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08/01/2019

VIDEO. Voici cinq raisons d’être optimiste pour notre planète...

 
 
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VIDEO. Voici cinq raisons d’être optimiste pour notre planète

 
La Grande Barrière de corail bientôt sauvée ? Un ambitieux projet pourrait mettre un terme à la disparition de la Grande Barrière de corail. Pour ce faire, des chercheurs ont récupéré des ovules et du sperme de corail pour les féconder. Cela pourrait ainsi permettre de réintroduire des larves élevées en laboratoire pour repeupler la Grande Barrière de corail. Actuellement menacé de disparition, les récifs coraliens font en effet l'objet de toutes les attentions : ils abritent 30 % des espèces animales et végétales marines tout en ne recouvrant que 0,2 % de la surface océanique. Londres, ville verte plus que jamais En Angleterre, Londres s'apprête à devenir la première “ville parc national“ au monde. La capitale aux 8 millions d'habitants contient près de 47 % d'espaces verts et pas moins de 13 000 espèces animales différentes. Officialisée à l'été 2019, l'objectif de la nomination est de sensibiliser les Londoniens à l'écologie, la nature et à leur importance pour la santé. L'Europe en passe de dire stop aux plastiques à usage unique Plus généralement, en Europe, les plastiques à usage unique vont être définitivement interdits. Dernière étape nécessaire à la validation, le Parlement et le Conseil de l'Union européenne devraient valider cette loi en 2019. Les États-Unis, sauveurs du rhinocéros blanc du sud Aux États-Unis, une grande étape dans la préservation des rhinocéros pourrait être franchie avec la fécondation in-vitro. Deux femelles rhinocéros blanc du Sud viennent ainsi d'être inséminées artificiellement au zoo de San Diego. Une réduction de la production d'hydrofluorocarbure Dans le monde, la lutte contre le réchauffement climatique pourrait faire un pas en avant. Et ce, grâce à un accord mondial réduisant la production d'hydrofluorocarbure de 80 %. Notamment utilisés dans les systèmes de réfrigération, ces gaz contribuent au réchauffement climatique : ils détruisent la couche d'ozone pourtant en voie de guérison. Les scientifiques estiment que leur limitation permettra de réduire le réchauffement climatique de 0,4 °C.

07/01/2019

Déclaration d'effet indésirable après un vaccin...

Cette déclaration d'effet indésirable peut être faite:

-soit par le médecin (Cerfa N°10011)

-soit par le patient ou son représentant (Cerfa N°15031)

Les formulaires peuvent être téléchargés sur le site www.ansm.sante.fr

Pour obtenir des informations et explications sur la procédure, aller à http://infovaccin.fr/legislation_vaccinale.html

Une déclaration d'effet indésirable peut aussi être faite via:https://signalement.social-sante.gouv.fr/psig_ihm_utilisateurs/index.html

Dans le cas de vaccins, il faut déclarer systématiquement tout effet secondaire, même passager ou en apparence bénin. Il se trouve que les médecins, soit par manque de temps, soit par négligence ou un autre motif, ne déclarent que environ 10% des effets secondaires. De ce fait, les autorités ne savent que très peu de choses sur l'après-vaccination. Les notices jointes aux médicaments précisent: en signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d'informations sur la sécurité du médicament.

Nota: si vous éprouvez des difficultés, La Ligue nationale pour la liberté des vaccinations peut vous aider. N'hésitez pas à faire appel à elle (www.infovaccin.fr ou lnplv.adm@orange.fr.)

Avec le passage à 11 vaccins obligatoires à partir du 1/1/2018, le nombre d'effets indésirables dus aux vaccinations ne peut qu'augmenter. Soyez donc particulièrement vigilants et signalez tous les cas dont vous avez connaissance avec le maximum de renseignements. De même en cas d'exigences abusives de la part des autorités sanitaires ou d'autres organismes, n'hésitez pas à en informer la Ligue nationale pour la liberté des vaccinations. 

Lyliane d'après un article paru dans le journal "Réalités et vaccinations".

 

 

 

05/01/2019

Filtrer l'air directement à la source, est ce la solution individuelle contre la pollution?

 

Contrairement à la pollution chimique composée de gaz, celle de l'air contient des particules solides et liquides. Ces dernières se catégorisent entre les PM10 –relativement grosses et qui peuvent parfois être filtrées par notre nez et notre gorge– et les PM2,5 –plus fines, d'un diamètre équivalent à 3% d’un cheveu humain, et capables de pénétrer dans notre sang. 
 
Comment se prémunir de cette pollution quand on sait que les masques en coton ne retiennent qu’une partie des grosses particules? 
 
Il existerait une solution et le journaliste du Daily Telegraph Tomé Morrissy-Swan l’a testée: des filtres à appliquer directement dans nos narines. Les O2 Micro Nose Filter sont vendus au prix de six livres (l'équivalent de six euros soixante-cinq) sur le marché anglais. Il s’agit de deux minuscules boutons reliés par un petit fil en plastique, non-réutilisables, qui se portent toute la journée. Les filtres sont électrostatiques ce qui attire et bloque les germes, virus et les particules jusqu’au PM2,5. 
 
Le PDG de l'entreprise qui a créé ces patchs, Stefan Virkund, explique que «la possibilité pour le consommateur d'augmenter l'admission d'air tout en filtrant les polluants atmosphériques nocifs et les allergènes potentiels est quelque chose de complètement nouveau». Le journaliste Tomé Morrissy-Swan raconte son premier essai en ces termes: «J’ai l’impression d’avoir un léger rhume et il faut aussi que j’assume d’avoir un fil en plastique qui relit mes deux narines». Il se surprend à respirer par la bouche, ce qui rend les filtres inutiles. D’après Stefan Virkund, il faut un temps d’adaptation pour bien maîtriser le système. Sur internet, on peut trouver des images de ces filtres ayant été utilisés pendant huit heures à Shanghai. Des tests de laboratoires indépendants ont évalué qu'ils étaient efficaces à 70% pour les PM2,5 et à 90% pour les PM10.

Slate.fr - Slate - vendredi 4 janvier 2019

Comment se faire un nom grâce à la création de poufs en paille...

Dans le magazine "Nous", Mme Amandine Roussel nous présente l'entreprise Duwel, une marque de slow design qui offre des "objets à mi-chemin entre œuvres d'art et artisanat". Installés à Montauroux(06), Mme Nathalie Duwel et Mr Frédéric Goutorbe se sont, en effet, fait un nom avec la création de poufs et de bancs en paille, en faisant la part belle aux matériaux simples et le plus souvent recyclés. Dès le début, ils partageaient une même passion: le design et la matière et ils avaient le désir de marier le luxe et le terroir.

Leur marque est véritablement née en 2006 à St Malo. Toutefois, c'est en 2011 que le couple remporta le Prix Découverte au Salon parisien Maison et Objets. Sélectionnés par les Galeries Lafayette pour représenter l'enseigne à la Design Week de Paris, la marque était lancée! Aujourd'hui, Duwel exporte sur les cinq continents. La matière première de leurs poufs, la paille, vient des Alpes Maritimes ou du Var. Quant au polychlorure  de vinyle (PVC), qui recouvre leurs créations, il vient de la frontière italienne et il est garanti sans bisphénol A.

Loin de s'arrêter à leur succès, Mme Nathalie Duwel et Mr F. Goutorbe ont lancé une collection où la paille est remplacée par le lichen. La marque commercialise du mobilier contemporain, via sa collection Actuel. Leur atelier de 140 m2 est situé à Montauroux, non loin de leur domicile. A ce jour, ils fournissent une centaine de boutiques dans le monde entier. Il faut compter en moyenne 250 euros pour un pouf et jusqu'à 1 500 euros pour un banc. Les poufs se déclinent en différentes couleurs.

Pour se renseigner sur la marque ou pour commander, consulter sur Internet: www.duwelinside.com.

Lyliane

04/01/2019

Proposition de relier les données partout dans le monde pour être plus efficaces...

Une équipe du Muséum d’Histoire Naturelle de Floride a publié une tribune demandant à ce que des actions soient entreprises. Le but : mettre à service le "big data", et permettre que les données récoltées soient utilisées ensemble pour prévoir le futur de la planète.

Depuis des siècles, les muséums d’histoire naturelle se sont construits des collections de plusieurs milliards de spécimens à travers le monde et, désormais, mettent la plupart des données liées à leurs collections à disposition en ligne. Les nouvelles technologies, que ce soient les drones ou des caméras, permettent aux scientifiques de surveiller plantes et animaux tout en transmettant les données récoltées en temps réel.

N’importe qui peut, via des applications comme iNaturalist, enregistrer et entrer des observations faites sur des animaux ou des plantes et ainsi aider la communauté scientifique.

Des bases de données aussi énormes que les besoins 
Rassemblées, toutes ces données donnent aux scientifiques et aux conservateurs une multitude d'informations sur le passé, le présent et le futur de la planète. Et alors que ces bases de données ne font que grandir, les outils informatiques nécessaires pour les analyser, mais aussi pour les lier les unes aux autres, suivent le même chemin.

Certaines universités ou laboratoires, notamment américains, ont déjà développé des programmes informatiques mettant en lien plusieurs banques de données à travers le monde, mais celles-ci ne concernaient qu’une espèce.
iDigBio, par exemple, est un programme mis au point par l’université de Floride regroupant les données connues de millions de spécimens scientifiques en version informatique, pouvant ainsi service de base de données pour les chercheurs du monde entier.

Le but ? Connecter toutes les bases de données à travers le monde. Désormais, comme le soulignent les scientifiques du Museum d’Histoire Naturelle de Floride, le but serait de mettre toutes les données en ligne grâce à de super ordinateurs. Le tout pour aider à mieux comprendre le futur de notre planète.

"Nous sommes à ce moment à la fois terrifiant et excitant, où nous avons un volume de données sans précédent mais, aussi, des menaces sur la biodiversité comme la destruction des habitats et le changement climatique" explique Julie Allen, professeur à l’université du Nevada, dans la tribune publiée dans Nature Plants.

Une approche globale :"Comprendre les processus qui ont formé notre monde, pourquoi les plantes sont à un endroit et pas à un autre par exemple, pourrait nous aider à savoir comment elles pourraient répondre à des changements futurs", poursuit la scientifique.

S'il fallait schématiser, on pourrait ainsi dire que les études actuelles traiteraient chacune d’une partie du corps d’un malade humain et que mettre toutes les données en commun permettrait de tenter de soigner une personne dans sa globalité.
Des contraintes techniques 
Mais l’un des plus gros écueils auquel font face les chercheurs est certainement le plus bassement terre à terre : les différentes bases de données à travers le monde ne sont pas toutes compatibles les unes avec les autres.

"Il y a encore certaines limites" dit Allen. "Souvent, les données de deux systèmes différents sont collectées d’une façon complètement opposée. Faire en sorte que toutes les bases de données puissent se connecter sans souci est un challenge majeur."
Un tel système pourrait ainsi servir à de nombreuses catégories de personnes à travers le globe. Que ce soit le scientifique en train de modéliser l’effet du réchauffement climatique sur telle ou telle plante ou un garde forestier qui se demande quelle espèce a le plus besoin d’efforts, les besoins sont partout. Et, selon les scientifiques de l’université de Floride, le temps est désormais compté.

Kevin Domas - Gentside - jeudi 3 janvier 2019

"L'abbé Pierre de Nice"...

Selon l'article de Mme Aurore Harrouis publié dans le magazine "Nous", le père Patrick Bruzzone, curé depuis 2005 de la paroisse St Pierre de l'Ariane, un quartier défavorisé de Nice-Est (06), est considéré par ses paroissiens comme " l'Abbé Pierre de Nice". Il a en effet crée en 1992 l'Association MIR, qui signifie paix en serbo-croate et qui sert des repas aux plus démunis. L'association, qui emploie 10 salariés et une centaine de bénévoles de toute confession, héberge aussi dans une ferme accueil à Sospel ainsi qu'à Nice environ 25 toxicos et délinquants. En tout, depuis l'origine, 700 personnes y ont été accueillies. 

Le curé de l'Ariane a également crée un bus chapelle "Notre Dame de la Rue" qui sillonnera le 29/12 les rues de Nice, comme tous les derniers samedis du mois, pour y dire la Messe de Noël pour les SDF. Dans son église de l'Ariane, un quartier où les musulmans sont majoritaires, ce sera l'Imam qui mettra l'enfant Jésus dans la crèche lors de la messe de Noël. A la synagogue de Menton, ce curé hors norme a allumé les lumières d'Hanouka...

En 2014, ce fut l'inauguration de l'épicerie solidaire appelée "épicerie de Marie", où 500 familles se fournissent. Bientôt un salon de coiffure et une cuisine socio-pédagogique viendront compléter l'ensemble. L'Association Mir récolte des dons pour pouvoir financer les travaux. Il y aura cette année 700 participants au Noël des enfants de la rue, qui bénéficieront d'un goûter offert par les hôtels Méridien et Mariott et de cadeaux achetés par l'association.

Cet ancien infirmier, ordonné prêtre à l'âge de 42 ans, est sur tous les fronts. Il a non seulement une action humanitaire, mais surtout un rayonnement humain qui dépasse les clivages habituels. Ce quartier de l'Ariane, où plus de 30 ethnies sont représentées, c'est pour le père Bruzzone un terrain de vie où l'apprentissage des différences et l'acceptation de l'autre quel qu'il soit sont la règle. Aimé de tous, créant des ponts là où d'autres montent des barrières, le curé de l'Ariane nous donne une belle leçon d'amour et de foi. Son exemple, que j'ai plaisir à faire connaître, pourrait peut-être inspirer d'autres vocations...

Pour contacter l'Association ou lui faire des dons (chèques, jouets en bon état), écrire à Association MIR, 3, rue Pierre - Seguran-06300-NICE

ou adresser un e-mail à :mir.saintpierredelariane.nice@gmail.com.

Lyliane

03/01/2019

Noël : le recyclage des sapins

 

 

 

Après des jours heureux, le beau sapin n'est plus à la fête. L'abandonner sur les trottoirs est interdit, il peut même vous en coûter jusqu'à 116 € d'amende. Comme à Bordeaux (Gironde) désormais, la plupart des mairies organisent des points de collecte. 46 sites à Bordeaux, 11 à Lille (Nord), autant d'incitations à respecter l'environnement. "Ça fait trois ans qu'on le dépose là donc on a l'habitude, et sur le site de la mairie c'est noté qu'il fallait enlever les pieds, donc on a enlevé les pieds", explique un Bordelais. Transformés en copeaux ou en paillage Enlever les pieds, les décorations et le pot, et ce n'est pas la moindre affaire. Une fois récupérés, les sapins auront une nouvelle vie. À Troyes (Aube), ce sont plus de 3 500 sapins qui seront broyés et transformés en copeaux. À Lille, le paillage sera utilisé pour protéger les espaces verts. Pour ceux qui auraient investi dans un sapin en plastique, reste à bien le ranger dans un endroit adapté jusqu'à l'hiver prochain.

Offrir sans se ruiner grâce à une bourse aux jouets...

"Pendant longtemps, acheter des cadeaux d'occasion était tabou", écrit Mme Kathleen Junion dans le magazine "Nous". "Mais aujourd'hui, les parents n'hésitent plus à franchir le pas dans des brocantes ou à acheter en seconde main sur le net". Depuis 36 ans, l'Association des habitants du Parc de Sophia Antipolis (AHPSA) organise des bourses aux jouets 3 fois par an dans les Alpes-Maritimes. Il y a de tout: jouets, livres, vêtements...

Ces journées sont encadrées par des bénévoles de l'association, une vingtaine en tout. Celle-ci est ouverte à tous, que l'on habite Valbonne (06) ou pas. Le coût de l'adhésion est modique: 30 euros par année et par famille. L'association organise aussi des cours de langues, de yoga, des ateliers pour enfants ou ados.

Certains clients attitrés des bourses aux jouets attendent ces occasions avec impatience, car ils veulent lutter contre le gâchis ou par rejet de la société de consommation. D'autres viennent pour faire plaisir à leurs proches à moindre coût ou pour effectuer du troc. Les personnes interrogées sont pour la plupart contre le Black Friday et les Cyber Monday, qui poussent les consommateurs et les consommatrices à acheter.

Beaucoup sont des habitués des vide-greniers, des repair-cafés et prônent la récup. Car, de plus en plus, les gens aiment fabriquer eux-même des objets avec des matériaux de récupération. L'avantage de la démarche est que c'est bon pour la planète! On peut aussi acheter en seconde main sur internet sur des sites dédiés. Un groupe Facebook baptisé "Vente de jouets à moins de 10 euros-Var" compte déjà environ 1 100 membres!  

Pour en savoir plus sur le fonctionnement de l'association de Sophia-Antipolis, contacter: www.ahpsa.com.

Lyliane

31/12/2018

Finance-climat, réveillons-nous en Europe!

L'agronome et économiste Mr Pierre Larrouturou, auteur avec Mme Anne Hessel et Mr Jean Jouzel d'un ouvrage récemment paru  aux éditions Indigène, propose dans le magazine Télérama "de mettre la finance au pas et l'Europe en marche". Il est interviewé par Mr Vincent Rémy. Avec une création monétaire au service de l'économie réelle et un budget du climat alimenté par une taxe sur le bénéfice des sociétés de 5%, Mr Larrouturou pense qu'on pourrait "isoler tous les logements et créer des centaines de milliers d'emplois, tout en réduisant les factures de chauffage". Car pendant que les citoyens européens souffrent, les bénéfices des entreprises ont littéralement explosé: leurs dividendes versés ont augmenté de 23% l'an passé!

L'Europe a la possibilité, selon lui, face aux atermoiements de pays comme les Etats-Unis et le Brésil, de faire la transition énergétique la plus puissante et la plus efficace de la planète. La France s'était engagée à diminuer chaque année de 4% ses émissions de gaz à effet de serre. Or, elles ont augmenté de 3% en 2017! En agissant pour améliorer la qualité de vie des français grâce à une meilleure isolation des logements, on créerait des emplois en même temps. C'est malheureusement une volonté politique qui pour le moment ne vient pas. A nous de l'impulser à travers les réseaux sociaux et l'appel à nos élus! Ne baissons pas les bras car tout est encore possible!

Et ajoute Mr Larrouturou, toute l'Europe serait dans la même situation! Par exemple: l'Espagne a des idées, mais il lui manque les financements. Aux Pays-Bas comme en Allemagne, la transition énergétique stagne faute de moyens (50 milliards par an pour réussir la transition sont évalués par le patronat allemand). Beaucoup d'initiatives locales voient le jour car les citoyens, les entreprises ont des idées, mais il faudrait "changer d'échelle". Si l'Europe avait le projet ambitieux de sauver le climat en créant des emplois et en améliorant le pouvoir d'achat, ce serait un combat contre la pauvreté et pour l'écologie, dit l'économiste!

La crise sociale traversée par la France actuellement serait l'occasion, affirme-t-il  d'inventer "une nouvelle société". Or, depuis 3 ans, la Banque Centrale européenne pour relancer la croissance a mis à la disposition des banques 3000 milliards d'euros. Alors que 89% de cette somme sert à alimenter des spéculations sur les marchés financiers, ne pourrait-on "corriger le tir et muscler l'investissement public"? demande Mr Larrouturou. Ce serait enfin de la justice sociale! Et les J.O de Paris en 2024 pourraient alors montrer au monde une Europe allant de l'avant!

Un budget européen pour le climat serait donc apparemment la solution, en relevant par exemple l'impôt sur les bénéfices des sociétés de 5% et en accordant des prêts à taux zéro aux particuliers. On financerait ainsi tous ceux et toutes celles qui isoleront leur maison, leur entreprise, leur école ou qui achèteront des véhicules propres, iront vers des alternatives durables… Car l'inertie actuelle, les crises sociales ou identitaires démontrent le gouffre profond existant en Europe entre le peuple et ses dirigeants. "A nous les citoyens", termine l'article, "de pousser les politiques à agir de manière ambitieuse et de reprendre pacifiquement en mains notre avenir! L'Europe doit renaître avec un traité mettant la finance au service du climat et de l'emploi"!

Pour approfondir le sujet, lire et offrir par exemple les ouvrages suivants: "Traité de l'Europe sociale" de 2004 avec Mrs Stéphane Hessel et Michel Rocard et "Pacte Finance-Climat avec Mrs Jean Jouzel et Pierre Larrouturou paru en 2017. Consulter également le site: www.pacte-climat.eu.

Lyliane

Quelles résolutions personnelles prendre pour 2019?

Je n'ai pas la prétention de dire à chacune et chacun quelle résolution ils ou elles pourraient prendre. Il m'apparaît toutefois que certaines tendances pourraient tout de même être inversées par rapport à 2018. Notamment celle de vouloir par la violence "faire la révolution extérieure", alors que nous savons bien que tout changement durable et profond provient avant tout d'un changement intérieur. La révolution de 1789 et mai 1968 ont connu notamment des débordements humains fâcheux et leurs conséquences n'ont pas toutes été bénéfiques. Couper la tête du roi, monter des barricades étaient des méthodes radicales d'un autre âge. La France a de nos jours cependant toujours un pouvoir centralisé. Voyons plutôt comment passer dans nos villes et villages, nos associations et nos quartiers d'une gestion hiérarchique à une gestion collective, nous impliquant toutes et tous. 

Certes, certaines crises peuvent finir par faire évoluer les consciences: maladie, accident, deuil, séparation... Mais, si elles ne s'appuient en nous sur aucun changement profond de regard, si elles ne déclenchent que rejet et colère au dehors, tout reprendra son cours une fois la crise passée. Aussi, personnellement, je ne m'associerai à aucune justification de gestes, aussi utiles ou mûris soient-ils, s'ils viennent du dehors. Je chercherai plutôt en moi comment modifier ma perception des problèmes  posés que nous qualifions généralement de questions de société: comment  arriver à faire baisser les gaz à effet de serre, compenser les dérèglements du climat, gérer l'arrivée de migrants politiques ou économiques sur notre sol, équilibrer les pouvoirs politiques et économiques du pays...

J'aimerai par exemple qu'en 2019, l'on considère les élus, de quelque bord qu'ils soient, non comme des cibles à abattre, mais comme des personnes de bonne volonté qui recherchent le bien commun. Et pourquoi ne pas proposer nos services au lieu de les critiquer? Je ne vois personne faisant obstacle à mon propre développement. Je ne suis pas concernée par le qualificatif du "tous pourris" qui jette du négatif sur la fonction dans son ensemble. Autre chose: pourquoi ne pas considérer tous les migrants comme des exilés arrachés à leur patrie plutôt que comme des profiteurs? Sachons que la pollution de l'air, de l'eau et des sols demandera plus qu'un vote contre le glyphosate au Parlement… Commençons peut-être par réduire nos déplacements, nos voyages lointains, par changer notre façon de bouger (bicyclette, covoiturage…) au lieu d'exiger que rien ne change dans le prix des carburants, dans des mesures de bon sens prises pour alléger le système… 

Beaucoup d'entre nous depuis plusieurs années ont pris "la décision-révolution intérieure" à bras le corps et ont changé notamment leur façon de se nourrir. Ils ou elles boycottent les GAFAM, les Mac Do, les Drive… Ils ou elles échangent, réparent au lieu d'être manipulés par la publicité du Black Friday. Ils ou elles ont choisi comme moteur de recherche français Qwant, qui garantit la sécurité de leurs données personnelles, au lieu de Google… D'autres participent à un jardin partagé ou à une Amap… Cela se fait en silence au sein des familles et implique grands et petits. De même, notre système scolaire est loin d'être parfait, mais qui s'investit pour faire évoluer l'enseignement français? Je ne suis pas pour les "Y a qu'à", ni les "faut qu'on" véhiculés souvent dans les "cafés du commerce", sans jugement toutefois pour ce type de local… Je suis plutôt pour une participation active de chacun par exemple dans les conseils municipaux comme dans les conseils d'école...

La nouvelle société que nous appelons de nos vœux se fera-t-elle dans le désordre et dans le rejet de tout ce qui existait avant? En ce dernier jour de l'année, ouvrons en grand nos yeux et nos oreilles et retroussons nos manches! Il n'y a pas d'un côté des méchants coupables et de l'autre de pauvres victimes, mais une " société du vivre ensemble" à construire. Alors, quel changement concret suis je capable de faire pour 2019? Baisser le chauffage de ma maison pour favoriser la transition énergétique, manger bio pour faire vivre de nouveaux agriculteurs, acheter français au lieu de céder à la tentation de gadgets chinois, investir dans un composteur, marcher davantage à pied pour aller chercher le pain, prendre mon voisin sur le chemin du travail et m'ouvrir à davantage de bienveillance et de convivialité?...

N'avons-nous pas en effet le choix de notre propre changement intérieur?

Lyliane

30/12/2018

Un vaccin finlandais pour les abeilles...

Le futur verra peut-être les abeilles se faire vacciner. Deux chercheurs finlandais viennent d’annoncer la création du tout premier vaccin pour insecte, nommé le PrimeBEE. Il servira à les protéger contre la loque américaine (American foulbrood ou AFB en anglais), qui ravage des colonies entières.


Une révolution scientifique ?
La maladie infecte les larves qui meurent et se décomposent dans une masse collante et extrêmement contagieuse, permettant à la maladie de se répandre à vitesse grand V dans toute la colonie. Au point que le seul moyen pour l’instant de limiter les dégâts pour les apiculteurs est de… brûler toute la ruche, histoire d’éviter qu’elle en contamine d’autres.


Ce vaccin, donné en nourriture à la reine et qui produirait ainsi des larves immunisées à la maladie en se mélangeant avec la vitellogénine (une protéine très présente dans les œufs d’abeille), pourrait être étendu à d’autres infections, comme la loque européenne ou les champignons, mais surtout à tous les animaux dont les œufs produisent de la vitellogénine. De quoi amener une petite révolution.

JLD - 20 Minutes - mercredi 12 décembre 2018

29/12/2018

Un dispensaire ouvert à tous...

Le Magazine Hors Série Kaizen n°12, dans une de ses pages reportage signée par Mme Adelaïde Robault, décrit avec force détails comment une association a redonné vie à l'ancien dispensaire du village de Saint-Sauveur-de-Montagut en Ardèche. Niché dans la Vallée de l'Eyrieux à 40 km de Valence et à 30 km de Privas, ce modeste bâtiment municipal, en effet, après quelques années de fermeture et une campagne de financement participatif pour couvrir les frais de démarrage, a pu rouvrir ses portes en juin 2017. Son originalité est de proposer des soins naturels à des prix modestes.

"Géré par un collectif majoritairement féminin, le dispensaire est piloté par Mme Colette Acton, une ancienne pharmacienne de 68 ans devenue thérapeute et Mme Annick André, 70 ans, médecin addictologue. Cette association propose 18 pratiques qui vont de l'accompagnement psychologique en addictologie aux Reiki, hypnose, relaxologie, réflexologie plantaire, médecine chinoise et thérapies manuelles grâce à 9 professionnels de santé"… Une infirmière d'un EHPAD des environs, une herbaliste et un psychologue les ont ensuite rejoints. Cette initiative unique en Ardèche s'inspire de deux autres dispensaires situés dans la Drôme voisine, à Romans-sur-Isère et à Crest.

Dans la commune rurale de 1100 habitants de St Sauveur-de-Montagut, où le taux de chômage est élevé et le revenu moyen assez bas, il suffit de verser 10 euros par personne annuellement à l'association pour accéder à des consultations de 10 euros chacune minimum. Ainsi, offrir des soins complémentaires devient accessible à toutes et tous. Ce projet repose sur le bénévolat des praticiens, qui pratiquent une approche globale des patients. Ils sont, en effet, attachés au bénévolat, au partage et tous fonctionnent  collégialement au sein de l'association. Leur but serait notamment d'essaimer sur le territoire français et de tisser des liens avec des confrères généralistes. 

Cette initiative s'inscrit dans un contexte de désert médical (131 médecins pour 100 000 habitants en Ardèche). Le Conseil Départemental soutient de ce fait la création de maisons médicales et alloue 400 euros mensuels aux internes en médecine des Universités de Lyon et de St Etienne venant travailler en Ardèche, en espérant qu'ils s'y installeront une fois diplômés.

Pour aller plus loin, consulter sur Internet: www.dispensairevaldeyrieux.fr.

 

 

28/12/2018

Mettre la main à la pâte avec le chef italien Massimo Bottura de Modène...

Selon Mme Estérelle Payany dans le journal Télérama, le chef italien classé numéro 1 du classement "World 50 Best Restaurants", Mr Massimo Bottura de l'Osteria Francescana de Modène, est connu pour son engagement contre le gaspillage alimentaire et sa vision des classiques de la cuisine italienne. Il a crée en effet des sortes de réfectoires dans le monde entier, afin de diffuser une façon d'agir impliquant notamment des personnes d'expérience et des autistes et les mettant aux fourneaux..

A Modène, il s'implique dans "Il Tortellante", un atelier de confection de pâtes fraîches et de tortellini. Là, il réunit autour de lui des mamies aux doigts d'or, des bouchers retraités et aussi de jeunes autistes. Certaines "rezdores", c'est à dire des femmes sachant encore aujourd'hui réaliser des recettes régionales en voie de disparition, peuvent ainsi transmettre leurs gestes à des jeunes neuro-atypiques, créant ainsi une dynamique unique.

L'atelier de Modène permet donc à 25 jeunes âgés de 15 à 25 ans d'expérimenter la vie en groupe en dehors de chez eux pour de courtes périodes. Les tortellini confectionnés sont commandés par des restaurants et des cantines locales. Pour toute information complémentaires, s'adresser à: https:// www.torellante.it.

Lyliane

27/12/2018

Le métier de développeur numérique en Ardèche...

 
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Ardèche : une école du numérique pour valoriser la région

 
Au Cheylard, au cœur de l'Ardèche, une petite ville de 3 000 habitants, Jarrod Fougeron, 19 ans, se rend dans une école pas comme les autres. Décrocheur scolaire, sans le baccalauréat, il a retrouvé le goût des études en apprenant le métier de développeur informatique. Avec 15 autres étudiants de la région, il va se familiariser pendant neuf mois avec le langage informatique. À la fin, il obtiendra un niveau bac + 2 et il est quasiment assuré de trouver un travail, comme 73% des étudiants de cette école. 8 000 postes à pourvoir "Rien que sur la région Auvergne-Rhône-Alpes, il y a aujourd'hui 8 000 postes qui ne sont pas pourvus", détaille Jean-Bernard Huet, formateur. Le Cheylard est un vieux bassin industriel spécialisé dans le textile et la bijouterie. L'école numérique est le résultat d'une volonté politique d'aider les entreprises locales à s'adapter à la nouvelle économie. Pour le maire, Jacques Chabal, le numérique peut créer des emplois, même en milieu rural. Karen Langevin fabrique par exemple des préparations bios végétales, sans sucre et sans gluten, qu'elle vend sur internet. De plus, la fibre optique est en développement dans toute l'Ardèche, ce qui permet à des entreprises de se développer et d'embaucher.
Selon MSN Vidéo

26/12/2018

Chirurgie ambulatoire: opéré le matin et sorti le soir...

 
 
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La chirurgie ambulatoire : opéré le matin, sorti le soir

 
Opéré le matin, sorti le soir : un bon moyen de faire des économies et diminuer l'impact sur les malades. L'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, a ouvert un service entièrement dédié à la chirurgie ambulatoire. Dans cette unité ouverte il y a seulement quelques mois, cette patiente, doit subir une opération assez lourde. Pourtant, ce soir, elle va dormir chez elle. Ikram Boukerroucha va se faire opérer de la thyroïde. Le bâtiment comprend cinq blocs, dans lesquels on opère toutes les heures. Des interventions possibles grâce aux progrès de la médecine "Le premier bloc, c'est par exemple la gynécologie, le deuxième bloc, c'est de la chirurgie maxillo-faciale", explique le professeur Fabrice Menegaux, responsable de l'unité. Jusqu'à présent, ces interventions nécessitaient plusieurs jours d'hospitalisation, mais grâce aux progrès de la médecine, elles peuvent désormais se faire dans la journée. De retour chez eux, les patients sont contactés par une cellule de veille.
MSN vidéo

25/12/2018

Sauver les gorilles en République du Congo...

Après des années de bons et loyaux services, vous décidez de remplacer votre vieux portable par un nouveau smartphone à la pointe de la technologie. Trois options se présentent alors à vous : le jeter, le recycler, ou le garder dans un tiroir. De ces options, une seule est la bonne. Quant aux deux autres, elles possèdent un lien inquiétant avec la décimation des populations de gorilles en République Démocratique du Congo.


Le coltan au cœur du problème
Le responsable de ce phénomène est le coltan. C'est de ce minerai de couleur noire ou brun-rouge qu'est extrait le tantale, un élément indispensable dans la fabrication de téléphones portables et de bien d'autres appareils électroniques. Malheureusement, il est aussi à l'origine de nombreuses morts, tant parmi les Hommes que chez les animaux.


Le coltan est en effet principalement extrait en République Démocratique du Congo, qui détient entre 60 et 80% des réserves mondiales. Il est depuis de nombreuses années au cœur de la guerre qui déchire le pays : l'un des conflits les plus meurtriers depuis la Seconde Guerre mondiale, avec 6 millions de morts. Son extraction menace également l'écosystème local, et notamment l'habitat des gorilles.

Un danger pour les gorilles
"L'extraction du coltan en République Démocratique du Congo a lieu dans des espaces protégés, comme le parc national de Kahuzi-Biege. Elle n'est pas régulée et menace des espèces en danger telles que le gorille des plaines orientales", écrivent les chercheurs dans leur étude, parue dans la revue PLOS One. Selon l'experte des grands singes et psychologue de la conservation Carla Litchfield, si les composés à l'origine de conflits sont récupérés à partir de vieux téléphones, l'incitation à les extraire de l'habitat des gorilles sera moins forte.

"Sur 30 à 40 téléphones mobiles recyclés, un gramme d'or peut être récupéré en moyenne", explique-t-elle. "Alors que les ventes de téléphones portables montent en flèche et que le contenu en or augmente dans certains smartphones, les sources naturelles d'or devraient s'épuiser d'ici 2030." Les chercheurs estiment que d'ici une dizaines d'années, plusieurs dizaines milliers de tonnes de métaux précieux reposeront dans les tiroirs du monde.

"L'autre problème est que, si les gens se débarrassent de leur vieux téléphone, la plupart le jettent à la poubelle, et il finit dans une décharge où il libère des métaux toxiques." Avec un déclin de 73 à 93% de la population de gorilles ces dernières années, des conflits meurtriers, et une environnement fragilisé, il est temps pour nous tous de sortir nos vieux portables du tiroir et de leur trouver un point de recyclage.

Selon Mme Emma Hollen - Gentside - dimanche 9 décembre 2018

24/12/2018

Une blogueuse vietnamienne enfin libérée!

Grâce aux appels constants et au soutien de l'ACAT (association des chrétiens pour l'abolition de la torture), nous venons d'apprendre que Mme Nguyen Ngoc Nhu Quynh, alias Me Nam, a été libérée et a pu quitter le Vietnam pour les Etats-Unis. Cette blogueuse et activiste des droits humains, avait été arrêtée en octobre 2016  et détenue au secret jusqu'à son jugement en juin 2017. Elle a été condamnée à 10 ans de prison pour "propagande anti-Etat à cause de ses écrits en ligne et de ses activités de soutien aux victimes de la catastrophe environnementale de Formose".

Sa santé s'était dégradée en prison en raison d'un manque de nourriture, d'une pénurie de médicaments et du harcèlement de certaines co-détenues. En plus de grèves de la faim et de la surveillance de sa famille par les autorités, elle avait été transférée en février 2018 dans une prison située à 1200 km de sa famille. Enfin libérée, nous espérons qu'elle va se rétablir rapidement. Se mobiliser pour ce genre de personne a en tout état de cause porté ses fruits.

Pour soutenir l'ACAT, vous pouvez envoyer vos dons sur le site Internet de l'association à :www.acatfrance.fr.

Lyliane

23/12/2018

Comment passer de la parole aux actes selon la Fondation pour la nature et l'homme?

La Fondation pour la nature et l'homme, crée par Mr Nicolas Hulot, nous propose 7 mesures concrètes à mettre en œuvre d'urgence pour sauver le climat. Je les reprends ci-dessous:

1- libérer les énergies renouvelables en planifiant dès aujourd'hui la fermeture d'au moins 15 réacteurs nucléaires d'ici 2028.

2- utiliser les recettes de la taxe carbone pour dépolluer nos vies.

3- massifier les engagements de durabilité dans la restauration collective par un financement de 330 millions d'euros pour les écoles et les hôpitaux.

4- transformer la Constitution française pour que le climat, la biodiversité et le principe de non régression soient insérés à l'article 1.

5- inscrire dans la loi mobilité la fin de la vente des voitures diesel et essence en 2030  pour réduire drastiquement l'impact environnemental de nos déplacements.

6- refuser de ratifier le CETA pour s'orienter vers une mondialisation climato-compatible.

7- inscrire la fin du glyphosate dans une loi en septembre 2019.

Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: http://ecoacteur.fondation-nature-homme.org/

Lyliane

Un Noël plus vert...

Maxisciences vous propose de troquer son traditionnel costume rouge pour un habit beaucoup plus vert grâce à quelques idées éco-responsables
Entre les tonnes de papier d’emballage non recyclées aux cadeaux venus de l’autre bout de la planète, en passant par la surconsommation électrique et le gaspillage alimentaire, la période de Noël représente le pire moment de l’année au niveau écologique. Mais loin de nous l’idée de vouloir vous gâcher les fêtes en nous prenant pour le Grinch ! On préfère plutôt vous donner quelques astuces et idées pour célébrer les fêtes de fin d’année sans abîmer la planète.


Mon beau sapin… Artificiel ou naturel ?
Contrairement à ce que certains, pourtant bien intentionnés, pourraient penser l’arbre artificiel n’est pas davantage éco-responsable que sa version naturelle même s’il est généralement réutilisé plusieurs années de suite. Sa fabrication est à base de matières non recyclables (notamment le plastique) et il est en écrasante majorité produit à l’étranger. Par conséquent, de par son mode de production et son transport, le sapin artificiel est une source de pollution et participe à l’émission de gaz à effets de serre. Selon l’ADEME (l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), il faudrait garder au moins 20 ans son « Roi des forêts » en plastique pour compenser l’impact de sa fabrication… Alors qu’il est changé, en moyenne, tous les 3 ans en France. 

Selon Conservation Nature, les émissions de dioxyde de carbone liées au sapin naturel seraient de l’ordre de 3,1 kg contre 48,3 kg pour la version artificielle. On opte donc pour un véritable sapin qui via la photosynthèse produit de l’oxygène à partir du dioxyde de carbone. Il faut savoir qu’un hectare de plantation de ce conifère peut ainsi éliminer jusqu’à 26.000 kg de polluant d’air par an. Sans oublier qu’ils sont biodégradables ! C’est pourquoi il est indispensable de les déposer, après les fêtes, dans les lieux indiqués à cet effet par sa commune. 


Des emballages cadeaux écolo
D’après Greenpeace, la production d’1 kg de papier cadeau équivaut à l’émission de 3,5 kg de CO² et nécessite 1,3 kg de charbon. Sans oublier le film en plastique qui entoure généralement les rouleaux de papier d’emballage, les paillettes qui les rend plus festifs ou les fils d’aluminium utilisés pour leur brillance… Autant de matériaux qui ne sont pas recyclables.
 Et en cette période de l’année et à travers le monde, ce sont plusieurs millions de tonnes de papier cadeau qui se retrouvent à la poubelle une fois les présents ouverts C’est dire, si un « joli paquet » fait beaucoup moins joli sur le minois de la planète, une fois qu’il a été jeté. On choisit donc de présenter ses cadeaux de manière plus « green friendly ».
- En achetant du papier certifié PEFC, ce qui signifie que sa fabrication et son impression participent à la gestion durable des forêts
- En réutilisant les parties non froissées des précédents emballages (on les conserve à plat le reste de l’année)
- En apprenant l’art du Furoshiki. Une méthode d’emballage japonaise et écologique qui consiste à utiliser et réutiliser des chutes de tissus. 
- En les glissant dans un sac de shopping réutilisable. On fait ainsi d’une pierre deux coups en offrant un cadeau… dans un cadeau !
- En privilégiant les boîtes en carton, en métal qu’on pourra réutiliser une année sur l’autre
- En emballant ses cadeaux dans des jolis torchons ou serviettes en tissus bio. Encore une fois, on réussit le coup des deux présents en un !


Des cadeaux qui respectent la planète
En 2013 et selon une étude TNS Sofres, les Français auraient dépensé 584 millions d'euros pour des cadeaux non désirés. Alors halte au gâchis et pensons cette année à offrir de manière éco-responsable. On connaît déjà les objets aux labels garantissant une « green friendly attitude » et c’est très bien de les privilégier aux objets « gros producteurs de déchets » ou/et Made in L’Autre Bout du Monde. Mais on peut encore aller plus loin, en optant pour :
- Des cadeaux immatériels comme des places de cinéma, de concert, théâtre, un abonnement à une plateforme de streaming, une carte pour la piscine municipale…
- Des services sous formes de bons (mais on respecte ses engagements) valables pour une soirée de babysitting, garde de chien/chat/perruche pendant une absence, arrosage de plantes pendant les vacances, des cours d’anglais, une initiation à la guitare…
- Des objets vintage ou recyclés : on les chine dans les braderies, les dépôts-ventes, les vides-greniers, chez Emmaüs, les bourses aux jouets d’occasion
- Du « fait maison » : dans des bocaux en verre recyclé on glisse des graines bio pour se concocter une soupe, des ingrédients pour faire des cookies, des petites devinettes ou mantras à lire chaque jour de l’année…
- Des cadeaux généreux : on fait des dons au nom de ses proches. On choisit une cause qui leur est chère et on fait un virement de leur part à une association. Sur le site Good Gifts et selon son budget on choisit de participer financièrement au nettoyage des océans, à la recherche d’un vaccin contre Alzheimer, à l’envoi de jouets pour des enfants qui se trouvent dans des camps pour réfugiés… On peut aussi leur offrir la compensation de leur empreinte carbone.
Alors, Petit Papa Noël, cette année, quand tu descendras du ciel, avec des cadeaux écolos par milliers, n’oublie pas mon petit soulier…
Écrit par M.M  (Gentside)

22/12/2018

Une bonne nouvelle pour la Nef...

 

 

Vous l’avez fait ! C’est incroyable !

 

Vous êtes plus de 10 000 à avoir rejoint la Nef durant cette campagne de mobilisation historique pour la banque éthique! Vous êtes 10 000 à avoir repris le pouvoir sur votre argent et à avoir dit un grand OUI à l’émergence d’une banque éthique transparente et citoyenne en France.

 

Nous sortons de cette campagne plus forts que jamais, conscients que cette banque, des dizaines de milliers de citoyens y croient et la réclament.

 

Toute l’équipe de la Nef vous dit MERCI pour votre confiance et pour la force que vous nous avez donné 

21/12/2018

Les paniers Davoine pour faire entrer le bio et le local dans les foyers du Var (83)

Dans le magazine "Nous", Mme Karine Michel nous présente le concept des paniers bio livrés en points relais, mis en place par Mr Cédric Davoine et sa femme, en 2009 sur la région de Toulon. Mr Davoine a découvert en 2003 l'entrepreneuriat écologique et solidaire alors qu'il faisait son stage d'Ecole de commerce au Guatemala dans une plantation de noix de macadamia. Peu après son  retour, il a eu le désir de monter une entreprise faisant travailler des agriculteurs locaux (une trentaine) et une dizaine de travailleurs porteurs d'un handicap psychique de l'ESAT pour fournir des paniers bio commandés par des consommateurs sur son site internet.

Les paniers Davoine sont nés ainsi sur l'aire toulonnaise. A ce jour, entre 800 et 900 paniers sont conditionnés chaque semaine dans les locaux de l'ESAT Cat vert à La Farlède. Trois tailles de paniers sont proposées pour un prix allant de 18 à 33 euros. Une épicerie bio complète l'offre. On compte aujourd'hui 90 points relais et 9 tournées de livraison dans le Var et l'Est des Alpes-Maritimes. Un partenariat a été mis en place il y a 5 ans avec l'équipe d'action territoriale de Toulon des Petits Frères des pauvres. Là sont offerts des paniers solidaires classiques de 3 kg à un tarif sans marge. Ils bénéficient à 20 à 25 personnes environ qui ne paient que 2 euros leur panier, la fondation AG2R prenant en charge les 4 euros de différence. 100% des cartons de livraison sont recyclés.

Pour en savoir davantage sur cette entreprise, consulter sur Internet: www.lespaniersdavoine.com ou téléphoner au 04 94 38 74 04. 

Lyliane

19/12/2018

La première chef vegan en France récompensée!

La cuisine vegan a le vent en poupe ! À tel point que la première chef à la tête d’un restaurant vegan vient d’être récompensée par le Guide Michelin et le Gault et Millau. Il s’agit de Claire Vallée.
Depuis quelques années, on voit les restaurants vegan se multiplier. La preuve que ce n’était pas qu’un effet de mode ! Pas étonnant alors que le restaurant de la chef Claire Vallée ait été récemment récompensé d’une assiette et une fourchette au Guide Michelin, ainsi que deux toques au Gault et Millau.

Alors qu’elle avait entamé des études d’archéologie, Claire Vallée travaille à côté dans des restaurants. Au fur et à mesure, elle se tourne naturellement vers cette voie et fait ses gammes au sein de restaurants prestigieux. Mais c’est au cours d’un voyage en Thaïlande que sa vie va vraiment changé : elle en revient vegan.


Par la suite, travailler la viande et les produits laitiers devient difficile pour la jeune femme qui décide de lancer son propre restaurant. ONA (Origine Non Animale), c’est le nom de l’établissement où tout ce qui est servi est 100% végétal ! Et les clients adorent ! Situé dans le bassin d’Arcachon, ONA ne désemplit pas. La consécration arrivée il y a quelques semaines devrait confirmer cette tendance.

Emeline Bernard - Oh My Mag - samedi 8 décembre 2018

17/12/2018

Récupération de vêtements usagés pour en faire des matériaux de construction...

Des chercheurs australiens ont développé un procédé qui permet de transformer des vêtements usagés en matériaux de construction. Une technique de recyclage novatrice qui pourrait contribuer à réduire le gaspillage et la pollution générés par le textile.

La mode, un phénomène éphémère par essence. Aussitôt portés, les vêtements subissent, non pas l’usure du temps, mais celui du "fast-fashion"… En l’espace de quelques mois, les habits se transforment aux yeux de certains en loques bonnes à jeter. Rien qu'aux États-Unis, ce sont ainsi 10 millions de tonnes de vêtements qui terminent chaque années au fond des décharges. Un incroyable gaspillage qui libère en outre des gaz à effet de serre, ainsi que de nombreux polluants. Face à ce constat, des chercheurs australiens détiennent peut-être la solution : transformer ces masses colossales de vêtements usagés en matériaux de construction. Une idée novatrice présentée au fil d’une publication parue il y a peu dans le Journal of Cleaner Production.

Un non-sens environnemental
"Non seulement [le gaspillage de textile] est mauvais pour l’environnement, mais cela empêche également de saisir l’opportunité de transformer de précieuses fibres textiles en un nouveau produit", déplore l’une des scientifiques à l’origine du projet, Veena Sahajwalla, de l’Université de Nouvelle-Galles du Sud, en Australie.
La chercheuse et son équipe ont donc entrepris de récupérer dans des bennes de tri une série de vêtements hétéroclites. Après les avoir débarrassés, à la main, de leurs accessoires - boutons, fermetures, et autres boucles de ceintures -, les scientifiques australiens ont finement broyé leur récolte de coton, de nylon et de polyester, grâce à une déchiqueteuse spécialement adaptée à ce type de matière.Une fois cette matière première obtenue, les chercheurs y ont ajouté un liant, puis l’ont compressée et chauffée pendant trois quarts d’heure à près de 185°C, et ce afin de former des panneaux denses et résistants. Une gageure alors que la nature des textiles mélangés s’avère extrêmement variable. "Il est possible que l’on doive ajouter au mélange un peu plus de l’un des composants, afin d’ajuster les propriétés [du produit fini]", concède Veena Sahajwalla.

Toujours est-il que le résultat de l’expérimentation s’est révélé pour le moins concluant. Soumis à une série de tests de qualité, les panneaux produits ont démontré une résistance mécanique à l’eau et au feu absolument remarquables. De quoi en faire un matériau de construction idéal pour les sols, ou encore les murs des bâtiments.
Des matériaux qualitatifs à tous points de vue
Leur aspect, lui-aussi, s’avère particulièrement flatteur : ressemblant tantôt à du bois, tantôt à de la pierre, ou même à de la céramique, en fonction de la composition du mélange textile de départ. Si le procédé est pour l'instant, limité à une installation expérimentale établie dans les sous-sol de l’Université australienne, les chercheurs ne comptent pas en rester là.


Veena Sahajwalla et ses collègues travaillent d'ors et déjà à concevoir une petite usine afin de voir si leur invention peut être transposée à plus grande échelle. De quoi lancer prochainement sa commercialisation, comme ils l’espèrent. Une première dans le monde pour un matériau de construction solide. Toutefois, cette équipe n'est pas la première à vouloir trouver une seconde vie aux vêtements usagés. 
D'autres initiatives sont actuellement développées dans le but de transformer cette même matière en isolant thermique et acoustique. Une voie empruntée notamment en France par la Scop Le Relais, issue du mouvement Emmaüs. La preuve que, finalement, le "fast-fashion" n’a peut-être pas que des mauvais côtés !

Benoît Crépin - Gentside - vendredi 14 décembre 2018

Greenpeace annonce une bonne nouvelle pour le récif de l'Amazone!

Je ne trouve pas les mots. L’agence environnementale brésilienne (Ibama) vient d’annoncer sa décision finale : elle rejette la demande de Total de forage pétrolier à l’embouchure de l’Amazone !

C’est une décision historique à laquelle vous avez directement contribué, aux côtés de plus de deux millions de personnes mobilisées dans le monde pour sauver le Récif de l’Amazone.

A vous toutes et tous : merci de votre soutien et bravo !

Ensemble, nous avons réussi à construire un mouvement mondial d’une grande diversité et d’une grande force : des scientifiques aux représentant-es de communautés locales, des célébrités aux activistes, de Rio à Paris, nous avons montré qu’il est possible de contrer des projets néfastes pour l’environnement, même face à une entreprise puissante comme Total.

Cette victoire n’est évidemment qu’une étape : nous devons rester vigilant-es pour protéger le Récif de l’Amazone non seulement au Brésil mais aussi en Guyane où il reste sous la menace d’autres projets de forage. Nous devons également continuer à faire grandir ce formidable mouvement pour en finir avec l’ère du pétrole.

Pour mener à bien nos missions, votre soutien nous est indispensable. C’est uniquement grâce aux dons de citoyens comme vous que nous sommes financés, pour garder 100 % de liberté de parole et d’action, à tout moment ! 

greenpeace

16/12/2018

Préparer un pacte mondial pour une migration sûre et régulière avec le Secours Catholique...

Le Secours Catholique, sous la plume de Mme Cécile Leclerc-Laurent, publie dans son journal Message un article faisant le point sur le Forum social mondial des migrations (FSMM) qui s'est réuni courant novembre à Mexico. En présence de membres de la société civile du monde entier, les présents ont proposé des "alternatives aux politiques actuelles de contrôle" et ont tenté de donner la parole aux personnes migrantes. En parallèle, le Secours Catholique a organisé des journées de débats en France, comme à Calais par exemple, sur l'hébergement d'urgence et un échange par Skype a même pu avoir lieu avec Mexico.

Ce FSMM s'est tenu à un mois de l'adoption par les Etats du monde entier - excepté les Etats-Unis et la Hongrie - d'un Pacte mondial pour une migration sure, ordonnée et régulière les 10 et 11/12/2018 à Marrakech au Maroc. Pour le Secours catholique, ce pacte est "une opportunité historique permettant d'enclencher une dynamique politique en faveur des droits des personnes migrantes". Il faudrait notamment que soit écrit noir sur blanc l'accès aux services de base (santé, éducation…) à chaque étape de leur parcours.

Le Secours Catholique va s'investir pour que ce texte non contraignant soit suivi d'effet en France comme dans le monde. En attendant, chacun peut soutenir le Secours Catholique par des dons ou du bénévolat en consultant le site internet: www.secours-catholique.org.

Lyliane

 

15/12/2018

Aidons si possible Action contre la faim dans le monde!

Savez-vous que l’eau potable est aujourd’hui inaccessible pour un tiers de la population mondiale ? Une catastrophe pour la santé des personnes exposées qui, rapidement, viennent à souffrir de sous-nutrition, liées à des maladies hydriques, un accès à de l’eau potable limité et à des mauvaises conditions d’hygiènes. Un véritable fléau pour des populations, déjà bien souvent déjà vulnérables comme les enfants, plus fragiles, qui en souffrent le plus.

Une crise mondiale en partie responsable de la faim dans le monde qui tue un enfant toutes les 30 secondes. Il est urgent d’agir.

C’est pourquoi nous devons intervenir pour donner accès à l’eau et sensibiliser les populations aux bonnes pratiques d’hygiène. Nous devons agir sur le terrain, construire des puits, des toilettes, distribuer des kits d’hygiène et plus encore.

Le manque d’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène et leurs conséquences sur la sous-nutrition restent des défis majeurs à l’échelle mondiale que nous tentons de surmonter. Pour cela, nous avons besoin de vous.

C’est ensemble que nous y parviendrons. Chaque geste compte.

Merci !

 
Je fais un don
 
www.actioncontrelafaim.org ACTION CONTRE LA FAIM
 

 

Bonjour, 

14/12/2018

Tout plaquer pour une nouvelle vie!

Mme Kathleen Junon, journaliste à Nice-Matin, raconte dans le magazine "Nous" l'histoire de deux jeunes quadragénaires qui ont quitté la ville, où elles travaillaient, pour s'installer à Gilette, village perché de 1500 habitants dans la vallée de l'Estéron (06). Mmes Lisa Sparta et Stéphanie de Reu, en effet, se sont lié d'amitié et en septembre 2017, elles ont eu le désir de travailler pour elles en créant ensemble une épicerie fine. Habitant Roquesteron, elles ont cherché un local alentour. Toutefois, la désertification rurale leur faisait craindre de ne rien trouver à la campagne...

Par chance, après avoir suivi un stage d'aide à l'installation à la Chambre des métiers,  elles ont fini par trouver un local vide à Gilette, qui avait servi de café, puis d'Office du Tourisme. En juin 2018, "La Chouette épicerie" voyait le jour. Dans 50 M2 , décorés avec des objets d'autrefois, elles proposent depuis des produits de qualité, locaux et si possible biologiques: tapenade de Nice, bière locale, vinaigre de Gourdon… Le Musée des traditions Lou Férouil de Gilette leur a, en effet, prêté des objets de décoration.

Les villageoises et villageois sont ravis de leur installation. Sur place, des relations se nouent. Pour ces deux femmes, c'est justement ce qu'elles étaient venu y chercher. Elles fourmillent de projets et envisagent des coffrets de Noël, un atelier de dégustation et de livrer gratuitement les commandes. Aujourd'hui, elles se félicitent de leur changement de cap salutaire. Si elles ont perdu en sécurité matérielle, elles disent avoir gagné en sérénité et en qualité de vie.

La boutique est ouverte du mardi au samedi de 8H30 0 13h et de 15H à 19H ainsi que dimanche et jours fériés de 8H30 à 13H. Si cet exemple inspire d'autres personnes, il est possible de contacter Mme Sparta et Mme De Reu au N° 21 de la rue Pierre-Niel à Gilette (06) ou par téléphone au 09 82 24 20 86.

Lyliane

13/12/2018

Les paysans africains ont faim, mais ce n'est pas une fatalité!

Dans  le journal SEL information, l'accent est mis par les journalistes sur les problèmes rencontrés par les paysans d'Afrique subsaharienne: pénurie d'eau, avancée du désert, manque de productivité des champs, manque de moyens pour le transport et la transformation des vivres… Dans cette région, en effet, 1 personne sur 4  c'est à dire environ 236 millions de personnes sont encore sous-alimentées. Pourtant, avec une aide appropriée, ils seraient capables de subvenir à leurs besoins.

Mais, comment pourrions nous les aider sans les assister? Selon les partenaires des organisations sur place, il faudrait donner aux paysans les moyens de "faire mieux ce qu'ils savent déjà faire en renforçant leurs capacités". Comme ils n'ont pas suffisamment de revenus pour faire vivre leur famille, il conviendrait en premier lieu de leur donner un coup de pouce pour mieux les former et relancer leur activité… Comment? Par exemple, en les aidant à acquérir des moyens pour se sortir eux-mêmes durablement de la pauvreté.

Les sols ont souffert de la sécheresse et ensuite de pluies diluviennes. Ils ont de ce fait perdu leur matière organique et leurs micro-organismes. Pour progresser dans un tel contexte, les paysans ont besoin de nouvelles techniques pour travailler la terre, de puits près de leurs champs, de moulins pour y faire de la farine… Il leur manque aussi le plus souvent un lieu de stockage, des brouettes… Il doivent aussi apprendre à valoriser leurs cultures en les transformant (manioc, karité, arachides, ananas…)

Des coopératives de producteurs pourraient peut-être aussi être crées. Ainsi, ils bénéficieraient d'un circuit plus sûr de commercialisation de leurs produits. Bref, en soutenant les projets Agriculture du SEL, nous permettons à de nombreuses personnes de manger à leur faim. Pour faire un don régulier ou ponctuel, parrainer un enfant ou proposer son aide, joindre l'association protestante de solidarité internationale ou l'Association Service d'Entraide et de Liaison nommée S.E.L à Bagneux( 92 220)- tél: 01 45 36 41 51. Contact sur le site: http://selfrance.org ou sur le blog du SEL: http://blog.selfrance.org.

Lyliane

12/12/2018

Sans le Sud, on perd le Nord!

"L'ordre mondial doit changer!", selon le chercheur Mr Bertrand Badie, professeur à Sciences-Po-Paris, expert en relations internationales. Mr Badie vient en effet de publier aux éditions La Découverte un ouvrage au titre évocateur:" Quand le Sud réinvente le monde". Dans cet ouvrage, analyse Mr Michel Abescat qui a interviewé l'auteur pour le journal Télérama, nous prenons conscience des vrais dangers qui nous menacent en regardant le monde du point de vue des pays du Sud et non depuis notre horizon de gens des pays du Nord.

Pour Mr Badie, regardons le terrorisme, les guerres, les migrants...et réalisons que "longtemps exclu du jeu international, le Sud se rappelle violemment à l'Occident". Empêtrés dans leurs vieux schémas d'un monde issu de la paix de Wesphalie en 1648, nos politiques peinent à lire les transformations en cours, affirme le chercheur. "A l'heure de la mondialisation, pouvons-nous continuer à exclure les pays du Sud du jeu international"? Les vieilles grandes puissances ( Europe, Etats-Unis, Russie…), autrefois hégémoniques et compétitives, montrent actuellement leur impuissance avec leurs grands principes et leurs systèmes hiérarchiques un peu dépassés dans un contexte d'interdépendance généralisée et de mobilité de communication.

Aujourd'hui, nous devons prendre conscience que le Sud pèse un poids considérable. A l'ONU, ils ont la majorité absolue, car ils représentent plus des 3/4 de l'humanité en terme démographique. Or ils sont toujours réduits au statut de citoyens passifs de la mondialisation. Ils ont été contraints de s'aligner sur les normes internationales et ils ont jusqu'ici été placés sous la quasi-régence des grandes puissances. Mais voyons le en face: la gouvernance mondiale ne fonctionne pas et de nouvelles violences se font jour. Les inégalités entre le Nord et le Sud comme à l'intérieur des Etats sont plus fortes que jamais...

Dans l'avenir de la paix, dit Mr Badie, "l'insécurité alimentaire et sanitaire pèse plus lourd que les missiles". L'être humain ne se laisse pas indéfiniment déterminer par sa situation d'infériorité. Les guerres au Sahel, dans la Corne de l'Afrique, au Moyen-Orient, en Afghanistan sont menées par des milices, des seigneurs de guerre, des organisations difficiles à contrôler. L'instrument militaire sophistiqué de nos pays du Nord peine à s'adapter à des foyers diffus, mobiles, sporadiques (Libye, Mali, Syrie, Yemen, Nigéria, Somalie...).

Aussi, selon Mr Badie, "nous ne sommes pas seuls au monde" ( titre de son avant-dernier ouvrage) et "s'il n'y a pas de redistribution au niveau mondial, la violence risque de croître". Il termine par un appel à nos responsabilités dans les conflits(vetos à l'ONU, vente d'armes…) et à un accueil des migrants, ce qui est aujourd'hui à ses yeux non seulement notre devoir, mais surtout notre assurance de pays du Nord. Un partenariat entre les pays du Nord et leurs anciennes colonies, par exemple, lui paraît à instaurer en priorité dans les pratiques et non dans les seuls discours. Il termine par cette phrase:"Ne diabolisons plus les réactions des peuples trop longtemps humiliés ou dominés et regardons la réalité en face!"

Pour en savoir davantage, se reporter aux livres de Mr Badie: "Le temps des humiliés" aux éditions O. Jacob, "Nous ne sommes plus seuls au monde" à La découverte et "Quand le Sud réinvente le monde" qui vient de sortir à La Découverte.

Lyliane

11/12/2018

La livraison à vélo, ça roule!

Dans le magazine "Nous", Mme Kathleen Junion publie un article concernant l'initiative de Mr Maxime Le Nocher, qui depuis 2010 est coursier à vélo et qui a lancé en 2017 une société nommée Lelien. A Nice ou à Cannes désormais, il est possible de faire effectuer une course à vélo de 4H avec un colis de moins de 5kg pour 7,80 euros. Car Mr Le Nocher emploie cinq autres coursiers à bicyclette et sa petite société ne cesse de s'agrandir.

C'est depuis Nice, où il vit avec sa famille depuis 2010, qu'il a eu l'idée d'être coursier à vélo en tant qu'indépendant. Il avait vu ce concept à Montréal et à Genève. Pendant 7 ans par tous les temps, il a livré ses clients. Le patron du magasin Carrefour Market en bas de Cimiez a été le premier à lui faire confiance. Il réalise depuis 98% des livraisons de ce magasin ( 20 livraisons par jour) en vélo cargo, un vélo à 3 roues équipé d'une assistance électrique. Il peut transporter ainsi jusqu'à 80 kg de marchandises.

Cet homme de 39 ans a, en effet, investi dans des vélos cargo danois et des tee shirts floqués au nom de ses clients. D'autres contrats ont suivi à Cannes et Nice, puis Décathlon de Nice TNL, le pâtissier Lac et de nombreuses enseignes bio ont été séduits par sa démarche. Les contrats s'enchaînent. Certes rouler en ville malgré le trafic n'est pas de tout repos! Mais Mr Le Nocher est un entrepreneur militant, dont "le but est de supprimer les voitures et les camions". Il a été invité à  parler de sa société aux Assises de la Transition écologique et citoyenne fin octobre à Nice.

Modifier le regard des gens sur la pollution et l'écologie est son credo. A son échelle, il milite pour changer les consciences. Depuis peu, une application pour smartphone a été crée. Quant à son chiffre d'affaire, il est en hausse (200 000 euros) et il ne compte pas s'arrêter là. La période de Noël risque de doper son entreprise. Je pense que cet exemple réussi est susceptible de donner envie à d'autres de tenter l'aventure dans leur région.

Pour tout renseignement complémentaire, s'adresser au 06 02 73 46 70 ou sur Internet u : www.lelien.pro.

Lyliane