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10/11/2016

Le bénévolat, temps perdu ou retrouvé?

Dans le magazine Kaizen de novembre/décembre 2016, un article de Mr Sylvain Lapoix, s'appuyant sur des sources INSEE, fait le point concernant le bénévolat en France. En 2016, plus de 20 millions de Français seraient engagés dans une activité bénévole, soit plus de 35% des plus de 15 ans et parmi eux 13,2 millions le sont au sein d'une association. Les secteurs les plus actifs sont le social et le caritatif (27%), le sport (24%), les loisirs (21%) et l'éducation populaire (18%).

Dans de nombreux pays, le taux de bénévolat est encore supérieur (40%): au Canada, aux Etats - Unis, en Nouvelle Zélande, mais aussi en Birmanie, au Sri Lanka et au Turkménistan.

 

Comme le don en général, l'activité bénévole est associée par les psychologues à la «helper's high» c'est à dire à l'euphorie de l'aidant, une production d'endorphines procurant un sentiment de bien-être, qui prendrait racine dans des mécanismes primitifs de solidarité. De nombreuses études, en effet, établissent un lien entre bénévolat et baisse du stress: le sentiment d'utilité ainsi que celui de compétence oeuvrent pour rassurer et apaiser les tensions, améliorant la santé. Chez les plus de 50 ans, le bénévolat s'accompagne d'une baisse de la tension artérielle, bénéfique pour la santé et l'équilibre de vie.

 

Bref, donner du temps aux autres soulage le sentiment anxiogène de «manquer de temps» en en modifiant la perception. Cela donne du sens à l'engagement de la plupart des bénévoles et leur permet même parfois d'acquérir de nouvelles compétences.

Lyliane