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02/05/2019

Le Pocus, une révolution technologique qui sauve des vies.

Dans le journal d'information de l'ONG Médecins sans Frontières (MSF) nous est présenté le Point-of-Care Ultasound (POCUS), une technologie médicale qui permet d'effectuer des échographies avec un outil portable. Le projet a été lancé début 2017  pour être testés à l'hôpital d'Aweil au Soudan du Sud, où les équipes gèrent un service de pédiatrie et de maternité en coopération avec le Ministère de la Santé. Six agents paramédicaux ont été formés au POCUS et notamment au volet diagnostic pulmonaire (pneumonies bactériennes, tuberculose, cardiopathies...).

Ainsi, au lieu de se rendre dans unn cabinet ou de faire appel à  un spécialiste, les équipes de MSF disposent d'une sonde à ultra-sons couplée à un ordinateur ou à une tablette qu'on peut placer directement à côté du patient. C'est une révolution technologique, car les appareils à ultrasons plus anciens étaient volumineux, coûteux et complexes. Seuls des experts tels que les radiologues, les cardiologues et les obstétriciens sont formés à leur utilisation.

Pour davantage d'informations, contactez par mail: msfinfos@paris.msf.org  ou sur Facebook.

Lyliane

 

01/05/2019

Le Recho débarque à Paris...

Dans Version Fémina, il nous est rappelé que depuis mars 2016, Mme Vanessa Krycève, cheffe et comédienne, s'insurgeant contre la situation des réfugiés en France, a crée avec des amies cuisinières le Recho, "un refuge pour chaleur et optimisme". Elle a tout d'abord commencé avec des food trucks pour aller dans les camps de réfugiés. Deux ans plus tard, le recho s'est installé à Arras et il a proposé "le Grand Recho", une semaine d'échanges gourmands avec des chefs.

Aujourd'hui, en mai prochain exactement, le Recho de l'Horloge va s'installer dans une ancienne caserne de gendarmerie, le centre d'hébergement d'urgence Exelmans (Paris 16ème), qui accueille 300 réfugiés depuis septembre 2018. Un restaurant solidaire ouvrira, en effet, cinq jours par semaine pour une quarantaine de couverts. La cheffe a prévu des assiettes éthiques tournées vers des produits bio à tendance locavore. Elle veille surtout à lutter contre le gaspillage! Bravo pour cet investissement au service des réfugiés!

Lyliane

Une coopérative sur Grasse (06) qui valorise les producteurs locaux et une nourriture saine...

La Coop La Meute a été crée en janvier 2015 par quelques bénévoles réunis en association. Elle attire de plus en plus de personnes sur la région de Grasse (en moyenne 15 adhésions par mois). Son concept est simple: en échange de 3h de temps toutes les 4 semaines, les membres ont accès aux produits qu'ils ont eux-mêmes choisi de mettre à la vente dans le local de 200 M2. Ils sont à ce jour environ 200 actifs à participer à l'expérience.

Les produits proposés sont sains et de saison. Les relations avec les agriculteurs locaux sont basées sur des prix équitables et chacun-e a à coeur de participer pour faire triompher "le beau, le bon, le juste". Le modèle économique proposé interpelle de plus en plus de jeunes soucieux de la planète et d'un mode de vie plus sain. Des séances d'information publique attirent curieux et personnes en recherche d'une autre façon de consommer.

Pour toute information, joindre la Coop sur: contact@cooplameute.fr.

30/04/2019

Ce que modifie dans l'immobilier le télétravail...

Pour la 5e année consécutive, le réseau immobilier Optimhome s'attache, par le biais d'une étude menée avec l'Ifop, à connaître la perception des Français concernant le marché de l'immobilier : leur perception du contexte économique et politique, leurs attentes à l'égard des professionnels de l'immobilier, les services et moyens d'informations qui leurs semblent prioritaires pour mener à bien leur projet immobilier...
Cette année, l'étude propose un nouveau focus sur l'impact des nouvelles pratiques de travail sur la mobilité géographique : Frein ? Motivation ? Les repères de l'investissement dans la pierre semblent être bousculés.
Par ailleurs, cette année l'analyse générationnelle est accompagnée d'une analyse géographique afin de mieux comprendre et mesurer l'impact du lieu de résidence sur les choix immobiliers et valider ainsi la théorie d'une France immobilière à trois vitesses (rurales, métropoles régionales et agglomération parisienne).

Le crédit en tête: Parmi les principaux enseignements de cette étude, près des 3/4 des personnes interrogées sont pessimistes pour la situation économique et sociale de la France... mais 53% des 25-65 ans déclarent être optimistes vis-à-vis de leur propre situation ! Le recours à un crédit pour acquérir sa résidence principale est stable et toujours très élevé (82% des personnes ayant acheté une résidence principale au cours des 3 dernières années, égal à 2018)
Les Français sont prêts à s'endetter plus longtemps pour devenir propriétaires. Les différentes mesures gouvernementales telles que le PTZ, la reconduction du dispositif Pinel, la suppression de la taxe d'habitation sont considérés comme favorables aux achats immobiliers.

La tendance aux comportements hybrides dans la recherche de bien immobilier est toujours d'actualité. Les moyens d'information des Français pour l'immobilier sont pluriels et mélangent à la fois supports physiques et dématérialisés : 73% pourraient utiliser des portails d'annonces, 67% le site PAP, et dans une moindre mesure, 28% les applications pour smartphone ou tablette, et 22% les réseaux sociaux comme Facebook ; En parallèle, l'importance des contacts physiques est également soulignée, qu'il s'agisse d'informations venant de professionnels de l'immobilier (71% pour le contact avec les professionnels de l'immobilier, 70% pour les annonces en vitrine des agences immobilières) ou par des professionnels autres (52%) ou, de manière plus générale, l'entourage (69%).
Le recours aux professionnels de l'immobilier progresse fortement cette année, qu'il s'agisse d'un achat ou d'une vente (68% pour l'achat et 74 % pour la vente).

Trio de tête : Bordeaux, Nantes et Paris
Même si Bordeaux reste la ville la plus attractive pour investir dans l'immobilier, Nantes obtient la seconde place du classement et passe pour la première fois devant la capitale française. La mobilité géographique est concrètement envisagée par une forte minorité des Français (40%).
L'efficacité des moyens de transport et le télétravail incitent à la mobilité géographique des Français. La performance énergétique et, plus généralement, les enjeux environnementaux sont toujours perçus comme ayant une incidence sur les comportements d'achat...

Nouvelles méthodes de travail et mobilité géographique
Bordeaux et plus généralement l'Ouest de la France demeurent ainsi particulièrement attractifs pour investir dans l'immobilier. Bordeaux arrive encore en tête (citée par 19%, -1 point) devant Nantes (12%, +2 pts) qui précède cette année Paris (11%, -2 pts). A l'opposé, Marseille est de nouveau la grande métropole la moins plébiscitée (2%, stable).
La mobilité géographique est concrètement envisagée par une forte proportion des Français : 40% pourraient réaliser une mobilité géographique dans les cinq prochaines années.

La valeur verte dans l'immobilier et le logement durable
La performance énergétique et, plus généralement, les enjeux environnementaux sont toujours perçus comme de véritables enjeux immobiliers et ont une incidence sur les comportements d'achat.
La performance énergétique du logement s'impose de surcroît comme un enjeu dans l'immobilier, ainsi, 85% (+1 point) des Français estiment que la valeur d'un logement dépendra de sa performance énergétique dans l'avenir proche.
Une attention particulière est accordée à l'espace environnant des habitations et aux politiques durables de la ville dans la décision d'achat des Français. Près de la totalité des 25-65 ans estime que la présence d'un espace vert à proximité est importante (91%). De même, plus de 8 sur 10 jugent "qu'une politique volontaire de la ville en faveur du développement durable, et notamment en matière de tri des déchets", est importante au moment d'acheter un bien immobilier (84%, +2 points).
L'enquête a été réalisée du 26 février au 4 mars 2019 par l'institut Ifop auprès d'un échantillon de 1.503 personnes représentatif de la population française âgée de 25 à 65 ans. Parmi elles : 330 Millenials (25-34 ans), 241 Xennials (35-41 ans, nés entre 1977 et 1983) et 424 Génération X (42-52 ans, nés entre 1966 et 1976).

Boursier.com - Boursier - lundi 15 avril 2019

Paris voit rouge...

Mme Weronika Zarachowicz dans le journal Télérama rappelle que plus de 600 000 Français ont signé une pétition pour l'interdiction de tous les pesticides dans notre pays intitulée:" Nous voulons des coquelicots". Cette pétition avait été lancée en septembre 2018 par Mr F. Veillerette de l'ONG Générations futures et le journaliste Mr F. Nicolino.

Aujourd'hui, selon Télérama, l'appel a une allié de poids:Paris. En effet, à partit=r du 19/4/2019, la Mairie de Paris organisera des semis "participatifs" de pavots et autres fleurs des champs, en invitantest parmi les plus pauvres les Parisiens à colorier de rouge le terre-plein du Trocadéro, le Parvis de l'Hôtel de Ville et une dizaine de parcelles à travers la capitale.

Si Paris est "une ville déja acquise au "sans pesticides", elle est parmi les plus pauvres   en Europe en mètres carrés d'espaces verts par habitant". Et l'article souligne que la France reste la première utilisatrice de pesticides de l'Union Européenne. Alors, parisiens, surveillez la floraison en juillet de toutes ces graines! Et veillons tous ensemble à retrouver la beauté naturelle des fleurs sauvages,le pépiement des oiseaux et le bourdonnement des abeilles!

Pour en savoir plus, se reporter au site: https://nousvoulonsdescoquelicots.org.

Lyliane

29/04/2019

Faire du sport interactif, pourquoi pas?

Mme Sarah Dumont dans Version Fémina explique aux lecteurs que, grâce aux nouvelles technologies, les sports et exercices individuels deviennent plus ludiques. Elle cite quelques exemples, afin de nous motiver. Cela semble préfigurer le sport du futur! Ainsi, on choisit par exemple l'expérience que propose Icarios, un appareil à tester avec un casque de réalité virtuelle pour une "immersion sportive": saut en parachute, conduite de puissantes motos, plongées en eaux profondes, vol avec des oiseaux...

Concernant la bicyclette, après avoir crée son compte sur son vélo Expresso Go, il est possible de pédaler contre son propre avatar, l'un des 60 000 membres de la communauté. Concrètement, on peut suivre un parcours sur un écran personnel et s'adapter aux dénivelés en bougeant le guidon, augmentant sa vitesse ou sa puissance. Ce genre de  sport interactif se pratique dans différentes salles de clubs français comme Run'Up Forme, Up 2 You, Movida  ou Wake Up Form. Il est même possible de faire le tour du monde virtuel en pédalant grâce à cours de cycling immersif, baptisé The Trip. Non seulement on côtoie des paysages de rêve, mais on brûle des calories!

La boxe, de même, peut être expérimentée sans les coups, si l'on a rêvé de monter un jour sur un ring. S'adresser à des enseignes comme Keep Cool et Fitness Park, équipées de Nexersys, une machine munie d'un écran et  de 7 cibles pour pratiquer des sports de combat en toute sécurité. Le basket en mode virtuel existe également avec Ab Solo. De quoi joindre l'utile (gainer son corps, affermir ses abdos) à l'agréable, car il s'agit de défis ludiques! Alors, on teste?

Lyliane

 

 

 

Avec Unis-Cité, le service civique pour tous!

Ce sont 3 étudiantes, Mesdemoiselles Marie Trellu-Kane, Anne-Claire Pache et Lisbeth Shepherd, qui sont à l'origine de l'Association  Unis-Cité, crée en 1994. Ces jeunes femmes s'interrogeaient, en effet, sur la meilleure manière pour un jeune de s'engager concrètement afin de lutter contre les inégalités, le racisme et l'exclusion.

En créant cette association, elles ont commencé à développer des programmes de service civique pour les jeunes de 16 à 25 ans. Pour une période de 6 à 9 mois et à temps plein, elles leur ont proposé de mener en équipe des programmes de service à la collectivité.

Pour en savoir plus concernant Unis-Cité, consulter: www.uniscite.fr.

Lyliane

28/04/2019

Pollution de l'air intérieur...


Dans un numéro hors série consacré à la pollution de l'air intérieur, le magazine 60 millions de consommateurs décortique la composition de 60 produits ménagers. Et le verdict est inquiétant.

Ils vous promettent un intérieur impeccable, aux douces senteurs florales et à la propreté éclatante. Mais la plupart des produits ménagers que nous utilisons au quotidien sont en réalité dangereux pour notre santé ou notre environnement, dénonce le magazine au sujet de la pollution de l'air intérieur. "C'est le paradoxe de ces produits : on les utilise pour assainir sa maison et on obtient l’effet inverse", commente Christelle Pangrazzi, rédactrice en chef adjointe du magazine.
Pour dresser ce constat, le magazine a non seulement décortiqué la composition de 60 produits ménagers, en scrutant leurs étiquettes mais aussi les fiches de données de sécurité que doivent remplir les fabricants. Le résultat est édifiant : "la très grande majorité" de ces "stars du ménage" "n'a pas trouvé grâce" aux yeux de 60 millions de consommateurs. "Beaucoup contiennent une ou plusieurs substances toxiques, nuisibles à notre santé ou à l’environnement", écrit le magazine.

Quels sont les ingrédients problématiques ?
Parmi les composés problématiques figurent les isothiazolinones, des conservateurs toxiques retrouvés dans 67% des produits examinés, des parfums "extrêmement" allergisants et des ammoniums quaternaires – notamment présents dans les produits censés "tuer 99,9% des bactéries" ou "détruire tous les virus, champignons et bactéries". Ces biocides utilisés jusqu'ici à l'hôpital sont "reconnus comme l'une des premières causes d'asthme professionnel chez le personnel soignant" et sont soupçonnés de favoriser la résistance bactérienne, à l'instar des antibiotiques, explique 60 millions de consommateurs.

Que faire pour "nettoyer sans polluer" ?

• Scruter la liste des ingrédients. "Plus la composition est simple, mieux c’est, comme pour les aliments", résume Christelle Pangrazzi. Le magazine milite pour la mise en place d'un "Ménag'Score", qui classerait les produits ménagers de A ("aucune substance indésirable pour la santé") à E ("quantité importante de substances irritantes") sur le modèle du Nutri-Score pour les produits alimentaires. "Il faut un système lisible et clair pour le consommateur, pour qu'il achète en rayon en toute connaissance de cause", estime Christelle Pangrazzi. Si ce dispositif existait, aucun des produits testés par 60 millions de consommateurs ne serait classé A. Derrière le sigle COV se cachent pas moins de 150 substances différentes, plus ou moins dangereuses. L'une d'entre elles, le formaldéhyde (notamment émis par des bougies ou de l'encens), est classée substance cancérogène avérée depuis 2004. D'autres, les phtalates, sont classées cancérogènes possibles et sont également considérées comme reprotoxiques et perturbateurs endocriniens.

• Fabriquer vos propres produits ménagers. "Il faut utiliser des solutions naturelles, comme le savon noir ou le bicarbonate", recommande la rédactrice en chef adjointe. On peut également citer le vinaigre blanc, qui lutte contre le calcaire, la terre de Sommières pour absorber liquides, graisses ou même odeurs, ou encore les cristaux de soude et le percarbonate, détartrants, dégraissants et blanchissants.


• Aérer. L'air de nos maisons est aujourd'hui "sept fois plus pollué que l'air extérieur", explique 60 millions de consommateurs. Le magazine recommande donc d'aérer son intérieur dix minutes par jour, été comme hiver, de veiller à la ventilation des pièces humides, où peuvent se développer des moisissures, d'entretenir son système de chauffage (pour éviter l'intoxication au monoxyde de carbone) et d'activer la hotte aspirante lorsque l'on cuisine.

60 Millions de consommateurs

A la place du plastique: de la cire!

La guerre contre le plastique fait rage et les alternatives fleurissent. Après la décision du gouvernement d'interdire les couverts et contenants en plastique d'ici le 1er janvier 2020, d'autres produits pourraient se trouver menacés, comme les emballages alimentaires.
La solution pourrait provenir de l'Isère, à Saint-Just de Claix, près de Grenoble. C'est dans cette commune d'un peu plus de 1000 habitants que vit Delphine Sève, écologiste de longue date. Cette apicultrice gère la boutique «l'Atelier miel de Delphine». Passionnée d'abeilles - elle possède 40 ruches depuis trois ans -, elle produit depuis septembre 2017 Apifilm, un emballage alimentaire écologique et durable à base de miel.
100% naturel
Ce produit alternatif au film plastique est constitué d'une toile tissée en coton naturel à laquelle de la cire d'abeille récoltée par l'apicultrice est intégrée. À cette cire naturellement antibactérienne, Delphine Sève ajoute de la résine de Pin des Landes et de l'huile de coco, cette dernière ayant des vertus antifongiques.
Apifilm présente plusieurs avantages, d'abord d'un point de vue pratique. Il s'adapte en effet aux récipients et il est modelable à souhait. On peut emballer un oignon, une pomme entamée ou son sandwich avant un pique-nique, et il supporte sans problème le froid du congélateur. Il convient pour tous les aliments, excepté les viandes et poissons crus.
Ensuite, d'un point de vue éthique: cet emballage a la particularité d'être réutilisable et d'avoir une durée de vie d'un an, au bout de laquelle il peut finir sa vie au compost. Il se lave à la main et à l'eau froide. Et en plus d'être 100% naturel, les matières premières proviennent pour la plupart de France. L'usine qui produit l'emballage, Indutex, est basée à Villers-Cotterêts, dans l'Aisne.
Une idée venue d'Amérique du NordApifilm va se voir décerner ce samedi 26 janvier la mention spéciale «green» des Prix de l'Innovation 2019 du salon Sirha de la restauration et de l'hôtellerie, qui attend près de 200.000 visiteurs à Lyon jusqu'au 30 janvier. C'est la première fois que cette mention est utilisée pour un produit.
«Les organisateurs de Sirha ont décidé de mettre en lumière les initiatives écologiques, se réjouit Delphine Sève, ils ont même prévu d'ouvrir un salon 100% écolo l'an prochain, pour la première fois.» Selon elle, la sensibilisation à l'écologie de ces dernières années a permis le développement d'un marché bio de l'alimentation, et surtout sa démocratisation. «Les magasins bio ont énormément de succès et il s'en ouvre en masse, c'est très encourageant».
L'idée n'est pourtant pas nouvelle. Delphine Sève, qui est ingénieure agronome spécialisée en environnement, s'est inspirée de la tendance des «Bee's wrap» qui a émergé il y a une dizaine d'années chez les écologistes d'Amérique du Nord. Comme la mise au point de l'emballage était relativement simple, la tendance était de créer son propre emballage à l'aide de matériaux naturels.
«Je connaissais cette tendance, explique-t-elle, alors, je me suis dit que j'allais faire pareil avec la cire que je récoltais. J'ai fait des emballages pour moi, puis pour mes copines. Aufur et à mesure, la demande augmentait, j'ai donc eu l'idée de commercialiser l'emballage». Pour Delphine Sève, le plus important se trouve dans la recette: «on trouve beaucoup de tutoriels sur internet qui expliquent comment on fait un emballage maison, mais c'est plus complexe qu'il n'y paraît, il faut savoir bien doser la cire». Delphine a l'idée de rajouter la résine de pin pour éviter que la cire ne se casse ou se décroche.

Développement croissant
La petite entreprise n'en est qu'à ses débuts. «La production est encore balbutiante, admet l'apicultrice, pour la simple raison que la découpe des emballages est artisanale et nous ne sommes que deux à la faire». Actuellement, Delphine Sève vend environ un millier de lots d'Apifilm par mois, sachant qu'un lot est constitué de trois emballages de trois tailles différentes. La vendeuse estime que deux lots correspondent au besoin d'une famille.
Actuellement, Apifilm est distribué dans une soixantaine de dépôts de vente en vrac. «Mais je compte étendre la production, espère Delphine Sève, vers les magasins bio».
Surtout, l'apicultrice cherche à amoindrir les coûts de production. Actuellement, un emballage Apifilm se vend entre 14 et 17 euros, «ce qui correspond au double comparé à la consommation moyenne d'emballage alimentaire d'un ménage», admet Delphine Sève. La solution viendrait du remplacement de la cire d'abeille par de la cire végétale, de carnauba ou de soja. Pour l'instant, l'heure est à la recherche. Mais surtout, pour Delphine Sève, «l'enjeu principal est de faire connaître le produit, et que les gens se rendent compte que, oui, il existe des alternatives au plastique».Jean Blaquière - Le Figaro - vendredi 12 avril 2019

27/04/2019

Véhicule circulant à l'air comprimé...

Un prototype a été présenté tout récemment par la société Anthos Air Power. Elle espère fournir un premier bus à air comprimé à l’agglomération de Rouen dans les trente mois.
"Le futur ne se devine pas, il se crée" indique le slogan d’Anthos Air Power sur son site internet. Cette société normande a joint les actes à la parole en présentant cette semaine le prototype d’un véhicule un peu particulier. Comme le relate Paris-Normandie, qui a assisté à ce test à Saint-Etienne-du-Rouvray près de Rouen, ce véhicule roule… à l’air. "La différence avec ce qui a pu être fait auparavant, c’est que nous n’avons pas créé un moteur spécifique pour notre technologie. Nous avons adapté ceux qui existent déjà", explique Pierre Ville
neuve, président-directeur général de la société, dans les colonnes du quotidien régional.


Le procédé ? Des panneaux photovoltaïques permettent d’alimenter un générateur, qui alimente lui-même un compresseur : celui-ci capte l’air ambiant, le stocke et le comprime dans des bonbonnes (qui remplacent le réservoir), ce qui permet de faire rouler le véhicule. Bien sûr, tout n’est pas (encore ?) parfait. "L’inconvénient, c’est que ça prend un peu de place. Actuellement, il faudrait un mètre cube d’air comprimé à 400 bars pour faire 100 km à une vitesse comprise entre 50 et 100 km/h" : explique le directeur du site normand, Pascal Chédeville. Ce n’est donc pas avec ce véhicule à air comprimé que des records de vitesse seront battus!

Impact moins important sur l’environnement:
Les avantages de ce véhicule seraient nombreux. "L’idée, c’est qu’en partant d’une énergie décarbonée (panneaux photovoltaïques, éolien), on peut créer, facilement et n’importe où, du carburant. On peut même imaginer le faire à domicile !", s’enthousiasme Pascal Chédeville. En comptant l’amortissement de l’installation du procédé sur le véhicule, un plein coûterait donc beaucoup moins cher qu’un plein "classique". L’air froid que le véhicule rejette pourrait aussi "être réutilisé en circuit fermé, pour les camions frigorifiques", selon les responsables d’Anthos Air Power. L’impact sur l’environnement serait également beaucoup moins important : des métaux précieux sont bien utilisés pour construire les panneaux photovoltaïques utilisés, mais le véhicule ne rejetterait aucun CO2.
Pour l’instant, 8 millions d’euros ont été investis (recherche, création du prototype). Le prochain objectif est de faire rouler "un bus à air comprimé dans les trente mois dans l’agglomération de Rouen". Rendez-vous dans quelques mois pour savoir si le pari d'Anthos Air Power se concrétise.

Frédéric Sergeur - Capital - jeudi 11 avril 2019

Agissons avec le 5ème festival écocitoyen à BIOT (06).

La ville de Biot organise le 5ème festival écocitoyen Souffleurs d'avenir du 26/4 au 28/4/2019, écrit Mme Brian Agnès dans le journal La Strada. Cette manifestation est un véritable laboratoire de solutions locales pour imaginer une transition vers une société plus juste et durable. Pendant 3 jours, du coeur du village jusqu'au Musée Fernand Léger, ce lieu d'échanges, parrainé par la navigatrice Alexia Barrier, aura pour thème principal: la transition écologique et sociale.

Il nous faut, en effet, relever de nombreux défis se présentant à nous en ce début du 21 ème siècle: climat, justice sociale, solidarité, transports... Des tables rondes et des conférences auront lieu, ainsi que des ateliers et des animations.  Un marché bio et paysan, des spectacles de cirque et de marionnettes, un concert, de même qu'un défilé de mode upcycling sont aussi prévus. Un dispositif d'auto-stop mis en place par la ville se nomme le Rézo Pouce.

Pour tout renseignement, consulter www.biot.fr.

Lyliane

26/04/2019

L'utilisation des écrans par les enfants...

Dans Télérama, Mme Valérie Hurier s'appuienrendre les mesures de régulation nécessaires, notamment vis à vis des industriels du jeu vidéo.

Les scientifiques et médecins mettent en garde contre trois risques. Tout d'abord, les effets nocifs de l'exposition des enfants aux écrans avant le coucher: la lumière dégagée empêche la fabrication de mélatonine et donc perturbe l'endormissement. D'où difficultés scolaires  et fatigue. Ensuite, dans l'attente de nouvelles données scientifiques, un principe de précaution(et l'utilisation de filtres) est souhaitable pour limiter l'exposition à la lumière bleue des LED, suspectée de toxicité pour la rétine, en particulier chez les plus jeunes.

Enfin, le groupe d'experts souligne la responsabilité de certains éditeurs de jeux vidéo; ils développent des techniques de plus en plus sophistiquées pour "retenir le joueur" rendant les jeux toujours plus addictifs alors que le streaming les place à la portée de tous. En conséquence, les experts conseillent de ne pas laisse un enfant utiliser seul un écran et de privilégier le dialogue mais bannir les écrans de la chambre à coucher. Rester attentif aux signes éventuels de fatigue ou d'isolement. A tout âge,rappellent les experts, garder une "vigilance positive".

Ainsi avertis, parents, enseignants et pouvoirs publics doivent pouvoir décider du temps d'exposition physiques et psychologiques de leurs enfants aux écrans et être attentifs à tous les signes physiques et psychologiques qu'ils pourraient manifester. L'essentiel étant certainement de donner l'exemple d'un usage raisonné des jeux vidéos (violence, addiction...).

Lyliane

25/04/2019

L'huile de palme et l'U.E.

Nous avons vaincu le lobby de l'huile de palme !

Membres de SumOfUs manifestant à Berlin contre l'huile de palme dans les biocarburants

Les membres de SumOfUs manifestent devant la représentation de la Commission européenne à Berlin 


Le mois dernier, sous la pression de plus de 650 000 Européens, la Commission européenne a été contrainte de tenir tête au lobby de l'huile de palme et d'interdire la plupart des huiles de palme dans le biodiesel européen !

Les membres de SumOfUs comme vous ont signé la pétition et plus de 65 000 personnes ont participé à la consultation publique de la Commission. Ensemble, nous avons persuadé l'UE de faire passer la protection de nos forêts tropicales et des derniers orangs-outans avant les profits des producteurs d'huile de palme irresponsables.

Ensemble, nous l'avons fait.

Mais le combat n'est pas encore terminé. La Commission n'a pas complètement interdit l'huile de palme dans nos carburants, laissant quelques échappatoires à l'industrie de l'huile de palme. C'est pourquoi les membres de SumOfUs vont continuer à exiger des gouvernements des États membres qu'ils appliquent des normes plus strictes contre les carburants faussement « verts » au cours de l'année à venir, comme la France qui a récemment décidé d'interdire toute huile de palme dans les biocarburants.

Pouvez-vous nous aider à débarrasser l'Europe de l'huile de palme destructrice ?


Fatah et l'équipe de SumOfUs

 

Le malaise grandissant de certains jeunes ingénieurs face à la question du climat...

Un article de Mme Marine Miller en date du 16/4/2019 attire notre attention sur le manifeste en ligne publié en septembre 2018 par un groupe d'étudiants, issus des grandes écoles comme Polytechnique, HEC, ENS, Ensta..., pour appeler les futurs diplômés à "soutenir un changement radical de trajectoire". Ce manifeste, signé par  plus de 30 000 étudiants, incite les jeunes diplômés "à travailler pour des employeurs en accord avec les recommandations du manifeste". Beaucoup de ces jeunes, en effet, se sentent "tiraillés entre les réalités des entreprises et l'impératif climatique". A Polytechnique, 25% des effectifs ont signé le manifeste, conscients de l'urgence à agir et d'être peut-être la dernière génération à pouvoir le faire...

L'idée, comme arme de chantage à l'embauche, "de boycotter des entreprises qui polluent" commence même à faire son chemin chez certains jeunes sensibles à la question climatique. D'autres pensent au contraire qu'il faut agir de l'intérieur des grands groupes pour chercher à infléchir leurs décisions vers des trajectoires écoresponsables. Le 30/11/2018, un jeune ingénieur de Centrale Nantes, Mr Clément Choisne, lors d'une remise de diplôme, a tenu un discours à contre-courant des discours habituels. En résumé, il a souligné le fait qu'il est "incapable de se reconnaître dans la promesse d'une vie de cadre supérieur, en rouage essentiel d'un système capitaliste de surconsommation", car il est sensibilisé à la situation climatique mise en lumière par le GIEC et aux inégalités croissantes de notre société.

Malgré leurs longues années d'étude, certains de ces jeunes gens et jeunes filles prennent le temps de réfléchir à leurs responsabilités, d'autres négocient des temps partiels, s'engagent dans des associations, des services civiques, de l'enseignement ou prolongent leur engagement dans la recherche. Ils recherchent un métier " qui leur convienne et qui soit en accord avec leurs ressentis concernant la société, la nature, le monde. Beaucoup comme Mr Choisne ont été touchés, en effet, par la décision de Mr Nicolas Hulot, qui "faisait écho à leurs propres tergiversations". Ils ont en quelque sorte "perdu l'illusion qu'on peut continuer à vivre avec le même modèle économique en y ajoutant une simple touche verte".

Bref, chez beaucoup de ces jeunes diplômés, il y a "une perte de sens totale". Pourtant promis à un brillant avenir, quelques-uns soulignent que la créativité,  nécessaire pour trouver des solutions nouvelles durables dans notre société, a été absente de leur cursus dans les grandes écoles françaises. Mais tout n'est pas perdu, écrit la journaliste, si des jeunes acceptent de "bouleverser leur confort et de penser à la civilisation suivante en prônant plus de sobriété énergétique et de solidarité humaine". Et attachons-nous à entendre et répéter les paroles de l'anthropologue américaine Mme Margaret Mead reprises par Mr Choisne à la fin de son discours à Centrale: "N'oubliez jamais qu'un petit groupe d'individus conscients et engagés peut changer le monde."

Lyliane

24/04/2019

Voici 8 vraies raisons de manger du cacao...

 

Chacune de ces raisons devrait vous inciter à en manger tous les jours...

1. C’est tout simplement délicieux
 
J’en mange au moins 3 carreaux tous les soirs, en veillant toujours à prendre du chocolat “bio” et à plus de 85 % de cacao.
 
Pour beaucoup d’entre-nous, c’est une petite note de plaisir qui ponctue les fins de repas. Et vous allez voir qu’il n’y a aucune raison de s’en priver :

2. Une source d’antioxydants extraordinaire 
 
Le cacao est un des aliments qui contient le plus de polyphénols, notamment des flavonoïdes, des antioxydants puissants qui aident le corps à contrer les agressions des radicaux libres. Je vous ai déjà parlé de la richesse en antioxydants du thé vert, mais le cacao est 3 à 4 fois plus riche !
 
On y trouve des épicatéchines et catéchines comme dans le thé vert, mais aussi des procyanidines, notamment dans le tanin, qui donne au cacao son amertume. Bien sûr, moins le cacao est transformé, plus il est riche en flavonoïdes.
 
3. Il aide à réduire la pression artérielle
 
On pense que les flavanols dans le cacao améliorent les niveaux d'oxyde nitrique dans le sang, ce qui peut améliorer le fonctionnement de vos vaisseaux sanguins et réduire la pression artérielle. On a comparé l’effet du cacao et de la prise de thé pendant 2 semaines au cours de 5 études aléatoires contrôlées portant sur 173 participants.  Verdict ? Une réduction significative des pressions systolique et diastolique : elles ont été réduites respectivement de 4,7 mmHg (p = 0,002) et de 2,8 mmHg (p = 0,006)[6].
 
4. Il protège la peau des rayonnements UV
 
Vous avez peut-être déjà utilisé un “stick à lèvres” au parfum de cacao. C’est normal, le cacao est un excellent protecteur de la peau contre les dommages oxydatifs causés par les rayonnements UV : il est souvent utilisé dans les préparations topiques pour la peau ;
 
5. Le cacao réduit la résistance à l’insuline (bon pour le diabète)
 
Des études menées en laboratoire indiquent que les flavanols de cacao peuvent ralentir la digestion et l'absorption des glucides dans l'intestin.
 
Quelques études ont même montré qu'une consommation plus élevée de flavanols comme ceux du cacao, pouvait réduire le risque de diabète de type 2.
 
On pense aussi que la consommation de chocolat noir ou de cacao riche en flavanols peut réduire la sensibilité à l'insuline, améliorer le contrôle de la glycémie et réduire l'inflammation chez les personnes diabétiques et non diabétiques[7].
 
6. Plus de cacao, moins de crises cardiaques
 
Une vaste revue d’études portant sur plus de 150 000 personnes a révélé qu'une consommation élevée de chocolat était associée à un risque considérablement réduit de maladie cardiaque, d'AVC et même à une mortalité réduite[8].
 
Deux études suédoises ont montré que la consommation de chocolat était liée à un taux d'insuffisance cardiaque plus bas, avec des doses allant de 19 à 30 grammes de chocolat par jour, mais cet effet n'a pas été observé lors de la consommation de quantités plus élevées.


Deux études suédoises ont montré que la consommation de chocolat était liée à un taux d'insuffisance cardiaque plus bas, avec des doses allant de 19 à 30 grammes de chocolat par jour, mais cet effet n'a pas été observé lors de la consommation de quantités plus élevées.
 
7. Pourquoi c’est vraiment bon pour le moral
 
Pas besoin d’études scientifiques pour observer que le cacao agit sur l’humeur et aide à lutter contre la dépression : ses effets positifs sont liés à plusieurs éléments. Probablement aux flavanols du cacao, mais aussi à la conversion du tryptophane en sérotonine, l’hormone de l’humeur[9]. On pense aussi que sa teneur en caféine ou simplement le plaisir sensoriel de manger du chocolat peuvent expliquer ses effets positifs !
 
8. Bon pour les dents ! Si si…
 
On a noté les effets protecteurs du cacao contre les caries dentaires et les atteintes aux gencives. Pourquoi ? Le cacao contient de nombreux composés antibactériens, anti-enzymatiques qui peuvent agir sur la santé bucco-dentaire.

Mais c’est vrai à une seule condition : que les bienfaits du cacao ne soient pas déséquilibrés par une trop forte présence de sucre.
 
Cela m’amène à vous donner quelques conseils pratiques pour bien choisir son cacao et son chocolat :

Mangez-vous du bon chocolat ?

Vous avez compris que plus votre cacao sera transformé, moins il gardera ses propriétés intéressantes pour la santé.

A méditer ... et déguster!
 

Selon Benoit Dauriac
 

La faune marine commence à reprendre ses droits...

Dans le journal La Croix du 17/2/2019, j'apprends avec joie qu'à quelques milles de Marseille, le parc marin de la Côte Bleue, fait partie des 10 sites français inscrits "sur la liste verte de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)". Dans ce dossier de plusieurs pages sont répertoriés, en effet, les territoires français à sauver en ce qui concerne la biodiversité. On relève déjà, cite le journaliste, qu'aux abords des réserves les résultats sont jugés très encourageants.

Il s'agit, par exemple, de la réserve de Carry-le-Rouet près de Marseille et de celle de Cap Couronne en face à Martigues. Les scientifiques du parc marin de la Côte Bleue, chargés notamment de la mission Natura 2000 testent régulièrement la qualité de la biodiversité marine de ces zones protégées, où aucune pêche, aucune plongée et aucun mouillage ne sont autorisés. Peu à peu, la nature semble reprendre ses droits. Les collectivités locales (villes, département et région) financent le fonctionnement du parc marin de la  Côte Bleue, qui couvre 15 000 ha, car toutes ont compris le bien fondé de cette réserve. De même, les pêcheurs locaux ont réalisé que préserver la ressource était leur intérêt!

Ailleurs, le Parc national de la Guadeloupe, crée en 1889, est un espace marin composé de  récifs, de mangroves et d'herbiers vulnérables ainsi qu'un lieu de nidification et de reproduction de nombreuses espèces d'oiseaux. Les Terres australes françaises ont également leur réserve naturelle. Sur le sol de l'hexagone sont aussi inscrits sur la liste verte de l'UIGN: le parc national des Pyrénées, la réserve naturelle marine de Cerbère-Banyuls, la réserve biologique intégrale du Bois du Loc'h (Finistère), la réserve nationale de chasse et de faune sauvage d'Orlu (Ariège) ainsi que le parc naturel marin d'Iroise (Finistère), le parc des Vosges du Nord ainsi que les Marais d'Episy près de Paris...

Pour connaître plus précisément ces réserves naturelles de l'UICN et savoir où il y en existe dans le reste du monde, joindre le site www.lucn.org.

Lyliane

23/04/2019

Platesformes marines en projet pour héberger des réfugiés climatiques...

Le projet semble tout droit sorti d'un livre de science-fiction mais il est bien réel. ONU-Habitat, qui œuvre au développement urbain durable, va faire équipe avec la société privée Oceanix, le MIT (Massachusetts Institute of Technology) et le club Explorers, une société professionnelle promouvant l'exploration scientifique dans le monde entier, pour concevoir des villes flottantes. Objectif : accueillir les populations menacées par les inondations provoquées par le réchauffement climatique.
Alors que 90% des plus grandes villes du monde sont exposées à ces risques de submersion du fait de la fonte des glaciers et de la montée des mers, ces plates-formes modulaires ancrées au fond de la mer pourraient être reliées entre elles pour héberger les communautés riveraines des océans, comme l'ont expliqué les acteurs de ce projet inédit.

Une communauté de 10 000 habitants
"Les villes flottantes sont l'une des solutions possibles", a déclaré la directrice exécutive d'ONU-Habitat, Maimunah Mohd Sharif. Le partenariat prévoit de construire dans les prochains mois un prototype ouvert au public, qui serait amarré à l’East River, à New York, aux Etats-Unis.
Ce protoype, baptisé "Oceanix City" et conçu par le cabinet d'architecte danois, Bjarke Ingels, serait essentiellement constitué de groupes de plates-formes hexagonales, ancrées au fond de la mer, pouvant accueillir chacune environ 300 personnes, créant ainsi une communauté de 10 000 habitants. Les cages situées sous la ville pourraient récolter des coquilles Saint-Jacques, du varech ou d'autres fruits de mer.

Des villes flottantes autosuffisante
Ce protoype, baptisé "Oceanix City" et conçu par le cabinet d'architecte danois, Bjarke Ingels, serait essentiellement constitué de groupes de plates-formes hexagonales, ancrées au fond de la mer, pouvant accueillir chacune environ 300 personnes, créant ainsi une communauté de 10 000 habitants. Les cages situées sous la ville pourraient récolter des coquilles Saint-Jacques, du varech ou d'autres fruits de mer.
Selon Marc Collins Chen, directeur général d'Oceanix, la technologie permettant de construire de grandes infrastructures flottantes ou des logements existe déjà. "Il existe des milliers de maisons de ce type aux Pays-Bas et dans d'autres communautés du monde. C'est maintenant une question d'échelle et de création de systèmes et de communautés intégrés", explique-t-il à la BBC.
Ce concept a suscité des recherches de pointe en matière de gestion de l'eau, d'ingénierie des océans et d'agriculture susceptibles de donner naissance à des villes autosuffisantes et protégées des intempéries, telles que les tempêtes.

Un problème de financement
L'une des difficultés majeures, pour que ce projet puisse voir le jour, est le manque de financement. "[Ceux] qui financent les infrastructures ont tendance à être très conservateurs", indique auprès de la chaîne britannique Steve Lewis, fondateur de Living PlanIT, un groupe axé sur de nouvelles approches.

Franceinfo - Franceinfo - lundi 8 avril 2019

 

A propos des océans du globe...

 

 
Greenpeace
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Les océans, comme les forêts, sont de véritables aspirateurs à carbone. Sans eux, notre atmosphère contiendrait 50% de CO2 en plus, ce qui rendrait la terre inhabitable. Sauf que de nombreuses menaces planent sur les écosystèmes marins...

Nous publions aujourd’hui un rapport qui explique qu’il est indispensable de protéger au moins 30% des océans d’ici à 2030 pour garantir des océans en bonne santé au niveau mondial. Il est nécessaire de créer un vaste réseau de réserves marines interconnectées pour augmenter leur résilience et les garder comme allié de choix pour faire face aux dérèglements climatiques.

Très prochainement, nous vous dévoilerons notre plan pour dénoncer les menaces qui pèsent sur les océans et préserver la biodiversité marine. Nous aurons besoin de vous. Alors restez tout près et vous en saurez plus dès la semaine prochaine, en vous inscrivant à notre newsletter dédiéeVous resterez ainsi au coeur de nos aventures, qu’elles se déroulent à terre ou en mer.
   

 

Je m’inscris
À très bientôt,
Maud, pour l’équipe Océans de Greenpeace

22/04/2019

Suivre la voie du Phénix...

 
   
Chère lectrice, cher lecteur, 

Ce matin, je vous souhaite une bonne fête de Pâques ! Cette fête célèbre, on le sait, l’entrée dans la « vie éternelle » (résurrection) de Jésus-Christ, trois jours après sa mort sur une croix.

Mais depuis fort longtemps avant le Christ, les hommes ont eu cette intuition qu’il fallait parfois « mourir » pour passer à une « autre vie ». 

Ceux d’entre nous qui ont été confrontés à la maladie connaissent cette impression. La nécessité de toucher le fond de la souffrance pour remonter à la surface. 

On « revient à la vie », mais ce n’est plus la même vie. On est transformé. On ne voit plus les choses de la même façon. L’épreuve vous a rendu plus sage. 

Les Égyptiens, bien avant les Chrétiens, connaissaient un étrange animal qui avait cette capacité, plus qu’aucun autre, à mourir, puis renaître : le phénix. 

Permettez-moi, en ce jour de Pâques, de vous raconter la belle histoire du phénix. Vous y découvrirez, j’espère, une nouvelle étonnante.

Le plus beau des oiseaux

Le phénix était, disait-on, une sorte d’aigle, mais de taille considérable. 

Son plumage n’était pas brun mais « rouge, bleu et d’or éclatant, et son aspect était splendide », dit l’Encyclopaedia Universalis.[1] 

Son bec et ses serres étaient d’or pur. 

Il n’existait qu’un seul phénix à la fois. Il vivait mille ans. Mais vers la fin de sa vie, il perdait sa vigueur. Son plumage ternissait. Sentant sa fin approcher, il construisait un nid de branches aromatiques et d’encens, y mettait le feu, et se consumait dans les flammes. 

Mais dans les cendres chaudes naissait… un oisillon, prêt à devenir à son tour un beau et grand phénix ! 

Ses larmes guérissent n’importe quelle blessure

Le phénix, aussi appelé oiseau de feu, oiseau soleil, ou encore oiseau-tonnerre chez les Indiens, est symbole d’immortalité : 

  • Une goutte de son sang donne l’immortalité à celui qui la boit 

  • Ses larmes guérissent n’importe quelle blessure ou maladie 

  • Son chant donne du courage à l’homme au cœur pur et de la crainte à l’homme au cœur impur. 

S’agit-il d’une simple légende destinée à amuser les enfants ? 

Non, car le phénix… c’est vous ! 


Hé oui, si depuis des millénaires, les hommes se transmettent l’histoire si étrange du phénix, qui paraît n’avoir aucun sens, c’est parce que la vie de cet animal merveilleux correspond à la vie des hommes. 

Dans nos vies, en effet, nous sommes confrontés à des épreuves qui nous font vaciller et nous donnent l’impression que notre fin est proche. 

« Je suis fichue», me disait il y a quelques jours une merveilleuse jeune fille de dix-sept ans, pleine de charme et de talent, mais qui se trouvait confrontée pour la première fois de sa vie à une épreuve douloureuse. 

Cette jeune fille, qui a la vie devant elle, était persuadée de ce qu’elle disait. 

Mais moi qui ai quelques dizaines d’années de plus, j’ai souri de tendresse, intérieurement. 

Comme le phénix qui approche de la fin de sa vie, cette jeune fille avait besoin de « mourir » symboliquement, c’est-à-dire de laisser derrière elle la petite fille innocente qu’elle avait été, pour entrer dans sa nouvelle peau de femme. 

Ce passage est douloureux, inquiétant. Mais passer par cette épreuve est la seule voie pourdevenir la nouvelle personne qu’elle est déjà.

Grâce aux épreuves, obtenez les dons du phénix

Nous-mêmes, à chaque étape de notre vie, nous sommes appelés à nous confronter à nos limites. Parfois, le combat est extrême, et nous ne sommes pas sûrs de nous en sortir. 

Notre espoir, notre plus haute ambition : sortir de l’épreuve par le haut, en prenant notre envol… comme le phénix. 

Si nous y parvenons (ce qui n’arrive pas toujours), alors nous ressortons de l’épreuve grandis.

Nous entrons dans une vie plus belle. Comme le phénix, nous acquérons des dons supplémentaires. 

Nous trouvons plus facilement les mots pour nous encourager nous-mêmes (et les autres) à aller dans la bonne direction, et éviter de faire le mal. C’est la signification du chant du phénix qui « donne du courage à l’homme au cœur pur et de la crainte à l’homme au cœur impur », indiqué plus haut. 

Nous pouvons mieux contribuer à guérir les blessures « par nos larmes », voire par notre sang, que nous hésitons moins à offrir, comme le phénix, pour aider les personnes qui nous sont chères. 

À votre santé, et joyeuses fêtes de Pâques ! 

Jean-Marc Dupuis 





Cultures originales en sous-sol ou dans des fermes verticales...

D'après Mr Frédéric Karpyta dans la revue "ça m'intéresse", le potager de jardin, sur une terrasse ou sur un balcon est concurrencé aujourd'hui par de nombreuses autres initiatives. Le foncier disponible et abordable n'est même plus sur les toits, mais sous terre. Le journaliste s'attache à nous montrer comment des souterrains abandonnés, des tunnels... servent à faire pousser des légumes sous un éclairage artificiel. Ainsi, la culture sous terre d'endives, champignons, graines germées, herbes aromatiques... séduisent de plus en plus des agriculteurs urbains.

Les maraîchers de l'Ile de France commencent, en effet, à être concurrencés par des cultures expérimentales. Par exemple un parking souterrain, où l'on cultive des pleurotes et des shiitakés, a été crée par Mr Théo Champagnat à la Porte de La Chapelle à Paris. Par ailleurs, deux jeunes associés d'une société nommée Cycloponics cultivent sans produits de synthèse et utilisent une électricité d'origine 100% renouvelable tout en privilégiant les circuits courts. Ailleurs, à St Mars-du- Desert(44), dans des anciens tunnels de la RATP, cette année, on va cultiver des plants de salade sur 10 étages et sous leds horticoles.

A Strasbourg, une ancienne poudrière allemande du 19ème siècle est devenue un espace dédié aux champignons. Un an plus tard, on en récolte 500 kg. Sous le parc Monceau, dans le 17 ème, un fabricant de terreaux et paillage a été séduit par un tunnel dans lequel il expérimente une ferme verticale avec des cultures sous lumière artificielle et baignant dans un liquide nutritif. Il vise même l'exportation.

Au Japon, près de 200 fermes proposent déja salades et autres cultures hign -tech. Comme eux, à notre tour, pourquoi n'innoverions nous pas? Il reste des quantités de sous sol susceptibles d'être un jour colonisés...

Lyliane

21/04/2019

Melli Mello, la création en folie...

Une petite boutique niçoise, Melli Mello, ouverte depuis 2015, rassemble des créateurs locaux et elle propose chaque samedi ( parfois même des jeudis à l'heure de l'apéro!) des ateliers, écrit Mme Kathleen Junon, dans la revue "Nous". Deux femmes, prénommées toutes deux Julie, ont crée leur boutique après un marché de créateurs à St Jean Cap Ferrat (06). En fait il s'agit d'un atelier-boutique en plein centre ville (8 Avenue Notre Dame à Nice) pour femmes et enfants principalement. On s'essaye au  tissage, à la couture, au tricot, à la broderie, au dessin même, tout en buvant un thé.

L'Une des créatrices est spécialiste en photo-montage et design culinaire. L'autre Julie est plus tournée vers la porcelaine, l'aquarelle et le tissage. Les personnes venant passer un moment dans la boutique sont de niveaux fort différents, mais cela ne semble pas un problème car il n'y a aucun jugement. Sur place, les participantes sont encouragées et conseillées. La tendance déco de l'atelier est plutôt dans le style du DIY (do it yourself c'est à dire fais le toi-même).

Je pense qu'il y a la place dans notre pays pour ce type de boutiques où l'on s'essaye aux travaux manuels et dans lesquels nos enfants et petits-enfants peuvent de temps en temps s'exprimer créativement loin de leurs parents et des écrans. Pour plus de renseignements, téléphonez au 04 83 55 73 21 ou sur Facebook: Melli Mello.

Lyliane

Le vrac se développe ...

Selon Mr Fabrice Pouliquen dans le Journal 20 Minutes, le vrac commence à se diversifier et à se développer. Une start-up lilloise Jean Bouteille a même prévu de mettre en magasin les premières fontaines à bière, les Oublong. Il y avait déja du vrac frais (produits à la découpe comme du fromage, de la charcuterie, des fruits et légumes) et quelques produits secs commençaient à être en rayon. Ce marché est aujourd'hui en plein essor et essentiellement à 80% dans les magasins bio.

La campagne Zéro Waste France liste déja des jus de fruits, du vin, de la lessive. Mais pour l'huile d'olive des problèmes juridiques se posent encore, notamment pour se servir tout seul ou pour éviter que le produit sèche ou ne soit périmé. Le Cahier des Charges de certaines marques ne prévoit pas toujours la vente en vrac et cela complique parfois les choses. Il y a donc quelques défis technologiques à surmonter. Pour certains produits comme les yaourts, la consigne semble une solution plus appropriée.

Lyliane

20/04/2019

Devenir végétarien-ne par étapes...

« Si les abattoirs avaient des façades vitrées, tout le monde deviendrait végétarien ». C’est cette phrase de Paul McCartney qui a motivé Fleur à abandonner définitivement le steak tartare, il y a 10 ans. Pour Lucas, c’est "Faut-il manger les animaux?", le livre de Jonathan Safran Foer qui l’a fait devenir végétarien et pour Yasmine c’est un documentaire sur l’impact environnemental des modes de production qui l’a poussé à arrêter de consommer de la viande. Si leurs déclics ou réflexions sont différents, ils s’accordent tous sur un point : la transition n’a pas toujours été évidente. Ni pour eux ni, parfois, pour leur entourage. Pour aider ceux, de plus en plus nombreux, qui souhaitent adopter ce régime alimentaire, Maxisciences partage quelques conseils faciles.

Une transition par étapes
Devenir végétarien, c’est changer son mode de vie et abandonner des habitudes bien ancrées. C’est pourquoi il est conseillé d’y aller graduellement. Certains pourront commencer par adopter le « lundi vert », qui consiste à ne plus consommer ni viande ni poisson chaque lundi. D’autres préfèreront la méthode des 30 jours. 
- Le 1er mois : on supprime complètement le bœuf de son alimentation
- Le 2e mois : on supprime le porc (en plus du bœuf)
- Chaque mois : on supprime une viande afin d’arriver, pour ceux qui le souhaitent, jusqu’aux produits de la mer. Cette élimination graduelle facilite la transition.

On remplace
Il est conseillé, en moyenne, d’ingérer 0,83g/kg/jour de protéines chez l'adulte. Mais ces besoins peuvent augmenter chez la femme enceinte ou qui allaite, chez les grands sportifs, les personnes âges qui perdent de la masse musculaire et baisser chez les personnes souffrant d’insuffisance rénale ou en surpoids.
Pour éviter les carences alimentaires, il convient donc de remplacer les protéines animales par des protéines végétales. On les trouve en bonne concentration dans les légumineuses (lentilles, pois chiches, fèves...), les céréales, les pseudo-céréales (chia, quinoa, sarrasin...), les graines, les oléagineux, les féculents ou encore dans les algues (notamment la spiruline). Pour vous guider, l’application Yazio permet de connaître la valeur nutritionnelle (dont leur teneur en protéines) des aliments.

On tente de nouvelles recettes
Non vraiment, vous pensez que vous aurez du mal à vous passer d’un burger ou de saucisson ? Essayez (avec un esprit et des papilles ouverts !) le salami végétarien à base de blé ou les steaks de soja, qu’on trouve facilement dans le commerce. Vous serez surpris ! 
N’hésitez surtout pas à vous lancer dans des expériences culinaires avec des recettes végétariennes. Offrez-vous "Les recettes végétariennes les plus simples du monde" dans la collection Simplissime, éditions Hachette. Et téléchargez gratuitement l’appli Vegg’up. Un must pour cuisiner selon ses préférences alimentaires, ses éventuelles intolérances et le matériel dont on dispose.

Marina Marcout - Gentside - dimanche 7 avril 2019

Ciseaux solidaires...

Mme Sophie Berthier dans le journal Télérama nous apprend que "certains coiffeurs coupent leur temps libre en quatre" dans les rues des villes françaises pour opérer des "maraudes capillaires". C'est le cas des bénévoles de Coiff in the street, crée par Mr Kevin Ortega, qui taillent la barbe et les cheveux des sans-abri. C'est l'occasion d'un moment d'échange, afin de redonner le sourire aux SDF.

Une généreuse initiative que beaucoup pourraient imiter! Pour toute information à ce sujet, contacter sur Facebook: coiffinthestreet.com.

Lyliane

19/04/2019

Tiny house disponible en France...

L'enseigne française Optinid s'est lancée dans les Tiny Houses et a sorti un modèle de petite maison équipée d'un toit ouvrant. Et il faut avouer que ça donne envie !


La tendance des Tiny House vient des Etats-Unis et fait fureur également sur l'Hexagone. Le concept ? Des petites maisons mobiles en bois, conçues sur-mesure et avec tout le confort nécessaire. La société française Optinid a d'ailleurs sorti un modèle appelé "La tête dans les étoiles" qui est équipé d'un toit ouvrant. Grâce à un système de rails, les propriétaires n'ont qu'à faire glisser le toit de leur maison et peuvent se coucher en regardant le ciel et la voie lactée de leur lit.


Cette "Tiny House" fait 19m2 et mesure 6 mètres de longueur. Elle est composée d'une cuisine, d'une salle de bain, d'une mezzanine d'un séjour et possède l'électricité et l'eau. Côté prix, pour s'offrir cette innovation, il faudra tout de même compter entre 34000€ et 56000€. Un budget, certes, mais la liberté d'être mobile, ça n'a pas de prix. N'est-ce pas ?

Skoupsky Ava - Oh My Mag - lundi 1 avril 2019

Les donneurs et donneuses de voix lisent pour les personnes souffrant de handicap.

Un article de Mme Karine Michel dans la revue "Nous" nous fait connaître l'Association des Donneurs de voix (ADV), qui a vu le jour en 1972 à l'initiative du Lions club. Le réseau de bénévoles qui lisent pour des déficients visuels et autres compte aujourd'hui 116 bibliothèques sonores en France. Ces bibliothèques sonores offrent un service de prêt gratuit aux personnes souffrant d'un handicap les empêchant de lire (dys, aveugles, malvoyants, malades de Parkinson...). L'ADV est reconnue d'utilité publique depuis 1977, car il s'agit de voyants au service des non voyants.

A Toulon (83) par exemple, un chanteur ténor Mr J.A.Marchois utilise sa voix chez ADV et il est passé sans complexe de la cassette audio au CD et enfin aux fichiers MP3. Chaque bénévole enregistre toute la littérature quel que soit le genre. Il s'agit de donner de son temps pour répondre aux sollicitations des audio-lecteurs. Dans le Var, où 4 bibliothèques sonores existent, une centaine de bénévoles sont inscrits dans le fichier. Quant aux bénéficiaires, pour bénéficier du service gratuit et sans limite de temps, il suffit de pouvoir attester de son handicap.

A Toulon, la bibliothèque sonore a son propre fonds comprenant 3 800 ouvrages. Elle s'appuie aussi sur un serveur national, où 10 000 livres sont référencés. En général, il est incontournable de travailler sur un ordinateur, mais pas au-delà d'une heure d'affilée. On lit tout d'abord tout l'ouvrage et ensuite on le découpe en séquences ou étapes d'enregistrement. Les pistes gravées ne dépassent pas 12 minutes et le volume sonore est codifié. Sur place, il y a aussi des corrections de toute la bande enregistrée. Les bénévoles témoignent de ce travail solitaire qu'ils peuvent faire depuis chez eux avec leur propre matériel.

 Les bénévoles choisissent généralement un livre qui plaît, afin de pouvoir le retransmettre du mieux possible. Ainsi, on lit pour soi et aussi pour les autres! A Hyères (83) des collégiens et collégiennes du collège privé Maintenon ont rejoint le réseau ADV du Var. Cela développe, disent les enseignants, des compétences techniques, mais aussi l'empathie et la citoyenneté des élèves. Là, les enregistrements se font au CDI avec des collégiennes de la classe de 6ème, complètement autonomes, sous la surveillance de leurs professeurs. Le choix se porte habituellement sur des ouvrages ne dépassant pas 100 pages.

Une telle initiatives a le mérite d'être encouragée car elle est très utile. Dans les Alpes Maritimes, on compte 2 bibliothèques sonores seulement. Il y aurait donc la place pour d'autres bibliothèques dans la région. Pour davantage de renseignements,  sur les donneurs et donneuses de voix contacter: www.advbs.fr.

Lyliane

18/04/2019

Des cache-pot originaux et écoresponsables...

Une attrayante collection de petits cache-pot aux reliefs géométriques est née à Lyon au coeur de la Croix Rousse, écrit Mr Xavier de Jarcy dans le journal Télérama. Deux jeunes de Minimum Design les impriment en 3D avec un mélange de poudre de  bois recyclé et de bio-plastique à base de maïs. Ils créent des formes originales sans perte de matière et ils les écoulent en circuits courts.

Pour en commander (15 euros pièce) ou s'informer, s'adresser à https://minimum-design.com ou etsy.com.

Lyliane

Elles se battent pour les malades...

Mme Caroline Dreyfus-Rose, dans la revue Version Fémina, présente des femmes engagées, responsables et entreprenantes qui s'investissent au quotidien dans l'intérêt des malades. Tout d'abord, Mme Eva Naudet, depuis 2 ans anime un groupe destiné aux personnes concernées par la sclérose en plaques (SEP). Elle a lancé le système du parrainage pour épauler et rassurer les malades. Elle lutte aussi contre l'errance thérapeutique, car le diagnostic est parfois long à être posé. La SEP est pourtant la première cause de handicap chez les jeunes après les accidents de la route. Aussi Eva consacre beaucoup de temps à créer un site Internet et à tenter de sortir les malades de leur isolement. Consulter www.sepavenir.com.

Mme Chantal Dufresne, Présidente de l'Association François Aupetit (AFA) en est à son troisième mandat. Son fils de 12 ans est atteint de la maladie de Crohn et c'est ce qui a déterminé son investissement prioritaire. L'AFA - www.afa.asso.fr - est la seule association nationale reconnue pour représenter les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (maladie de Crohn, rectocolite hémorragique...). Portée par son intuition et son optimisme, Mme Dufresne a en 10 ans étoffé l'association de 12 permanents et de 300 bénévoles. Elle a même réussi à sensibiliser politiques, médecins, chercheurs et décideurs.

Mme Carole Robert, Présidente de Fibromyalgie France, association crée en avril 2001, a souffert du fait que cette maladie n'était pas vraiment prise au sérieux. Elle a transformé sa colère en énergie: elle sillonne les congrès médicaux, anime des conférences, consulte les autorités médicales et organise des sondages auprès des adhérents. Le site à consulter est: www.fibromyalgie-france.org. Enfin, Mme Stéphanie Fugain, Présidente de Laurette Fugain, après le décès de sa fille atteinte de leucémie, a engagé un combat associatif pour éveiller les consciences aux dons de vie ( sang, plasma, plaquettes). En 16 ans, l'association a récolté des dons et suscité une équipe de 400 bénévoles. Elle a écrit un livre " Tu n'avais peur de rien "paru chez Flammarion  et crée un site: www.laurettefugain.org.

Lyliane

 

17/04/2019

Le site "La Voyageuse" pour assurer un hébergement sécurisé aux femmes...

Le site "La Voyageuse", écrit Mme S. Be dans la revue Télérama, propose à toutes celles qui voyagent un service international d'hébergement sécurisé. Sa créatrice est Mme Christina Boixière, qui a parcouru le monde en solo, parfois " au prix d'indésirables péripéties".

Aussi, pour 119 euros par an, la plateforme permet aux globe-trotteuses d'entrer en contact avec des femmes (non rémunérées) au profil vérifié qui sont prêtes à les accueillir chez elles, dans un esprit de partage.

Pour en savoir davantage, contacter www.la-voyageuse.com/fr.

Lyliane

Minimiser notre impact concernant notre environnement numérique...

Comment réduire notre empreinte carbone numérique?
Si nous sommes de plus en plus sensibilisés aux effets de notre production de déchets et de notre consommation de viande, il existe un phénomène qui contribue lui aussi grandement au réchauffement climatique : la pollution numérique.
Selon un rapport Greenpeace publié en 2017, le secteur informatique représente aujourd'hui environ 7% de la consommation mondiale d'électricité.
Bela Loto, coordinatrice de l'association Maison de l'Informatique Responsable nous explique comment réduire au quotidien notre empreinte carbone numérique.
Prolonger la durée de vie des appareils au maximum: Si nos activités sur le web sont immatérielles, ce n'est pas le cas des appareils dont nous nous servons pour les réaliser. La fabrication d'ordinateurs, tablettes et smartphone entraîne l'épuisement de métaux, dont certains aux propriétés magnétiques précieuses, surnommés les "terres rares" (néodyme, dysprosium, yttrium et lanthane).
"L'idéal est de prendre soin de ces appareils. On a tendance à penser qu'on peut toujours en racheter, alors qu'il suffit d'en prendre soin pour les conserver plus longtemps", estime Bela Loto.

Pratiquer le "streaming raisonné"
En 2015, le streaming vidéo a capté 63% du trafic web mondial. "Le fait de regarder des vidéos en direct implique un flux continu sur la toile, très énergivore. Le pire tiercé est de regarder les vidéos depuis un écran de portable, via la 4g et en haute définition", souligne Bela Loto.
Il existe des solutions simples à mettre en pratique pour un streaming plus "éco-responsable", comme visionner les vidéos en réseau wifi, et en basse définition quand on le fait depuis un smartphone.
"Un bon moyen d'optimiser sa consommation de streaming est également de privilégier l'audio, beaucoup moins énergivore que la vidéo", préconise Bela Loto.

Repenser l'échange de données numériques:
L'envoi de photos ou d'images lourdes sur la toile n'est pas sans conséquence sur la planète. De même que le Cloud -système qui permet de stocker les informations dans un "nuage" informatique- consomme une quantité très importante d'énergie.
"On peut penser local au lieu du Cloud, par exemple en enregistrant ses données sur un disque dur", note Bela Loto.Supprimer les pièces jointes inutiles

Conserver ses vieux emails nécessite une dépense énergétique : 10 grammes de CO2 par an et par mail stocké, selon la société Clean Fox. Pour Beta Loto, "le plus important reste de ne pas inclure les pièces jointes inutiles, ainsi que de privilégier les liens de partage de fichiers plutôt que l'envoi par email."

Optimiser ses recherches sur le net:
Bien qu'il soit difficile d'obtenir des données précises et chiffrées sur le sujet, une recherche effectuée sur Google représente une consommation d'électricité non négligeable à échelle mondiale.
Comme l'explique Bela Loto, réduire son empreinte CO2 générée par l'utilisation d'un moteur de recherche est toutefois possible : "Favorisez les URL, abusez des onglets "favoris" et utilisez un maximum l'historique lorsque vous souhaitez rouvrir une page de navigation."

Relaxnews (AFP) - lundi 1 avril 2019