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17/12/2016

Le septième continent...

 

Dans nos mers et nos océans, des déchets plastiques désagrégés, qui ont dérivé au gré des courants marins, se rassemblent en amas. On appelle ces amas: le septième continent. Le premier fut découvert par un navigateur en solitaire, Mr Patrick Deixonne, traversant l'Atlantique à la rame entre le Sénégal et la Guyane. Il décidera alors d'explorer cette plaque de déchets dans l'Atlantique Nord, couvrant une superficie équivalente à 6 fois la France et de communiquer à ce sujet. Dans cette zone, les scientifiques ont mesuré que pour 1l de plancton, il y a 5l d'une soupe de matières plastiques. Depuis, on s'est aperçu que l'Océan Pacifique, l'Océan Indien et la Mer Méditerranée ont également leurs amas de micro-particules de ce plastique venu des terres habitées, qui met très longtemps à se désagréger. On l'estime à environ 3 millions de Km2.

Ces énormes tourbillons de déchets plastiques ou gyres posent des questions cruciales à tous les habitants de la planète, car ils modifient l'équilibre écologique des mers et des océans, menaçant la biodiversité. Oiseaux de mer, tortues sont les premiers touchés par cette pollution. On retrouve même des bribes de ces déchets dans le ventre des poissons que nous mangeons. Des missions ont été organisées depuis 2012 et 2013, afin d'alerter le public et les hommes politiques sur la gravité de la situation.

Mr Deixonne a crée une association, reconnue d'utilité publique, «le 7ème continent» et il lance de nombreuses actions pédagogiques. Par exemple, il a imaginé une BD «Le monstre de Plastique», afin d'expliquer aux jeunes les dangers pour toute la chaîne alimentaire. Un film illustrant ses expéditions est également disponible depuis peu (You Tube). Pour le moment, peu de solutions ont été trouvées pour vraiment endiguer le phénomène. Des scientifiques y travaillent pourtant. Un organisme, le CRIIT, travaille de son côté au recyclage des polymères. Et les gouvernements des pays industrialisés interdisent les uns après les autres les sacs plastiques... Mais il faudra faire plus!

Pour en savoir davantage, contacter par Internet: www.7econtinent.com et www.criit-polymere.fr .

Lyliane

 

16/12/2016

Le CETA remis en question par la Ligue des Droits de l'homme selon Emmanuel CHAUMERY...

 

16 DÉC. 2016 — Dans un rapport publié le 15/12, la CNCDH recommande que l'accord ne soit pas ratifié au détriment des droits de l'homme et uniquement pour les intérêts commerciaux.

Pour envoyer un message à François Hollande lui demandant de saisir la Cour de Justice et tenir compte du rapport :
https://twitter.com/Emmanuel27m/status/809680206084575232

Merci à tous, on ne lâche rien !
Emmanuel Chaumery
@Emmanuel27m

Pouvons-nous nous passer des super-marchés?

 

L'émission «Tout Compte Fait» sur la deuxième chaîne le 10 décembre 2016 posait cette question. Un reportage effectué aux Etats-Unis montrait que 40 % de la nourriture finit dans les poubelles des super-marchés. Des millions de dollars sont gaspillés de la sorte. Les produits, la plupart du temps encore emballés, sont jetés car ils auraient de minuscules défauts.

Certes, les poubelles des super-marchés sont propriété privée dans ce pays et des vigiles peuvent donner des amendes à ceux qui auraient des vélleités de fouiller dans leurs poubelles. Pour Rob, le héros du reportage, ce n'est pas un obstacle: il fait régulièrement le tour des super-marché de sa ville et il revient le plus souvent le coffre plein de nourriture (250 kg pour un équivalent de 1000 euros environ). Le reportage le montrait ensuite sur le campus de l'Université de Raleigh, à 200 km de chez lui, où il distribuait gratuitement aux étudiants les marchandises récoltées. Il appelle ces tournées: le grand fiasco du gaspillage!

Il aurait déjà 15 opérations choc à son actif, ce qui l'a rendu célèbre dans tout le pays. A 30 ans, avec sa compagne Chéryl, ils sont devenus des vedettes de l'écologie, cherchant à faire faire des prises de conscience à leurs concitoyens. Ils leur proposent de changer leurs habitudes, pour sauver la planète, par exemple en économisant l'eau potable, en roulant en transports collectifs ou à vélo... L'émission les montrait ensuite achetant leur nourriture en vrac dans une boutique où l'on peut remplir bocaux et flacons soi-même, ce qui coûte 30% moins cher qu'en super-marché. Ils militent en effet pour que les américains achètent le moins possible de plats préparés et de nourriture industrielle.

Depuis peu, Rob et Chéryl ont franchi un pas de plus: ils parcourent le pays à pied sac au dos, dorment à la belle étoile ou bien sous tente, car ils ont vendu leurs logements. Un ordinateur fonctionnant à l'énergie solaire, quelques vêtements, des allumettes et un briquet ainsi que du matériel de toilette sont leur seul bagage. Ils vivent de petits boulots et payent tout en cash. A Atlanta, dans un quartier pauvre, ils ont avec quelques bénévoles construit, grâce à des matériaux de récupération, des mini jardins pour les habitants. Ils leur apprennent à semer et à récolter à plusieurs dans ces bacs de la nourriture gratuite, au lieu d'aller à la supérette du coin. Là, il n'y a que des sodas, des chips et des plats industriels, nourriture chère qui à la longue nuit à leur santé.

En agissant localement et en donnant l'exemple d'une vie sans déchets, ils montrent qu'il est possible et même souhaitable de nous passer des produits de la grande distribution. Dans notre pays, il y aurait sans doute des enseignements à retirer de ce mode de vie. Les petits commerçants auraient déjà une carte à jouer en proposant des produits de qualité et en étant sensibilisés au non gaspillage. Les éleveurs commencent à éviter les intermédiaires et à vendre en circuits courts leur lait et leur bétail. Quant aux citoyens que nous sommes, nous serions bien inspirés de veiller à nos transports, à l'eau que nous utilisons, à nos déchets et à notre nourriture, que nous pouvons produire nous-même. En ville, le système AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) permet par exemple de passer contrat avec des agriculteurs, pour pérenniser leurs exploitations et pour se nourrir de produits poussés sans engrais chimiques... Bref, les pistes de changement sont chez nous également nombreuses! Lutter contre la pollution, la malbouffe, le gaspillage à tous les niveaux, par quoi allons nous commencer?

Lyliane

 

15/12/2016

Un nouveau métier: biographe hospitalière...

 

 

Depuis 2007, Mme Valéria Milewski propose à des patients cancéreux d'écrire leur biographie. Elle est devenue salariée de l'Hôpital de Chartres et elle prépare un doctorat de linguistique à Nanterre. A ce jour, elle a formé une autre personne pour la seconder, Mme Christine Cormona.

A Rennes, Mme Céline Feillel, écrivain public, se déplace au chevet des malades à l'hôpital ou à leur domicile pour recueillir leur histoire. Dans un service de soins palliatifs, puis de soins pédiatriques, Mme christelle Cuinet, bénévole de l'Association JALMALV de Besançon, a entrepris de raconter la vie personnelle d'adultes et d'enfants gravement malades...

Le Journal Que Choisir Santé de Décembre 2016, dans un article signé par Mme Sandrine Letellier, nous rapporte ces quelques initiatives généreuses, qui ont transformé la vie des bonnes volontés comme des patients. Le Président de l'association Traces de Vie, le Dr E. Plouvier, que la Ligue contre le Cancer soutient financièrement à Montbéliard, essaye d'étendre cette démarche à d'autres établissements.

En effet, écrire avec l'aide d'une autre personne permet de moins penser à sa maladie, d'avoir d'autres perspectives. C'est un espace de liberté et de créativité, qui peut changer le moral des malades. Et quelle fierté d'avoir réussi à composer un ouvrage que l'on peut offrir à ses proches!

Pour en savoir davantage, contacter sur Internet le site: www.tracesdevies.fr ou par téléphone le 06 08 06 72 15.

Lyliane

 

13/12/2016

L'argent colloïdal, un remède en or...

 

C'est le titre qu'a donné Mme Jeanne Perros à son ouvrage paru en 2012 aux éditions Trédaniel. Cette femme ingénieur, passionnée par les médecines douces, la nutrition et la botanique, présente l'argent colloïdal comme un anti-infectieux à large spectre et une alternative possible aux antibiotiques.

Ce produit naturel, capable de s'attaquer à la plupart des bactéries, virus et parasites, est tombé dans l'oubli dans notre pays après la découverte des antibiotiques de synthèse vers les années 1940. Toutefois, ses propriétés étaient connues depuis des millénaires. En France, de nombreux médecins l'utilisaient encore dans la première moitié du 20 ème siècle. Aujourd'hui, les antibiotiques de synthèse ayant montré leurs limites (antibiorésistance, dégradation de la flore intestinale), l'argent refait surface et démontre son efficacité.

L'argent colloïdal consiste en de minuscules particules d'argent, chargées électriquement et en suspension dans de l'eau déminéralisée. La solution peut être à dominante métallique ou ionique. Des études de 2007, 2008 et 2009 en Corée, en République Tchèque et aux Etats-Unis ont montré que l'argent est un antiviral de premier ordre pour lutter contre les infections et même en cas de pandémies (grippe aviaire, grippe H1N1...). Il est dénué d'effets secondaires à dose recommandée. Toutefois, ce qui freine sa diffusion, est que l'argent colloïdal présente un intérêt médiocre pour les laboratoires pharmaceutiques...

Les témoignages abondent sur Internet, que ce soit pour vanter l'efficacité des pansements imprégnés à l'argent, pour purifier l'eau, pour désinfecter les surfaces, soigner les mycoses, les plantes et même pour protéger les mamelons des femmes allaitantes. Toutefois, un usage interne en mode sublingual en dehors des repas est également recommandé dans des épisodes infectieux pulmonaires ou autre.

En France, de nos jours, le moyen le plus simple pour acheter de l'argent colloïdal est de le commander sur Internet. Les marques américaines comme Sovereign Silver ou American Biotech Labs sont les plus connues. En France, la marque Argent Vital commercialise depuis peu de l'argent colloïdal à un prix raisonnable en magasin diététique ou en para pharmacie.

Les maladies nosocomiales se développant actuellement dans les hôpitaux, l'argent semble susciter un intérêt croissant de la part des médecins. Des espoirs nouveaux en outre sont nés de son potentiel dans la lutte contre la mucoviscidose, certains cancers ou des maladies coronariennes.

J'ai personnellement testé des ampoules de granions d'argent pour une infection urinaire et un gros rhume: en 3 jours, à raison de 2 ampoules par jour loin des repas, tout était terminé sans aucun effet secondaire.

Lyliane

 

 

 

 

 

12/12/2016

Appel à propos de Monsanto et des perturbateurs endocriniens...

 

100 scientifiques viennent de publier une tribune mettant clairement en cause les liens entre la Commission européenne et les plus gros lobbies industriels. Ils ont rappelé qu'il n'y avait aucun doute sur les effets nocifs des perturbateurs endocriniens et invité les autorités à prendre des mesures fermes.

Mais ce n'est pas tout... Parallèlement, Le Monde a aussi publié des révélations explosives sur les mensonges de la Commission européenne qui n'a pas hésité à manipuler des preuves et à s'appuyer sur des études financées par les industriels pour éviter une réglementation trop stricte de ces substances dangereuses.

Ces polémiques interviennent à quelques semaines de l'adoption finale des textes réglementaires. C'est le moment d'accentuer la pression pour faire respecter le principe de précaution.

Pouvez-vous partager la pétition sur Facebook et par email, afin de nous débarrasser une bonne fois pour toutes des perturbateurs endocriniens?

Transmis du Blog de l'écologie positive: de bonnes nouvelles du Danemark!

DANEMARK - Production record d'énergie éolienne en 2015

(Publié le par Le blog de l'écologie positive)

L'année dernière (fort venteuse il est vrai), le Danemark a produit pas moins de 42% de son électricité à partir de l'énergie éolienne, la proportion la plus élevée jamais rencontrée dans un pays au monde.

Dans certaines régions et à certaines périodes, la production a excédé la consommation locale, de sorte qu'une partie de l'électricité produite a été revendue aux pays voisins (Suède, Norvège, Allemagne). Inversement, le Danemark importe de l'électricité d'origine hydroélectrique norvégienne et de l'électricité d'origine solaire depuis l'Allemagne (synergie entre les différentes sources d'énergie).

Le Danemark s'était fixé l'objectif de produire la moitié de son électricité à partir de l'éolien d'ici 2050. Un objectif qui semble bien près d'être atteint.

11/12/2016

Des doutes, une inquiétude, vite, un auto-test!

 

Mme Lise Bouilly s'est intéressée, dans le Journal gratuit Fémina, à ces dispositifs nommés auto-test qui sont depuis peu sur le marché et qui peuvent nous être très utiles. Toutefois, elle a souhaité tout d'abord interroger une pharmacienne, Mme Brigitte Bouzige, au sujet de la différence entre ces auto-tests que l'on peut désormais réaliser chez soi et les T.R.O.D. (tests rapides d'orientation diagnostique). Ces derniers, mis en place par l'arrêté du 11 juin 2013, doivent être pratiqués en pharmacie pour détecter par exemple une grippe, une angine à streptocoque ou un diabète... Ils sont peu onéreux: environ 6 euros. Ils peuvent accélérer une prise en charge et un traitement, selon le résultat obtenu. Les pharmaciens en effet, depuis la Loi Hôpital, patients, santé et territoire de 2009, ont de nouvelles missions de dépistage et de prévention.

Les auto-tests, disponibles sans ordonnance et donc non remboursables par l'assurance-maladie, coûtent entre 15 et 30 euros pour le plus cher comme celui du V.I.H. Tous fonctionnent sur le même principe: en suivant une notice, le patient prélève une goutte de sang au bout du doigt grâce à un auto-piqueur et il voit le résultat négatif ou positif au bout de 10 à 15 minutes dans une fenêtre de lecture. La fiabilité de ces tests serait de 90 à 99% selon le dispositif. C'est, évidemment, un pré-diagnostic à confirmer ensuite par des examens de laboratoire.

Pour le taux de fer, acheter en pharmacie Fer Home Test, Alère de Medisur. Il évalue le taux de ferritine, la protéine du stockage du fer, indicateur des réserves de l'organisme.

Pour la maladie de Lyme, se procurer Lyme Home Test, Alère de Medisur. Le diagnostic précoce peut en effet garantir une évolution favorable de la maladie. Non soignée, elle peut notamment causer des atteintes neurologiques et des douleurs articulaires.

Pour connaître sa couverture antitétanique, il existe l'auto-test Tétanos Home Test, Alère, chez Medisur. Il permet de détecter les anticorps antitoxine antitétanique présents ou pas dans l'organisme. L'absence d'anticorps implique de consulter son médecin pour se faire vacciner.

Pour la bactérie Helicobacter Pylori, acheter en officine H-Pylori Home Test, Alère, de Medisur. Cette bactérie, qui peut se développer dans l'estomac et évoluer en ulcère ou cancer, peut ainsi être détectée par la présence d'anticorps anti-H- pylori.

Pour l'intolérance au gluten, en cas de suspicion, se procurer en pharmacie l'Autotest Gluten Biocard Céliac de AAZ Productions. On peut également suivre l'impact de l'éviction du gluten au bout de 6 mois.

Enfin, le plus connu, l'Autotest VIH de Mylan, en vente dans les pharmacies depuis septembre 2015, élargit le dépistage par la mise en évidence des anticorps anti-VIH de façon discrète.

Lyliane

 

 

 

 

10/12/2016

Vous avez dit vitiligo?

 

 

J'ai vu récemment un témoignage sur la deuxième chaîne de télévision de Mademoiselle Nadia Bouchikhi, interviewée par Mme Sophie Davant à propos du vitiligo. Cette maladie rare touche environ un million de personnes dans notre pays. C'est une maladie inflammatoire évolutive qui touche particulièrement les zones de frottement et le visage par une dépigmentation de la peau. Il n'y aurait à ce jour aucun traitement connu. Selon un spécialiste, seules certaines crèmes pourraient aider à une forme de repigmentation de la peau. L'exposition modérée à la lumière ou photothérapie serait également susceptible de stimuler les mélanocytes...

Nadia Bouchikhi a choisi de témoigner à visage découvert, afin d'affirmer sa différence dans un monde où l'apparence, pour les femmes notamment, joue un très grand rôle. Elle tient à faire passer un message positif, car beaucoup de personnes touchées, des adolescentes notamment, cachent leur vitiligo ou bien, si elles se montrent, vivent une forme de rejet. Ayant rencontré un photographe de mode au regard amoureux et donc bienveillant, cette jeune femme a pu accepter sa maladie et renoncer à se cacher. Au contraire, elle fait aujourd'hui des photos en tant que mannequin comme on ferait une thérapie.

Dans le monde d'aujourd'hui, beaucoup de personnes malades ou handicapées, doivent se cacher dans la mesure où le regard d'autrui est rarement bienveillant à leur égard. C'est notamment le cas de personnes qui ont perdu leurs cheveux après une chimiothérapie; de femmes et d'enfants albinos, atteints par cette maladie génétique très répandue en Afrique. Là bas, c'est le cas d'une personne sur 4000, alors qu'en Europe la maladie touche une personne sur 20 000 environ. La stigmatisation de tous ces malades mériterait d'être mise au jour et combattue, car elle est profondément injuste.

Lyliane

 

09/12/2016

Pétition pour défendre les migrants et les personnes inculpées d'aide aux migrants étrangers dans la Vallée de la Roya

 Pétition : Soutenez la PLAINTE : soutien aux migrants de la ROYA

Soutenez la PLAINTE : soutien aux migrants de la ROYA

Auteur : Martin MICHEL (2/12/2016)

 

À l'attention : du Président de la République, Premier Ministre, Ministre de l'Intérieur

FRONTIERE FRANCO-ITALIENNE-VALLEE DE LA ROYA 
 
REFUGIES EN DANGER DE MORT/POUVOIRS PUBLICS HORS LA LOI
 
A ce jour plus de 300 citoyens ont déposé une plainte entre les mains du Procureur de la république de Nice à l'encontre du Conseil Départemental des Alpes Maritimes pris en la personne de Monsieur Eric Ciotti, du Conseil Régional PACA pris en la personne de Monsieur Christian Estrosi, du préfet des Alpes maritimes représentant l’Etat, et à l’encontre des services de l'aide sociale à l'enfance, pour se rendre coupable de délaissement de personnes hors d’état de se protéger(Article 222-3 du code pénal).
Les pouvoirs publics refusent d’accueillir dignement dans notre vallée, dans le département, dans la région PACA, des hommes des femmes et des enfants en danger de mort. Nous demandons que ces derniers respectent la loi et leurs obligations.

 

La solution aux questions migratoires sera politique ou ne sera pas. Nous demandons la mise en place d’une politique sociale, économique et humanitaire permettant de répondre à la situation qui se développe à notre porte.
Nous exigeons l’ouverture de centres d’accueil et d’hébergements d’urgence pour que ces populations soient dignement accueillies le temps des démarches qu’elles doivent pouvoir engager auprès des autorités, soit pour demander asile, soit pour regroupement familial, soit pour traverser le territoire, et pour faire cesser cette effroyable catastrophe humanitaire.

 

Nous demandons que les pouvoirs publics respectent la loi concernant les mineurs en les remettant aux services concernés, les services de l’enfance, et en prenant toutes les mesures susceptibles de les protéger.

 

Nous, signataires de cette pétition, affirmons notre total soutien à cette initiative qui désigne les responsables politiques comme responsables de la situation humanitaire catastrophique qui se développe dans la vallée de la Roya.



 

Signez la pétition

Déjà 2.509 signatures

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08/12/2016

Ce que vous avez dit pour la Présidentielle selon Change.org


 
 
 
 

Vous n'étiez pas disponible hier soir pour suivre en direct la présentation des résultats de la consultation citoyenne à laquelle vous avez été des milliers à répondre pour dire ce que vous attendez de votre futur-e président-e ?

Nous vous proposons aujourd'hui de découvrir les grands enseignements de cette consultation.


Les causes qui vous tiennent à coeur : les droits humains, l'environnement, la justice sociale


Ces trois causes se sont imposées comme étant les plus importantes pour vous, à l'inverse des questions de religion par exemple qui semblent ne pas être importantes à vos yeux.

Vous voulez moins entendre parler de religion, de terrorisme et d'accueil des migrants. 

Même si ces sujets inquiètent certains d'entre vous, globalement, vous aimeriez que les journalistes et les politiques parlent plus d'environnement, d'éducation et de justice sociale.

Vous jugerez les candidats sur l'économie et le social.

Ce n’est pas parce qu’une cause vous tient à coeur que c’est uniquement sur ce sujet que vous jugerez un candidat. La plupart d'entre vous, bien que préoccupée par les droits humains et la protection de l’environnement, va surtout juger les candidats sur leur programme en terme de justice sociale, d’emploi et d’économie. Ce ne sera pas sur sa position sur les questions religieuses que vous le jugerez, en fait, c'est même le dernier critère tiré de vos réponses

Vous voulez du concret 


Le critère le plus important pour près de 90% d'entre vous pour juger un candidat repose sur les propositions concrètes. Quant au parti, c’est le dernier critère. 

Vous voulez participer 


Près de 89% d'entre vous pensent que les programmes ne répondent pas complètement ou pas du tout à vos attentes et ne vont peu ou pas solutionner vos problèmes. Vous êtes 70% à vouloir que les candidats vous consultent pour construire leur programme.

Vous voulez de nouvelles têtes 


La grande majorité d'entre vous est prête à voter pour un candidat indépendant plutôt que rattaché à un parti, et nouveau dans le monde politique plutôt qu’un candidat qui a une longue carrière derrière lui. 

Vous voulez un-e président-e honnête


20% d'entre vous ont utilisé spontanément le mot “honnête” pour décrire votre candidat idéal. Les autres mots les plus spontanément cités sont autour du champ lexical de l’intégrité, des qualités humaines et de la capacité à agir.

Vous voulez que votre futur-e président-e utilise mieux internet

 

Vous avez exprimé le désir de pouvoir converser avec votre futur-e président-e et son gouvernement via le web et les pétitions en ligne. Il y a trois choses que vous attendez particulièrement : que les pétitions les plus populaires soient intégrées dans les débats parlementaires, que le/la futur-e président-e prenne en compte les pétitions au même titre que les sondages d’opinion et que les gouvernants devraient répondre directement aux pétitions.

Vous pouvez découvrir l'ensemble des résultats en détail en cliquant ici et accéder à la data-visualisation de vos réponses, réalisée gracieusement par Frédéric, Sophie et David de l'association Data for Good.


Ces résultats sont non seulement intéressants mais aussi encourageants : ils prouvent que vous avez tous la volonté de faire de cette élection une première, dans laquelle les citoyens se font entendre pas seulement au moment de mettre leur bulletin dans l'urne mais tout au long de la campagne et après le deuxième tour.

Cette consultation, première étape du projet "Changez 2017" que nous mettons en place pour remettre les citoyens comme vous au coeur de cette élection présidentielle à venir, va nous permettre de faire valoir vos revendications auprès des candidats pour les convaincre d'entrer en conversation pour une élection différente, plus ouverte et plus transparente.

Vous pouvez nous aider à atteindre cet objectif ! Partagez au maximum les résultats de cette consultation sur Facebook et sur sur Twitter.

A très vite pour la suite du programme Changez 2017 !

 

Sarah et toute l'équipe de Change.org

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Un prêtre au Bois de Boulogne...

 

Le 5/12/2016, lors de l'émission Mille et une Vies (2ème chaîne) avec Mr Frédéric Lopez, nous avons fait connaissance avec un homme hors du commun: le frère Jean-Philippe Chauveau. Celui-ci a courageusement fait part de son enfance difficile, au cours de laquelle il a souffert de maltraitance et d'abandon. Né en 1950, devenu très jeune orphelin, il a en effet connu la maison de correction pour des vols et des fugues nombreuses de la pension dans laquelle il avait été placé. Il a même été violé par un voisin. Donc, une jeunesse pleine de souffrances et de rejet, qu'il n'oubliera pas, mais dont il fera, avec le temps, une belle occasion de résilience...

Alors qu'il avait commencé à travailler en usine, c'est un collègue qui lui parla pour la première fois de religion. Des rencontres s'en suivirent avec un prêtre notamment et avec Mr Jean Vanier, fondateur de l'Arche, l'incitant à changer de vie et à reprendre des études. Il décida alors de placer son être sous le regard bienveillant de la Vierge Marie. En 1975, il partagea la vie communautaire des moines de Lérins, devenue ensuite Communauté de St Jean. En 1982, il fut ordonné prêtre et devint vicaire de l'Eglise Sainte Cécile de Boulogne (92). La paroisse de cette Eglise, qui fait partie du diocèse de Nanterre, comprend à la fois des beaux quartiers et le Bois de Boulogne. Là vivent des toxicomanes, des SDF, des prostitués. Ces deux mondes jusque là ne se rencontraient jamais, malgré les appels récents du Pape François...

En 2008, ému par le sort des personnes rejetées socialement vivant dans le Bois de Boulogne, par la vie marginalisée de prisonniers, de SDF et de nombreux réfugiés, il crée l'Association Magdalena 92. Au sein de cette association, il oeuvre avec des bénévoles, afin d'ouvrir le cœur des paroissiens à la misère morale et physique qu'ils côtoyaient jusque là sans la voir. Pour lui, en effet, «la révolution de l'amour commence par un sourire!» Chaque année, un pèlerinage à Lourdes permet aux prostitués qui le souhaitent de s'y rendre. Du jamais vu! Puis, ayant obtenu de ses supérieurs la disposition d'un bâtiment, il en fait une maison d'accueil et de réinsertion. Là, des ateliers de jardinage, de confection de cierges ouvrent à une autre vie, où la prière a toute sa place.

Sensibilisé au monde des déshérités depuis son jeune âge, touché par l'investissement de quelques paroissiens, qui changent leur regard et s'engagent à sa suite, le frère J.P. Chauveau démontre que le manque d'amour et de tendresse peut conduire à des erreurs et à des impasses. Il tend la main, écoute et transmet des valeurs humaines sans attendre de retour de tous ceux qu'il côtoie... En 2012, avec Mr Luc Adrian, il a publié un ouvrage (collection Société chez l'Oeuvre) intitulé: "Que celui qui n'a jamais pêché"...

Quel bel exemple d'ouverture du cœur: au lieu de juger, sourire, tendre la main et prier!

Lyliane

 

07/12/2016

Où en est la presse écrite dans notre pays?

 

Les médias ont une grande influence sur nos esprits. En effet, depuis le «J'accuse» de Zola jusqu'aux Panama Papers en passant par les scandales révélés par Médiapart, on sait que la presse notamment peut grandement influencer l'opinion publique. Toutefois, nous pouvons nous demander si les médias sont vraiment indépendants, entre les annonceurs, les propriétaires de chaînes, l'expression des particuliers sur les réseaux sociaux, sans oublier les subventions d'état pour la presse écrite (environ 7% de son budget). On est donc en droit de s'interroger: les journalistes chez nous sont-ils plus ou moins obligés de se censurer pour ne pas déplaire et garder leur poste? Aux Etats-Unis, qualifiée pourtant de grand pays démocratique, la presse indépendante, à de rares exceptions près, n'existe pas...

Allons nous vers ce genre d'avenir? Un blog comme le nôtre s'inscrit justement dans une toute autre démarche. Au contraire, il puise à foison des informations nouvelles, différentes de ce que diffusent les médias habituels, glanées dans des revues indépendantes et souvent peu connues. Celles-ci, cependant, sans aucune subvention et soutenues par dons et abonnements seulement, font état d''avancées économiques et culturelles, de sites alternatifs, de films engagés, de mouvements d'entraide, d'échanges et de consommation collaborative, qui informent le lecteur. Sans ces revues totalement fiables, car reposant sur des enquêtes solides effectuées par des journalistes inféodées à aucun courant politique ou religieux, nombre de sujets seraient totalement passés sous silence. Ce serait dommage, car alors quelle différence avec un pays totalitaire où règne la pensée unique?

J'estime pour ma part que les citoyens que nous sommes ont besoin d'une pluralité d'informations, leur donnant une image réelle de ce qui se passe dans notre pays et nos régions. C'est pourquoi, aujourd'hui, je prendrai pour exemple le Magazine du développement durable, lancé officiellement sur la Côte d'Azur le 21/9/2015, baptisé Ressources. Je connais personnellement quelques membres de son équipe rédactionnelle composée de 15 personnes environ. Cette équipe a déjà proposé 5 numéros de 65 pages environ tout à fait novateurs et elle prépare actuellement le sixième exemplaire ayant pour thème, il me semble, l'agriculture. Vendu 4,80 euros au numéro et par abonnement (4 numéros plus 2 numéros offerts) à 19 euros pour un an, à 38 euros pour 2 ans ou à 40 euros par abonnement de soutien, ce magazine 100% indépendant reste tout à fait abordable. On peut également régler par chèque à l'ordre d'Axiome ou par virement bancaire.

Ce journal d'investigation, qui paraît tous les 3 mois environ en format papier ou pdf, est agréable à lire car il est illustré de photos professionnelles. Il est composé d'enquêtes sur l'environnement, l'économie, la culture, d'articles de fond qui donnent à réfléchir, de brèves, d'annonces de livres, films, conférences. Toutefois, ne l'oublions pas, c'est au public français de soutenir ce genre d'entreprise en devenant lecteur, car les charges sont lourdes. Il est du reste écrit sur le site Internet du journal: «la fragilité de la presse indépendante a son antidote: le lecteur!». Au moment où Ressources rencontre une difficulté de distribution dans les kiosques du Var, des Alpes-Maritimes et de Monaco, soutenons ce magazine, comme d'autres peut-être dans d'autres régions, par une campagne massive d'abonnements, afin de pérenniser son essor. Il pourrait même constituer un cadeau de Noël apprécié!

Pour toute information complémentaire, aller sur le site Internet de Ressources: www. ressourcesmagazine.fr, envoyer un e-mail à abo@axiomegroup.biz ou consulter le site: www.directabo.com.

Lyliane

 

 

06/12/2016

Investissement éthique, mythe ou réalité?

 

Selon un dossier publié dans le Journal Mutualiste de la MGEN par Mme K. Vilarasau en novembre 2016, il existe dans le secteur de la finance un investissement socialement responsable, nommé par abrégé l'ISR, qui est l'équivalent du développement durable, à la frontière de l'économie, de l'environnement et du social. Toutefois, le concept reste inconnu de nombreuses personnes. L'explication serait que 25% seulement des conseillers financiers proposent des fonds ISR à leurs clients, qui n'en font pas la demande.

Né dans les années 1920, l'ISR concernait au départ des placements spécifiques destinés à répondre aux préoccupations éthiques de certaines congrégations religieuses, qui refusaient d'investir dans des valeurs comme l'alcool, le tabac, les jeux de hasard... Dans les années 1970, l'ISR a pris une dimension plus politique en ciblant les entreprises non liées à l'armement, à l'apartheid ou au nucléaire. Depuis une dizaine d'années, les paramètres de performances sociales, environnementales et éthiques sont intégrés systématiquement chez Novethic par exemple. Ils sont en augmentation de 29%, surtout depuis la COP 21 en 2015. C'est en quelque sorte une façon pour un particulier de peser sur l'économie.

Toutefois, il faut bien reconnaître que que le premier objectif d'un investisseur est la performance financière! Il existe en outre un manque de clarté dans l'information entourant ces fonds. Sommes-nous pour autant dans le «greenwashing», ce procédé marketing permettant aux entreprises de se donner une image éco-responsable à bon compte? La question reste posée. Quand on va à la N.E.F par contre, on est sûr de l'éthique des placements!

La France a annoncé par son ministre de l'Economie et des Finances en septembre 2016 qu'elle émettra une obligation verte d'Etat en 2017. Cette obligation totalement novatrice sera destinée à financer le «troisième programme d'investissement d'avenir» pour faire de Paris l'une des places financières de référence dans le soutien à la transition énergétique. J'espère que les prochaines élections en France ne viendront pas abolir cette initiative!

Lyliane 

05/12/2016

La nouvelle convention médicale...

 

Selon la revue Valeurs Mutualistes de novembre 2016, la nouvelle convention médicale, réglant les rapports entre les médecins libéraux et l'assurance maladie, a été ratifiée fin août. Cette convention est censée s'appliquer aux cinq années à venir (2016/2021).

Tout d'abord, elle revalorise les actes et la rémunération des médecins. Le prix de la consultation des généralistes va passer de 23 à 25 euros au 1 er mai 2017. Celui de la consultation coordonnée des spécialistes de secteur 1 ou ayant signé un contrat avec la CNAMTS sera de 30 euros dès le 1er juillet 2017. Ce montant vaudra pour tous les médecins à compter du 1/7/2017. En principe, cette hausse du ticket modérateur sera prise en charge par les assurances. Quant aux dépassements d'honoraires, cela dépendra des garanties souscrites.

Une nouveauté cependant: l'extension de la notion de médecin traitant aux jeunes de moins de 16 ans. Ceux-ci pourront donc être suivis individuellement. Seront mises en place également dès le 1er avril 2017 une consultation spécifique et une incitation financière de 15 euros pour permettre la prise en charge des patients sans délai (dans les 48 h). L'encouragement de la télémédecine pourrait favoriser l'échange entre l'ancien et le nouveau médecin, en cas d'entrée en maison de retraite. Un dispositif de télé-expertise sera mis en place dans les EHPAD ainsi que des téléconsultations (en cas de plaies chroniques et d'insuffisance cardiaque)

Dans les zones insuffisamment pourvues en professionnels de santé, au 1er juillet 2017 une aide de 50 000 euros sera versée en deux fois aux médecins qui décideront de s'y installer. Enfin, les médecins seront davantage incités financièrement à pratiquer des actions de prévention (tabac, cancer colorectal...) et à suivre des pathologies chroniques (risques cardiovasculaires).

Des avancées certes, mais il me semble regrettable que rien ne soit entrepris pour plafonner les dépassements d'honoraires de certains spécialistes, pour revoir le conditionnement des médicaments incitant au gaspillage ou pour encadrer davantage le prix des spécialités (hépatite, cancer, sida...) en pesant sur les laboratoires médicaux. Dans les hôpitaux ou les cliniques, la qualité de la nourriture devrait être améliorée, car elle contribue grandement à la santé des patients.

Les médecines douces ou dites parallèles (homéopathie, naturopathie, ostéopathie...) mériteraient elles aussi une meilleure reconnaissance, car elles font économiser beaucoup d'argent à l'assurance maladie, tout en traitant convenablement les patients.

Lyliane

 

04/12/2016

Mr Paul Magnette réagit contre le CETA...

 

Le Ministre-président wallon menace d'enterrer le traité commercial CETA si âprement négocié entre l'Union européenne et le Canada. La région wallonne s'était entendue avec le gouvernement fédéral pour qu'il consulte la Cour de Justice européenne sur la validité des tribunaux privés qui devraient régler les éventuels conflits, selon les termes même du CETA. Mais, manifestement, le fédéral n'est pas pressé.

Redoutant une manœuvre, Paul Magnette menace d'activer la clause de suspension du traité. " Je ne cherche pas l’escalade. Je ne cherche pas à ce que l’on ravive le conflit sur le CETA. Nous avons trouvé un accord de bonne fois entre la Région et le gouvernement fédéral. Mais si ce dernier ne respecte pas les engagements qu’il a lui-même signés, alors- je suis désolé- mais on ne peut pas jouer avec les pieds des Wallons. "

Les Wallons n'ont fait aucune bourde

Devant les membres du Cercle de Wallonie ce jeudi midi, le ministre-Président est apparu très remonté, menaçant même. Dans ses propos, il a donc expressément demandé au gouvernement fédéral de demander l'avis de la Cour de Justice européenne.  "C'est hallucinant, on a négocié de bonne foi, tout était écrit noir sur blanc, y compris la demande d'avis à la Cour de Justice et le gouvernement fédéral le sait.

Sur l'idée selon laquelle les wallons auraient laissé passer une close lourde de conséquence, Paul Magnette est catégorique: "Les Wallons n'ont fait aucune bourde. Tout a été relu virgule par virgule, et la démarche devant la Cour de Justice devait être entreprise tout de suite, c'était parfaitement clair. Et aujourd'hui, il y a une volonté du Premier ministre de réveiller des querelles, de remettre de l'huile sur le feu.

La menace d’une suspension définitive du CETA

Paul Magnette ne laisse planer aucun doute sur sa détermination en cas de tergiversation: "Dans ce cas-là, nous activerons la clause de suspension. Je demanderai au parlement wallon de décréter une non-ratification définitive et permanente du CETA. Ce qui aura pour effet une suspension du traité pour les 28 Etats-membres. Quand je négocie de bonne foi, j’espère que les autres font de même. Je suis donc indigné de voir qu’aujourd’hui, on cherche à tordre les textes pour leur faire dire ce qu’ils ne disent pas. Il faut une lecture honnête des textes que chacun a signés et, comme le ministre Reynders s’y est engagé par écrit, et encore oralement hier avec moi, il faut entamer immédiatement la demande d’avis auprès de la Cours de Justice européenne".

selon Change.org  sur Internet

Lyliane

 

25/11/2016

Le 11ème palmarès des villes championnes de l'engagement citoyen...

Dans le Journal "ça m'intéresse" du mois de novembre 2016, un article de Mme Isabelle Verbaere avec F. Karpyta met l'accent sur les villes françaises dans lesquelles de bonnes idées ont vu le jour. Vingt Lauréats sur 50 ont été mis à l'honneur dans différents secteurs: solidarité, culture, coopération, recyclage. Et, avec joie, on découvre que notre pays fourmille d'initiatives et de belles histoires: balades en minibus pour les seniors, un food truck proposant la consommation de légumes, maisons retapées avec d'autres bricoleurs des environs dans un système de mutualisation des savoirs, création d'une application utile pour les malentendants... Ailleurs, ce sont des cabines téléphoniques qui deviennent des boites à lire, des malades d'Alzheimer qu'on emmène au musée...

On s'aperçoit également que collectivités, associations et secteur privé sont capables de s'unir pour mieux coopérer, comme cela a été le cas à Bayonne, en Ardèche ou dans la région Ile de France. Là c'est par exemple afin de sauver une librairie ou une entreprise, ici c'est pour aider des jeunes à passer le permis de conduire... De même, pour organiser la récupération, réparer, recycler, la lutte anti-gaspi devient de plus en plus efficace! A Calais, on peut emprunter des outils pendant 3 jours à une bricothèque; des repair café fleurissent - cf www.repaircafé.org - des recycleries pour des encombrants se montent cxomme à locminé (56). En fait, à chaque fois on s'aperçoit que cela profite autant à la commune concernée qu'aux habitants!

La Fondation Nicolas Hulot à Denain (59) depuis juin dernier a ouvert sur le parking du supermarché Carrefour un retour de consigne pour bouteilles en verre. Les habitants cumulent ainsi des centimes (de 1 à 5) sous forme de bons d'achat selon l'état de l'emballage rapporté.

La plupart de ces initiatives pourraient être étendues à d'autres communes françaises. Il suffit parfois d'aller trouver des élus et de leur soumettre nos idées. Alors, montrons à tous que les citoyens français sont motivés et actifs, qu'ils sont déja en train d'inventer un nouveau monde plus solidaire et plus créatif, en s'appuyant, malgré ou grâce à la crise, sur d'autres critères économiques que ceux en cours jusque là. Solidarité et écologie sont apparemment passés par là! 

Lyliane

Savez-vous planter le papier?

 

 

Ce titre reprend un article du journal Télérama du 23/11/2016 qui nous fait savoir qu'un éditeur de presse japonais a inventé un Green Newspaper, c'est à dire un journal que l'on plante après l'avoir lu.

 

En effet, son papier ensemencé et son encre fertilisante produisent fleurs et plantes, une fois mis en terre. Le site Growing Paper propose en France, sur le même principe, des enveloppes, cartes de visite et faire-part prêts à éclore, écrit la journaliste S.Be. Des initiatives innovantes pour éviter les gaspillages . Encore fallait-il y penser!

 

Pour en savoir davantage, consulter sur Internet le site: www.growingpaper.fr

Lyliane

 

24/11/2016

Interpelons les candidats à la primaire de droite et du centre!

  1.  

    Dimanche dernier, Alain Juppé et François Fillon se sont qualifiés au premier tour de la primaire de la droite et du centre pour les élections présidentielles de 2017. Profitons de cette élection pour faire entendre notre mobilisation... Au cours du débat télévisé, posez votre question.
     
    2- Il faudra faire de même pour tous les candidats déclarés, qui ne parlent que d'économie et pas du tout d'écologie! Faisons entendre notre voix!

23/11/2016

Sur le terrain, il n'y a plus que des sportifs...

C'est l'histoire d'une petite ville de 1000 habitants dans l'Allier, qui a accueilli 20 demandeurs d'asile. Des familles d'Afghanistan, du Soudan, pays ruinés par les guerres, qui ont trouvé un toit et une école pour leurs enfants. Une équipe de football existait dans cette petite ville, mais avec des effectifs maigres et fluctuants.

L'entraîneur a eu l'idée de proposer à des hommes inoccupés, puisqu'en attente de papiers, de bien vouloir venir s'entraîner avec les joueurs locaux. Depuis, cette ville a une équipe renforcée et performante et les familles étrangères commencent à s'intégrer. Les a priori ont fondu et comme le dit si bien Mr le Maire «Sur le terrain, il n'y a plus de différences, il n'y a que des sportifs!» Bravo l'ouverture du cœur et des esprits!

Lyliane

 

21/11/2016

Tous avec Pierre-Alain et cédric Herrou!


 
 
 

Brigitte MANNONI France

 

Mon fils Pierre-Alain Mannoni, 45 ans, vivant à Nice, père de 2 enfants a été arrêté, détenu pendant 36h, sa voiture a été confisquée et il sera jugé pour avoir "aidé à la circulation de personnes en situation irrégulière". Son procès se tiendra le 23 novembre 2016 à 13h30 au Palais de Justice de Nice.

Il a rencontré dans la vallée de la Roya, frontalière de l'Italie, 3 jeunes érythréennes blessées, échappées de la dictature et survivantes d'un voyage long et terrible. Il a choisi de les secourir sans contre-partie, de les transporter dans sa voiture avec l'intention de les nourrir, de les héberger et de leur payer un billet de train pour se faire soigner à Marseille sans risque d'être renvoyées à la frontière. Il s'est malheureusement fait arrêter au péage de la Turbie. Depuis, il est sans nouvelles des jeunes filles.

Moi sa mère, son frère, sa sœur et tous les membres de sa famille avons été émus d'avoir reçu tant de messages de soutien et de félicitations des quatre coins de la France et de la Corse également. Nous sommes effrayés par l'attitude des pouvoirs publics vis à vis de son action. Ceux-ci poursuivent les citoyens qui tendent la main aux personnes en détresse alors que l'on attend que la Fraternité soit mise en avant et valorisée. Elle fait partie de la devise de la France : "'Liberté Egalité Fraternité" mais malheureusement il semble qu'elle soit oubliée.

Son geste est un geste d'humanité et d'amour. Il est le reflet de l'éducation qu'il a reçue et cela nous honore tous. Depuis l'enfance, Pierre-Alain s'est fait défenseur de "la veuve et l'orphelin" et là il s'est trouvé en situation où il a mis en pratique les valeurs que ses ancêtres ont défendues au prix de leur vie. On cultive le souvenir de l'histoire pour ne pas refaire les erreurs du passé. Soyons vigilants...

Nous sommes fiers de lui, de son action et de l'exemple qu'il nous inspire. Et là où il est, son père aussi est fier de lui. De tout notre cœur, nous osons espérer un verdict d'innocence pour lui et ceux qui sont poursuivis pour avoir tendue la main.

Son récit : https://blogs.mediapart.fr/pierre-alain-mannoni/blog/1111...

Quelque soit l'issu du procès il aura des frais d'avocat à sa charge : https://www.lepotcommun.fr/pot/4iwt1cnf

A sa demande, n blog qui centralise les liens vers les associations impliquées : http://solidariterefugies06.over-blog.com/

Un autre habitant de Breil sur Roya, Cédric Herrou est dans le même cas et passera au tribunal bientôt!. c'est un agriculteur qui a agi par humanité.

#humain #delitde     

L'antarctique, terre universelle...

L'Antarctique est le dernier continent à avoir été découvert et exploré en 1820. Son inaccessibilité vient du fait que la terre la plus proche, le Cap Horn, est distante de 1000km environ et que les glaces n'autorisent l'accès que de novembre à mars, c'est à dire pendant l'été austral. Ce continent bat tous les records et notamment celui du froid sur la planète: on a relevé – 89, 2° C le 21/7/1989 à la station de Vostok. Les vents peuvent souffler jusqu'à 320 km/h.

C'est un continent qui a été recouvert il y a 30 millions d'années par une calotte glaciaire, si bien que son relief a été protégé de l'érosion. Sur 1200 km, au cœur du continent, s'étirent en effet des montagnes avec des sommets de 3000 m au dessus du socle rocheux. Le point culminant de l'Antarctique est le Mt Vinson à 4892 m. Ce continent est aride car il ne reçoit pas plus de 50 mm d'eau par an.

Grâce au Traité de Washington, entré en vigueur en 1959, l'Antarctique est un continent internationalement dédié à la recherche et une zone de paix. Toutefois, le Protocole de Madrid y a ajouté en 1991 un moratoire de 50 ans sur toutes les exploitations de ressources minières. Il prendra fin en 2049. Les citoyens que nous sommes et nos descendants devront veiller à ce qu'il soit renouvelé. Car, hélas, la convoitise des états et de certaines sociétés risquent de ressurgir à l'approche de la date. Car l''Antarctique, selon moi, doit rester une terre universelle sur notre planète...

Lyliane

 

20/11/2016

La facture immorale des nouveaux médicaments anti-cancer

Je suis particulièrement touchée par la prise en otage des patients atteints de cancer dans ma région. En effet, à la Clinique St Jean de Cagnes sur mer(06), des patients ne peuvent plus être soignés par un médicament: le Nivolumab (immunothérapie) produit par les laboratoires BMS, qui n'hésitent pas à facturer des sommes énormes aux hôpitaux et pharmacies (6000 euros par mois). Il faut défendre notre système de santé en pesant sur le Ministère de la santé et le laboratoire BMS avant qu'il ne soit trop tard!
 
En période préelectorale, n'est ce pas le bon moment d'interpeller l'Etat et nos élus?
Allons nous tomber dans le système américain, où seulement les riches peuvent se soigner? C'est à mes yeux un scandale sanitaire à dénoncer!
Des solutions existeraient en permettant aux intéressés d'avoir les traitements en avance de trésorerie par exemple...Si rien ne bouge, qui va faire les frais de ce bras de fer, sinon toujours les patients?
 
Après le scandale du Médiator et tous les autres, les laboratoires peuvent ils encore faire la loi dans notre pays?
 
Une pétition existe sur www.mesopinions.com/petition/sante/aidez-gu-rir/26017.
Diffusons la et signons la pour faire pression sur les laboratoires qui se comportent comme si notre santé avait un prix et devait pouvoir les enrichir! Où est l'humain là dedans?
 
Ci dessous une information prise sur Internet.
 
 

 

Chimiothérapie à Nice en 2012. REUTERS/Eric Gaillard

Chimiothérapie à Nice en 2012. REUTERS/Eric Gaillard

Chargé par François Hollande de l’élaboration du prochain Plan Cancer, le Pr Jean-Paul Vernant dénonce le scandale que constitue selon lui l’envolée des prix des anticancéreux.

Le monde médical hospitalo-universitaire français n’accuse jamais Big Pharma à visage découvert. Exception notable dans le quotidien La Croix daté du 5 novembre: spécialiste réputé des cancers du sang, le Pr Jean-Paul Vernant déclare que certaines molécules anticancéreuses ont aujourd’hui «atteint un niveau de prix scandaleusement élevé» :

«Il arrivera un jour où même des pays riches comme le nôtre n’arriveront plus à délivrer ces médicaments. Le prix de certaines molécules a atteint des proportions que de plus en plus de médecins, dont je fais partie, jugent presque immorales. En une décennie, le prix des nouveaux médicaments anticancéreux a pratiquement doublé, passant d’un coût moyen de 3.700 à 7.400 € par mois. Cette tendance risque de s’aggraver avec le développement de cette médecine dite “ciblée”, qui va favoriser l’émergence de médicaments de “niche”

Le Pr Vernant s’exprime à la veille de l’ouverture, à Lyon,  des «6e Rencontres de la cancérologie française». A la demande du président de la République, il a remis il y a peu à Marisol Touraine, ministre de la Santé, un rapport «contenant des recommandations pour le troisième Plan Cancer». L’annonce de ce Plan (2014-2018) avait été faite en décembre 2012 par François Hollande et devrait être sera «axé sur la lutte contre les inégalités face à la maladie» et préparer la France «aux nouveaux enjeux liés aux progrès médicaux».

«Il y a aujourd’hui, dans certains pays, un débat éthique sur le coût très élevé de molécules qui, dans certains cas, permettent de prolonger la vie seulement de deux ou trois mois, explique encore le Pr Vernant. Mais un autre médicament, le Glivec, pose un problème différent: au début des années 2000, on a découvert que ce produit était extraordinairement efficace dans le traitement des leucémies myéloïdes chroniques, dont on enregistre environ 1.000 nouveaux cas par an en France. Ce médicament du laboratoire Novartis a été une révolution thérapeutique, puisqu’il a radicalement changé le pronostic de près de 80% des patients. Mais ces personnes doivent prendre, à vie, ce médicament qui, en France, coûte environ 30.000 euros pour une année».

 

Novartis a tenu à préciser à La Croix que le coût véritable de son médicament est de 27.720 euros par an.

 «Notre pays est un de ceux qui, dans le monde, permet un accès le plus large aux nouveaux médicaments du cancer, rappelle le Pr Vernant Tous ces produits sont remboursés à 100 %, ce qui permet de les délivrer à tous les patients qui en ont besoin. Mais il arrivera bien un moment où la collectivité ne pourra plus payer. En Angleterre, pour la leucémie myéloïde chronique, les autorités ont décidé de rembourser uniquement le Glivec, mais pas les médicaments de deuxième ou troisième génération, qui doivent être prescrits en cas de résistance au Glivec. Résultat, seuls les patients qui ont les moyens de débourser plus de 70.000 euros par an peuvent assurer leur survie.»

Il faut selon lui  «mettre en place un nouveau système de régulation des prix qui devraient pouvoir être révisés de manière régulière dans le temps»: définir pour chaque nouveau produit la durée nécessaire pour que le laboratoire puisse amortir son investissement de départ et, ensuite, déterminer «ce qui pourrait être un bénéfice raisonnable et moralement acceptable pour la firme». Cette proposition aurait notamment pour effet de briser le système, actuellement en vigueur en France, de fixation des prix des médicaments – un système totalement opaque qui résiste à la politique, officiellement prônée, de transparence dans ce secteur. 

En avril dernier  une centaine d’onco-hématologues, américains pour la plupart, avaient dénoncé l’évolution des prix des médicaments dans la revue Blood, journal de l' American Society of Hematology. Ils déploraient que sur les douze  traitements contre le cancer approuvés en 2012 par l'agence américaine des médicaments (FDA), onze coûtaient plus de 100.000 dollars par an. Selon ces spécialistes du cancer du sang, de tels coûts ne sont pas «moralement justifié», les médicaments dont dépendent des malades pour rester en vie ne devant pas selon eux être soumis à la loi du marché.

«Quand un produit affecte la vie ou la santé des personnes, le juste prix devrait prévaloir en raison des implications morales», écrivaient ces médecins. Ils citaient en exemple le prix du pain pendant une famine, le vaccin de la poliomyélite ou les traitements de certaines chroniques. L’exemple du sida montre depuis une bonne décennie qu’un solide rapport de force international peut conduire les multinationales pharmaceutiques à aménager les dispositions habituelles du marché et du retour immédiat et massif sur ses investissements en recherche et développement.

En avril 2012, la revue Prescrire, indépendante de l’industrie pharmaceutique avait fait une synthèse des quelques critiques montantes exprimées sur ce thème dans la presse médicales spécialisée anglo-saxonne (The Lancet oncology et The New England Journal of Medicine). Elle rappelait que quelques rares cancérologues estiment que l’argent qui est dépensé dans des chimiothérapies hors de prix peut exclure certains malades «de soins palliatifs qui amélioreraient la qualité de leur vie, et pourraient même l’allonger». «Préoccupés par l’envolée des dépenses déconnectées des progrès pour les patients, des cancérologues de plus en plus nombreux appellent à mieux utiliser les moyens disponibles, sans céder au “toujours plus”, ni refuser la mort de manière déraisonnable»,résumait Prescrire.

Les responsables britannique chargé de l’évaluation coût-efficacité des médicaments (National Institute for Health and Clinical Excellence, NICE) émettent, pragmatiques, une autre mise en garde: «Si des sommes de plus en importantes d’un système de santé aux ressources limitées sont consacrées à des soins anticancéreux non coût-efficaces, cela se fera au détriment d’autres patients atteints d’autres maladies, moins défendus par les firmes et des associations de patients ». La persistance de la crise économique associée à l’envolée (nullement maîtrisée par les pouvoirs publics) des prix des nouveaux médicaments font que cette prophétie n’est pas loin de commencer à se réaliser. 

Jean-Yves Nau

19/11/2016

Au-delà de l'impossible...

 

Avez vous entendu parler de l'écrivain Didier Van Cauwelaert? Sûrement, car il a eu le Prix Goncourt en 1994 et il a écrit de nombreux romans, essais, pièces de théâtre. En ce qui me concerne, j'avais déjà lu certains de ses ouvrages et j'aimais bien son ouverture d'esprit et son érudition. Par contre, je ne connaissais pas les 2 tomes qu'il a publiés l'an passé intitulés: Dictionnaire de l'impossible. Aussi, n'étais je pas préparée à découvrir son tout dernier ouvrage, qui porte le titre de mon article: «Au delà de l'impossible».

Publié chez Plon, ce livre m'a beaucoup interpellée, bousculée même, car c'est une sorte d'enquête scientifique et ésotérique, qui fait naître de nombreuses questions chez le lecteur. Je me demande comment les médias vont bien pouvoir en parler! Il est probable qu'ils vont traiter cet ouvrage comme «un doux délire» tant il remue de questions du passé susceptibles d'influencer notre avenir planétaire...

Sans pouvoir, ni vouloir dévoiler le contenu très dense de cet ouvrage, je peux toutefois dire qu'il s'appuie essentiellement sur des SMS ou des communications transmises depuis un univers parallèle grâce à deux médiums (dont Mme Geneviève Delpech) à la demande de deux génies de la science, tous deux décédés au siècle dernier. J'imagine déjà les questions que cela soulève! Quand vous saurez en plus qu'il s'agit de Mr Albert Einstein et de Mr Nikola Tesla, cela risque de vous faire sourire... Pour ma part, cela m'a permis de connaître les recherches de Mr Tesla, dont je n'avais guère entendu parler.

Cette aventure incroyable, traitée comme une sorte de jeu de piste, nous plonge dans les nombreuses découvertes scientifiques qu'ont fait à leur époque ces deux personnages. Depuis la dimension où ils sont, ils s'estiment gravement lésés par ce qui a été occulté, déformé, voire détourné de leurs recherches et de l'esprit dans lequel celles-ci avaient été données au monde. Mr Didier Van Cauwelaert, choisi pour informer le grand public, s'acquitte de son rôle fidèlement et avec un recul à saluer. A chaque nouveau message, il a en effet consulte des sommités dans le domaine scientifique en cherchant des preuves pour ce qui est avancé.

Ces révélations jettent une ombre sur des régimes et des groupes de pression, qui par intérêt auraient sciemment entravé la diffusion de données, susceptibles de faire faire des pas de géant à notre planète vers le désarmement et la paix. Par exemple, en cachant qu'il serait possible de distribuer une énergie inépuisable, non polluante et gratuite... Que l'on les tienne pour réels ou pas, ces rappels d'outre tombe nous interrogent sur la mort, le pouvoir de la pensée, le rôle de la science et bien d'autres questions d'actualité en cette période troublée où nous avons du mal à aller ensemble vers des valeurs universelles...

Selon moi, c'est un ouvrage à recommander à toutes les chercheuses et tous les chercheurs qui ont une vision du monde dépassant les limites du connu et l'aspiration de faire de notre planète un paradis pour tous!

Lyliane

 

18/11/2016

Résister aux tocs et en rire enfin!

Au cours de l'émission Mille et une Vies de Mr Frédéric Lopez sur la 2ème chaîne en début d'après midi du 16/11/2016, j'ai entendu le témoignage saisissant de Mr Joël Fauré au sujet des tocs, dont il a souffert une bonne partie de sa vie. Comme l'indique le titre, il a réussi à sortir de ses rituels compulsifs, de ses pensées magiques qui entravaient son quotidien. Cela, certes, ne s'est pas fait en un jour! Il a suivi une thérapie comportementale et cognitive pendant plusieurs années et il s'est confronté à d'autres patients dans le même cas lors de groupes de parole.

Un thérapeute présent dans la seconde partie de l'émission a expliqué que les souffrances psychiques en France sont encore mal vécues et relèvent d'un tabou. L'entourage juge le plus souvent, stigmatise ou se moque de la personne... Notre regard sur ces questions invalidantes mériterait réellement de changer. Car ces angoisses d'ordre, d'hygiène, de symétrie sont bien réelles. Mr Fauré a peu à peu réussi à dominer ses peurs, ses alertes permanentes et ses croyances erronées en travaillant sur ses pensées étape par étape. Ecrire, écouter de la musique, monter sur scène au lieu de cacher son handicap a été salutaire dans son cas.

Une information sur ce type de souffrance psychique fort perturbante quotidiennement peut faire prendre conscience qu'on arrive à en sortir et qu'on n'est pas tout seul. De l'entraide, et de la compréhension ainsi que des séances de thérapie individuelle comme celles que Mr Fauré a suivies à  l'hôpital Mondor à Paris arrivent en effet petit à petit à détourner l'attention et à faire reprendre en main les situations compulsives.

Ces tocs selon Mr Fauré sont "de véritables cancers de la pensée"! Pouvoir les surmonter et en rire après coup, quelle bel exemple à donner et quelle victoire à partager! 

Lyliane

 

 

17/11/2016

Emissions de CO2 en 2015: encourageant!

 

Publié le 16 novembre 2016 par Le blog de l'écologie positive

L'année dernière a vu les émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2, un polluant qui compte pour 73% des émissions globales de gaz à effet de serre à l'heure actuelle) se stabiliser pour la première fois en 2015.

Une baisse des émissions de CO2 a en particulier été enregistrée en Chine (-0,7%) et aux Etats-Unis (-2,6%), grâce à un moindre usage du charbon.

Bien que beaucoup de progrès restent à faire pour se libérer des énergies fossiles, ces chiffres sont encourageants au regard des émissions enregistrées dans un passé récent : entre 2000 et 2009, les émissions mondiales de CO2 augmentaient en moyenne de 3,4% par an.

 



Émissions de CO2 : une stabilisation encourageante mais insuffisante

Les émissions mondiales de CO 2 sont restées stables en 2015 selon le dernier bilan du http://www.connaissancedesenergies.org/emissions-de-co2-une-stabilisation-Global Carbon Project, publié lundi en marge de la COP22. Cette stabilisation reste toutefois largement importantes ...



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15/11/2016

Partager l'art africain avec le plus grand nombre...

 

 

Dans le journal Elle de ce mois-ci, j'ai découvert l'initiative de Mme Marie-Cécile Zinsou en Afrique. Cette jeune femme de 34 ans, fille d'un financier franco-béninois, a ouvert en 2005 un espace d'exposition à Cotonou, qui s'est étoffé ensuite d'un musée à Ouidah en 2013, d'ateliers pour les enfants et de 6 mini bibliothèques pour favoriser l'apprentissage de la lecture des enfants. Elle a même crée un festival de danse, afin que les habitants puissent porter un autre regard sur leur continent, ses artistes et ses nombreuses richesses culturelles...

Elle a imaginé une fondation d'art contemporain africain dans ce pays parmi les plus pauvres de la planète et c'est devenu avec le temps une aventure familiale. Son père en effet finance à 80% le budget de la fondation. Une application nommée Wakpon est chargée de diffuser les œuvres de la fondation dans le monde entier. Un partenariat avec 400 écoles permet de favoriser le déplacement d'élèves béninois vers le musée d'Ouidah grâce à un bus.

Mme Marie-Cécile Zinsou en 10 ans a fait au Bénin ce qui n'avait jamais été fait dans aucun pays africain. Elle commence à être connue du monde entier grâce à un réseau de relations. Son but est de promouvoir la jeune génération du pays (créateurs de start-up, blogueuses, créatrices de mode, entrepreneurs, plasticiens, chanteurs...). En 2014, Mme Zinsou a reçu le Prix Praemium Impériale, Nobel japonais des arts.

Quel dommage que de telles initiatives soient passées sous silence par nos médias! Car cet exemple pourrait motiver d'autres personnes dans le monde et donner de l'espoir à tous ceux qui désespèrent...

Pour en savoir plus, contacter sur Internet: www.fondationzinsou.org.

Lyliane

 

14/11/2016

Accueillir des réfugiés dans notre pays...

 

 

J'ai lu avec beaucoup d'intérêt l'article de Mme Pauline Bandelier, dans le magazine Kaizen du mois de novembre/décembre 2016, illustré des photos de Mr Sinawi Medine. Cet article de 4 pages fait le point sur la législation en vigueur dans notre pays concernant l'hébergement des migrants. Il donne également des pistes pour aider à l'intégration des personnes réfugiées, lorsqu'elles ont obtenu un droit de séjour et un permis de travail. En fait, selon l'article L622-4 du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, la loi en France autorise toute personne à héberger un étranger en situation irrégulière, mais il lui est interdit d'obtenir une contrepartie directe ou indirecte de la personne accueillie. Par ailleurs, il faut savoir qu aucun étranger sans papiers ne peut normalement trouver un emploi dans notre pays. Nous sommes bien loin des allégations selon lesquelles ils seraient «ceux qui prennent le travail des français»!

Cet article donne aussi les coordonnées de personnes regroupées en associations et en collectif, ce qui permet de prendre contact en cas de besoin. Par exemple pour les réfugiés de la Roya (06) arrivant d'Italie, Mme et Mr Creton peuvent être de bon conseil (tél: 06 89 84 48 04) de même qu'à Nice Mr H. Jourdan, coordinateur de l'Association Habitat et Citoyenneté - www.habitatetcitoyennete.fr – ainsi que le réseau Bienvenue à Rennes.

En effet, alors que l'Europe peine à s'accorder sur une politique commune au sujet de l'accueil des réfugiés, des citoyens à travers la France font heureusement le choix de l'entraide et de l'ouverture à l'autre. Cet engagement humain, s'il apporte des contacts enrichissants, peut néanmoins conduire à des tracasseries policières comme cela a été le cas tout récemment à Breil sur Roya avec un jeune oléiculteur de ma connaissance qui a été arrêté pour avoir aidé bénévolement des Erythréens dans sa région...

Quand on sait ce qu'il en coûte de laisser son sol natal, d'abandonner ses racines pour fuir la guerre, les tortures, la montée des eaux ou la famine, puis de s'embarquer sur des bateaux de fortune pour traverser la Méditerranée, on ne peut que s'indigner des arrestations aux frontières, dans les trains ou sur les routes de ces personnes mineures ou majeures pour les renvoyer d'où ils viennent. On ne le sait peut-être pas mais la ville de Vintimille est une sorte de Calais Bis, d'où régulièrement des migrants sont transportés dans le Sud de l'Italie...

Quant aux craintes d'un envahissement, distillées par certains mouvements politiques afin de faire peur, elles semblent tout à fait excessives face à la réalité des chiffres. L'article cite en effet pour 2015, un nombre de demandeurs d'asile en Europe représentant 0,23% de la population des 28 Etats membres selon Eurosat. En France, sur les quelques 80 075 demandes reçues à l'OFPRA , seules 14 119 personnes ont reçu jusqu'ici un avis favorable.

Notre pays, qui parfois a tendance, via nos médias ou notre diplomatie, à donner des leçons d'éthique au monde, devrait s'interroger sur ses ventes d'armes à l'Arabie Saoudite ou à d'autres pays, car ces armes se retrouvent très vite visant des populations civiles en Syrie et en Irak, là même où les migrants sont contraints de fuir en masse. Certes, quelques mesures ont été lancées dont celle de Mme E. Cosse, Ministre du Logement, en Août 2016 avec un projet d'Hébergement Citoyen chez des particuliers. A Paris ou à Grande Synthe, l'accueil des réfugiés se fait apparemment plus dignement qu'à Calais, où ce qu'on nomme la Jungle est régulièrement démantelée par des bulldozers.

Personnellement, j'applaudirais des deux mains tout homme politique français suggérant courageusement que les 36 OOO communes du pays hébergent chacune un couple de réfugiés. Ces familles seraient en plus susceptibles de faire marcher des petits commerces, rouvrir les écoles et des bureaux de poste, car ces migrants ont des savoir-faire dans une société comme la nôtre où les campagnes se vident. Au lieu d'agiter le chiffon rouge de la peur de l'étranger pour mieux manipuler les foules, nos élus seraient bien inspirés de chercher à représenter les citoyens que nous sommes, héritiers d'une longue tradition d'hospitalité. Mais en période pré électorale où chacun cherche à se faire élire et à promettre monts et merveilles, un tel courage politique et une telle hauteur de vue paraît hélas bien rare!

Néanmoins, ne nous décourageons pas, ne cédons pas à la peur de l'autre, quelle que soit sa couleur de peau ou sa religion et prenons conscience de la force que nous représentons en tant que citoyens. Exigeons de tous les prétendants aux postes de pouvoir une position claire sur cette question sensible de l'accueil digne et profondément humain des réfugiés. La devise de notre pays sans cela ne serait à mes yeux qu'un pitoyable faux semblant... Dans cette espérance d'être entendue...

Lyliane

 

12/11/2016

Zéro phyto, film en soutien participatif...

ZÉRO PHYTO, 100% BIO ! - LE NOUVEAU FILM DE GUILLAUME BODIN

CANTINES BIO ET VILLES SANS PESTICIDES... LES ENJEUX DE DEMAIN !

 

A quoi va servir mon zeste ?

18 000 €
 

Le film de 52 minutes dans les cinémas des grosses villes françaises.

Le montage, la voix off, un peu de musique, la post production...
30 000 €
 

Le film de 82 minutes dans les cinémas des grosses villes françaises.

Le long métrage comprenant plus de temps de montage, la voix off, plus de musique, plus de post production...
60 000 €
 

Le film de 82 minutes dans les cinémas des grosses et moyennes villes françaises.

Le long métrage avec en plus quelques images d'archives, des animations, de la musique originale...
120 000 €
 

Le film de 82 minutes dans encore plus de cinémas, au plus proches de chez vous!

Le long métrage avec beaucoup d'images d'archives, de plus belles animations, que de la musique originale...

Le projet

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DU PROJET DANS L'ONGLET ACTUALITÉS ;-)

CANTINES BIO ET VILLES SANS PESTICIDES

Le projet en bref

Qui n'a jamais entendu parler des pesticides ? Leur impact sur la santé, sur l'environnement, n'a jamais fait autant de bruit.

Pourtant, dans nos villes et villages, certains avancent pour éliminer les pesticides et favoriser leurs alternatives.

Discrètement, des élus locaux, techniciens, ingénieurs, cuisiniers se relèvent les manches et se saisissent à pleines mains du levier de l'action locale, pour mettre en oeuvre des politiques protectices de la santé et de l'environnement. Ils créent des potagers municipaux, ils introduisent la bio dans les cantines scolaires, ils laissent pousser les herbes folles, ils testent des alternatives aux pesticides… prenant ainsi de l'avance sur la loi qui, dès janvier 2017, interdira ces toxiques sur les espaces publics.

Ce sont les aventures de ces précurseurs que nous avons envie de raconter avec ce film.

Les avant-premières auront lieu dans de nombreuses villes françaises de mars à juin 2017 (consulter les villes couvertes dans les contreparties du projet). La sortie nationale au cinéma devrait avoir lieu à l'automne 2017.

Le contexte du film et l'histoire

Dès le 1er janvier 2017, les communes et les collectivités n'auront plus le droit d'utiliser de pesticides de synthèse pour entretenir les espaces publics. C'est un pas vers la diminution de notre dépendance aux pesticides et vers la préservation de la santé des citoyens et de la nature et de la biodiversité.

Cette loi, c'est le fruit du travail d'un sénateur, Joël Labbé, et de la société civile, notamment les associations partenaires du projet "Zéro Phyto 100% Bio". Mais sur les 36 500 communes françaises, certaines ont pris une avance considérable sur la loi, et ce, depuis de très nombreuses année ! Comment ont-elles fait pour s'affranchir des pesticides ? Nous tenterons d'y répondre dans le documentaire...

Outre cette question de l’usage des pesticides sur les espaces communaux, ce film abordera la question de l’alimentation dans les cantines scolaires. Savez-vous que malgré les 5 % de la surface agricole utile en France est cultivée en bio aujourd'hui, de nombreuses communes ont déjà fait le  choix du 100% bio pour nos enfants ? La restauration collective publique peut jouer un rôle majeur dans la transition vers le 100% bio: à elles seules, les cantines françaises drainent 8 millions de repas par jour. C'est un levier important pour développer la bio.

Aussi, certains élus ont proposé de fixer, dans une loi, 20% de produits bio dans les cantines en 2020, contre un peu plus de 4 % aujourd'hui. Un objectif non seulement réaliste au vu des surfaces actuellement en bio, mais qui aurait eu, en plus, le mérite d'encourager les paysans. Il a néanmoins été rejeté par le Sénat, sous prétexte que c'était impossible. Malgré tout, un grand nombre de collectivités proposent aujourd'hui du 100% bio dans l'assiette de nos enfants.

On leur a dit que c'était impossible. Alors, ils l'ont fait. Mark Twain

 

 

Nombreuses sont les personnes surmontant courageusement les obstacles techniques et les pressions politiques ou encore sociales, pour se libérer des pesticides et proposer une alimentation respectueuse de la santé et de l'environnement.

Ces initiatives, locales et trop peu audibles, les associations Agir Pour l'Environnement, Bio Consom'acteurs et Générations Futures, se donnent pour objectif depuis de nombreuses années de les mettre en avant, notamment via la campagne "Zéro Phyto, 100% Bio", afin de montrer que le changement est possible.

Grâce à ce film que nous porterons ensemble, elles apparaîtront sous un jour nouveau : au cinéma.

Agir Pour l'Environnement, Générations Futures et Bio Consom'acteurs

POURQUOI ET COMMENT JE RÉALISE CE FILM ?
par Guillaume Bodin, réalisateur

Depuis un peu plus d'un an, je sillonne la France en quête d'images et d'interviews qui témoignent de ces nombreuses initiatives vertueuses, afin d'engranger le maximum d'informations et vous proposer un film de qualité.

Le tournage est presque terminé. Il ne manque plus que les longues heures de montage et de réflexion (assemblage de toutes les vidéos ensemble), l'étalonnage (la colorimétrie afin que toutes les vidéos aient la même teinte), le mixage son (pour que les voix soient audibles et que la musique ne soit pas trop forte), la transposition sur les supports cinémas (les cinémas demandent des supports spécifiques appelés DCP - Digital Cinema Package), la réalisation des affiches et des flyers, la programmation des avant-premières (un mois de programmation c'est 15 jours de travail en amont), la communication (au travers du site internet, des relations presse...), le lancement d'une campagne de communication pour la sortie nationale (lorsque le film sort dans de nombreux cinémas le même jour), l'édition du DVD et sa distribution (en partenariat avec un éditeur)... Pas une mince affaire !

Mais l'enjeu en vaut la chandelle : l'éveil des consciences sur nos pratiques agricoles et sur notre rapport à la nature en général.

Je pense que le cinéma reste un lieu d'échange idéal pour amener le débat partout en France, en collaboration avec les associations locales. Même si j'espère que ce film sera diffusé à la télé, l'essentiel est d'assurer sa visibilité dans le plus de villes possibles, avec des intervenants locaux et les pionniers de ces réflexions. L'idée, c'est de faire avancer le sujet par la base.

J'espère pouvoir commencer les avant-premières en mars 2017 avec la collaboration des associations partenaires et proposer la sortie nationale du film à l'automne 2017.

C'est dans ce cadre que nous avons besoin de votre aide. Les vidéos ont été en partie financées par les trois associations, mais j'ai pris le reste entièrement à ma charge. Or, il ne me sera pas possible de finir ce documentaire sans financement supplémentaire.

31/10/2016

La face cachée du bio low cost...

 

Une enquête de 50 minutes sur les dérives et les dessous du bio bon marché lancé par les grandes enseignes (Carrefour, Casino pour la chaîne Naturalia...) a été diffusée dimanche 23 octobre 2016 sur la 5ème chaîne. Elle a été réalisée par Mr Eric Wastiaux et la Société de production Pernel Média. Ce fut un grand moment d'information et de prise de conscience pour le public français!

De plus en plus de consommateurs, dans nos pays européens, recherchant des produits sains et bons aussi bien pour leur santé que pour la planète, des professionnels de l'agroalimentaire, des grossistes et des courtiers se sont engouffrés dans la fourniture à bas prix d'une production bio de masse. Officiellement, leur but était de démocratiser les produits bio réputés plus chers car nécessitant plus de travail à la main. Par conteneurs entiers, ils font acheminer vers leurs enseignes des produits sous label AB depuis le sud de l'Espagne (Andalousie) ou d'autres pays plus lointains, qui sont impossibles à bien contrôler. Nous les retrouvons ensuite dans les supermarchés ou certains magasins bio à des prix très attractifs. Ainsi s'est crée en moins de 10 ans une bio à deux vitesses!

Car, nos agriculteurs, nos arboriculteurs, nos éleveurs locaux continuent à essayer de vivre sur leurs terres du produit de leur travail. Ils font leurs plants, désherbent à la main, travaillent par tous les temps en respectant le rythme des saisons. Les consommateurs en Amap, les clients du marché les connaissent et leur paient un juste prix. Les éleveurs quant à eux aiment leurs animaux et ils veillent à les traiter humainement. Comme le dit le pionnier de la bio, Mr Philippe Desbrosses, tous ont une démarche éthique et un esprit bio!

Car nous avons vu dans le reportage tourné en Andalousie des bidonvilles de travailleurs précaires, relativement sous-payés, des kilomètres de serres, des producteurs devenus des industriels soumis à la guerre des prix avec leurs gros acheteurs européens. Certes, leurs produits ont le label AB, car ils ne contiennent pas de pesticides, mais la démarche est bien différente de celle des paysans locaux. Le label Biocohérence et celui de Nature et Progrès par contre semblent garantir davantage de paramètres et être plus justes à l'égard des paysans. Sans oublier les éleveurs dans de grosses porcheries qui continuent pour la plupart à mettre du nitrite de sodium dans leurs jambons bio, alors que ce produit est réputé cancérigène. Enfin, l'abattage des animaux, tel que l'association L 214 l'a dévoilé, frise la maltraitance pour les porcs bio comme non bio. On est loin du commerce équitable et de l'économie sociale et solidaire!

Seule peut-être la coopérative Biocoop, qui existe depuis une trentaine d'années, se fournit en bio chez des petits producteurs locaux, lutte contre le gaspillage des emballages et pratique des prix négociés où toutes les parties trouvent leur compte. Des initiatives intéressantes nous étaient aussi présentées, comme une société des Hautes-Alpes qui a trouvé pour son jambon bio une formule sans nitrite ou un chevrier et sa compagne bichonnant leur troupeau de chèvres.

Quant aux règles européennes concernant la bio, selon ce qui nous a été indiqué, elles admettent une mixité possible avec sur une même parcelle des cultures bio et des non bio! Bref, à tous les niveaux, les consommateurs attirés par le bio sont invités à être vigilants, à réfléchir à l'empreinte carbone des produits qu'ils achètent et à choisir des aliments sains, de saison, produits à proximité de chez eux, en ne regardant pas uniquement le prix de vente. Sinon quelle différence y aurait-il avec la société de consommation? Ne serait-ce pas cela au fond être un citoyen cohérent et responsable?

Lyliane