à des «fontaines» en inox. Une fois vide, on la lave chez soi et on peut la réutiliser à foison, ou se faire rembourser la consigne. Ce service est disponible dans plusieurs magasins Carrefour, Monoprix, Franprix, Leclerc et dans des enseignes spécialisées bio, qu’on peut retrouver sur une carte régulièrement mise à jour.
Enfin, on pourra bientôt se faire livrer les courses à domicile sans déchets et à vélo. C’est ce que proposera Loop à partir du printemps, dans un premier temps à Paris. Le projet, porté par l’entreprise, a passé un partenariat avec vingt-cinq grandes marques pour concevoir des contenants réutilisables. Biscuits, glaces, lessives, déodorants… au total, une centaine de produits de grande consommation pourront être glissés dans des boîtes en métal, bouteilles en verre et autres à l’effigie des marques. Lors des commandes suivantes, Loop reprend les contenants sales et les recharge.

Margaux Lacroux - Liberation - mercredi 20 mars 2019

31/03/2019

L'apprentissage se met à la page...

Le Journal 20 Minutes du 15/3/2019 fait le point sur l'apprentissage dans notre pays et sur ce qui change pour les apprentis cette année. D'après les chiffres du Ministère du Travail, plus de 400 000 apprentis sont formés chaque année.  Au total, 70% d'entre eux ont trouvé du travail sept mois après l'obtention de leur diplôme. La région PACA par exemple compte près de 32 000 apprentis accueillis dans 13 000 entreprises et plus de 59 CFA.

Autrefois, l'apprentissage souffrait de l'image d'une filière qu'on empruntait par défaut car elle signifiait pour beaucoup des études courtes et un travail manuel dévalorisé. En fait, rien n'est plus faux car on peut faire des études longues et y trouver de belles carrières.  Depuis le 1er janvier 2019, l'apprentissage est susceptible de davantage séduire les jeunes. Tout d'abord, l'âge minimum requis est de 16 ans et l'âge limite a été repoussé à 30 ans au lieu de 26 ans autrefois.

Les jeunes ont maintenant la possibilité d'intégrer un apprentissage à n'importe quel moment de l'année, et pas uniquement en septembre. Les apprentis sont surtout séduits par le service à la personne, le tourisme, l'hôtellerie, la coiffure, l'e'sthétique et la santé. La durée minimum du contrat a été réduite de 1 an à 6 mois. Cela permet une meilleure adaptation aux besoins des jeunes. La durée maximale reste fixée à 3 ans. Les conditions de rupture du contrat d'apprentissage gênaient les employeurs. Les nouvelles règles suppriment  le passage devant les prud'hommes dans ce cas et officialisent le droit à la démission pour l'étudiant.

Depuis, la réforme permet d'ouvrir les CFA sans avoir le feu vert de la région. Certaines entreprises s'impliquent et sont amenées à anticiper leurs besoins. Quant aux jeunes, leur salaire augmente de 30 euros par mois pour les 16/20 ans. Les plus de 18 ans bénéficient d'une aide de 500 euros pour passer le permis de conduire. En BAC PRO lors de son apprentissage, un jeune de 18 ans percevra quelques 715 euros. Des Prépas apprentissage devraient bientôt voir le jour et le programme Erasmus va leur devenir accessible. De quoi tordre le cou à des idées reçues et mieux informer les familles!

Lyliane

29/03/2019

Data et intelligence artificielle en santé à l'Institut Curie...

Mme Mathilde Regnault dans le Journal de l'Institut Curie fait le point sur une nouvelle discipline: l'I.A. ou l'intelligence artificielle. L'I.A. révolutionne, en effet, la façon de faire de la recherche chez les médecins et l'Institut Curie se félicite d'avoir anticipé  ce tournant décisif. A ce jour, 5 000 dossiers médicaux  sont informatisés, 50 000 échantillons de patients sont séquencés et plus de 300 millions d'images radiologiques (IRM, TEP)sont enregistrées comme 100 téraoctets de données collectées se retrouvent en perspective rien que dans l'essai pédiatrique MICCHADO concernant 600 enfants.

Plusieurs champs d'investigation donnent déjà de premiers résultats. L'un des plus prometteurs est l'analyse des examens d'imagerie médicale, combinée à d'autres types de données: cliniques, génomiques, protéomiques ou métaboliques. Cela peut orienter notamment la réponse à des traitements, affiner des réponses thérapeutiques. En immunothérapie, l'I.A. accélèrera l'identification des biomarqueurs prédictifs de la réussite du traitement. C'est l'un des volets du projet de recherche européen PEVO data financé par ERA pzermed, coordonné par le Pr Le Tourneau, qui devrait débuter l'été 2019.

Lyliane

28/03/2019

Soutenons Elevages sans frontières...

 
Logo 1000 reines Burkina Faso

Aidons 210 familles 
à sortir de la grande pauvreté 
grâce à l'élevage de chèvres !

Les chèvres, une source de bienfaits

La chèvre s’adapte à son environnement et à l’alimentation disponible.
Sa gestation est de 5 mois seulement.
Son lait et sa viande sont riches en protéines et vitamines.
Le fumier fertilise les terres et améliore les récoltes.
En cas de difficultés, les chèvres représentent une véritable épargne sur pieds

  • Pour bien les nourrir : fourrages + compléments alimentaires + blocs à lécher pour le sodium et le chlore.
  • Un élevage clos évite les dégâts sur les cultures.
  • Dans un abri propre et en plein air, les chèvres sont mieux préservées des maladies et des parasites.
Elevage de chèvres au Burkina Faso
Femme burkinabè
Aider familles Birkinabè à sortir de la pauvreté
Elevage de chevres Burkina Faso
Aider familles Burkinabè à sortir de la pauvreté
 
 

L'élevage de chèvres, une voie vers l'autonomie

 
Opération solidaire

Au nord du Burkina Faso commence le désert du Sahel. Les habitants de cette région vivent principalement de l’agriculture et d’un élevage traditionnel peu productif.

Pourtant, l’élevage est une solution pour enrichir les terres et développer la région.

Opération solidaire

Notre association mène un programme d’accompagnement au développement d’élevages à la fois lucratif et résilient.

Le but est d’assurer la santé des animaux et de former les paysans sur les volets techniques et commerciaux de leur activité.

Opération solidaire

En 2019, 210 familles paysannes espèrent recevoir, grâce à vous, des chèvres.
Ils pourront ainsi enrichir leur alimentation et offrir un avenir meilleur à leurs enfants.

Vous avez le pouvoir de les sortir de la pauvreté !

Au Burkina Faso, 80% de la population dépend de l’agriculture et pratique l’élevage. L’activité agricole reste peu productive : culture manuelle, santé animale précaire, faible valorisation du travail des femmes, peu d’adaptation aux changements climatiques….

210 familles espèrent répondre bientôt à leurs besoins essentiels.

  • Une alimentation variée pour préserver les enfants de la malnutrition (qui touche 1 enfant sur 3) et favoriser la santé des adultes.
  • Des revenus plus stables pour scolariser les enfants, se soigner, améliorer l’hygiène, l’habillement et l’habitat.
  • Une épargne en nature pour faire face aux périodes de soudure* avant l’arrivée des récoltes.

*La soudure est la période précédant les premières récoltes et où le grain de la récolte précédente peut venir à manquer.

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Soutenez l'opération 
Les 1000 Reines du Burkina

27/03/2019

Avec Courseur, les voisins sont utiles...

Grâce à Sébastien Vray, votre voisin de palier peut faire vos courses contre rémunération.

Sur 80% du territoire français, la livraison de courses à domicile n’existe pas.

Un problème pour les personnes âgées ou malades, notamment. Cet ancien de WWF a trouvé la solution avec Courseur. Ici, c’est le voisin qui se charge de la prestation contre rémunération (2,50 euros plus 10% du montant des courses).


L’appli fonctionne sur le modèle d’un BlaBlaCar. «Cela crée du lien social et c’est bon pour l’environnement», explique Sébastien Vray, qui, lui, est rémunéré par l’enseigne. Après avoir séduit 100 Leader Price et mené des tests chez Biocoop et Leroy Merlin, il négocie avec tous les grands distributeurs.

Christophe David - Capital - jeudi 28 février 2019