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02/10/2016

Le grand défi du régime paléo selon Mr J.M.Dupuis...

Ce qui est le plus difficile avec le régime paléo (qui est donc aussi, vous l’avez compris, sans gluten et sans lait), n’est pas de manger des aliments paléo : ceux-ci sont délicieux et apportent grande satisfaction. 

Le défi est d’abandonner la nourriture-poubelle à laquelle nous sommes habitués. Pleine d’arômes artificiels, de sucre, de sel, de croustillant, de colorants, de graisses, la nourriture-poubelle est addictive

Nous ne nous en apercevons pas, en général. Mais elle nous sert de « béquille » affective au quotidien : à chaque frustration, coup de stress, déception, moment d’impatience, hop, nous faisons « passer » le moment difficile en avalant une petite sucrerie, un petit biscuit, une boisson sucrée (incluant le café sucré). Ces petits réconforts nous sont pratiquement indispensables pour « tenir ». 

Se contenter des nourritures relativement peu sucrées, peu assaisonnées, peu cuites, peu caloriques de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs est, au départ, un défi considérable. 

Il faut redécouvrir le plaisir des goûts amers, forts, moins salés et moins sucrés. Sur le long terme, c’est beaucoup mieux. C’est une vraie nourriture d’adulte. On s’aperçoit que cette nourriture molle, pâteuse, sucrée et insipide qu’on nous sert est une nourriture de bébé immature. 

C’est comme découvrir les grands vins quand on a bu que du Coca-Cola. Au début, cela paraît horriblement sec, fort, piquant ou acide. Et puis on découvre les arômes, la rondeur, la « cuisse », le « retour »… et on laisse le Coca-Cola à ceux qui n’ont pas de goût ! 

À votre santé ! 

Jean-Marc Dupuis 

 

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