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03/03/2019

Le vrac en folie dans le Var...

Mme Amandine Roussel dans le journal Nous a interviewé Mme Claire Bellini, ancienne infirmière âgée de 50 ans et reconvertie en épicière ambulante de la région d'une vingtaine de villes et villages de la Provence verte. Elle fait, en effet, les marchés de Cotignac, de Bras, de St Maximin, de la Roquebrussanne et de la Farlède, quand elle ne réalise pas des livraisons à domicile deux fois par semaine avec son camion baptisé Lulu. Son entreprise a été nommée "La vrac en folie".

Sa spécificité réside dans le fait qu'elle ne prend que des produits bio, locaux et de saison. Et elle ne propose pratiquement que du vrac. Ses clients viennent en effet avec leurs sacs et bocaux. Dans un rayon de 100km, Mme Bellini rencontre des gens du coin, heureux de la voir arriver avec ses références de qualité. Les producteurs locaux lui proposent leurs produits frais (fromages, légumes, fruits...) ou plus durables (biscuits, herbes séchées, savons, cosmétiques, miel, pâtes...).

Comme quoi il y a la place pour ce genre d'entreprise dans nos régions françaises! Espérons que cette initiative fera tâche d'huile dans le pays! Pour tout contact, joindre sur Facebook @lavracenfolie ou par téléphone: 06 89 68 67 53.

Lyliane

02/03/2019

Un savoir-faire artisanal à Cogolin(83)

Cogolin était connu pour ses pipes en terre, mais cette ville du Var est également célèbre pour ses tapis. Ce savoir-faire artisanal exceptionnel est perpétué par sa manufacture depuis 1924. Des métiers à tisser de type Jacquard datant de la fin du 19ème siècle sont toujours en activité. En 1928, un ingénieur textile lyonnais Mr Jean Lauer racheta l'entreprise et la transforma. Aujourd'hui, des tapis tissés en laine, en raphia, en coton ou encore en jute sortent toujours des ateliers de la manufacture, installée 6, Boulevard Louis Blanc à Cogolin et employant une vingtaine d'ouvrières.

Mme Amandine Roussel dans le journal Nous a interviewé Mme Sarah Henry , membre du personnel de la Manufacture rachetée en 2010 par le groupe House of Tai Ping, une compagnie florissante de Hong Kong. Une large gamme est offerte pour donner du choix à des clients relativement aisés. Car ces tapis coûtent plus de 8000 euros. L'entreprise a autrefois été sollicitée par des décorateurs de renom comme F. Léger ou Jean Cocteau. Une collaboration avec la designer India Mahdavi a aussi rencontré un franc succès. La dernière collection en date est inspirée de l'architecte franco-américain Elliott Barnes.

La matière première provient de Nouvelle-Zélande et elle est filée en Allemagne. Le coton est égyptien et filé en Belgique. Enfin, le lin et le jute viennent de France et de Belgique, tandis que le raphia est importé de Madagascar. Savez-vous que certains tapis du palais du Grand Trianon à Versailles sont made in Cogolin? Des motifs classiques comme l'Artuby sont toujours proposés à côté d'autres plus fantaisie (Art Nouveau, motifs géométriques...). La Collection 2019 s'inspire quant à elle des années 30.

Des visites sont organisées par l'office du tourisme pendant la période estivale. Pour tout renseignement, contacter sur Internet: www.manufacturecogolin.com.

Lyliane

 

25/02/2019

Campagne couronnée de succès à l'UE...

Voici une excellente nouvelle pour nos rivières et nos océans dont vous pouvez être fiers : l’UE a récemment adopté la loi la plus stricte au monde pour lutter contre la pollution plastique - et mieux encore : les entreprises vont enfin devoir payer pour nettoyer les dégâts dont elles sont responsables!

Les 28 pays européens, y compris le Royaume-Uni, devront interdire une liste entière d'articles en plastique jetable, notamment les assiettes, les couverts et les récipients de nourriture en mousse plastique à partir de 2021. Les pailles en plastique à usage unique seront également interdites, sauf pour les personnes qui en ont besoin, pour des raisons médicales par exemple.

Depuis que la Commission européenne a annoncé son projet de stratégie pour la réduction des déchets plastiques l'an dernier, les membres de SumOfUs en Europe et dans le monde entier ont mené la campagne sans relâche pour que nous puissions aujourd'hui célébrer cette nouvelle.

Des dizaines de milliers de membres de SumOfUs comme vous ont signé nos pétitions à la Commission, aux député-es et aux gouvernements. Les dons de membres de SumOfUs nous ont également permis de diffuser des publicités percutantes en ligne, dans les principaux journaux et dans les grandes villes. Ensemble, nous avons pu commander des sondages d’opinion, créer un site web, créer et partager des vidéos et des infographies de campagne sur les médias sociaux, et lancer nos énormes pétitions avec des partenaires de toute l’Europe, générant une couverture médiatique considérable !

Ensemble avec les extraordinaires ONGs partenaires du mouvement BreakFreeFromPlastic et de l’alliance RethinkPlastic, nous avons réuni et adressé une quantité impressionnante de signatures directement aux principaux négociateurs du règlement sur les plastiques : l'Eurodéputée belge Mme Frédérique Ries et la ministre autrichienne de l'Environnement Mme Elisabeth Köstinger.

Mais la campagne contre le plastique n'est pas encore terminée. 

23/02/2019

Connaissez-vous le Pacte Transition?

La

 

 Construisez la ville de demain 
 
Jusqu'au 28 février, faites entendre votre voix en enrichissant les mesures du Pacte pour la Transition !

Impulsé par le Collectif pour une Transition Citoyenne dont fait partie la Nef, le Pacte pour la Transition vise à proposer des mesures concrètes pour construire des communes plus écologiques, solidaires et démocratiques en vue des élections municipales de 2020.


 Faites vos propositions et donnez votre avis sur les idées proposées par les citoyens et les organisations.
Vous pouvez aussi voter pour la proposition de la Nef : "Financer au moins un projet à impact social et environnemental de la collectivité par une source de financement éthique, transparente et citoyenne !"

 
Je contribue au pacte

 

22/02/2019

L'ONU met les pieds dans l'eau... et nous, que pouvons-nous faire?

D'après un article de Mr Pierre Garnier, "la haute mer, qui nous fournit entre autre en protéines et en oxygène, est de plus en plus polluée. Cette immensité est sans législation, et on peut y faire tout et n'importe quoi". L'ONU s'est saisie fin 2018 de ce défi considérable. Face à cette dégradation accélérée de l'état des océans, en effet, l'ONU s'est saisie du problème. La campagne Clean Seas impulsée par ONU Environnement veut inciter les gouvernements à limiter la production de plastique, 20 fois plus forte aujourd'hui qu'il y a 40 ans et à convaincre les citoyens de changer leurs habitudes.

On sait aujourd'hui que 80% des pollutions maritimes proviennent de l'activité humaine réalisée sur la terre ferme. Les conséquences de cette pollution sont multiples: disparition de pratiquement toute vie sous-marine dans des zones privées d'oxygène, prolifération d'algues dues à un excès d'azote, avec leur lot de destruction massive dee poissons et de contamination toxique des produits de la mer, mise en danger d'écosystèmes par l'utilisation intensive de pesticides et autres déjections agricoles... Depuis les années 1950, 90 % des gros poissons ont disparu. D'ici 1950, si rien n'était fait, il y aurait même plus de plastique que de poissons.

Bâtiments de croisières, déversements pétroliers notamment ont des effets destructeurs sur l'environnement marin, touchant la faune et la flore.  Face à cela, des projets de nettoyage sont apparus pour s'attaquer aux gigantesques plaques de déchets flottant sur les océans. Par exemple, Wilson, une barrière flottante en forme de U se déplaçant sur l'action du vent et des vagues pour capturer les objets à la dérive. En 5 ans, Wilson ambitionne de nettoyer la moitié de la zone pacifique entre Hawaï et la Californie.

Un autre projet est celui de Mr Yvan Bourgnon et de l'association The Sea Cleaners. Ils ont construit le "Manta", un bateau conçu pour ramasser 250 tonnes de déchets, et les ramener à terre pour qu'ils soient recyclés. Mais pour certains chercheurs, "l'océan ne serait pas nettoyable". Il serait aussi possible qu'on gère mieux les bassins, qu'on améliore la collecte et la gestion des déchets solides, qu'on réduise la pollution plastique en amont. A l'ONU, un instrument juridiquement contraignant sur la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité marine dans des zones situées au-delà des juridictions nationales est recherché à travers une conférence réunie en septembre 2018.

A notre niveau, continuons à bannir les plastiques à usage unique comme l'UE vient de le faire, éliminons les microbilles dans les cosmétique et réclamons l'invention de nouveaux matériaux biodégradables. En tant que citoyens, nous pouvons déja nous mobiliser pour nettoyer les plages, les ports, les rivières! En bref, continuons l'effort pour refuser, réduire, réutiliser et recycler! Et soutenons notamment les avis de Mme Maria-Luiza Pedrotti, chercheuse au CNRS  du Laboratoire d'océanographie de Villefranche sur mer, qui affirme que "les vraies solutions sont à terre".

Lyliane

21/02/2019

Alerte Philippines : La célèbre journaliste Maria Ressa arrêtée !

C'est avec une grande inquiétude que nous vous annonçons l’arrestation de la célèbre journaliste Maria Ressa aujourd’hui à Manille.
 
Elle est aujourd’hui victime d’un acharnement judiciaire et va devoir passer la nuit en prison. Son arrestation a eu lieu en fin de journée ce mercredi 13 février dans les locaux de son site indépendant d’information Rappler par des officiers du Bureau National d’Investigation philippin (NBI) pour diffamation en ligne.

L’équipe de Reporters sans frontières (RSF) est entièrement mobilisée pour obtenir sa libération et a saisit le secrétaire général des Nations unies en lui demandant d’intervenir au plus vite pour mettre un terme à cet harcèlement. La cour qui jugera cette affaire doit abandonner toutes les charges qui visent Maria Ressa et Rappler !
 
Reporters sans frontières
 
 

19/02/2019

Comment reconquérir nos services publics et répondre à la crise sociale profonde actuelle?

La Convergence nationale des collectifs de défense et de développement des services publics se définit comme "un réseau citoyen fondé sur des collectifs locaux, qui rassemble un double triptyque: usagers, personnels et élus d'une part, et organisations associatives, politiques et syndicales, dont la FSU, d'autre part, Mr Michel Jallamion, Président de la Convergence, nous livre son analyse et les propositions du collectif pour répondre à la profonde crise sociale actuelle".

La Convergence est née en 2005 suite à la grande manifestation pour les services publics à Guéret. La fermeture des trésoreries avait été le révélateur de l'abandon de toute politique d'aménagement du territoire, écrit Mme Véronique Ponvert dans l'US Magazine. Le démantèlement des services publics et les privatisations, en effet, avaient eu lieu depuis 10 ans: des écoles, des gares, des maternités, des hôpitaux, des bureaux de poste ruraux ne cessaient de fermer. Des collectifs se sont alors constitués pour tenter de modifier la politique nationale.

Pourtant, les services publics sont des vecteurs d'égalité et garantissent l'effectivité des droits. L'usager n'est pas "un client"! La politique d'austérité  nationale masquerait, semble-t-il, les véritables questions. La privatisation aurait permis notamment aux capitaux de s'accaparer les profits d'investissements publics centenaires, en laissant les parties non rentables à la charge de la collectivité. Les collectifs font la différence entre l'éducation, qui doit rester nationale et la gestion de l'eau, qui peut tout à fait être locale... Pour le logement, il devrait par exemple, selon les collectifs, y avoir un service public national sans empêcher les collectivités d'agir via leurs bailleurs sociaux. On pourrait aussi faire plus de place aux usagers, aux personnels et aux élus locaux, s'occuper des besoins de formation.

Actuellement, le projet du gouvernement à travers AP 22 ne risquerait-il pas de remettre en cause le principe des services publics, se demande la journaliste. Aussi, la Convergence propose de multiplier dans cette période les implantations des collectifs locaux pour mener avec usagers-personnels-élus, organisations syndicales-associatives-politiques, des débats publics pour réinsister sur la justice fiscale et sur le financement des services publics. Il faudrait "que chacun reçoive en fonction de ses besoins". Les services publics devraient de ce fait être les mêmes sur l'ensemble du territoire. Il manquerait actuellement des services publics nouveaux comme le logement, la petite enfance, l'informatique, l'eau, la téléphonie, l'environnement, l'égalité femmes-hommes, la nourriture... et renforcer les services existants: poste, rail, inspection du travail, énergie, éducation. A nous donc de réfléchir à la reconquête des services publics sur tout le territoire et de passer à la contre-offensive, propose La Convergence!

Pour en savoir plus, contacter:

https://www.convergence-sp.fr
 
Lyliane
 
 

 

Des plateformes dédiées aux projets ESS...

Les plateformes de financement participatif sont une véritable alternative au financement traditionnel des banques et des investisseurs privés. Ils sont simples et moins coûteux et favorisent le lien social, la proximité. Ils permettent notamment de s'adresser directement au financeur.  C'est donc tout naturellement, écrit un journaliste de la MGEN, mutuelle des personnels enseignants, que certaines plateformes de crowdfunding se sont spécialisées dans le soutien aux projets de l'Economie Sociale et Solidaire (ESS) ou d'intérêt général.

Par exemple, sur son site Internet, l'Avise (portail de développement de l'ESS, partenaire de nombreux acteurs du secteur) en présente quelques-unes, parmi lesquelles Arizuka, le premier site de crowdfunding entièremennt dédié à l'intérêt général, Bulber, qui encourage les initiatives de solidarité internationale, la plateforme Prêt de chez moi, mise en place par la coopérative financière La Nef pour le financement de projets en Rhône-Alpes ou encore Graine de Start, qui se concentre quant à elle sur des projets bourguignons d'utilité sociale.

On peut citer également 1001pact.com, première plateforme d'investissement participatif dédiée au financement de l'entrepreneuriat social et des entreprises de l'ESS, et Wedogood.co, spécialisée dans les projets à fort impact sociétal. Toutefois, même s'il s'est construit en réaction à la toute-puissance du système bancaire, le financement participatif semble, lui aussi, avoir sa part d'ombre. Dans un rapport de février 2017, l'UFC Que Choisir dénonce les promesses de rendements surestimées de certaines plateformes, parmi lesquelles Lendix ou Unilend, les leaders du prêt aux PME. Prudence donc!

Lyliane

17/02/2019

Des drones au service de l'environnement pour lutter contre la pollution...

Un drone décolle lentement au-dessus des champs enneigés de Strasbourg, accompagné d'une multitude de capteurs. C'est un véritable laboratoire miniature qui s'élève dans les airs: grâce à ces fameux capteurs dont il est équipé, ce drone peut mesurer le nombre de particules présentes dans l'air, partout où il passe.


Remonter jusqu'à la source de la pollution
L’association de contrôle de qualité de l’air ATMO Grand Est s’est procurée certains de ses prototypes, élaborées par une entreprise spécialisée dans cette technologie. Grâce aux appareils, ATMO Grand Est effectue actuellement des tests dans la région
L'air va pénétrer par cette entrée, cette petite cheminée, va traverser un tuyau, une chambre optique, un laser va traverser cette chambre optique, deux diodes vont récolter l'information, qui va être traité", explique Jean Allain au micro de BFMTV.


Moins encombrants que les moyens habituels, les drones permettent aussi de remonter jusqu'à la source de la pollution. Sur un site industriel ou près d'un axe routier, le vent se charge en particules et l'appareil capte ces variations.
"Les mesures actuelles se font avec du matériel lourd et précis"
"Avec un système de rideau, on peut savoir les particules qui rentrent, les particules qui sortent, dans une situation de constante. Ça peut donner des renseignements très intéressants, sur ce que l'on estime être polluant, est-ce que ça vient d'ici… On pourra remonter, grâce au drone, à la source", poursuit-il.


En cette période hivernale, deux sources de pollution ont été mesurées: le chauffage domestique et l'activité industrielle.

Benjamin Cunéo avec Liv Audigane - BFMTV - jeudi 7 février 2019

14/02/2019

Agir en faveur du bien-être animal...

 
CIWF France
Celles et ceux qui agissent pour les animaux
Bonjour 
Pour commencer cette année, nous mettons en lumière un homme et une femme, investis chacun à leur manière pour le bien-être animal.
Lui, est éleveur. Il nous a fait découvrir son élevage de porcs plein air. Aujourd’hui moins de 1% de la production de porcs en France est en plein-air. C’est pour que les élevages alternatifs deviennent la norme et non l’exception que CIWF souhaite les mettre en lumière. 
Elle, est directrice de CIWF France depuis près de 10 ans maintenant. Pour que vous en sachiez un peu plus sur son parcours, ses aspirations, ses convictions, nous lui avons posé 3 questions.
 
Partout en France des hommes et des femmes œuvrent pour d’autres modes d’élevage que l’élevage industriel. CIWF les y encourage. En tant que consommateur, en tant que citoyen, nous pouvons aussi faire beaucoup. Il nous faut réduire nos consommations de viandes, œufs et produits laitiers et favoriser des achats plus respectueux des animaux, des êtres humains et de notre planète. Nous pouvons aussi agir pour faire changer les lois : si vous ne l’avez déjà fait, signez l’Initiative citoyenne européenne contre l’élevage en cage.
Rencontre avec un éleveur de porcs plein air

 Selon CIWF

Des avancées et des défis pour l'environnement partout dans le monde avec le WWF...

L'Association WWF nous fait part "des actions concrètes menées  pour protéger les espèces et les espaces et pour mieux répondre à l'urgence climatique dans le courant de l'année 2018". En Australie par exemple le chat marsupial a pu être réintroduit  dans son milieu naturel (Baie de Jervis) et l'espoir de voir la population augmenter est devenu vivant. En Amazonie, le Parc de Chinbiquete abritant une forêt tropicale au Sud-Est de la Colombie s'est agrandi de 1,5 millions d'ha et il a été classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. En Sibérie, la Russie a annoncé la création de la plus grande réserve terrestre et marine du pays à Sakha. "De quoi réjouir les phoques barbus, les bélugas, les morses Laptev, les ours polaires et bien sûr les communautés des îles de la Nouvelle Sibérie Polynya et de l'Arctique russe"!

En Nouvelle Calédonie, une protection accrue du Parc naturel de la Mer de Corail  a été annoncée avec 200 000 à 400 000 km2 supplémentaires mis à l'abri. En Afrique, un recensement de gorilles et chimpanzés s'est révélé "meilleur que prévu". Le WWF lutte en effet contre le braconnage et essaie de promouvoir l'extension des zones protégées et d'une exploitation responsable de la forêt. Quant à l'Espagne, elle a annoncé en août 2018 la création d'une nouvelle aire marine protégée de 1 350 km s'étendant sur une surface de 46 385 km2 au large des côtes. Le combat pour la planète avance doucement, mais il y a des résultats à cet effort continu.

Pour 2019, le WWF pense qu'il faudrait notamment "augmenter la part d'alimentation bio produite en France, en luttant contre les pesticides et en encourageant la reconversion des agriculteurs par du soutien financier et technique". La pollution plastique reste une menace globale et mondiale. Chaque citoyen est invité à en réduire sa consommation (produits jetables à usage unique, emballages superflus) et à réclamer le recyclage des plastiques utilisés. Les gouvernements sont tous appelés à limiter le réchauffement climatique en dessous de 2° C et à mettre en place de façon urgente une transition énergétique et écologique concrète dans nos sociétés.

La mobilisation est générale, rappelle le WWF puisqu'elle implique 188 pays et territoires du monde entier. Plus de 4000 bénévoles oeuvrent aux côtés de cette ONG et 200 000 donateurs la soutiennent. Par exemple, la pétition lancée en avril 2018 contre le projet de mine d'or en Guyane a recueilli 110 000 signatures. En outre, il est possible de télécharger l'application du WWF pour changer notre manière de consommer. Enfin, le rapport Planète vivante 2018 du WWF faisant le bilan de l'état de la biodiversité a été repris par les médias et a touché jusqu'aux réseaux sociaux. Une e-boutique du WWF permet même de commander des produits responsables.

Pour soutenir ou aller plus loin avec le WWF, retrouvez l'ONG sur le site: www.wwf.fr.

Lyliane

11/02/2019

Un refuge pour les familles de détenus...

A Toul, écrit Mme Elise Descamps dans le Journal La Croix du 14/12/2018, depuis 1994, une Association nommée l'Arche accueille les familles des personnes incarcérées aux centres de détention pour hommes de Toul et d'Ecrouves. Pour 11 euros par nuit par adulte et 5,50 euros par enfant, en effet, une cinquantaine de familles fréquentent la maison d'accueil chaque année. Une trentaine de bénévoles se relaient jour et nuit, font le taxi avec la gare et les prisons et partagent joies et peines. Car pour chacune et chacun des souffrances partagées dans une vie communautaire semblent plus légères.

Il a semblé important, en effet, de maintenir des liens familiaux pendant la détention. Il existe en France 154 maisons similaires dont 29 proposent un hébergement de nuit. Ces structures associatives complètent les 156 unités de vie familiale dont disposent 48 établissements pénitentiaires français. Etant donné que la maison touloise de l'Arche est occupée essentiellement le week end, en semaine elle héberge soit des pèlerins en route vers Compostelle, soit des rencontres avec des parents pour des enfants placés à l'Aide Sociale.

A l'Arche de Toul, personne ne juge personne. On cherche plutôt à se changer les idées, avant ou après des parloirs. On s'inquiète aussi des démarches de sortie des proches incarcérés et on échange des informations à ce sujet. Mais il faut savoir que l'Arche a besoin de dons et de bénévoles. Pour toute proposition, s'adresser à  l'Union nationale des fédérations régionales des maisons d'accueil des familles de détenus ou UFRAMA. Pour cela contacter par Internet: www.uframa.org.

Lyliane

Coiffer bénévolement ceux qui vivent dans la rue...

Mme Coralie Bonnefoy raconte dans le journal La Croix du 23/11/2018, pourquoi elle est allée interviewer Mr Kevin Ortega, âgé de 29 ans et habitant Aubagne (13). Ce jeune homme, en effet, durant ses jours de congés parcourt les rues d'Aubagne, de Marseille, Toulon, Aix ou La Ciotat, pour coiffer et tailler la barbe des sans-abri. Il baptise cette action:"Coiff in the street". Entre avril et juin, il a coiffé environ 500 personnes.

Cela a permis à Mr Ortega de toucher du doigt la pauvreté qui frappe notre pays et de prendre du recul sur la vie. Il sait désormais où retrouver les SDF et a établi un lien social avec eux. Lui-même a été inspiré par la vidéo d'un coiffeur qui fait quelque chose de similaire en Angleterre. Il espère que son exemple fera tache d'huile dans notre pays.

Pour toute information, contacter sur facebook: www.facebook.com/coiffinthestreet/

Lyliane

10/02/2019

Paris 2024 joue la carte des emplois solidaires...

Pour la préparation des Jeux Olympiques à Paris, le Président de 2424, Tony Estanguet a rappelé "sa volonté de faire de la dimension solidaire une priorité" sous le regard attentif des élus locaux, qui ne veulent pas se contenter de promesses. Sur la plateforme Paris 2024 un espace est dédié aux 25 000 emplois issus de l'économie sociale et solidaire qsue généreront les Jeux, en particulier en Seine St Denis.

Loin des projecteurs, en effet, écrit Mr J.F. Fournel dans le Journal La Croix du 21/11/2018, "Paris 2024 porte une vision nouvelle des Jeux qui seront les premiers de l'histoire avec pour priorité l'impact sur la société autant que la réussite sportive". Mr Muhammad Yunus, Prix Nobel de la paix, a relayé cette annonce en ajoutant:" Paris 2024 est au carrefour du sport et du travail social. cette étape est cruciale pour la jeunesse qui en attend beaucoup, à nous de ne pas la décevoir"!

Les grands groupes industriels de restauration ou de travaux publics sont évidemment en première ligne, mais ils sont invités à développer des partenariats sincères avec de petites entreprises. 10% des emplois seront réservés à l'économie sociale et solidaire, ce qui représentera 25 000 postes. les élus de Seine St Denis entendent exercer un contrôle serré de la réalisation des promesses. En l'occurrence, nous pouvons remarquer que Mr Yunus, créateur du micro-crédit et récemment converti à l'intérêt du sport pour l'insertion, est une sorte "de conscience sociale de l'olympisme".

Lyliane

09/02/2019

Une ristourne de 30% pour les trajets réguliers sur autoroutes...

Le 17/1/2019, écrit Mr Michel Waintrop dans le quotidien La Croix du 21//1/2019, nous avons appris que les sociétés concessionnaires d'autoroutes ont consenti une ristourne inédite de 30% sur le prix des péages pour les automobilistes réalisant au moins dix mêmes trajets aller-retour par mois, sans limitation de distance à compter du 1er février 2019. Mme E. Borne, Ministre des transports, l'a annoncé devant les journalistes et elle a précisé que cette réduction serait "sans contrepartie et pourrait bénéficier à un million d'automobilistes".

On sait déjà que le prix de l'abonnement permettant cette ristourne ne dépassera pas 2,50 euros par mois et qu'il ne sera proposé qu'aux conducteurs de voitures particulières ou de moto. Ces nouvelles offres interviendront en complément des formules d'abonnement local déjà existant pour les trajets domicile-travail périurbain. Il faudra donc être muni d'un badge de télépéage. Toutefois, comme chaque année, les tarifs des péages doivent augmenter le 1er février 2019 pour rattraper de prix gelés. En principe, l'un pourrait compenser l'autre et arriver à alléger un peu la facture finale des usagers d'autoroutes.

Lyliane

08/02/2019

Des architectes s'engagent pour rénover des logements précaires...

Une association d'architectes collecte les matériaux non utilisés des chantiers ou des magasins, afin de s'en servir pour la rénovation de logements ou de centres d'hébergement, écrit Mr Antoine Peillon dans le quotidien La Croix du 14/12/2018. Trois femmes, en effet, Mme Gwenaëlle Rivière, diplômée DPLG en région parisienne, Mme Clothilde Buisson, travaillant en micro-architecture et Mme Clara Piolatto, doctorante en architecture au CNRS ont crée l'association "Faire avec " pour lutter contre la précarité énergétique, selon la Fondation Abbé Pierre.

Pour lutter contre le mal-logement, elles ont eu l'idée d'utiliser les matériaux inexploités en fin de chantier ou issus de surplus de magasins. Aussi carrelages, parquets, lampes de récupération permettent le réemploi de matériaux de construction. Depuis, un pavillon d'exposition a été réalisé dans le cadre du festival "Abris de fortune"  au centre culturel du château de Goutelas (loire), un local commercial a été transformé en café-bar, à  Paris, un abri dit "la Cabane cévenole" a été réalisé avec un budget minimum grâce à ces matériaux de récupération. Les membres de l'Association cherchent à assembler harmonieusement ces matériaux disparates.

L'Association "Faire avec"  est lauréate 2018 du Prix de la Fondation Cognacq-Jay, lequel encourage l'innovation au service de l'intérêt général. Pour tout renseignement, s'adresser sur Internet à : www.faireavec.fr.

Lyliane

05/02/2019

La technologie pour veiller sur les sans-abri...

Selon un article de Mme Aurore Harrouis dans la revue "Nous", depuis plusieurs mois le laboratoire d'arts numériques La Bulle et le Secours populaire français des Alpes Maritimes (06) travaillent à Nice avec des étudiants d'EPITECH et de l'EDHEC ainsi que des élèves infirmiers sur un projet de poncho, une sorte de couverture de survie connectée, à destination des sans-abri.

Le projet était parti d'un hackathon organisé par la Ville de Nice en novembre 2017, un marathon numérique ancré sur des solutions mobiles autour de la santé. Après avoir imaginé plusieurs applis, les participants se sont mis d'accord pour créer un "cocon apportant confort et compagnie" aux personnes SDF. Ce poncho à la fois les protègerait du froid, mais participerait aussi à un suivi médical en analysant leurs constantes (pouls, température, oxygénation du sang) et créerait du lien social.

Le nom trouvé fut "Cocouv". Ce projet de couverture étanche et connectée remporta le grand prix de la Ville de Nice avec un chèque de 5 000 euros à la clé. Mais, pour finaliser ce poncho, il fut nécessaire de lancer en sus une campagne de financement participatif sur le site KissKissBankBank. Il est toujours possible aujourd'hui de continuer à adresser des dons via le Secours populaire français (30,Rue Bonaparte -06300 à Nice).

Les premiers prototypes de ces couvertures à capteurs numériques devraient être testés l'hiver 2019/2020. Il faudrait ensuite produire entre 5 000 et 10 000 couvertures et les mettre sur le marché à destination des associations à vocation sociale. Un tarif tournant autour de 45 euros est évoqué. Il est même envisagé à terme la création d'une SCOP pour fabriquer les ponchos et créer des emplois...

Pour le moment, les étudiants s'activent à mettre sur pied jusque dans les détails ce poncho de gabardine imperméable garantissant par son étanchéité l'isolation des capteurs et fourré de laine polaire pour maintenir une chaleur constante. Une batterie avec une autonomie de 10 jours sera intégrée dans la couverture, afin de pouvoir donner l'alerte aux personnes assurant des maraudes en cas d'urgence.

Merci à ces bénévoles de chercher à éviter des drames, qui se produisent chaque hiver parmi les sans abri! Pour tout renseignement, contacter: www.facebook.com/cocouvcrowdfunding ou le Secours populaire français de Nice.

Lyliane

02/02/2019

Faire pousser du coton made in France, qui l'eut cru?

Je ne m'attendais pas à apprendre que l'on pouvait faire pousser du coton dans le Gers en lisant Capital du mois d'octobre 2018! Pourtant l'auteur de l'article est formel: Mr Yohan de Wit et deux de ses amis nommés Médéric et Samuel Cardeillac ont tenté l'expérience en 2016 avec 6 graines de coton achetées en jardinerie. Ces trentenaires ont eu la surprise de récolter 6 mois plus tard 100grammes de fibre. En 2017, ils ont récidivé et en ont planté 2ha, ce qui leur a permis de récolter 100kg de coton. 

A Montréal-du-Gers, ils ont alors crée leur société Jean Fil et commencé à commercialiser leurs premiers polos sur le web. Leur fibre, une fois récoltée, est tissée dans les Vosges, puis teintée et tricotée dans l'Aube, si bien qu'ils sont fiers de produire les premiers vêtements en coton 100% français. Cette année, ils ont récolté quelques 300kg de coton et fabriqué avec 800 polos. Ces vêtements sont vendus environ 100 euros à 120 euros pièce en ligne.

Pour commander ou se renseigner sur leur société, les contacter sur Internet via le site: https://www.jeanfil.fr

Lyliane

Faut-il défendre nos services publics?

Nous sommes près de 70% de Français convaincus que les services publics jouent un rôle capital dans la sauvegarde des territoires ruraux en voie de désertification, écrit Mme Mireille Breton dans le journal syndical US Retraités en s'appuyant sur un sondage Odoxa de mai 2018. Que ce soient pour des gares, des centres d'impôts, des CPAM, des  agences de Pôle Emploi, des commissariats de police, des tribunaux d'instance, des écoles, des hôpitaux, pourquoi faudrait-il progressivement supprimer des emplois publics et détruire ce maillage indispensable dans un pays démocratique comme le nôtre?

Cette logique libérale de réduction de la dépense publique au nom de la "rentabilité" semble aggraver la fracture territoriale et sociale ainsi qu'exclure et faire monter l'indignation et la colère devant les inégalités d'accès aux soins, aux transports, à la scolarité… Pourtant ne l'oublions pas les 3 principes à la base des services publics sont l'adaptation aux besoins, l'égalité d'accès et la continuité. La dépense publique devrait être considérée au contraire comme un investissement, payé par un effort national qui doit être lié à une fiscalité juste, un impôt progressif et une évasion fiscale jugulée.

C'est notre cap budgétaire qui devrait plutôt être changé, suggère l'article! De plus, la dématérialisation des documents administratifs crée une nouvelle exclusion appelée "illectronisme", dans la mesure où un quart de la population est encore mal à l'aise devant un ordinateur et un tiers renonce au moins une fois par an à une démarche administrative, selon un sondage CSA de mars 2018. Réhumanisons au contraire les services publics, créons des emplois de proximité et améliorons les contacts directs dans les villes moyennes et les campagnes!

Lyliane

01/02/2019

La reine italienne des biomatériaux...

Dans le Journal La Croix du 4/1/2019, un article de Mme Le Nir, nous apprend qu'à la tête d'une entreprise spécialisée dans les matériaux de construction, une économiste nommée Daniéla Ducato vient d'être couronnée "femme la plus innovante d'Italie". Le magazine Fortune, en effet, vient de reconnaître Mme Ducato parmi les 20 entrepreneuses les plus innovantes et influentes de la planète. En 2006, cette femme décidée a créé avec son mari une entreprise qu'elle résumait en ces termes:" zéro pétrole, zéro accaparement des terres et zéro poison".

L'entreprise Edizero, qui élabore des matériaux de haute technologie industrielle réalisés uniquement avec des résidus végétaux, animaux ou minéraux, est située à Guspini, au cœur du Medio Campidano, en Sardaigne, la province la plus pauvre d'Italie. Cette région, dont Mme Ducato est originaire, est "un choix pour prouver qu'en cherchant l'excellence cette région peut évoluer." Edizero emploie plus de 100 salariés et une trentaine de microsociétés sardes, expertes en agronomie, ingénierie ou architecture travaillent pour l'entreprise qui a déjà réalisé 120 biomatériaux dégradables.

La première matière première réhabilitée a été la laine de brebis. Les déchets étaient autrefois brûlés à de très hautes températures, ultrapolluantes. Mme Ducato a eu l'idée de les récupérer, car c'est de la pure laine vierge. Elle les a transformés en isolant thermique pour les toitures et les murs et en éponges géantes pour absorber le pétrole déversé en mer. De fil en aiguille, Edizero a récupéré les peaux de tomates issues de leur transformation industrielle, les résidus de moût du grenache noir, les excédents de liège, de chanvre et de chardon, pour les recycler en matériaux sains de construction et d'intérieur.

L'objectif de l'entreprise est désormais "d'élargir les réseaux de collaboration, capables de transformer des valeurs environnementales et sociales en valeurs économiques avec un processus industriel 100% vert". Mme Ducato, championne de l'innovation, a été élevée à la dignité de Chevalier de la République par le Chef de l'Etat, Mr Sergio Mattarella. Pour en savoir plus au sujet de cette entreprise, contacter par Internet le site: www.edizero.com.

Lyliane

31/01/2019

Du personnel médical pour soigner des personnes en situation de grande précarité...

A Toulon, depuis 25 ans, écrit Mme Karine Michel dans le magazine "Nous", des médecins, des infirmiers, un dentiste, une assistante sociale et du personnel d'accueil, tous bénévoles, assurent le fonctionnement d'une association nommée Promo Soins. Cette structure associative médico-sociale, en effet, a été créée en 1992 et vient en aide aux SDF et aux personnes démunies. Puis, le chômage et un afflux de réfugiés commençant à mettre des personnes à la rue et en grande difficulté, des associations caritatives comme l'Ordre de Malte, l'Eglise Réformée, le Secours Catholique, après l'impulse donné au départ par les Amis de Jéricho, se sont engagées et ont participé à Promo Soins. Avec bienveillance, là, médical et social se complètent...

Peu à peu, un partenariat a été établi avec l'hôpital Toulon-La Seyne et en 2000, une équipe mobile de prise en charge psychiatrique nommée Siloé a vu le jour. En 2007 ce fut la mise en place de l'Etablissement Médico-Social Lits, Halte, Soins et Santé. Bientôt, il fallut s'agrandir, car en 2018, 1800 personnes se sont présentées à Promo Soins. Des personnes ressources ne peuvent venir qu'une fois par mois, d'autres viennent à la demande. Quinze salariés et 140 bénévoles aujourd'hui participent à Promo Soins. Huit places d'hébergement ont été crées pour des SDF et de nombreuses conventions avec des hôpitaux ont été mises en place pour assurer une continuité des soins.

Cette "bouée de sauvetage" en matière de prévention et de soins mériterait d'être mise en place sur tout le territoire. Pour s'informer sur cette initiative, joindre Promo Soins, Impasse Mirabeau à Toulon (83) ou téléphoner au 04 94 91 50 10.

Lyliane

27/01/2019

Elan de solidarité à Marseille (13) en faveur des sinistrés de la rue d'Aubagne...

Le 5/11/2019, deux immeubles de Marseille situés rue d'Aubagne s'effondraient, faisant 8 morts et causant l'évacuation de 1500 habitants, rappelle Mme Coralie Bonnefoy  dans le Journal La Croix du 3/12/2018. Les habitants marseillais ont répondu généreusement au drame en envoyant aux Mairies des 1er et 7 ème arrondissements huit tonnes de dons (doudounes, couvre-lits, peluches, linge de maison, matériel de puériculture et d'hygiène…). La Croix-Rouge a également collecté près de 10 tonnes d'habits et de petit électroménager.

Le drame dans ce quartier populaire et paupérisé, où ne subsistent que ruine et immeubles évacués par mesure de précaution, a suscité un élan de solidarité jusque dans les beaux quartiers. Il a fallu dans l'urgence reloger de nombreuses familles parties de chez elles sans avoir rien pu sauver de leurs biens. L'Armée du Salut et les communautés Emmaüs de la ville ont répondu présentes et redistribuent du mobilier. Des cagnottes en ligne ont vu le jour. Le Secours Catholique réserve une ligne budgétaire aux dons affectés et la Croix-Rouge a crée un compte dédié. 

La Ville de Marseille a, de son côté, élaboré avec la Chambre de Commerce une plateforme virtuelle de dons en ligne. Grâce à une mise en relation directe, les sinistrés sont invités à faire part de leurs besoins. Bref, un élan de solidarité inédit est né après cet effondrement de la rue d'Aubagne. Toutefois, nous pouvons nous interroger sur ce qui a pu conduire à ce drame et espérer que désormais pouvoirs publics comme propriétaires vont entreprendre des réparations nécessaires. Faute de quoi d'autres quartiers où vivent des familles déshéritées pourraient aussi être concernés… Etre solidaire est bien, mais anticiper sur les drames à temps, ne serait-ce pas mieux?

Lyliane

26/01/2019

ND des Landes ou ND des lendemains? (suite N° 2 de la chronique)

La gueule de bois

Dès le lendemain, une Assemblée extraordinaire se tient à la Wardine. La salle est comble. Quelques minutes à peine pour se congratuler et les opposant·es rentrent dans le vif du sujet : la réouverture de la fameuse « route des chicanes », clairement exigée la veille par le chef du gouvernement. Du reste il n’est pas le seul à la vouloir : les paysan·nes la souhaitent depuis des années, les comités locaux les plus proches sont là pour rappeler qu’une fois le projet d’aéroport abandonné, eux comme les autres riverain·es, souhaitent pouvoir à nouveau circuler sur cette route qu’ils et elles n'osent souvent pas emprunter. Très vite, les discussions se tendent. S’enveniment. Les vieilles tensions ressortent de même que les incompréhensions. Au point que Copain et les membres de la Coordination décident de sortir de la salle un quart d’heure pour revenir avec ce qui ressemble fort à un ultimatum : ils et elles vont nettoyer la route dès le lundi prochain. Seule concession : l’emblématique maison de Lama Fâché, qui occupe la moitié de la voie au croisement avec la route des Fosses Noires, sera conservée. Le ton monte dans l’assemblée. Il faut dire que les engueulades sur ce sujet ne datent pas d’hier. Le passage en force à l’assemblée de Copain et de ses allié·es peut donc se comprendre comme la volonté d’avancer vers la résolution de ce conflit ancien sans attendre l’impossible unanimité côté occupant·es. Mais la rapidité de la décision va en braquer beaucoup et nombreux·ses sont celles et ceux qui s’interrogent : la situation aurait-elle pu être différente si le mouvement s’était donné plus de temps pour construire cette décision de manière plus collective ?
On peut raisonnablement imaginer que l’annonce gouvernementale a été soigneusement préparée : en visant la route, elle sait attaquer un des points faibles du mouvement. La suite lui donnera raison. Le chantier de déblaiement commence sous tension : une partie des soutiens extérieurs venus filer la main réalisent, un peu mal à l’aise, que tout le monde sur place ne partage pas l’enthousiasme annoncé pour la « libération » de la route. Pour la plupart de celles et ceux qui vivent à ses abords c’est un déchirement, la crainte que des véhicules y circulent à nouveau à toute vitesse au détriment de leur vie de quartier et des animaux, domestiques ou non, qui se sont habitués à y circuler paisiblement.


La peur que la route, une fois dégagée, ouvre un boulevard aux forces de l’ordre lors d’une future opération d’expulsion est présente dans toutes les têtes. Enfin, les habitant·es des lieux en bordure de route ont l'impression que le mouvement les lâche qu’il les laisse seul·es face aux forces de police qui depuis des semaines déjà sillonnent les alentours, font des repérages, les intimident. Mais l’opinion majoritaire est tout de même qu’offrir la route à un gouvernement défait est un geste d’apaisement raisonnable alors qu’on s'apprête à entamer avec lui des négociations au long cours sur l’avenir de la zad. Alors les chicanes tombent, les unes après les autres. Le soir pourtant la douche froide tombe : la Préfecture qui avait donné son accord de principe pour le maintien de Lama Fâché annonce aux représentant·es de Copain que le ministère de l’Intérieur a refusé le compromis. Les paysan·nes décident alors qu’ils et elles assumeront le démontage de la maison, pas de gaîté de cœur, mais parce qu’ils ne veulent pas que ce soit l’État qui s’en charge.


Les occupant·es se retrouvent le soir même pour discuter de cette nouvelle donne. Si une majorité soutient la démarche paysanne et s’inscrit dans un processus, déjà entamé de négociation avec l’État, nombreux·ses sont ceux et celles qui annoncent refuser la destruction de la maison, quitte à s’y opposer par la force. La stratégie gouvernementale fonctionne à plein, provoquant la désunion entre allié·es d’hier. Tout le monde repart écœuré de la discussion, qui par le « manque de pensée stratégique » des un·es, qui par le « reniement de ce qui a fait la force de la zad » des autres. La suite du déblaiement se fait dans la colère et creuse de profondes blessures dans le mouvement d’occupation.


Dans les temps qui suivent, la question de la route reste très prégnante : beaucoup d’opposant·es pensent qu’une fois la route dégagée, il est normal de laisser les services départementaux la remettre en état. Quelques personnes minoritaires décident cependant de bloquer les travaux. La Préfecture saisit l’occasion pour déployer un imposant dispositif policier, prétextant la nécessité de protéger les travailleurs, qui n’en demandaient pas tant. Pour quelques ingénieurs venant faire des relevés, on assiste parfois à un déploiement de dizaines de fourgons sur la route. Des gendarmes, arme au poing, menacent celles et ceux qui tentent de s’approcher. C’est, au contraire de l’opération César, une occupation militaire, pendant des semaines, avant même le début des expulsions. Par ailleurs, les forces de l’ordre en profitent pour faire un important travail de reconnaissance, de fichages, déployant leurs drones et n’hésitant pas à fouiller les cabanes isolées. Les occupant·es sont divisé·es sur la réponse à adopter et les autres composantes réagissent peu, alors même qu’elles s’étaient fermement engagées à défendre tous les lieux de vie contre les expulsions. En quelques jours, l’unité du mouvement a volé en éclats.
Cette gueule de bois, certain·es s’y attendaient...

 

Ce texte a été écrit en septembre par un habitant de la zad, il s’est inspiré de nombreux textes de 2018 auquel il est possible de se référer : la plupart se trouvent sur le site de la zad : zad.nadir.org

25/01/2019

Une filière de la laine se recrée dans les Alpes-Maritimes...

Mme Kathleen Junion, journaliste à Nice-Matin, a interviewé pour le magazine "Nous" quatre personnes qui souhaitent "valoriser les races locales de brebis des Préalpes d'Azur en relançant une fabrique de laine". Il s'agit de 4 femmes de tous horizons (une bergère, une ingénieure-éleveuse, une spécialiste de l'environnement et une chargée de communication), qui ont déjà récolté 9402 euros via un financement participatif sur Kiss Kiss Bank Bank, ce qui va notamment leur permettre d'acheter une machine à tricoter digitale et de financer une surjeteuse.

Leur association baptisée "Laine rebelle" a été crée en juin 2018  en réaction à la situation actuelle. En effet, il n'y a plus en France que 8 négociants en laine qui se répartissent le territoire. Seuls 10% de la laine française est transformée en France. Le reste de la laine est exporté vers la Chine. La laine se vend entre 60 et 80 centimes le kilo selon la qualité et il faut déduire les frais kilométriques du négociant. Autant dire que la tonte des brebis coûte à l'éleveur et ne rapporte presque plus rien...

Les 4 femmes, prénommées Valentine, Isabelle, Cassandre et Florence, ont décidé de faire quelque chose et très vite, elles ont élaboré un plan d'action. Elles ont par exemple rencontré une trieuse professionnelle de 23 ans. puis elles sont allées dans la Creuse pour traiter la laine, la laver et la tester. En attendant de pouvoir créer une microfilature (coût 300 000 euros!), elles procèdent par étapes. Leur projet est "écologique, social, solidaire et éthique, car leur but est de revaloriser le prix de la laine". La laine est en effet une matière "zéro déchet": avec les restes, elles fabriquent du feutre, des matelas, de l'isolation.

Une coopérative lainière existait depuis 60 ans dans la région du Pays de Grasse. A Tourrettes- sur- Loup et il y a deux éleveurs de brebis importants installés depuis longtemps sur place. Les 4 femmes sont occupées actuellement à ouvrir un local de 40 M2 à St Vallier de Thiey, place de la Mairie, pour vendre leurs kits de laine et montrer ce qu'elles savent faire. Elles voudraient notamment effectuer des teintures à base de plantes locales. Elles sont occupées à créer un site Internet et une boutique en ligne. Par la suite, elles ont des projets plus importants avec un designer niçois...

Bref, pour elles "il s'agit de tisser du lien grâce à la laine"! Pour tout renseignement, joindre www.lainerebelle.com ou sur facebook.com/lainerebelle ou même par mail à contact@lainerebelle.com.

Lyliane

Les fourmis coupe-feuilles pourraient produire du protoxyde d'azote et modifier leur environnement.

Les forêts tropicales sont une des sources naturelles principales de protoxyde d’azote... Et un petit insecte pourrait jouer un grand rôle dans sa production.
Les fourmis coupe-feuilles sont endémiques des forêts d’Amérique tropicale. Pour se nourrir, elles fonctionnent en symbiose avec un champignon. Elles collectent ainsi des morceaux de feuilles qu’elles mâchent, ce qui va servir de substrat pour la culture de ce champignon, qu’elles cultivent dans leur fourmilière. C'est lui qui va par la suite leur servir de nourriture. Mais pour le cultiver, les fourmis produisent un nombre incroyable de déchets : non seulement les feuilles, mais aussi des bactéries, des champignons morts... ou même des fourmis mortes.

Des piles de déchets qui produisent des gaz à effet de serre 
Ces déchets s’entassent dans les alentours de la fourmilière, jusqu’à former des tunnels de plusieurs dizaines de centimètres de haut. Des chercheurs américains ont surveillé ces piles de déchets et ont surveillé leurs rejets gazeux.
Ils ont découvert que les monticules étaient les conditions parfaites pour la production de protoxyde d’azote. Ils peuvent même émettre jusqu’à deux fois plus de gaz à effet de serre que les autres endroits de la forêt.

Des taux de protoxyde d'azote multipliés par 20 
Mais pour le protoxyde d’azote, les niveaux généralement observés sont ici multipliés par 1.000, tandis que pour le méthane, ce nombre n’atteint que 20. 
"Les fourmis coupent les feuilles des arbres, les emmènent sous la terre et cultivent des champignons, leur source principale de nourriture. Ils disposent ensuite de leurs déchets exactement comme nous le faisons" explique Cory Cleveland, qui a mené les études.

Le même principe que dans les décharges humaines 
"C’est comme une décharge, où les micro organismes vont ensuite décomposer ces déchets, générant du dioxyde de carbone, du méthane et du protoxyde de carbone, comme il peut arriver avec les déchets humains" continue le chercheur.
Fiona Soper, une autre chercheuse étant intervenue sur l’étude ajoute que les rejets de gaz à effet de serre sont particulièrement importants, créant des conditions rarement vues dans des écosystèmes naturels. 

Les animaux peuvent influer sur leur environnement 
D’ordinaire, les fourmis ne sont pas capables d’intervenir sur le changement climatique. Mais ici, on peut voir que, tout comme les humains, elles peuvent affecter leur environnement.
Il reste néanmoins compliqué de quantifier l’impact des fourmis sur le climat, notamment car on n’a aucune idée précise de combien de fourmis coupe-feuille vivent sur la planète. Mais cette étude aura au moins permis de résoudre une énigme : pourquoi, dans certains coins de la forêt équatoriale, les niveaux de méthane et de protoxyde d’azote peuvent varier autant.

Kevin Domas - Gentside - samedi 12 janvier 2019

23/01/2019

Notre Dame des Landes ou Notre Dame des lendemains?...

L’ivresse de la victoire (Chronique première partie)


Certain·es la pensaient possible depuis des années. Les plus optimistes depuis 2014 : quand le mouvement avait résisté à la pression étatique après la grande manifestation du 22 février. Le gouvernement avait eu peur et menacé ferme. Les associations avaient été sommées de se dissocier « des terribles groupes de perturbateurs armés » qui avaient mis Nantes à feu et à sang. Les structures paysannes avaient été menacées de perdre leurs subventions et la justice avait agité la promesse de peines exemplaires pour la piétaille des illégaux. Ça s’était engueulé ferme parmi les opposant·es ! Mais quelques mois plus tard, quand le gouvernement avait fait mine de vouloir raser la ferme de Saint-Jean-du-Tertre tout juste expulsée, les rangs s’étaient aussitôt resserrés. Pas question de céder. Face à un aéroport il n’y a rien à négocier : il se fait ou il ne se fait pas. Et ce 17 janvier 2018 c’est cet impensable qui arrive, la victoire. La victoire, enfin.


Ils et elles sont une bonne centaine agglutiné·es dans l’accueil de la Rolandière à attendre les paroles du Premier ministre. Des indices laissent penser que l’abandon sera annoncé. Mais pour celles et ceux qui luttent depuis tant d’années, impossible de ne pas sentir le stress monter en attendant la déclaration. Impossible aussi de rester chacun·e chez soi, isolé·e, tant cette victoire est le fruit d’un travail collectif.
« En conséquence, le projet d’aéroport de NDDL est abandonné ». Un naturaliste dans la salle s’esclaffe : « On dirait qu’il est en train de chier des oursins ». Et il est vrai que l’austère Premier ministre n’a pas le beau rôle, lui qui doit annoncer que l’État, après moults tergiversations, renonce à détruire le bocage.

 Édouard Philippe a beau se retrancher derrière des arguments techniques, mettre en avant la commission d’expertise, il le sait, les gens dans la salle de la Rolandière le savent, à vrai dire tout le monde le sait : c’est la victoire sans appel du mouvement anti-aéroport auquel on assiste à ce moment-là. La victoire de l’union improbable des barricades et des recours juridiques, des patients relevés naturalistes, de la mobilisation citoyenne et de la furie émeutière. Dur pour les opposant·es de contenir leurs larmes, de contenir leur joie. Ils et elles n’essaient guère d’ailleurs. Certain·es se jettent dans la direction du phare, l’escaladent. Une banderole est déployée au sommet qui proclame sobrement, « Et toc ! ». Quelques fumigènes sont allumés, une bouteille de champagne ouverte, l’émotion est palpable, immense.


Puis un cortège se forme, car cette victoire commune, les personnes présentes ont envie de la dédier aux paysan·nes et habitant·es qui n’ont jamais cédé alors même que leurs maisons et exploitations étaient menacées d’être rasées. La foule s’ébranle, se dirige vers la Wardine rejoindre une partie des occupant·es qui attendaient l’annonce sur place puis se dirige vers le Liminbout, s’engouffre dans l’auberge des Q de Plomb. Petit Claude, l’aubergiste, ému, offre une tournée de muscadet et refuse le discours qu’on lui réclame. « A la vôtre ! ». Dans l’étable à côté, Sylvie et Marcel, qui n’ont pas cessé le travail pour si peu, sont ovationnés. Leur détermination, la force tranquille qu’ils dégagent, n’auront pas été pour rien dans cette victoire.Tout ce petit monde se dirige ensuite vers la Vacherit où les festivités doivent se tenir, de loin en loin de petits groupes y convergent aussi. Sur place, c’est du délire, embrassades, cris de joies, chansons à tue-tête, la victoire déborde de tous les cœurs. La plupart des présent·es savent qu’elle sera de courte durée.

 Les paroles d’Edouard Philippe sur la nécessité d’évacuer la D281, l’injonction à partir avant la fin de la trêve hivernale ou à être expulsé·es par la force, tout cela a été entendu. Mais cet après-midi du 17 janvier il n’est pas question de bouder son plaisir : on s’engueulera demain, on le sait, mais ce soir, c’est le temps des célébrations.

 

Ce texte a été écrit en septembre par un habitant de la zad, il s’est inspiré de nombreux textes de 2018 auquel il est possible de se référer : la plupart se trouvent sur le site de la zad : zad.nadir.org

21/01/2019

Message de l'équipe du Pacte France-Climat européen...

Le sommet européen de mars, les élections européennes qui suivront, seront autant de rendez-vous qui se doivent d’être décisifs en matière de préservation du climat, et cela dans le souci constant du respect de la justice sociale. 
 
Pour poursuivre les échanges initiés en France, autours du Pacte Finance Climat, et instaurer un véritable dialogue avec l’ensemble des acteurs européens, nous organiserons, à Paris, le 19 février prochain, un événement visant à prouver que des solutions sont possibles, avec notamment la présentation du projet de Traité pour un Pacte Finance Climat européen que nous portons.
Nous serions heureux de vous compter parmi les participants à l’événement ainsi nous vous invitons à réserver dès à présent votre 19 février, à partir de 17h. Nous vous communiquerons très prochainement l’ensemble des détails.
 
Enfin, une autre étape importante de ces prochaines semaines concerne Le Grand débat national à venir. Afin de permettre à tous ceux qui le souhaiteraient de prendre part aux échanges et ainsi de contribuer à faire connaitre et entendre les propositions portées par le Pacte sur l’ensemble du territoire, nous travaillons à la préparation d’un kit d’intervention qui vous fournira les éléments utiles lors de prises de paroles publiques (débats, médias, etc.). Nous devrions être en mesure de vous transmettre ce kit la semaine prochaine.
 
Merci de votre engagement en faveur du Pacte. Nous partagerons avec vous les perspectives stratégiques du projet que vous soutenez dans la prochaine newsletter.
 
Encore merci de votre confiance.
 
Bien amicalement,
L’Équipe du Pacte Finance Climat
La presse parle du Pacte Finance Climat
Je fais un don
 

19/01/2019

Une voiture électrique avec panneaux solaires...

Une start-up bavaroise, Sono Motors, a mis au point une voiture électrique avec des panneaux solaires sur le capot et le toit. Elle dispose ainsi d’une charge d’appoint de 30 kilomètres.

Sono Motors  

Recharger sa voiture électrique tout en roulant, c’est ce que propose la start-up Sono Motors. Cette société bavaroise, créée en 2016, ne se base pas seulement sur la récupération de l’énergie au freinage, présente sur pratiquement toutes les voitures électriques, mais aussi sur des panneaux solaires.

Installés sur le capot, le toit, les portières, et le bouclier arrière, 330 cellules photovoltaïques permettent de gagner 30 kilomètres supplémentaires. Sono Motors a en quelques sortes inventé l'équivalent de la réserve de carburant des voitures thermiques... mais en version voitures électriques.

Hormis cette particularité, la Sion est en effet avant tout une voiture électrique à batterie, dotée d'une batterie lithium-ion. La Sion revendique ainsi une autonomie de 250 kilomètres (sans préciser s’il s’agit d’une autonomie issue des tests d’homologation ou en conditions réelles), soit un kilométrage dans la moyenne du marché. Elle se recharge donc en se branchant via un câble. Sono explique qu’elle peut aussi restituer une partie de sa charge, pour alimenter la maison par exemple.

Sono MotorsSono Motors - Longue de 4,11 mètres, la Sion ressemble à un petit monospace. Elle offre 250 kilomètres d'autonomie.

Lors des différents tests proposés au grand public ces derniers mois, Sono Motors a par ailleurs expliqué avoir conçu cette voiture comme un véhicule éco-responsable. Les équipements sont ainsi limités et des écrans rassemblent la majorité des fonctionnalités du véhicule.

Par ailleurs, aussi pour l’image, Sono Motors a installé un système de filtre via une mousse végétale pour éliminer 20% de la poussière qui peut entrer dans l’habitacle. Sono Motors a également prévu dès l’origine un système d’autopartage du véhicule via une application dédiée.

Le nouveau constructeur revendique déjà 6.795 commandes pour la Sion sur son site internet. Tarif de base: 16.000 euros, avec une réservation en ligne via un acompte (comme pour Tesla), allant de 500 à la totalité du prix. Les clients doivent cependant rajouter à cela le prix de la batterie: 4.000 euros à l’achat, ou une location mensuelle, dont le tarif n’a pas été précisé. Ce tarif s’annonce cependant inférieur à la Renault Zoé, facturée 32.600 euros (hors aide étatique) en France ou à la Volkswagen e-Up, à 27.680 euros dans l’Hexagone. La production débutera début 2019.  

18/01/2019

Hypothéquer ma maison, à quoi ça m'engage?

Maître Boris Vienne, notaire à Cornebarrieu (31) nous explique dans un article publié dans la revue Version Femina ce qu'implique l'acte lourd de conséquences d'hypothéquer sa maison. Pourtant, cela est parfois exigé d'une banque pour décrocher un emprunt lors de l'achat d'un bien immobilier, pour des parts de SCPI (société civile de placement immobilier) ou même pour un prêt familial. Les banquiers, en effet, lorsqu'ils financent un emprunt, veulent être sûrs que l'argent leur sera remboursé.

Il existe deux sortes d'hypothèques: celle dite "conventionnelle" et le privilège du prêteur de deniers (PPD). Le second est moins coûteux car il n'est pas soumis à la taxe de la publicité foncière. Toutefois, le PPD ne peut porter que sur des biens existants et ne peut garantir l'achat d'un bien vendu en l'état futur d'achèvement, ni la construction d'une maison neuve.

L'acte doit être obligatoirement rédigé par un notaire et stipulera qu'en cas de non remboursement des échéances, le banquier pourra demander à la justice la vente du bien hypothéqué pour récupérer les sommes dues. Il est cependant possible de garantir un prêt autrement. Le cautionnement des crédits immobiliers par des sociétés comme Crédit Logement, MGEN, la Saccef constitue une alternative à l'hypothèque. C'est apparemment une formule plus souple, moins onéreuse et dangereuse. Mais il faut savoir que si aucune solution n'était trouvée au final, le cautionnement n'empêcherait pas d'avoir à vendre le logement pour régler la dette...

Depuis 2015, la résidence principale d'un foyer ne peut être saisie pour payer des dettes professionnelles. C'est très utile si l'on est entrepreneur individuel. On peut même étendre cette protection à des biens immobiliers non professionnels comme une résidence secondaire, un logement loué… par une déclaration d'insaisissabilité rédigée par un notaire, sauf si ces biens ont été hypothéqués.

Le notaire interviewé recommande, si l'on n'arrive plus à régler ses dettes, de contacter son banquier, car il est parfois possible de suspendre les remboursements pendant 6 mois à 1 an ou de les baisser de -10 à - 30%. Ce sont des options qu'il ne faut pas négliger d'activer en cas de difficultés. Pour plus de renseignements, rendez-vous sur le site officiel des notaires de France: www.notaires.fr.

Lyliane

 

 

 

17/01/2019

Message de l'équipe du Pacte France-Climat européen...

Le sommet européen de mars, les élections européennes qui suivront, seront autant de rendez-vous qui se doivent d’être décisifs en matière de préservation du climat, et cela dans le souci constant du respect de la justice sociale. 
 
Pour poursuivre les échanges initiés en France, autours du Pacte Finance Climat, et instaurer un véritable dialogue avec l’ensemble des acteurs européens, nous organiserons, à Paris, le 19 février prochain, un événement visant à prouver que des solutions sont possibles, avec notamment la présentation du projet de Traité pour un Pacte Finance Climat européen que nous portons.
Nous serions heureux de vous compter parmi les participants à l’événement ainsi nous vous invitons à réserver dès à présent votre 19 février, à partir de 17h. Nous vous communiquerons très prochainement l’ensemble des détails.
 
Enfin, une autre étape importante de ces prochaines semaines concerne Le Grand débat national à venir. Afin de permettre à tous ceux qui le souhaiteraient de prendre part aux échanges et ainsi de contribuer à faire connaitre et entendre les propositions portées par le Pacte sur l’ensemble du territoire, nous travaillons à la préparation d’un kit d’intervention qui vous fournira les éléments utiles lors de prises de paroles publiques (débats, médias, etc.). Nous devrions être en mesure de vous transmettre ce kit la semaine prochaine.
 
Merci de votre engagement en faveur du Pacte. Nous partagerons avec vous les perspectives stratégiques du projet que vous soutenez dans la prochaine newsletter.
 
Encore merci de votre confiance.
 
Bien amicalement,
L’Équipe du Pacte Finance Climat
La presse parle du Pacte Finance Climat
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