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29/12/2020

Elevage de faisans pour la chasse dans la Drôme: est-ce de l'agribashing?

L’association One Voice a publié une vidéo, mercredi 2 décembre, tournée dans un élevage de faisans, à Parnans (Drôme). Elle dénonce dans ce clip les conditions de vie de ces animaux destinés à la chasse. L'association a porté plainte contre l'élevage. La propriétaire de l'exploitation pointe, elle, de l'« agribashing ». Le Syndicat des producteurs de gibier de chasse prévoit de porter plainte pour « intrusion illégale sur une propriété privée ».
 
Une nouvelle vidéo choc a été publiée mercredi 2 décembre par l’association One Voice. Elle dénonce les conditions d’élevage de faisans destinés à la chasse, à Parnans (Drôme). Les images montrent des animaux évoluant dans une volière, sur un terrain boueux et détrempé, rapporte France 3 Auvergne-Rhône-Alpes.
« En attendant leur dernière heure, les faisans croupissent dans des conditions infâmes », fulmine l’association qui regrette l'absence d'herbe dans leur enclos. One Voice a également relevé que les faisans vivaient au milieu de cadavres de leurs congénères à moitié recouverts de boue.
Aucun problème constaté par la préfecture
La publication de ces images a fait réagir Jean-Christophe Chastang, président du Syndicat des producteurs de gibier de chasse (SNPGC). Selon lui, la vidéo a été tournée en septembre dernier, « avec de forts orages, ce qui explique la boue, et il y a eu une brusque chute des températures qui a pu conduire les faisans à subir un choc thermique ».
La préfecture de la Drôme a indiqué à nos confrères qu’aucune procédure n’avait été établie contre cet élevage et qu'elle n'avait jamais reçu d'alerte le concernant. Aucune anomalie n'est jamais apparue lors des différents contrôles. 
Une plainte déposée
L’association a déposé une plainte contre l’élevage, pour « mauvais traitements commis par un professionnel ». Le SNPGC a également indiqué qu’il comptait porter plainte, pour « intrusion illégale sur une propriété privée ».
Jean-Christophe Chastang a par ailleurs condamné le mode opératoire de One Voice. « Ils filment un moment précis et ils essaient d'en faire une généralité, mais ce n'est vraiment pas la réalité », assure-t-il à France 3. La propriétaire de l’élevage dénonce, elle, de « l’agribashing ». 

Selon NG. - Ouest-France - jeudi 10 décembre 2020

28/12/2020

Sapins à adopter et à replanter...

"Je crois que je vais prendre celui-là, il me tend les bras, il est juste devant." Pour Noël, Christiane va accueillir chez elle un curieux invité. Et pas de problème, il est bien autorisé : celui-ci n'est rien d'autre qu'un sapin ! Adopter son arbre de Noël, c'est le concept de la "Pépinière du bord de mer" à Landunvez, dans le Finistère. Depuis trois ans, on n'y achète plus son sapin mais on l'adopte et on le garde chez soi pendant un mois, le temps des fêtes.
"Zéro déchet"
"C'est une autre démarche, zéro déchet", vante au micro d'Europe 1 Corentin Arzur, co-gérant de la pépinière. "Le but est d'adopter son sapin et de le rapporter après les fêtes. On s'en occupe toute l'année, puis ils le récupèrent l'année suivante. En général, les enfants aiment bien leur donner un petit surnom."
>> Retrouvez Europe matin week-end en podcast et en replay ici 
Derrière l'une des serres, plusieurs sapins attendent en terre d'aller passer Noël chez leur propriétaire, en pot. Ils ont tous une étiquette sur le tronc pour les identifier. "Il y a 'Étincelle', 'Merlin le sapin', ici c'est 'Bernard', là-bas c'est 'José'...", liste le co-gérant. Chez Christiane, le nouvel arrivant est visiblement déjà baptisé. "Je crois que ma petite-fille voulait l'appeler 'Sapinou', tout simplement", s'amuse-t-elle.
150 sapins sauvés
Côté prix, il faut débourser de 28 à 37 euros la première fois, selon la taille, puis 12 euros les années suivantes. Hors période de fêtes, on peut aussi venir l'admirer pendant une balade, par exemple. "C'est sympa parce que même l'été, quand ils sont dans le champ, les enfants aiment bien venir le voir à une autre saison que Noël. C'est intéressant parce qu'ils voient comment fonctionne la pousse de l'arbre", s'enthousiasme Corentin Arzur.
En trois ans, la pépinière a ainsi sauvé quelque 150 sapins de la déchetterie.

Selon Mr Charles Guyard, édité par Séverine Mermillod - Europe 1 - samedi 12 décembre 2020

26/12/2020

Prix Fémina des lycéens 2020...

Ce mercredi 9 décembre 2020, Laurent Petitmangin a reçu le prix Femina des lycéens. L’auteur a appris sa victoire en direct lors d’une émission filmée au lycée Jules-Verne de Mondeville et animée par leurs camarades du lycée Fresnel.
 
Depuis la rentrée de septembre 2020, 520 lycéens de quatorze établissements de Normandie, deux de la région académique de Lille (Nord) et deux autres de la région d’Amiens (Somme), ont lu une sélection de dix ouvrages, avant de désigner le lauréat du 5 prix Femina des lycéens.
La proclamation du lauréat a été diffusée ce mercredi 9 décembre midi, en direct, lors d’une émission de webradio filmée dans les locaux du lycée Jules-Verne de Mondeville, près de Caen, et animée par des élèves de l’établissement voisin, Augustin-Fresnel.
C’est l’écrivain originaire de Metz (Moselle) Laurent Petitmangin qui a eu la faveur du jury.

Son premier roman, Ce qu’il faut de nuit évoque les relations entre un père veuf et ses deux fils, qu’il doit élever seul. « L’auteur a retranscrit avec une émotion qui nous a bouleversés l’amour qui unit le père et ses fils, malgré les épreuves cruelles que la vie leur réserve », résume Thomas, un des lycéens membre du jury.
« Un immense honneur »
Joint par téléphone pendant l’émission, l’écrivain a eu bien du mal à cacher son émotion. « Vous ne pouvez pas imaginer combien cela me fait plaisir », ont été les premiers mots du lauréat. « Je suis impressionné par la confiance que vous me faites, c’est un immense honneur. »
Pour son premier roman, Laurent Petimangin a frappé fort en remportant son troisième prix en quelques semaines (il a reçu en août le prix Stanislas du premier roman puis en septembre le prix Georges-Brassens). Les critiques littéraires sont dithyrambiques : « Roman fulgurant avec une sensibilité et une finesse infinies », « Une plume d’une humilité, d’une douceur et d’une véracité remarquables », « Un premier roman pudique, sensible, terrible aussi, que l’on referme le cœur serré », peut-on lire au gré des sites spécialisés sur Internet. Ce qu’il faut de nuit a devancé dans le cœur du jury lycéen le vainqueur du prix Femina 2020, Serge Joncour, lui aussi en compétition.
Le succès n’a cependant pas tourné la tête de cet époux et père de famille qui continue d’exercer son métier de cadre dans une grande compagnie aérienne, en région parisienne. Avant de rendre l’antenne, Laurent Petitmangin a dédié son prix à sa maman, « qui a suivi mon aventure dans le prix Femina dès le début mais n’est plus là pour connaître le dénouement ».
Ce qu’il faut de nuit, 190 pages, aux éditions La Manufacture de livres, 16,90 €.

Selon Mr Jean-Philippe GAUTIER. - Ouest-France - mercredi 9 décembre 2020

Tous mobilisés pour les droits de l'enfant!

Amnesty International nous propose de "mettre fin à des révoltantes barbaries qui volent la vie des enfants dans certains pays". Par exemple, au Nigéria, les enfants sont parmi les personnes les plus touchées par les atrocités perpétrées par Boko Haram depuis 10 ans dans le Nord-Est du pays. Au Burkina Faso, des fillettes sont mariées de force avant l'âge de 18 ans et les mutilations génitales sont courantes. En Indonésie, dans les plantations de palmiers à huile, des enfants de 10 ans sont contraints de quitter l'école pour y travailler dans des conditions inhumaines. En Afrique du Sud, de fortes inégalités demeurent dans la qualité de l'enseignement et beaucoup d'élèves voient leur avenir compromis de ce fait (classes délabrées, surchargées, éloignées...)

En Iran, Amnesty International dénonce le traitement des mineurs délinquants emprisonnés secrètement (torture, peine de mort...). L'Australie se signale par une pratique illégale: transporter sur de longues distances des mineurs en détention provisoire ou condamnés dans des cages recouvertes d'une bâche. Tout ces crimes, tous ces mauvais traitements violent les Droits des enfants. Un travail d'enquêtes, réalisé grâce aux dons du public, l'engagement risqué de lanceurs d'alerte permettent de savoir ce qui se passe pratiquement partout dans le monde. Des rapports sont publiés et des campagnes d'information ont lieu pour que ces exactions ne soient pas cachées.

Mettons fin à ces atrocités et mobilisons nous pour sauver l'avenir de ces enfants! Voici le site Internet permettant de coopérer et d'aider cette ONG: www.amnesty-international. fr.

Lyliane

25/12/2020

Les solutions du WWF pour lutter contre la déforestation...

Le WWF mobilise en ce moment l'ensemble des décideurs européens, afin que la Commission propose en 2021 une loi ambitieuse qui offre la garantie aux citoyens européens que leur consommation ne contribue pas à la déforestation. Du reste, une consultation publique organisée par la Commission européenne nous permet nous aussi de participer: wwf.fr/sengager-ensemble/une-loi-contre-la- deforestation.

Par ailleurs, un effort sur l'approvisionnement en huile de palme durable se doit d'être rapide et audacieux pour atteindre l'arrêt de la déforestation dans les forêts d'Asie du Sud-Est. En effet, il faut savoir que la production mondiale de matières premières à fort impact comme le soja  et l'huile de palme affecte plus de 193 espèces menacées sur la liste rouge de l'IUCN...soit respectivement 54% et 64% des espèces de mammifères et d'oiseaux menacées.

Pour nous consommateurs il y a plusieurs façons de lutter contre la déforestation notamment par l'adoption de pratiques de consommation durables et engagées. Par exemple il suffit de boycotter l'huile de palme, de ne manger que de la viande locale et d'arrêter de manger du poulet nourri au soja. Il est bien entendu nécessaire de mettre en place également une réglementation stricte sur les chaînes d'approvisionnement alimentaires. Les entreprises et les gouvernements sont donc invités à s'engager à favoriser cette mise en place.

Lyliane

L'école à l'extérieur: on y vient!

Mme Valérie Josselin signe un article dans Version Fémina à propos d'une pratique pédagogique qui fait de nombreux adeptes dans notre pays: la classe à l'extérieur. En effet, les enseignants français, s'inspirant de ce qui se fait au Danemark, en Suède, en Allemagne, en Belgique, en Suisse et même au Japon, font au moins pour quelques heures de plus en plus la classe au dehors. Pour le moment ce sont des initiatives locales dans le primaire de certaines Académies pionnières comme à Poitiers ou à Dijon depuis 2 ans environ, mais elles sont prometteuses!

Mme Crystèle Ferjou, conseillère pédagogique et co-auteure de l'ouvrage publié chez Robert Laffont "Emmenez les enfants dehors!" s'en réjouit beaucoup. Dès 2010 elle emmenait ses élèves à l'extérieur. Le premier confinement aurait apparemment accéléré les choses. Les enfants quoi qu'il en soit en sont ravis, car ils ont besoin de bouger et de se mouvoir au sein de la nature. Pas besoin d'une forêt pour sortir: une cour avec un coin d'herbe et des arbres, un jardin public peuvent suffire. Et beaucoup de matières et d'activités y sont possibles: depuis l'EPS jusqu'aux sciences de la nature, des maths jusqu'aux arts plastiques. Cela change tout le monde de la passivité devant un tableau ou des écrans!

Les neurosciences l'ont démontré:on apprend avec le corps tout entier. La joie d'apprendre, de plus, facilite l'apprentissage. Les enseignants se sont vite aperçus que les enfants gagnent en créativité, en concentration, en mémorisation et en compréhension. Dehors, on note que la coopération prime sur la compétition et que les élèves dits "en difficulté" ont l'occasion de se remotiver dans des activités où ils excellent. Seuls certains parents restent encore frileux devant ces initiatives. Ils craignent le mauvais temps, le froid, les blessures, les tiques ... alors que les enfants bien couverts "se régalent".

Des réseaux très actifs comme "RPPN (réseau français de la pédagogie par la nature) ou "Profs en transition" (25 000 membres sur Facebook) peuvent fournir conseils et fiches pédagogiques. Espérons que cet usage se répandra et que l'Education Nationale s'engagera à son tour dans ce type d'innovation. Cela montre aussi que souvent c'est la base qui fait bouger les institutions! Si vous avez des témoignages à apporter à ce sujet, faites nous en part... Nous les publierons bien volontiers.

Lyliane

24/12/2020

Achats en ligne: mes recours en cas de problème de livraison ...

En cas de litige avec un e-marchand, écrit Mme Laurence Ollivier dans Version Fémina, ne pas se contenter d'un appel téléphonique. Il vaut mieux, en effet, écrire un mail ou une lettre recommandée avec A.R en exposant le problème et avec pièces jointes à l'appui. Si au bout de 3 à 4 semaines, rien n'a bougé, saisir gratuitement le médiateur de la consommation dont dépend le vendeur, par exemple pour le e-commerce: mediateurfevad.fr. Si la demande est jugée recevable, il a 3 mois pour vous répondre et pour trouver une solution à l'amiable  avec le professionnel. A tout moment, vous pouvez également saisir le tribunal judiciaire.

Si le délai de livraison d'un achat en ligne est dépassé, au bout de 30 jours suivant la commande, si vous n'avez reçu aucune explication, vous êtes en droit d'annuler la commande et le vendeur a 2 semaines pour vous rembourser. S'il fait durer le délai, des pénalités de 10 à 50 % s'appliquent automatiquement.  Si un colis ne vous a pas été livré et si le vendeur affirme qu'il l'a envoyé, c'est à lui de mener une enquête auprès du transporteur. En cas de vol en cours de route, vous pouvez porter plainte soit en ligne (www.pre-plainte-en-ligne.gouv.fr) soit auprès de la police.

En cas de livraison d'un objet endommagé, contactez vite le vendeur surtout si vous aviez noté des réserves lors du passage du livreur afin d'effectuer une réclamation (colis endommagé, à demi ouvert...). Tous les objets neufs ont une garantie légale de conformité. Aussi, vous bénéficiez normalement d'une garantie de remplacement en cas de problème dans les 2 ans. Le cas le plus épineux reste la faillite d'une société de vente en ligne, car vous ne serez sûrement pas un créancier prioritaire.

Pour toute question, télécharger le guide "Achats en ligne, suivez le guide" en le prenant sur le site de la Fevad (fevad.com) ou de l'INC (www.inc-conso.fr).

Lyliane

23/12/2020

Il y a plusieuurs façons d'utiliser l'argile...

Dans Version Fémina, la journaliste Mme Sylvie Boistard est allée interroger Mme Nina Moureaux, naturopathe, au sujet des divers emplois possibles de l'argile. Pour la plupart d'entre nous, nous connaissons la pâte d'argile verte toute prête ou les bandes imprégnées d'argile que l'on achète dans les pharmacies. L'argile est, en effet, connue depuis des temps immémoriaux pour ses vertus thérapeutiques (silice, magnésium, zinc, cuivre, fer, potassium, manganèse...).

Tout d'abord, ses propriétés anti-inflammatoires et sédatives agissent contre la douleur en cas de tendinite (élongation des ligaments). Il est utile alors de confectionner un cataplasme d'argile verte diluée en pâte malléable avec de l'eau minérale sur 1cm d'épaisseur posé directement sur la peau.

En compresse, l'argile est utilisée plusieurs fois par jour pour apaiser les brûlures superficielles et nettoyer les impuretés d'une blessure. On met en général une bande de gaze pour protéger la lésion et on attend le durcissement de l'argile avant de retirer la compresse. De même un bain à l'argile (2 à 3 cuillères à soupe dans un bain tiède) peut être efficace pour calmer les douleurs articulaires.

En usage interne, il convient d'être très prudent si l'on est enceinte, en dessous de 18 ans environ ou si l'on souffre d'un ralentissement intestinal, car l'argile contient du plomb et peut entraver l'action de certains médicaments et de la pilule contraceptive. Pourtant l'argile est réputée calmer les problèmes digestifs (brûlures d'estomac, ballonnements, gaz...). Dans ce cas mettre 1 à 2 cuillères à café d'argile verte dans un verre d'eau et laisser reposer toute la nuit. Le matin, boire l'eau de surface seulement...

Enfin des gargarismes trois fois par jour à l'argile verte diluée dans un peu d'eau calment le feu d'une inflammation de la gorge. En bains de bouche on peut aussi traiter aphtes et gingivites. Sans oublier les masques à l'argile blanche ou rose susceptibles de nettoyer en profondeur les pores de notre peau. Bref, cette terre miraculeuse mérite bien sa place dans notre salle de bains et remplace à peu de frais des spécialités plus agressives pour notre peau.

Lyliane

 

Avec Jamy, un confinement ...scientifique!

Avec le hors-série du magazine hebdomadaire, Le Point, coup de projecteur sur les sciences au quotidien. Depuis notre cuisine, notre salle de bain, notre jardin, il est possible de se poser de grandes questions scientifiques. 

Grâce à Jamy Gourmaud, vous verrez qu’une vie confinée peut devenir un formidable terrain d’exploration scientifique.

On se demandera également de quelle façon la pandémie a changé notre rapport aux sciences. Pourquoi certains d’entre nous affichent une saine confiance dans la science alors que d’autres s’en détournent et préfèrent adhérer à des croyances difficiles à réfuter, car rappelons-le l’un des fondement de la science c’est d’être réfutable ?

Nous verrons également quelles sont les bases du contrat de confiance entre la science et la société.

Avec :

  • Elena Pasquinelli, Philosophe spécialiste des sciences cognitives, chercheur associé de l'Institut Jean Nicod, co-auteur de L’art de faire confiance Ed.Odile Jacob
  • Mathieu Farina, enseignant, agrégé de sciences de la vie et de la terre, spécialisé en écologie et en biologie évolutive et co-auteur de L’art de faire confiance Ed.Odile Jacob
  • Louise Cunéo, journaliste au Point qui publie un Hors-Série : Les sciences au quotidien
 
L'équipe

22/12/2020

Slow tourisme en forte hausse...

L'époque est au 'slow tourisme' et à la 'staycation', c'est-à-dire prendre le temps de voyager… à côté de chez soi. La crise sanitaire, qui a lourdement plombé la filière touristique, a donné un coup d'accélérateur à des tendances plus anciennes, qui émergeaient bien avant les frontières fermées, les avions cloués au sol et les hôtels désertés. Au 'flygskam' écologiste, la "honte de prendre l'avion" en suédois, était déjà venu répondre le 'train brag', la "fierté de prendre le train": la limitation des déplacements internationaux ne serait qu'un "révélateur de tendances" selon une étude KPMG.
"Le tourisme mondial avait déjà commencé à montrer des signes d’essoufflement", assurent les auteurs de l'étude, qui citent la faillite de Thomas Cook, les mesures prises localement contre le 'surtourisme' dans les lieux très fréquentés ou encore la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis. Et la pandémie, qui est venue porter un "coup d'arrêt" immédiat au tourisme de masse, "pourrait favoriser une forme de relocalisation touristique […] participant à l’évolution des comportements des consommateurs: voyager oui, mais moins loin, moins longtemps et moins cher", estime KPMG.
Plutôt qu'un week-end à Prague ou Budapest, on leur préfère de plus en plus Montpellier ou Bordeaux. "Depuis une dizaine d’années, les grandes villes de région connaissent un rajeunissement indéniable de leur offre d’hébergements touristiques […]. Ce regain d'attractivité, renforcé par la conjoncture actuelle et des transformations de fond, pourraient impacter durablement les modes de consommation touristique, en favorisant la pratique de 'city-break' à l’échelle domestique, jusqu’à aujourd’hui majoritairement monopolisée par des destinations low-cost européennes", avance KPMG.
Cabanes scandinaves
A la ville, mais aussi à la campagne – pour des nuits parfois plus chères, les offres se multiplient. Maison d'hôtes en Sologne, domaine dans les Yvelines, œnotourisme en Champagne: les hébergements jouant la carte de la maison de campagne, souvent dans le créneau du haut-de-gamme voire du luxe, se multiplient aux abords des grandes métropoles françaises. Aisément accessible, promettant de "renouer avec la nature le temps d'un weekend" pour ceux qui ne possèdent pas de résidence secondaire, cette nouvelle offre hôtelière cible la population urbaine en quête d'expériences à la sauce Instagram.
Bivouacs, tiny houses, lodges sur l'eau ou dans les arbres, cabanes scandinaves: le 'glamping' – le camping de luxe et son cortège de spas, piscines et restaurants – a le vent en poupe. "Dans un contexte post-confinement, ces hébergements diffus sur des sites de grande superficie permettent un isolement choisi et de profiter d’une certaine autonomie en pleine nature", sans forcément partir loin, poursuit KPMG. Surfant sur la même vague, la "micro-aventure" se démarque aussi: louer un van aménagé, faire un stage d'autonomie dans la forêt, suivre la Loire à vélo ou traverser le Vexin… en âne. 

Selon BFM Business - samedi 17 octobre 2020

St Gobain et la rénovation énergétique...

Le groupe de matériaux de construction Saint-Gobain a vu son chiffre d'affaires reculer de 6,2%, à 10,12 milliards d'euros, au troisième trimestre de son exercice 2020. En réalité, le recul est principalement dû aux cessions dans le cadre de son programme de transformation. Car, hors effet de périmètre et effets de change, le chiffre d'affaires progresse de 3,2% par rapport à 2019, a indiqué le groupe dans un communiqué. 
Le marché français a d'ailleurs été très performant : "8,7% au total" indique Pierre-André de Chalendar, PDG du groupe sur BFM Business. L'entreprise a ainsi profité de la relance mais devrait aussi bénéficier d'une accélération de la transition écologique dans le bâtiment. "La pandémie va accélérer la transition énergétique puisque l'opinion publique fait le lien entre santé environnement et protection de la planète" explique le patron qui parie donc sur de belles années à venir.
"Le profil de croissance de Saint-Gobain des années qui viennent sera meilleur" estime Pierre-André de Chalendar. "Tout ce qui va dans ce sens-là est positif pour la planète mais aussi positif pour Saint-Gobain dont la rénovation énergétique est le cœur de nos activités." 
Aujourd'hui, près de la moitié du chiffre d'affaires de Saint-Gobain est consacré à la rénovation. 

Selon BFM-TV

20/12/2020

Conseils d'un éducateur...

À Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), je suis écoutant, de manière anonyme et gratuite, pour ceux qui vivent mal leur solitude. Ils croient qu’ils sont seuls à être seuls. Mon travail, en parlant avec eux, c’est de passer de la solitude à la solidarité. Car dans toute crise, il faut aussi voir les bons côtés. Avec cette crise du Covid-19, on a découvert combien les êtres qu’on aime sont importants, même les gens de notre entourage. Moi, par exemple, je n’ai jamais autant parlé avec ma voisine.

Pourtant, cette crise sanitaire est anxiogène ?
Oui, mais parce qu’on utilise les mauvais mots pour en parler : distanciation sociale au lieu de distanciation physique, gestes barrières au lieu de gestes de protection. À travers ce vocabulaire, on fait passer l’idée que l’autre est dangereux. Le premier effort à faire, c’est de bien nommer les choses.

Il ne faut être ni paillasson ni hérisson. J’ai envie d’être solidaire, je respecte donc les règles sanitaires, mais pas à n’importe quel prix. Il faut garder son esprit critique. Selon moi, certaines règles sont aberrantes. Prenez les attestations de déplacement dérogatoire, la France est l’un des seuls pays à imposer ces autorisations que l’on s’accorde à soi-même. 

Je sens qu’il y a beaucoup de souffrance. Il faut arrêter de stigmatiser certaines classes d’âge, les 60-80 ans en particulier. La plupart des bénévoles et des militants que l’on croise dans des associations comme les Restos du cœur, ce sont des gens de cet âge-là. Ils restent mobilisés, même dans cette période compliquée.

Je retiendrai six mots-clés. Dédramatiser, car ce à quoi l’on résiste persiste. Se responsabiliser, car ce à quoi l’on fait face s’efface. Lâcher prise, car ce qui nous affecte nous infecte. S’exprimer, car ce que l’on réprime s’imprime. S’enraciner, car ce que l’on fuit nous poursuit. Enfin, rayonner, car ce qui émane de nous nous revient à tous les coups.


Christian Lucas est l’auteur du livre "Histoire d’un éducateur, au-delà de l’aventure des Enfants au pays", qui vient de paraître aux éditions Yellow Concept. 17 €, en vente en librairie. Ou bien par souscription (16 €) en s’adressant à Éditions Yellow Concept, 2, route du Mont-Garrot, 35430 Saint-Suliac. Tél. 02 23 15 58 76 ou 02 23 15 09 29.

19/12/2020

Se cultiver pendant le confinement...

1/ Christo et Jeanne-Claude en vidéo

Si vous n'avez pas pu admirer l'exposition "Christo et Jeanne-Claude" au Centre Pompidou, voici une séance de rattrapage. Dans une vidéo instructive, la commissaire Sophie Duplaix vous offre une visite guidée à travers les œuvres du couple d'artistes et vous raconte la folle aventure de l'empaquetage du pont Neuf.
centrepompidou.fr/fr/lib/En-direct


2/ Bande dessinée numérique

Paris, 1940. Un mystérieux convoi tente de cacher les tableaux de Jakob et Roni Blum aux nazis. Soixante-dix ans plus tard, leur petite-fille enquête sur ce passé douloureux. Cette fiction est racontée dans Le Portrait d'Esther, une bande dessinée numérique conçue par les musées d'Angers. Les lecteurs peuvent ensuite enrichir leurs connaissances.
portrait-esther.fr


3/ Danse sur les toits

Bien connu pour l'univers merveilleux de ses films d'animation, Michel Ocelot signe Pablo Paris Satie, son premier court métrage en prises de vues réelles. Premier danseur du ballet de l'Opéra de Paris, le jeune Pablo Legasa semble se mouvoir dans le ciel de la capitale, baignée de lumière.
operadeparis.fr/3e-scene/pablo-paris-satie


4/ Pompéi depuis votre canapé

La spectaculaire exposition " Pompéi " au Grand Palais trouve une nouvelle vie en ligne. Les grands pourront plonger dans l'univers des fouilles archéologiques tandis que les petits enchaîneront les jeux et visionneront une série d'animation sur la vie quotidienne pendant l'Antiquité.
grandpalais.fr/fr/expo-pompei-chez-vous


5/ Pomme et Yseult en replay

Revivez l'atmosphère intimiste de Qui va piano va sano, en replay sur le site de France Télévisions. Pomme, Yseult, Pépite… Sept étoiles montantes de la pop française se sont produites le 8 octobre pour cette quatrième édition sous la nef de l'église Saint-Merry, à Paris. Des compositions piano-voix intimistes et envoûtantes.
france.tv


6/ Conte impressionniste à Giverny

Le Musée des impressionnismes Giverny a conçu un conte interactif et gratuit, Iris et les Graines lumineuses. Les enfants accompagnent la petite fille dans ses aventures et reçoivent l'aide des salariés du musée. Les illustrations colorées invitent à la rêverie.
iris.mdig.fr


7/ Artothèque sonore

Coachés par un comédien et la start-up Ce que mes yeux ont vu, des volontaires ont lu des commentaires d'œuvres d'art, notamment celles qui ornent le Panthéon. Diffusé sous la forme de courts podcasts, le résultat offre une porte d'entrée sur certaines toiles.
Spotify : L'Œil est la Voix.


8/ Les pulsions de Kyan Khojandi

Rien de tel qu'un one-man-show pour lutter contre la morosité, notamment l'intégrale de la minisérie Bref ou le tout premier seul-en-scène de son créateur, Kyan Khojandi. Dans Pulsions, il livre les petits et grands ratés de sa vie quotidienne, avec beaucoup de rires et de tendresse.youtube.com/c/kyankhojandi/videos


9/ Chefs-d'œuvre de Buster Keaton

Fans de cinéma muet, et si vous vous (re)plongiez dans les chefs-d'œuvre de Buster Keaton? Clown au visage triste, acrobate casse-cou, l'icône de Hollywood a joué dans de très nombreux films. Le site Arts in the City en a recensé trente disponibles gratuitement sur YouTube.
arts-in-the-city.com


10/ Défis artistiques

Puzzles, jeux des paires, frises chronologiques… Sur son site, le musée La Piscine de Roubaix propose une foule d'activités ludiques et accessibles pour faire découvrir aux enfants les chefs-d'œuvre dont regorgent ses collections.
tinyurl.com/roubaixpiscine


11/ Masterclasses de cinéma

Percez les secrets du septième art en enchaînant les vidéos de Horschamp – rencontres de cinéma. Cette plateforme compile plus de 200 masterclasses des plus grands cinéastes et acteurs, de Clint Eastwood à Jacques Audiard en passant par Nathalie Baye et Agnès Jaoui.
horschampfrance.com

12/ Monet et Sisley en immersion

Les musées de Rouen vous proposent de vous immerger dans les huit expositions du festival Normandie impressionniste depuis votre ordinateur ou smartphone. Coup de cœur pour la collection François Depeaux, un industriel qui a réuni près de 600 toiles et dessins de Sisley, de Monet ou de Renoir. Pour y accéder, tapez " immersion virtuelle " dans la barre de recherche du site.
impressionnisme-musees-metropolitains.fr


13/ Un festival pour les petits

Jusqu'à lundi soir, profitez du Txiki Festival de Biarritz, dont l'édition 2020 se déroule en ligne. Un événement d'éducation aux images pour les enfants. Les petits pourront profiter de leur dernier jour de vacances pour remplir l'un des nombreux défis créatifs.
txikiproductions.com/txiki-festival


14/ Coin lecture en Bretagne

Pendant le confinement, la métropole de Rennes a ouvert un " coin lecture " en ligne. On y trouve des jeux pour les enfants, un podcast sur l'histoire de la ville ou encore des balades numériques dans les musées. Notre ressource préférée : un article sur l'artiste Odorico et ses mosaïques.
metropole.rennes.fr/coin-lecture-des-idees-culture-pour-toute-la-famille


15/ Belmondo le magnifique

Après François Truffaut et Jacques Demy, Netflix fait de nouveau une place dans son catalogue à un monstre du cinéma français. Cartouche, Peur sur la ville, Le Professionnel… A partir du 1er novembre, seize films avec Jean-Paul Belmondo débarquent sur la plateforme. Des longs métrages sortis entre 1961 et 1985 allant de la comédie au thriller, comme autant de facettes de " Bébel ".
netflix.com

Selon Redaction JDD - leJDD - dimanche 1 novembre 2020

Climat et U.E. deux objectifs sur trois pourraient être atteints...

Après une baisse de 4% des émissions de gaz à effet de serre en 2019 et avec l'effet attendu du Covid-19, l'Union européenne devrait atteindre voire dépasser deux de ses trois grands objectifs climatiques fixés pour 2020, selon un rapport européen officiel publié ce lundi.

Définis en 2007 et adoptés en 2009, ces trois objectifs sont connus sous le surnom de "3 fois 20": une baisse des émissions de gaz à effet de serre d'au moins 20% par rapport à 1990, passer la barre des 20% de renouvelables dans l'énergie consommée, et améliorer l'efficacité énergétique de 20%.
"En 2025, les renouvelables devraient devenir la principale source de production électrique dans le monde", estime l'AIE
Selon le dernier rapport d'étape de l'Agence européenne de l'environnement (EEA), les deux premiers objectifs seront atteints comme prévu pour 2020, tandis que celui de l'efficacité énergétique devrait être manqué.

Les émissions de GES en baisse de 24% depuis 30 ans
En 2019, les émissions dans l'UE (Royaume-Uni exclu) ont diminué de 4%. Soit leur deuxième plus fort recul annuel, derrière 2009 marquée par une forte crise économique, selon l'EEA. Cette baisse porte à -24% la diminution des émissions européennes depuis 1990.
Dans le même temps, selon des données préliminaires de l'agence, la région avait atteint l'an passé une part totale d'énergie consommée à partir de sources renouvelables de 19,4%, proche de la barre des 20%.

L'Europe veut se muscler à toute vitesse dans l'éolien offshore
Or "tout porte à croire que le ralentissement économique en 2020 a fortement réduit la consommation globale d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre, en particulier dans le secteur des transports, où la part de l'énergie consommée à partir de sources renouvelables a probablement augmenté", note l'agence, même si ces effets pourraient n'être que provisoires.
La France en tard en matière de renouvelables

Si l'objectif devrait être atteint globalement pour les renouvelables, selon l'EEA, 14 États membres, dont la France, la Belgique et l'Allemagne, sont encore en retard pour atteindre leur objectif national.Le sous-objectif d'atteindre 10% de renouvelable dans les transports reste lui "fragile", tempère l'agence. En 2018, il n'était que de 8,3%, selon ses dernières données officielles.
Quant au troisième objectif - l'efficacité énergétique, c'est-à-dire la consommation d'énergie rapportée à la richesse produite - l'agence estime que les efforts pour l'atteindre n'ont pas été "suffisants" pour une majorité de pays.

Après 2020, la Commission vise une réduction d'au moins 55% des émissions européennes en 2030 par rapport au niveau de 1990, contre un objectif de 40% actuellement, afin d'atteindre la "neutralité carbone" en 2050.
Comment l'Union européenne veut atteindre la neutralité carbone en 2050
Les résultats annoncés lundi montrent qu'il est "clairement possible d'atteindre des objectifs plus ambitieux", selon l'EEA, même si les objectifs pour 2030 et 2050 exigeront des "efforts soutenus et à long terme".

Selon AFP - La Tribune - lundi 30 novembre 2020

18/12/2020

Mme Marie Desplechin ou comment être écoutée par les enfants...

L’écrivaine vient de décrocher la Grande Ourse, décernée par le Salon du livre de jeunesse de Montreuil, le plus important de France. Une distinction qui salue son écriture.

À peine le seuil de son appartement franchi, Marie Desplechin propose un café à son hôte. Cette enfant de Roubaix n’a rien oublié des habitudes de la région où elle a grandi avec ses deux frères, Arnaud, devenu réalisateur, Fabrice, diplomate, et sa sœur Raphaëlle, scénariste. Elle n’a pas perdu l’accent de la région non plus. Dès que j’y retourne, il revient , assure-t-elle avec une pointe de fierté.
Autrice de nombreux romans jeunesse à succès, dont Le journal d’Aurore et Verte, Marie Desplechin, 61 ans, vient de recevoir la Grande Ourse. Cette distinction, créée en 2019 par l’équipe du Salon du livre et de la presse jeunesse (SLPJ), met à l’honneur celles et ceux dont l’œuvre marque durablement la littérature jeunesse. Marie Desplechin, c’est une écriture claire et forte qui autorise les enfants, même les plus réticents, à la lecture, à devenir lecteurs , argumente Sylvie Vassallo, directrice du salon qui estime que ce choix, en cette année si particulière, a la force de l’évidence .
« Mes obsessions »
L’écrivaine y voit aussi un signe amical, celui d’une communauté sociale et artistique qu’elle affectionne et qu’elle retrouve tous les ans depuis plus de trente ans à Montreuil. Cette année, le salon se fera à distance, via une chaîne de télévision, mais la fête de la littérature jeunesse aura lieu quand même du 2 au 7 décembre.
 Avec cette Grande Ourse, j’ai l’impression d’obtenir une carte de membre à vie du salon , sourit-elle tout en s’interrogeant : Pourquoi moi ? Elle cite Susie Morgenstern, Marie-Aude Murail, Grégoire Solotareff ou encore Claude Ponti… Et il y en a plein d’autres qui ont des œuvres considérables. Mais elle ne boude pas son bonheur et compte bien jouer son rôle d’ambassadrice de la littérature jeunesse pendant toute l’année. Si j’ai l’occasion de l’ouvrir sur l’une de mes obsessions, je ne vais pas me priver. 
« Ça me rend dingue »
Des obsessions, cette mère de cinq enfants en a un paquet. Dont un certain Prosper Mérimée, étudié en quatrième par l’une de ses filles. Mais bon sang, pourquoi ? Personne ne lit Mérimée à part les quatrièmes ! Je ne suis pas contre la transmission de la littérature classique. Mais il faut être au préalable doté d’outils. Elle reprend son souffle. La lecture, c’est super-fragile. À l’école, souvent, les enfants ne comprennent pas ce qu’on leur demande de lire. Ils sont mis en situation d’incapacité par rapport au texte, c’est une expérience d’humiliation. Ça me rend dingue. 
Galvanisée, l’écrivaine reconnaît que ce sujet l’énerve énormément. Ses emportements empathiques font aussi le charme de cette autrice engagée qui ne s’est jamais déconnectée de son enfance. C’est fantasmé et reconstruit, mais c’est super-vivant ! Elle apprécie aussi beaucoup la compagnie des enfants. Je préfère passer un après-midi avec un enfant de 10 ans que je ne connais pas, plutôt qu’avec une personne inconnue de mon âge. 
Elle trouve aussi les ados craquants et ne mâche pas ses mots lorsqu’il s’agit de défendre leur engagement pour le climat et de leur témoigner sa confiance. Comme ses lettres adressées à Greta Thunberg, dans la revue pour les collégiens Dong ! Ou encore son manifeste Ne change jamais (L’école des loisirs).
De la lecture à voix haute
Écrire pour la jeunesse n’était pourtant pas une vocation pour cette journaliste de formation débarquée à Paris à 18 ans. Elle a d’abord travaillé dans la communication avant de devenir journaliste indépendante dans les années 1980. À ce moment-là, elle ne cache pas son envie d’écrire. Sa sœur lui présente alors une éditrice qui l’encourage à s’adresser aux enfants. L’idée séduit celle qui a toujours lu de tout .
Désormais, son nom est indissociable de la littérature jeunesse. Et elle continue à dévorer des romans pour ados et adultes avec ses filles. Je crois beaucoup à la lecture à voix haute. Lors du premier confinement, elles ont lu La Vie devant soi de Romain Gary, Marie-Claire de Marguerite Audoux, un chef-d’œuvre de la littérature du XIX siècle », réédité par les éditions Talents Hauts, et Jusqu’ici, tout va bien de Gary D. Schmidt à l’École des loisirs. Il est génial. 
La capucine, son dernier roman (L’école des loisirs), est aussi génial pour passer un très bon moment. Il se déroule à la fin du XIX siècle à Bobigny où Louise, métisse de 13 ans, travaille la terre pour nourrir Parisiens mais aussi Londoniens et Russes. Il est question d’émancipation, de socialisme et de liberté… Des sujets galvanisants, forcément !

Selon Mme Anne-Flore HERVE. - Ouest-France - dimanche 29 novembre 2020

Sauvé du désespoir par la vie dans un arbre...

Il était au fond du trou, il décida de prendre de la hauteur. Entre six et dix mètres. A moins de 40 ans, Edouard Cortès, marié et père de famille, n’avait plus envie de vivre : « J’avais voulu attacher une corde pour mettre fin à mes jours. » Ecrasé par les dettes, oublié des subventions, acculé à la banqueroute, il venait de liquider sa ferme, de vendre son troupeau de brebis que, pendant sept années, il avait « guidées, soignées, agnelées, biberonnées, protégées », aimées à la folie, mais en pure perte.
Edouard Cortès n’était pourtant pas du genre à abdiquer. Auparavant, cet aventurier avait traversé le Caucase à pied, suivi la route de la soie, escaladé le mont Ararat pour y chercher une trace de l’Arche de Noé, péleriné de Compostelle à Jérusalem, et participé à un raid en 2 CV de Paris à Saigon. Les épreuves ne l’éprouvaient pas. Mais avec le dépôt de bilan, en 2018, de son exploitation agricole, le baroudeur devenu berger eut soudain le sentiment de mourir à lui-même.

Robinson d’altitude, Alceste enforesté
Frappé d’acédie, il eut le réflexe de se tourner vers l’arbre de vie. Seule manière, selon lui, de se relever. Dans une forêt du Périgord noir, il choisit un majestueux chêne centenaire, sous le houppier duquel il construisit une cabane en bois de 6 mètres carrés, augmentée de verrières, « offrant une vue à 360 degrés sur la sylve ». Il y installa un lit pour rêver à la belle étoile et une table pour écrire, se plaça sous un crucifix, stocka des pâtes, des fruits secs, un vade-mecum de Marc Aurèle et la « Divine comédie », de Dante. Il étreignit sa femme et ses enfants, supprima ses comptes et ses 1500 faux amis sur les réseaux sociaux, jeta son téléphone portable et son passé de failli. D’autrefois, il ne garda que son âne, vieux compagnon d’expéditions, qui porterait les jerricans d’eau, puisée à une source lointaine.
Dans « Par la force des arbres » (Equateurs, 18 euros), Edouard Cortès, ce Robinson d’altitude, cet Alceste enforesté, raconte les trois mois qu’il a passés entre terre et ciel, au milieu des branches, au-dessus des cerfs douze-cors, en compagnie des mésanges bleues, des pics épeiches, des geais, des palombes, des loriots et des chouettes. Son manuel de survie tient du précis ornithologique, du traité de la faune sylvestre, de l’herbier et même de l’abrégé de philosophie :
« Ma cabane,
écrit-il, est un avant-poste sur la beauté du monde. »
Si c’est au fruit qu’on connaît l’arbre, c’est à ce livre qu’on reconnaît Edouard Cortès, l’homme qui a brisé ses chaînes au sommet d’un chêne.
Par la force des arbres
, par Edouard Cortès, les Equateurs, 173 p., 18 euros

Selon Jérôme Garcin - L’Obs - lundi 2 novembre 2020

17/12/2020

Sylvain Tesson vole au secours des libraires...

Sur les pentes de Montmartre, blouson de cuir et casquette de Rouletabille, il est arrivé à 15 heures pile, ce lundi, sur son vélo à pignon fixe qui date des années 1950 et dont le cadre a conservé sous un voile de vernis sa rouille d'origine. C'est avec cet engin propre à se faufiler partout que l'écrivain Sylvain Tesson se propose de livrer les ouvrages que les clients commanderont à Marie-Rose Guarnieri, patronne de la librairie des Abbesses dans le 18e arrondissement, via le « click and collect ».
L'écrivain aventurier, récompensé l'année dernière du prix Renaudot pour sa « Panthère des Neiges », a accepté, à la demande de cette figure de la librairie parisienne, de parrainer en compagnie de l'académicien Erik Orsenna un mouvement qui couvre toute la France et réclame la réouverture des librairies. Détournée d'une phrase de Victor Hugo – « La lumière est dans le livre […] laissez-le rayonner! - cette opération porte un titre accents puissamment symboliques : « Rallumez les feux de nos librairies ».
Le principe est simple : ses initiateurs invitent chaque jour des écrivains, des illustrateurs, des dessinateurs, à se présenter à 15 heures dans une librairie de leur choix, et inaugurer une séance de « click and collect » en allumant les lumières de la boutique. Il s'agit de « dire, dans cette période crépusculaire et mélancolique, leur attachement à la vie de l'esprit et la libre circulation des idées », martèle Marie-Rose. Le tout, cela va de soi, « en respectant strictement les règles sanitaires et jusqu'à ce qu'on nous rouvre nos librairies. »
La lecture, « le meilleur ornement contre la folie en réalité »
Tandis qu'un vent de résistance se levait dans la rue, Tesson, debout près de sa bicyclette, enveloppé d'une nuée de micros et de caméras, y est allé de sa harangue. « Les libraires n'étaient jusqu'ici pas vraiment un foyer d'infection putride. Il a fallu le confinement et les attentats pour que l'on s'aperçoive que la lecture, la littérature, la poésie, étaient le meilleur ornement contre la détestation, contre la haine, l'enfermement en soi-même, contre la folie en réalité ! Les librairies, ce sont des endroits qui proposent des grilles de lecture par milliers, il n'y a que les livres qui savent vivre ensemble. J'appelle mes confrères à venir assurer une présence amicale, à tenir une espèce de flamme et éventuellement à prêter main-forte. »


De son côté, Anne Hidalgo venue soutenir cette initiative avec Vincent Montagne, président du Syndicat de l'édition (SNE), a d'abord rappelé que Paris comptait 750 libraires dont 550 indépendants, avant d'appeler à ce qu'elles « rouvrent le plus vite possible », tant dans la capitale qu'en France. « Le gouvernement a fixé un cap : le 12 novembre. Il faut absolument que d'ici là nos libraires puissent rouvrir. » Puis elle a eu ce cri du cœur : « N'achetez pas sur Amazon. Amazon, c'est la mort de nos librairies et de notre vie de quartiers. »

Selon Pierre Vavasseur - Le Parisien - lundi 2 novembre 2020

16/12/2020

Comment récupérer un dépôt de garantie?

Dans Version Fémina, Mme Laurence Ollivier s'intéresse à un des litiges majeurs qui opposent propriétaires et locataires en fin de bail: la restitution du dépôt de garantie. La loi, en effet, prévoit qu'en l'absence de dégâts, ce dépôt doit être restitué dans le mois suivant la remise des clés. En copropriété, une retenue maximale de 20% de son montant peut être opérée à titre de provision sur les charges récupérables. Le versement du solde devra alors intervenir dans le mois suivant l'approbation définitive des comptes de l'immeuble.

Par contre, en présence de dégâts, la restitution devra avoir lieu dans les 2 mois suivant la remise des clés. Le propriétaire toutefois peut disposer d'un mois supplémentaire - le temps de faire faire des devis - pour vous restituer le montant de votre dépôt, déduction faite des éventuels frais de réparation. On ne compte pas par exemple l'usure normale de la moquette et de toute manière les frais doivent être justifiés (facture, devis). L'article signale que l'association de consommateurs :www.ufc.quechoisir.org est de bon conseil.

En cas de non restitution dans les délais, vous pouvez le mettre en demeure de s'exécuter sous 15 jours. Bien noter que chaque mois de retard commencé entraîne une majoration égale à 10% du loyer mensuel de départ, soit 50 euros pour un loyer de 500 euros. En cas de litige persistant, tentez un recours amiable et gratuit en saisissant la Commission départementale de conciliation du lieu de la location (www.conciliateurs.fr). Si le désaccord persiste, vous pouvez en dernier recours saisir le tribunal judiciaire ( soit par injonction de payer soit par saisine simplifiée).

Lyliane

Commerce d'animaux sauvages... un facteur d'érosion de la biodiversité.

La vente d’animaux sauvages – en tant que nourriture, ingrédients pour la médecine traditionnelle ou animaux de compagnie – est aujourd’hui reconnue comme un facteur majeur de l’érosion de la biodiversité.
La surexploitation de ces animaux, associée à la dégradation et à la fragmentation de leurs habitats, a ramené les effectifs de nombreuses espèces dans la nature à des nombres très réduits. Pis : elle compromet la survie de nombreuses espèces à court, moyen et long terme. Les grands mammifères (tigres, éléphants, lions, etc.), plus connus du grand public parce que plus médiatisés, en sont une parfaite illustration. Néanmoins, cette menace pèse d’une manière plus sournoise et plus silencieuse sur un grand nombre d’espèces moins connues.

Une étude publiée en 2019 dans la revue Science estime que sur plus de 31.500 espèces animales terrestres (oiseaux, mammifères et reptiles), près de 18 %, soit 5.579 espèces, sont sujettes au commerce. Selon l’étude, dans les années à venir, ce sont pas moins de 8.775 espèces qui seront menacées d’extinction du fait des activités commerciales.
Le commerce du perroquet en Algérie

Jusqu’ici, les études scientifiques documentant le commerce légal et illégal d’animaux sauvages se sont principalement focalisées sur certaines régions, en particulier les grands pays importateurs et exportateurs de faune et de flore sauvage et des produits
qui en sont issus (Chine, Indonésie, Malaisie, Singapour, Brésil, États-Unis…). En revanche, ces études n’accordaient qu’une attention réduite aux pays d’Afrique du Nord, en dépit du fait que leur position géographique leur confère un statut de porte d’entrée vers les pays consommateurs (Europe et Amérique du Nord). Ce sont ces raisons qui nous ont poussés à démarrer en 2017 une étude sur la portée du commerce d’espèces animales sauvages en Algérie.
Une partie de nos résultats publiés dans la revue Ostrich traite du commerce du perroquet gris du Gabon « Psittacus erithacus » et du perroquet Timneh « Psittacus Timneh » en Algérie. Ces deux espèces vivent principalement dans une bande étroite de l’Afrique centrale, allant de la Côte d’Ivoire à l’ouest jusqu’au Kenya à l’est. Ce qui veut dire que l’ensemble des spécimens observés en vente a été importé. Ces deux espèces sont aussi considérées par l’ Union internationale de la conservation de la nature (UICN) comme menacées d’extinction, du fait de la fragmentation de leur habitat naturel et surtout à cause de la surexploitation dont elles font l’objet afin d’alimenter la demande locale et internationale d’animaux de compagnie.


Nos résultats indiquent que malgré l’interdiction du commerce international de ces espèces suite à leur classement dans l’annexe I de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, des quantités assez importantes sont commercialisées. Durant la période d’étude, qui a duré de juillet 2017 à mars 2019 pour l’enquête en ligne, et d’août à septembre pour les marchés de rues et les animaleries, nous avions estimé que plus de 600 spécimens ont été mis en vente sur l’ensemble de l’Algérie. Les perroquets sont acheminés et vendus illégalement, dans les marchés de rue, dans les animaleries, et surtout sur les plates-formes de vente en ligne. Ces ventes se font sans aucun contrôle apparent de la part des autorités, ce qui constitue un manquement aux lois en vigueur qui interdisent la vente d’animaux sauvages inscrits dans l’annexe I de la CITES.

Le perroquet brésilien et le gris d’Afrique sont tous les deux menacés d’extinction © Ahmad Al-Rubaye/AFP
Il est aussi important de signaler que le nombre élevé de spécimens vendus en ligne va dans le sens d’autres travaux qui indiquent un glissement des ventes d’animaux sauvages des marchés physiques vers les marchés en ligne. Ce qui souligne les nouveaux défis imposés par le développement technologique, en matière de conservation de la biodiversité. Le manque de littérature scientifique à ce sujet ne permet pas pour le moment de proposer des solutions tangibles permettant de renverser cette tendance, mais offre plutôt des pistes à explorer concernant l’étude des comportements des consommateurs, qui in fine pourraient servir à l’élaboration de stratégies de changement de ces comportements.
Quelques pistes pour renverser la tendance

Les entretiens que nous avons menés dans le cadre de notre enquête avec des vendeurs de perroquets gris indiquent que près de 50 % d’entre eux ignorent que ces oiseaux sont des espèces menacées et que leur vente en Algérie est illégale.

Les résultats mettent l’accent sur des points très importants pour la conservation de la faune sauvage. Tout d’abord, il est nécessaire de veiller à une meilleure application de la réglementation internationale et nationale en matière de commerce d’animaux sauvages. Il convient notamment pour cela d’adapter la réglementation régissant le commerce en ligne afin d’endiguer le trafic d’animaux et de plantes sauvages sur nternet.
Des actions concrètes devraient être entreprises par les agences gouvernementales, les organisations non gouvernementales et la communauté scientifique pour développer des stratégies permettant de diminuer le trafic d’animaux sauvages.

Une première étape serait d’inviter les compagnies de vente en ligne qui ne l’ont pas encore fait à ajouter l’interdiction de la vente d’animaux sauvages à leurs conditions d’utilisation. Il faut aussi essayer de mettre en place des filtres permettant de détecter toute annonce frauduleuse. Ces filtres consisteraient en des programmes capables de détecter et de signaler les annonces comportant les noms des espèces inscrites à l’annexe I de la CITES ou interdites à la vente dans le cadre des législations locales. Bien sûr, l’élaboration de ces filtres nécessiterait une collaboration des différents acteurs agissant dans le domaine de la conservation pour mettre en place une telle base de données. Il faut surtout réussir à l’actualiser chaque fois que les vendeurs changent les qualificatifs qu’ils utilisent pour décrire leurs produits, ce qui constitue un défi considérable.
Une seconde requiert l’organisation de campagnes de sensibilisation visant à informer non seulement le grand public mais surtout les consommateurs de ces produits. Cette démarche aurait pour objectif de réduire la demande en expliquant l’impact de ces activités sur la biodiversité, mais aussi l’éventuelle implication de ces consommateurs dans des activités illégales, ce qui pourrait les amener à changer de comportement.

Enfin, une réflexion plus globale sur les sanctions pénales liées au trafic d’animaux sauvages devrait être entreprise. De l’avis de nombreux experts, les sanctions liées à ce genre de crime sont dans de nombreuses régions du monde en inadéquation non seulement avec les dégâts causés à la nature, mais aussi avec les profits générés par ce trafic dont le chiffre d’affaires annuel est estimé à plus de 20 milliards de dollars.


Cette analyse a été rédigée par Sadek Atoussi, Maitre de conférences en écologie à l'Université 8 Mai 1945 (Guelma, Algérie). L’article original a été publié sur le site de The Conversation.



15/12/2020

Rayons UV contre la Covid 19

"En 4 secondes, on tue le Covid". Armé de sa lampe UV, Victor Vincentz, fondateur de Concept Light, promet d'en finir avec le virus. Au moins pour 96 heures... Cette fameuse lampe, baptisée SterilUV Compact, est un concentré de technologies mais son principe est connu depuis des décennies.
Elle projette des rayons ultraviolets, fatals pour les micro-organismes. Rien à voir avec les cabines de bronzage : les rayons UV (invisibles à l'œil nu) ne sont pas les mêmes.
Les UV sont divisés en trois catégories, en fonction de leur longueur d'onde. Les UV-A et les UV-B ont des longueurs d'ondes comprises entre 280 et 400 nanomètres. Les UV-C sont la catégorie en dessous : entre 100 et 280 nanomètres.
Stériliser les hôpitaux
Ce sont ces derniers qui sont particulièrement intéressant dans le cadre de cette pandémie. Quand ils sont émis par le soleil, ils sont totalement filtrés par la couche d'ozone. Et heureusement, car ce sont les plus nocifs en détruisant en quelques secondes tous les organismes. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle ils sont utilisés depuis une trentaine d'années dans les laboratoires et certains hôpitaux pour stériliser des pièces ou des accessoires. Originellement, on utilisait des lampes à mercure pour émettre ces rayons. De nombreuses entreprises se sont ainsi spécialisées dans cette technologie, comme la PME corrézienne UV Germi, qui propose par exemple de désinfecter les piscines en faisant passer l'eau à travers ces rayons UV, dans un tube isolé.
Mais l'arrivée des LED a encore accru le nombre d'applications. Concept Light a d'ailleurs décidé de n'utiliser que cette technologie puisque le mercure a vocation à être interdit dans les années à venir. "L'avantage de la LED, c'est aussi de moins consommer et d'avoir moins de déchets à la fin" souligne Victor Vincentz. Enfin, la LED a une durée de vie plus longue, malgré son prix près de deux fois plus élevé que la lampe à mercure (2990 euros à l'achat ou 69/mois par celle de Concept Light).
Pour désinfecter, il suffit de passer cette lampe à 40 centimètre d'un objet, d'une surface. L'adjonction d'UV-A et d'UV-B aux UV-C permet d'améliorer encore l'efficacité et de retarder à 96 heures l'apparition de nouveaux micro-organismes, si évidemment on ne remet pas d'agents infectieux. Et en pleine pandémie, les attentes sont nombreuses :
"Les secteurs de la santé, des transports, des véhicules d'urgences, les cabines d'essayage" énumère Victor Vincentz. "On a aussi des approches de la grande distribution pour le nettoyage des caisses, des ordinateurs".
Plus ambitieux, des systèmes de filtration permettent d'aspirer l'air d'une pièce et de la faire passer à travers des UV pour le rejeter. Valeo a d'ailleurs développé un module pour équiper des autobus.
https://www.youtube.com/embed/eKKw8fMJBHY?rel=0
Des robots-totems peuvent aussi désinfecter en une quinzaine de minutes une pièce d'environ 50m2 A condition que personne n'y soit explosé. Car la raison pour laquelle ces lampes ne seront jamais vendues à des particuliers reste leur dangerosité. "Il faut former les utilisateurs et leur fournir des équipements de protection" insiste Victor Vincentz. Si les UV-A des cabines de bronzage sont controversées, les UV-C sont les plus dangereux et ne doivent être manipulés sans précaution.
Une autre solution pour l'industrie est de fabriquer des outils spécifiques. Du côté de Concept Light, on réfléchit ainsi à des "tunnels" à caddies pour les supermarchés… Mais à l'exception de la lampe portative, tous ces nouveaux outils ne verront pas le jour avant un ou deux ans et auront probablement pour mission d'endiguer les futures épidémies.

Selon BFM-TV

14/12/2020

Retour prometteur de la baleine bleue...

Des chercheurs ont mené une vaste analyse sur la distributions des baleines dans les eaux de Géorgie du Sud, au nord de l'Antarctique. Ils ont constaté que l'espèce connaissait un retour prometteur plus de 50 ans après l'interdiction de la chasse.
Après le rétablissement exceptionnel observé chez des baleines à bosse, c'est au tour d'un autre cétacé de faire son grand retour : la baleine bleue. Selon une récente étude publiée dans la revue Endangered Species Research, l'espèce a montré une abondance inattendue dans les eaux entourant la Géorgie du Sud.
Cette île du Royaume-Uni est située au sud de l'océan Atlantique, à quelque 4.000 kilomètres au nord des côtes de l'Antarctique. Etendue sur 3.700 kilomètres carrés, elle ne compte aujourd'hui que très peu d'habitants - moins d'une cinquantaine - mais elle a autrefois joué un rôle crucial dans l'industrie de la chasse à la baleine.
Plus de 175.000 baleines tuées en 60 ans
La première station baleinière de Géorgie du Sud s'est installée dès le début du XXe siècle. Et les activités de pêche se sont rapidement intensifiées. Durant la saison 1925-1926, quelque 7.800 cétacés ont été tués dont 1.855 baleines bleues (Balaenoptera musculus), selon des données du Committee for Whaling Statistics.
Entre 1904 et 1965, ce sont plus de 175.000 spécimens qui sont passés par les stations de l'île, d'après le South Georgie Heritage Trust. Les dernières décennies, les cétacés se sont toutefois faits de plus en plus rares dans les eaux environnantes, provoquant un déclin de l'industrie.L'une des premières et principales stations baleinières de Géorgie du Sud étaient installées dans la baie de Grytviken (ici en photo). © Jens Bludau/CC BY-SA 3.0
"Au début des années 1900, les eaux de la Géorgie du Sud étaient remplies de baleines bleues. En un peu plus de trente années, elles avaient toutes disparu", expliquent les auteurs dans leur étude. Cette chute dramatique de l'espèce a poussé la Commission baleinière internationale (CBI) à interdire sa chasse en 1967.
Mais le mal était fait. L'espèce avait disparu pour de bon de la région. "L'absence continue des baleines bleues en Géorgie du Sud a été considérée comme un exemple iconique d'une population exploitée au-delà de sa capacité à se rétablir", a expliqué Susannah Calderan de la Scottish Association for Marine Science (SAMS).
Des observations inattendues
Quarante après, les effets de la chasse intensive se faisaient encore sentir. Entre 1998 et 2018, des études menées par bateau au large des côtes de l'île avaient dénombré à peine une observation de baleine bleue. De récentes recherches suggéraient toutefois de meilleures nouvelles.
"Ces quelques dernières années où nous avons travaillé en Géorgie du Sud, nous sommes devenus assez optimistes quant aux nombres de baleines bleues observées et entendues autour de l'île", a poursuivi la chercheuse et principale auteure du rapport dans un communiqué. Mais ils ne s'attendaient pas à obtenir de tels résultats.
En plus de partir à la recherche des cétacés, les scientifiques ont collecté des données du South Georgia Museum issus de navigateurs et de navires touristiques ainsi que des photographes des spécimens. Ils ont également utilisé des dispositifs d'enregistrement pour détecter les sons émis par les mammifères marins.
A terme, les résultats ont permis le recensement de 58 baleines sur un e distance de 2.430 kilomètres et à la photo-identification de 23 individus. Avec les autres données, ce sont au total 41 individus qui ont pu être photo-identifiés entre 2011 et 2020 dont aucun ne correspondait aux 517 spécimens du catalogue des baleines bleues de l'Antarctique.
Une avancée "vraiment positive"
"Cette année a été particulièrement enthousiasmante, avec plus d'observations de baleines bleues que nous n'aurions jamais pu imaginer", a confié Susannah Calderan. Pour les chercheurs, ces effectifs laissent présager un retour progressif de l'espèce dans les eaux entourant la Géorgie du Sud.L'étude menée par les chercheurs a abouti au recensement de 58 baleines bleues en 2020 dans les eaux de Géorgie du Sud.© NOAA
Bien que les études doivent se poursuivre pour suivre l'évolution de l'espèce, "c'est une formidable découverte et une avancée vraiment positive pour la conservation des baleines bleues de l'Antarctique", a renchéri le Dr. Jennifer Jackson, écologue de la British Antarctic Survey qui a dirigé les expéditions et co-auteure de l'étude.
On ignore pourquoi il a fallu plusieurs décennies aux cétacés pour revenir dans ses eaux pourtant riches en krill, ces petits crustacés qui constituent leur principale nourriture. Au sein d'une population, les baleines se transmettent diverses pratiques telles que les vocalisations, les techniques de chasse mais aussi leurs zones d'alimentation.
Selon Susannah Calderan, il est ainsi possible "qu'il y ait eu tant de baleines tuées en Géorgie du Sud que cela ait provoqué une perte de mémoire culturelle dans la population". Autrement dit, qu'elles aient oublié que la région était une zone d'alimentation et qu'elles viennent seulement de la redécouvrir.
Des eaux désormais protégées
Si tel est le cas, les baleines bleues pourraient bel et bien y faire leur retour comme elles l'ont déjà fait en Antarctique. D'autant plus que le gouvernement de l'archipel de Géorgie du Sud-et-les îles Sandwich du Sud a récemment transformé ses eaux en un vaste sanctuaire marin étendu sur 1,2 million de kilomètres carrés.
Avec la création de cette nouvelle aire marine protégée, "nous espérons que cette hausse d'effectifs des baleines bleues est un signe des choses à venir et que notre recherche peuvent continuer à contribuer à une gestion efficace de la zone", a conclu le Dr. Jennifer Jackson.
La sous-espèce des baleines bleues de l'Antarctique est aujourd'hui classée en danger critique d'extinction par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Selon  GEO - mercredi 25 novembre 2020

13/12/2020

Tribune en faveur des migrants en France...

Voici la tribune de Mathieu Hanotin, maire (PS) de Saint-Denis (93) et conseiller départemental de Seine-Saint-Denis, prônant une meilleure prise en charge des personnes migrantes en France, alors qu'un camp de migrants a été violemment démantelé lundi soir, place de la République à Paris. "Ce sont les trottoirs de nos rues, les terrains vagues, les parcs et autres places qui abritent trop souvent les personnes migrantes n'accédant pas à l'hébergement. Nous voyons chaque jour des femmes, des hommes, des enfants s'épuiser, perdre l'espoir d'un ­ailleurs, condamnés à la survie dans des conditions sanitaires désastreuses.


Les mêmes images d'inhumanité : des campements se sont développés dans le nord de Paris, à Calais, Nantes, Lille ou Marseille. 'L'habitude du désespoir est pire que le désespoir lui-même', disait Albert Camus. Les événements violents de la place de la République ont été un des effets résiduels de l'évacuation du campement de Saint-Denis, cela a été dit. Il y avait trop de monde à mettre à l'abri et des migrants n'ont pas pu monter dans les bus et entrer dans le ­dispositif de ­protection. Ils se sont alors ­retrouvés sans aucune solution, à errer.
Et à chaque fois, comme dans le film Un jour sans fin, nous condamnons. 'Sous le choc', 'indignés' ; nos réactions se fracassent sur le mur de nos alertes répétées. Il y a urgence pour l'hébergement d'urgence. Les associations de solidarité ne cessent de le dire. Nous devons organiser le premier accueil pour que n'importe qui puisse être pris en charge de ­manière digne et rapide (sur le modèle de la bulle de la ­Chapelle, malheureusement fermée). Pour l'Ile-de-France, au moins dix points seront nécessaires. Il faut aussi plus de moyens juridiques et financiers, des efforts mieux répartis entre les territoires.
La Seine-Saint-Denis, comme de nombreux espaces urbains périphériques, concentre beaucoup d'inégalités sociales. Quand on ajoute de la misère à la pauvreté, il ne peut pas y avoir de perspectives, seulement des drames humains. À Saint-Denis, la saturation est atteinte et nous n'avons plus de places d'accueil bien que nous soyons une des villes d'Ile-de-France les plus dotées en la matière.

Evacuation de migrants à Paris : plusieurs enquêtes déjà ouvertes
Les communes ne pourront pas seules apporter des solutions à ce défi qu'est l'accueil inconditionnel de toutes et tous. Les pouvoirs publics doivent poursuivre leur collaboration avec les associations pour construire des dispositifs de halte humanitaire sur l'ensemble du territoire et garantir l'accès aux droits fondamentaux des migrants. Il faut que l'Etat joue enfin son rôle d'ensemblier des initiatives et que la réponse interrégionale se mette effectivement en œuvre.
Au-delà de l'urgence, il sera nécessaire d'apporter des solutions structurelles en inscrivant à l'agenda la question des quotas, dispositifs contraignants de places réservées dans toutes les zones métropolitaines denses.

C'est pourquoi je plaide, sur le même modèle que la loi SRU (solidarité et renouvellement urbain) adoptée il y a plus de vingt ans, pour l'élaboration d'une loi SHU (solidarité hébergement d'urgence), avec un meilleur partage de la solidarité, avec des obligations et amendes pour celles et ceux qui ne respecteraient pas cette responsabilité collective. Le reste ne sera encore que des cris d'orfraie, il faut agir."

Selon Mr Mathieu Hanotin - leJDD - samedi 28 novembre 2020 

Les bienfaits du magnésium...

Si l'on en croit Mme Anne Rousseau, qui écrit dans Version Fémina, le magnésium serait "un super minéral abondant et indispensable dans notre organisme". En effet, le magnésium active des centaines de réactions enzymatiques et, de ce fait, il est nécessaire à la production d'énergie, à la minéralisation osseuse en synergie avec le calcium et au bon fonctionnement cardiaque, musculaire et nerveux.

Surtout, le magnésium joue un rôle important dans la réponse au stress, car "il favorise le stockage et la libération de sérotonine, un neurotransmetteur propice à la sérénité" explique le Dr Laurence Benedetti, nutritionniste. Cette sérotonine contrebalance l'effet des hormones du stress (adrénaline et cortisol). Or, plus le stress se prolonge et devient chronique, plus la fuite du magnésium dans les urines est importante.

Peu stocké par l'organisme, le magnésium doit être régulièrement apporté par l'alimentation.  En prévention, il est bon d'enrichir ses menus en céréales complètes ou semi-complètes, en légumineuses, fruits de mer, blettes, épinards, amandes et de boire des eaux riches en magnésium comme Hépar, Badoit, Quézac... La dose préconisée par jour est d'environ 6 mg/kg.

Par conséquent, éviter la malbouffe, avec des produits transformés, les excès de sucres, de graisses et d'alcool. La vitamine D de son côté aide à l'assimilation du magnésium et du calcium. Evitez les traitements diurétiques, la pilule et les inhibiteurs de la pompe à protons. Pour les personnes en déficit ou à titre préventif en cures deux fois par an, ne pas hésiter à se supplémenter en comprimés, sachets ou ampoules. Ne pas dépasser toutefois 300 mg par jour! Seule contre-indication: une insuffisance rénale sévère.

Lyliane

12/12/2020

Le pape François publie un nouveau livre...

Dans un nouveau livre intitulé « Un temps pour changer », le pape François fustige les opposants au port du masque et aux restrictions imposées pour lutter contre le coronavirus.

Le pape François a tancé, dans un livre dévoilé ce lundi 23 novembre, les opposants au port du masque et autres restrictions imposées pour endiguer la pandémie de coronavirus qui, selon lui, ne protesteraient « jamais » contre la mort de George Floyd.
« Certains groupes ont protesté, refusant de garder leurs distances, manifestant contre les restrictions de déplacements – comme si les mesures que les gouvernements doivent imposer pour le bien de leur peuple constituaient une sorte d’attaque politicienne contre leur liberté individuelle », déplore le pape dans Un temps pour changer, livre d’entretiens qui paraîtra en français le 2 décembre chez Flammarion.
Il a fustigé en particulier ceux qui s’insurgent « d’être obligé de porter un masque », obligation décrite comme « un abus de pouvoir de l’État », sans jamais se soucier de ceux qui ont perdu leur emploi ou n’ont pas de sécurité sociale.
Ces gens sont « incapables de sortir de leur propre monde »

« Tu ne verras jamais ces gens-là protester contre la mort de George Floyd […], ils sont incapables de sortir de leur propre petit monde d’intérêts », ajoute le pape argentin.
La mort brutale de George Floyd, un Afro-Américain étouffé sous le genou d’un policier blanc fin mai, avait déclenché une vague de manifestations aux États-Unis et dans le monde. Le pape avait à l’époque jugé « intolérable » toute forme de racisme.
Les anti-masques ne monteront pas au créneau non plus « contre des bidonvilles où les enfants manquent d’eau et d’instruction » ou pour que « les sommes faramineuses investies dans le commerce des armes servent à nourrir l’ensemble de la race humaine et à scolariser chaque enfant », estime le souverain pontife.
« La plupart des gouvernements ont agi de manière responsable »
François, 83 ans, s’en prend aussi longuement sans les nommer, « aux gouvernements qui ont ignoré les douloureuses preuves de l’augmentation du nombre de morts avec des conséquences inévitables et graves » pour privilégier l’économie. Tout en concédant que « la plupart des gouvernements ont agi de manière responsable, en imposant des mesures strictes pour contenir l’épidémie ».
Dans son nouvel opus écrit avec le journaliste britannique Austen Ivereigh, il se dit également opposé au déboulonnage des statues de personnages historiques associés notamment à l’esclavage ou à d’autres formes d’oppression.

« Pour qu’il y ait une véritable Histoire, il faut qu’il y ait une mémoire, ce qui exige que nous reconnaissions les chemins déjà parcourus, même s’ils sont honteux », juge-t-il.
« L’ignominie de notre passé, en d’autres termes, fait partie de qui et de ce que nous sommes. Je rappelle cette histoire non pas pour faire l’éloge des oppresseurs d’autrefois, mais pour honorer le témoignage et la grandeur d’âme de ceux qu’ils ont opprimés », ajoute-t-il.

Selon AFP. - Ouest-France - lundi 23 novembre 2020

Alexandre Jardin refuse la culture de la peur...

"Je viens d'enterrer mon Pierre, mon beau beau-père mort du Covid-19, ce grand amant? vidé de toutes mes larmes. Pierre Caro a mis trente ans à épouser ma mère impossible, polyandre, furieusement libre. Quel mec ! Il s'est donné le temps de réussir l'amour, leur grand amour fou. Sa mort est celle d'un victorieux. ?Après le cimetière, au contact avec le sublime et la tragédie car je sens bien que Juliette rejoindra vite Roméo, au contact avec la grandeur et la non-trouille, car Pierre ne fut jamais un homme de peur, je viens de relire un discours clé du pape Jean-Paul II. Et avec ce Polonais aux grands poumons, après mes larmes de ces derniers jours dus à Covid, j'ai envie de relancer son « N'ayez pas peur » ! Cet appel d'un homme qui roula pour l'homme, qui fit son petit séminaire sous l'occupation nazie et qui fut jeune prêtre sous Staline ? deux jougs nettement plus dangereux que le Covid. Ce grand vivant nous rappela à notre identité victorieuse. À qui nous devons être. Refusons à jamais d'entrer dans la culture de la peur. Dans cette obscurité.


Alexandre Jardin : « Personne ne se laissera enfermer à nouveau »
Assassiner le théâtre est inadmissible
La destruction de la culture n'est pas une option! Mes mots résonnent lourdement au moment où l'État, fou de peur, nous enfermera ce soir. Ce couvre-feu nous éteint. Il y a une perte de sens. Un oubli tragique de notre identité, de nos valeurs cardinales. L'aplatissement progressif de la vie face au Covid n'est pas une option. Le Covid peut tuer les fragiles, comme mon Pierre, mais ne doit pas vaincre nos valeurs. Sinon, pourquoi vivrons-nous ? Assassiner le théâtre est inadmissible. Liquider notre cinéma est inenvisageable. Aucun pouvoir n'est assez légitime pour attenter à la culture de la France. Pour désallumer à 21 heures la culture de la Ville Lumière. La soumission mentale au péril (bien réel pour les fragiles) est la vraie mort, bien plus grave que la mort physique. Churchill sous les bombardements sortait sur le toit de son QG pour regarder comment les pilotes allemands se comportaient, les yeux dans les yeux, au grand dam de tous les apeurés. C'est lui qui a gagné. Le risque est la vie, et mon Pierre l'a vécu. Toute sa vie. En risque total, il a produit Le Vieux Fusil, film génial. En risque, il a conquis ma mère pas simple. En risque, il meurt vivant à 89 ans. Apprenons tous à vivre dans le risque, en responsabilité pleine et entière de nos actes protecteurs pour les fragiles.

Alexandre Jardin : « Les masques ? On va les faire nous-mêmes ! »
C'est indigne de la France!
Nous sommes le pays de d'Artagnan, de Cyrano, de la plus grande énergie culturelle au monde qui fut bâtie par des fous de vie, des fous de courage, des fous d'artistes. Pas des fermeurs de théâtres ni des extincteurs de culture. Désobéissons à toute parole qui transmet une odieuse culture de la peur, qui distille ce poison létal. C'est indigne de la France. Nous ne devons pas élever nos enfants dans la culture de la pétoche face au danger réel. C'est mortifère. Nos jeunes ont le droit de vivre leur âge avec éclat, d'être estimés, respectés et entendus. Sommes-nous déjà la vieillesse du monde pour ne plus le voir ?? Nous ne devons pas accepter d'entrer dans la spirale de la pleutrerie. Nous ne sommes et ne serons vivants que de nos courages, et déjà morts de nos terreurs.
Ne laissons personne nous enfermer. Désobéissons. Restons français".

Selon Mr Alexandre Jardin - Le Point - samedi 17 octobre 2020

11/12/2020

Connaissez-vous l'eau végétale?

Mmes Ingrid Haberfeld et Myriam Loriol font le point dans Version Fémina sur les différentes eaux végétales disponibles dans notre pays. Elles s'appuient sur une diététicienne nutritionniste, Mme Marie-Laure André, pour parler de ces "breuvages désaltérants qui regorgent de bienfaits". Ce sont de véritables trésors de la nature!

Il y a tout d'abord l'eau de coco, qui provient des noix de coco vertes et qui est reminéralisante (calcium pour 14mg /100g en moyenne, potassium(200mg), sodium (20,4 mg) et phosphore (7,9mg), sans compter les enzymes qui améliorent la digestion. On peut l'acheter au litre à un prix raisonnable (4 à 5 euros maxi) sous les marques: Eau de coco ou Vita Coco.

L'eau de bouleau nous est ensuite présentée.  Elle était déjà connue au Moyen-Age pour soigner les calculs rénaux. La sève du bouleau récoltée au printemps a en effet une action nettoyante et drainante. Elle parvient notamment à éliminer les déchets d'aluminium. C'est un allié détox minceur également qui contient des vitamines B et C, des acides aminés aux propriétés tonifiantes. La sève de bouleau s'achète en pharmacie et en magasin diététique par 3 litres pour quelques 38 euros.

L'eau d'érable, provenant de l'entaille du tronc pour en récolter la sève, est réputée capable de régulariser la glycémie. Cela se pratique essentiellement au Canada à la fin de l'hiver. L'eau d'érable renferme des phyto-hormones qui facilitent l'assimilation du sucre par les muscles et activent le relargage de l'insuline par le pancréas. Elle a aussi une action sur la flore intestinale grâce à des prébiotiques. De l'eau d'érable pasteurisée peut s'acheter sous la marque Sibberi.

Enfin, l'eau de pastèque, issue de la pulpe du fruit, devrait faire partie de notre trousse beauté car elle est riche en béta-carotène et a un effet anti-âge. De plus, elle protègerait de la dégénérescence maculaire ou DMLA. En effet, contenant de nombreuses vitamines et minéraux, elle permet même de lutter contre la fatigue. Pour fabriquer soi-même son eau de pastèque, on a besoin d'un blender ou d'un extracteur de jus en saison.

Des cures de ces eaux végétales d'une à deux semaines (500 ml par jour maxi) ne remplacent pas l'eau au quotidien. Elles servent par exemple à préparer des jus, des purées de fruits ou des smoothies.

Lyliane

Avion hybride pour relancer l'aéronautique...

Sera-t-il le sauveur du secteur aérien? C'est en tout cas ainsi que Didier Esteyne, pilote d'essai et co-fondateur de la start-up française VoltAero, a présenté l'avion hybride électrique qui a effectué son vol inaugural mercredi, à l'aérodrome de Royan-Medis (Charente-Maritime). Cité par l'AFP, l'ancien cadre d'Airbus a dit souhaiter "relancer une aviation française pour tout le monde, voyages d'affaires, de loisirs ou commerciale" grâce à cet avion d'un nouveau genre, doté d'un moteur thermique couplé à cinq moteurs électriques. "Une première mondiale", a estimé l'aviateur, pour un avion plus propre et moins bruyant, autonome pendant 1.200 kilomètres ou trois heures et demi de vol. L'avion présenté mercredi est le Cassio 1, un Cessna 337 de six places ; mais c'est le Cassio 2, un avion de dix places doté d'un moteur thermique et d'un seul moteur électrique qui sera commercialisé, "dans une fourchette de prix allant de 700.000 euros à 2,3 millions d'euros selon le modèle", a expliqué pour sa part Jean Botti, pilote et co-fondateur de la société, lui aussi venu d'Airbus.
Des usages particuliers envisagés comme le transport médical.
Ce modèle "nous permettra d'accéder au marché et de commercialiser notre avion hybride, pour le transport médical par exemple", a par ailleurs précisé Didier Esteyne, interrogé par L'Usine nouvelle.

Bientôt des robots pilotes dans les avions
Les appareils devraient être certifiés en 2023, avant le lancement de la production en série. VoltAero compte également ouvrir une école, afin de former pilotes et mécaniciens. Le Cassio 1 va maintenant se lancer dans un tour de France du 26 au 31 octobre : il partira de Vannes et fera étape à Tours, au Havre, à Toussus-le-Noble, près de Paris, à Troyes, à Dijon, à Annecy, à Aix-en-Provence, à Nîmes, à Toulouse et terminera sa tournée à Angoulême.

Selon Mr Louis de Briant - leJDD - vendredi 23 octobre 2020

10/12/2020

Transports lyonnais gratuits pour les plus démunis...

L'ensemble du réseau des transports en commun lyonnais (TCL) sera gratuit dès le 1er janvier 2021 pour l'ensemble des plus démunis, après un vote de l'autorité organisatrice.

Les élus du Sytral ont décidé ce lundi la création d'un "abonnement solidaire gratuit" à destination notamment des bénéficiaires du RSA, de l'allocation adulte handicapé, de l'allocation de solidarité aux personnes âgés. Les demandeurs d'asile ou de titre de séjour sont aussi concernés par la mesure.
Sur présentation de justificatifs, 130.000 personnes pourraient en bénéficier selon le Sytral pour un coût estimé entre 10 millions d'euros et 12 millions d'euros.

L'abonnement solidaire gratuit pour les personnes disposant des plus faibles ressources (bénéficiaires du RSA, de l'allocation adulte handicapé, de l'allocation de solidarité personnes âgées, etc.)
→ Environ 130 000 personnes pourraient bénéficier de la gratuité.

Bruno Bernard, président EELV de la Métropole de Lyon et également à la tête du Sytral, voit dans "le développement des transports en commun le moyen le plus efficace pour réduire les inégalités territoriales et sociales" et défend "l'accession de tous aux transports en commun".

Face à certains élus s'alarmant du coût pour la collectivité de cette nouvelle tarification, M. Bernard relativise en estimant que "la crise sanitaire en 2020 coûte déjà 136 millions d'euros (au Sytral). Le montant de la crise sanitaire 2020, c'est 10 ou 12 ans de gratuité."

Un abonnement "Solidaire Réduit" à 10 € par mois entrera également en vigueur au 1er janvier, pour une offre de tarifs à destination des usagers les plus modestes simplifiée. Il devrait lui bénéficier à 70 000 personnes.
Élu a la rentrée, M. Bernard a par ailleurs annoncé le gel de tous les autres tarifs d'abonnement ainsi que du ticket unitaire, qui restera à 1,90 euros en 2021.

Selon AFP - La Tribune - lundi 23 novembre 2020

09/12/2020

A propos du glyphosate, les scientifiques concluent à sa dangerosité...

Trois ans après le tweet du président Emmanuel Macron promettant une interdiction de la substance polémique utilisée dans de nombreux herbicides, plusieurs études scientifiques apportent des éléments sur les pathologies potentiellement liées à ces produits.
Tous les jours, retrouvez le Fil vert, le rendez-vous environnement de Libération, ainsi que la newsletter «Fil vert».

Depuis 2017 et la décision par les Etats européens de renouveler l’autorisation de mise sur le marché du glyphosate, substance active la plus utilisée au monde dans des mélanges d’herbicides, la science a fait son chemin. Plusieurs études ont conforté la conclusion du Centre international de recherche sur le cancer (Circ) qui a catégorisé, dès mars 2015, le glyphosate comme «cancérogène probable pour les humains». Les scientifiques ont aussi avancé dans la recherche d’éventuels autres effets sur la santé humaine et sur l’aggravation des risques causés par l’effet cocktail dans ces produits. De quoi justifier une application rapide du principe de précaution ? Les Etats européens devront trancher en 2022.
Cancers : un risque «aggravé» de lymphome non hodgkinien

Bien que ses scientifiques aient subi les violentes tentatives de discrédit des industriels des pesticides, le Circ maintient sa position publiée en 2015. Dans une vidéo postée en mai 2019, Kathryn Guyton, à la tête du groupe Monographies (celui qui a rendu l’avis sur le glyphosate) a de nouveau martelé leur conclusion, que certains avaient remis en question au regard d’une étude internationale appelée Agricoh.
Publiée après la monographie, elle porte sur 316 270 agriculteurs en France, aux Etats-Unis et en Norvège. Et conclut en moyenne «aucune association» entre l’apparition de lymphome non hodgkinien (un type de cancer) et l’exposition aux pesticides… mais note tout de même un ratio de risque «modéré» pour le glyphosate et le développement de «lymphome diffus à grandes cellules B» qui est le type le plus courant de lymphome non hodgkinien dans le monde. «La classification du glyphosate par la monographie n’est pas changée par cette seule étude», rappelle tout de même Kathryn Guyton.

De même, en février, Christopher Portier, expert en santé environnementale qui a participé à la monographie du Circ sur le glyphosate, a réalisé une nouvelle analyse sur la possible cancérogénicité de la substance polémique. Publié dans la revue Environmental Health, il y réanalyse les résultats de treize études sur les liens entre une exposition chronique au glyphosate et le déclenchement de cancer chez les animaux. Etudes réalisées autant par des autorités de régulation que des chercheurs de l’industrie. Mais surtout, Christopher Portier se base sur les rapports de laboratoire rendus publics exceptionnellement au cours d’un procès. «Il existe beaucoup de controverses sur l’interprétation de ces essais biologiques sur le cancer», souligne-t-il.
Sa conclusion : «Si les autorités réglementaires avaient conduit une réanalyse totale de toutes les preuves d

isponibles issues de ces treize études, comme réalisé ici, il est difficile de voir comment elles auraient pu conclure autre chose que : le glyphosate peut causer des cancers chez les animaux de laboratoire.»

En 2019 déjà, plusieurs chercheurs de l’université californienne de Berkeley concluaient dans une étude publiée dans Mutation Research/Reviews in Mutation Research : «Notre méta-analyse actuelle sur les études épidémiologiques humaines suggère un lien convaincant entre l’exposition aux herbicides à base de glyphosate et un risque aggravé de lymphome non hodgkinien.»
Même l’Agency for Toxic Substances and Disease Registry (ATSDR), rattachée au département de la Santé américain, écrivait, dans un rapport publié en août : «De nombreuses études ont rapporté des ratios de risque supérieurs à 1 pour les associations entre l’exposition au glyphosate et le risque de lymphome non hodgkinien ou myélome multiple (1) ; cependant, les associations rapportées sont statistiquement importantes seulement dans quelques études.» Malgré cela, l’Agence pour l’environnement américaine maintenait, en janvier, que la substance en question «n’est pas dangereuse pour la santé humaine».
Perturbateurs endocriniens : «Les herbicides à base de glyphosate modifient les résultats de la reproduction»

Cet aspect a été beaucoup moins abordé jusqu’ici dans les ardents débats publics sur le glyphosate. Cependant, plusieurs études, et notamment deux publiées en cette fin d’année, se sont penchées sur les possibles dérèglements hormonaux provoqués par le glyphosate et les produits en contenant. La première, publiée le 19 octobre dans la revue Chemosphere par trois chercheurs chiliens de l’université de Tarapacá, passe en revue les principales études expérimentales sur le sujet. En se basant sur les dix caractéristiques permettant d’identifier des perturbateurs endocriniens, tels que définies par un groupe d’experts international dans la revue Nature fin 2019, les chercheurs chiliens estiment que le glyphosate possède huit de ces dix attributs. «Cependant, il est nécessaire de mener des études prospectives sur des cohortes pour élucider les réels effets sur le système endocrinien humain», soulignent les chercheurs.

La seconde étude, disponible dans l’édition de décembre de la revue Molecular and Cellular Endocrinology, a été conduite par quatre chercheurs argentins (pays où le glyphosate est utilisé massivement). Ils y décortiquent les effets d’une exposition au produit à des doses «faibles ou pertinentes environnementalement» dans les tissus reproductifs féminins. Conclusion : «Les herbicides à base de glyphosate modifient les résultats de la reproduction», et «l’exposition à de faibles doses de glyphosate peut altérer les fonctions ovariennes et utérines». Enfin, élément important : «Le potentiel oestrogénique [l’effet perturbant sur le fonctionnement de cette hormone, ndlr] de ces produits dépend du glyphosate pur et/ou de ses adjuvants.»
Troubles du spectre de l’autisme : «Un risque aggravé».
C’est un des potentiels effets sur la santé les moins étudiés. Mais après plusieurs clusters inquiétants d’enfants atteints de troubles du spectre de l’autisme dans des régions du monde exposées à de fortes doses de pesticides, des équipes scientifiques se sont penchées sur le sujet.
Des chercheurs des universités de Californie et de Stanford ont ainsi établi, dans une étude publiée en février 2019, que «le risque de trouble du spectre de l’autisme est associé avec une exposition prénatale au glyphosate». Et «les résultats suggèrent que le risque d’un trouble du spectre de l’autisme pour la descendance augmente après une exposition prénatale à des pesticides ambiante dans un rayon de 2 000 mètres autour de la résidence de la mère pendant la grossesse, en comparant avec des enfants de femmes de même région agricole sans cette exposition. L’exposition infantile pourrait augmenter davantage ces risques […] avec une déficience intellectuelle comorbide.»

En France, plusieurs équipes de chercheurs travaillent aussi sur le sujet à partir de larges cohortes d’enfants. Dans une étude publiée en mai, l’équipe de Jeanne Ongono de l’université Paris-Saclay, conclut que «le glyphosate […] a rendu compte d’une association avec un risque aggravé de trouble du spectre de l’autisme chez les enfants et/ou dans des phénotypes de comportements chez les rongeurs».
(1) Un ratio de risque supérieur à 1 signifie que l’effet toxique peut se déclarer dans la population, sans qu’il soit possible d’estimer la probabilité exacte de survenue de cet événement.

Selon Mme Aude Massiot - Liberation - jeudi 26 novembre 2020

07/12/2020

Astrologie évolutive pour 2021 selon l'interprétation de Mme Marie-Pierre Lecann...

L'année 2020 a été passablement troublée par la triple conjonction Jupiter/ Saturne/Pluton dans le signe du Capricorne, c'est à dire dans un signe de terre. On peut considérer, dit Mme Lecann, que c'était la fin d'un cycle de 200 ans. En effet, Jupiter et Saturne se sont retrouvés tous les 20 ans environ à l'intérieur de ce grand cycle et c'était à chaque fois en signe de terre: tantôt en Taureau, tantôt en Vierge et tantôt en Capricorne. En fait, aujourd'hui c'est l'occasion d'effectuer le bilan pour évaluer ce qui s'est passé pendant tout ce cycle: concentration des pouvoirs entre les mains d'une élite s'appuyant notamment sur l'argent, le matérialisme, structure pyramidale à tous les niveaux, inégalités criantes entre les hommes et les femmes, les pays du Nord et ceux du Sud, perte de la biodiversité, excès de prédation sur le vivant et mise en sommeil de nombreuses valeurs humaines comme la bienveillance, la solidarité au bénéfice d'une forme de sécurité et d'assistanat...

Cette année 2020 en a constitué l'apothéose avec un pouvoir hégémonique et un peuple apeuré, prêt à sacrifier sa liberté pour sauvegarder un semblant de confort matériel. Il faut reconnaître que le virus de la Covid 19 a été un aiguillon puissant pour faire changer quelques mentalités... Le développement personnel avait préparé ce nouveau cycle qui lui sera en signe d'air et se voudra plus collectif. En tout état de cause, dès la fin de l'année 2020, les nostalgiques du passé vont devoir lâcher-prise à tout désir de retrouver le monde d'avant, car ils devront réaliser que nous allons vers d'autres structures, où l'on n'attend plus rien des élites, mais tout de soi-même. Nous chercherons dorénavant une structure horizontale, une collégialité, afin de construire ensemble un nouveau paradigme. Ceux qui avaient le pouvoir dans le monde sont déja en bout de course. Partout où l'autorité n'est plus au service de l'humain, en effet, des remises en question vont se produire. Il s'agit de remettre du vivant un peu partout, en nous responsabilisant au sein de petits groupes.C'est une révolution, certes, mais fort différente de toutes celles que nous connaissions.

Cela se fera, toutefois, par étapes, car n'oublions pas que Pluton est toujours en Capricorne (jusqu'en 2023) et va continuer son travail de déconstruction. Aussi, dans un premier temps, une cohabitation de l'ancien système et du nouveau sera probable et provoquera quelques remous, du chaos et peut-être obligera à des négociations. Le Verseau est sous la double maîtrise de Saturne et d'Uranus et de plus, le signe en face est le Lion, qui propose de construire son identité, de mettre ses talents au service du collectif sans plus se reposer sur des leaders. Uranus en Taureau (signe de terre) va nous obliger à voir comment dans la matière mettre la technologie au service de l'humain. Le bon sens terrien du Taureau va en effet confronter le "tout virtuel". Se cramponner à ses habitudes ne sera plus de mise, du moins pour les être éveillés qui ont au coeur un idéal d'une nouvelle terre. Le premier élément à mettre en lumière sera le besoin de créer partout du lien, car la pandémie notamment a abîmé cette notion, affirme Mme Marie Pierre Lecann. De même, les valeurs spirituelles seront peu à peu retrouvées en chacun de nous.

Nous bénéficierons pour traverser 2021 et concrétiser nos élans d'aides précieuses: Mars en Taureau fera un trigone à Pluton fin février 2021. Puis Neptune en Poissons va nous soutenir dans notre vision holistique, d'autant que Jupiter, maître des Poissons avec Neptune, va entrer en Poissons de mai à juillet 2021. Ce sera un rappel puissant à nos valeurs profondes. Il n'en reste pas moins que nous devrons veiller à ne pas nous laisser embarquer par un quodidien chaotique en gardant à l'esprit notre vision humaine du futur pour 2022 et 2023. Ce sera un peu comme une naissance avec des contractions douloureuses. Nous développerons notre discernement individuel face à des tentatives de récupération de l'ancien monde. Une organisation nouvelle sera à l'ordre du jour mais sans plus de majorité, de nivellement des particularités de chacun. Il ne devrait y avoir à terme plus de chef, mais des expérimentations ça et là, des initiatives posant les bases d'un nouveau monde. Donc à nous de nous responsabiliser et de cocréer!

On peut considérer d'ores et déja que le 25/12/2020 constituera le premier test: Jupiter et Saturne entreront ensemble dans le signe du Verseau, tandis que Mars en Bélier fera un carré exact à Pluton, d'où risque de fortes tensions autour de cette période. La seconde étape clé pourrait être février 2021, quand Jupiter fera un carré à Uranus, suivi de près par le carré Saturne/Uranus. Puis, en juin 2021, par le biais de sa rétrogradation, Saturne reformera un carré avec Uranus et un troisième aura lieu fin 2021. On peut donc dire que 2021 sera une année agitée mais fondatrice, car nous allons amorcer un changement radical. Apprenons donc dès aujourd'hui à penser différemment, à créer collectivement, à mettre en oeuvre la fraternité, là où avant nous nous sentions perdus, nous avions besoin d'être assistés et nous réclamions des actes de nos dirigeants. Face aux mensonges et aux manipulations des puissants, nos regards seront devenus lucides. On ne pourra plus désormais nous faire croire que l'écologie devra être sacrifiée au "tout économique". Nous saurons en effet poser les bonnes questions pour faire triompher le vivant sur toute la planète.

Dans cet espoir, mettons nous en chemin sans plus tarder!

Lyliane