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04/02/2020

Le Net sans Google, c'est possible...

Dans le journal Fémina, Mme Brigitte Valotto s'est penchée sur la possibilité pour les consommateurs du monde entier de pouvoir se passer de Google. Le modèle économique, chez ce géant du "big data", se fonde, en effet, sur le principe de récupération de toutes les informations possibles sur ses utilisateurs pour les fournir à des publicitaires. Toutefois, des solutions existent avec des navigateurs indépendants qui n'analysent pas nos données, ni nos habitudes de consommation.

Il s'agit, en effet, de trouver des programmes "open source". parmi eux, Firefox est le plus connu, mais il y a aussi Chromium, Brave ou Tor. Ce dernier porte en son sein un manifeste"the Tor Projekt", un organisme sans but lucratif, animé par des bénévoles, qui garantit que toutes les données personnelles seront protégées. Il masque l'adresse IP et utilise des serveurs différents. Du coup, ni traqueurs, ni publicités. Pour davantage d'infos, consulter: www.torprojekt.org. Chacun doit donc chercher un bon navigateur et un bon moteur de recherche pour échapper au contrôle de ses données et à la revente de son profil à des sociétés de marketing.

 Des métamoteurs existent capables d'agréger les résultats de plusieurs moteurs de recherche différents. En pratique, l'article signale DuckDuckGo qui tourne avec un cinquantaine de moteurs en mode privé, ne stocke aucune adresse IP et ne collecte ni cookies, ni historiques de recherche. Il compte actuellement un peu plus de 30 millions de requêtes par jour. D'autres comme Disconnect Search ou Gibiru rassemblent les résultats de Google, de Bing et de Yahoo, sans relier votre recherche à votre adresse IP. toutefois toutes ces options sont américaines.

En Europe, nous bénéficions en principe au "droit à l'oubli". Mais la CNIL a perdu contre Google devant la Cour de justice de l'UE... Pratiquement, les européens ont le choix entre Exalead ou Qwant. ce dernier, crée en 2013 par une société toulousaine, s'est engagé à ne pas filtrer les contenus d'Internet, ni à tracer les utilisateurs.  La cybersécurité, enfin, peut s'accompagner de motivations éthiques, solidaires, voire écologiques. Ecosia, un métamoteur de recherche allemand, a son siège à Berlin et sa propre centrale solaire pour alimenter ses serveurs d'une énergie 100% renouvelable. De plus, les recherches sur Ecosia contribuent à la reforestation (45 recherches représentent un arbre planté). En effet, 50% de ses revenus publicitairessoutiennent des projets écologiques.

En France, le tout nouveau moteur de recherche Ecogine, crée par 3 étudiants nantais, verse également ses bénéfices à des associations écologistes. Quant à Lilo, autre moteur français, il soutient des projets sociaux et environnementaux. depuis l'été 2019, Lilo a lancé son service de messagerie"éthique et solidaire" et s'engage à envoyer des e-mails à faible impact écologique.

Lyliane