Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/04/2019

Minimiser notre impact concernant notre environnement numérique...

Comment réduire notre empreinte carbone numérique?
Si nous sommes de plus en plus sensibilisés aux effets de notre production de déchets et de notre consommation de viande, il existe un phénomène qui contribue lui aussi grandement au réchauffement climatique : la pollution numérique.
Selon un rapport Greenpeace publié en 2017, le secteur informatique représente aujourd'hui environ 7% de la consommation mondiale d'électricité.
Bela Loto, coordinatrice de l'association Maison de l'Informatique Responsable nous explique comment réduire au quotidien notre empreinte carbone numérique.
Prolonger la durée de vie des appareils au maximum: Si nos activités sur le web sont immatérielles, ce n'est pas le cas des appareils dont nous nous servons pour les réaliser. La fabrication d'ordinateurs, tablettes et smartphone entraîne l'épuisement de métaux, dont certains aux propriétés magnétiques précieuses, surnommés les "terres rares" (néodyme, dysprosium, yttrium et lanthane).
"L'idéal est de prendre soin de ces appareils. On a tendance à penser qu'on peut toujours en racheter, alors qu'il suffit d'en prendre soin pour les conserver plus longtemps", estime Bela Loto.

Pratiquer le "streaming raisonné"
En 2015, le streaming vidéo a capté 63% du trafic web mondial. "Le fait de regarder des vidéos en direct implique un flux continu sur la toile, très énergivore. Le pire tiercé est de regarder les vidéos depuis un écran de portable, via la 4g et en haute définition", souligne Bela Loto.
Il existe des solutions simples à mettre en pratique pour un streaming plus "éco-responsable", comme visionner les vidéos en réseau wifi, et en basse définition quand on le fait depuis un smartphone.
"Un bon moyen d'optimiser sa consommation de streaming est également de privilégier l'audio, beaucoup moins énergivore que la vidéo", préconise Bela Loto.

Repenser l'échange de données numériques:
L'envoi de photos ou d'images lourdes sur la toile n'est pas sans conséquence sur la planète. De même que le Cloud -système qui permet de stocker les informations dans un "nuage" informatique- consomme une quantité très importante d'énergie.
"On peut penser local au lieu du Cloud, par exemple en enregistrant ses données sur un disque dur", note Bela Loto.Supprimer les pièces jointes inutiles

Conserver ses vieux emails nécessite une dépense énergétique : 10 grammes de CO2 par an et par mail stocké, selon la société Clean Fox. Pour Beta Loto, "le plus important reste de ne pas inclure les pièces jointes inutiles, ainsi que de privilégier les liens de partage de fichiers plutôt que l'envoi par email."

Optimiser ses recherches sur le net:
Bien qu'il soit difficile d'obtenir des données précises et chiffrées sur le sujet, une recherche effectuée sur Google représente une consommation d'électricité non négligeable à échelle mondiale.
Comme l'explique Bela Loto, réduire son empreinte CO2 générée par l'utilisation d'un moteur de recherche est toutefois possible : "Favorisez les URL, abusez des onglets "favoris" et utilisez un maximum l'historique lorsque vous souhaitez rouvrir une page de navigation."

Relaxnews (AFP) - lundi 1 avril 2019

Les commentaires sont fermés.