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28/01/2017

Se loger moins cher grâce à l'habitat participatif...

 

 

Il existe depuis quelques années une autre façon d'habiter: une coopérative d'habitants. Depuis la maison des Babayagas, résidence de femmes en autogestion qui s'est concrétisée en 2013 à Montreuil, l'idée en effet a fait du chemin! En France, actuellement près de 200 projets ont été recensés. En Suisse et dans les pays du Nord de l'Europe, près de 15% du parc de logements est géré par des coopératives d'habitants, écrit un journaliste dans le quotidien Nice-Matin du 22/1/2017. Les loyers de ces habitats collectifs seraient 30% moins chers.

Face à la crise du logement et aux prix des terrains, des hommes et des femmes ont décidé de construire ou de rénover à plusieurs un lieu de vie sans passer par un promoteur. L'intérêt, ce sont des coûts d'acquisition ou de rénovation partagés, des charges réduites et des occasions d'échanges avec des personnes ayant les mêmes valeurs. Dans notre pays, on considère que la facture du logement serait ainsi allégée de 20% par rapport au prix du marché.

Le fonctionnement est simple: chacun dispose d'un appartement privé, mais partage des espaces comme la buanderie, la salle de jeux, le jardin, la piscine et même parfois un coin bricolage, un garage ou une cave. C'est une sorte d'habitat partagé avec des amis. Des municipalités commencent à s'y intéresser et à prévoir des terrains pour cette façon d'habiter. Parfois, cela se fait à l'initiative d'un propriétaire ayant un grand logement après une séparation ou un veuvage...

La loi Alur du 24/3/2014 a crée un cadre légal pour ce type d'habitat participatif. En effet, deux nouvelles formes juridiques existent: d'une part la coopérative d'habitation où la propriété est collective (loyer mensuel et statut d'associé à la société) et d'autre part une société d'attribution et d'autopromotion, où les familles associées doivent financer intégralement leur logement grâce à des prêts individuels et où les logements sont attribués en fonction des parts prises dans la SCI.

Dans les deux formes, les habitants décident ensemble de la gestion de la copropriété (eau, gaz, électricité, chauffage, jardinage...). En cas de déménagement, le partant revend ses parts. Des parts sociales peuvent aussi être achetées par de nouveaux acquéreurs avec l'accord de la collectivité. La SCI a de toute façon un droit de préemption. Bref, il s'agit d'une nouvelle façon d'habiter, où le vivre-ensemble peut devenir réalité.

Pour en savoir plus, consulter les sites: www.jhapa.eu, www.habicoop.fr

et www.habiter-autrement.org.

Lyliane