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27/08/2020

Allons-nous vers un monde "sans contact"?

Mme Brigitte Valotto dans la revue Version Fémina s'interroge sur les sourires masqués, les bises confisquées et nos relations de plus en plus virtuelles, où l'on ne  s'approche plus. Nos cartes bancaires sans contact jusqu'à 50 euros reflètent aujourd'hui nos nouveaux usages. On évite d'échanger de l'argent liquide; on a pris l'habitude de se faire livrer, de commander des objets sur Internet. Bref, nos vies sont de plus en plus souvent sous un contrôle numérique et la mutation sociale vers le sans contact en paraît une étape.

Depuis les professionnels de la petite enfance jusqu'aux sociologues, la plupart montrent que le port du masque est un obstacle majeur à la relation. On ne se serre plus la main, on ne s'embrasse plus, sauf peut-être au sein de la famille. Pourtant ils soulignent que "le fait d'être touché permet de se sentir en sécurité et à l'aise". Un collectif baptisé Ecran total cherche à défendre les moyens de nous rencontrer physiquement, inventer ou retrouver des lieux de discussion.

Pour les jeunes enfants, masques et distanciation peuvent engendrer une peur de l'autre peu compatible avec la socialisation, font remarquer des professeurs des écoles et des psychologues scolaires. Des visios, des mesures d'hygiène drastiques ne peuvent en effet se substituer aux relations affectives et sociales. Les Français seraient 72% environ à avoir abandonné la bise entre collègues. Certains se saluent même avec le coude ou le pied!

Il faut cependant réaliser que la peau est une extension du système nerveux et que les perceptions tactiles se traduisent dans notre cerveau. Le contact peau à peau par exemple contribue à la santé mentale du bébé. Aussi, des organismes comme l'UFNAFAAM (union fédérative national des familles d'accueil et des assistants maternels) recommande aux professionnels de la petite enfance de jouer avec le masque de façon "caché coucou", afin de dédramatiser et de montrer aux petits qu'il y a bien un visage dessous!

Lyliane

26/08/2020

Vers une vie plus éthique?

Dans la revue Version Fémina, Mme Valérie Josselin, écrit que "s'engager au quotidien sur des choses importantes est devenu pour nous une nécessité, mais surtout dans notre tête, car il n'est pas simple de passer de l'idée à sa concrétisation". Selon la journaliste, en effet, "le coronavirus aurait conduit à une remise en question historique de notre modèle d'existence". Il semble que tous, pendant le confinement, nous avons été ramenés à l'essentiel! Si l'on en croit l'auteure de l'ouvrage des "Choses importantes" Mme Claire Delepau Michelet, livre publié chez Payot, il s'agit avant tout de vivre en accord avec nos valeurs en devenant les acteurs du changement social ou environnemental que nous souhaitons voir advenir.

Ces valeurs non négociables correspondent à ce qui est important à nos yeux: qualités morales, aspirations profondes, besoins, caps que nous estimons dignes d'être poursuivis et qui font sens pour nous. Interrogeons-nous: pendant le confinement, qu'est-ce qui nous a le plus manqué? Etre en lien avec les autres? Profiter de la nature? Travailler au bureau? Sortir pour nous distraire? Rencontrer  des personnes en difficulté? Cette période a "amplifié les émotions agréables comme désagréables". En s'appuyant sur ces ressentis, nous pouvons trouver le courage d'agir en étant guidés par notre idéal.est de traduire notre désir en action pas à pas... Le plus délicat semble être toutefois de passer à l'action!

Il faut, bien entendu, savoir reconnaître nos limites, accepter nos vrais besoins, en nous montrant bienveillants avec nous-même sans céder cependant à des stratégies d'évitement. Nous avons par exemple le temps de réfléchir à tout ce qui peut nous aider dans la mise en oeuvre de nos projets. Trouver le bon moment pour nous lancer demande de l'audace et de rester focalisé sur l'essentiel. La peur de l'échec ou de l'erreur est souvent un obstacle. Au début, il s'agit de sortir de notre zone de confort et de prendre quelques risques. Pour l'un.e il s'agira de transformer sa colère en bénévolat, pour d'autres, de plonger vers le nouveau qui nous attire sans aucune marge de sécurité.

C'est cela peut-être apprendre à nous saisir des opportunités comme cette pandémie pour trouver notre bonheur en nous engageant de façon éthique, en nous comportant de façon plus altruiste...

Lyliane

 

 

25/08/2020

Maison à énergie positive, est-ce pour demain?

Vous souhaitez réduire votre facture d’énergie tout en préservant la planète et vous avez pour projet de faire construire une nouvelle maison ? Miser sur un bâtiment à énergie positive, ou BEPOS, pourrait être le choix le plus avantageux.

Entre les ressources naturelles qui s’amenuisent et le prix de la vie en constante augmentation, réduire sa consommation énergétique est devenu une nécessité. Après les maisons passives, qui maintiennent une température constante toute l’année en combinant une bonne isolation, une exposition favorable et une ventilation double-flux, la construction écologique passe au niveau supérieur avec les bâtiments à énergie positive qui, comme leur nom l’indique, permettent de produire plus d’énergie qu’ils n’en consomment.
Dès cette année, la Réglementation thermique 20 imposera ce modèle, alors que l’Hexagone ne compte aujourd’hui que 200 réalisations environ.

Les caractéristiques d’un BEPOS
Pour atteindre cet objectif de bilan énergétique positif, une maison devra d’abord reprendre les grands principes des habitations dites passives : conception architecturale intelligente, faible empreinte carbone, matériaux de constructions durables, voire biodégradables, limitation maximale des déperditions thermiques, protections solaires, récupération et optimisation des eaux pluviales… Il faudra aussi que cette demeure soit équipée en moyens de production d’énergie renouvelable : panneaux photovoltaïques, aérogénérateur, plancher rayonnant ou encore pompe à chaleur.
Le comportement écoresponsable des habitants, qui doivent faire preuve de sobriété dans leur consommation énergétique et l’utilisation des appareils ménagers, est également crucial.

Une déco source d’énergie
Si les technologies en la matière en sont encore souvent au stade expérimental, posséder un intérieur « intelligent » sera bientôt accessible au grand public. D’ici à quelques années, les murs, les meubles ou le chauffe-eau pourront générer de l’énergie et alimenter l’éclairage ou encore l’électroménager. Des chercheurs britanniques de l’Imperial College de Londres ont notamment mis au point un papier peint constitué de microalgues capable de produire de petites quantités d’électricité grâce à la lumière. Des scientifiques coréens ont quant à eux développé un prototype de peinture thermoélectrique, qui convertit la chaleur en énergie.

Le mobilier solaire a également la cote : à Brooklyn, le studio de design UM de François Chambard a dévoilé en avril dernier une ligne de meubles au style très pop baptisée « Patch », composée d’armoires, de commodes ou encore de bancs fonctionnant comme des mini-centrales électriques. Enfin, la société française SAUTER vient de commercialiser un chauffe-eau thermodynamique appelé « Pagosa », qui chauffe l’eau grâce à un procédé d’aérothermie, c’est-à-dire grâce aux calories naturellement présentes dans l’air ambiant. Résultat : une économie de 70 % en électricité sur un appareil qui est habituellement la première source de consommation d’énergie des ménages.

Les avantages d’un bâtiment à énergie positive: Les BEPOS offrent un confort de vie en maintenant une température constante toute l’année dans le logement, un point d’autant plus important que le dérèglement climatique risque d’engendrer des saisons plus extrêmes, avec des hivers plus froids et des étés plus chauds.

Côté finance, la construction d’une maison à énergie positive est environ 10 % à 20 % plus cher qu’une demeure classique, mais vous pouvez bénéficier d’aides publiques comme l’éco-prêt à taux zéro et le crédit d’impôt à la transition énergétique, sans compter les économies d’électricité réalisées sur le long terme. Et ce type de bâtiment bioclimatique génère un très faible impact environnemental. Bémol : certaines technologies productrices d’énergie ne sont pas encore disponibles dans le commerce, même si la forte demande des particuliers et des autorités publiques devrait permettre une mise sur le marché relativement rapide.

Selon Mme Lauren Ricard pour 20 Minutes - lundi 10 août 2020

24/08/2020

La transition écologique pourrait venir des grandes villes françaises...

Malgré la très forte abstention (59 %) qui en dit long sur la défiance des citoyen·nes envers les institutions en place, la percée d’Europe Écologie — Les Verts et la réélection de nombre de nos soutiens LR et PS ouvrent grand la porte à notre principale revendication : la végétalisation des cantines scolaires. Décryptage.

La tendance végé-friendly confirméeEntre la plateforme citoyenne Le Jour d’Après ou notre pétition pour une alimentation anti-pandémie, en passant par la Convention Citoyenne pour le Climat qui s’est prononcée pour les menus végés à la cantine, la tendance est sans appel : de plus en plus de personnes plébiscitent la végétalisation de l’alimentation comme levier essentiel de la transition écologique. Les élections municipales ne font que confirmer ce constat : dans toutes les 20 plus grandes villes de France à l’exception de Reims et du Havre, il y aura des élu·es ayant apporté un soutien total à nos mesures. Concrètement, cela signifie que notre demande sera bien portée au sein des Conseils Municipaux. Là où nos souti:

ens siègeront uniquement dans l’opposition, comme à NîmesToulouse et Saint-Etienne, leurs marges de manoeuvre sera évidemment plus étroite et l’AVF y mènera donc un travail minutieux de sensibilisation des élu·es de la majorité et des usager·es. Au programme notamment : accompagnement juridique et opérationnel des parents d’élèves et formations destinées aux élu·es.

 

Les candidat-es végé-compatibles en position de force

Nous ne pouvons que nous réjouir des réussites électorales de beaucoup de nos soutiens les plus motivés, lesquelles sont dues avant tout à deux éléments : la “prime au sortant” qui a conforté dans leurs sièges les maires PS engagé·es à nos côtés, et la percée historique des alliances de gauche, souvent autour d’EELV. Ainsi, à RennesNantes et Paris, les maires socialistes sortantes alliées à EELV ont été très largement réélues. De même à Montpellier, où Michaël Delafosse (PS) allié à Coralie Mantion (EELV) a raflé la victoire contre l’ancien maire proche du mouvement présidentiel, Philippe Saurel. Tou·tes ces candidat·es avaient signé notre charte et s’étaient fortement engagé·es à nos côtés ! Nous notons d’ailleurs qu’Anne Hidalgo (maire de Paris), Nathalie Apperé (maire de Rennes) et Johanna Rolland (maire de Nantes) ont déjà amorcé une végétalisation des cantines au cours du précédent mandat.

Mais dans de nombreuses villes, ce sont de nouvelles alliances politiques, composées de candidat·es provenant en partie de la société civile, dont le succès à créé la surprise dimanche soir. A l’instar de Grenoble où Eric Piolle est réélu avec plus de 53% des voix, c’est l’union des gauches qui a su triompher à Lyon et dans la Métropole lyonnaise. En accédant aux clés de la Ville Lumière, Grégory Doucet (EELV et alliés) tourne la page du règne de Gérard Collomb. Avec Bruno Bernard (EELV et alliés) aux commandes de la Métropole et Cédric van Styvendael (Villeurbanne en Commun et EELV) à Villeurbanne, le département du Rhône passe au vert et semble déjà très favorable aux causes défendues par l’AVF. La végétalisation des menus y est bien sûr au programme, mais également la création d’une délégation à la condition animale avec des politiques municipales pro-animaux. Tout comme à Grenoble. À Strasbourg et Bordeaux aussi, où les écologistes ont obtenu d’excellents résultats bien au-delà de leurs attentes, un tournant historique s’annonce. Des délégations à la condition animale y seront peut-être envisagées, et notre demande relative aux cantines scolaires a de fortes chances d’y être instaurée.

Dans ces villes, les vainqueurs ont obtenu soit la majorité absolue, soit un nombre de sièges suffisamment grand pour leur permettre d’imposer nos propositions. Tous avaient signé notre charte, ce qui est aussi vecteur d’espoir.

 

Quelques soutiens moins assurés

Arrivé·es en tête des suffrages au sortir du 1er tour, à Nice, Angers, Lille et Dijon, les maires sortant·es et soutiens partiels de l’AVF (engagé·es pour une augmentation des menus végés, sans davantage de précision) ont chacun·e regagné leurs sièges. Bonne nouvelle : à Lille, Martine Aubry (PS) va devoir compter sur le soutien du parti vert qu’elle ne dépasse que de 227 voix. Ce dernier avait été le tout premier à répondre favorablement à notre sollicitation en janvier 2020 et pourrait donc bien inciter Mme Aubry à aller plus loin dans la végétalisation des cantines. A Nice, Dijon et Angers en revanche, l’opposition, qui est engagée plus fermement à nos côtés que la majorité, n’a réalisé qu’un très faible score. Les nouveaux édiles ont beau être plutôt ouverts à nos revendications, nous devrons donc nous mobiliser fortement sur le terrain pour qu’ils agissent concrètement !

Enfin, à Marseille, la victoire en nombre de voix du Printemps Marseillais, qui n’avait pas répondu à nos sollicitations, laisse tout de même espérer des avancées, puisque cette liste s’est alliée à notre soutien, Debout Marseille Ecologiste et Citoyenne. Mais rien n’est joué : le Printemps n’a pas obtenu la majorité absolue, et l’élection du ou de la futur·e maire de la Cité Phocéenne dépendra du choix des partis minoritaires menés par Samia Ghali et Bruno Gilles.

 

Les résultats de ce second tour laissent donc présager des avancées significatives pour la transition alimentaire vers le végétal. Ce travail ne fait que commencer : dès cet été, l’AVF se manifestera auprès des élu·es pour leur rappeler leurs engagements et leur proposer un accompagnement prolongé, avec des formations dédiées, des recettes adaptées à la restauration collective et des guides thématiques. Car la végétalisation de l’alimentation est une nécessité écologique, éthique et sanitaire, nos équipes seront mobilisées tout au long du mandat qui s’amorce aujourd’hui.

Selon AVF- Mme Sarah Champagne-29/6/2020

23/08/2020

A propos de la planète naine nommée Cérès...

Depuis sa découverte en 1801, Cérès a été tour à tour considérée comme une planète à part entière, puis un astéroïde et désormais une planète naine. Mais quelle que soit sa dénomination, elle n'a jamais cessé d'intriguer les scientifiques.
En effet, la planète naine Cérès, dont les scientifiques peinent à percer les mystères, pourrait être "un monde océanique" où l'eau liquide coule sous sa surface, selon une série d'études publiées ce lundi.

En 2015, après un périple de sept ans et demi, la sonde américaine Dawn s'est placée en orbite autour de cette sphère énigmatique située entre Mars et Jupiter, dans le système solaire. C'était la première visite d'un vaisseau automatique autour d'un tel corps céleste.
Avec son diamètre d'environ 950 km, Cérès représente le plus gros objet de la ceinture d'astéroïdes. Elle met l'équivalent de 4,61 années terrestres à faire le tour du Soleil.
Depuis fin 2018, la sonde Dawn, en manque de carburant, ne transmet plus rien aux chercheurs mais ces derniers continuent de décortiquer les images et les données incroyables qu'elle a collectées. Des travaux décrits, lundi, dans sept études publiées dans les revues Nature Astronomy, Nature Geoscience et Nature Communications.La planète naine Cérès, dont les scientifiques peinent à percer les mystères, pourrait être "un monde océanique" où l'eau liquide coule sous sa surface, selon une série d'études publiées ce lundi.

Depuis sa découverte en 1801, Cérès a été tour à tour considérée comme une planète à part entière, puis un astéroïde et désormais une planète naine. Mais quelle que soit sa dénomination, elle n'a jamais cessé d'intriguer les scientifiques.
En 2015, après un périple de sept ans et demi, la sonde américaine Dawn s'est placée en orbite autour de cette sphère énigmatique située entre Mars et Jupiter, dans le système solaire. C'était la première visite d'un vaisseau automatique autour d'un tel corps céleste.
Avec son diamètre d'environ 950 km, Cérès représente le plus gros objet de la ceinture d'astéroïdes. Elle met l'équivalent de 4,61 années terrestres à faire le tour du Soleil.
Depuis fin 2018, la sonde Dawn, en manque de carburant, ne transmet plus rien aux chercheurs mais ces derniers continuent de décortiquer les images et les données incroyables qu'elle a collectées. Des travaux décrits, lundi, dans sept études publiées dans les revues Nature Astronomy, Nature Geoscience et Nature Communications.

Intérêt pour percer les mystères de la vie: Un des fameux mystères de Cérès est la présence de plus de 130 zones lumineuses à sa surface, la plupart associées à des cratères d'impact. Or dans sa phase finale, Dawn a orbité à seulement 35 km de Cérès, se focalisant justement sur Occator, l'un de ses cratères vieux de 20 millions d'année.
Selon les auteurs d'une des études, dirigée par Carol Raymond de l'Institut de Technologie de Californie aux Etats-Unis, un vaste réservoir de saumure, une solution aqueuse saturée en sel, se cacherait sous le cratère.
Dans un autre article, Maria Cristina De Sanctis de l'Institut national d'astrophysique en Italie et ses collègues signalent la présence de chlorure de sodium hydraté sur la plus grande zone brillante du cratère de l'Occator.
Pour Maria Cristina De Sanctis, "ces résultats révèlent qu'il y a de l'eau à l'état liquide sous la surface de la planète" et que Cérès est "une sorte de monde océanique, comme certaines lunes de Saturne et de Jupiter".
"Le matériel trouvé sur Cérès est extrêmement important en termes d'astrobiologie" car "nous savons que ces minéraux sont tous essentiels pour l'émergence de la vie", précise-t-elle.

Selon BFM TV-lundi 10/8/2020

22/08/2020

Protéger les arbres autant que les pyramides...selon Mr Baraton.

Il y a en France des arbres plus vieux que tous les monuments historiques. Pourtant, ils ne bénéficient pas de protection juridique et n'ont pas la possibilité d'être patrimonialisé. Sur Europe 1, Alain Baraton, jardinier en chef du domaine national de Trianon et du grand parc de Versailles, plaide lundi pour que les arbres multicentenaires puissent être protégés au même titre que des monuments en pierre.
"Nos vieux arbres ne sont pas protégés"
"En France les arbres ne sont pas protégés par la loi. Un arbre millénaire, n'est pas protégé par la loi." Un état de fait qui révolte Alain Baraton puisque "cela veut dire que si un maire décide de le couper, il en a parfaitement le droit. C'est scandaleux."

Pour le jardinier en chef de Versailles, cela peut provoquer des drames : "En France, on continue de les maltraiter, de les couper pour des sottises." Et lorsque des voix, comme la sienne, demandent à les protéger, on lui répond "systématiquement qu'il y a d'autres priorités, que l'arbre est un être vivant et qu'à ce titre il est appelé à mourir et qu'on peut difficilement classer. Nos vieux arbres ne sont pas protégés et je le regrette."

Des arbres importants dans l'Histoire
Pourtant, "les arbres les plus anciens ont plus de 9.000 ans" explique-t-il. À ce titre, Alain Baraton juge qu'ils méritent "d'être protégés au même titre que les pyramides". L'arbre le plus vieux de France, un olivier, se trouve à Roquebrune-Cap-Martin : il est âgé de 2.000 ans. Rien qu'à Paris, le square Viviani abrite le plus vieil arbre de la capitale, un acacia, face à Notre-Dame de Paris. "Il a été planté par Jean Robin, jardinier d'Henri IV, c'est le doyen de Paris" et il a 400 ans. "Il faut les protéger", insiste le jardinier en chef du domaine de Trianon.
D'autant que certains arbres ont une histoire, liée à la grande Histoire. C'est le cas du cèdre du Liban du Jardin des plantes, introduit par le botaniste Bernard de Jussieu, qui a amené l'espèce en France et notamment ce "doyen des cèdres". Le marronnier du square Anne-Frank, lui, "est né du marron de l'arbre que voyait la petite depuis ses fenêtres de la maison d'Amsterdam". Ainsi conclut Alain Baraton, "quand on a la chance, comme à Paris, d'avoir des vieux arbres qui sont mis en valeur, il faut continuer à espérer que ça dure longtemps".

Selon Mr Guilhem Dedoyard - Europe 1 - lundi 10 août 2020

21/08/2020

Greenpeace une ONG qui agit partout dans le monde...

L'association Greenpeace puise la richesse et la diversité de ses formes d'engagement dans ses multiples soutiens: bénévoles, militants, donateurs, actifs, experts, lanceurs d'alerte...Des campagnes se succèdent pour lutter contre le changement climatiqu, pour une justice sociale et environnementale, pour protéger notre planète en mobilisant les citoyens et pour s'imposer comme contre-pouvoir face aux institutions qui détruisent malheureusement notre écosystème. Les valeurs portées par l'ONG touchent autant à l'information du public, qu'à la diffusion de ses expertises et à la façon de montrer les alternatives possibles à la société de consommation.

Ses victoires sont nombreuses, grâce notamment aux 50 000 militants/bénévoles dans le monde dont 1 500 en France et à ses adhérents au nombre de 3 millions à l'échelle  mondiale. Ses navires, dont le célèbre Rainbow Warrior, sillonnent les mers du globe. L'action "La République des pollueurs" en avril 2019 à Paris a été très suivie. De même, le travail contre le tout nucléaire en France et pour une vraie démocratie citoyenne a motivé beaucoup de monde. Les actions contre le groupe Total qui fore dans les mers du globe, parfois au mépris de l'écologie (corail, algues, poissons, tortues...), a eu le mérite d'alerter l'opinion, tout comme les scandales de la déforestation en Indonésie et au Brésil.

Pour tout renseignement ou pour un don concernant Greenpeace, joindre sur Internet: www.greenpeace.org.

Lyliane

20/08/2020

Une application qui aide les SDF,

Dans le magazine Fémina, le journaliste I. Straub, nous fait savoirqu'il existe depuis 2016 une application nommée Entourage, qui favorise les rencontres avec les sans-abri. En effet, toutes sortes d'évènements de convivialité sont recensé sur une carte interactive. que ce soit de la pétanque, des pique-niques, des soirées. Ainsi, depuis le confinement, le dispositif "Les bonnes ondes" a été mis en place. Il consiste notamment en une bande de 3 ou 4 voisins chargés d'entourer une personne isolée.

Pour en savoir plus sur ce dispositif, consulter sur Internet : www.franceinter.fr ou radio la cloche.fr.

Lyliane

 

19/08/2020

Du sable vert sur nos côtes pour capturer le carbone selon une ONG?

Capturer et stocker la totalité des émissions humaines annuelles en CO2 : c'est le défi ambitieux que s'est lancé Project Vesta, une ONG créée en avril 2019 et dont l'objectif est de trouver des solutions au réchauffement climatique. Mais comment l'organisation compte-t-elle s'y prendre ? Grâce à un minerai connu sous le nom d'olivine. Une fois réduit en poudre, ce dernier peut tout simplement remplacer le sable présent sur nos plages, d'où il pourra capturer le carbone et le transformer... en minuscules pierres.
"Si nous versons de l’olivine sur 2% des côtes du monde entier, ce sera suffisant pour stocker 100% des émissions de carbone des êtres humains", avance même Tom Green, le directeur de Project Vesta. L'olivine, que l'on trouve notamment sur des îles volcaniques telles que La Réunion ou Hawaï, s'altère au contact de l'eau de mer et du carbone transporté dans l'air, transformant le CO2 en coraux ou en rochers calcaires. Ces derniers finissent par la suite au fond de l'océan, où ils sont définitivement "stockés".
"renverser le changement climatique"
D'après une étude pilotée par le MIT Technology Review, cette "altération forcée", qui n'est en fait que l'accélération par l'homme d'un phénomène naturel, permettrait de stocker au fond de l'océan "bien plus que ce que les êtres humains ont rejeté depuis la révolution industrielle". "Notre vision consiste à aider à renverser le changement climatique en transformant 1000 milliards de tonnes de CO2 en rocher", expliquent sur ce point les fondateurs de Project Vesta.
Mieux : cette absorption du carbone pourrait ne pas coûter les yeux de la tête. Pour une tonne d'olivine utilisée dans ce processus, l'ONG assure pouvoir débarrasser d'1,25 tonne de CO2, soit un coût d'environ 10 dollars par tonne absorbée. "Il reste beaucoup de choses à tester", tempère toutefois Phil Renforth, professeur à l’Université Heriot-Watt, spécialiste du processus de l’altération forcée, auprès du MIT Technology Review.
Un test grandeur nature dans les Caraïbes
En premier lieu, l'olivine est un minerai qui est souvent contenu dans d'autres roches, dont il faut l'extraire. Se posent ensuite les questions de l'acheminement de la pierre, et de la difficulté de la mise en place de cette altération forcée, qui peut parfois prendre des années, le temps que la mer ne transforme le minerai en sable fin. Enfin, on peut imaginer que si le procédé est adopté à grande échelle, les touristes feront grise mine lorsqu'ils se trouveront contraints de poser leur serviette sur un sable vert.
Mais ces obstacles ne semblent pas décourager Project Vesta, qui a signé en mai un accord avec l'entreprise de paiement en ligne Stripe pour "nettoyer" 3,33 tonnes de CO2 au prix de 75 dollars la tonne, soit bien plus que le coût ambitionné par l'ONG. Un test grandeur nature lancé sur deux plages des Caraïbes, et qui devrait confirmer l'intérêt du "sable vert" dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Selon Mr Tanguy Vallée - Gentside - vendredi 3 juillet 2020

18/08/2020

Les nouveaux codes du vintage...

Selon Mmes Alexandra de Beaufort-Ratio et Valérie Boucomont, dans la revue Version Fémina, la fripe, c'est devenu chic! Pour toute une génération d'accros au rétro, la recherche de la pièce unique devient une vraie quête et consommer autrement une évidence. En effet, de nombreux e-shops de pièces uniques vintage mais aussi de modèles d'anciennes collections ont vu le jour. Des sites de vente directe entre particuliers comme Vinted ou le dépôt-vente de luxe Vestiaire Collective  ont du succès.

De petits nouveaux comme Imparfaite, qui a été fondée par une ancienne chef de produit de luxe affichent une réelle volonté de préserver l'environnement, s'engageant à réutilliser les chutes de tissu pour créer de nouveaux modèles. De son côté, le site Capharnaum-shop.com  sélectionne des articles essentiellement "made in France". Idem pour look-vintage.com  ou sur vintage-paris.com, spécialisé dans les accessoires de luxe.

Il y a aussi " La Frange à l'envers", un dépôt-vente physique aux allures de concept-store qui distribue à des prix variables des modèles pointus disponibles sur leur site. On trouve également chez Esther Archives une boutique en ligne qui vend et loue sur internet des modèles de créateurs chinés à travers toute l'Europe. Des stylistes parisiennes comme Jennifer Marciano ont lancé des trouvailles de seconde main sur leur compte Instagram.

Un mannequin comme Zoé Léger met en scène des looks autour de pièces vintage sur son Insta ZLV. Enfin, Fripouille Vintage et Petite Chineuse proposent des "perles rares". Des offres de "vide-dressing" sont même proposées par Petit Bateau, J.M. Weston, Ba&csh et Bocage Innove qui consacrent le l'espace à la seconde main. Des chaussures restaurées en usine en France sont en effet proposées sur une plate-forme de vide-dressing en ligne.

Bref, toutes les marques commencent à s'intéresser à la seconde main et c'est en ce moment le grand boom des "instachineuses"!

Lyliane

17/08/2020

Idées pratiques pour une transition alimentaire...

Dans la revue Happinez N° 50, un article a retenu mon attention concernant la transition alimentaire. Avec bientôt 9 milliards d'habitants, il est grand temps d'agir en utilisant de façon avisée notre carte de crédit. En effet, acheter des tomates en hiver, utiliser des fastfoods au lieu de cuisiner nous font vivre à l'envers et consommer en faisant croître notre empreinte carbone...

A travers des articles, des entretiens, des témoignages...nous puisons des idées pratiques pour lutter contre le gaspillage alimentaire, passer au zéro déchet, favoriser le végétal... En effet, un média d'information en continu dédié au développement durable nommé ID, supplément au magazine Idées Pratiques, vient de sortir son numéro 2. C'est un guide complet pour entamer notre transition alimentaire et apprendre à manger local et de saison, sans dépenser plus.

Pour se le procurer, aller sur le site: www.linfodurable.fr/boutique/idées-pratiques-2-lecologie-dans-nos-assiettes.

Lyliane

16/08/2020

Hydrogène propre dans l'Union Européenne...

Bruxelles a dévoilé ce mercredi un plan de développement de l'hydrogène propre dans l'UE avec pour objectif de décarboner les secteurs les plus polluants comme la sidérurgie et les transports, dans la course vers la neutralité climatique en 2050.
"C'est la clé d'une économie européenne forte, compétitive et sans carbone", a assuré le vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans lors d'une conférence de presse.
Pour la Commission, l'hydrogène "propre" doit permettre d'aider des secteurs qui peinent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
La France veut produire un "hydrogène propre" à partir du nucléaire, avec l'Allemagne

Il s'agit de remplacer les énergies fossiles dans l'industrie, notamment pour la production d'acier, de l'utiliser comme carburant pour le transport aérien et maritime, les poids-lourds, mais aussi pour les batteries.
Elle en a fait un investissement prioritaire pour la transition et la relance de son économie après la crise liée au coronavirus.Actuellement, le secteur de l'énergie est responsable de 75% des émissions de gaz à effet de serre de l'UE.

Avion neutre en carbone
La production et consommation actuelle d'hydrogène dans l'UE s'élève à 9,8 millions de tonnes, largement issue d'énergies fossiles. Soit une part infime de la consommation d'énergie européenne, mais que la Commission voit monter jusqu'à 14% en 2050 sous sa forme "propre" (produite par électrolyse de l'eau avec de l'électricité issue de sources renouvelables).

Dans un premier temps, la Commission souhaite soutenir l'installation de 6 gigawatts (GW) d'électrolyseurs d'hydrogène renouvelable, et une production jusqu'à un million de tonnes d'hydrogène renouvelable, avant une augmentation progressive pour un développement à grande échelle entre 2030 et 2050.
"Nous sommes les leaders mondiaux dans cette technologie et nous voulons rester en tête mais nous devons faire un effort supplémentaire [...] car le reste du monde nous rattrape rapidement", a mis en garde Frans Timmermans.

Au sein de l'UE, l'Allemagne a annoncé début juin un investissement massif de 9 milliards d'euros, avec l'ambition de devenir le "fournisseur et producteur numéro 1" d'hydrogène dans le monde. La France va consacrer 1,5 milliard d'euros sur trois ans pour "parvenir à un avion neutre en carbone en 2035".
"L'Allemagne a intérêt à pousser le dossier car elle dispose des champions potentiels pour créer une grande filière industrielle de l'hydrogène vert", note Clément Le Roy, analyste Énergie au sein du cabinet Wavestone.

L'hydrogène propre doit participer à la mise en place d'un système énergétique mieux intégré en Europe, un objectif qui a aussi fait l'objet d'une nouvelle "stratégie" publiée ce mercredi.
La Commission veut développer un système plus "circulaire", centré sur l'efficacité énergétique et l'électrification. Par exemple en réutilisant la chaleur résiduelle provenant de sites industriels ou de centres de données, ou en accélérant le passage aux véhicules électriques.

Le coût de la transition
Pour l'ONG Transport & Environnement, "l'UE a raison de donner la priorité à l'hydrogène dans les transports où il n'y a pas d'alternative pour décarboner". Mais comme d'autres défenseurs de l'environnement, elle s'inquiète du rôle conservé par le gaz.
La Commission européenne estime en effet que dans les premières années, une "période de transition" sera nécessaire pour assurer une production stable et des prix compétitifs, au cours de laquelle d'autres processus de production d'hydrogène, émetteurs de carbone, seront maintenus mais atténués par des techniques de capture de carbone.

"La Commission est tombée dans le panneau de l'industrie des combustibles fossiles. [...] Elle offre une nouvelle bouée de sauvetage à cette industrie en faillite", a déploré Tara Connolly de Friends of the Earth.
Fin juin, une large coalition d'industriels - ExxonMobil, GE, ENI, Equinor ou Erdgas - a plaidé pour une production d'hydrogène au gaz naturel, accompagnée de technologies de capture de carbone, "nécessaire pour rendre les utilisations de l'hydrogène compétitives en termes de coût".

"Aujourd'hui, il est 2 à 5 fois moins cher que l'hydrogène renouvelable et son déploiement contribuera à réduire le coût de ce dernier", avançaient-ils.
Pour Lisa Fischer du think tank E3G, la Commission oublie que "si nous voulons de l'hydrogène vert, nous allons avoir besoin d'énergie renouvelable bien plus que ce que nous produisons à l'heure actuelle", estime-t-elle.

Selon Mme Marine Laouchez, AFP - La Tribune - mercredi 8 juillet 2020

15/08/2020

Haut Conseil pour le Climat: en France on n'en ferait pas assez...

C’est un document qui donne de sérieux arguments à ceux qui martèlent qu’Emmanuel Macron et son gouvernement n’en font pas assez sur le plan écologique. Le très sérieux Haut conseil pour le climat (HCC), cette instance indépendante chargée d’évaluer la stratégie française pour lutter contre le réchauffement climatique, se montre cette année encore particulièrement critique dans son rapport annuel, rendu public ce mercredi 8 août, et intitulé « Redresser le cap, relancer la transition ».
Après avoir qualifié « d’insuffisantes » les actions engagées par la France contre le réchauffement climatique l’an passé, le HCC, présidée par la climatologue Corinne Le Quéré, ne semble pas beaucoup plus emballé cette année. « Les actions climatiques de la France ne sont pas à la hauteur des enjeux ni des objectifs qu’elle s’est donnés », fustige ce groupe de treize experts, qui compte en son sein des spécialistes reconnus, tels Jean-Marc Jancovici, Valérie Masson-Delmotte, Laurence Tubiana ou encore Alain Grandjean.
« Le Haut conseil pour le climat constate des progrès dans la gouvernance, un accroissement des annonces, mais pas d’avancée structurelle quant au rythme de baisse des émissions. »« Il nous a utilisés pour verdir son image » : on débriefe le retour de Macron sur la convention climat
Une baisse des émissions de CO2 bien trop lente
C’est le premier constat fait par ce Haut conseil pour le climat : la réduction des émissions de gaz à effet de serre continue d’être « trop lente et insuffisante » dans notre pays. En 2019, celles-ci n’ont reculé que de 0,9 %, soit une baisse similaire à la moyenne des années précédentes et encore très loin des -3 % attendus à partir de 2025. Autrement dit, la France n’est toujours pas sur la trajectoire qu’elle s’est donnée pour atteindre la neutralité carbone. Pire, elle s’en éloigne, selon le HCC, qui souligne qu’aucune transformation structurelle n’a été engagée dans les quatre secteurs les plus émetteurs de CO2, à savoir le transport, l’agriculture, le bâtiment et l’industrie.
L’année 2020, marqué par la crise sanitaire, peut-elle être un tournant ? Les experts en doutent sérieusement. Si la crise du Covid marque bien une rupture brutale, avec une baisse historique des émissions de CO2 de l’ordre d’environ 13 % par rapport à cette même période l’année précédente, son impact ne sera probablement que temporaire.
La chute des émissions de CO2 est historique… mais insuffisante pour limiter le réchauffement
Certes, sur l’ensemble de l’année 2020, les émissions françaises devraient diminuer très sensiblement, d’environ 9 % par rapport à 2019, en grande partie du fait de l’effondrement des déplacements. Mais cette chute inédite a toutes les chances de ne pas persister, préviennent-ils. « Un rebond trop fort pourrait compenser une part plus ou moins importante de cette réduction, voir l’annuler et la dépasser ». Et « la baisse temporaire des émissions lors du confinement est marginale par rapport aux efforts à accomplir ».
Bannir tout soutien aux secteurs carbonés
Faut-il vraiment craindre un « effet rebond » dans les prochains mois ? Beaucoup dépendra de la teneur du plan de relance, actuellement en préparation. Prendra-t-il en compte le climat ? Le HCC met en tout cas en garde le gouvernement : « La définition d’un plan de reprise compatible avec les objectifs de transition bas-carbone que le gouvernement s’est donnés est un enjeu essentiel des mois à venir et sera la mesure réelle de l’attention portée au climat ». Pour ses membres, l’enjeu est d’autant plus important que ce plan de reprise aura un effet structurant sur les émissions des prochaines années. « Si une seule recommandation devait être conservée de ce rapport », écrivent les experts, « elle serait de bannir tout soutien aux secteurs carbonés du plan de reprise et de l’orienter le plus possible sur des mesures efficaces pour la baisse des émissions de gaz à effets de serre. »
Les enjeux climatiques doivent être au cœur de la relance, avertit le Haut Conseil pour le Climat
Le gouvernement les entendra-t-il ? Le HCC ne cache pas son inquiétude, au regard des premières mesures prises par l’exécutif en réponse à la crise du COVID-19. Alors que les premières aides publiques ont été principalement tournées vers l’automobile et l’aviation, deux secteurs très émetteurs, le Haut conseil pour le climat s’étonne qu’elles aient été accompagnées de dispositions aussi peu contraignantes. S’agissant de l’automobile, il aurait été souhaitable d’introduire par exemple un critère de poids des véhicules dans les conditions d’éligibilité aux aides à la demande instituées pour relancer les ventes.
Une transition compatible avec l’emploi
Alors que les aides massives à l’automobile et à l’aviation sont justifiées par le risque d’une destruction de l’emploi dans ces secteurs, le Haut conseil pour le climat rappelle dans son raport que transition écologique ne rime pas nécessairement avec casse sociale. Ses membres assurent qu’une réorientation des investissements vers des secteurs moins néfastes pour le climat est compatible avec de réelles préoccupations sociales. Autrement dit, il est possible de concilier l’exigence de court terme de l’emploi, et l’urgence de long terme du climat.
Comment ? En misant sur la rénovation énergétique des bâtiments, en investissant dans les transports publics et les infrastructures de mobilité douce, en déployant des énergies renouvelables… Le Haut conseil climat a ainsi identifié plusieurs mesures de sortie de crise compatibles avec les objectifs climat. Sa conviction :
« La rénovation énergétique des bâtiments, la décarbonation des transports, et l’évolution du système alimentaire sont les mieux à même de réorienter les investissements vers une économie décarbonée, et de répondre aux attentes économiques et sociales, tout en apportant des bénéfices en matière de qualité de l’air et de santé publique. »Supprimer les vols courts, les jets privés et réduire les « miles » : voici comment on peut assainir l’aérien
Mais pour l’heure, ces secteurs ne sont pas au centre des attentions du gouvernement. « La rénovation des bâtiments ne fait l’objet que d’un soutien d’1 milliard d’euros sur 2020 et 2021 », rappelle le HCC. Un montant sans commune mesure avec le soutien de 15 milliards d’euros apporté au secteur aéronautique. Quant au transport ferroviaire, pourtant « porteur de fortes réductions d’émissions », il n’a pas non plus été érigé en secteur de première importance.
Le changement climatique continue de s’aggraver
Alors que l’action du gouvernement patine sérieusement, le Haut conseil pour le climat salue le récent travail mené par la Convention citoyenne pour le climat, qu’il espère voir être valorisé.
Les propositions chocs de la convention citoyenne pour le climat
Le rapport est d’ailleurs ponctué d’un rappel : le changement climatique continue de s’aggraver, et rend la mise en place de mesures fortes plus urgente que jamais. « À l’échelle planétaire, les années 2015-2019 ont été les cinq plus chaudes jamais enregistrées. L’année 2019 a été la plus chaude pour la température de surface en Europe, et a été marquée par deux vagues de chaleur et une sécheresse exceptionnelles en France ». Et « le premier semestre 2020 est le plus chaud jamais enregistré en France ».
« Il est donc temps de redresser le cap et de relancer la transition. »

Selon Mr Sébastien Billard - L’Obs - mercredi 8 juillet 2020

14/08/2020

Confinement: un bilan accablant selon les docteurs Nicole et Gérard Delépine...

Dans la revue Néosanté de juillet/aoùt 2020, une interview des cancérologues Nicole et Gérard Delépine par Mme Pryska Ducoeurjoly montre que le confinement aurait aggravé la crise sanitaire du coronavirus. Selon eux, "cette mesure n'était pas justifiée, car elle n'a fait qu'alourdir le bilan humain et la surmortalité saisonnière". Les médecins interviewés pensent qu'avec quelques 30 000 morts en France, la contamination a été boostée par l'enfermement ensemble des porteurs de virus et des personnes saines. Ils nomment ce confinement "aveugle" et comparent les mortalités observées par million d'habitants des différents pays en fonction de leur politique sanitaire. Ainsi, "France, Italie, Espagne et Belgique sont parmi les pays qui souffrent de la mortalité la plus élevée, alors que les pays adeptes de la quarantaine ciblée sans confinement ont passé l'épidémie avec des taux de mortalité inférieurs à ceux de la grippe saisonnière".

Par ailleurs, les conséquences mentales sur des personnes saines, parfois psychologiquement fragiles et persuadées d'être confrontées à un danger de mort imminente sont importantes. Tous les confinés, en effet, décrivent un sentiment d'isolement et le manque de contacts sociaux. Dans toutes les études, les troubles psychiques (dépression, stress post traumatique, obésité, drames familiaux, violences envers les enfants, addiction à l'alcool, aux drogues, aux écrans...) s'accroissent avec la durée du confinement. Les SDF de leur côté ont reçu des contraventions, alors qu'ils se trouvaient sans ressource. Enfin, dans les EHPAD, la solitude complète imposée à nos aînés en a conduit certains, presque aussi sûrement que le virus, vers la mort par syndrome de glissement. Et lors des enterrements, les familles au complet n'ont généralement pas pu se recueillir. Bref, entre inhumanité et exclusions, les victimes collatérales du confinement seraient nombreuses!

Selon Nicole et Gérard Delépine, le confinement aveugle a été adopté sous la pression de l'OMS et notamment de leur statisticien Mr Neil Ferguson, mais aussi de Mr Bill Gates. L'Allemagne avait choisi la quarantaine ciblée et le pays s'en est bien relevé sur le plan économique et social. Fallait-il croire aux scénarios catastrophes de "tous ceux qui souhaitaient profiter de la panique pour promouvoir un vaccin en direction de 7 milliards de terriens"? Quoi qu'il en soit, on peut remarquer que les pays qui comme Grèce, Maroc ou Algérie ont rapidement utilisé un traitement précoce par la chloroquine ont affiché des taux de mortalité très bas. Mieux, à partir du moment où l'Italie a décidé de jouer la carte de la chloroquine et de distribuer celle-ci gratuitement dans les pharmacies pour prise à domicile, la courbe de mortalité journalière s'est mise à baisser. Le Ministère en France a-t-il outrepassé son pouvoir en imposant aux médecins de ne pas prescrire la chloroquine, tout en autorisant le Rivotril (qualifiée d'euthanasie sans consentement) dans les EHPAD?

Mr et Mme Delépine concluent leur interview en affirmant que "la victime la plus évidente du Covid-19 a été notre démocratie". La peur, en effet, aurait tétanisé la population et l'aurait empêchée de défendre son bien le plus précieux: sa liberté! Ce bilan sévère sera-t-il un jour mis au jour par nos concitoyens. Continuerons-nous à nous laisser manipuler par l'OMS ou nos gouvernants? Pour aller plus loin sur ce sujet, outre les ouvrages des Professeurs Didier Raoult et Christian Perronne, il est possible de consulter l'intervention des cancérologues le 21/3/2020 à la tribune libre de l'Agoravox intitulée: "Confinement, mesure sanitaire ou politique".

Lyliane

13/08/2020

Nuit des étoiles: comment admirer Jupiter, Vénus et Mars?

Les Nuits des étoiles, événement organisé par l'Association française d'astronomie (AFA), reviennent pour une 30e édition vendredi soir, et jusqu'à dimanche. Ces trois jours promettent un beau spectacle pour les amateurs d'astronomie, qui pourront facilement observer plusieurs planètes, dont Mars, Jupiter ou encore Vénus, a expliqué jeudi Olivier Las Vergnas, président de l'AFA, sur Europe 1. 
Jupiter "très brillante"
Selon lui, cette édition des Nuits des étoiles sera particulièrement enrichissante. Grâce au beau temps, "on va avoir un ciel vraiment très intéressant au niveau des planètes", prévoit-il. En effet, toutes les planètes du système solaire seront facilement visibles. Le président de l'association cite notamment Jupiter, qui apparaîtra "en début de nuit" et qui sera d'après lui "très brillante". 

La NASA envoie sur Mars Perseverance, un robot chargé de rechercher des traces de vie
Ce sera ensuite au tour de Saturne de se dévoiler, puis Mars (vers minuit) et la Lune. "Si on a le courage d'attendre en fin de nuit, on peut profiter des étoiles filantes et de la planète Vénus, encore plus brillante, qui se lève vers 4 heures du matin", ajoute Olivier Las Vergnas. 

Des planètes facilement observables 
Doté d'une paire de jumelles, il sera possible d'admirer Mercure "juste avant le lever du Soleil", prévient le spécialiste. Et inutile d'aller forcément au sommet d'une montagne isolée pour profiter du spectacle. "Jupiter, Saturne, Mars et Vénus seront visibles de partout", résume-t-il, même "en plein centre-ville". 
Si vous voulez observer le ciel chez vous, l'AFA propose les "veillées aux étoiles" : des audios, des vidéos, des programme d'observations sont téléchargeables gratuitement sur le site internet de l'AFA. En parallèle, quelque 266 manifestations gratuites seront proposées sur divers sites d'observation, notamment sur celui de l'AFA.
Ces nuits se prolongeront jusqu'à la mi-août avec les Perséides, la traditionnelle pluie d'étoiles filantes du mois d'août, qui illumineront le ciel du 10 au 15 août.

Selon Mme Capucine Rouault, édité par Tiffany Fillon - Europe 1 - vendredi 7 août 2020

12/08/2020

Voitures électriques: une reprise modérée...

Près de 45.000 véhicules électriques ont été écoulés au premier semestre en France, soit 6,3% du total des ventes de véhicules, contre 1,8% l'an dernier, selon le Comité des constructeurs français d'automobile (CCFA). Les véhicules hybrides sont quant à eux passés de 5% à 11,3% de part de marché.
La Renault Zoe a particulièrement bien tiré son épingle du jeu avec un doublement de ses ventes au premier semestre, à plus de 17.000 unités. "On est sortis du cercle des enthousiastes", remarque auprès de l'AFP Laurent Petizon, Managing Director chez AlixPartners. Au niveau mondial et malgré une baisse de ses ventes au deuxième trimestre 2020, le constructeur américain Tesla domine nettement les ventes devant plusieurs chinois. Le groupe californien est même devenu ces derniers jours l'entreprise automobile la mieux valorisée du monde en Bourse devant Toyota, bien qu'il écoule beaucoup moins de voitures que les groupes historiques.

Des mesures d'incitations efficaces
"Les consommateurs sont énormément sensibles aux incitations", reconnait Petr Dolejsi, directeur de la mobilité et du transport durable à l'Association des constructeurs européens d'automobile (ACEA), citant outre l'exemple de la France, les Pays-Bas et le Danemark. Dans ces deux pays, "nous avons connu une forte hausse des ventes après des incitations publiques, disparue aussitôt ces mesures arrivées à leur terme", affirme-t-il. C'est le cas également aux Etats-Unis, où les aides nationales et en fonction de chaque Etat représentent l'incitation principale à l'achat, estime Karl Brauer, expert chez Kelley Blue Book.
D'où certaines récentes annonces de plans, alors que le marché automobile souffre des suites du coronavirus. L'Allemagne vient de doubler la prime à l'achat d'un véhicule électrique, de 3000 à 6000 euros, et la France a instauré une prime à la conversion en juin, subventionnant à 5000 euros l'achat d'un véhicule électrique. 

"Le marché est poussé par la régulation, à la fois les prix et les amendes", estime Laurent Petizon, en référence aux règles européennes instaurées cette année et qui sanctionnent les véhicules au-dessus d'une limite d'émissions de CO2 par kilomètre.
"Tant que le pack batterie et moteur électrique restera 50% plus cher qu'un moteur classique avec sa boîte de vitesses, tout le monde ne pourra pas se payer un véhicule électrique", analyse Laurent Petizon. Selon ses calculs, le coût d'un véhicule électrique devrait progressivement baisser pour s'aligner d'ici quatre à cinq ans sur celui d'un véhicule thermique, sous réserve que les prix des métaux rares n'explosent pas. "Cela implique de maintenir les stimuli (les aides) pendant quelques années", en déduit-il, jugeant toutefois que le surcoût à l'usage d'un véhicule électrique tend à diminuer. Sur le sujet, Renault estime que déjà aujourd'hui l'utilisation courante d'une Zoe coûte moins cher qu'une voiture thermique de puissance équivalente.

100.000 primes à la conversion en juin
En attendant que la baisse des prix permette un accès plus large du public aux voitures électriques, le gouvernement sort le chéquier: après s'être félicité d'avoir déjà écoulé 100.000 primes à la conversion en juin, le ministre des Finances Bruno Le Maire n'a pas exclu jeudi que le dispositif soit reconduit au-delà de la limite théorique des 200.000 primes. "On peut fabriquer les véhicules les plus fantastiques mais si l'on manque de bornes alors les gens ne les achèteront pas", explique Petr Dolejsi, en allusion au manque d'infrastructures adaptées dans l'espace public.
La question est pressante: selon Laurent Petizon, il s'agit du deuxième handicap du secteur après celui des prix. "Il ne faut pas plus de dix véhicules par point de charge en moyenne", affirme-t-il. Un niveau atteint en France et en Chine, et dépassé aux Etats-Unis. La France et l'Allemagne prennent la question au sérieux: dans le sillage de son plan de relance post-coronavirus, Berlin va investir 2,5 milliards d'euros supplémentaires pour développer le parc des bornes de recharge.
En France, le plan de relance automobile prévoit d'atteindre 100.000 bornes en accès public fin 2021, soit un an plus tôt que prévu.

Selon BFM -S. Se avec AFP - BFM Business - samedi 4 juillet 2020

11/08/2020

L'Opératrion "Sentinelles de la nature" se déploie en Ile-de-France...

L'opération Sentinelles de la ­nature se déploie en Ile-de-France. Ce projet participatif permet à chacun de devenir acteur de la préservation de son cadre de vie avec une application et une interface numérique* ; de déclarer, en quelques clics, une atteinte à l'environnement : dépôt sauvage de déchets ; déversement de produits toxiques ; pollution lumineuse… "Vous pouvez aussi faire connaître des initiatives positives telles que le nettoyage d'une forêt, précise Thibaud Saint-­Aubin, coordinateur du lien fédéral à France nature environnement (FNE). L'idée, c'est que les citoyens puissent s'approprier les enjeux environnementaux de leur territoire."

Les déchets sauvages sont les plus visibles
Lancé en 2015 par plusieurs associations en Rhône-Alpes et porté au niveau national par la FNE, le dispositif a été étendu à l'Ile-de-France en 2018, mais "il faut du temps pour créer un réseau et le mobiliser", explique Maxime Colin, juriste environnement à la FNE. L'une des atteintes les plus visibles - et le plus souvent rapportées - reste le dépôt sauvage de déchets, particulièrement problématique en Ile-de-France (244.000 à 305.000 tonnes par an) mais aussi plus facile à identifier pour un public non averti.

"Pour former les volontaires à la veille environnementale, la FNE Ile-de-France propose depuis février des ateliers Sentinelles de la nature sur des thèmes précis tels que la pollution lumineuse ou le déploiement de la 5G. "On a besoin d'une vigilance citoyenne plus vive", insiste Maxime Colin. "Nous devons améliorer la prévention, souligne l'association Val de Seine vert. Avoir des relais citoyens est essentiel."

Pour en savoir plus, joindre :www.sentinellesdelanature.fr.

Selon Mme Christel de Taddeo - leJDD - samedi 4 juillet 2.

10/08/2020

Surexploitation des forêts européennes...

Quand l'Europe semble vouloir se mettre au vert, certains chiffres ont de quoi laisser dubitatif. Comme celui révélé dans la revue Nature à partir d'une étude, relayée par Le Figaro : en Europe, la superficie des forêts exploitées a augmenté de 49 % entre 2016 et 2018, en comparaison de la période 2011-2015.
Sur les 26 pays de l'Union européenne (en incluant le Royaume-Uni, mais pas Malte ni Chypre), la Suède et la Finlande représentent la moitié de l'augmentation des zones récoltées, précisent les chercheurs du Centre commun de recherche de l'Union européenne (JRC), qui ont participé à l'étude. Dans le même temps, grâce à des données satellitaires, les auteurs des travaux ont constaté que la taille moyenne des parcelles exploitées a augmenté de 34 % sur l'ensemble du Vieux continent. 
Lire aussi Ikea utilise-t-il du bois abattu illégalement ?
Une hausse partie pour durer ?
"L'application en Europe de la directive sur la bioéconomie, en particulier l'utilisation du bois comme énergie renouvelable, pourrait en particulier expliquer cette demande", analyse, pour Le Figaro, Thuy Le Toan, chercheuse émérite au Centre d'études spatiales de la biosphère de Toulouse. Elle ajoute : "Cette directive a d'ailleurs été fortement critiquée par la communauté scientifique pour son impact potentiellement négatif sur la forêt à l'échelle globale". "On peut s'attendre à ce que cette hausse continue", poursuit la chercheuse, puisque l'objectif européen en matière d'énergies renouvelables est de 32 % en 2030. Les chiffres mentionnés plus haut sont toutefois à nuancer avec un autre. Car si les zones exploitées augmentent en Europe, les forêts européennes, elles, sont toujours plus étendues : entre 1990 et 2015, leur taille a augmenté de 90 000 kilomètres carrés, grâce à la replantation des arbres coupés.

 Les chiffres mentionnés plus haut sont toutefois à nuancer avec un autre. Car si les zones exploitées augmentent en Europe, les forêts européennes, elles, sont toujours plus étendues : entre 1990 et 2015, leur taille a augmenté de 90 000 kilomètres carrés, grâce à la replantation des arbres coupés.

Selon Lepoint.fr-Le Point -3/7/2020

09/08/2020

Onze grandes firmes internationales s'unissent pour la transition énergétique dans les transports...

À l'occasion des Rencontres économiques d'Aix qui réunissent de nombreux acteurs économiques du monde entier, 11 groupes internationaux annoncent s'unir au sein d'une Coalition internationale qui a vocation à s'élargir à l'avenir : AWS, Groupe Carrefour, Groupe CMA CGM, Cluster Maritime Français, Crédit Agricole Corporate and Investment Bank, Engie, Faurecia, Michelin, Schneider Electric, Total et Wärtsilä.
Des ambitions communes pour la transition énergétique du transport et de la logistique L'objectif de la Coalition est d'accélérer le développement des énergies et des technologies qui permettent de relever les défis d'une mobilité durable au sein de l'industrie du transport et de la logistique, par la réduction des émissions, la lutte contre le réchauffement climatique, et la protection de la biodiversité.
Les 11 entreprises déjà mobilisées mettent en commun leurs expertises autour de trois ambitions pour réaliser des progrès technologiques et obtenir des résultats mesurables dès 2030 : - Avoir un portefeuille plus étendu de sources d'énergies propres ;
- Réduire la consommation d'énergie par kilomètre équivalent transporté ;
- Éliminer une partie importante des émissions associées au transport et à la logistique.
9 projets concrets issus de 9 groupes de travail déjà mis en place Depuis plusieurs mois, la Coalition a mis en place 9 groupes de travail qui ont réunis plusieurs dizaines de personnes, afin de construire 9 projets concrets qui contribueront à définir les énergies de demain :
- Développer les solutions d'approvisionnement en hydrogène vert pour les transports ;
- Développer les biocarburants pour les différents modes de transport ;
- Elargir les usages du biogaz et des gaz de synthèse dans les transports ;
- Remplacer les combustibles fossiles par de l'énergie verte sur l'ensemble de la chaîne logistique ;
- Lancer des projets pilotes de véhicules zéro émission d'ici à la fin de 2021 ;
- Créer la solution digitale permettant d'identifier l'itinéraire porte-à-porte aux plus faibles impacts environnementaux ;
- Optimiser la gestion opérationnelle et le chargement pour accroître l'efficacité énergétique de chaque tonne transportée
- Rendre les plateformes multimodales plus écologiques pour les applications logistiques
- Consolider les méthodes de mesure de l'impact des projets de transition énergétique dans les transports et la logistique.
La Coalition a été lancée à la fin de l'année 2019 à l'occasion des Assises de l'Economie de la Mer et a reçu le soutien du Président de la République Emmanuel Macron.
Les premiers travaux de la Coalition seront présentés officiellement en janvier 2021 à l'occasion du Congrès Mondial de la Nature.

Selon Boursier.com - Boursier - vendredi 3 juillet 2020

08/08/2020

A propos de Mr Johannes Kepler...

Dans la revue hebdomadaire Télé-Loisirs, écrit Mme Charlotte Raclet, le scientifique allemand Johannes Kepler a fait des découvertes majeures sur le mouvement des planètes au début du 17 ème siècle. Pourtant il est beaucoup moins connu du grand public que Mrs Galilée ou Newton. Un documentaire lui sera consacré samedi 8/8 sur ARTE lui rendant justice et retraçant sa vie. Il est, en effet, considéré comme le père de la science moderne dans la mesure où il s'était battu contre l'obscurantisme à plusieurs reprises! Il avait trouvé un biais ingénieux pour faire évoluer les mentalités: un roman de fiction nommé "Le songe ou l'astronomie lunaire" paru en 1608.

Pourquoi donc peut-il être vu comme un astronome génial? Souffrant de problèmes de vue, il tiendra ses observations astronomiques d'un mathématicien nommé par l'empereur Rodolphe 2 pour réaliser des horoscopes: Mr Tycho Brahe. Assistant de cet homme, Kepler tira des lois décrivant le mouvement des planètes autour du Soleil. Il découvrira donc que leur trajectoire est elliptique et non circulaire et que la progression d'une planète s'accélère ou ralentit selon qu'elle se rapproche ou s'éloigne du Soleil. De ce fait, le temps que met un astre à faire le tour du Soleil permet de connaître la distance qui l'en sépare.

Chaînons essentiels dans l'histoire de l'astronomie, les lois de Kepler seront exploitées par ses successeurs. Notamment par Isaac Newton pour établir sa loi de gravitation universelle...

Lyliane

07/08/2020

Une technologie auvergnate pour les personnes diabétiques...

 

Biocorp a conclu avec le géant pharmaceutique suisse Roche, un accord de distribution de sa dernière technologie. Un capteur intelligent qui va révolutionner la vie quotidienne des diabétiques.Ce lundi 29 juin, dans ses locaux de Cournon, la société auvergnate a signé un accord majeur avec le Suisse Roche. Depuis cinq ans, Biocorp travaille sur un capteur intelligent à clipser sur les stylos injecteurs d’insuline jetables, le dispositif connecté Mallya.
Une signature historique: Avec cet accord, cette technologie auvergnate unique au monde va être commercialisée partout en France. « Cette signature concrétise une première rencontre avec les équipes de Biocorp. C’est un produit très important pour le patient, qui arrivera bientôt en pharmacie, explique Frédéric Jacquey, président de Roche Diabetes Care France. Il apportera sécurité et précisions aux personnes diabétiques ». « Le besoin de connectivité est important dans ce domaine de santé, il y avait un réel désert thérapeutique », indique Éric Dessertenne, directeur général de Biocorp.

Une technologie auvergnate unique: Avec Mallya, le patient n’aura plus besoin de rapporter ses prises d’insuline à l’écrit. Mallya s’occupe de tout. Le capteur se clipse sur le stylo injecteur et reporte sur l’application mobile Gluci-check, toutes les données à retenir. « Cette technologie permettra d’augmenter l’observance, plus de problème de suivi pour le patient et son médecin », explique le jeune directeur. « La technologie Mallya est unique, une innovation majeure, indique Frédéric Jacquey, c’est une expérience commune excitante que nous entamons avec Biocorp. Le dispositif connecté intégrera à terme notre écosystème digital Roche Diabetes rejoignant ainsi d’autres solutions digitales, toutes destinées à permettre une meilleure prise en charge du patient. »

Selon La Montagne (Publié le 01/07/2020 à 11h00)

06/08/2020

Le sommeil, un allié pour notre santé,

Mme Claire Reuillon dans Valeurs Mutualistes, écrit un article dans lequel elle montre comment la durée et la qualité de notre sommeil sont essentielles pour rester en bonne santé physique et mentale, a fortiori en période d'épidémie. Elle s'appuie sur les explications et les conseils du Professeur Patrick Lévy, fondateur de L'institut National du Sommeil et de la Vigilance ou INSV. Il faut savoir, en effet, selon une enquête de janvier 2020 sur le sommeil des français, que nous dormons en moyenne 6H41 en semaine et 7H33 le week-end, soit 1H30 de moins qu'il y a 30 ans. Nos enfants pour la plupart perdent de plus en plus d'heures de sommeil après 15 ans en période scolaire, notamment en raison de leur surexposition aux écrans.

Le sommeil nous est indispensable, car il régule la production de très nombreuses hormones (hormones de  croissance, cortisol, hormones régulant notre appétit...). de plus, il sert au développement cérébral des enfants et adolescents et de l'ensemble de leur organisme en général. Il consolide aussi les informations mémorisées pendant l'éveil et favorise les apprentissages récents. Enfin, il maintient la vigilance et l'équilibre psychique, tout en facilitant les relations sociales. Le système immunitaire est par exemple renforcé par un sommeil régulier et d'une durée suffisante. Aussi, en période d'éventuelle contamination bactérienne ou virale, il faut veiller à son sommeil et à celui de ses proches.

L'idéal est de s'endormir et de se lever à la même heure en semaine, comme le week- end. A la lumière du jour, pratiquer si possible une activité physique quotidienne. En outre, éviter de rester couché si l'on ne dort plus. Dans la journée, modérer  la consommation de cafés, sodas, boissons énergisantes. Quand c'est possible, faire une courte sieste de 5 à 20 minutes maximum en début d'après-midi, dans un lieu calme. Le repas du soir devrait être ni trop gras, ni trop lourd, avec plutôt des féculents. Se déconnecter des écrans et arrêter toute activité physique 3 heures au moins avant le coucher. Eviter les émissions anxiogènes et se détendre. Au moment du coucher, ne pas résister aux signes avant-coureurs (baillements, paupières lourdes...). L'obscurité devrait être de règle dans la chambre à coucher et la température modérée.

Pour davantage de renseignements, se connecter à: www.institut-sommeil-vigilance.org.

Lyliane

05/08/2020

Migrants en galère à la frontière italienne après le déconfinement...

Jeunes remis à la rue, engorgement des procédures administratives, refoulements quotidiens vers Vintimille : la situation s'aggrave à la frontière franco-italienne.
Au téléphone, Mila et Vedran (1) se sont vu expliquer qu’il fallait prendre la première à droite en sortant du tram. Le lieu de rendez-vous avec la Cimade semblait simple à trouver. Ils se sont trompés, c’est la cause de leur retard. Le couple de Bosniaques n’a pas l’habitude des adresses bucoliques pour s’occuper des papiers. Trop exigus pour respecter les consignes sanitaires, les locaux de l’association d’aide aux migrants ont été délocalisés dans le jardin d’un temple protestant du centre-ville de Nice. Un cadre champêtre : des oliviers pour l’ombre et des chaises de jardin pour la salle d’attente. «Ça a ce côté folklo mais l’organisation est précaire, temporise Elysabeth Marque, bénévole. On n’a pas d’imprimante ni d’électricité. Quand il pleut, on utilise le parasol. C’est la débrouille.»

Toute l’organisation est chamboulée. Désormais, les rendez-vous à la Cimade se prennent au téléphone : difficile pour des non-francophones. Ceux à la préfecture par mail : compliqué à déchiffrer avec Google Traduction. «C’est là qu’on s’aperçoit des limites de ce système après le confinement, dit Elysabeth Marque. Les démarches sont encore plus lourdes.» Mila et Vedran, 37 et 42 ans, ont été hébergés par le 115 dans un hôtel pendant le confinement. Une aide qui va s’interrompre en même temps que la date fatidique de leur obligation de quitter le territoire français (OQTF). Dans quinze jours, ils devront être partis. «On est là pour voir si on peut faire quelque chose», espère Vedran.

La Cimade a pris temporairement ses quartiers au temple du Saint-Esprit. Photo Laurent Carré pour Libération
«Police administrative»
David Nakache et son association Tous citoyens ! apportent une aide administrative aux mineurs migrants qui arrêtent leur chemin à Nice. Le responsable de l’association a vu un basculement dans leur prise en charge dès le jour du déconfinement. «On a récupéré douze jeunes en dix jours. L’aide sociale à l’enfance [ASE, gérée par le département, qui ne souhaite pas communiquer, ndlr] a remis à la rue d’un bloc les jeunes pour lesquels il n’y avait pas de minorité établie, raconte-t-il. Rien n’a changé avec le confinement. C’est même pire : on est dans la police administrative dans toute sa splendeur.» Après avoir trouvé «en urgence» une solution d’hébergement, l’association a relancé la machine à recours. «Tous les foyers de France ont ouvert les vannes. Nous nous sommes retrouvés avec beaucoup d’audiences et de passages au tribunal, explique David Nakache. Avec les difficultés d’envoi des documents, ces gamins ont perdu trois ou quatre mois. Comme ce sont des jeunes proches de la majorité, c’est fatidique. Ils risquent de perdre leurs droits.» La préfecture des Alpes-Maritimes fait savoir que «le renouvellement des récépissés et la demande de document de circulation pour un étranger mineur s’effectueront par téléprocédure à compter du 1 juillet». Avec, là encore, des barrières linguistiques et matérielles.

Vintimille, base de repli: Comme Mila et Vedran, les migrants qui se retrouvent à Nice sont entrés en France en franchissant la frontière franco-italienne au niveau de Vintimille. Souvent, le passage ne se fait pas du premier coup. Ils tentent leur chance à pied, en train ou par la route, faisant de Vintimille une base de repli. C’est dans cette ville que Carla Melki intervient pour Médecins du monde. «Le 18 avril, le camp de Caritas à Vintimille a fermé ses portes aux nouveaux arrivants à cause d’un cas de Covid. Il n’a toujours pas rouvert, dit-elle. En termes d’assistance humanitaire et d’accueil, il y a une détérioration très nette : moins d’accès aux soins, à l’information et à la nourriture.» En trois heures d’intervention, Carla Melki a croisé 45 migrants. Elle estime à 200 le nombre de personnes en transit qui dorment sur la plage, sous les ponts et devant la gare.
Teresa Maffeis se rend à Vintimille deux fois par semaine. Militante et coauteure du livre les Sentinelles – un recueil de «chroniques de la fraternité» à la frontière –, elle vient de reprendre ses distributions de duvets et de kits d’hygiène. «Si le camp reste fermé, ça va être une catastrophe. A Vintimille, il n’y a que des gens de passage, rapporte-t-elle. Avec la réouverture des ports et la reprise des bateaux de sauvetage, des gens ont déjà débarqué. Ça va redevenir comme avant.» Un retour déjà observé par la Coordination des actions aux frontières intérieures (Cafi), pilotée par cinq associations. De mi-mars à mi-mai, le collectif a enregistré 107 refoulements, soit trois personnes par jour.
Promiscuité et errance: Depuis le déconfinement, 50 migrants sont raccompagnés à Vintimille quotidiennement. «Aux postes frontières, les gens sont dans une grande promiscuité, on leur donne à peine du savon. Puis ils sont renvoyés dans l’errance. Les conditions se sont aggravées. Une demandeuse d’asile et son enfant avec une poche gastrique ont été remis côté italien. C’est l’hôpital qu’il fallait appeler, pointe la chargée de projet de la Cafi, Agnès Lerolle, qui a fait un recours devant le Conseil d’Etat. Le confinement a compliqué les choses. Les associations ont moins accès aux personnes pour proposer des soutiens et se rassembler.»

Dans le jardin niçois, l’espoir est maigre pour que Mila et Vedran voient leur dossier de réexamen de demande d’asile accepté. «On voudrait une simplification des démarches pour désengorger les services administratifs, milite Elysabeth Marque. Il faut un titre unique, durable et qui donne l’autorisation de travailler.» Au-delà du déconfinement.

(1) Les prénoms ont été changés.

Selon Mme Mathilde Frénois - Liberation - mercredi 1 juillet 2020

04/08/2020

La nature mérite mieux qu'un répit...

La crise du Coronavirus a bouleversé nos habitudes de consommation, de travail et de déplacement, écrit un journaliste de Greenpeace. Cette crise agit comme un révélateur des dysfonctionnements d'un modèle qui creuse les inégalités et détruit l'environnement. Pendant cette crise sanitaire,notre quotidien, nos habitudes et nos relations ont été chamboulées. Nous sommes nombreux et nombreuses à avoir savouré la tranquillité et le temps retrouvé pour cuisiner, bricoler, réfléchir, à avoir apprécié ce répit offert à la nature: moins de pollution, pas d'avion dans le ciel, des animaux sauvages reprenant leurs espaces...Bref, nous avons compris à quel point le monde d'avant était destructeur pour le vivant.

 Un puissant désir de changement s'exprime, car nous aspirons à une vie heureuse et respectueuse de la nature. Le temps de l'hyper semble révolu: hypermobilité, hypermondialisation, hypermarché... La santé, le bien-être et la protection de l'environnement doivent être au coeur de toutes les priorités. Les pollueurs quoi qu'il en soit se sont vite déconfinés: Amazon  a cherché à poursuivre son activité... Le Medef, le CCFA (lobby de l'auto) et l'IATA (lobby de l'aviation) ont sollicité très vite le report des normes environnementales contraires à leurs intérêts. Air France a obtenu une aide publique de 7 milliards d'euros sans aucune contrepartie écologique. Au sommet de l'Etat la croissance semble plus importante que l'écologie.

Pourtant la crise sanitaire a prouvé que les pays industrialisés peuvent modifier leur machine économique pour sauver des vies. Une volonté politique pourrait donc organiser la décroissance des activités polluantes, en poussant le "consommez moins", en mettant fin à la société de consommation. En Suisse, le patronat a bien compris  le danger ... Sous la pression citoyenne, le monde d'après devrait se montrer différent, du monde d'avant. Désir de ralentir, plus de solidarité, de sobriété, de protection des écosystèmes devraient s'installer peu à peu... Et si nous choisissions de donner enfin l'impulsions du changement?

Lyliane

 

03/08/2020

Convention citoyenne pour le climat: des avancées...

Emmanuel Macron a annoncé, lundi devant les 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat, retenir 146 de leurs 149 propositions, dont la plupart feront l'objet d'un "projet de loi spécifique" multi-mesures en septembre. Il a aussi annoncé 15 milliards supplémentaires pour la conversion écologique. Le débat sur la limite des 110 km/h sur l'autoroute est, lui, "reporté".
Emmanuel Macron et Édouard Philippe ont reçu ensemble lundi les 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat dans les jardins de l'Élysée. Six d'entre eux ont présenté les conclusions de leurs travaux au chef de l'État, avant qu'il n'apporte ses réponses. Le président de la République a ainsi annoncé qu'il comptait transmettre au gouvernement ou au Parlement, ou encore soumettre à référendum "la totalité des propositions" de la Convention citoyenne pour le climat, "à l'exception de trois d'entre elles", soit 146 sur 149. Certaines seront décidées dès la fin juillet, d'autres intégrées au plan de relance mais la plupart feront l'objet d'un "projet de loi spécifique" multi-mesures en septembre, a-t-il précisé.
15 milliards supplémentaires pour la conversion écologique
"L'État prendra toute sa part : 15 milliards d'euros supplémentaires sur deux ans seront injectés pour la conversion écologique de notre économie", a également déclaré Emmanuel Macron, promettant la mise en place d'un "fonds de transformation écologique de notre économie dans le plan de relance" pour notamment "investir dans les transports propres, rénover nos bâtiments" et "inventer les industries de demain".
Le président a aussi approuvé le principe d'un moratoire sur les nouvelles zones commerciales dans la périphérie des villes ainsi que celui de mesures d'aides pour la rénovation des bâtiments. "Arrêter la bétonisation, c'est un projet pour rendre notre pays plus humain, au fond plus beau" et pour retrouver des commerces de centre-ville et mettre fin à un étalement des logements, a-t-il insisté, "c'est un modèle dont nos concitoyens veulent sortir".
Création d'un groupe de suivi pour inscrire le terme "écocide" dans le droit français
La Convention citoyenne pour le climat propose également l'introduction du crime d'"écocide" dans le droit français, afin de sanctionner une atteinte grave à l'environnement. Estimant qu'il fallait "faire en sorte d'inscrire ce terme dans le droit international pour que les dirigeants" puissent rendre "compte", il s'est engagé à porter "ce combat au nom de la France dans des instances multilatérales". Un groupe de suivi sera créé pour réfléchir à la façon de l'inscrire en droit français. 
Selon la proposition de la Convention, "constitue un crime d'écocide, toute action ayant causé un dommage écologique grave en participant au dépassement manifeste et non négligeable des limites planétaires, commise en connaissance des conséquences qui allaient en résulter et qui ne pouvaient être ignorées. Afin que la sanction possible soit dissuasive, la peine encourue doit être, dans le cas d'une violation par une entreprise, outre une peine d'emprisonnement et une amende pour les dirigeants d'entreprise ou les personnes directement responsables, une amende en pourcentage significatif du chiffre d'affaires de cette entreprise et doit inclure l'obligation de réparation". 
Macron en désaccord avec une taxe de 4% sur les dividendes
Emmanuel Macron s'est en revanche opposé à trois mesures sur les 149 proposées par les membres de la Convention. Le président de la République a ainsi décidé de "reporter le débat" sur la limitation à 110 km/h sur autoroutes pour éviter qu'elle ne "s'abîme dans une polémique" et connaisse le "même sort" que la mesure des 80 km/h.
"La transition écologique ne doit pas se faire au détriment des communes, des régions les plus enclavées", a plaidé le chef de l'État. "Pour que ça marche, il ne faut pas stigmatiser les gens, il ne faut pas les diviser, il faut réussir à les embarquer tous ensemble. Si on fait ça, nos concitoyens qui sont dans les territoires les plus enclavés qui parfois mettent tous les jours 45 minutes ou une heure en utilisant les grands axes pour aller travailler, dont la vie s'organise par ses transports, ils vont dire : OK, leur projet c'est un projet urbain, il n'y a pas de place pour moi".
Parmi les autres mesures proposées par la Convention et écartées par Emmanuel Macron : la taxe de 4% sur les dividendes, qui risquerait selon le chef de l'État de "décourager l'investissement". Il s'est également opposé à la proposition de la Convention de réécrire le préambule de la Constitution en plaçant l'environnement au-dessus des autres valeurs fondamentales de la République. "Telle que proposée, la rédaction menace de placer la protection de l'environnement au-dessus des libertés publiques, au-dessus même de nos règles démocratiques", a-t-il commenté.
Concernant une autre mesure proposée par la Convention, un moratoire sur l'accord commercial UE-Canada (Ceta), le président a déclaré : "Je vous réponds, continuons à évaluer".
Macron favorable aux référendums dès 2021
Emmanuel Macron s'est tout de même dit "prêt" à soumettre à des référendums dès 2021 certaines propositions de la Convention citoyenne pour le climat, d'une part pour modifier la Constitution, d'autre part pour des mesures spécifiques. "La réécriture de l’article 1er de notre Constitution (...) pour introduire les notions de biodiversité, d’environnement, de lutte contre le réchauffement climatique (...), je suis favorable à cette proposition", a-t-il dit, en se disant aussi ouvert à un référendum "sur un ou plusieurs textes de loi" reprenant d'autres propositions de la Convention.
"Les symboles comptent : la République sociale, la République des territoires sont désormais inscrites dans notre Constitution. Il est légitime de réfléchir à inscrire l'écologie à son tour", a-t-il dit. Dès lors le chef de l'Etat est favorable à engager à l'Assemblée nationale et au Sénat un débat en vue d'une réforme constitutionnelle qu'il souhaite "voir aboutir d'ici 2021". "Je suis prêt à recourir au référendum si celui-ci était alors constitutionnellement possible après le vote des Chambres", a-t-il insisté.
Bientôt d'autres conventions citoyennes ?
Le chef de l'Etat souhaite enfin la création de nouvelles conventions citoyennes, "sur d'autres sujets" que le climat, et a annoncé la prochaine transformation du Conseil économique social et environnemental (Cese) en "chambre des conventions citoyennes". "Vous avez montré qu'il était possible sur un sujet difficile, inflammable même, de créer du consensus" a-t-il loué, ajoutant qu'une réforme du Cese, assemblée composée de représentants sociaux, "sera présentée au prochain Conseil des ministres, qui en fera la Chambre des conventions citoyennes".

Selon Mme Céline Bregand avec AFP - Europe 1 - lundi 29 juin 2020

02/08/2020

Accélérer la transition écologique au niveau local...

Il est désormais certain que l'objectif de 23% d'énergies renouvelables (EnR) dans la consommation française en 2020 ne sera pas atteint. Face à cette triste réalité, les collectivités sont les mieux placées pour s'imposer comme moteurs d'une politique énergétique ambitieuse et décentralisée.
S'emparer du défi énergétique à l'échelon local est en outre une réponse au besoin de proximité que révèle l'envol du mouvement de relocalisation de l'économie, du locavorisme aux réseaux alternatifs de distribution en passant par l'économie circulaire et le Fabriqué en France. Soutien à l'emploi local, baisse de l'impact environnemental, traçabilité, qualité : le localisme est porteur de sens.
La production d'énergie ne doit plus échapper à ce vent de changement. En 2018, un collectif d'élus ne s'y trompait pas : « L'efficacité et la transition énergétique dépendent d'abord de l'initiative locale ». Alors, chiche ?

Municipales: l'Ademe veut "proposer des solutions à l'ensemble des territoires" Transition bien ordonnée commence par soi-même. Depuis la fin des tarifs réglementés de vente pour les collectivités, ces dernières peuvent librement s'orienter vers une offre d'énergie verte, transformant leur acte d'achat en un formidable levier de transition au quotidien. En effet, elles créent ainsi un cercle vertueux : les producteurs d'ENR sont directement rémunérés, la demande en ENR croît, de nouvelles capacités de production ancrées dans les territoires se développent, avec de l'emploi à la clé. Cerise sur le panneau, ce choix répond aux attentes énergétiques des Français (en 2019, 94% sont favorables aux ENR et 61% à la souscription d'offres vertes).

85% des Français mettent l'environnement au coeur des municipales:Si des collectivités pionnières de toutes tailles, à Paris comme en Indre-et-Loire, ont déjà fait ce choix d'exemplarité, l'urgence climatique impose d'amplifier le mouvement. Prendre cette décision de principe, qui est avant tout une question de volonté politique, exige de tordre le cou aux idées reçues.
Non, opter pour l'électricité durable n'est pas compliqué
L'achat d'énergie s'inscrit, comme tout achat public, dans le cadre familier de la commande publique. Pas question de réinventer la roue donc, mais d'insuffler un rayon de créativité pour des appels d'offres innovants : les collectivités peuvent imposer leurs exigences dans leurs cahiers des charges, à condition de se saisir des outils existants. Par exemple, prévoir des lots dédiés EnR, imposer une durée fixe minimale (garante de meilleure visibilité), utiliser des critères novateurs (qualité de l'origine de l'énergie, impact écologique de la destination du bénéfice dégagé dans le cadre du contrat...), ou encore faire primer les critères techniques et environnementaux sur celui du prix lors de l'attribution.

Quant aux petites collectivités, souvent inquiètes face à ces sujets techniques, pourquoi ne pas constituer un groupement d'achat pour monter en compétences et doper leur pouvoir de négociation ?
Le seul vrai piège à éviter est celui des offres « vert-de-gris », fondées sur les seules garanties d'origine : ces certificats peuvent être acquis en parallèle de l'achat d'électricité auprès de producteurs d'EnR de toute l'UE. La quantité d'électricité correspondante peut quant à elle provenir de toute source de production, y compris fossile ou nucléaire ! Aucune garantie donc d'un achat local et créateur de valeur, contrairement aux offres vertes « premium ».
Non, la facture ne s'envolera pas nécessairement
D'abord en raison de la baisse tendancielle importante des coûts de production des ENR. Ensuite parce que les tarifs des offres labellisées « vraiment vertes » par Greenpeace peuvent être équivalents à ceux des offres classiques (cf. le dernier observatoire du marché de détail de la commission de régulation de l'Énergie - pour les offres des particuliers). Enfin parce que le changement de partenaire doit être l'occasion de bénéficier d'un accompagnement sur-mesure vers la baisse des consommations. En somme, miser sur la qualité plutôt que la quantité : consommer vert oui, mais aussi consommer mieux. Cette expertise est au cœur du savoir-vert des fournisseurs engagés.

Il est encore temps...Mais plus pour longtemps. Consommer une électricité propre est la première pierre évidente d'une stratégie énergétique locale vertueuse plus globale. Construire ce nouveau modèle et imaginer un autre futur restent possibles, en faisant le pari de l'intelligence collective et du partenariat entre collectivités, fournisseurs et producteurs d'énergie verte.
Candidates, candidats, pour répondre aux attentes de vos administrés en termes de transition énergétique et les inciter à agir à leur échelle, soyez dès à présent précurseurs en orientant vos dépenses énergétiques vers une consommation éthique et favorable au développement économique local.

Selon Mr Vincent Maillard - La Tribune - lundi 22 juin 2020

01/08/2020

Pour une cohabitation homme/animal...

Le WWF nous fait comprendre que" lorsqu'ils n'ont plus d'autres solutions, des animaux sauvages et des hommes entrent en conflit". En effet, la population mondiale ne cessant de croître, l'humain empiète chaque jour un peu plus sur la nature, privant les animaux sauvages de proies naturelles et d'habitat. Etres humains et animaux sauvages sont aujourd'hui contraints de partager leurs espaces vitaux, sous la pression de l'urbanisation, du dérèglement climatique et de la surconsommation.

Aidons le WWF à agir partout dans le monde pour un juste partage des territoires et des ressources. Il y a des solutions comme celle de protéger l'ours et d'accroître l'acceptation des plantigrades par les habitants, les élus et les bergers. En mer, on peut réglementer le trafic des bateaux de pêche en s'adaptant aux déplacements des cétacés pour limiter le risque d'incidents. De même, en créant des aires protégées pour les éléphants et en protégeant l'habitat de la panthère, il est possible de freiner l'extinction des espèces sauvages menacées.

Il faut savoir, en effet, que dans toute l'Asie, il reste 40 000 éléphants environ et que l'espèce a diminué d'au moins 50% sur les 3 dernières générations. En France il subsiste moins de 40 ours bruns dans les Pyrénées et moins de 200 lynx dans nos montagnes (Vosges, Alpes, Jura). Quant à la panthère des neiges, l'espèce a reculé de 20% en seulement 16 ans. Enfin, si nous n'y prenons pas garde, plusieurs espèces de dauphins par exemple pourraient disparaitre prochainement.

Pour tout renseignement sur le WWF ou pour effectuer des dons, contactez le site: www.wwf.fr.

Lyliane

31/07/2020

Yann Arthus-Bertrand et ses résiolutions pour la planète...

Son nom est associé à la photographie aérienne. Mais Yann Arthus-Bertrand ne veut plus prendre l’avion. À 74 ans, celui qui réalisa La Terre vue du ciel après le premier sommet sur le développement durable à Rio, phénomène d’édition aux plus de 4,2 millions d’exemplaires en 27 langues, décliné en documentaires et émissions de télévision, a troqué l’hélico pour le drone.

Au moment de notre interview, il achève un trajet à rallonge en train qu’il effectuait en un rien de temps en avion, revient à Paris de Port-Cros dont il est membre du conseil d’administration du parc national, son île refuge au large de Hyères (Var). «Il faut vraiment se faire violence pour choisir le train plutôt que l’avion!», lâche-t-il, fatigué. Sa nouvelle exposition, «Legacy, le courage de la vérité», capsule immersive conçue comme une suite de Home, vient d’ouvrir ses portes à la Grande Halle de la Villette, jusqu’au 2 août.

LE FIGARO. - Pourquoi dites-vous qu’il faut vraiment se faire violence pour choisir le train plutôt que l’avion ?

Yann ARTHUS-BERTRAND. - On va beaucoup plus loin et beaucoup plus vite en avion. Mais l’impact climatique est tellement plus émetteur qu’en train! Vous pouvez, sur le site Ecolab de l’Agence pour la transition écologique (Ademe), calculer vos émissions de gaz liées à vos déplacements. Les chiffres sont ceux des émissions de CO2 par voyageur au kilomètre. Si vous traversez la France en avion, votre empreinte carbone est de 207 kg selon ce calcul, et seulement de 2,2 kg en TGV. En voiture, elle est de 174 kg et, ce qui est intéressant, cet impact diminue en voyageant à plusieurs: 43 kg pour 4 personnes dans une voiture. Prendre le train est une décision compliquée parce que la France manque cruellement de lignes régionales. Prenez Port-Cros, depuis Paris cela s’organisait bien avec l’avion: 1 h 25 minutes jusqu’à Toulon puis la navette en bateau depuis Hyères. En train, je suis parti ce matin pour n’arriver qu’en fin d’après-midi. Il faut les réhabiliter comme le fait cette coopérative, la Railcoop, qui veut relancer le Lyon-Bordeaux dès 2022.

À quel moment avez-vous décidé de ne plus prendre l’avion? L’hiver dernier. J’enchaînais les vols de manière absurde pour présenter au Canada, à New York, mon film Woman, qui ressort d’ailleurs au cinéma maintenant. Je lisais le discours de Greta Thunberg à l’ONU lors du sommet sur l’urgence climatique et je me suis dit qu’à 16 ans, elle était plus avancée, radicale que nous, que si quelqu’un pouvait arrêter de prendre l’avion, c’était bien moi. Quand j’avais vu le film sur l’ancien vice-président américain Al Gore et sa croisade contre le réchauffement climatique, Une vérité qui dérange, j’avais déjà pris une décision: créer au sein de ma fondation le pôle Action carbone, pour compenser les émissions de CO2 générées par mes propres activités de photo aérienne. Aujourd’hui, 75 % de nos programmes de compensation sont financés par des voyages en avion. Mais nous travaillons sur d’autres sources. J’essaie de me dégager de tout ça. Les conséquences sont trop graves.

L’avion n’est cependant pas sans utilité. Ne nous trompons-nous pas d’objectif?

L’objectif, c’est le gaz. Mais quand j’entends qu’on va faire voler des avions aux biocarburants, c’est de la blague. On ne fera jamais voler ça à l’électricité. C’est ridicule de nous le faire croire. Nous sommes des primates avec la technologie des dieux. Évidemment, il y a des emplois en jeu. Mais nous vivons dans une banalité du mal. Aller plus vite! Pour quoi faire? En revenant de l’aéroport, coincé dans les bouchons sur l’autoroute, un chauffeur de taxi m’a dit: «Deux heures d’embouteillages. Et c’est ça le progrès?». Je pense que ce qui rapproche, plus que l’avion aujourd’hui, c’est la communication. Seulement 10 % des gens du monde prennent l’avion. Je m’occupe d’un orphelinat à Brazzaville, au Congo, et nous communiquons très bien via WhatsApp. On va s’habituer à ces visioconférences. Les conventions cadres des Nations unies sur les changements climatiques, les COP sont le symbole de notre incohérence. Il y a un système d’hypocrisie dans ces accords que Greta a dénoncé avec une rage que je comprends.

Selon Le Figaro
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30/07/2020

Des clowns à l'hôpital...

Connaissez vous l'association des clowns du Rire médecin? Il faut savoir qu'en France un enfant sur deux est hospitalisé avant l'âge de 15 ans. Pour eux comme pour leurs parents, un séjour à l'hôpital ou une simple visite est souvent synonyme d'angoisse, de solitude et de détresse. Heureusement, depuis 1991, les clowns du Rire Médecin redonnent aux enfants hospitalisés le pouvoir de jouer et de rire pour mieux faire face à la maladie.

En effet, pour les aider à mieux traverser ces moments difficiles,des clowns proposent des spectacles sur-mesure mêlant magie, poésie et tendresse. C'est une façon de dédramatiser l'univers hospitalier! L'association Le Rire Médecin compte aujourd'hui plus de 100 clowns, qui offrent chaque année plus de 73 000 visites dans 43 services pédiatriques en France. Deux fois par semaine environ, ils offrent aux enfants hospitalisés la possibilité de rire, de chanter, de danser et donc d'oublier un instant leur maladie.

Mme Anny Duperey est la marraine du Rire Médecin. En favorisant par vos dons la "bientraitance", vous aidez à humaniser le quotidien des enfants hospitalisés. Les hôpiclowns aident en effet les enfants à oublier leur isolement. Cette force de vie réveillée par les clowns prend le contre-pied de la routine, de la souffrance et de la mort. De plus, depuis 2009, les clowns du Rire Médecin proposent également des formations aux équipes soignantes, afin de leur transmettre leur approche ludique et non-verbale de l'enfant hospitalisé.

Pour plus d'informations, RV sur le site: www.leriremedecin.org.

Lyliane

29/07/2020

Toutes et tous à vos vélos!

Dans Version Fémina, Mme Inès Straub écrit un article sur la bicyclette, ses règles de conduite, son équipement et elle énumère   les personnes à qui ce moyen de locomotion est bénéfique. En effet, le vélo est écologique, car il ne pollue pas et il est parfait pour respecter nos distances, notamment en ville. De plus il nous fait bouger. C'est donc le moment de ressortir sa vieille bicyclette et de la faire réviser. Il faut savoir qu'avec son plan vélo, le gouvernement offre 50 euros pour des réparations chez un professionnel référencé. Pour cela et pour des vélo-écoles (1h gratuite), la liste se trouve sur la plate-forme Coup de Pouce Vélo. Si vous faites partie d'un club, laissez 10m entre chaque vélo et roulez en file indienne  pour ne pas gêner la circulation automobile. Le passage de camions provoque souvent un appel d'air et risque de vous déséquilibrer... Si vous n'en possédez pas, réfléchissez avant d'acheter une bicyclette. En ville, optez pour une bicyclette avec le guidon plus haut que la selle pour vous tenir droit. Si vous envisagez des circuits vallonnés, préférez un vélo à assistance électrique pour pouvoir gravir facilement les côtes...

Veillez également à la taille des pneus, car plus ils sont fins, moins vous aurez de stabilité. Pour les femmes, une selle bien rembourrée peut se révéler utile. Il est nécessaire d'avoir un équipement complet: freins avant et arrière, un feu avant jaune et blanc et un feu arrière rouge, un avertisseur sonore et des catadioptres rouges à l'arrière, orange sur les côtés et les pédales et blancs à l'avant. Le port d'un gilet rétro-réfléchissant certifié est obligatoire, si vous roulez le soir hors agglomération. Certains ajoutent même un rétroviseur et un écarteur de danger. Enfin, le port d'un casque est obligatoire pour les moins de 12 ans ( conducteurs ou passagers ) et pour tous il est fortement recommandé.

Tout le monde peut faire du vélo, même les seniors! Pédaler aide à se muscler et tonifie le système cardio-vasculaire. L'idéal, si l'on n'en a pas fait depuis longtemps, est de s'entraîner sur des routes de campagne, afin de se familiariser avec le pédalage et l'équilibre. On peut même prendre quelques cours pour être plus à l'aise. En ville, n'oubliez pas d'emprunter des pistes cyclables et aux intersections, ne craignez pas de mettre pied à terre. Si vous changez de direction, signalez-le en tendant le bras. Sur des routes sinueuses, serrez au maximum à droite et en ville, évitez de zigzaguer entre les voitures. Ainsi, vous vous ferez plaisir et vous roulerez  en toute sécurité!

Lyliane