Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/04/2020

Quelques exemples de jeunes en service civique qui agissent pendant le confinement...

Malgré le confinement, une cinquantaine de jeunes en service civique des antennes Unis-Cité de Dijon, Chalon-sur-Saône et Besançon, luttent contre l'isolement des personnes âgées. Mais au téléphone ou par courrier !

Par Maryline Barate


« Se sentir utile autant pour les autres que pour soi ! », c'est le credo des 16-25 ans qui font un service civique au sein de l'organisme Unis-Cité. Mais le confinement aurait pu mettre un coup d'arrêt à leur action. Une perspective d'autant plus fâcheuse pour ceux qui participent au programme Intergénéreux, destiné à lutter contre l'isolement des personnes âgées. Finies les visites de convivialité chez ces seniors - dont on sait qu'ils sont des proies faciles pour le Covid-19 - au moment où ils en ont le plus besoin ! 


Un coup de téléphone pour rigoler ensemble

Epaulés par l'organisme, les volontaires ont donc décidé de réagir et de se réorganiser pour maintenir ce lien par téléphone et par correspondance. « Avec mon binôme Evan, on appelle Monsieur Perdrix tous les deux jours. On le connaît depuis décembre, habituellement on lui rend visite chaque semaine. On s'entend très bien. », explique Pauline Amiotte, 19 ans.

Ce Dijonnais de 99 ans a vu son nombre de visites se réduire depuis le début de la pandémie, afin de protéger sa santé. « Il était impensable pour nous de le laisser tomber !  On lui offre un petit moment de sourire. C'est quelqu'un de très joyeux à la base et, au téléphone, c'est pareil. Il rigole tout le temps ! On voit que ça lui fait du bien. Il nous dit sans cesse : "merci mes enfants !" », poursuit Pauline.
 
Pauline, en service civique à Unis-Cité Dijon / © D.R
Pauline, en service civique à Unis-Cité Dijon / © D.R
 

Lutter contre l'angoisse


Pour Vanesa Taranis, 23 ans, le lien est également très fort avec Yvette, une Chalonnaise 88 ans. En duo avec Elise, cette volontaire de l'antenne de Chalon, appelle cette dame quotidiennement. Et Yvette est ponctuelle, elle attend ce coup de fil salutaire près du combiné. Vanesa lui écrit également.

« C'est une dame très active. Elle a pour habitude de se promener chaque jour dans son quartier, de manger une à deux fois par semaine dans un petit resto près de chez elle. Quand le confinement a eu lieu, on l'a sentie très stressée. Il lui est arrivé de pleurer au téléphone. Alors, on la réconforte. Comment définir ce rôle ? C'est entre le psy et l'amie, quelque chose comme cela. », confie Vanesa, qui souhaite se sentir utile même coincée chez elle.

 
Vanesa Taranis, volontaire en service civique à l'antenne chalonnaise d'Unis-Cité. / © D.R
Vanesa Taranis, volontaire en service civique à l'antenne chalonnaise d'Unis-Cité. / © D.R
 

Parler de tout et de rien

A 21 ans, Océane L'Hoste, en service civique à Unis-Cité Dijon, ne dit pas autre chose. Avec sa coéquipière Sarah, elle téléphone à Yolande, 82 ans, deux fois par semaine. « On prend des nouvelles, on parle de tout et de rien. On peut parler pendant une heure. C'est déjà ça mais on a hâte de se revoir en chair et en os après le confinement ! », conclut Océane. 
 
Océane L'Hoste, en service civique à Inis-Cité Dijon / © D.R
Océane L'Hoste, en service civique à Inis-Cité Dijon / © D.R

Bref, que ce soit en téléphonant régulièrement à des personnes âgées confinées en EHPAD ou en proposant de faire des courses pour des personnes isolées dans le voisinage, il y a de nombreuses façons de se rendre utile malgré le confinement actuel!
Lyliane

 

 

12/11/2019

A propos du service civique...

Selon 180 dirigeants associatifs, voici ce qui est émis:
"Nous sommes dirigeants associatifs, entrepreneurs, journalistes, artistes… De près ou de loin, nous avons tous été témoins de la force du service civique. Ce dispositif de mobilisation citoyenne des jeunes et de soutien à leur insertion sociale et professionnelle, créé par la droite, développé par la gauche et reconnu aujourd’hui par tous comme utile.
Depuis 2010, le service civique permet aux jeunes de 16 à 25 ans de consacrer six à douze mois de leur vie à un engagement citoyen au service de l’intérêt général. Six à douze mois pour être contributeurs actifs de cette société qu’ils ont souvent l’impression de subir, six à douze mois pour regagner confiance en eux et en notre société, pour développer des compétences, gagner en expérience, s’aider eux-mêmes en aidant les autres.
97 % des 140 000 jeunes qui s’engagent dans le service civique chaque année sont satisfaits ou très satisfaits de leur expérience. Et à l’issue de celle-ci, 74 % d’entre eux sont en emploi ou en formation. Une récente étude du cabinet Goodwill Management confirme d’ailleurs que chaque euro investi par l’Etat dans ce dispositif en rapporte au moins deux à notre collectivité.
Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron s’était engagé à rendre le service civique universel et accessible à tous les jeunes. Malheureusement, les budgets alloués au service civique par le gouvernement depuis 2018 ne permettent pas d’honorer cet engagement. De fait, le nombre de missions de service civique proposées aux jeunes a diminué.
A l’heure où notre pays fait appel à la cohésion républicaine, il nous faut retrouver la courbe de croissance du service civique engagée en 2015, afin d’être en mesure de le proposer peu à peu à tous les jeunes ! Freiner la dynamique de développement du service civique reviendrait à mener une politique publique contradictoire en n’investissant pas dans un dispositif d’utilité sociale qui a aujourd’hui fait ses preuves.
Le service civique est un outil de réconciliation républicaine, de mixité sociale, de développement de l’esprit d’engagement et d’ouverture au monde. Nous en appelons à la continuité des politiques publiques et à la cohérence de la politique gouvernementale : investissons dans ce qui marche, dans un développement ambitieux du service civique. Il en va de notre avenir, de l’avenir des jeunes et de l’avenir de notre cohésion sociale. Il en va de la cohérence de nos politiques publiques".
Les signataires
Gérard Abonneau, président de la Fédération française des Maisons des Jeunes et de la Culture ; Jean-Philippe Acensi, fondateur de l’Agence de l’éducation par le Sport, Catherine Alvarez, directrice générale d’Asmae ; Kevin André, fondateur de Kawaa ; Fania Anoir, présidente de Place des clichés ; Christian Babonneau, président de la Fédération sportive et culturelle de France ; Dr Jean Théophile Banzouzi, coordonnateur Europe de Médecins d’Afrique ; Camille Barrie, coordinatrice nationale du service.

Selon Le Parisien - dimanche 27 octobre 2019

29/04/2019

Avec Unis-Cité, le service civique pour tous!

Ce sont 3 étudiantes, Mesdemoiselles Marie Trellu-Kane, Anne-Claire Pache et Lisbeth Shepherd, qui sont à l'origine de l'Association  Unis-Cité, crée en 1994. Ces jeunes femmes s'interrogeaient, en effet, sur la meilleure manière pour un jeune de s'engager concrètement afin de lutter contre les inégalités, le racisme et l'exclusion.

En créant cette association, elles ont commencé à développer des programmes de service civique pour les jeunes de 16 à 25 ans. Pour une période de 6 à 9 mois et à temps plein, elles leur ont proposé de mener en équipe des programmes de service à la collectivité.

Pour en savoir plus concernant Unis-Cité, consulter: www.uniscite.fr.

Lyliane

07/12/2017

Créer une véritable culture de l'engagement...

Une revue trouvée à la MGEN et consacrée à l'école nous rappelle que le 22/12/2016 l'Assemblée Nationale a adopté définitivement le projet de loi "Egalité et Citoyenneté". Ce texte est censé favoriser les conditions d'une généralisation d'une culture de l'engagement citoyen tout au long de sa vie. Depuis la réforme du Service National dans notre pays, en 1998, une Journée nommée Défense et Citoyenneté (JDC)a été en effet instituée. Elle est obligatoire pour les jeunes de 16 à 25 ans et c'est l'une des étapes  du parcours de citoyenneté. L'objectif de cette journée est d'aborder différentes problématiques dont les principales sont la citoyenneté et les questions liées à la Défense. Toutefois il n'est pas simple d'aborder 15 modules en 8H30!

Crée par la loi du 10 mars 2010, le Service Civique quant à lui a pour objectif de renforcer la cohésion nationale et de favoriser la mixité sociale. Cette expérience volontaire permet aux jeunes de 16 à 25 ans de s'engager pour une durée de 6 à 12 mois dans une mission d'intérêt général: solidarité, éducation, santé, culture et loisirs, environnement, développement international et humanitaire, mémoire et citoyenneté, sports, interventions d'urgence en cas de crise... Les jeunes volontaires perçoivent une indemnité de 577 euros par mois et  bénéficient d'une couverture sociale à 100% selon l'Association Unis-Cité dans le 06, une association pionnière du  service civique en France. La MGEN affirme que près de 100 000 jeunes se sont engagés dans le service civique en 2016 contre 53 000 en 2015.

Enfin, il faut savoir que tous les citoyens souhaitant s'engager au service de l'intérêt général et apporter ponctuellement leurs compétences à une mission de service public  ou d'intérêt collectif peuvent participer à la Réserve Civique crée par le projet de loi de 2016. Plusieurs Réserves Citoyennes existent déjà dans certains domaines: défense, sécurité, éducation nationale, police...Pour en savoir davantage sur tous ces sujets, consulter sur Internet www.service-civique.gouv.fr .

Lyliane

16/03/2016

Service civique facultatif pour les jeunes...

 

Le Président de la République Française, lors de ses vœux à la jeunesse et aux forces de l'engagement début janvier, avait exprimé le souhait que davantage de jeunes de 16 à 25 ans ( jusqu'à 30 ans pour ceux qui sont en situation de handicap ) effectuent une mission d'intérêt général de 6 à 12 mois. Il semble avoir été entendu, puisque les quelques 60 000 jeunes volontaires déclarés en 2015 pourraient devenir 350 000 en 2018 grâce à ce nouveau dispositif.

 

Il n'est demandé à ces jeunes aucun diplôme et ils peuvent choisir leur mission en s'inscrivant sur le site Internet: www.service-civique.gouv.fr. Ils seront en effet affectés au sein d'une association, d'un établissement public ou d'une collectivité en France ou même à l'étranger. Ces missions touchent pratiquement à tous les domaines: la culture, l'éducation, l'environnement, la solidarité, la citoyenneté, le sport ou l'aide humanitaire...

 

Leur salaire mensuel est modeste: 573 euros, mais pour beaucoup de jeunes ce premier job est mieux que rien. Les démarches à faire sont relativement simples: poser sa candidature sur le site en ligne en expliquant les raisons de son choix. Reste à savoir si l'Etat français est capable de rétribuer autant de personnes et si cela sera porteur d'expérience à court ou moyen terme. Néanmoins, essayer ne coûte rien et il vaut mieux se rendre utile plutôt que de commencer sa vie professionnelle par du chômage!

Lyliane