13/06/2019
Deuxième avis médical sur le Web...
La plateforme "deuxième avis" a vocation à rassurer les patients après un premier avis donné par leur médecin. Pauline d'Orgeval, l'une des cofondatrices, a expliqué sur Europe 1 que son objectif était de mettre fin à "l'inégalité d'accès à l'expertise médicale" en France.
En cas de problème de santé, il vaut mieux être certain de ce dont on souffre. Deux avis valent donc toujours mieux qu'un seul. Et pour cela, il n'est pas forcément nécessaire d'aller voir deux médecins. La plateforme "Deuxième avis" permet au patient de confirmer ou non le diagnostic du médecin qu'il est allé voir en premier lieu.
Le service permet de remplir en ligne son dossier médical et de renseigner le premier avis de son médecin mais cela peut également se faire par téléphone pour ceux qui seraient moins à l'aise avec les nouvelles technologies. Le deuxième avis, rendu par des médecins experts nommés par un comité scientifique, arrive alors dans un délai de sept jours au maximum.
"Très engagées en ce qui concerne l'accès aux soins pour tous", les trois cofondatrices de la plateforme se sont rendu compte "qu'il y avait une vraie forme d'inégalité en cas de pathologie lourde", à savoir "l'inégalité d'accès à l'expertise médicale", explique Pauline d’Orgeval, cofondatrice de "Deuxième avis", sur Europe 1. "On n'a pas les mêmes chances de guérison en fonction de qui donne un avis et qui prend en charge."
"75% des avis" sont confirmés
Pauline d'Orgeval insiste sur le fait que "Deuxième avis" n'a pas du tout vocation à mettre en doute la qualité des médecins en France : "Le deuxième avis est vraiment systématique dans certains pays comme la Suède, la Suisse, l'Allemagne. La France a du retard." Elle précise toutefois que "75% des avis" sont confirmés par le deuxième avis.
Elle ajoute également que "depuis 20 ans, la médecine a fait énormément de progrès" et "maintenant, les médecins sont sur-spécialisés". "Cette ultra-spécialisation est très inégalement répartie sur le territoire. On permet à des médecins à leurs patients d'y accéder simplement et rapidement."
Grégoire Duhourcau - Europe 1 - lundi 27 mai 2019
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