Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/01/2019

Filtrer l'air directement à la source, est ce la solution individuelle contre la pollution?

 

Contrairement à la pollution chimique composée de gaz, celle de l'air contient des particules solides et liquides. Ces dernières se catégorisent entre les PM10 –relativement grosses et qui peuvent parfois être filtrées par notre nez et notre gorge– et les PM2,5 –plus fines, d'un diamètre équivalent à 3% d’un cheveu humain, et capables de pénétrer dans notre sang. 
 
Comment se prémunir de cette pollution quand on sait que les masques en coton ne retiennent qu’une partie des grosses particules? 
 
Il existerait une solution et le journaliste du Daily Telegraph Tomé Morrissy-Swan l’a testée: des filtres à appliquer directement dans nos narines. Les O2 Micro Nose Filter sont vendus au prix de six livres (l'équivalent de six euros soixante-cinq) sur le marché anglais. Il s’agit de deux minuscules boutons reliés par un petit fil en plastique, non-réutilisables, qui se portent toute la journée. Les filtres sont électrostatiques ce qui attire et bloque les germes, virus et les particules jusqu’au PM2,5. 
 
Le PDG de l'entreprise qui a créé ces patchs, Stefan Virkund, explique que «la possibilité pour le consommateur d'augmenter l'admission d'air tout en filtrant les polluants atmosphériques nocifs et les allergènes potentiels est quelque chose de complètement nouveau». Le journaliste Tomé Morrissy-Swan raconte son premier essai en ces termes: «J’ai l’impression d’avoir un léger rhume et il faut aussi que j’assume d’avoir un fil en plastique qui relit mes deux narines». Il se surprend à respirer par la bouche, ce qui rend les filtres inutiles. D’après Stefan Virkund, il faut un temps d’adaptation pour bien maîtriser le système. Sur internet, on peut trouver des images de ces filtres ayant été utilisés pendant huit heures à Shanghai. Des tests de laboratoires indépendants ont évalué qu'ils étaient efficaces à 70% pour les PM2,5 et à 90% pour les PM10.

Slate.fr - Slate - vendredi 4 janvier 2019

Les commentaires sont fermés.