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05/02/2019

La technologie pour veiller sur les sans-abri...

Selon un article de Mme Aurore Harrouis dans la revue "Nous", depuis plusieurs mois le laboratoire d'arts numériques La Bulle et le Secours populaire français des Alpes Maritimes (06) travaillent à Nice avec des étudiants d'EPITECH et de l'EDHEC ainsi que des élèves infirmiers sur un projet de poncho, une sorte de couverture de survie connectée, à destination des sans-abri.

Le projet était parti d'un hackathon organisé par la Ville de Nice en novembre 2017, un marathon numérique ancré sur des solutions mobiles autour de la santé. Après avoir imaginé plusieurs applis, les participants se sont mis d'accord pour créer un "cocon apportant confort et compagnie" aux personnes SDF. Ce poncho à la fois les protègerait du froid, mais participerait aussi à un suivi médical en analysant leurs constantes (pouls, température, oxygénation du sang) et créerait du lien social.

Le nom trouvé fut "Cocouv". Ce projet de couverture étanche et connectée remporta le grand prix de la Ville de Nice avec un chèque de 5 000 euros à la clé. Mais, pour finaliser ce poncho, il fut nécessaire de lancer en sus une campagne de financement participatif sur le site KissKissBankBank. Il est toujours possible aujourd'hui de continuer à adresser des dons via le Secours populaire français (30,Rue Bonaparte -06300 à Nice).

Les premiers prototypes de ces couvertures à capteurs numériques devraient être testés l'hiver 2019/2020. Il faudrait ensuite produire entre 5 000 et 10 000 couvertures et les mettre sur le marché à destination des associations à vocation sociale. Un tarif tournant autour de 45 euros est évoqué. Il est même envisagé à terme la création d'une SCOP pour fabriquer les ponchos et créer des emplois...

Pour le moment, les étudiants s'activent à mettre sur pied jusque dans les détails ce poncho de gabardine imperméable garantissant par son étanchéité l'isolation des capteurs et fourré de laine polaire pour maintenir une chaleur constante. Une batterie avec une autonomie de 10 jours sera intégrée dans la couverture, afin de pouvoir donner l'alerte aux personnes assurant des maraudes en cas d'urgence.

Merci à ces bénévoles de chercher à éviter des drames, qui se produisent chaque hiver parmi les sans abri! Pour tout renseignement, contacter: www.facebook.com/cocouvcrowdfunding ou le Secours populaire français de Nice.

Lyliane

04/02/2019

Un métier à favoriser dans l'Oise: l'archéologie!

Pour la première fois, un atelier de fouilles archéologiques était proposé aux enfants à Versigny. Dans un département très riche en la matière, la sensibilisation des plus jeunes s’intensifie.
Casque sur la tête, petite pelle dans une main, pinceau dans l’autre et gilet orange sur le dos, une armée d’enfants piaffe d’impatience. Ce samedi, au cœur du aquilon-decouverte.com


ARCHÉOLOGUES ET HISTORIENS ESPÈRENT NOUER UN PARTENARIAT AVEC LES ÉCOLES.

En deux ans, des centaines d’enfants, du CE2 à la fin du collège, ont pu bénéficier des présentations pédagogiques de l’entreprise Aquilon. Cette année, archéologues et historiens espèrent pouvoir nouer un partenariat avec l’inspection académique pour intervenir dans les établissements scolaires de tout le département.
« L’an dernier, nous avons fait visiter des sites de Crépy-en-Valois à tous les élèves de 5e. L’enseignante était ravie, selon elle c’était 5 heures de cours en 1 h 30 de visite », explique Nicolas Bilot, le président de l’entreprise. Une lettre d’intention ainsi qu’une présentation du projet seront très prochainement envoyées à l’académie pour obtenir une labellisation dans ce projet.
« J’ai entendu parler d’eux, j’y suis plutôt favorable, annonce d’ores et déjà Jacky Crépin, inspecteur d’académie de l’Oise. Nous les recevrons avec des conseillers pédagogiques. Ils proposent une façon intéressante d’entrer dans l’histoire et le contexte local, les élèves se passionnent. »


Ainsi, après les collèges de Nanteuil-le-Haudoin, Betz ou Crépy, les écoles de La Chapelle-en-Serval ou Verneuil-en-Halatte ont déjà bénéficié d’ateliers. Pour 2019, des partenariats avec le parc naturel Oise Pays de France, les offices de tourisme, des communes et même la communauté de communes du Valois garnissent déjà l’agenda.
« De la préhistoire au Moyen-Âge en passant par le gaulois ou le Mérovingien, nous pouvons sensibiliser les jeunes sur toutes les périodes », termine le président. Pour 1 h 30 de chantier mobile de fouilles (lire ci-contre), dans une surface de 8 m² destinée à un groupe de 30 enfants, comptez 500 €.


C’EST QUOI L’ARCHÉOLOGIE ?
De nombreux fantasmes, souvent basés sur la cinématographie, floutent la véritable définition de l’archéologie. « C’est une discipline scientifique pour comprendre le passé. Elle diffère du travail des historiens puisqu’elle s’intéresse à l’Histoire des sociétés, des anonymes », définit Nicolas Bilot, archéologue d’Aquilon.
Pour exercer, le diplôme oscille entre le master (bac + 5) et le doctorat (bac + 8). Plus d’une cinquantaine de spécialisations sont possibles. L’activité est en plein développement. Elle suit celle du bâtiment et a connu une grave crise en 2008. En effet, chaque année, des centaines d’hectares font l’objet de diagnostic d’avant travaux.
Si des villes comme Beauvais ou Noyon, ou le département, dispose d’archéologues, le principal employeur est l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). Au total, l’Oise compte une cinquantaine de professionnels.

Elie Julien - Le Parisien - samedi 19 janvier 2019

Quels sont nos véritables besoin?

Selon le journal "ça m'intéresse", le psychologue américain Abraham Maslow a élaboré dans les années 1940 la pyramide des besoins de l'être humain. Contrairement à ce que nous souffle la publicité ou la société de consommation, ils s'étagent comme suit:

- en premier lieu, les besoins physiologiques comme manger, dormir, boire et respirer.

- puis le besoin de sécurité: du corps, de l'emploi, de la santé et de la propriété.

- ensuite les besoins sociaux comme l'amour, l'amitié, l'appartenance, le besoin

  d'intimité.

- sans oublier le besoin d'estime (confiance, respect, estime personnelle)

- enfin, l'accomplissement personnel.

Il a été remarqué que consommer apaise nos angoisses, mais cela nous éloigne de l'essentiel.

Pour revenir à ses véritables besoins, il faut se connecter à ses besoins profonds, s'ancrer dans la nature, avoir un travail riche de sens, multiplier les contacts physiques apaisants et beaucoup communiquer avec autrui.

Notre société actuelle a bien besoin de revenir à l'essentiel au lieu de fuir dans les illusions de l'avoir ou de l'apparence. A nous d'incarner les vraies valeurs et de donner l'exemple à nos proches!

Lyliane

03/02/2019

Connaissez-vous La Déclaration des Droits des filles?

 

La déclaration des droits des filles

Cette déclaration s’adresse aux filles comme aux garçons et comporte quinze articles qui abordent des thèmes variés : la tenue, l’apparence et les attitudes, les jeux et les activités, l’école, les métiers, les lectures, enfin tout ce qui fait la vie  qu’on prête généralement aux adolescents et qui doit aussi être celle des filles qui  ont, elles aussi, le droit d’avoir de l’ambition.

 

Article 7 : le droit de choisir de métier qu’elles veulent, conductrice de camion, astronaute, commissaire de police, juge, directrice d’usine, Présidente de la République, sculptrice, chirurgienne…

Cette liberté s’étend aussi au domaine de l’amour, le dernier article, le plus audacieux : le droit d’aimer qui elles préfèrent : garçon ou fille (ou les deux)

 

Avec humour, des dessins amusants cette déclaration brise les stéréotypes et propose aux filles comme aux garçons de vivre et de s’amuser à égalité.

Écrit par Elisabeth Brami, illustré par Estelle Billon-Spagnol et publié aux éditions Talents Hauts, avec le soutien d’Amnesty International. Il existe aussi une déclaration des droits des garçons.

Selon Enfance Majuscule.

Qui est la star actuelle de la Blockchain?

Là où les jeunes apprennent à sortir de leurs zones de confort, certains s’emploient aux études, d’autres s’intéressent à l’exploration du monde social, dans d’autres cas comme celui de Vitalik Buterin, c’est l’esprit entrepreneurial qui est déjà implémenté dans la tête.

Originaire de Kolomna à Moscou, le jeune Vitalik ( 24 ans) passe son temps à trifouiller le monde d’internet et de la programmation informatique. Il n’attendra pas longtemps avant de décrocher sa première récompense dans des compétitions geek comme les olympiades de l’Informatique où il rapportera une médaille de bronze.

 Ayant la double nationalité russo-canadienne, son déménagement vers le continent

américain et la naissance du Bitcoin lui souffleront une nouvelle idée centrée vers le

marché des crypto-monnaies.

Amoureux de l’informatique, il dédie la majeure partie de son temps à l’étude de la plateforme décentralisée en même temps qu’il effectue son cycle universitaire au sein de l’université de Waterloo. En 2014, Vitalik arrête définitivement ses études au sein de l’institution pour se concentrer totalement au développement de sa blockchain personnelle. Il passe sa vie dans les avions et il est courtisé par de nombreuses sociétés dont Google.

Inspiré par la réussite et la fulgurance de Bitcoin, Buterin a pris tout son temps pour l’étudier de tous les côtés, que ce soit au niveau de la programmation, des caractéristiques marketing, des conditions d’exploitation et de l’écosystème de la plateforme. Après ce long moment d’observation (qui a commencé en 2011 quand même), le jeune prodige lance Ethereum, une Blockchain qui s’inspire du Bitcoin tout en affichant une caractéristique plus souple et plus accessible. Le réseau Ethereum sera également alimenté par sa nouvelle monnaie baptisée Ether (ETH).

A ce jour, écrit un journaliste du journal Le Point d'octobre 2018, 300 000 développeurs travaillent sur Ethereum dans le monde. Ce système d'hébergement de logiciels donne ce qu'on nomme "des contrats intelligents". Cela permet en fait de développer des applications en tous genres. Chaque ordinateur participant reçoit une petite récompense pour son travail (infos envoyées ). La monnaie reçue est l'ether, que l'on peut échanger éventuellement contre des euros.

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J'ai reçu dernièrement un commentaire à rajouter à cet article. Je le fais bien volontiers. Si vous voulez aller plus loin , contactez Guillaume.

"Qui plus est, je tiens un site web spécialisé sur l'univers des cryptomonnaies et de la blockchain. En effet, nous traitons avec mon équipe l'actualité du secteur, mais réalisons aussi des dossiers et des tutoriels qualitatifs. Nous avons réalisé un article sur Vitalik Buterin (l'un des plus fournis en français) disponible à cette adresse : https://cryptoactu.com/vitalik-buterin-qui-est-le-createur-dethereum/ ! N'hésitez pas à aller le consulter pour des informations complémentaires sur sa vie et son développement d'Ethereum et à nous citer en source si vous trouvez cela pertinent ! Cordialement, Guillaume"

 

02/02/2019

Faire pousser du coton made in France, qui l'eut cru?

Je ne m'attendais pas à apprendre que l'on pouvait faire pousser du coton dans le Gers en lisant Capital du mois d'octobre 2018! Pourtant l'auteur de l'article est formel: Mr Yohan de Wit et deux de ses amis nommés Médéric et Samuel Cardeillac ont tenté l'expérience en 2016 avec 6 graines de coton achetées en jardinerie. Ces trentenaires ont eu la surprise de récolter 6 mois plus tard 100grammes de fibre. En 2017, ils ont récidivé et en ont planté 2ha, ce qui leur a permis de récolter 100kg de coton. 

A Montréal-du-Gers, ils ont alors crée leur société Jean Fil et commencé à commercialiser leurs premiers polos sur le web. Leur fibre, une fois récoltée, est tissée dans les Vosges, puis teintée et tricotée dans l'Aube, si bien qu'ils sont fiers de produire les premiers vêtements en coton 100% français. Cette année, ils ont récolté quelques 300kg de coton et fabriqué avec 800 polos. Ces vêtements sont vendus environ 100 euros à 120 euros pièce en ligne.

Pour commander ou se renseigner sur leur société, les contacter sur Internet via le site: https://www.jeanfil.fr

Lyliane

Faut-il défendre nos services publics?

Nous sommes près de 70% de Français convaincus que les services publics jouent un rôle capital dans la sauvegarde des territoires ruraux en voie de désertification, écrit Mme Mireille Breton dans le journal syndical US Retraités en s'appuyant sur un sondage Odoxa de mai 2018. Que ce soient pour des gares, des centres d'impôts, des CPAM, des  agences de Pôle Emploi, des commissariats de police, des tribunaux d'instance, des écoles, des hôpitaux, pourquoi faudrait-il progressivement supprimer des emplois publics et détruire ce maillage indispensable dans un pays démocratique comme le nôtre?

Cette logique libérale de réduction de la dépense publique au nom de la "rentabilité" semble aggraver la fracture territoriale et sociale ainsi qu'exclure et faire monter l'indignation et la colère devant les inégalités d'accès aux soins, aux transports, à la scolarité… Pourtant ne l'oublions pas les 3 principes à la base des services publics sont l'adaptation aux besoins, l'égalité d'accès et la continuité. La dépense publique devrait être considérée au contraire comme un investissement, payé par un effort national qui doit être lié à une fiscalité juste, un impôt progressif et une évasion fiscale jugulée.

C'est notre cap budgétaire qui devrait plutôt être changé, suggère l'article! De plus, la dématérialisation des documents administratifs crée une nouvelle exclusion appelée "illectronisme", dans la mesure où un quart de la population est encore mal à l'aise devant un ordinateur et un tiers renonce au moins une fois par an à une démarche administrative, selon un sondage CSA de mars 2018. Réhumanisons au contraire les services publics, créons des emplois de proximité et améliorons les contacts directs dans les villes moyennes et les campagnes!

Lyliane

01/02/2019

La reine italienne des biomatériaux...

Dans le Journal La Croix du 4/1/2019, un article de Mme Le Nir, nous apprend qu'à la tête d'une entreprise spécialisée dans les matériaux de construction, une économiste nommée Daniéla Ducato vient d'être couronnée "femme la plus innovante d'Italie". Le magazine Fortune, en effet, vient de reconnaître Mme Ducato parmi les 20 entrepreneuses les plus innovantes et influentes de la planète. En 2006, cette femme décidée a créé avec son mari une entreprise qu'elle résumait en ces termes:" zéro pétrole, zéro accaparement des terres et zéro poison".

L'entreprise Edizero, qui élabore des matériaux de haute technologie industrielle réalisés uniquement avec des résidus végétaux, animaux ou minéraux, est située à Guspini, au cœur du Medio Campidano, en Sardaigne, la province la plus pauvre d'Italie. Cette région, dont Mme Ducato est originaire, est "un choix pour prouver qu'en cherchant l'excellence cette région peut évoluer." Edizero emploie plus de 100 salariés et une trentaine de microsociétés sardes, expertes en agronomie, ingénierie ou architecture travaillent pour l'entreprise qui a déjà réalisé 120 biomatériaux dégradables.

La première matière première réhabilitée a été la laine de brebis. Les déchets étaient autrefois brûlés à de très hautes températures, ultrapolluantes. Mme Ducato a eu l'idée de les récupérer, car c'est de la pure laine vierge. Elle les a transformés en isolant thermique pour les toitures et les murs et en éponges géantes pour absorber le pétrole déversé en mer. De fil en aiguille, Edizero a récupéré les peaux de tomates issues de leur transformation industrielle, les résidus de moût du grenache noir, les excédents de liège, de chanvre et de chardon, pour les recycler en matériaux sains de construction et d'intérieur.

L'objectif de l'entreprise est désormais "d'élargir les réseaux de collaboration, capables de transformer des valeurs environnementales et sociales en valeurs économiques avec un processus industriel 100% vert". Mme Ducato, championne de l'innovation, a été élevée à la dignité de Chevalier de la République par le Chef de l'Etat, Mr Sergio Mattarella. Pour en savoir plus au sujet de cette entreprise, contacter par Internet le site: www.edizero.com.

Lyliane

Bientôt le premier avion de ligne interrégional à hydrogène?

La revue Sciences et Vie a publié récemment un article, qui fait référence au projet Element One. Ce formidable programme, qui pourrait être opérationnel en 2025 depuis Singapour, concerne le premier avion de ligne à hydrogène. Ce serait apparemment le premier avion quadriplace à pilotage automatique fonctionnant à l'hydrogène. Son autonomie pourrait aller de 500 à 5000km selon que le carburant utilisé serait gazeux ou liquide. Pour relier entre eux les aéroports régionaux sans aucune émission de CO2, ce serait un progrès de taille!

Les moteurs électriques de l'avion seront alimentés par des piles à combustible, qui seront chargées par un système  de nacelles automatisées. Ce ravitaillement serait censé ne pas durer plus de 10 minutes. Si tout se déroule comme prévu, le premier décollage pourrait intervenir courant 2025. La France est notamment intéressée par ce projet, car une collaboration a eu lieu avec le service de coavionnage français Winngly.

En effet, dans son communiqué, HES indique avoir travaillé avec plusieurs start-up et PME françaises sur ce projet et réfléchir à une possible localisation du développement dans le pôle de compétitivité Aerospace Valley à Toulouse. Par ailleurs, HES s'est associée avec le service de coavionnage français Wingly qui permet aux pilotes de loisir de proposer des sièges sur leurs vols à partir d'aérodromes. « La France offre à elle seule un réseau de plus de 450 aérodromes, mais seuls 10 % d'entre eux sont reliés par des compagnies aériennes régulières. Nous allons simplement connecter les 90 % restants », assure Emeric de Waziers, P.-D.G de Wingly. Naîtrait alors un service de taxis volants zéro émission inter-régional.

Mais tout ceci est encore assez lointain puisque le premier prototype opérationnel de l'Element One n'arrivera pas au jour avant plusieures années. S'en suivront alors toute une série de vols d'essais et de certifications avant qu'une exploitation commerciale ne soit envisageable. Mais nous pourrons peut-être bientôt suivre ce programme, qui jusque là faisait penser à de la Science-Fiction, d'un peu plus près !

Lyliane

31/01/2019

Une application pour ne plus rentrer seul(e) le soir...

Si vous avez peur de marcher seul (e) la nuit ou si vous souhaitez une compagnie pour rompre la solitude de vos trajets, il existe une application nommée Mon Chaperon qui permet le copiétonnage aux utilisateurs ou utilisatrices, c'est à dire de se faire accompagner en toute sécurité. Une nouvelle version propose même une fonction: appel d'urgence. Il suffit d'appuyer sur un bouton, en cas de problème, pour joindre la police, les pompiers, des proches ou des chaperons se trouvant dans un rayon de 200 mètres.

Une autre nouveauté: on peut vous suivre à distance sur une carte pour que vous soyez localisé par vos proches en temps réel. Ces facilités sur smartphone simplifient la vie de nos aînés. A côté de la téléassistance, bien connue de tous, et qui permet le maintien à domicile des personnes âgées, il est intéressant de rappeler les nouveaux dispositifs que nous devrions tous connaître et faire connaître autour de nous. 

Lyliane

Colocataires de coeur à La Crau (83)...

Dans un quartier résidentiel d'une maison de village de La Crau, dans le Var, nous explique Mme Karine Michel dans le magazine "Nous", 3 personnes ont créé leur association La Coloc' afin de promouvoir des artistes et des artisans du coin. En effet, Cécile, psy du vêtement, Benjamin, coiffeur à domicile et Mila, ancienne danseuse et styliste, se sont associés et ont imaginé un lieu d'échanges et des ateliers destinés à aider le public à retrouver par exemple l'estime de soi...

Chacun d'entre eux est indépendant et a ses jours d'ouverture. L'une ouvre le mercredi et le samedi seulement. Une autre organise des manifestations sur RV le reste de la semaine (défilés de mode, customisation de vêtements…). Un atelier de réflexologie a même lieu dans l'espace ouvert sur un jardin. Un concept original où l'entraide et l'écologie sont de règle.

Dans nos villes et villages, il y a place pour l'innovation et l'association de personnes de bonne volonté mettant leurs talents en partage. Pour en savoir davantage, s'adresser sur Facebook à "La Coloc" ou écrire à l'association, 6, Impasse des Palmiers à La Crau (83).

Du personnel médical pour soigner des personnes en situation de grande précarité...

A Toulon, depuis 25 ans, écrit Mme Karine Michel dans le magazine "Nous", des médecins, des infirmiers, un dentiste, une assistante sociale et du personnel d'accueil, tous bénévoles, assurent le fonctionnement d'une association nommée Promo Soins. Cette structure associative médico-sociale, en effet, a été créée en 1992 et vient en aide aux SDF et aux personnes démunies. Puis, le chômage et un afflux de réfugiés commençant à mettre des personnes à la rue et en grande difficulté, des associations caritatives comme l'Ordre de Malte, l'Eglise Réformée, le Secours Catholique, après l'impulse donné au départ par les Amis de Jéricho, se sont engagées et ont participé à Promo Soins. Avec bienveillance, là, médical et social se complètent...

Peu à peu, un partenariat a été établi avec l'hôpital Toulon-La Seyne et en 2000, une équipe mobile de prise en charge psychiatrique nommée Siloé a vu le jour. En 2007 ce fut la mise en place de l'Etablissement Médico-Social Lits, Halte, Soins et Santé. Bientôt, il fallut s'agrandir, car en 2018, 1800 personnes se sont présentées à Promo Soins. Des personnes ressources ne peuvent venir qu'une fois par mois, d'autres viennent à la demande. Quinze salariés et 140 bénévoles aujourd'hui participent à Promo Soins. Huit places d'hébergement ont été crées pour des SDF et de nombreuses conventions avec des hôpitaux ont été mises en place pour assurer une continuité des soins.

Cette "bouée de sauvetage" en matière de prévention et de soins mériterait d'être mise en place sur tout le territoire. Pour s'informer sur cette initiative, joindre Promo Soins, Impasse Mirabeau à Toulon (83) ou téléphoner au 04 94 91 50 10.

Lyliane

30/01/2019

Faudrait-il devenir flexitarien ou flexitarienne?

Le flexitarisme est un régime comprenant beaucoup de fruits, légumes et protéines végétales, tout en continuant à consommer des petites quantités de produits provenant des animaux. Bon pour la santé et l’environnement.
 
Sharon Palmer, nutritionniste spécialiste de l'alimentation et du développement durable à base de plantes à Los Angeles, déclare à CNN: «Bien que les régimes végétaliens et végétariens soient associés aux impacts environnementaux les plus faibles, tout le monde n'est pas intéressé par ces styles de vie. Mais tout le monde peut se nourrir davantage d'un régime flexitarien. Cela ne veut pas dire que vous devez renoncez complètement à la viande, mais vous en réduisez considérablement la consommation».
 
Une étude publiée en octobre 2018 dans le journal Nature a montré que si la population mondiale continue de suivre la voie d'un régime occidental, riche en viande rouge et en aliments transformés, les pressions environnementales du système alimentaire augmenteront de 90% d’ici 2050. En bref, "ton Big Mac de lendemain de soirée, tu peux l’oublier et le remplacer par une assiette de légumes rôtis et quinoa".

Slate.fr - Slate - vendredi 11 janvier 2019
 

De jeunes cathos derrière le comptoir..;

Mme Mélinée Le Priol a signé un article dans le Journal La Croix du 21/11/2018, qui m'a beaucoup surprise. Il s'intitule:" Au Dorothy, des jeunes cathos derrière le comptoir". Je l'ignorais, mais en France les bars cathos se multiplient depuis quelques années. Il n'y a pas que le Dorothy, en effet, qui a ouvert en 2017 dans la capitale. La Cave du 222 par exemple sert tous les vendredis soir dans le sous-sol du couvent dominicain de l'Annonciation dans le 8ème arrondissement de Paris. A Lyon, il existe le Simone, fief des cathos alternatifs. A Saint-Etienne, le Narthex ouvert en 2017 propose un concert chaque vendredi soir, tout comme le Isèreanybody à Grenoble. A Toulouse, on peut citer le Graal et à Lille: le Comptoir de Cana.

De toute évidence, ce genre de café ouvert par de jeunes catholiques n'est pas tout à fait comme les autres. Le Dorothy, dont le nom a été choisi en hommage à la militante catholique américaine Dorothy Day, a été créé à l'initiative de 15 jeunes chrétiens et il se veut ouvert à tous. En fait, il est centré sur la transmission de savoir-faire manuels (couture, jardin, électricité, plomberie, menuiserie, beaux-arts, danse…). Dans ce vaste local associatif situé à Ménilmontant, dans l'Est parisien, on vise l'accueil de chrétiens conservateurs ou progressistes et de non chrétiens tels des réfugiés ou des gens du quartier. On y boit un café ou on y discute sur de moelleux canapés en échangeant des informations entre habitués.

Pour en savoir davantage sur cette initiative, lire notamment l'ouvrage écrit par Mme Elisabeth Baudouin chez Taillandier sur: Dorothy  Day, la révolution du cœur ou se renseigner sur le site: www.ledorothy.fr.

Lyliane

29/01/2019

Mieux vaut consigner que recycler le verre...

L'association Zéro Waste France publie dans la revue Biocontact de janvier 2019 un article émanant de l'ADEME passant au crible 10 dispositifs français de consigne  pour le réemploi d'emballages en verre. Son verdict est sans appel: la réutilisation des bouteilles (lavage et re-remplissage) est plus intéressante que l'utilisation des bouteilles à usage unique.

Pour réaliser l'étude, l'Ademe a pris en compte l'ensemble des étapes du cycle de vie d'une bouteille: fabrication, conditionnement, transport, lavage et collecte des déchets. Les résultats confirment l'intérêt environnemental de réutiliser les bouteilles. Le système avec consigne  présente, en effet, une performance environnementale supérieure ou équivalente au système sans consigne.

"Le réemploi du verre", poursuit l'article, " n'est pas seulement une bonne opération pour la planète: il se révèle aussi plus pertinent d'un point de vue économique". L'étude révèle, en effet, que pour 6 des 7 dispositifs de consigne étudiés, les coûts de gestion sont moindres que dans un système de bouteille à usage unique. C'est précisément le taux de retour des bouteilles qui permet de réaliser des économies: plus les consommateurs rapportent les bouteilles consignées, plus le coût diminue.

Pour certains dispositifs, la consigne coûte même deux fois moins cher qu'un système à usage unique.   Par exemple, pour vendre 1000 litres de boisson, le système consigné de la bière alsacienne Météor coûte 256 euros au total, là où son équivalent en bouteille à usage unique coûte 517 euros.

Alors que le directives européennes récentes invitent les Etats à réduire l'usage du plastique et à faire progresser le réemploi des emballages, ce rapport offre des propositions concrètes pour réduire le recyclage du verre à usage unique. Pour approfondir le sujet, consulter le site Internet: www.zerowastefrance.org.

Lyliane

Apprendre à brasser sa propre bière en amateur...

Il existe en effet un peu partout dans notre pays "des brasseurs du dimanche" qui à intervalle régulier se réunissent et concoctent de la bière. Mme Kathleen Junion dans le magazine "Nous " a interviewé des amateurs de bière à Nice(06), qui fabriquent régulièrement leur breuvage préféré. Mrs Jean-Charles Chemin et Guillaume Marro se retrouvent en effet avec d'autres amateurs le week-end dans la micro-brasserie de la Bonne Bière à Nice, après avoir pendant un an "galéré dans le garage d'une amie". 

Ils ont fondé en septembre 2018 leur propre association "Les brasseurs du dimanche", dont l'adhésion est gratuite. Ils s'appuient sur les conseils d'un maître brasseur revenu du Canada, Mr Jean-Baptiste Pin et ils s'amusent à tester différentes recettes. Pour faire de la bière, expliquent-ils, il faut 3 ingrédients: de l'orge moulu, de l'eau et du houblon. Ils utilisent du matériel professionnel: une cuve capable de contenir 40L d'eau à 75° pour obtenir le maltage, puis une autre cuve dans laquelle ils portent le liquide à ébullition, en y ajoutant alors du houblon, qui vient de Slovénie.

Il faudra ensuite attendre quelques heures que la fermentation commence grâce à l'ajout de levure, afin d'obtenir une boisson alcoolisée. Blanche, blonde, brune ou ambrée, selon son degré de fermentation, la bière se dégustera trois semaines plus tard. Si des amateurs veulent participer à l'atelier brassage de NICE, il leur en coûtera 20 euros. L'adresse du local est: Les brasseurs du dimanche, 428, Boulevard de la Madeleine à Nice et leur site Internet se consulte sur: www.lesbrasseurs.fr.

La culture de l'orge et du houblon va peut-être de ce fait être relancée dans notre pays et permettre à des régions agricoles de retrouver de l'expansion. Mais, bien entendu, la bière doit se consommer avec modération!

Lyliane

28/01/2019

Utiliser des leggings anti-cellulite...

Mme Julie Pujols-Benoit dans le magazine Version Femina nous présente les nouveaux modèles d'accessoires minceur, qui promettent un effet raffermissant. Il y a tout d'abord le "Movimiento de Skin'Up", un vêtement qui procure un massage non stop et  a un effet anti-capitons avec ses fils en céramique tricotés. Il tient chaud l'hiver et il est vendu 75 euros sur le site de www:laboratoire-skinup.com.

Il y a aussi le " Cosmeto Jade de Beautytherm", composé de fibres de jade ayant une action refroidissante et rehydratante. On doit le porter au moins 28 jours à raison de plusieurs heures par jour. Il couvre le nombril et c'est peut-être le plus techno. Il est vendu 69 euros sur www.beauty-therm.com. Quant au "Keepfit de BV Sport, qui est un cuissard de compression, il est conçu essentiellement pour les sportives. Il favorise notamment le drainage lymphatique. On le met habituellement quand on s'entraîne. Il coûte 64,90 euros dur bvsport.com.

Il existe également le Minceur de Nuit de Lytess qui a une action micro-massante et se porte comme un pyjama. Grâce à un sérum cosmétique présent dans la matière (garcinia, fucus, bois de santal et prêle), on peut le garder la nuit en toute saison. Il serait spécialement conçu pour faire diminuer la cellulite. Enfin, le Minceur Sport de Cellutex, aux plantes et aux vitamines A et E, reste confortable et tonifie la peau, si on le porte 3 fois par semaine le matin pendant 1 heure environ et le soir pendant 2h. Il coûte 66,50 euros sur le site www.cellutex.com.

Pourquoi ne pas essayer si on désire tester ces leggings anticellulite?

Lyliane

Dépistage prénatal des trisomies 21,18 et 13 par analyse ADN libre circulant...

Sur simple prise de sang maternel, il est désormais possible de dépister des trisomies. Ce test de dépistage non invasif appelé DPNI Ninalia est sans risque pour le fœtus et il permet de détecter si celui-ci est porteur d'une trisomie 21, 18 ou 13. Effectué par un professionnel de santé dès la 10 ème semaine de grossesse, son taux de détection est précis à 99%. Si le résultat est positif, il indique une forte suspicion d'anomalie génétique.

Pour en savoir davantage, s'adresser à www.dpni-biomnis.com ou à www.biomnis.com

27/01/2019

Découvrez le projet WONDERFOOL...

Participer

Découvrez le projet WONDERFOOL

Et si on chantait ensemble

Mardi 29 mai 2018, par Frédéric Verdier ACNV // Actualités

 

Bonjour à toutes et à tous,

Et si on chantait ensemble le monde dans lequel on veut vivre ?

Nous sommes heureux de vous présenter le projet musical-humaniste WONDERFOOL, qui met en musique les paroles de Marshall Rosenberg, le fondateur de la Communication NonViolente et qui prolonge son intention de diffuser la CNV au plus grand nombre !

Découvrez le projet WONDERFOOL en images et en musique : https://www.youtube.com/watch?v=3z0...

Aujourd’hui Wonderfool a besoin de soutien financier pour faire aboutir ce projet fou et avoir les moyens de produire un album, des clips, donner des concerts-ateliers dans les écoles, en prison, organiser des flashmobs et happenings inspirants…bref, pour faire chanter et danser un monde plus humain !

Pour contribuer au projet sur Hello Asso : http://bit.ly/WonderfoolHelloAsso

Nous espérons de tout cœur vous voir nous rejoindre dans cette grande aventure humaine et artistique !

Wonderfool day à toutes et à tous !

Toute l’équipe de l’ACNV

Des vélos avec des cadres en bois...

Mr Mathieu Houlbert, artisan autodidacte de 36 ans installé à Nice (06) depuis 2015, crée des cadres de bicyclette en bois de frêne, de sipo, de teck ou de bambou. Il se sert, en effet, de différentes essences et travaille beaucoup à la main avec des ciseaux à bois, des scies… Il utilise également quelques machines électriques portatives. Il crée aussi bien des vélos de route, de course ou de ville.

Ce jeune homme a pas mal "bourlingué" dans sa jeunesse (Etats-Unis, Venezuela, Italie…), raconte Mr Vincent Beltran dans le magazine "Nous". Après avoir sculpté du marbre pendant 5 ans en Italie et s'être essayé à la charpenterie de marine en Bretagne, il a eu l'idée de mettre au point des cadres de vélo en bois. Un sculpteur niçois, Mr Gérard Eli, lui ayant  offert de partager gratuitement son atelier, il mit au point des pièces uniques aux lignes sobres.

Un tel vélo lui demande entre 160 et 200 heures de travail. Aussi le prix de vente  s'avère-t-il élevé: entre 8000 et 12 000 euros! Inscrit à la Chambre des Métiers depuis mai 2018, il a créé une vingtaine de pièces pour le moment. Il peut travailler sur commande et réaliser des vélos avec jantes en bois ou des vélos en bois électriques. Pout tout renseignement, téléphoner au 06 83 61 43 10 ou voir sur Instagram:cadresref001. L'atelier où il travaille est situé au 11 bis Rue St Honoré à Nice.

Lyliane

Elan de solidarité à Marseille (13) en faveur des sinistrés de la rue d'Aubagne...

Le 5/11/2019, deux immeubles de Marseille situés rue d'Aubagne s'effondraient, faisant 8 morts et causant l'évacuation de 1500 habitants, rappelle Mme Coralie Bonnefoy  dans le Journal La Croix du 3/12/2018. Les habitants marseillais ont répondu généreusement au drame en envoyant aux Mairies des 1er et 7 ème arrondissements huit tonnes de dons (doudounes, couvre-lits, peluches, linge de maison, matériel de puériculture et d'hygiène…). La Croix-Rouge a également collecté près de 10 tonnes d'habits et de petit électroménager.

Le drame dans ce quartier populaire et paupérisé, où ne subsistent que ruine et immeubles évacués par mesure de précaution, a suscité un élan de solidarité jusque dans les beaux quartiers. Il a fallu dans l'urgence reloger de nombreuses familles parties de chez elles sans avoir rien pu sauver de leurs biens. L'Armée du Salut et les communautés Emmaüs de la ville ont répondu présentes et redistribuent du mobilier. Des cagnottes en ligne ont vu le jour. Le Secours Catholique réserve une ligne budgétaire aux dons affectés et la Croix-Rouge a crée un compte dédié. 

La Ville de Marseille a, de son côté, élaboré avec la Chambre de Commerce une plateforme virtuelle de dons en ligne. Grâce à une mise en relation directe, les sinistrés sont invités à faire part de leurs besoins. Bref, un élan de solidarité inédit est né après cet effondrement de la rue d'Aubagne. Toutefois, nous pouvons nous interroger sur ce qui a pu conduire à ce drame et espérer que désormais pouvoirs publics comme propriétaires vont entreprendre des réparations nécessaires. Faute de quoi d'autres quartiers où vivent des familles déshéritées pourraient aussi être concernés… Etre solidaire est bien, mais anticiper sur les drames à temps, ne serait-ce pas mieux?

Lyliane

26/01/2019

Installer un poulailler dans son jardin pour réduire ses déchets organiques...

Mr et Mme Serge Moulinier, installés à St Mandrier (83) ont depuis quelques semaines, écrit Mme Amandine Roussel dans le magazine "Nous", installé deux poules pondeuses au fond de leur jardin. Encouragés par le Sittomat, syndicat qui s'occupe du traitement des déchets des Métropoles de Toulon, de la Ste Baume, de la Vallée du Gapeau et de celle du Golfe de St Tropez, ils ont répondu à l'incitation d'acheter deux poules (30 euros les deux) et de récupérer un poulailler d'une valeur de 150 euros offert par le syndicat.

Une poule est capable de manger jusqu'à 150 kg de déchets organiques et pond jusqu'à 220 œufs par an. C'est pourquoi, après les composts, l'objectif du Sittomat est d'encourager, grâce à un livret et à des conseils, l'achat de poules pondeuses. Au quotidien, la seule contrainte est de les nourrir tous les jours et de les enfermer le soir pour éviter renards et autres carnassiers. En échange, la famille récupère des œufs frais à déguster. Les enfants généralement sont ravis de la présence des animaux et leur donnent des noms amicaux. Chez les Moulinier, ce sont Fleur, la poule rousse et Cocotte la noire.

A ce jour, l'initiative lancée par le syndicat du traitement des déchets du Var a déjà convaincu 2000 foyers participants en quelques mois seulement. Des visites sont organisées chez eux pour vérifier les soins apportés aux animaux. Les déchets pour nourrir les poules sont variés: restes de légumes, épluchures, pain… Réduire les déchets est une démarche éco-responsable. Aussi, pourquoi ne pas inciter d'autres départements à reproduire cette initiative?

 Pour tout renseignement,  s'adresser au Sittomat sur le site: www.sittomat.com.

Lyliane

ND des Landes ou ND des lendemains? (suite N° 2 de la chronique)

La gueule de bois

Dès le lendemain, une Assemblée extraordinaire se tient à la Wardine. La salle est comble. Quelques minutes à peine pour se congratuler et les opposant·es rentrent dans le vif du sujet : la réouverture de la fameuse « route des chicanes », clairement exigée la veille par le chef du gouvernement. Du reste il n’est pas le seul à la vouloir : les paysan·nes la souhaitent depuis des années, les comités locaux les plus proches sont là pour rappeler qu’une fois le projet d’aéroport abandonné, eux comme les autres riverain·es, souhaitent pouvoir à nouveau circuler sur cette route qu’ils et elles n'osent souvent pas emprunter. Très vite, les discussions se tendent. S’enveniment. Les vieilles tensions ressortent de même que les incompréhensions. Au point que Copain et les membres de la Coordination décident de sortir de la salle un quart d’heure pour revenir avec ce qui ressemble fort à un ultimatum : ils et elles vont nettoyer la route dès le lundi prochain. Seule concession : l’emblématique maison de Lama Fâché, qui occupe la moitié de la voie au croisement avec la route des Fosses Noires, sera conservée. Le ton monte dans l’assemblée. Il faut dire que les engueulades sur ce sujet ne datent pas d’hier. Le passage en force à l’assemblée de Copain et de ses allié·es peut donc se comprendre comme la volonté d’avancer vers la résolution de ce conflit ancien sans attendre l’impossible unanimité côté occupant·es. Mais la rapidité de la décision va en braquer beaucoup et nombreux·ses sont celles et ceux qui s’interrogent : la situation aurait-elle pu être différente si le mouvement s’était donné plus de temps pour construire cette décision de manière plus collective ?
On peut raisonnablement imaginer que l’annonce gouvernementale a été soigneusement préparée : en visant la route, elle sait attaquer un des points faibles du mouvement. La suite lui donnera raison. Le chantier de déblaiement commence sous tension : une partie des soutiens extérieurs venus filer la main réalisent, un peu mal à l’aise, que tout le monde sur place ne partage pas l’enthousiasme annoncé pour la « libération » de la route. Pour la plupart de celles et ceux qui vivent à ses abords c’est un déchirement, la crainte que des véhicules y circulent à nouveau à toute vitesse au détriment de leur vie de quartier et des animaux, domestiques ou non, qui se sont habitués à y circuler paisiblement.


La peur que la route, une fois dégagée, ouvre un boulevard aux forces de l’ordre lors d’une future opération d’expulsion est présente dans toutes les têtes. Enfin, les habitant·es des lieux en bordure de route ont l'impression que le mouvement les lâche qu’il les laisse seul·es face aux forces de police qui depuis des semaines déjà sillonnent les alentours, font des repérages, les intimident. Mais l’opinion majoritaire est tout de même qu’offrir la route à un gouvernement défait est un geste d’apaisement raisonnable alors qu’on s'apprête à entamer avec lui des négociations au long cours sur l’avenir de la zad. Alors les chicanes tombent, les unes après les autres. Le soir pourtant la douche froide tombe : la Préfecture qui avait donné son accord de principe pour le maintien de Lama Fâché annonce aux représentant·es de Copain que le ministère de l’Intérieur a refusé le compromis. Les paysan·nes décident alors qu’ils et elles assumeront le démontage de la maison, pas de gaîté de cœur, mais parce qu’ils ne veulent pas que ce soit l’État qui s’en charge.


Les occupant·es se retrouvent le soir même pour discuter de cette nouvelle donne. Si une majorité soutient la démarche paysanne et s’inscrit dans un processus, déjà entamé de négociation avec l’État, nombreux·ses sont ceux et celles qui annoncent refuser la destruction de la maison, quitte à s’y opposer par la force. La stratégie gouvernementale fonctionne à plein, provoquant la désunion entre allié·es d’hier. Tout le monde repart écœuré de la discussion, qui par le « manque de pensée stratégique » des un·es, qui par le « reniement de ce qui a fait la force de la zad » des autres. La suite du déblaiement se fait dans la colère et creuse de profondes blessures dans le mouvement d’occupation.


Dans les temps qui suivent, la question de la route reste très prégnante : beaucoup d’opposant·es pensent qu’une fois la route dégagée, il est normal de laisser les services départementaux la remettre en état. Quelques personnes minoritaires décident cependant de bloquer les travaux. La Préfecture saisit l’occasion pour déployer un imposant dispositif policier, prétextant la nécessité de protéger les travailleurs, qui n’en demandaient pas tant. Pour quelques ingénieurs venant faire des relevés, on assiste parfois à un déploiement de dizaines de fourgons sur la route. Des gendarmes, arme au poing, menacent celles et ceux qui tentent de s’approcher. C’est, au contraire de l’opération César, une occupation militaire, pendant des semaines, avant même le début des expulsions. Par ailleurs, les forces de l’ordre en profitent pour faire un important travail de reconnaissance, de fichages, déployant leurs drones et n’hésitant pas à fouiller les cabanes isolées. Les occupant·es sont divisé·es sur la réponse à adopter et les autres composantes réagissent peu, alors même qu’elles s’étaient fermement engagées à défendre tous les lieux de vie contre les expulsions. En quelques jours, l’unité du mouvement a volé en éclats.
Cette gueule de bois, certain·es s’y attendaient...

 

Ce texte a été écrit en septembre par un habitant de la zad, il s’est inspiré de nombreux textes de 2018 auquel il est possible de se référer : la plupart se trouvent sur le site de la zad : zad.nadir.org

25/01/2019

Une filière de la laine se recrée dans les Alpes-Maritimes...

Mme Kathleen Junion, journaliste à Nice-Matin, a interviewé pour le magazine "Nous" quatre personnes qui souhaitent "valoriser les races locales de brebis des Préalpes d'Azur en relançant une fabrique de laine". Il s'agit de 4 femmes de tous horizons (une bergère, une ingénieure-éleveuse, une spécialiste de l'environnement et une chargée de communication), qui ont déjà récolté 9402 euros via un financement participatif sur Kiss Kiss Bank Bank, ce qui va notamment leur permettre d'acheter une machine à tricoter digitale et de financer une surjeteuse.

Leur association baptisée "Laine rebelle" a été crée en juin 2018  en réaction à la situation actuelle. En effet, il n'y a plus en France que 8 négociants en laine qui se répartissent le territoire. Seuls 10% de la laine française est transformée en France. Le reste de la laine est exporté vers la Chine. La laine se vend entre 60 et 80 centimes le kilo selon la qualité et il faut déduire les frais kilométriques du négociant. Autant dire que la tonte des brebis coûte à l'éleveur et ne rapporte presque plus rien...

Les 4 femmes, prénommées Valentine, Isabelle, Cassandre et Florence, ont décidé de faire quelque chose et très vite, elles ont élaboré un plan d'action. Elles ont par exemple rencontré une trieuse professionnelle de 23 ans. puis elles sont allées dans la Creuse pour traiter la laine, la laver et la tester. En attendant de pouvoir créer une microfilature (coût 300 000 euros!), elles procèdent par étapes. Leur projet est "écologique, social, solidaire et éthique, car leur but est de revaloriser le prix de la laine". La laine est en effet une matière "zéro déchet": avec les restes, elles fabriquent du feutre, des matelas, de l'isolation.

Une coopérative lainière existait depuis 60 ans dans la région du Pays de Grasse. A Tourrettes- sur- Loup et il y a deux éleveurs de brebis importants installés depuis longtemps sur place. Les 4 femmes sont occupées actuellement à ouvrir un local de 40 M2 à St Vallier de Thiey, place de la Mairie, pour vendre leurs kits de laine et montrer ce qu'elles savent faire. Elles voudraient notamment effectuer des teintures à base de plantes locales. Elles sont occupées à créer un site Internet et une boutique en ligne. Par la suite, elles ont des projets plus importants avec un designer niçois...

Bref, pour elles "il s'agit de tisser du lien grâce à la laine"! Pour tout renseignement, joindre www.lainerebelle.com ou sur facebook.com/lainerebelle ou même par mail à contact@lainerebelle.com.

Lyliane

Les fourmis coupe-feuilles pourraient produire du protoxyde d'azote et modifier leur environnement.

Les forêts tropicales sont une des sources naturelles principales de protoxyde d’azote... Et un petit insecte pourrait jouer un grand rôle dans sa production.
Les fourmis coupe-feuilles sont endémiques des forêts d’Amérique tropicale. Pour se nourrir, elles fonctionnent en symbiose avec un champignon. Elles collectent ainsi des morceaux de feuilles qu’elles mâchent, ce qui va servir de substrat pour la culture de ce champignon, qu’elles cultivent dans leur fourmilière. C'est lui qui va par la suite leur servir de nourriture. Mais pour le cultiver, les fourmis produisent un nombre incroyable de déchets : non seulement les feuilles, mais aussi des bactéries, des champignons morts... ou même des fourmis mortes.

Des piles de déchets qui produisent des gaz à effet de serre 
Ces déchets s’entassent dans les alentours de la fourmilière, jusqu’à former des tunnels de plusieurs dizaines de centimètres de haut. Des chercheurs américains ont surveillé ces piles de déchets et ont surveillé leurs rejets gazeux.
Ils ont découvert que les monticules étaient les conditions parfaites pour la production de protoxyde d’azote. Ils peuvent même émettre jusqu’à deux fois plus de gaz à effet de serre que les autres endroits de la forêt.

Des taux de protoxyde d'azote multipliés par 20 
Mais pour le protoxyde d’azote, les niveaux généralement observés sont ici multipliés par 1.000, tandis que pour le méthane, ce nombre n’atteint que 20. 
"Les fourmis coupent les feuilles des arbres, les emmènent sous la terre et cultivent des champignons, leur source principale de nourriture. Ils disposent ensuite de leurs déchets exactement comme nous le faisons" explique Cory Cleveland, qui a mené les études.

Le même principe que dans les décharges humaines 
"C’est comme une décharge, où les micro organismes vont ensuite décomposer ces déchets, générant du dioxyde de carbone, du méthane et du protoxyde de carbone, comme il peut arriver avec les déchets humains" continue le chercheur.
Fiona Soper, une autre chercheuse étant intervenue sur l’étude ajoute que les rejets de gaz à effet de serre sont particulièrement importants, créant des conditions rarement vues dans des écosystèmes naturels. 

Les animaux peuvent influer sur leur environnement 
D’ordinaire, les fourmis ne sont pas capables d’intervenir sur le changement climatique. Mais ici, on peut voir que, tout comme les humains, elles peuvent affecter leur environnement.
Il reste néanmoins compliqué de quantifier l’impact des fourmis sur le climat, notamment car on n’a aucune idée précise de combien de fourmis coupe-feuille vivent sur la planète. Mais cette étude aura au moins permis de résoudre une énigme : pourquoi, dans certains coins de la forêt équatoriale, les niveaux de méthane et de protoxyde d’azote peuvent varier autant.

Kevin Domas - Gentside - samedi 12 janvier 2019

24/01/2019

Un refuge d'exception pour être plus zen...

Mme Kathleen Junion dans le magazine "Nous" fait connaître aux lecteurs l'initiative de deux trentenaires installés à Cabris (06), sur les hauteurs de Grasse, depuis 2001. Au Mas du Naoc ("la source" en provençal), Sandra et Jérôme  Maingret ont trouvé dans une ancienne tuilerie de quoi loger en famille et y faire une maison d'hôtes à leur goût, composée de 2 chambres et d'une suite à louer. Là, ils ont chiné tout le mobilier avec soin et même fabriqué quelques pièces de décoration et du linge avec des matières naturelles (feutre, lin et jute). Ils vivent dans ce vallonplanté d'oliviers et d'arbres fruitiers, de façon simple sans chercher à faire davantage de profit. Est ce ainsi ce que l'on nomme le "slow living"?

Sandra organise par exemple sur le lieu des ateliers d'initiation à la laine feutrée et l'été des cours de yoga au soleil. Une bibliothèque fournie permet d'échanger avec les vacanciers de passage et le petit-déjeuner se prend sur la terrasse. Il est composé de produits de qualité biologique. Une piscine permet de se rafraîchir. Les marcheurs peuvent emprunter de nombreux circuits alentour dans le Parc régional des Préalpes. Seul refus de leur part: installer la télévision dans les chambres!

Il me semble qu'il y a place dans notre pays, où que l'on demeure, pour des initiatives de ce genre garantissant paix et déconnexion à des personnes désireuses de quitter la ville et leurs activités pour un temps de repos. Apparemment, on en vit très bien et on y trouve du sens. Afin de s'inspirer de leur expérience ou de consulter leurs tarifs en haute ou basse saison(2 nuitées minimum), joindre sur Internet le site: www.lemasdunaoc.com.

Lyliane

Tickets solidaires...

Comme chaque année, vous pouvez faire un geste généreux en participant à l'opération "Titres restaurants solidaires", écrit un rédacteur du Journal "Et les autres?" de la Fondation Abbé Pierre. Il vous suffit d'écrire "Fondation Abbé Pierre sur chaque titre que vous nous destinez et de le (ou les) renvoyer dans une enveloppe non affranchie à: Fondation Abbé Pierre

                      Libre Réponse

              18115-75919-Paris Cédex 19.

En 2017, grâce à la générosité des donateurs, 6 886,45 euros ont été reversés à la Fondation et ont financé certaines de ses actions.

Pour en savoir plus, contacter le service donateurs par e-mail à service.donateurs@fondation-abbe-pierre.fr ou téléphoner au 01 55 56 37 25.

Lyliane

 

23/01/2019

Les bons gestes à enseigner aux enfants...

Dans le supplément à Nice-Matin, "Nous", Mme Amandine Roussel s'est intéressée à l'initiative de Mme Clémentine Fouchet qui, via BB Secours, forme parents et surtout enfants aux premiers secours. Dans un local de Toulon (83), elle accueille en effet des petits entre 4 et 10 ans pour leur faire connaître les éventuels dangers domestiques. Cette hôtesse de l'air long courrier a cherché un support de formation pour sensibiliser jeunes parents et enfants et en 2015, elle a sauté le pas pour le Var et les Bouches du Rhône avec des cours collectifs. Elle recense même les besoins dans les Alpes-Maritimes et à Monaco.

Mme Fouchet fait des groupes en fonction de l'âge des enfants. Elle tente de faire prendre conscience des risques domestiques (four, couteaux, balcons...) et des bonnes attitudes à adopter. Pour ce faire, elle se sert d'une peluche nommée Bilou, le casse-cou et de petits jeux pédagogiques de la marque Abeille! Elle suit un concept éducatif proposé par la Fédération française des risques domestiques. Les enfants apprennent les numéros d'urgence (18, 15...) et répètent leur adresse personnelle afin de pouvoir signaler leur lieu de vie. Ces initiations remportent un franc succès car prévenir le danger rassure et limite les problèmes.

Depuis, Mme Fouchet propose des formations aux particuliers, aux entreprises, aux écoles et aux enfants volontaires. Les cours aux petits sont peu onéreux (10 euros par enfant). Des dates sont proposées pour les 4/5 ans, les 6/8 ans et les 9/10 ans. Pourquoi ne pas quadriller la France et l'outre-mer avec de semblables initiatives?

Pour en savoir plus, consulter la page Facebook nommée BB Secours ou le site Internet: www.bbsecours.com. 

Lyliane

 

Notre Dame des Landes ou Notre Dame des lendemains?...

L’ivresse de la victoire (Chronique première partie)


Certain·es la pensaient possible depuis des années. Les plus optimistes depuis 2014 : quand le mouvement avait résisté à la pression étatique après la grande manifestation du 22 février. Le gouvernement avait eu peur et menacé ferme. Les associations avaient été sommées de se dissocier « des terribles groupes de perturbateurs armés » qui avaient mis Nantes à feu et à sang. Les structures paysannes avaient été menacées de perdre leurs subventions et la justice avait agité la promesse de peines exemplaires pour la piétaille des illégaux. Ça s’était engueulé ferme parmi les opposant·es ! Mais quelques mois plus tard, quand le gouvernement avait fait mine de vouloir raser la ferme de Saint-Jean-du-Tertre tout juste expulsée, les rangs s’étaient aussitôt resserrés. Pas question de céder. Face à un aéroport il n’y a rien à négocier : il se fait ou il ne se fait pas. Et ce 17 janvier 2018 c’est cet impensable qui arrive, la victoire. La victoire, enfin.


Ils et elles sont une bonne centaine agglutiné·es dans l’accueil de la Rolandière à attendre les paroles du Premier ministre. Des indices laissent penser que l’abandon sera annoncé. Mais pour celles et ceux qui luttent depuis tant d’années, impossible de ne pas sentir le stress monter en attendant la déclaration. Impossible aussi de rester chacun·e chez soi, isolé·e, tant cette victoire est le fruit d’un travail collectif.
« En conséquence, le projet d’aéroport de NDDL est abandonné ». Un naturaliste dans la salle s’esclaffe : « On dirait qu’il est en train de chier des oursins ». Et il est vrai que l’austère Premier ministre n’a pas le beau rôle, lui qui doit annoncer que l’État, après moults tergiversations, renonce à détruire le bocage.

 Édouard Philippe a beau se retrancher derrière des arguments techniques, mettre en avant la commission d’expertise, il le sait, les gens dans la salle de la Rolandière le savent, à vrai dire tout le monde le sait : c’est la victoire sans appel du mouvement anti-aéroport auquel on assiste à ce moment-là. La victoire de l’union improbable des barricades et des recours juridiques, des patients relevés naturalistes, de la mobilisation citoyenne et de la furie émeutière. Dur pour les opposant·es de contenir leurs larmes, de contenir leur joie. Ils et elles n’essaient guère d’ailleurs. Certain·es se jettent dans la direction du phare, l’escaladent. Une banderole est déployée au sommet qui proclame sobrement, « Et toc ! ». Quelques fumigènes sont allumés, une bouteille de champagne ouverte, l’émotion est palpable, immense.


Puis un cortège se forme, car cette victoire commune, les personnes présentes ont envie de la dédier aux paysan·nes et habitant·es qui n’ont jamais cédé alors même que leurs maisons et exploitations étaient menacées d’être rasées. La foule s’ébranle, se dirige vers la Wardine rejoindre une partie des occupant·es qui attendaient l’annonce sur place puis se dirige vers le Liminbout, s’engouffre dans l’auberge des Q de Plomb. Petit Claude, l’aubergiste, ému, offre une tournée de muscadet et refuse le discours qu’on lui réclame. « A la vôtre ! ». Dans l’étable à côté, Sylvie et Marcel, qui n’ont pas cessé le travail pour si peu, sont ovationnés. Leur détermination, la force tranquille qu’ils dégagent, n’auront pas été pour rien dans cette victoire.Tout ce petit monde se dirige ensuite vers la Vacherit où les festivités doivent se tenir, de loin en loin de petits groupes y convergent aussi. Sur place, c’est du délire, embrassades, cris de joies, chansons à tue-tête, la victoire déborde de tous les cœurs. La plupart des présent·es savent qu’elle sera de courte durée.

 Les paroles d’Edouard Philippe sur la nécessité d’évacuer la D281, l’injonction à partir avant la fin de la trêve hivernale ou à être expulsé·es par la force, tout cela a été entendu. Mais cet après-midi du 17 janvier il n’est pas question de bouder son plaisir : on s’engueulera demain, on le sait, mais ce soir, c’est le temps des célébrations.

 

Ce texte a été écrit en septembre par un habitant de la zad, il s’est inspiré de nombreux textes de 2018 auquel il est possible de se référer : la plupart se trouvent sur le site de la zad : zad.nadir.org

22/01/2019

Une association pour protéger la nature et sauver l'être humain...

Dans le journal La Croix du 10/12/2018, Mr Bernard Gorse présente Mme Marie Toussaint, titulaire d'un master de droit international de l'environnement et âgée de 31 ans, qui a crée l'Association "Notre affaire à tous". Cette jeune femme depuis 2017 présente, en effet, un plaidoyer pour "intégrer un droit de la nature dans notre système juridique". L'Association, dont elle est Présidente, soutient notamment une action de particuliers contre l'Union Européenne, afin de forcer les décideurs à conformer leurs politiques aux engagements pris à la COP 21.

"Notre affaire à tous" a par exemple interpellé le groupe Total, 19ème émetteur mondial de gaz à effet de serre. Mme Toussaint dit entre autre chose que " toutes les démarches des associations écologiques à travers le monde ont pour but de promouvoir à l'échelle de la planète un  droit de la nature et une démocratie écologique". Pour elle, cette cause rejoint celle de la défense des droits de l'homme.

Cette jeune femme engagée milite notamment pour que les peuples autochtones et les pays pauvres ne soient pas les plus exposés au dérèglement climatique. L'Association "Notre affaire à tous" demande de ce fait la reconnaissance juridique du "crime d'écocide". Enfin, Mme Toussaint a fait savoir que pour les élections européennes, elle sera en 4ème place sur la liste des Verts (EELV).

Pour en savoir davantage et connaître mieux cette association, consulter par exemple le site Internet: 

https://notreaffaireatous.org/
 

Lyliane