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02/10/2020

Strasbourg: Plan Canopée pour des arbres en ville...

Il s’agit de planter 10 000 arbres au plus tard en dix ans », mais « aussi de sauvegarder et protéger les arbres » déjà présents dans la ville, a déclaré la première maire écologiste de Strasbourg (Bas-Rhin) Jeanne Barseghian, en présentant, samedi 29 août, un programme de « végétalisation » de la capitale alsacienne.

La nouvelle municipalité écologiste de Strasbourg a présenté samedi 29 août un programme de « végétalisation » de la capitale alsacienne, qui doit passer par la plantation de 10 000 arbres afin de mieux adapter la ville au changement climatique.
« C’est un enjeu de confort, un enjeu climatique, un enjeu pour la biodiversité, pour le bien-être et pour l’adaptation de notre ville aux changements en cours, que ce soit les canicules mais aussi les inondations », a expliqué lors d’une conférence de presse Jeanne Barseghian, première maire écologiste de Strasbourg.
Celle-ci avait signé, dès son arrivée à la mairie, une déclaration d'« état d’urgence climatique » pour la ville.
« Il s’agit de planter de manière massive 10 000 arbres (hors forêts) au plus tard en dix ans », mais « aussi de sauvegarder et protéger les arbres » déjà présents dans la ville, a poursuivi Jeanne Barseghian.
« À terme, on redonnera 300 hectares à la nature »
La ville compte actuellement plus de 40 000 arbres dans les parcs, jardins et espaces verts d’équipements publics.

« À terme, on redonnera 300 hectares à la nature », a-t-elle résumé soulignant vouloir que cette « végétalisation » intervienne « de manière équitable sur l’ensemble du territoire strasbourgeois » et « pas seulement sur le centre-ville ».
« Notre objectif est d’atteindre un indice de Canopée (pourcentage de l’espace urbain couvert par des arbres d’au moins trois mètres de hauteur, N.D.L.R.) à hauteur de 30 % » d’ici 2050, contre 26 % actuellement, a complété Suzanne Brolly, adjointe à la maire.
« On ne peut pas penser seulement sur le temps d’un mandat quand on parle de nature, il faut anticiper », a-t-elle souligné, évoquant la possibilité de plantations sur les places, mais aussi sur les trottoirs, les cours d’écoles, les cimetières, les terrains de sport etc.
Le projet, baptisé plan Canopée et doté pour la première année d’un budget d’un million d’euros, doit faire l’objet d’une délibération lundi au conseil municipal.
En juillet, des arbres ont provisoirement été installés sur plusieurs places de Strasbourg pour atténuer les îlots de chaleur urbains pendant l’été avant que des plantations durables puissent débuter à l’automne.

Selon AFP. - Ouest-France - samedi 29 août 2020

01/10/2020

Relocalisations et innovations boostées en France...

Emmanuel Macron a annoncé ce vendredi matin que 15 milliards d'euros, parmi les 100 milliards du plan de relance, seront consacrés à "l'innovation et aux relocalisations".
"En particulier, un milliard d'euros d'aides directes" devrait "permettre sur des projets très précis, d'apporter une aide de l'Etat" pour relocaliser, a-t-il souligné.
A cela, il faut ajouter la baisse "historique" des impôts de production, rappelle le chef de l'Etat. Cela va permettre "d'améliorer la compétitivité du site productif France, en particulier le secteur industriel".
Le chef de l'Etat était à Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine) ce matin pour inaugurer un nouvel atelier de Seqens, numéro un français de la chimie pharmaceutique.
 Selon BFM Business - vendredi 28 août 2020

30/09/2020

Des aides pour le spectacle vivant...

Le spectacle vivant, privé et public, bénéficiera d’une aide de 432 millions d’euros, a annoncé, ce jeudi soir 27 août 2020, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot à l’issue d’une rencontre entre Jean Castex, elle-même et les représentants de ce secteur « dévasté » par le contexte sanitaire.

Les 432 millions d’euros, annoncés ce jeudi 27 août, par la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, font partie de l’enveloppe de deux milliards d’euros pour tout le secteur de la culture annoncée par le Premier ministre mercredi.
Lors de la rencontre rue de Valois, Jean Castex a « annoncé 432 millions d’euros dans le plan de relance, plus 100 millions pour la compensation des pertes d’exploitation. Un effort sans précédent que je piloterai pour sauver un secteur dévasté », a tweeté Roselyne Bachelot.
Plan de soutien au spectacle vivant : @JeanCASTEX au @MinistereCC annonce 432 millions d’euros dans le plan de relance, plus 100 millions pour la compensation des pertes d’exploitation. Un effort sans précédent que je piloterai pour sauver un secteur dévasté

« Il s’agit de 200 millions pour le spectacle vivant public, répartis entre grands opérateurs comme l’Opéra de Paris, la Comédie-Française et les organismes en région, et de 220 millions pour le théâtre privé », a détaillé Nicolas Dubourg, président du Syndeac (Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles).
En plus des 432 millions, Jean Castex a annoncé la création « d’un nouveau mécanisme de compensation pour encourager la reprise d’activité des exploitants de salles de spectacles ». « Une provision de 100 millions d’euros permettra d’assurer son financement dès septembre », a-t-il dit.
Les jauges inquiètent toujours
Les représentants du secteur se sont félicités des sommes allouées, même s’ils s’inquiètent toujours du maintien d’une jauge réduite en zone rouge, comme en Ile-de-France.
« On salue le discours fort (de Castex) en direction du secteur », a indiqué Nicolas Dubourg.
« Mais il y a eu une grande insistance de notre part sur la question de la jauge… On est favorable à la généralisation du port de masque, mais en ajoutant la jauge limitée, ça rend l’exercice impossible », a-t-il dit.
« Dire en même temps : « Revenez au théâtre mais la jauge est limitée à 50 % + », ça renvoie quand même un signal que c’est encore dangereux. »
Aucune perspective pour les spectacles debout
Aurélie Hannedouche, du Syndicat des musiques actuelles, a salué l’octroi de « sommes fléchées pour la musique », mais regrette qu’il n’y ait « aucune perspective donnée pour les spectacles debout ».
« Nous sommes plutôt satisfaits », a commenté pour sa part Olivier Darbois, à la tête du Prodiss, le Syndicat national du spectacle musical et de variété, qui rappelle que le chiffre d’affaires a chuté de 84 %, soit 2,3 milliards d’euros de pertes en 2020 dans le spectacle vivant privé.
Il s’inquiète toutefois des incertitudes qui durent. « Un spectacle, une tournée, constituent une production complexe qui exige anticipation, investissements, prises de risques et une logistique conséquente, avec des semaines et des mois de travail avant la diffusion devant un public », a-t-il rappelé.

Selon AFP - Ouest-France - jeudi 27 août 2020

Ne plus rien jeter dans la nature...

Lors d’une balade en pleine nature, vous avez l’habitude de vous débarrasser de vos déchets organiques. Bien que ce geste puisse paraître anodin, il a des conséquences… Découvrez lesquelles.
A priori, une peau de banane se dégrade naturellement et un trognon de pomme peut même donner un petit pommier, non ? Contrairement aux idées reçues, jeter ses déchets biodégradables, du type noyau ou épluchures de fruits, peut avoir un impact environnemental. C’est d’ailleurs ce que rappellent des gardes forestiers américains du parc national de Glacier dans le Montana sur eur page Facebook. "Ces aliments ‘naturels’ ne se décomposeront pas rapidement", expliquent-ils avant d’inviter les visiteurs à emporter leurs déchets avec eux.

Deux ans pour éliminer une peau de banane
Si les animaux ne sont pas friands de votre goûter laissé dans la nature, la décomposition de vos noyaux et épluchures de fruits demandera bien plus de temps que vous ne le pensez. "Cela peut prendre plusieurs années pour certains fruits en fonction de l’environnement", soulignent les rangers de cette réserve de biosphère inscrite au patrimoine de l’Unesco. Dans le parc de Glacier, où ils officient, le processus de décomposition d’une peau de banane, pourtant biodégradable et naturel, peut mettre jusqu’à deux ans. Pour un trognon de pomme, il faudra tout de même attendre huit semaines. "Qu’elle soit bio ou pas bio, la peau de banane met beaucoup de temps à se décomposer, parce que c’est une peau, une chapelure, très fibreuse. Et surtout, on n’a pas les insectes de son pays d’origine ici. Des insectes aptes à la manger et la décomposer rapidement", confirme un éco-garde du parc national des Calanques de France au site Alternativi.fr.

Des animaux mis en danger
Et si nos fruits peuvent rester longtemps sur le sol, ce n’est pas le seul et unique risque. Les déchets que nous déposons dans la nature peuvent aussi mettre en danger certains animaux en cas d’ingestion. "Si la faune sauvage les mange, ils ne seront probablement pas bien digérés car ces animaux ne sont pas accoutumés à cette nourriture", ajoutent les gardes forestiers américains.
Un impact sur la flore
Troisième conséquence, et pas des moindres, nos déchets peuvent aussi perturber notre écosystème. Bien qu’ils soient naturels et biodégradables, des fruits comme les bananes ne poussent pas habituellement dans certains environnements comme les calanques marseillaises. Résultat, leurs peaux peuvent bousculer la croissances des arbres et des plantes environnantes.
Pour être sûr de ne pas perturber la faune et la flore, il est donc préférable de garder ses déchets avec soi et de les jeter dans une poubelle à votre retour.

Selon Mme Anissa Nassr - Femme Actuelle - mardi 25 août 2020

29/09/2020

Qu'est ce que l'immunité?

En cette période de Covid 19, on nous parle beaucoup d'immunité et je crois que c'est utile de savoir ce qu'elle comporte et pour comprendre à quoi elle sert. En fait, écrit Mme Lise Bouilly dans Version Fémina, nous avons besoin de notre système immunitaire pour combattre efficacement virus et bactéries. Il faut savoir, en effet, que la nature est bien faite, puisque nous sommes dotés d'un système immunitaire inné et performant, qui apporte en principe une réponse immédiate face aux agents pathogènes et à l'inflammation qu'ils produisent. Il se compose de plusieurs dizaines de globules blancs, répartis dans tout l'organisme (sang, tissus, organes, muqueuses...) dont les fameux macrophages (mangeurs de bactéries) et les "Natural Killers"ou N.K. qui ciblent particulièrement les cellules virales et tumorales.

Il nous faut également réaliser que le stress est l'ennemi de nos défenses immunitaires. La directrice  de recherche Inserm au Centre d'immunologie de Marseille-Lumigny, Mme Sophie Ugolini et son équipe ont étudié les mécanismes par lesquels les hormones du stress (adrénaline et noradrénaline) altèrent la réponse immunitaire, si le stress est quasi-permanent. La production de cytokines inflammatoires est notamment altérée, n'activant alors pas bien l'immunité. Les orages de cytokines, par contre, mise en lumière avec le Covid 19, sont responsables de réactions immunitaires disproportionnées sans que les cellules régulatrices de l'inflammation puissent jouer leur rôle modérateur. Pour le moment les scientifiques ne savent pas pourquoi cela se produit...

En cas d'hypertension, ou bien avec l'âge ou même en cas de mauvaise hygiène de vie (tabac, alcool, sédentarité...), l'efficacité de nos réponses immunitaires peut diminuer et alors le stock de lymphocytes T et B surtout (un type de globules blancs) ne se renouvelle pas très bien. Les infections deviennent de ce fait plus difficiles à combattre et il vaut mieux préventivement se supplémenter pour que l'organisme réagisse efficacement. Les cellules dentritiques (entourées de filaments) par exemple savent normalement emprisonner les agents pathogènes pour les confier au système immunitaire adaptatif, spécifique à tous les vertébrés. Les "soldats " de ce système sont essentiellement les lymphocytes produits dans la moelle osseuse, qui remplissent tous une mission spécifique. En cas d'agression par le même agent pathogène, ils sauront même les reconnaître comme des "ennemis", afin de les repousser.

Merci à nos défenses immunitaires de nous protéger, car sinon nous ne pourrions pas vivre normalement!

Lyliane

La SNCF prolonge ses facilités...

Bonne nouvelle pour les clients de la SNCF... Pour inciter les voyageurs à revenir dans ses trains malgré les craintes liées au Covid-19, la compagnie ferroviaire a décidé ce mercredi de prolonger les reports et annulations sans frais pour tous les billets grandes lignes jusqu'au 1er novembre.
"J'informe les clients de Ouigo, TGV inOui et Intercités que nous prolongeons la facilité d'achat des billets longues distances : les frais d'échange et de remboursement sont gratuits jusqu'au 1er novembre. Cela pour accompagner la reprise des activités en France", a annoncé le directeur de Voyages SNCF Alain Krakovitch sur son compte Twitter.
En raison de la crise du Covid-19, l'entreprise ferroviaire avait mis en place, dès le mois de mars, des mesures spécifiques pour les demandes d'échange et de remboursement de certains trajets. Ce dispositif devait initialement s'arrêter le 31 août.
20 millions de voyageurs cet été
Ainsi, la différence tarifaire restera à la charge du voyageur en cas d'échange si le prix du nouveau billet est plus élevé. Après un confinement catastrophique pour la SNCF, la compagnie ferroviaire tente de relancer le trafic ferroviaire. Cet été, elle a indiqué avoir transporté 20 millions de voyageurs, conformément à ses prévisions.
Si la SNCF est parvenue à limiter la casse dans ce contexte de crise sanitaire, c'est grâce à sa politique tarifaire "agressive", qui semble avoir convaincu les passagers d'opter pour le rail. La compagnie avait notamment mis en vente 3 millions de billets de TGV et Intercités à moins de 49 euros et 2 millions de billets TER compris entre 1 et 10 euros.
5 milliards d'euros de pertes
Pour la fin de l'été et la rentrée, des offres promotionnelles ont également été lancées. Jusqu'au 7 septembre prochain, les différentes cartes de réduction avantage de la SNCF (jeune, famille, week-end et senior), seront disponibles à 25 euros au lieu des 49 euros habituels. Les jeunes de 16 à 27 ans pourront bénéficier jusqu'au 6 septembre d'un stock limité d'abonnements TGV Max à 1 euro, contre 79 euros en tarif normal.
Fin juin, le patron de la SNCF Jean-Pierre Farandou avait estimé que la crise du Covid-19 devrait coûter près de 4 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Si l'on ajoute celle liée aux grèves contre la réforme des retraites, estimée à un milliard d'euros, la perte pour la SNCF atteint quelque 5 milliards d'euros depuis décembre dernier.

Selon Boursier.com - Boursier - mercredi 26 août 2020

28/09/2020

Aide à l'embauche d'handicapés en France...

Le dispositif d'aides gouvernementales à l'embauche, décidé en juillet pour favoriser l'emploi des jeunes de moins de 26 ans, va être étendu aux chômeurs en situation de handicap, "sans limite d'âge", a annoncé mercredi le Premier ministre Jean Castex, dont le gouvernement débloquera 100 millions d'euros à cet effet.
"La relance du pays doit être une relance de toute la communauté nationale, et en particulier nous devons faire l'effort spécifique pour ceux qui pourraient rencontrer des difficultés particulières", a expliqué le Premier ministre, qui s'exprimait à Paris en clôture des premières universités d'été du Conseil national consultatif des personnes handicapées.
 Selon BFM Business

27/09/2020

Agriculture: il faut changer de modèle agricole...

Plusieurs associations et collectifs lancent un mouvement citoyen le samedi 17 octobre pour changer de modèle agricole. Pour garantir à tous une alimentation saine, ils appellent notamment à revoir la politique agricole commune pour qu'elle soutienne des exploitations à taille humaine.
Tribune. Manger est un besoin quotidien vital si essentiel qu’on oublie parfois combien le satisfaire peut devenir difficile au moindre grain de sable dans les rouages. Un grain aussi petit qu’un virus, par exemple.

La crise sanitaire a mis en exergue la vulnérabilité de notre système agricole et alimentaire. Le nombre de demandeur·euse·s de l’aide alimentaire, au nombre de 5,5 millions avant la crise, est passé à environ 8 millions de personnes : l’accès à une alimentation de qualité pour tou·te·s est encore loin d’être garanti. Les agriculteur·rice·s et éleveur·ses qui ont continué à travailler pour nous nourrir, souffrent souvent d’une grande précarité, près d’un quart d’entre eux vivant sous le seuil de pauvreté. En 2019, on comptait plus d’un suicide d’agriculteur·rice par jour, soit 20 % de plus que dans le reste de la population.
L’impact du changement climatique:

Parallèlement, alors que l’agriculture mondiale est à l’origine de 24 % des émissions de gaz à effet de serre, le changement climatique touche déjà durement celle-ci, et va marquer encore plus fortement les pratiques et rendements agricoles. Pourtant, les politiques actuelles ne prennent pas en compte ces bouleversements qui sont appelés à s’intensifier, comme peut en témoigner la récente décision du gouvernement de réintroduire pour les cultures betteravières des pesticides dangereux (néonicotinoïdes), interdits en 2018.
Nous devons changer de paradigme, à tous les échelons possibles : européens, nationaux, mais aussi territoriaux. D’ici fin 2021, la Politique agricole commune (PAC) sera renégociée à la fois au niveau européen et au niveau national. C’est l’occasion ou jamais d’exiger qu’une autre agriculture soit mise en place. Le samedi 17 octobre, lendemain de la journée mondiale de l’Alimentation, est le moment idéal pour lancer un vaste mouvement citoyen exigeant un changement du modèle agricole.

L’agriculture que nous appelons de nos vœux est au service d’une alimentation de qualité, saine et accessible à toutes et tous. Elle rémunère correctement les travailleur·ses et revalorise ses métiers. Cette agriculture paysanne écologique, dont fait partie l’agriculture biologique, répond aux enjeux de santé, d’environnement et de biodiversité. Elle permet à chacun·e de consommer local, de saison, et construit notre résilience alimentaire face aux crises.
Notre organisation sociale doit également changer fondamentalement pour recréer un équilibre territorial propice à une société plus juste, durable et humaine. L’agriculture telle que nous la promouvons pourra créer plus d’un million d’emplois pérennes, non délocalisables, désengorger le 
milieu urbain et dynamiser des zones rurales à ce jour abandonnées par l’État.
Des revendications pour une transition agricole et alimentaire

Pour cela, nous appelons les pouvoirs publics, à tous les échelons, à suivre nos propositions comme un ensemble cohérent pour la transition agricole et alimentaire. Des revendications déjà portées par de nombreux collectifs et associations, comme la plateforme Pour une autre PAC, ou encore la Convention citoyenne pour le climat. Ainsi, nous demandons :

- l’abandon des accords internationaux de libre-échange tels que le Ceta et le Mercosur ;
- la revalorisation du travail des agriculteur·rice·s afin qu’il·elles puissent privilégier la qualité à la quantité, tout en vivant dignement de leur activité, par une régulation des marchés (quotas laitiers par exemple) et des relations commerciales assurant des prix agricoles stables et rémunérateurs couvrant les coûts de production ;
- la priorisation d’une agriculture paysanne avec des parcelles à taille humaine, notamment par le remplacement, dans le cadre de la PAC, des aides à l’hectare par des aides à l’actif plafonnées par exploitation, pour soutenir l’emploi et l’installation, et non encourager l’agrandissement et l’industrialisation des structures agricoles ;
- l’accompagnement immédiat par l’Etat des agriculteur·rice·s vers des pratiques relevant de l’agroécologie paysanne dont l’agriculture biologique, via des enseignements et formations rénovées et un soutien financier, y compris pour la labellisation en bio des structures agricoles ;- la relocalisation de l’alimentation des animaux d’élevage (application réelle du plan protéines végétales, zéro déforestation importée, lien au sol obligatoire) ;
- la création d’une sécurité sociale de l’alimentation permettant à tous les citoyen·ne·s d’accéder à une alimentation de qualité, diminuant les risques de maladies induites par une alimentation industrielle, ultra-transformée et déséquilibrée et part la dégradation de l’environnement liée à l’agriculture intensive ;
- la reprise par les communes des terres agricoles abandonnées pour une conversion à l’agriculture biologique et un moratoire sur les projets imposés et polluants entraînant l’artificialisation des terres agricoles et forestières sur les territoires ;
- la réévaluation des critères des commandes publiques afin de favoriser les circuits courts, les produits saisonniers et bio et une alimentation équilibrée donnant plus de place aux protéines végétales, notamment dans la restauration collective ;
- l’interdiction effective de production et importation de produits issus du brevetage du vivant (OGM) ;
- l’interdiction immédiate des pesticides les plus dangereux pour la santé (CMR et perturbateurs endocriniens) et pour les pollinisateurs, un soutien massif aux paysan·ne·s pour les accompagner dans la transition et l’affranchissement des pesticides de synthèse à courte échéance, avec notamment le développement d’alternatives naturelles à ces produits ;
- la reconnaissance et la prise en charge des victimes des pesticides de synthèse et autres produits toxiques utilisés dans le milieu agricole ;
- l’introduction de règles ambitieuses améliorant la bientraitance animale en  concertation entre monde paysan, consommateur·rice·s et associations de bien-être animal (abattage de proximité, accès à l’extérieur, etc.).

Ces propositions vont dans le sens du changement de modèle agricole voulu par une très grande majorité des Français·es. Pour appuyer les revendications de cette tribune, une pétition a été lancée en parallèle. C’est le soutien massif des citoyen·ne·s qui permettra de peser sur les négociations de la PAC et pour la mise en place de ces mesures à différents niveaux par tous les acteurs. Rendez-vous samedi 17 octobre partout en France.
Parmi les signataires : José Bové, Cyril Dion, Marie-Monique Robin, Olivier de Schutter, Jean Ziegler, Alerte Médecins Pesticides, Alternatiba / ANV-COP21, ATTAC, Confédération Paysanne, Fédération Nationale d’Agriculture Biologique, Foodwatch, France Nature Environnement, Générations Futures, Greenpeace France, Les Amis de la Terre, Mouvement Inter-Régional des AMAP, Nature & Progrès, Notre Affaire à Tous, SOL, Alternatives Agroécologiques et Solidaires, Terre de Liens… La liste de l’ensemble des organisations (58) et des personnalités (8) et la pétition.

Selon Libération

 

26/09/2020

Une immense serre biologique sur les toits à Montréal...

Une ferme au-dessus de la ville, sur le toit d'un bâtiment situé dans une zone commerciale et industrielle: aubergines et tomates bio prennent de la hauteur à Montréal dans la "plus grande serre sur toit au monde".
Un cadre peu propice a priori à la culture de légumes, mais où une entreprise locale, les Fermes Lufa, vient d'implanter une serre de culture biologique, selon elle sans égale dans le monde. 
Grande comme trois terrains de football, cette serre, officiellement inaugurée mercredi, couvre plus de 15.000 mètres carrés. 
"La mission de l'entreprise, c'est vraiment de cultiver de la nourriture là où les gens vivent, et de façon durable", explique à l'AFP Thibault Sorret, un porte-parole, devant des plants d'aubergines géants.
La nouvelle serre est la quatrième du groupe sur les toits de Montréal. Celle construite en 2011, qui avait coûté plus de 2 millions de dollars canadiens (1,3 million d'euros), était alors la toute première du genre au monde.
Depuis, des concurrents essaiment dans le monde, comme l'américain Gotham Greens, avec huit serres sur toit à New York, Chicago ou Denver, ou le français Nature urbaine, qui en prévoit une à Paris en 2022.
A Montréal, un supermarché offre également depuis 2017 des légumes bio poussant directement sur son toit, totalement verdi pour lutter contre les gaz à effet de serre.
"Réinventer le système alimentaire"
Un Libanais d'origine, Mohamed Hage, et son épouse Lauren Rathmell, une Américaine originaire du Vermont voisin, ont fondé en 2009 les Fermes Lufa, avec l'ambition de "réinventer le système alimentaire".
Chez Lufa, une centaine de légumes sont cultivés toute l'année en hydroponie, en bac sur un substrat de fibre de noix de coco, irrigué par un liquide nutritif: salades, concombres, courgettes, choux chinois, céleris, germes, mais aussi fines herbes.
Dans toute la serre, des bourdons pollinisent les plantes, pendant que des guêpes parasitoïdes ou des coccinelles - des insectes utiles - s'attaquent aux pucerons, évitant le recours aux pesticides.
Les récoltes permettent de remplir 20.000 paniers familiaux par semaine, tous personnalisables et vendus en ligne à un prix de base de 30 dollars (19 euros).
Ce "marché en ligne" regroupe aussi les produits d'à peu près 200 fermes partenaires que Lufa ne produit pas: pain, pâtes, riz...
Au rez-de-chaussée de la nouvelle serre, un immense centre de distribution rassemble près de 2.000 produits offerts aux "Lufavores", les clients, dont des restaurateurs.
L'offre reste toutefois insuffisante pour certains légumes, déplore une cliente, Catherine Bonin. "Des poivrons, je n'en ai jamais", dit cette quinquagénaire, qui "adore" cependant la qualité et la fraîcheur des produits en général.

Pandémie bénéfique
"On est rendu à nourrir presque 2% de Montréal avec nos serres et nos fermes partenaires", affirme le porte-parole de l'entreprise. 
"L'avantage d'être sur un toit, c'est qu'on récupère énormément d'énergie du bas du bâtiment", permettant des économies de chauffage considérables, un atout pendant le rude hiver québécois, souligne Thibault Sorret.
"On arrive aussi à récupérer des espaces qui étaient jusqu'ici complètement inutilisés", ajoute ce Français d'origine.
Entièrement automatisée, la nouvelle serre dispose aussi d'un "système d'eau en circuit fermé", assurant des économies allant "jusqu'à 90%" par rapport à une ferme traditionnelle, d'autant que l'eau de pluie est aussi recueillie.
L'entreprise "a plus que doublé" ses ventes pendant la pandémie de coronavirus, un bond attribuable "à la livraison sans contact à partir d'un site en ligne", dit Thibault Sorret.
"Rentable depuis 2016", Lufa emploie aujourd'hui 500 salariés, environ 200 de plus qu'avant la pandémie, selon lui.
L'entreprise travaille actuellement à l'électrification de sa flotte de camions de livraison et caresse le projet d'exporter son modèle "dans différentes villes dans le monde", à commencer par le Canada et les Etats-Unis, explique le porte-parole.
"Ce qui est un peu fou", rappelle-t-il, c'est qu'aucun des fondateurs "n'avait fait pousser une tomate de sa vie" avant de se lancer en affaires.

Selon BFM-TV-BFM Business - mercredi 26 août 2020

25/09/2020

Photosynthèse artificielle...un espoir!

Inspirées d'un processus naturel, les technologies de photosynthèse artificielle pourraient être d'un grand apport à la transition écologique. Observées par les industriels, les recherches se poursuivent pour améliorer le rendement avec des métaux abondants.

La photosynthèse artificielle est très prometteuse, mais n'est pas encore une préoccupation majeure des entreprises de l'énergie en France. Pour Vincent Artero, directeur de recherche au CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives) en chimie bio-inspirée, cela s'explique par « le besoin de faire encore de la recherche un peu lourde avant de faire du développement. » Mais de grands groupes énergétiques surveillent désormais de près les avancées de ces technologies.

Depuis la fin des années 1980, les recherches se sont intensifiées. Elles s'inspirent du processus naturel de la photosynthèse. Il s'agit de la capacité des plantes et de certains micro-organismes, à capter l'énergie solaire pour faire réagir le dioxyde carbone (CO2) avec l'eau et produire des molécules carbonées essentielles à la vie cellulaire.

Stocker l'énergie solaire

Les technologies de photosynthèse artificielle proposent ainsi de répondre à un enjeu phare de la transition écologique : stocker l'énergie solaire, caractérisée par son intermittence, sous la forme d'énergie chimique (produits carbonés ou hydrogène). Elles envisagent aussi le CO2comme une source de carbone alternative, par rapport au pétrole et charbon par exemple, et de le capter dans l'atmosphère. « Un objectif est de fermer le cycle du carbone de façon vertueuse », indique Marc Fontecave, professeur au Collège de France dans le laboratoire de chimie des processus biologiques.

En l'état, de nombreux systèmes de photosynthèse artificielle combinent des cellules photovoltaïques, destinées à transformer les photons du Soleil en électricité, et un électrolyseur. C'est le cas du dispositif de Marc Fontecave et son équipe. Le courant électrique produit est introduit dans l'électrolyseur, permettant l'oxydation de l'eau à une première électrode et, à une autre, la réduction du CO2, c'est-à-dire sa transformation en une molécule souhaitée. Les électrodes, qui ont un rôle de catalyseur, sont en cuivre. « Ce métal améliore la transformation du CO2 en des molécules plus complexes, telles que l'éthylène, un produit utilisé par l'industrie chimique, ou l'éthanol, qui est notamment un carburant », explique Marc Fontecave. C'est d'ailleurs sur ces deux produits que le Collège de France travaille depuis 2018.

Améliorer les rendements

Problème : « Ces systèmes ont généralement un rendement [rapport entre l'énergie stockée dans les produits carbonés et l'énergie solaire utilisée] d'environ 2 ou 3 %, au mieux jusqu'à 10 % dans certains cas », rapporte Ally Aukauloo, professeur à l'université Paris-Saclay. Pour améliorer ce rendement, les chercheurs comptent sur l'utilisation de cellules photovoltaïques plus performantes et l'amélioration des électrolyseurs. D'où une compétition féroce à l'échelle internationale avec entre autres l'Allemagne, les Etats-Unis et la Chine.

Autre piste : reproduire un autre mécanisme de la photosynthèse naturelle, la photo-oxydation de l'eau, afin d'éviter l'étape de production d'électricité. « C'est la partie la plus difficile, car on ne sait faire ça qu'avec le platine ou l'iridium, le métal le moins abondant sur Terre », décrypte Ally Aukauloo.

Avec son équipe, Vincent Artero travaille ainsi sur un système visant à « combiner l'absorption de la lumière, la conversion en énergie et la catalyse ». Cette photo-électrode capte la lumière grâce à un oxyde composé de fer et de cuivre. Par excitation, le matériau produit un flux d'électrons utilisé par le catalyseur pour faire réagir l'eau et obtenir de l'hydrogène. « A partir de l'hydrogène, il existe ensuite des procédés pour fabriquer du méthane ou du méthanol », renseigne Vincent Artero.

« Un système de photosynthèse artificiel doit être robuste, efficace et peu cher. Pour le moment, on n'obtient que deux critères sur trois simultanément », résume-t-il. Selon lui, les systèmes d'électrolyse avec panneaux photovoltaïques pourraient répondre à ces trois critères en 2030. Pour les systèmes de photo-électrolyse, il faudra probablement attendre 2050.

Jonathan Grelier

Réagir face à une crise. Agir pour préparer l’après.

Chaque jour, la rédaction des Echos répond à votre besoin d’une information fiable et vous aide à prendre les meilleures décisions.

Conservez une vision globale de la situation, en France et dans le monde. Décryptez les conséquences de la crise sur l’économie, les entreprises et les marchés. Eclairez votre réflexion avec des points de vue, des idées et des contributions de tous horizons.

Selon Les Echos

24/09/2020

Que faire face à une diverticulite?

Mme Sylvie Boistard dans Version Fémina interroge le Docteur Jean-Michel Rouillon, gastro-entérologue à Carcassonne au sujet de la diverticulite, une affection du côlon qui peut être douloureuse.Cette inflammation touche les diverticules, des petits sacs de la taille d'un grain de raisin qui peuvent se développer dans la paroi externe du côlon. Elle est fréquente après 50 ans et peut exister sans qu'on le sache. Les diverticules ne sont pas à confondre avec des polypes, excroissances internes qui peuvent évoluer au cours du temps et qu'il est préférable de retirer sans tarder.

Lors d'une coloscopie ou d'un scanner, elles sont repérées. Dans 10% des cas, ces petites hernies sont obstruées par des matières fécales. On parle alors de diverticulite. Les douleurs ressemblent à celles de l'appendicite mais elles se localisent dans la partie gauche du ventre: crampes et un peu de fièvre, quelques troubles du transit, nausées, vomissements... Au-delà de 38,5° et si les douleurs persistent,consulter vite car l'inflammation peut se transformer en abcès au niveau du diverticule ou en infection du péritoine. Faire effectuer un bilan sanguin (dosage de la protéineC réactive) et un scanner appelé tomodensitométrie.

Selon le médecin interwievé, la grande majorité des patients n'a pas besoin d'être opéré. Si c'est vraiment nécessaire, on peut drainer le pus sous contrôle radiologique ou retirer la partie du côlon infectée sous coelioscopie.  Après traitement par des antalgiques (paracétamol) ou des antibiotiques, les risques de rechute sont assez faibles:20% après 10 ans. Eviter la constipation en mangeant davantage de légumes et de fruits pour réduire le risque de formation de diverticules.

 

23/09/2020

Conseils avant d'acheter une voiture électrique...

Acheter une voiture électrique, c’est parfois faire un saut dans l’inconnu. Auto-Moto vous dit tout ce qu’il faut savoir pour vous lancer en toute sérénité !
Si la voiture électrique se démocratise de plus en plus, elle reste parfois assez mystérieuse et suscite encore beaucoup d’interrogations. Quel est le modèle le plus adapté à mes besoins ? Est-ce vraiment fait pour moi ? Où puis-je me brancher ? Autant de questions tout à fait légitimes qui peuvent parfois freiner les potentiels acheteurs, parfois refroidis par l’apparente difficulté relative à la possession d’un tel véhicule. Auto-Moto vous aide à y voir plus clair et explique tout ce qu’il faut savoir pour vous lancer !
Prenez le temps de vous décider et de bien choisir

Avant de vous lancer, prenez un moment pour faire le point sur vos besoins. cherchez-vous plutôt un véhicule pour vos trajets domicile-travail quotidiens ou pour voyager ? Cela vous permettra de savoir vers quel type de modèle vous tourner, entre une Peugeot e-208 ou une Tesla Model S, par exemple. Déterminez également un budget à ne pas dépasser, en prenant en compte le prix souvent élevé d’une électrique ainsi que le montant de la recharge. N’hésitez pas à vous renseigner sur les forums spécialisés, afin de recueillir les avis éclairés et objectifs de propriétaires, qu’ils soient satisfaits ou non.
Vérifiez également que la voiture électrique soit bien faite pour vous, et que vous avez une solution pour vous brancher chez vous ou sur votre lieu de travail. En effet, il sera bien plus difficile de rouler avec ce type de véhicule si vous parcourez de trop longues distances chaque jour sans possibilité de charger votre auto à la fin de la journée. 
Il y en a vraiment pour tous les goûts!

Si vous pensez que la voiture électrique n’est pas faite pour vous, il y a de fortes chances que ne se soit pas totalement vrai. Si l’offre était encore très restreinte il y a encore quelques années, celle-ci s’est largement densifiée ces derniers temps, rendant ce type de mobilité accessible au plus grand nombre. Quelque soit votre budget ou vos besoins en termes d’autonomie, il existe un modèle fait pour vous, de la nouvelle Citroën Ami à la Porsche Taycan, sans parler de tout ce qu’il existe entre les deux, que ce soit des citadines, des compactes ou des SUV. N’hésitez pas à vous rendre en concession pour tester les véhicules qui vous intéressent, afin de mieux vous rendre compte des sensations de conduite, qui peuvent être déroutantes au début pour les non-initiés. 
= > Découvrez tous les modèles de voitures électriques du marché dans notre diaporama complet
L’autonomie n’est pas une science exacte

Ça y est, vous avez trouvé la voiture électrique de vos rêves, avec une autonomie idéale pour vos trajets quotidiens. Si les chiffres sont désormais plus proches de la réalité qu’auparavant, depuis l’arrivée du cycle WLTP, il faut néanmoins savoir que de nombreux paramètres influent sur la consommation du véhicule, et donc sur le nombre de kilomètres qu’il peut parcourir en une seule charge. En effet, la consommation pourra passer du simple au double sur un trajet plat, à vitesse modérée et en ville, en montagne, avec des routes vallonnées ou sur autoroute à une allure très rapide. Il faut également savoir que la température extérieure ainsi que l’usage de la climatisation et des différents accessoires de la voiture ont une forte influence sur son autonomie. 
Avant toute chose, vérifiez si le réseau de bornes de recharge est suffisamment dense autour de chez vous pour pouvoir rouler au quotidien sans crainte de tomber de panne. 
Un réseau de recharge inégal et pas toujours facile à comprendre

Si le nombre d’infrastructures de recharge est de plus en plus important, notamment dans les grandes agglomérations, il peut parfois être difficile de se charger sereinement. Outre les pannes ou les bornes déjà occupées, il faut également prendre en compte le nombre d’opérateurs différents, qui proposent alors de nombreuses offres, de quoi rapidement perdre la tête. Certaines bornes ne sont alors accessibles qu’avec un badge qui doit être demandé en amont, de quoi rendre difficile les voyages improvisés, tandis que d’autres demandent un abonnement à un service bien précis. Sans parler des différents types de prises, qui ne sont pas compatibles avec toutes les voitures et vice-versa. Un vrai casse-tête.

Mais il existe des solutions efficaces pour s’y retrouver, comme l’application Chargemap, répertoriant toutes les bornes et affichant toutes les informations indispensables telles que le niveau d’occupation ou le type de connecteur. 
L’électrique, c’est économique

Si une voiture électrique coûte généralement plus cher qu’une thermique équivalente à l’achat, il faut également prendre en compte le coût à l’usage. Et sur ce point, les modèles zéro-émissions sont alors bien plus économiques que leurs homologues essence ou diesel. En effet, à partir de 4 ans de possession en moyenne, une voiture électrique aura alors un coût total inférieur moyen de 4 % par rapport à un modèle thermique, un pourcentage qui augmente évidemment au fil des ans. 
Sans parler des aides à l’achat telles que le bonus écologique ou la prime à la conversion, la voiture électrique coûte aussi moins cher à recharger, mais également à entretenir. En moyenne, le prix de l’entretien d’un tel véhicule est inférieur de 25 % à un modèle thermique, grâce à un nombre de pièces mécaniques réduit, demandant alors moins de maintenance et des freins généralement moins sollicités. 
Sachez également que certaines compagnies d’assurance proposent d’importantes remises pour l’achat d’une voiture électrique, ce qui peut faire pencher la balance en faveur de cette dernière.

Selon Mme Marie Lizak - Auto Moto - mardi 22 septembre 2020

22/09/2020

Mr Boris Barré nous raconte les plantes à Botanica à Angers...

Mr Boris Barré, conte aux visiteurs la vertigineuse histoire des plantes au premier parc européen consacré aux végétaux, à Angers (Maine-et-Loire). Paysagiste de formation, il foisonne d’anecdotes pour le plaisir du public.

Dès le parking, une masse verte se dessine au-dessus des têtes. Crème solaire et gourdes pleines d’eau dans les sacs, les visiteurs commencent leur escapade. Pas à pas, ils avancent au cœur d’un jardin aux mille entrées. Bienvenue au parc Terra Botanica, installé à deux pas du centre d’Angers, dans le Maine-et-Loire.
Au milieu des premiers va-et-vient des vacanciers, petit chignon haut et barbe luxuriante, Boris Barré se faufile. Il est ici comme chez lui. À l’ombre d’une immense structure de bambou – une nouveauté du parc -, la discussion s’enclenche. Il est le chef de la médiation auprès des visiteurs. Et gère l’équipe d’animateurs du parc depuis plusieurs années.
« Les plantes cachent des récits d’explorateurs »
« Je vous préviens, je suis bavard », dit-il avec un large sourire. Boris passe facilement « de la grande Histoire des plantes aux petites histoires ». Les plantes ont tant à dire. Pour elles, il manie le verbe aussi bien que l’art de transmettre. « J’étais un extraterrestre du végétal, qui est différent du métier de paysagiste. Les plantes cachent énormément de récits d’explorateurs. Rien qu’en expliquant un nom, on peut remonter plein d’anecdotes. » Comme celle du mot « hortensia », cette fleur bleue, rose ou violette, qui doit son nom de l’histoire d’amour entre une astronome et un botaniste. Des récits comme celui-ci, le parc en fourmille.
Sur dix-huit hectares, plus de 500 000 espèces poussent, fleurissent et éclosent dans un immense écrin de verdure. La liste est longue : des fleurs, des arbustes, des plantes aquatiques et autres petites végétations y poussent depuis 2009.
Au fil des années, les animaux se sont mêlés à la partie – plutôt la nuit – : des renards, des chouettes, des rapaces et même des chevreuils. Signe que l’endroit est tranquille pour y vivre. « C’est la récompense des années de travail », souligne Boris Barré dans l’une des allées du parc. Arrivé en 2011 en stage à Terra Botanica, il cultive rapidement sa relation avec le visiteur pour cet homme qui dit « ne pas être introverti ».
Après quelques messages au talkie-walkie à Mélissa, son bras droit du jour à l’animation, il avance directement à l’endroit des « Racines de la vie ». Un jardin qui emonte le temps, jusqu’à 3,5 millions d’années dans le passé. Là, dans la brume épaisse formée artificiellement, des énormes fougères bordent l’allée.
En s’y arrêtant, Boris se livre : « Ce jardin, c’est mon coup de cœur à mon arrivée. J’ai retrouvé les forêts primaires que j’avais connues pendant ma vie en Nouvelle-Zélande. J’y suis resté un an. L’espèce qui m’a le plus marqué est le pin de Wollemi. C’est l’une des plantes les plus rares de Terra Botanica. » Car le parc se donne une mission : participer à la préservation des espèces et sensibiliser le public.
Plus loin, dans la serre tropicale, on rencontre les palmiers à échasses dit « arbres qui marchent ». « Quasiment tous les spécimens proviennent de pépinières françaises ou proches de la France »,précise Boris.
« On veut sensibiliser le public »
Cette année, le parc appuie sur ses ambitions écologiques. La déambulation continue jusqu’au « Jardin sans eau », une nouveauté. On se retrouve au cœur d’un paysage méditerranéen. Les 120 espèces de plantes cohabitent pour l’instant en harmonie. Lavandes, oliviers, fleurs exotiques résistantes aux fortes chaleurs se côtoient.
Le jardin répond au critère principal de demain : le réchauffement climatique. Il sera arrosé seulement la première année. « Ce lieu est complètement dans l’ADN du parc pour apprendre à gérer ses ressources en jardinant. On veut sensibiliser le public à l’économie d’eau. Dans 20 à 30 ans, les températures pourraient atteindre les 50 degrés, par pics », cadre Boris.
Le foisonnement intrigue les visiteurs. « Je reçois beaucoup de questions sur les méthodes de jardinage écologiques. On apprend par exemple à préférer une pelouse tapissante, moins gourmande en eau.  » Si le jardin est pensé selon un cahier des charges, il n’en reste pas moins redoutable de créativité. Tout comme le reste e foisonnement intrigue les visiteurs. « Je reçois beaucoup de questions sur les méthodes de jardinage écologiques. On apprend par exemple à préférer une pelouse tapissante, moins gourmande en eau.  » Si le jardin est pensé selon un cahier des charges, il n’en reste pas moins redoutable de créativité. Tout comme le reste du parc.
Les couleurs, les ambiances varient d’un espace à l’autre. Pour nous en convaincre, Boris continue vers les jardins romantiques jusqu’aux bayous de Louisiane, marécages au sud des États-Unis, en passant par le plus grand champ de dahlias ouvert au public. Dans tous les cas, le dépaysement est assuré.
Boris intervient ici et là pour partager les secrets du parc. Tel un livre ambulant. Au bout de deux heures, retour à la case départ. Il ne cache sa déception de n’avoir pu tout montrer. « Il faut six à huit heures pour faire le tour », lance-t-il. Il faudra donc revenir.
L’anecdote
Boris collectionne les belles histoires au parc. Il y a deux ans, une congrégation de Venosc de l’Oisans des Alpes est venue leur rendre visite. Ils se sont déplacés pour voir spécialement l’animation sur les colporteurs fleuristes, ces marchands qui vendaient des fleurs de villes en villes. Le groupe compte des descendants de ces hommes du XIXe siècle. Certains sont restés en montagne, d’autres se sont installés en Anjou. « Un de ces messieurs, déjà âgé, est passé une de nos illustrations où se trouvait Jean Rouard. » Surprise, cette photo représente son grand-père. « Il ne l’avait jamais vu en photo. Une surprise émouvante pour nous et pour lui. »
À voir tout près (brève de 12 lignes)
La tenture de l’Apocalypse à Angers, à dix minutes en voiture. Elle est définitivement le trésor bien gardé à l’intérieur du château d’Angers. À pas feutré, dans la quasi-obscurité, les guides vous font entrer dans l’histoire d’une partie de la Bible, qui montre la lutte entre le bien et le mal. Impressionnante par sa grandeur et son état de conservation, cette œuvre a de quoi fasciner.
Carnet pratique (brève photo 7 L)
Terra Botanica, parc du végétal, route d’Épinard, 49000 Angers. Tél. 02 41 25 00 00. Tarifs : adultes 21 €, enfants de 3 à 17 ans 15 €. Réservations à tarifs réduits en ligne, Site Internet : terrabotanica.fr.
Terra Botanica : une entrée offerte à tous les abonnés !
Pour ses 10 ans, Terra Botanica, en partenariat avec Ouest-France, est heureux de vous offrir une entrée pour le premier parc européen du végétal. (Re)découvrez les 500 000 végétaux venus du monde entier lors d’une journée inédite ! De jardins extraordinaires en serres tropicales, de Madagascar en Anjou, plongez dans un voyage pour petits et grands mêlant émotions et dépaysement.
Profitez d’une entrée offerte, valable à partir du 1 septembre. Un jour au choix aux dates d’ouverture du parc, soit :
– du jeudi au dimanche, du 1er au 30 septembre 2020

- les week-ends des 3-4 et 10 au 11 octobre 2020

Selon Mme Victoria GEFFARD. - Ouest-France - mardi 25 août 2020

21/09/2020

Les Droits Humains à l'épreuve de la crise de la COVID 19...

Mme Michelle Bachelet, Haute-Commissaire aux Droits de l'Homme aux Nations Unies, a noté que la pandémie a entrainé, outre la mort de plus de 600 000 personnes, dans de nombreux pays des violations des droits fondamentaux. Par exemple: en Chine, la liberté d'expression a été muselée et les lanceurs d'alerte comme les journalistes ont été censurés, voire même arrêtés arbitrairement. En Egypte, Mr Mohamed El-Baker, avocat, a été arrêté et se trouve toujours en détention préventive exposé au virus dans des geôles surpeuplées sous des motifs fallacieux. Même dans des pays comme le nôtre dits démocratiques, "des libertés et droits fondamentaux ont été sacrifiés sur l'autel de l'état d'urgence, livrant notamment des personnes démunies ou âgées au virus sans aucune protection".

Mr Eric Mirguet, Directeur du Pôle Programmes et plaidoyer de l'ACAT-France,  note que le choix de sacrifier les droits pour préserver la santé des corps l'a inquiété. En effet, les demandeurs d'asile en France n'ont pu déposer leurs demandes. De même, par ordonnance, le gouvernement a fait prolonger automatiquement la détention provisoire sans l'intervention d'un juge. Certes, cette mesure a été abrogée le 11 mai 2020, mais personne n'avait protesté apparemment devant cet abandon de nos libertés fondamentales, pour lesquelles des générations de militants avaient donné leur vie et combattu pour nous protéger.

Il faut aussi savoir que la Cour Européenne des Droits de l'homme a condamné la France le 30/1/2020 car la surpopulation carcérale avait atteint des taux record (72 575). Bref, la Covid 19  met nos sociétés à l'épreuve et nous force à défendre la dignité humaine et les Droits de l'Homme au fur et à mesure que nous affrontons le virus. Ce n'est pas après la crise qu'il faut nous en préoccuper, mais pendant la pandémie en veillant à ne pas perdre nos droits acquis où que ce soit dans le monde. Pour soutenir l'ACAT ( Association des Chrétiens pour l'abolition de la torture) par un don ou pour s'informer sur ses actions en cours, consulter le site Internet: www.acatfrance.fr.

Lyliane

20/09/2020

Festival americain de Deauville: un rabbin parmi son jury!

A année spéciale, jury spécial. Le prochain Festival du cinéma américain de Deauville, qui se tiendra du 4 au 13 septembre, ne se contentera pas d'accorder une large place aux femmes dans son jury (5 contre 4 hommes) : parmi ses membres, on trouvera Delphine Horvilleur, autrice, philosophe et… rabbin!
Une présence pas si insolite, assure pourtant Bruno Barde, directeur artistique du festival : « Ce n'est pas la première fois que nous ouvrons ainsi notre jury. Il y a quelques années, nous avions invité la danseuse Marie-Claude Pietragalla, ou des artistes comme Christophe ou Woodkid. Ce sont des gens qui aiment la vie et pratiquent d'autres arts que le cinéma. Je me méfie de ceux qui ne jurent que par un seul art. Ce que j'ai trouvé séduisant chez Delphine Horvilleur, c'est d'abord ses livres. Peut-être que le fait qu'elle soit rabbin aboutit à ce qu'elle pratique la philosophie dans son vrai sens, c'est-à-dire l'amour de la sagesse. Et je sais aussi qu'elle aime énormément le cinéma! » Selon lui, la femme de religion a d'ailleurs tout de suite accepté son invitation.
 Festival de Deauville : Vanessa Paradis choisie pour présider le jury:
Autre invité insolite cette année, le rappeur Oxmo Puccino : « Le cinéma, c'est le verbe mis en scène. Quelqu'un qui écrit des textes comme lui avec des mots choisis, ciselés, je suis ravi de l'avoir! » Le musicien fera donc partie d'un jury, présidé par Vanessa Paradis, et qui comprendra également la productrice Sylvie Pialat, les réalisateurs Mounia Meddour, Yann Gonzalez et Bruno Podalydès, ainsi que les acteurs Zita Hanrot et Vincent Lacoste. Le film américain « Minari », de Lee Isaac Chung, fera l'ouverture du festival, tandis que c'est une production française, « Comment je suis devenu super-héros », le premier film de Douglas Attal, avec Pio Marmaï, Vimala Pons et Benoît Poelvoorde, qui assurera la clôture de l'événement.
Solidaire avec le Festival international du film d'animation d'Annecy, Deauville proposera aussi cette année un programme spécial jeunesse, composé de trois films : « Calamity », « Lupin III » et « Petit Vampire », de Joann Sfar.

Selon Mr Michel Valentin - Le Parisien - mardi 18 août 2020

19/09/2020

Le World Cleanup Day 2020...

840 tonnes. C'est la quantité de déchets qui avaient été récoltés à travers le monde l'an dernier pour le World Cleanup Day. Cette année, ce grand jour mondial du nettoyage né en Estonie a lieu ce samedi 19 septembre, avec toujours le même objectif : sensibiliser à la cause environnementale et à la multiplication des déchets sauvages.
« Le message, c'est que tous les citoyens peuvent agir en faisant quelque chose de très simple et de très concret pour changer le monde », explique au Point la présidente du World Cleanup Day France, Virginie Guérin, qui prône « plus d'actions, moins de bla-bla ». Loin du simple nettoyage, l'événement a surtout vocation à faire naître des prises de conscience.
 Comment se débarrasser du virus du plastique
Tout nettoyer, une utopie
« Ce serait utopique de se dire qu'on va tout nettoyer en une journée, souligne Virginie Guérin. C'est un premier pas qui permet de s'interroger sur la présence de ces déchets et d'entamer sa transition écologique. » Malgré le contexte sanitaire, près de 2 000 opérations de nettoyage ont déjà été déclarées sur la carte interactive de l'association française, soit presque autant qu'en 2019. « Cette année, on sait qu'on va avoir pas mal de masques à ramasser, et toujours des mégots. » Face au fléau des déchets abandonnés en pleine nature, de nombreuses initiatives citoyennes ont essaimé ces dernières années pour nettoyer et interpeller l'opinion. Dans le groupe Facebook Run Eco Team, créé par un Nantais en 2016, plus de 27 000 membres partagent régulièrement des photos des déchets ramassés pendant leurs sorties running. Une initiative qui avait même séduit le patron du réseau social, Mark Zuckerberg.
Un Français sur trois avoue jeter ses déchets par la fenêtre de la voiture...

Signaler les déchets sauvages
« La majorité des gens ont envie qu'il y ait des initiatives, mais ils ne sont pas encore prêts à s'engager », remarque Ruben. À 15 ans, ce lycéen originaire de Villefranche-sur-Saône (Rhône) a créé GreenR, une application permettant de déclarer des déchets sauvages et d'organiser leur nettoyage. « C'est un pont entre les gens qui voient et ceux qui sont prêts à prendre le temps de nettoyer », explique-t-il.
Concrètement, tout utilisateur de l'appli peut, dès qu'il constate des déchets abandonnés dans la nature, les signaler sur l'application avec une photo et une description. Puis, les personnes intéressées et motivées pourront mettre en place une balade vers un ou plusieurs points signalés près de chez elles pour les débarrasser des déchets. Son application, créée bénévolement par Jean-Didier, un développeur rencontré à une soirée chez des amis de ses parents, compte déjà en quelques semaines 430 utilisateurs actifs, 20 « spots » déclarés, et deux marches de nettoyage organisées.
Et pour ceux qui préfèrent le confort de leur canapé, World Cleanup Day France propose également cette année un nettoyage numérique à faire de chez soi, élaboré en partenariat avec l'Institut du numérique responsable. « Le but, c'est de vider ses messageries sur les réseaux sociaux, de nettoyer sa boîte mail, de baisser la résolution vidéo par défaut dans ses réglages quand on n'a pas besoin de la meilleure qualité? » Autant d'actions qui devraient permettre de faire un peu de place dans les serveurs qui stockent nos données et consomment beaucoup d'énergie. « 1 Mo de données effacées, c'est environ 19 grammes de carbone économisés », assure Virginie Guérin.

Selon Le Point-vendredi 18/9/2020

Un musée du bonheur à Copenhague...

C'est un petit musée mais avec un objectif immense : parler du bonheur sous toutes ses formes ! Le Musée du bonheur peut désormais se visiter à Copenhague au Danemark...

C'est un musée unique au monde qui vient d'ouvrir cet été à Copenhague au Danemark, le Musée du bonheur !
Un musée de petite dimension mais avec un grand objectif : parler du bonheur sous toutes ses formes, à travers les époques et les différentes civilisations...

Terre du "hygge", un art de vivre qui milite pour la recherche du bien-être dans le quotidien et qu'on peut traduire par "réconfort", le Danemark est l'un des champions du bonheur, à en croire les rapports de l'ONU du "World Happiness Report" publiés tous les ans depuis 2012.

"Il y a beaucoup de rapports qui disent que les pays nordiques et le Danemark sont les plus heureux du monde. J'aime à dire que nous sommes peut-être les pays les moins malheureux, parce que je pense que le modèle nordique est vraiment bon pour réduire les causes de malheur, cela fait monter la moyenne et c'est pourquoi ces pays arrivent en tête".

Les invités peuvent façonner le Musée du bonheur en recouvrant les murs de leurs définitions et de leurs souvenirs du bonheur...

Et, bien sûr, chacun a la sienne...

Selon Euronews - jeudi 20 août 2020

 




 

17/09/2020

Pour une beauté plus écolo: les bons gestes!

Dans Version Fémina, Mme Dhouailly nous propose quelques pistes pour nous engager vers des gestes beauté écolo. Tout d'abord: économiser l'eau en privilégiant la toilette sous la douche plutôt qu'en baignoire. Puis, éviter les suremballages et trier les emballages carton ou plastique, afin de les recycler. Si l'on hésite sur les consignes de tri, s'adresser à www.consignesdetri.fr. Installer ensuite sur son smartphone l'appli YUKA afin de connaître la composition des produits de beauté et d'éviter les parabens. Les savons et shampoings solides sont économiques, car ils durent longtemps.

En abandonnant les produits à usage unique (coton tiges...) que l'on retrouve souvent dans nos rivières, on favorise des innovations comme l'oriculi ou les gants de coton réutilisables. En achetant mieux (produits biodégradables ou avec recharges) et moins de produits de beauté, on équilibre ses finances tout en préservant la planète. il existe désormais des packs de beauté en plastique végétal ou portant un logo triangulaire (privilégier les numéros 1 ou 2 facilement retraités). Les préférer aux tubes rigides ou à pompes ou même aux doses d'essai non recyclables!

Lyliane

16/09/2020

L'auto-édition encouragée...

C'est une petite révolution pour le monde littéraire. Un décret publié fin août va étendre le régime social des artistes-auteurs aux écrivain·es dont les œuvres sont autoéditées. Jusqu'alors, s'autoéditer nécessitait la création d'un statut d'auto-entrepreneur afin de déclarer les revenus liés à la vente des livres. Impossible dans ces conditions de se faire reconnaître autrement sur le plan administratif ni de bénéficier, par exemple, de la protection sociale des artistes-auteurs.

Cordélia, dont plusieurs livres sont autoédités mais dont la maison Akata a édité l'adaptation de son roman-feuilleton Tant qu'il le faudra, estime que cette évolution devrait «faciliter la vie de beaucoup de gens» qui jonglent déjà entre auto-entrepreneuriat et le statut d'artiste-auteur: «Le régime artiste-auteur n'est pas simple, mais au moins on ne sera plus en train de bidouiller un truc qui n'est pas adapté à notre situation afin d'essayer de rentrer dedans.»
{THREAD} Il y a beaucoup à dire et analyser sur le décret qui vient de paraître, mais faisons un focus sur un sujet qui a retenu toute votre attention : l'auto-édition et le champ du régime artiste-auteur ! C'est parti, déroulez pic.twitter.com/eoCnZypZ6E
— Ligue des auteurs professionnels (@LigueAuteursPro) August 30, 2020


Il y a trop de gens qui écrivent des livres (et on ne les voit pas)
L'autoédition, un incontournable: Ce changement ne s'est pas fait sans résistance. Samantha Bailly, autrice et présidente de la Ligue des auteurs professionnels, une instance qui rassemble les auteurs et autrices mobilisées dans le but d'améliorer leurs conditions de travail, a participé aux concertations mises en place par le ministère de la Culture. Les discussions ont duré deux ans: «À cette occasion, j'ai défendu la position de l'autoédition et du financement participatif parce qu'on veut que le ministère nous écoute quand on lui dit quelle est la réalité de nos métiers aujourd'hui.» En marge du circuit classique des maisons d'édition, l'autoédition est devenue incontournable dans le paysage littéraire français. Grâce à de nombreuses plateformes, allant d'Amazon KDP à Librinova, tout le monde peut prendre la plume et proposer une version numérique ou papier de son roman. Différents modèles de financement (Ulule, Patreon, Tipeee) permettent aussi une forme d'autonomie et de liberté. Une solution qui peut sembler facile et à la portée de tout le monde, à ceci près qu'il faut une sacrée dose de détermination pour tout prendre en main, des corrections à la maquette, en passant par le service de presse, les envois des exemplaires et la gestion de sa promotion en ligne.
Sur les réseaux sociaux, d'âpres échanges ont suivi l'annonce de cette future harmonisation. Certain·es s'insurgent à l'idée que l'on puisse mettre sur un pied d'égalité les auteurs et autrices qui ont une maison d'édition et les autres qui s'autoéditent. Sous-entendu: les «vrais» écrivain·es versus celles et ceux qui rêvent de le devenir mais qui n'ont pas été adoubés par le tout-puissant monde de l'édition.

Placer sur le même plan Cat
herine Dufour ou Pierre Bordage et n’importe qui ayant autopublié une romance sur Wattpad ou Amazon, c’est sûr que ça va contribuer grandement à faire avancer le statut des auteurs. Les éditeurs apprécieront. La chaîne du livre apprécie déjà. https://t.co/djvqHOSTE5
August 30, 2020

Une vision qui agace Samantha Bailly: «Des gens nous expliquent que nous ne sommes pas de vrais auteurs, mais là, on ne parle pas de talent, on parle de protection sociale! On n'accorde pas le droit à un congé maladie à quelqu'un en fonction du jugement que l'on fait de la qualité de son travail.» Avec une trentaine de livres à son actif –certains autoédités d'autres parus chez des maisons d'édition–, elle est actuellement en train de se battre pour faire valoir ses droits les plus élémentaires. «Je n'ai toujours pas touché mes indemnités de congé maternité, déplore-t-elle. Alors que j'ai commencé mes démarches quand j'étais enceinte de quatre mois. On me balade d'une caisse à une autre. Le régime est tellement fragmenté qu'il en devient illisible.» Le statut d'artiste-auteur reste méconnu et encore très flou pour l'administration.

Selon Mme Maëlle Le Corre - Slate - mardi 15 septembre 2020

 

 

 

 

14/09/2020

Comment réduire les emballages?

Pour sauvegarder la planète, il faut multiplier les mesures anti-pollution. L'une d'elle consiste à limiter les emballages qui finissent systématiquement à la poubelle. Comment faire pour en utiliser moins ?
Quatre-vingt-dix milliards d'emballages passent entre nos mains chaque année. Ils constituent désormais la part la plus importante du contenu de nos poubelles. Nous pouvons contribuer à réduire ce volume et à favoriser le recyclage. Comment ? On vous explique.Faites la guerre aux emballages
Pour réduire la quantité d'emballages que l'on jette à la poubelle tous les jours, la première mesure est plutôt simple : évitons d'aller dans les rayons les produits dits suremballés. C'est-à-dire ceux qui sont protégés par une barquette carton et un film plastique par exemple. Privilégions les emballages recyclables et le carton, recyclé à 56%, plutôt que le plastique. Et optons chaque fois que c’est possible, pour les produits vendus en vrac à ramener dans ses propres contenants réutilisables. De quoi limiter le volume des déchets qui finiront enfouis en décharge ou dans un incinérateur.
A savoir : les résidus de l’incinération des déchets ménagers sont utilisés dans les travaux publics, notamment pour la construction de route. Les métaux sont également récupérés.
Respectez les consignes de tri
Interrompue dans de nombreuses villes pendant la période de confinement, la collecte sélective des déchets est depuis redevenue à la normale. Il est donc essentiel de continuer à respecter les consignes de tri du verre, métal, papier-carton et des emballages plastiques. Celles-ci varient d’une région, voire d’une commune à l’autre, mais la loi pour la croissance verte adoptée en 2015 a pour objectif de les uniformiser d’ici 2022. C’est pourquoi, dans de nombreuses communes, les bacs jaunes accueillent d’ores et déjà tous les emballages plastique : pots de yaourts, barquettes en polystyrène, films alimentaires, sacs plastique (vides), etc. Si vous n’avez pas reçu récemment de nouvelles recommandations de la municipalité ou du syndicat intercommunal, renseignez-vous à la mairie pour savoir quand cette évolution est prévue chez vous.
A savoir : le taux de recyclage aujourd’hui est de 86,5% pour le verre domestique, 69% pour le papier-carton, 58% pour les bouteilles et flacons plastiques, 52,5% pour les briques alimentaires et 44% pour l'aluminium.
Pensez au compostage
Pour fabriquer du compost, il n’est pas nécessaire d'avoir un jardin : le compostage en pied d’immeuble ou de quartier est en plein développement. Avec un lombricomposteur placé sur le balcon ou dans la cuisine, il est également possible de traiter ses déchets en appartement. Presque tous les résidus organiques peuvent ainsi être éliminés. De quoi alléger la poubelle de 60 kg par an et par personne. Si vous avez un jardin, le paillage est une solution idéale pour valoriser vos déchets verts. Étalez vos feuilles mortes, tontes de pelouse, produits de tailles broyés, etc. au pied de vos plantations. Le sol sera protégé et les plantes nourries naturellement.
Selon Mr Théo Khorixas - Femme Actuelle - mercredi 19 août 2020

12/09/2020

Un roman pour redonner espoir aux jeunes...

Pierre-Louis Basse, ex-journaliste d’Europe 1 et ancien conseiller « Grands événements » de François Hollande, publie Rien n’est perdu, jeudi 20 août 2020. Un roman très autobiographique, dans lequel il raconte comment la beauté d’un tableau de Van Gogh remet un jeune garçon en perdition dans le droit chemin.

Dans son nouvel ouvrage, Rien n’est perdu , l’ancien journaliste, et ancien conseiller « Grands événements » de François Hollande, de septembre 2014 à février 2017, Pierre-Louis Basse, qui vit aujourd’hui à Bernay (Eure), raconte l’histoire d’un garçon en perdition, que tout destine à la délinquance, sauvé par la beauté d’une œuvre d’art : Les Roulottes , de Van Gogh. Un roman très fortement inspiré de sa propre vie.

Entretien: Comment est née l’envie d’écrire ce roman ?
C’est un projet très ancien, que j’ai différé. Cette histoire, celle d’un petit garçon, quasiment condamné par la société à devenir délinquant, sauvé par une œuvre d’art, était là. Mais elle avait besoin de temps pour se mettre en place.Pourquoi ?
J’arrive à un moment de ma vie où le métier de journaliste est loin, où j’ai passé mes plus beaux moments. C’est comme un cycle littéraire qui se referme. Il y a eu Guy Môquet : une enfance fusillée, Comme un garçon, et je pense qu’il y aura désormais Rien n’est perdu.

Pourquoi cela sort-il aujourd’hui ?
Le moment était venu de déchirer le voile familial. Ça fait longtemps que cette histoire m’obsède. La vie de journaliste étant derrière moi, j’avais envie de la raconter. Je voulais poser le regard sur cette jeunesse qui a rejoint le terrorisme, et qui m’a profondément marqué quand j’étais à l’Élysée : je n’ai pas été entendu sur certaines choses. Même si le président Hollande était à l’écoute, dans les cabinets, on ne mesure pas le désespoir d’une jeunesse non valorisée. Cela a joué. Il ne s’agit pas d’excuser, mais de comprendre.

Cette jeunesse, elle vous parle ?
J’en faisais partie dans les années 1970. Qu’est-ce qui fait que l’on plonge ou non ? Si le petit garçon ne rencontre pas cette œuvre d’art qui lui permet de se dire que la beauté existe, qu’il n’y a pas que la délinquance et la fugue, pour donner un sens à sa vie ; s’il n’y a pas cette rencontre, que se passe-t-il ? Ce n’est pas seulement le garçon qui regarde l’œuvre d’art, mais aussi l’œuvre d’art qui le regarde.Cette histoire s’articule à la fin des années 1960, début 1970, à Nanterre (Hauts-de-Seine). Le parcours du narrateur démontre que rien n’est jamais perdu, mais surtout, que rien n’est jamais acquis. Tout est toujours fragile. C’est peut-être pour ça que je ne me suis jamais senti riche avec les riches, gagneur avec les gagneurs ou pauvre avec les pauvres. Ma place a toujours été fragile.

Avez-vous souffert durant l’écriture de cet ouvrage ?
Non. Je m’attendais à ce que ce soit pénible, car ça touche au cœur. Au début, j’ai eu peur de tomber dans une forme de dépression. Pas du tout, ce roman m’a permis d’assumer qui je suis.
Devant Les Roulottes, l’émotion est toujours la même ?
C’est la confirmation d’un choc très fort. Il y a tout dans cette toile : la poésie, le désordre, une forme de légèreté. C’est très émouvant. Quand j’ai revu l’œuvre, seul, longuement, c’est comme si je revoyais un ami qui me voulait du bien. Tout était là, comme cinquante ans auparavant.
Jamais vous n’avez retrouvé cette émotion devant d’autres tableaux ?
J’ai été emporté par bien des tableaux, situations, sculptures. Voir une exposition, c’est comme un grand footing : à la fin, nous sommes rincés. Mais Les Roulottes était ma « première fois », et des premières fois, il n’y en a qu’une.

Comment résumer ce tableau, en un mot ?
L’éclair.
Dans notre société où les écrans sont partout, un garçon d’une dizaine d’années peut-il s’émouvoir devant un tableau ?
Je ne sais pas s’il peut y avoir ce choc. En revanche, pensons aux jeunes des quartiers qui s’expriment par le graff, le rap. Ce ne sont pas des tableaux, mais des œuvres d’art tout de même. Je crois que oui, c’est possible.
Y a-t-il assez de culture dans l’éducation aujourd’hui ?
Il n’y a pas assez de contraintes, surtout. La société du spectacle, « l’entertainement », a pénétré les classes, et c’est une catastrophe. Une distraction généralisée, qui nous détourne du réel, l’efface. Le bruit. Ça n’a rien à voir avec la culture ou l’apprentissage du livre.
Par exemple ?
Transformer la culture en un loisir. Le livre est en train de disparaître, remplacé par l’image. Au XIX, siècle, les stars étaient les découvreurs, les aventuriers, puis les écrivains. Aujourd’hui, ce sont les footballeurs ! Le foot n’est plus un désir, il devient un programme distrayant.

Comment expliquer cela ?
Avant de mourir, l’écrivain Philip Roth l’expliquait dans un entretien : la littérature est en danger car le livre est une contrainte libératrice, alors que le téléphone, les nouvelles technologies vont contre la pensée, contre la littérature : écrire c’est prendre du temps pour être seul.
Pour qui avez-vous écrit ce livre ?
C’est une bouteille lancée à la mer, une lettre envoyée à la perdition, à la jeunesse en difficulté, mais aussi au hasard, à la légèreté.
Souhaitez-vous que l’on résume votre ouvrage à un message pour la nouvelle génération ?
Plus je vieillis, moins je crois au collectif. Les belles choses sont impulsées par chacun, il faut devenir ce que l’on est. Chacun a son parcours. S’il n’y avait qu’un message dans ce livre, c’est que chacun peut porter une histoire, quelle qu’elle soit. Moi, ce fut celle-ci.
Reste-t-il des motifs d’espoir pour la jeunesse des quartiers ?
Je suis très pessimiste. Tant qu’un homme politique ne mettra pas des milliards sur la table… Ce qui me rend pessimiste, c’est cette grande distraction. L’image nous engloutit petit à petit.

Quel serait l’un de vos prochains projets ?
Écrire mille pages sur mes mémoires de sport, car le sport tel que je l’ai connu est en train de mourir. Et je m’aperçois que lorsque je discute avec des amis, je raconte toujours une histoire en lien avec le sport. J’ai couvert tant de grands événements, j’aimerais les raconter comme un roman, revenant sur trente ans de sport et de commentaires. Mes errances dans les villes, ma place « à côté », aussi, car je n’étais jamais totalement dans le sport, j’étais dans une ville, une atmosphère. Cet ouvrage serait écrit en hommage à Eugène Saccomano, qui est parti.
Quel plus bel hommage pourrait-on vous faire, pour ce livre ?
Que c’est mon plus beau livre, que j’ai écrit le livre qu’on attendait de moi.
Êtes-vous retourné à Nanterre ?
Plusieurs fois auparavant, mais pas pour l’écriture de ce roman. J’ai surtout écrit en me basant sur des lettres, des documents familiaux. Ça donne de la chair, rend vivant les êtres.

Selon Mr Pierre MACHADO. - Ouest-France - vendredi 21 août 2020

11/09/2020

Parent solo: comment assurer l'avenir de ses enfants?

Interrogée par une journaliste de Version Fémina, Me Elodie Frémont, notaire à Paris, fait le point sur les moyens dont disposent les parents solo, s'ils viennent à disparaître précocement. Le premier conseil est de mettre dans un testament ce que l'on souhaite pour ses enfants mineurs en cas de décès du parent: lieu de vie, personne chargée de l'éducation, gestion de leur héritage, droit de visite, droit de garde... Toutefois, le juge n'est pas tenu de respecter ces dernières volontés.

Un mandat posthume paraît la solution la plus efficace pour anticiper un décès. Il est possible d'opter soit pour un mandat de protection future dit pour autrui ( vos enfants) qui peut jouer aussi bien en cas de maladie ou d'accident, soit pour un mandat posthume dans lequel on peut préciser avec qui vous désirez que vivent vos enfants (parent, frères, soeurs...), qui se chargera de la gestion de leur héritage, qui aura un droit de visite ou qui ne devra pas en avoir. Ce type de mandat s'impose au juge, qui ne pourra pas y déroger, sauf si un autre parent détenteur de l'autorité parentale se manifeste. En général, l'accord préalable des personnes désignées est recommandé.

En cas d'alcoolisme, de toxicomanie, de violence..., il est possible de protéger ses enfants d'un géniteur absent ou défaillant, voire dangereux, en s'adressant à la justice pour une demande de retrait de l'autorité parentale, avec l'aide d'un avocat. Car sinon, ce parent défaillant pourrait exiger la garde des enfants si vous disparaissez. Il serait alors bien souvent impossible au juge ou à la famille de s'y opposer. Quoi qu'il en soit, par souci de prévoyance envers vos enfants, pensez à l'assurance-décès toutes causes (maladie et accident). Moyennant le paiement d'une prime, elle garantit le versement d'un capital ou d'une rente éducative, dont vous fixez le montant, jusqu'à leurs 18 ans ou leurs 26 ans en cas de poursuite d'études.

Pour tout complément d'information sur des questions juridiques ( famille, logement, expatriation, entreprise, patrimoine...), s'adresser au site officiel des notaires de France sur Internet: www.notaires.fr.

Lyliane

10/09/2020

Mr Pierre Cabon, rescapé du Bataclan, lance un projet pour handicapés...

"Depuis l’attentat du Bataclan, le 13 novembre 2015, mes jambes ne fonctionnent plus. J’ai été touché à la moelle épinière, j’ai passé plus de huit mois au centre de rééducation à l’hôpital des Invalides. J’ai rapidement compris que je ne pourrais jamais remarcher. Dans mon cas, mon cerveau l’a encaissé assez vite. Peut-être parce que je n’ai aucun souvenir de l’attaque. J’ai vécu un black-out. Je considère cela comme une chance. J’en suis ressorti handicapé à vie. Mais en vie. J’ai bien rêvé de voyages avec Myriam. Mais lors de ma convalescence, nous avions éliminé les sites qui m’étaient devenus inaccessibles".

Né en 1990, Pierre Cabon a créé en 2018 avec sa femme, Myriam, l’association Wheeled World. Objectif : donner l’envie de voyager aux personnes à mobilité réduite, à l’aide de conseils pratiques et d’adresses. Soutenus par dix entreprises partenaires qui encouragent l’accessibilité et la mobilité pour tous, ils n’ont qu’un seul message : avec le bon équipement et les bons coéquipiers, aucun voyage n’est impossible… Vous pouvez suivre Pierre et Myriam au quotidien sur www.wheeledworld.org et sur @wheeled_world

Propos recueillis par Gaëlle Legenne - Paris Match - mercredi 19 août 2020

09/09/2020

Des applications pour le quotidien...

Dans la revue Télé-Loisirs, Mme Anne-Sophie Douet a sélectionné des applications à télécharger sur nos smartphones concernant différents domaines. Elles sont toutes gratuites et facilement disponibles soit sur Google Play, soit sur App Store.

Dans le domaine de la santé, l'appli Plume Air Report/Plums Labs analyse la qualité de l'air de l'endroit où l'on se trouve grâce à la géolocalisation. De même QuelCosmetic permet de scanner les code-barres pour savoir à quel risque on s'expose en utilisant les produits vendus, s'ils contiennent des allergènes...

Dans le domaine alimentaire, la journaliste signale Yuka, l'appli qui scanne les code-barres et indique par un code couleur du vert au rouge la présence d'additifs nocifs, l'excès de sel, sucre ou gras. D'autre part, l'appli Too Good To Go nous met en relation avec les commerçants du quartier qui proposent leurs invendus à petit prix. Une bonne manière de lutter contre le gaspillage alimentaire en réduisant son budget courses.

A propos du recyclage, un simple mot décrivant un objet à mettre au rebut dans le moteur de recherche Guide du tri déclenche une réponse sur le bac à utiliser pour l'emballage ou l'objet. Par ailleurs, la plateforme collaborative Smart Cycle indique grâce à une annonce comment offrir une deuxième vie à un objet photographié devenu inutile.

01/09/2020

Un film plein d'espoir sur l'agriculture tourné par un jeune de 20 ans ...

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Le film FUTUR D’ESPOIR enfin disponible en DVD dans l’espace « BOUTIQUE » !

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Concernant les projections organisées rendez vous dans la rubrique « projection » en bas de page.

« Guillaume Thébault est allé à la rencontre de celles et ceux qui font vivre la souveraineté alimentaire et le droit à l’alimentation. Il faut lui dire bravo. Son film intelligent va participer à l’éveil des consciences. »

                                                                                                                                                       Jean Ziegler*

*ancien rapporteur spécial du droit à l’alimentation pour l’ONU et membre du comité consultatif du Conseil des droits de l’homme des Nations unies.


« Futur d’espoir » est un film documentaire qui suit le parcours d’un jeune de 17 ans qui se questionne sur le monde. Au travers d’une quinzaine d’interviews ce jeune garçon va construire sa propre opinion sur l’agriculture. Il découvrira que ce monde là est moins joyeux que ce qu’il s’imaginait. Pourtant, ce jeune, plutôt que de souligner ce qui va mal dans le monde agricole, va tenter de montrer ce qui va bien ; des alternatives, qui selon les personnes interviewées, se présentent comme des solutions aux

systèmes agricoles actuels. Durant 1h30, ce jeune homme ira interviewer : un économiste (Serge Latouche), un disciple gandhien (Rajagopal Puthan Veetil), un botaniste et écrivain (Gilles Clément), des maraîchers bio, une gardienne de semences, un responsable de magasin bio, un scientifique (Gilles-Eric Séralini), un enseignant, un agriculteur biodynamique, un permaculteur, un conseiller en maraîchage et une personne qui anime des jardins partagés. Toutes ces personnes, bien qu’ayant une orientation professionnelle différente, apporteront leur expérience et leur savoir pour répondre à la question : «  Les méthodes d’agricultures dites alternatives, peuvent-elles réellement nourrir l’humanité de manière durable ? »


Ce film bien que personnel, souhaite faire partager à tout le monde, les solutions qui existent qui peuvent être entreprises par chacun d’entre nous. Il préfère mettre en avant les actions positives que celles négatives. De plus, ce film se déroule dans contexte local et met en avant des personnes que nous côtoyons quotidiennement et dont nous ignorons toutes les belles choses qu’elles font.


Ce film intervient au moment où le monde agricole est frappé de plein fouet par des problèmes économiques et environnementaux. Il veut donc apporter des solutions pour essayer de limiter les dégâts.


Infos techniques :

Durée : 94 minutes

Réalisateur : Guillaume Thébault

Année de réalisation : 2015 -2016

Prix : Prix Greenpeace

Langues : Français (V.O)

Sous-titres : anglais, français, italiens, allemands.

Distributeur : Ligne7 (www.ligne7.fr) – programmation@ligne7.fr

Numéro de visa C.N.C : 148099

format disponible : DVD, DCP, Blu-ray

DVD à la vente : Disponible dans l’espace  » Boutique

https://futurdespoir-lefilm.com/

31/08/2020

Lutte contre la canicule...

Bétail mis à l'abri et hydraté, pose de béton matinale: fortes de leur expérience de la canicule de 2019, les entreprises multiplient les mesures pour minimiser l'impact des fortes chaleurs sur leur activité. Danger sur les rails
La SNCF a activé son plan pour faire face aux périodes de fortes chaleurs, qui prévoit une surveillance renforcée des matériels et infrastructures. L'effet de la canicule sur l'acier des rails ou les câbles d'alimentation peut perturber la circulation des trains.
Côté voyageurs, si la climatisation "ne marche pas, le train ne partira pas", a récemment assuré le PDG de SNCF Voyageurs Christophe Fanichet. Coronavirus oblige, une attention particulière est donnée à l'entretien des filtres.
De son côté, la RATP autorise ses 17.000 conducteurs de bus et tramways à porter un bermuda ou une jupe - proposés dans le vestiaire maison - à partir de 28 degrés, entre le 1er mai et le 30 septembre.
Les commerçants privés de ventilateur:
Les recommandations sanitaires interdisent les ventilateurs s'ils sont utilisés en collectivité, à cause du risque de transmission du Covid-19. Quant aux climatiseurs, ils ne sont autorisés que s'ils permettent d'apporter de l'air "neuf" venant de l'extérieur.
Philippe Hoang n'ose même pas faire un courant d'air entre l'arrière de son bar-tabac et la rue du Faubourg Montmartre dans le centre de Paris. "Je préfère éviter toute circulation de l'air et j'ai arrêté l'activité de brasserie car il y a trop de dangers avec ce virus", raconte le gérant de La Pia Hour.
Dans le passage Choiseul, galerie couverte du 2e arrondissement de Paris, l'absence de courant d'air et la verrière chauffée par le soleil rendent l'atmosphère particulièrement lourde. Peu informée sur les risques que présentent les ventilateurs, une commerçante a posé un petit engin à hélice au ras du sol de sa boutique. "J'exige le masque pour entrer et pas plus de trois personnes à la fois, j'espère que le virus ne circule pas trop", raconte-t-elle.
Chaud comme un réacteur nucléaire La canicule peut affecter la production des centrales nucléaires d'EDF, parfois contraint d'arrêter ou de baisser la puissance de ses réacteurs. L'électricien utilise l'eau des fleuves pour refroidir les réacteurs avant de la rejeter, mais elle ne doit pas dépasser une certaine température, afin d'éviter des conséquences néfastes pour la flore et la faune aquatiques.
Du côté de la consommation d'électricité, le gestionnaire du réseau RTE n'attend pas de record pour cette période de canicule. L'activité économique tourne au ralenti en août et les effets de la pandémie se font encore sentir, limitant la hausse de la consommation.
Vache à l'étable et dans la brume
Dans la ferme mayennaise de Léo Colas, le bâtiment est équipé de ventilateurs et davantage d'abreuvoirs ont été installés. Les 90 vaches laitières ne quittent leur bâtiment que la nuit, et disposent aussi, depuis deux ans, de brumisateurs au-dessus de leurs auges.
"Elles viennent plus facilement manger, elles sont tout le temps détendues", remarque l'éleveur de 25 ans en conversion biologique avec ses parents. "On a moins de problèmes liés à la chaleur voire plus du tout, et on arrive à limiter la baisse de production" de lait saisonnière.
Fragilités dans la construction
Dans le secteur du BTP, les risques ne portent pas que sur la santé des employés, ils sont aussi techniques: la canicule est un très mauvais moment pour couler du béton, qui ne doit pas être fait par plus de 30°C.
Par forte chaleur, le béton durcit plus rapidement et s'avère moins solide: en s'évaporant trop vite, l'eau risque de laisser des fissures. La solution est d'introduire des composants chimiques qui retardent la prise ou, si les chaleurs sont très fortes, de poser son béton à des heures plus fraîches.
Eau purifiée pour les centres de données
Les équipements des centres de données produisent énormément de chaleur et doivent être refroidis.
Scaleway, la filiale de services en ligne ("cloud") d'Iliad/Free, a par exemple conçu pour l'un de ses quatre centres un système de refroidissement dit adiabatique, basé sur l'évaporation d'une eau préalablement purifiée. "On fait évaporer des quantités infimes d'eau, et ça produit du froid, sur le même principe que la transpiration", explique Arnaud de Bermingham, président-fondateur de la société.

Selon La Rédaction avec AFP - Paris Match - lundi 10 août 2020

28/08/2020

Viticulture et environnement...

Dans cet article, nous allons vous présenter les stratégies d'atténuation en viticulture et en oenologie que nous avons observées sur le terrain. Mais, avant d'attaquer le vif du sujet, un petit rappel s'impose ! L'atténuation doit bien être différenciée de l'adaptation. Derrière le terme « atténuation » se cachent les stratégies qui ont pour objectif d'améliorer l'efficience environnementale d'une structure afin de limiter son empreinte carbone et de contribuer le moins possible à l'aggravation des changements climatiques. L'adaptation, quant à elle, vise à modifier ses pratiques agricoles pour rendre son système de production plus résilient face aux dérèglements climatiques sans obligatoirement réduire son impact environnemental.

Selon une étude de l'Ademe, 46 % des émissions de CO associées à la production d'une bouteille de vin sont liées à la fabrication et au transport de la bouteille en verre. Face à ce constat, l'association Écoscience Provence a souhaité remettre en place le système de consigne de bouteille au sein de la filière vinicole provençale. Augmenter la durée de vie d'une bouteille en verre et réduire les transports associés à sa production et à sa livraison permettraient d'avoir un impact considérable sur l'empreinte carbone du secteur vinicole. La Consigne de Provence, structure créée par Écoscience, joue le rôle d'intermédiaire entre les domaines viticoles pratiquant la consigne et les laveries de bouteilles. Cet organisme se charge de transporter les bouteilles, de tester l'efficacité des lavages et de les ramener ensuite chez les vignerons.
Selon Bastien Vigneron, chef de projet à Écoscience, la consigne permettrait de réutiliser 10 fois une même bouteille en verre. Cela implique une légère adaptation pour le vigneron. Les étiquettes doivent être collées avec une colle spécifique qui se détache facilement au lavage, et l'usage de bouteilles épaisses est recommandé pour qu'elles supportent les chocs lors du transport et du lavage. Enfin, le vigneron doit également expliquer sa démarche aux consommateurs, la consigne peut ainsi permettre de développer une relation de fidélité et de confiance entre les vignerons et les consommateurs.
Matériaux biosourcés, l'isolation naturelle des caves: Robert Eden, vigneron propriétaire du domaine Château Maris dans le Minervois (Languedoc-Roussillon) .
La conception des caves est également une stratégie d'atténuation que nous avons pu observer chez différents vignerons au cours de notre périple. Choisir l'emplacement, l'exposition, les matériaux de construction et d'isolation ou encore la structure des caves participe à l'amélioration de l'efficience environnementale de sa production en réduisant notamment les consommations énergétiques. Robert Eden, vigneron propriétaire du domaine Château Maris dans le Minervois (Languedoc-Roussillon) a construit son chai en briques de chanvre (valorisation de la paille de chanvre qui est normalement considérée comme un déchet), empilées sur une structure en bois, le tout recouvert de chaux.
En plus d'être biosourcée, la brique de chanvre a l'avantage de réguler naturellement la température de la cave. Cela lui permet d'avoir peu de variations de température dans son chai sans avoir à utiliser de climatisation. Selon lui, cela n'a pas uniquement un intérêt environnemental et économique, c'est aussi bon pour ses contenants en bois. Il explique : « C'est important pour nous d'avoir une bonne qualité de l'air naturellement pour faire nos vinifications et nos élevages. [?] Le bois va sécher et va absorber plus de vin si la qualité de l'air est modifiée par une climatisation. Il s'agit donc de rétablir un équilibre naturel entre le bois, le vin et l'air du chai. »
Le coût énergétique le plus bas du marché: Nous avons aussi rencontré Stéphane Saurel, vigneron propriétaire du domaine Les Terrasses d'Éole dans l'appellation Ventoux. Il recherche et développe constamment des innovations pour améliorer l'efficience environnementale de son domaine. Son objectif est clair : « avoir un vin avec le coût énergétique le plus bas du marché ». Il a décidé d'enterrer son chai pour ne pas climatiser le bâtiment et pour bénéficier de la gravité afin de ne plus utiliser de pompe à vendange pour l'encuvage. Ensuite, il a fait un forage à 100 mètres de profondeur pour bénéficier de la géothermie (à cette profondeur, la température est constante : 15 °C) et il a installé un récupérateur de chaleur afin d'utiliser l'énergie thermique produite lors de la fermentation pendant les vinifications. Il récupère donc des frigories grâce à la géothermie pour refroidir ses blancs et des calories grâce à la vinothermie pour maintenir les rouges à température. « Avec ces installations, j'ai réduit les consommations énergétiques de ma cave de 30 % ». L'objectif est donc atteint. Et ce n'est pas tout ! Il a créé un outil qui lui permet d'avoir trois fonctions en un seul passage de tracteur. En effet, il peut écimer, passer l'intercep et travailler le sol de l'inter-rang (charrue ou herse rotative ou tondeuse) en même temps. L'intérêt d'un tel outil ? Utiliser trois fois moins de carburant et tripler l'efficacité de son temps de travail sur le tracteur.

Bruno Maillard, directeur général des Grands Vignobles du littoral, propriétés du groupe Vranken Pommery, mise sur la réduction des traitements phytosanitaires pour atténuer l'impact environnemental de sa production. Nous l'avons rencontré au Château la Gordonne, où ils ont planté des variétés résistantes aux maladies dans le but de réduire considérablement les passages en tracteur pour traiter et les volumes de produits phytosanitaires. Ils ont également rénové l'isolation de leur chai pour réduire leurs consommations énergétiques. Enfin, ils ont optimisé la logistique de leurs exportations aux États-Unis en utilisant le vrac. Le vin arrive aux États-Unis en vrac et il est ensuite mis en bouteille et conditionné dans une de leurs filiales sur place. Ils ont ainsi divisé par deux l'empreinte carbone de leurs échanges commerciaux par voie maritime avec les États-Unis. « Ce sont de petites solutions individuelles, chacun dans son domaine, qui permettront d'éviter des changements climatiques et des cataclysmes qui ont des conséquences dramatiques sur la filière », affirme Bruno Maillard.
Il est possible d'agir à toutes les étapes de la production: L'objectif principal est d'ssayer d'assurer la pérennité des vignobles pour les générations futures. ©
L'atténuation prend donc différentes formes en fonction des systèmes de production, des types de structure et de la philosophie des vignerons. La diversité des stratégies rencontrées nous montre qu'il est possible d'agir, à différentes échelles et au cours des différentes étapes de la production vitivinicole ; le but étant toujours de retarder l'aggravation des changements climatiques. Certes, il est clair qu'il faudrait que la mobilisation soit générale et que l'ensemble de la filière adopte ce genre de pratiques pour obtenir de réels effets systémiques. Cependant, la démarche individuelle prend son sens sur le long terme, l'objectif principal est avant tout d'essayer d'assurer la pérennité des vignobles pour les générations futures.
Dans cette logique, un mode de viticulture a particulièrement retenu notre attention pour son intérêt sur le long terme : la viti-foresterie. En dehors des intérêts agronomiques que nous aborderons dans un prochain article, associer la culture arboricole à la viticulture est une stratégie d'atténuation à part entière où les arbres vont fixer du carbone et ainsi contribuer à la réduction de l'empreinte carbone du domaine. Nous clôturons cet article avec une photo de parcelle du domaine Gauby à Calce (Pyrénées-Orientales) où les arbres côtoient les vignes depuis plus de vingt ans. « L'arbre, c'est la vie » affirme Gérard Gauby, convaincu que la viti-foresterie est une stratégie d'atténuation et d'adaptation durable pour assurer la pérennité des vignobles face aux changements climatiques.

Selon Par Le Point Vin - Le Point - mardi 11 août 2020

27/08/2020

Allons-nous vers un monde "sans contact"?

Mme Brigitte Valotto dans la revue Version Fémina s'interroge sur les sourires masqués, les bises confisquées et nos relations de plus en plus virtuelles, où l'on ne  s'approche plus. Nos cartes bancaires sans contact jusqu'à 50 euros reflètent aujourd'hui nos nouveaux usages. On évite d'échanger de l'argent liquide; on a pris l'habitude de se faire livrer, de commander des objets sur Internet. Bref, nos vies sont de plus en plus souvent sous un contrôle numérique et la mutation sociale vers le sans contact en paraît une étape.

Depuis les professionnels de la petite enfance jusqu'aux sociologues, la plupart montrent que le port du masque est un obstacle majeur à la relation. On ne se serre plus la main, on ne s'embrasse plus, sauf peut-être au sein de la famille. Pourtant ils soulignent que "le fait d'être touché permet de se sentir en sécurité et à l'aise". Un collectif baptisé Ecran total cherche à défendre les moyens de nous rencontrer physiquement, inventer ou retrouver des lieux de discussion.

Pour les jeunes enfants, masques et distanciation peuvent engendrer une peur de l'autre peu compatible avec la socialisation, font remarquer des professeurs des écoles et des psychologues scolaires. Des visios, des mesures d'hygiène drastiques ne peuvent en effet se substituer aux relations affectives et sociales. Les Français seraient 72% environ à avoir abandonné la bise entre collègues. Certains se saluent même avec le coude ou le pied!

Il faut cependant réaliser que la peau est une extension du système nerveux et que les perceptions tactiles se traduisent dans notre cerveau. Le contact peau à peau par exemple contribue à la santé mentale du bébé. Aussi, des organismes comme l'UFNAFAAM (union fédérative national des familles d'accueil et des assistants maternels) recommande aux professionnels de la petite enfance de jouer avec le masque de façon "caché coucou", afin de dédramatiser et de montrer aux petits qu'il y a bien un visage dessous!

Lyliane

26/08/2020

Vers une vie plus éthique?

Dans la revue Version Fémina, Mme Valérie Josselin, écrit que "s'engager au quotidien sur des choses importantes est devenu pour nous une nécessité, mais surtout dans notre tête, car il n'est pas simple de passer de l'idée à sa concrétisation". Selon la journaliste, en effet, "le coronavirus aurait conduit à une remise en question historique de notre modèle d'existence". Il semble que tous, pendant le confinement, nous avons été ramenés à l'essentiel! Si l'on en croit l'auteure de l'ouvrage des "Choses importantes" Mme Claire Delepau Michelet, livre publié chez Payot, il s'agit avant tout de vivre en accord avec nos valeurs en devenant les acteurs du changement social ou environnemental que nous souhaitons voir advenir.

Ces valeurs non négociables correspondent à ce qui est important à nos yeux: qualités morales, aspirations profondes, besoins, caps que nous estimons dignes d'être poursuivis et qui font sens pour nous. Interrogeons-nous: pendant le confinement, qu'est-ce qui nous a le plus manqué? Etre en lien avec les autres? Profiter de la nature? Travailler au bureau? Sortir pour nous distraire? Rencontrer  des personnes en difficulté? Cette période a "amplifié les émotions agréables comme désagréables". En s'appuyant sur ces ressentis, nous pouvons trouver le courage d'agir en étant guidés par notre idéal.est de traduire notre désir en action pas à pas... Le plus délicat semble être toutefois de passer à l'action!

Il faut, bien entendu, savoir reconnaître nos limites, accepter nos vrais besoins, en nous montrant bienveillants avec nous-même sans céder cependant à des stratégies d'évitement. Nous avons par exemple le temps de réfléchir à tout ce qui peut nous aider dans la mise en oeuvre de nos projets. Trouver le bon moment pour nous lancer demande de l'audace et de rester focalisé sur l'essentiel. La peur de l'échec ou de l'erreur est souvent un obstacle. Au début, il s'agit de sortir de notre zone de confort et de prendre quelques risques. Pour l'un.e il s'agira de transformer sa colère en bénévolat, pour d'autres, de plonger vers le nouveau qui nous attire sans aucune marge de sécurité.

C'est cela peut-être apprendre à nous saisir des opportunités comme cette pandémie pour trouver notre bonheur en nous engageant de façon éthique, en nous comportant de façon plus altruiste...

Lyliane

 

 

25/08/2020

Maison à énergie positive, est-ce pour demain?

Vous souhaitez réduire votre facture d’énergie tout en préservant la planète et vous avez pour projet de faire construire une nouvelle maison ? Miser sur un bâtiment à énergie positive, ou BEPOS, pourrait être le choix le plus avantageux.

Entre les ressources naturelles qui s’amenuisent et le prix de la vie en constante augmentation, réduire sa consommation énergétique est devenu une nécessité. Après les maisons passives, qui maintiennent une température constante toute l’année en combinant une bonne isolation, une exposition favorable et une ventilation double-flux, la construction écologique passe au niveau supérieur avec les bâtiments à énergie positive qui, comme leur nom l’indique, permettent de produire plus d’énergie qu’ils n’en consomment.
Dès cette année, la Réglementation thermique 20 imposera ce modèle, alors que l’Hexagone ne compte aujourd’hui que 200 réalisations environ.

Les caractéristiques d’un BEPOS
Pour atteindre cet objectif de bilan énergétique positif, une maison devra d’abord reprendre les grands principes des habitations dites passives : conception architecturale intelligente, faible empreinte carbone, matériaux de constructions durables, voire biodégradables, limitation maximale des déperditions thermiques, protections solaires, récupération et optimisation des eaux pluviales… Il faudra aussi que cette demeure soit équipée en moyens de production d’énergie renouvelable : panneaux photovoltaïques, aérogénérateur, plancher rayonnant ou encore pompe à chaleur.
Le comportement écoresponsable des habitants, qui doivent faire preuve de sobriété dans leur consommation énergétique et l’utilisation des appareils ménagers, est également crucial.

Une déco source d’énergie
Si les technologies en la matière en sont encore souvent au stade expérimental, posséder un intérieur « intelligent » sera bientôt accessible au grand public. D’ici à quelques années, les murs, les meubles ou le chauffe-eau pourront générer de l’énergie et alimenter l’éclairage ou encore l’électroménager. Des chercheurs britanniques de l’Imperial College de Londres ont notamment mis au point un papier peint constitué de microalgues capable de produire de petites quantités d’électricité grâce à la lumière. Des scientifiques coréens ont quant à eux développé un prototype de peinture thermoélectrique, qui convertit la chaleur en énergie.

Le mobilier solaire a également la cote : à Brooklyn, le studio de design UM de François Chambard a dévoilé en avril dernier une ligne de meubles au style très pop baptisée « Patch », composée d’armoires, de commodes ou encore de bancs fonctionnant comme des mini-centrales électriques. Enfin, la société française SAUTER vient de commercialiser un chauffe-eau thermodynamique appelé « Pagosa », qui chauffe l’eau grâce à un procédé d’aérothermie, c’est-à-dire grâce aux calories naturellement présentes dans l’air ambiant. Résultat : une économie de 70 % en électricité sur un appareil qui est habituellement la première source de consommation d’énergie des ménages.

Les avantages d’un bâtiment à énergie positive: Les BEPOS offrent un confort de vie en maintenant une température constante toute l’année dans le logement, un point d’autant plus important que le dérèglement climatique risque d’engendrer des saisons plus extrêmes, avec des hivers plus froids et des étés plus chauds.

Côté finance, la construction d’une maison à énergie positive est environ 10 % à 20 % plus cher qu’une demeure classique, mais vous pouvez bénéficier d’aides publiques comme l’éco-prêt à taux zéro et le crédit d’impôt à la transition énergétique, sans compter les économies d’électricité réalisées sur le long terme. Et ce type de bâtiment bioclimatique génère un très faible impact environnemental. Bémol : certaines technologies productrices d’énergie ne sont pas encore disponibles dans le commerce, même si la forte demande des particuliers et des autorités publiques devrait permettre une mise sur le marché relativement rapide.

Selon Mme Lauren Ricard pour 20 Minutes - lundi 10 août 2020