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05/12/2016

La nouvelle convention médicale...

 

Selon la revue Valeurs Mutualistes de novembre 2016, la nouvelle convention médicale, réglant les rapports entre les médecins libéraux et l'assurance maladie, a été ratifiée fin août. Cette convention est censée s'appliquer aux cinq années à venir (2016/2021).

Tout d'abord, elle revalorise les actes et la rémunération des médecins. Le prix de la consultation des généralistes va passer de 23 à 25 euros au 1 er mai 2017. Celui de la consultation coordonnée des spécialistes de secteur 1 ou ayant signé un contrat avec la CNAMTS sera de 30 euros dès le 1er juillet 2017. Ce montant vaudra pour tous les médecins à compter du 1/7/2017. En principe, cette hausse du ticket modérateur sera prise en charge par les assurances. Quant aux dépassements d'honoraires, cela dépendra des garanties souscrites.

Une nouveauté cependant: l'extension de la notion de médecin traitant aux jeunes de moins de 16 ans. Ceux-ci pourront donc être suivis individuellement. Seront mises en place également dès le 1er avril 2017 une consultation spécifique et une incitation financière de 15 euros pour permettre la prise en charge des patients sans délai (dans les 48 h). L'encouragement de la télémédecine pourrait favoriser l'échange entre l'ancien et le nouveau médecin, en cas d'entrée en maison de retraite. Un dispositif de télé-expertise sera mis en place dans les EHPAD ainsi que des téléconsultations (en cas de plaies chroniques et d'insuffisance cardiaque)

Dans les zones insuffisamment pourvues en professionnels de santé, au 1er juillet 2017 une aide de 50 000 euros sera versée en deux fois aux médecins qui décideront de s'y installer. Enfin, les médecins seront davantage incités financièrement à pratiquer des actions de prévention (tabac, cancer colorectal...) et à suivre des pathologies chroniques (risques cardiovasculaires).

Des avancées certes, mais il me semble regrettable que rien ne soit entrepris pour plafonner les dépassements d'honoraires de certains spécialistes, pour revoir le conditionnement des médicaments incitant au gaspillage ou pour encadrer davantage le prix des spécialités (hépatite, cancer, sida...) en pesant sur les laboratoires médicaux. Dans les hôpitaux ou les cliniques, la qualité de la nourriture devrait être améliorée, car elle contribue grandement à la santé des patients.

Les médecines douces ou dites parallèles (homéopathie, naturopathie, ostéopathie...) mériteraient elles aussi une meilleure reconnaissance, car elles font économiser beaucoup d'argent à l'assurance maladie, tout en traitant convenablement les patients.

Lyliane