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01/07/2017

Sauver les abeilles d'ici 5 ans...

charte2017 pollinis

Pendant que l’agrochimie amoncelle des milliards de profits, les abeilles et les pollinisateurs sauvages continuent de mourir massivement, mettant gravement en danger toute la chaîne alimentaire dont nous dépendons.

Les nouveaux députés ont le pouvoir de mettre en place, dans les 5 ans à venir, les mesures nécessaires pour sauver les abeilles et assurer un avenir alimentaire sain et pérenne aux générations futures.

Mais ils ne le feront pas, tant que des dizaines de milliers de leurs électeurs ne les y auront pas contraint. Alors rejoignez l’appel de POLLINIS, et faites pression sur votre député pour qu’il se range du côté des pollinisateurs et de la nature !

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Madame, Monsieur,

Les apiculteurs tirent la sonnette d’alarme : l’année dernière, la production de miel en France a chuté de plus de 30 %, principalement à cause de la mortalité massive de leurs abeilles (1) !

Sans compter les millions de pollinisateurs sauvages – bourdons, syrphes, bombyles, papillons, guêpes, abeilles solitaires… - dont les populations déclinent dramatiquement, sans qu’on puisse encore précisément prendre la mesure du phénomène…

Les études qui ont pu être menées par l’Union internationale pour la conservation de la nature sont plus qu’inquiétantes : parmi les espèces sauvages qui ont pu être étudiées, pas moins de 9% sont en voie d’extinction et 5% le seront dans un avenir proche (2).

C’est l’hécatombe !

Si rien n’est fait en urgence pour enrayer le phénomène, c’est une crise écologique et alimentaire sans précédent qui se profile.

Faut-il le rappeler ? Les pollinisateurs sont responsables de la reproduction de plus de 80 % des fruits, légumes et plantes oléagineuses que nous consommons au quotidien.

Sans le travail acharné de ces petits butineurs, plus de courgettes, plus de pêches, de fraises, de groseilles ou d’abricots, ni de colza, de moutarde ou de tournesol, ni d’amandes, ni de ciboulette ou de persil…

Tous ces aliments qui emplissent à l’heure actuel les étals des marchés et qu’on a plaisir à déguster, et faire déguster à nos enfants, deviendront des denrées rares et chères, inaccessibles pour la majorité de la population.

Pire : en rechignant à prendre immédiatement les mesures qui s’imposent pour sauver les abeilles et garantir un environnement agricole sain et pérenne pour tous les insectes auxiliaires qui ont un rôle-clef dans la chaîne alimentaire, les responsables politiques, influencés par les puissants lobbies de l’agrochimie, nous précipitent vers une crise alimentaire dont les conséquences pourraient être dramatiques…

Aidez-nous à les obliger à agir d’urgence !

Il y a quelques mesures simples, de bon sens, et faciles à mettre en place à court, moyen et long terme, pour mettre les pollinisateurs à l’abri dès maintenant, et restaurer un environnement qui leur est favorable en seulement quelques années.

Je vais vous détailler dans quelques instants ce programme que nous avons élaboré, avec l’équipe de POLLINIS, et les chercheurs et scientifiques qui travaillent avec nous.

Mais sachez déjà que chacune des mesures ci-dessous pourrait être prise rapidement, et facilement. Ce n’est pas une question de moyen, mais de volonté politique.

Et cette volonté politique, les élus ne l’auront que si on les y oblige. C’est pour ça que je vous demande de nous aider, sans attendre, à faire pression sur les députés nouvellement élus à l’Assemblée nationale.

Ils viennent de prendre leur poste : nous devons leur montrer que, oui, assurer l’avenir alimentaire de toute la population, c’est primordial, et ça ne peut pas attendre !

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Voici les 3 mesures phares que nous allons, avec votre aide, faire adopter par les nouveaux députés – maintenant, et pendant les 5 ans que va durer leur mandat :

1 >>> Interdire d’urgence les pesticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles, y compris les « néonics cachés » et les « tueurs-d’abeilles nouvelle génération » qui ont été autorisés en catimini par l’Union Européenne pour satisfaire d’agrochimie, pour éviter la mort immédiate de millions de pollinisateurs supplémentaires en France et en Europe. Et s’assurer que, quels que soient les nouveaux gouvernements en place, ils ne pourront plus faire machine arrière, comme ils ont essayé de le faire il y a quelques jours… Délai : aucun

2 >>> Dresser des barrages à la toute-puissance de l’industrie agrochimique sur les décisions sanitaires prises à Bruxelles, en refusant de transposer la directive « secrets d’affaires » qui exonère les multinationales de rendre des comptes sur les substances utilisées dans les champs ou les médicaments, et en exigeant des autorités sanitaires une contre-expertise systématique aux études remises par les entreprises agrochimiques pour l'homologation de leurs produits – seul moyen de garantir que de nouvelles substances toxiques pour les abeilles et les pollinisateurs sauvages ne seront plus mises sur le marché. Délai : d’ici la fin de l’année

3 >>> Accélérer la transition vers une agriculture respectueuse des pollinisateurs dont elle dépend, en réaffectant les fonds dédiés actuellement à l'agriculture intensive au financement des agriculteurs qui souhaitent évoluer vers une agriculture alternative, propre et pérenne. Délai : avant la fin du mandat

Ces 3 mesures, je voudrais qu’elles deviennent une priorité pour les nouveaux députés. Mais il faut agir vite : en face, l’agrochimie est déjà en train de placer ses pions, et arroser les nouveaux élus de sa propagande, qui prétend que c’est seulement en déversant massivement des pesticides dans les champs qu’on peut nourrir la planète – en la tuant à petit feu…

Pour marquer le terrain, en premier, et faire une action coup de poing sur les nouveaux députés, j’ai besoin de votre aide.

Ça ne vous prendra que 2 minutes, et c’est primordial pour l’avenir des abeilles, de la nature et de notre santé et notre alimentation à tous.

Cliquez SVP sur ce lien pour arriver sur la Charte 2017 pour les pollinisateurs, sur laquelle nous voulons que les députés s’engagent, et entrez vos coordonnées. Le nom de votre député apparaîtra automatiquement, et votre message lui sera envoyé, avec tous ceux des autres électeurs de votre circonscription qui ont répondu présents à cet appel.

Et après avoir signé, s’il vous plaît n’oubliez pas de transférer cet email à tous vos contacts, et à partager notre action sur les réseaux sociaux que vous utilisez.

Nous devons réunir en quelques jours plusieurs dizaines de milliers de signatures, de citoyens de la France entière, pour que les nouveaux élus comprennent que nous ne laisserons pas sacrifier 5 années de plus les abeilles, l’environnement et le système alimentaire des générations futures, pour faire fructifier à court terme les profits de quelques multinationales agrochimiques !

Le bras de fer va être serré : le nouveau ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, paraît être un défenseur de l’agrochimie. Il avait fait partie à l’été dernier d’un petit groupe de députés qui avait voulu saboter l’interdiction des pesticides tueurs d’abeilles, alors en débat à l’Assemblée nationale…(3)

Et quelques jours seulement après sa prise de fonctions au Ministère, il a tenté une attaque de l’interdiction des tueurs d’abeilles votée en France l’année dernière ! Heureusement pour cette fois, le coup a été paré de justesse : le sujet a fait la une des médias, et le ministre de l’Environnement a fait barrage (4).

Mais ne nous berçons pas d’illusions : nous devons nous attendre à d’autres attaques de ce type. Et il suffit qu’une seule d’entre elles aboutisse pour que le massacre intensif des abeilles se poursuive de plus belle, avec les ravages qu’on connaît sur l’environnement et la santé de toute la population…

Notre seul moyen de reprendre l’avantage, c’est de marquer le terrain, MAINTENANT, alors que les députés viennent de prendre leur siège.

L’agrochimie a beau disposer de moyens tentaculaires pour influencer les décideurs politiques, les députés restent quand même les élus du peuple : si nous sommes plusieurs centaines de milliers à les interpeller d’une seule voix, ils seront forcés de nous écouter.

Alors ne perdez pas une seule seconde : faites pression sur votre député, et mobilisez vos proches pour créer un raz-de-marée de pétitions dans les boîtes mails des nouveaux élus !

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Merci d’avance pour votre action.

Bien cordialement,

Nicolas Laarman

Délégué général

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