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18/03/2017

Devenons des "optiréalistes"!

Le terme d'optiréaliste a été crée par le psychologue et essayiste Mr Jacques Lecomte pour son ouvrage "Le monde va beaucoup mieux que vous ne le croyez" publié aux éditions Arènes. J'en ai pris connaissance ce dimanche 5/3/2017 en lisant l'excellent article rédigé par Mme Sonia Desprez pour Version Fémina, supplément au quotidien Nice-Matin. Personnellement, j'ai beaucoup apprécié l'analyse de Mr Lecomte, qui va dans le même sens que ce que j'essaie de montrer dans notre blog, que j'alimente jour après jour sur prele.hautetfort.com.

Mr Lecomte s'appuie sur des chiffres publiés par l'ONU, l'OMS, la Banque mondiale et l'UNICEF. Tous sont formels et montrent que, depuis 15 ans environ, l'humanité a réalisé de gros progrès concernant par exemple la couche d'ozone, la pauvreté, la sous-alimentation et la violence dans le monde. Pour cette raison, il nous propose "de changer notre façon de regarder les choses avec une attitude à la fois optimiste et réaliste vis à vis de la marche du monde".

Il cite aussi le fabuleux succès du documentaire "Demain", réalisé par Mr Cyril Dion et Mme Mélanie Laurent, film qui recensait sur le terrain des solutions pour réinventer la démocratie, l'écologie, l'éducation, l'agriculture... Mr Yann Arthus-Bertrand, l'Association Reporters d'Espoir et tant d'autres hommes et femmes, peu mis en valeur jusqu'ici, se sont fait le relais des progrès concrets déjà réalisés sur notre planète. Mr Lecomte cite également Mr F. Jost , professeur à La Sorbonne-Nouvelle-Paris 3, qui explique que les médias valorisent plutôt les mauvaises nouvelles, afin de créer de l'intérêt et du suspense chez les lecteurs... Sans aller peut-être jusqu'à la position ultra optimiste prise par Mr Johan Norberg, historien suédois, qui a publié en 2016 le livre intitulé "Progress", nous avons de bonnes raisons de penser que nous avons la capacité de coopérer et de nous mettre au travail tous ensemble pour agir encore plus positivement.

Mr Lecomte montre en effet que si les nouvelles pessimistes nous poussent à l'immobilisme et au désespoir, voire au scepticisme, les solutions montrées par des personnes optiréalistes encouragent, donnent envie de participer et d'aller plus loin. Aussi, même si le monde va effectivement un peu mieux en terme de réduction de la pauvreté et de la famine, il faudrait que nous nous penchions sur la coopération à la place de la compétition, sur l'écoute de l'autre et la considération de son mode de pensée, de ses croyances... Misons aussi sur des relations non hiérarchiques mais gagnant-gagnant dans tous les domaines. On nomme cela la psychologie positive!

Soyons donc, chacun là où nous vivons, des actifs engagés, prêts à nous retrousser les manches tout en changeant notre regard sur tous les événements difficiles dont on nous abreuve à travers les médias. La peur du chaos ne doit pas nous paralyser. Cessons de geindre en voyant l'ancien monde se lézarder! Le nouveau est déjà là, en train de naître! Par expérience, nous savons bien que toute crise, toute période de transition est une phase douloureuse, certes, mais qui nous rend plus humbles et réalistes...

Alors, voyons aussi les nouveaux germes à l'oeuvre et allons tous ensemble vers une collaboration fructueuse à tous les niveaux!

Lyliane

17/03/2017

Comment éviter les champs électromagnétiques?

Le Journal Nice-Matin du 5/3/2017 fournit à ses lecteurs quelques conseils pour éviter d'être perturbé par des ondes. En effet, d'internet à notre téléphone portable,de nos fours micro ondes à la wi-fi, nous vivons cernés par des champs électromagnétiques.. C'est Mr Christophe Salini de la société de diagnostic Ondes Protect qui nous propose des astuces, afin de réduire notre exposition.

- Eteindre la wi-fi de la box Internet tous les soirs et surtout ne pas l'installer dans       une chambre à coucher.

- Si possible s'équiper d'un téléphone avec une fonction"eco"permettant de couper le   courant électrique quand on ne se sert pas du téléphone.

- Placer les bases du téléphone dans des lieux de passage comme une entrée.             Surtout éviter bureau ou table de nuit!

- A la cuisine, ne pas rester près du micro ondes lorsqu'il marche. s'éloigner de 2 à 3   mètres.

- Relier tous les appareils ménagers (réfrigérateur, four, fer à repasser...) à la       terre. Dans les pièces d'eau, le bureau et le salon, vérifier que les prises sont   raccordées à la terre.

- S'équiper d'un cordon USB pour son ordinateur portable et vérifier le raccordement   à la terre.

- Quand les enfants vont sur Internet et chargent des vidéos, se méfier des émissions   plus importantes.

- Réduire la durée d'utilisation des tablettes et ordinateurs pour les jeunes                   enfants, particulièrement en dessous de 6 ans.

- Dans la chambre à coucher, activer le mode avion, si l'on veut utiliser la nuit             son smartphone comme réveil.

- Mettre son portable en mode haut-parleur pour ne pas le coller à l'oreille. Utiliser       une oreillette et des coques spéciales pour diminuer l'exposition aux ondes.

- Les compteurs Linky émettent des ondes par CPL. Ils peuvent déclencher des   appareils de façon intempestive, mais on n'a pas mis en évidence leur dangerosité   pour la santé. Une étude réclamée par l'euro députée écologiste Mme Rivasi est         en cours. Le concentrateur est la seule chose qui communique une fois par   jour(moins d'une minute) par conduction. Par précaution le faire installer dans une   dépendance, un garage ou un couloir.

  Alors, tenons compte de ces conseils, à plus forte raison si l'on est particulièrement   électrosensible! Il faut cependant savoir qu'en Suisse, des immeubles refuges pour   personnes électro hypersensibles ont été construits à Zurich en 2013. En Suède, les   autorités locales reconnaissent cette pathologie et financent des travaux de     protection des foyers concernés. Quant à Monaco, la norme a été abaissée à 6 volts    par mètre pour les antennes radio, TV, wifi et 4 volts par mètre pour la simple           téléphonie mobile. En Europe, la norme est entre 40 et 60 volts/mètre...

  Lyliane

15/03/2017

Qui croit encore que les démunis ont la belle vie?

 

Aujourd'hui 84% des Français imaginent que beaucoup de personnes en difficultés (chômeurs, démunis, SDF...) abusent du système d'aide mis en place dans notre pays. C'est en effet le constat effectué à travers des interview de Mr L. Seux et une enquête effectuée par Mr B. Sèze pour le Secours Catholique Caritas. Il est possible de trouver le témoignage complet d'un homme de 38 ans, qui a accepté de montrer que malgré sa recherche d'emploi et sa bonne volonté, l'APL et le RSA qu'il touche ne lui suffisent pas pour vivre, tout juste l'aident à survivre. Se connecter à Internet sur www.secours-catholique.org.

Nous pouvons nous interroger sur la provenance des préjugés à l'égard des personnes en précarité. Le 31/5/2016, Mr Gérard Roche, vice- président de la Commission des Affaires Sociales du Sénat, a pris la parole dans l'hémicycle pour contrer une proposition de loi contre la fraude sociale déposée par Les Républicains, car il jugeait ce texte stygmatisant et contre productif (sentiment de rejet qui révolte ou porte au repli sur soi). Il lui a suffi de dire à haute voix: «Personne ne fait exprès d'être pauvre», pour réveiller la conscience de la plupart des élus, qui ont rejeté le projet de loi. En 2006, Mr N. Sarkozy lui-même n'hésitait pas à opposer « la France qui se lêve tôt et travaille dur à ceux qui sont aidés et ne seraient pas au RV de leur responsabilité». En 2011, dans l'Assemblée des Affaires Européennes, un élu parlait même de «l'assistanat, cancer de notre société»...

Il s'agirait pour les uns de renforcer les contrôles à l'égard des demandeurs d'emploi, pour d'autres de dénoncer des cumuls d'aides ou le manque d'enthousiasme de chômeurs pour rechercher un travail. Les maires ne voient souvent que 10 à 15 dossiers de fraudeurs potentiels sur des milliers d'allocataires. Et ils font alors une généralité de cas particuliers... Mais pour tous ceux qui sont sur le terrain et rencontrent de vraies personnes en difficulté, la réalité est bien différente. Ils voient alors, à travers leur bénévolat associatif, que l'exclusion, la honte et la souffrance de la pauvreté viennent surtout de la crise et des inégalités sociales. La détresse matérielle des victimes, en effet, ne peut manquer de nous amener à une vision plus juste de la situation.

Le Secours Catholique-Caritas par exemple côtoie quelques 1,5 millions de personnes. Les Restos du Coeur, le Secours Populaire, Le CCFD ainsi que d'autres associations luttent également pour sensibiliser le grand public à ces questions tout en oeuvrant concrètement pour aider les plus démunis. Le Secours Catholique a décidé, avec Viavoice, de créer un Observatoire consacré aux préjugés sur la pauvreté. Un sondage préalable, réalisé en ligne sur un échantillon de 1000 personnes âgées de 18 ans et plus, est publié dans la presse ce 9/3/2017. La période électorale en effet est l'occasion de réfléchir à un projet de société pour les années à venir. Ainsi, du 9 mars au 30 avril une tournée en bus à trabvers la France avec questionnaires, films, expositions ...va s'attacher à chasser les préjugés et à combattre les idées reçues sur le terrain.

Pour aller plus loin, lire l'ouvrage publié en 2016 aux Editions de l'Atelier «En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté» de Claire Hédon, J.C. Sarrot et M.F. Zimmer et celui de J.F. Yon  aux éditions de l'Atelier préfacé par Ken Loach "Chômage, précarité, halte aux idées reçues!".

Lyliane

 

Des jeunes créent un système de panneaux solaires déployables et transportables...

Le Journal Nice-Matin du 26/2/2017 explique comment Mrs Idriss Sisaïd et Enrique Garcia, tous deux âgés de 25 ans, ont eu l'idée de créer un système de panneaux solaires déployables et transportables. Ces ingénieurs ont été élèves de l'Institut d'Administration des Entreprises (IAE) et ils se sont installés sous forme de start-up en septembre 2016 à Cannes la Bocca (06). Leur société se nomme O'Sol. Les panneaux qu'ils ont conçus s'ouvrent comme un parapluie et ils seraient capables de fournir de l'électricité même au beau milieu du désert.

Mr Idriss Sisaïd confie au journaliste qui l'interroge qu'il destinait cette invention avant tout aux missions humanitaires et aux divers festivals de notre pays. Elle pourrait toutefois se substituer partout aux groupes électrogènes, que ce soit en campagne ou dans des lieux isolés. Chaque panneau est prévu pour produire 200 watts d'électricité, ce qui paraît suffisant pour alimenter un réfrigérateur. Bien entendu, en raccordant les panneaux entre eux, leur capacité pourrait augmenter. 

Pour le moment, le prototype est en cours d'achèvement. Les deux ingénieurs comptent bien pouvoir commercialiser leur trouvaille. Il faut espérer que des industriels français vont se pencher sur cette innovation et soutenir ce projet, susceptible de rendre de précieux services partout dans le monde. D'autant qu'avec le boom des énergies renouvelables et le marché en pointe des nano-satellites, ils auraient tout à y gagner. En 2014, ces deux ingénieurs gagnaient le prix du public de l'ingénierie du futur et étaient lauréats de la Fondation UNICE (Université des Sciences de Nice)

Pour en savoir davantage sur cette société et ce nouveau système de panneaux solaires déployables et transportables, consulter sur Internet le site: www.incubateurpacaest.org/Les-start-up/Osol.

Lyliane

14/03/2017

A propos des droits des femmes dans le monde...

A l'occasion de la journée internationale de la femme le 8 mars 2017, Amnesty International a lancé une campagne pour faire pression sur le gouvernement mexicain, qui manifestement couvre les violences sexuelles et les tortures perpétrées dans les prisons du pays par le personnel pénitentiaire. En effet, une enquête menée par des chercheurs de l'ONG a montré que sur 100 femmes mexicaines emprisonnées, toutes ont certifié avoir été victimes de tortures, de viols, d'agressions et de mauvais traitements (attouchements, décharges électriques, pseudo-asphyxies...) sans avoir pu porter plainte contre ces exactions.

Face au laxisme des autorités et aux militaires qui prétendent ainsi arracher des aveux, il paraît urgent de chercher à faire cesser la banalisation de ces pratiques au Mexique comme partout dans le monde, afin que les tortionnaires n'agissent plus en toute impunité. Ces crimes doivent en effet être dénoncés et sévèrement punis. Or, entre 2010 et 2015, aucun gardien de prison n'a jamais été inquiété malgré des viols répétés. De plus, les victimes, qui ne bénéficient d'aucune assistance, doivent pouvoir porter ces affaires devant les tribunaux et obtenir réparation, afin de pouvoir se reconstruire.

Cette situation n'est pas une fatalité. En effet, Amnesty International a déjà obtenu des libérations de victimes incarcérées injustement et des condamnations contre leurs violeurs, en faisant connaître internationalement des cas précis au Mexique comme ailleurs. Ensemble, faisons entendre la voix des femmes mexicaines ainsi que celle de toutes les femmes du monde soumises à des violences sexuelles, des mauvais traitements et de la discrimination.

Ecrivons dès maintenant par exemple au Président du Mexique et à son Ministre de l'Intérieur, via Amnesty International 76, Boulevard de la Villette à Paris( 75940) Cédex 19, en faveur de l'une d'elles Mme Véronica Razo, arrêtée en 2011, qui attend toujours un jugement et une réponse à ses plaintes sur les tortures subies en prison.

Lyliane

 

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12/03/2017

Message de Pollinis au sujet de la disparition des abeilles sauvages...

 
 
 
 

Madame, Monsieur,

POLLINIS et l'INRA, l'Institut National de la Recherche Agronomique, ont besoin de votre aide de toute urgence pour recenser les populations d'abeilles sauvages et démontrer l’importance de leur service de pollinisation dans les territoires agricoles de notre pays.

Si vous le pouvez, je vous en prie cliquez ici pour nous aider.

C'est très important.

Un drame silencieux est en train de se jouer en ce moment-même. Les conséquences pourraient se révéler considérables pour notre environnement, la biodiversité et l'avenir même de nos cultures et de notre sécurité alimentaire, si nous n'intervenons pas rapidement.

Les scientifiques sont de plus en plus nombreux à penser que les abeille sauvages (bourdons, abeilles solitaires, halictes, mégachiles, etc.) qui assurent presque à elles-seules la pollinisation de 80% des plantes à fleurs à travers le monde, sont en rapide déclin - notamment en France et en Europe.

Leurs morphologies variées et adaptées  (corps velus, langues de longueur différentes) en font les chaînons-clé de la biodiversité, et de la variété de notre alimentation. Les tomates par exemple, ne peuvent être pollinisées efficacement que par les bourdons, les seuls à pouvoir faire vibrer les fleurs suffisamment fort pour en libérer le pollen (1) !

Actuellement près de la moitié des espèces de bourdons d'Europe sont déjà en déclin. Et déjà plus d'une espèce de plantes à fleurs sur dix est menacée d'extinction en France (2).

Pareil aux Pays-Bas et au Royaume-Uni où une étude a révélé que plus de 20% des plantes à fleurs avaient purement et simplement disparues au cours des 20 dernières années (3).

Ce déclin est dû aux méthodes de l'agriculture intensive (monoculture et destruction des haies en particulier entraînant le recul des habitats naturels et des ressources alimentaires des abeilles), à l'utilisation de pesticides de plus en plus toxiques et à l’arrivée de nouveaux parasites et maladies, sans que l'on sache encore avec certitude lequel de ces facteurs est le plus mortifère.

Mais ce qui est certain, c'est qu'il est dangereux de continuer à l'ignorer. Il faut dresser d'urgence un panorama des populations d'abeilles sauvages qui subsistent à travers tout le territoire et dresser l'inventaire de toutes les plantes cultivées et sauvages qui en dépendent pour pouvoir prendre les mesures indispensables à leur conservation.

Ces abeilles sauvages sont LE maillon-clé de la chaîne alimentaire.

Sans elles, pas de fleurs dans les prés et les montagnes ; pas de buisson de mûres ou d'aubépines dans les campagnes, ni de forêts de chataîgners ou d'acacias ; sans parler des dizaines de milliers d'espèces d'insectes, d'oiseaux et de mammifères qui en dépendent directement.

Sans parler des cultures et des productions agricoles : une vaste étude menée par le Professeur Garibaldi et réunissant des équipes scientifiques dans près de 30 pays a démontré que la production d'une grande partie des fruits et graines que nous consommons régulièrement est désormais limitée parce que les fleurs ne sont pas correctement pollinisées (4).

Le programme Apiformes pour lequel je sollicite votre aide aujourd'hui a pour but d'évaluer l'état des populations d'abeilles sauvages en France et d'établir le lien avec les plantes cultivées et sauvages qu’elles pollinisent. Ce programme repose sur un protocole unique qui en fait un espoir majeur pour la sauvegarde des pollinisateurs sauvages : Apiformes réunit en effet une équipe scientifique, dirigée par Bernard Vaissière, du laboratoire Pollinisation et écologie des abeilles de l'INRA d’Avignon, et plus de 25 lycées agricoles répartis à travers toute la France.

L'objectif est double : dresser un tableau fidèle de l'état des populations d'abeilles sauvages et des plantes qu’elles butinent et pollinisent, et sensibiliser les futurs agriculteurs à l’importance des insectes pollinisateurs sauvages pour qu’ils réalisent l'impérieuse nécessité de les protéger en pratiquant une agriculture plus respectueuse de l'environnement et des insectes pollinisateurs dont elle dépend.

Le réseau Apiformes a été lancé en 2007. En 2013, les autorités avaient arrêté le financement de ces recherches, au risque de faire retomber sur les insectes pollinisateurs sauvages le voile qui commençait à peine à se soulever. (magnifique!)

Cette étude des pollinisateurs sauvages étant indispensable pour notre avenir à tous, POLLINIS avait décidé de mobiliser ses membres en leur proposant de contribuer au projet. Et cela a fonctionné !

Depuis 2013, grâce au soutien des membres de POLLINIS, Bernard Vaissière et son équipe ont pu poursuivre leur travail de recensement et d'étude des insectes pollinisateurs sauvages à travers la France.

Au total, 4 574 spécimens d'abeilles sauvages ont déjà pu être identifiés. Les résultats de ces recherches ont été publiés en octobre 2016 dans la revue scientifique "Journal of Insect Conservation" (5). Ils montrent que l'identification des espèces est capitale pour détecter les effets des changements environnementaux sur les abeilles, et pourront guider les mesures de leur préservation dans notre pays.

Mais pour 2017, le problème se pose à nouveau. Coupes sombres dans les financements. Comment payer les scientifiques, le matériel d'étude et d'observation pour les lycées, le matériel d'analyse pour les chercheurs ?...

Car sans cela, le projet tombe à l'eau. Dix ans de travail risquent d'être stoppés net. Et avec eux, tout un programme ambitieux pour connaître l'état des populations d'abeilles sauvages, démontrer l’importance du service de pollinisation qu’elles assurent, et contribuer à proposer des mesures efficaces de conservation.

Cet arrêt serait d'autant plus grave qu'Apiformes est sur le point d'entamer une phase cruciale qui permettra l'analyse de l'impact de chaque espèce sur la pollinisation des cultures.

C'est pour cela que je fais appel à vous aujourd'hui. Pour vous proposer de participer, vous aussi, au sauvetage des abeilles sauvages et à une meilleure reconnaissance de l’importance de leur travail de polllinisation, en soutenant financièrement le projet Apiformes.

Nous devons trouver rapidement 20 000 euros. Cela peut paraître beaucoup, mais il suffirait par exemple que 500 personnes comme vous donnent 40 euros chacune, et le projet pourrait aboutir.

Je comprends bien que tout le monde ne peut pas se permettre de donner autant. C'est pour ça que nous avons mis en place une sorte de cagnotte spéciale dans laquelle vous pouvez verser le don que vous voulez : 5€, 15€, 35€, 45€, 100€...

L'important, c'est que chacun puisse participer selon ses moyens.

Pour apporter votre contribution financière au projet de recherche Apiformes sur les abeilles sauvages, cliquez ici.

Apiformes bouton

Ce que l'on sait à l'heure actuelle sur les populations des principaux insectes pollinisateurs sauvages, c'est qu'il y a en France environ mille espèces d'abeilles sauvages (6) et plus de 500 espèces de syrphes (7)... Et tout ce petit monde est indispensable à la pollinisation :

– géographiquement : la grande diversité des espèces et de leur traits de vie leur permet d'être présentes sur tous les territoires et dans tous les habitats (fissures, écorces, feuilles, terre...) ;

– qualitativement : certaines espèces de plantes ne peuvent pas être pollinisées par les abeilles domestiques, soit parce que leurs fleurs sont trop profondes pour la langue de ces abeilles (comme celles du chèvrefeuille), soit parce que leurs fleurs doivent être vibrées pour pouvoir être pollinisées efficacement (comme celles des cyclamens ou encore des tomates par exemple) et que les abeilles domestiques ne sont physiquement pas capables de vibrer les fleurs !

La grande majorité de ces petits insectes est irremplaçable. Y compris pour l'agriculture car on sait maintenant qu’en leur présence les cultures sont mieux pollinisées et ont des productions plus abondantes et de meilleure qualité qu'avec les seules abeilles domestiques !

Leur présence dans un champ permet d'augmenter - parfois de doubler ! - le rendement de certains fruits et de légumes (8).

Et pourtant, à force d’éliminer les friches, haies, et bosquets pour transformer le moindre m2 de terre en culture intensive, on anéantit peu à peu leurs habitats naturels.

C'est une situation dramatique qui nous conduit droit dans le mur… Et tant qu'on n'aura pas établi un état des lieux des pollinisateurs sauvages, avec des preuves tangibles, scientifiques, pour mesurer vraiment l'ampleur des dégâts et démontrer l’intérêt de la préservation de ces auxiliaires naturels et discrets, notre appel aux autorités publiques continuera à résonner dans le vide.

S'il vous plait, aidez-nous dans cette tâche indispensable en apportant votre soutien financier au programme Apiformes.

Apiformes bouton

Je vous en remercie par avance.

Très cordialement,

 

Nicolas Laarman
Délégué Général POLLINIS

11/03/2017

Mr Raoul Parienti, le niçois aux 150 brevets...

Un de nos compatriote, dont les médias parlent assez peu, Mr Raoul Parienti est pourtant l'homme aux 150 brevets ! En effet, plusieurs fois médaillé aux concours Lépine, lauréat au Concours de l'inventeur européen de l'année, 11 fois primé au Salon de l'Invention de Genève, il mériterait que l'on s'intéresse davantage à lui. Il a eu néanmoins les faveurs de l'actualité, lorsqu'il a crée la Reva 2, une voiture révolutionnaire qui se dirige grâce à des capteurs RFID, implantés dans le bitume...

Aujourd'hui, il lance depuis les Etats-Unis un "graalphone", c'est à dire un produit tout en un qui combine un smartphone, une tablette et un ordinateur capables de coopérer entre eux avec un seul processeur. Il lui a ajouté également un appareil photo à 2 objectifs, séparés de 65 mm comme nos yeux, qui restitue des images en 3D. 

Cet homme vit confortablement de ses brevets d'inventeur. Il dit qu'il cherche cependant avant tout à simplifier la vie des utilisateurs, en regrettant que certains inventeurs ne proposent que des gadgets. Actuellement, il lance un appel au prochain Président de la République Française en lui proposant de mettre l'innovation au coeur du processus économique. Cela éviterait sans doute la fuite des cerveaux vers l'étranger, la désaffection des jeunes pour les métiers de création et ce serait à terme une initiative susceptible de relancer l'économie française...

Lyliane

 

 

10/03/2017

Soutien à Félix Croft qui a accueilli des réfugiés à Vintimille et risque une condamnation...

Accueil RÉFUGIÉS
France

9 MARS 2017 — Signez la pétition de soutien à Félix :

Décideurs politiques en matière d'immigration: Réfugiés à Vintimille : une condamnation de Félix Croft serait profondément injuste !
Réfugiés à Vintimille : une condamnation de Félix Croft serait profondément injuste ! Ainsi, le gouvernement italien refuse, comme le...
https://www.change.org
 

Avez-vous conservé vos disques vinyls?

Les fans de bonne musique regrettent parfois de ne pouvoir plus lire leurs 33 et leurs 45 tours. Le supplément de Nice Matin du 27/2/2017 nous fait savoir qu'une solution peut leur être apportée grâce à la platine "Love", lancée par une société américaine du même nom, qui diffuse une campagne publicitaire intitulée Kickstarter pour préparer la diffusion de son innovation.

Il suffira en effet de poser cet appareil directement sur le vinyl pour démarrer la lecture des plages en tournant comme une aiguille d'horloge sur la surface du disque. L'objet fonctionne en outre de pair avec une application dédiée, permettant de piloter à distance ses fonctionnalités. La génération MP3 sera de ce fait ravie d'apprendre qu'elle pourra choisir ses morceaux, répéter leur lecture ou la mettre en pause sans avoir à se lever de son fauteuil.

Le Love peut être transporté dans les différentes pièces de la maison, en vacances etc, ce qui en fait un appareil "nomade". Le seul handicap est qu'il ne dispose d'aucun haut-parleur. Il est donc nécessaire de le connecter en bluetooth ou en wi-fi compatible. De plus, c'est le designer Yves Béhar qui a imaginé les formes de cet appareil en le voulant épuré et facile d'usage.

Pour le moment, le prix de cet appareil est d'environ 600 euros. Il est annoncé à la vente chez nous à partir d'octobre 2017. Pour en savoir plus, consulter sur Internet le site https://love-and-vinyls.com.

Lyliane

 

09/03/2017

Faut-il se désintoxiquer des métaux lourds?

 

Chère amie, cher ami, 

Encore un sujet tabou ! S’il est de plus en plus étudié et commenté par les naturopathes ou les médecins de santé naturelle, il reste peu attractif pour de nombreux médecins conventionnels. 

Sophie Benarrosch nous l’avait rappelé lors de sa conférence du Congrès de l’IPSN en octobre dernier, mais aussi dans son livre 
« A la recherche de ma santé perdue » (1) : la plupart des médecins qu’elle a croisés dans son parcours de patiente ne pensaient pas que les métaux lourds pouvaient avoir un effet amplificateur sur la maladie de Lyme. 

Pourtant, c’est lorsqu’elle a commencé à se désintoxiquer qu’elle a vu son état de santé s’améliorer. 

Et de nombreux patients témoignent dans le même sens. 

Il est particulièrement regrettable que les médecins « classiques » ne s’intéressent pas davantage à l’intoxication aux métaux lourds pour deux raisons : 

  • D’abord une bonne prise en charge du patient permet d’obtenir d’excellents résultats; 

  • Ensuite, la désintoxication aux métaux lourds est une démarche délicate qui demande un suivi attentif et peut provoquer des conséquences graves pour la santé. Dans la plupart des cas, il est plus prudent qu’un médecin suive le cheminement du patient. Et il est donc urgent qu’il puisse se former mieux à cette thématique. 

L’exemple du mercure

Je vous donne un exemple que tout le monde a vécu, personnellement ou dans son entourage. Pendant longtemps, les amalgames dentaires contenaient du mercure. Cette pratique sera bientôt interdite chez les femmes enceintes en Europe (2) et n’est déjà plus appliquée par de nombreux dentistes. 

Le problème vaut évidemment pour les dentistes eux-mêmes : à poser toute la journée des plombages au mercure, ils risquent de s’intoxiquer. Une dentiste enceinte doit donc faire particulièrement attention. Sa santé et celle de son enfant peuvent être dégradées à cause des métaux présents dans les amalgames dentaires. 

Pour autant, un grand nombre de patients ont encore des « plombages » au mercure (et autres métaux). Le problème est que ces amalgames émettent des vapeurs de métaux qui intoxiquent le corps. 

Il n’est cependant pas toujours préférable de les faire enlever car le risque d’intoxication à ce moment-là est élevé. Or, les dégâts causés par une intoxication directe au mercure peuvent être considérables. 

Si votre système immunitaire parvient à « gérer » le mercure, cela peut valoir la peine de garder les amalgames. La décision est de toute façon à discuter avec le dentiste et le médecin. 

L’intoxication au mercure peut être causée par d’autres situations. On en trouve parfois dans les fruits de mer. Ces derniers sont excellents pour la santé. Il est dommage de s’en priver. En revanche, il est utile d’en connaître la provenance et de s’assurer auprès de son poissonnier qu’ils proviennent d’une zone non polluée. 

On peut encore trouver du thiomersal (mercure) dans certains vaccins. Des scientifiques, comme le Pr Boyd Haley, ont vigoureusement critiqué la présence de ce métal en tant qu’adjuvant dans les vaccins. 

Pire encore, on en trouve également comme conservateur dans certains médicaments. 

Les scientifiques s’intéressent à trois facteurs aggravants concernant le mercure et les métaux lourds : 

  • Le cumul des doses reçues : plus on est exposé, plus le risque est grand. 

  • Le cumul des différents métaux : y a-t-il des interactions entre différentes intoxications ? 

  • La taille des particules de métal et leur circulation dans le corps. Les travaux du Pr Romain Gherardi sur ce point sont déterminants (3). Il pose l’hypothèse d’un lien entre l’aluminium dans les vaccins et une maladie rare mais invalidante : la myofasciite à macrophages. Ici se pose également la question de savoir si les métaux peuvent intoxiquer le cerveau et avoir de ce fait des conséquences graves sur la santé de certaines personnes : maladies auto-immunes ou autres. 

Les différents métaux en cause

Le mercure n’est pas le seul métal incriminé. 

On parle depuis plusieurs années de l’aluminium présent dans de nombreux produits, comme les déodorants. Là encore, de nombreux scientifiques s’en méfient de plus en plus. 

Et il y en a d’autres : plomb, arsenic, cadmium, antimoine, argent, baryum, béryllium, bismuth, étain, nickel, platine, thallium. 

Ces métaux lourds sont présents dans l’eau que nous buvons, l’air que nous respirons, l’alimentation, les céréales, les médicaments, les vaccins, les piles et batteries, certaines ampoules, les cosmétiques, les teintures pour les cheveux, les plastiques, certaines peintures, les solvants, les produits ménagers, les engrais, etc. 

Sont en cause, la qualité des sols, nos modes de vie, les procédés de fabrication de nombreux produits,… 

Heureusement, notre corps est capable d’en gérer une partie. Mais quelle est la limite ? Et, surtout, sommes-nous tous égaux devant une possible intoxication? 

La problématique des métaux lourds sur la santé

L’intoxication aux métaux lourds ne crée pas toujours un type déterminé de maladie, sauf dans des cas précis comme le saturnisme causé par le plomb. En revanche, les métaux peuvent accentuer certaines maladies, les déclencher ou freiner le corps dans sa capacité de réaction. 

Par exemple, l’électro sensibilité, maladie reconnue en Suède, peut être considérablement renforcée chez des personnes intoxiquées aux métaux lourds. 

Dans la maladie de Lyme ou dans l’autisme, une désintoxication peut avoir un effet bénéfique considérable sur la santé du patient. 

Ce sujet est si important que les organisateurs des Académies de Santé Naturelle, à Aix-les-Bains, ont décidé d’en faire l’un des axes principaux de leur colloque qui a lieu du 10 au 12 mars prochains. 

J’y assisterai et pourrai vous faire un compte rendu de ce que j’aurai entendu sur place. Pour autant, la meilleure manière d’apprendre est d’y aller vous-mêmes, ce que je vous engage à faire. Je m’y suis rendu tous les ans depuis leur création, il y a trois ans, et n’ai jamais été déçu. 

L’organisateur, l’Office de Tourisme de la ville d’Aix-les-Bains, et ses partenaires font un travail formidable, n’hésitez pas à en profiter. 

Pour vous inscrire, rendez-vous sur le site des Académies de Santé Naturelle :
http://www.academies-santenaturelle.com/ 

J’espère avoir l’occasion de vous y rencontrer. 


Naturellement vôtre, 

Augustin de Livois 


PS : Savez-vous que le jeûne peut aider à désintoxiquer son organisme des métaux lourds ? Pour tout savoir sur cette pratique, nous organisons une conférence exceptionnelle le jeudi 16 mars 2017 avec Thomas Uhl, la référence du jeûne en France. 
Informations et inscriptions ici.

Métaux lourds : faut-il se désintoxiquer ?

Chère amie, cher ami, 

Encore un sujet tabou ! S’il est de plus en plus étudié et commenté par les naturopathes ou les médecins de santé naturelle, il reste peu attractif pour de nombreux médecins conventionnels. 

Sophie Benarrosch nous l’avait rappelé lors de sa conférence du Congrès de l’IPSN en octobre dernier, mais aussi dans son livre 
« A la recherche de ma santé perdue » (1) : la plupart des médecins qu’elle a croisés dans son parcours de patiente ne pensaient pas que les métaux lourds pouvaient avoir un effet amplificateur sur la maladie de Lyme. 

Pourtant, c’est lorsqu’elle a commencé à se désintoxiquer qu’elle a vu son état de santé s’améliorer. 

Et de nombreux patients témoignent dans le même sens. 

Il est particulièrement regrettable que les médecins « classiques » ne s’intéressent pas davantage à l’intoxication aux métaux lourds pour deux raisons : 

  • D’abord une bonne prise en charge du patient permet d’obtenir d’excellents résultats; 

  • Ensuite, la désintoxication aux métaux lourds est une démarche délicate qui demande un suivi attentif et peut provoquer des conséquences graves pour la santé. Dans la plupart des cas, il est plus prudent qu’un médecin suive le cheminement du patient. Et il est donc urgent qu’il puisse se former mieux à cette thématique. 

L’exemple du mercure

Je vous donne un exemple que tout le monde a vécu, personnellement ou dans son entourage. Pendant longtemps, les amalgames dentaires contenaient du mercure. Cette pratique sera bientôt interdite chez les femmes enceintes en Europe (2) et n’est déjà plus appliquée par de nombreux dentistes. 

Le problème vaut évidemment pour les dentistes eux-mêmes : à poser toute la journée des plombages au mercure, ils risquent de s’intoxiquer. Une dentiste enceinte doit donc faire particulièrement attention. Sa santé et celle de son enfant peuvent être dégradées à cause des métaux présents dans les amalgames dentaires. 

Pour autant, un grand nombre de patients ont encore des « plombages » au mercure (et autres métaux). Le problème est que ces amalgames émettent des vapeurs de métaux qui intoxiquent le corps. 

Il n’est cependant pas toujours préférable de les faire enlever car le risque d’intoxication à ce moment-là est élevé. Or, les dégâts causés par une intoxication directe au mercure peuvent être considérables. 

Si votre système immunitaire parvient à « gérer » le mercure, cela peut valoir la peine de garder les amalgames. La décision est de toute façon à discuter avec le dentiste et le médecin. 

L’intoxication au mercure peut être causée par d’autres situations. On en trouve parfois dans les fruits de mer. Ces derniers sont excellents pour la santé. Il est dommage de s’en priver. En revanche, il est utile d’en connaître la provenance et de s’assurer auprès de son poissonnier qu’ils proviennent d’une zone non polluée. 

On peut encore trouver du thiomersal (mercure) dans certains vaccins. Des scientifiques, comme le Pr Boyd Haley, ont vigoureusement critiqué la présence de ce métal en tant qu’adjuvant dans les vaccins. 

Pire encore, on en trouve également comme conservateur dans certains médicaments. 

Les scientifiques s’intéressent à trois facteurs aggravants concernant le mercure et les métaux lourds : 

  • Le cumul des doses reçues : plus on est exposé, plus le risque est grand. 

  • Le cumul des différents métaux : y a-t-il des interactions entre différentes intoxications ? 

  • La taille des particules de métal et leur circulation dans le corps. Les travaux du Pr Romain Gherardi sur ce point sont déterminants (3). Il pose l’hypothèse d’un lien entre l’aluminium dans les vaccins et une maladie rare mais invalidante : la myofasciite à macrophages. Ici se pose également la question de savoir si les métaux peuvent intoxiquer le cerveau et avoir de ce fait des conséquences graves sur la santé de certaines personnes : maladies auto-immunes ou autres. 

Les différents métaux en cause

Le mercure n’est pas le seul métal incriminé. 

On parle depuis plusieurs années de l’aluminium présent dans de nombreux produits, comme les déodorants. Là encore, de nombreux scientifiques s’en méfient de plus en plus. 

Et il y en a d’autres : plomb, arsenic, cadmium, antimoine, argent, baryum, béryllium, bismuth, étain, nickel, platine, thallium. 

Ces métaux lourds sont présents dans l’eau que nous buvons, l’air que nous respirons, l’alimentation, les céréales, les médicaments, les vaccins, les piles et batteries, certaines ampoules, les cosmétiques, les teintures pour les cheveux, les plastiques, certaines peintures, les solvants, les produits ménagers, les engrais, etc. 

Sont en cause, la qualité des sols, nos modes de vie, les procédés de fabrication de nombreux produits,… 

Heureusement, notre corps est capable d’en gérer une partie. Mais quelle est la limite ? Et, surtout, sommes-nous tous égaux devant une possible intoxication? 

La problématique des métaux lourds sur la santé

L’intoxication aux métaux lourds ne crée pas toujours un type déterminé de maladie, sauf dans des cas précis comme le saturnisme causé par le plomb. En revanche, les métaux peuvent accentuer certaines maladies, les déclencher ou freiner le corps dans sa capacité de réaction. 

Par exemple, l’électro sensibilité, maladie reconnue en Suède, peut être considérablement renforcée chez des personnes intoxiquées aux métaux lourds. 

Dans la maladie de Lyme ou dans l’autisme, une désintoxication peut avoir un effet bénéfique considérable sur la santé du patient. 

Ce sujet est si important que les organisateurs des Académies de Santé Naturelle, à Aix-les-Bains, ont décidé d’en faire l’un des axes principaux de leur colloque qui a lieu du 10 au 12 mars prochains. 

J’y assisterai et pourrai vous faire un compte rendu de ce que j’aurai entendu sur place. Pour autant, la meilleure manière d’apprendre est d’y aller vous-mêmes, ce que je vous engage à faire. Je m’y suis rendu tous les ans depuis leur création, il y a trois ans, et n’ai jamais été déçu. 

L’organisateur, l’Office de Tourisme de la ville d’Aix-les-Bains, et ses partenaires font un travail formidable, n’hésitez pas à en profiter. 

Pour vous inscrire, rendez-vous sur le site des Académies de Santé Naturelle :
http://www.academies-santenaturelle.com/ 

J’espère avoir l’occasion de vous y rencontrer. 


Naturellement vôtre, 

Augustin de Livois 


PS : Savez-vous que le jeûne peut aider à désintoxiquer son organisme des métaux lourds ? Pour tout savoir sur cette pratique, nous organisons une conférence exceptionnelle le jeudi 16 mars 2017 avec Thomas Uhl, la référence du jeûne en France. 
Informations et inscriptions ici.

 

07/03/2017

Des perspectives optimistes pour l'emploi des cadres selon l'APEC...

L'APEC (Association pour l'emploi des cadres) vient de publier une étude sur les perspectives pour l'année 2017. Selon ses conclusions, le redémarrage amorcé en 2015 et confirmé en 2016 se poursuivra cette année. Par exemple, après une étude auprès de 11 000 entreprises de Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Corse, l'augmentation des recrutements en 2017 paraît se confirmer.

Les débutants représenteraient 22% des embauches, ce qui est très encourageant. Beaucoup de secteurs (commerce, construction, industrie, informatique...) vont devoir renouveler leurs collaborateurs. Le domaine des services sera apparemment le plus en pointe. L'APEC estime qu'à lui tout seul ce secteur représentera près des 3/4 des postes à pourvoir.

Au niveau national, ce sont entre 208 000 et 225 000 cadres qui devraient être recrutés cette année 2017 soit une hausse de 10% par rapport à 2016. Les personnels ayant une expérience entre 1 à 10 ans devraient pouvoir représenter la moitié des embauches. Et il faut aussi imaginer des opportunités qui naîtront de la création de nouveaux postes... Bref, beaucoup de perspectives qui donnent de l'espoir aux cadres!

Lyliane

06/03/2017

Le Concours Lépine est-il toujours utile?

Cette institution française, nous dit dans le journal Nice-Matin du 26/2/2017 Mr E. Galliano reste un outil incontournable, car il s'adapte aux besoins de la société et motive toujours les inventeurs. Il faut savoir qu'il a été crée en 1901 par le Préfet et Maire de Paris Mr Louis Lépine, afin de lutter contre le marasme économique de l'époque.

Même si le grand public ne semble pas vraiment s'y intéresser, le Concours Lépine reste un acteur économique, à la base de l'industrialisation de notre pays. Chaque année cependant des avocats et de grandes entreprises viennent y chercher les meilleures inventions.

La France pourrait sans doute mieux valoriser l'innovation en créant un crédit d'impôt recherche ou la BPI. La création d'un brevet industriel faciliterait également la tâche des inventeurs. En effet, ceux-ci sont obligés de déposer un brevet dans chacun des pays de la communauté européenne.

Nous devons réaliser que le 20 ème siècle tout entier a vécu sur les inventions françaises: par exemple l'uranium avec les époux Curie, le cinéma avec les frères Lumière... Si la France est en pointe avec ses ingénieurs, ce qui manque chez nous est le mode commercial. Car les inventeurs sont créatifs, ils sont passionnés mais ne savent pas forcément faire connaître leurs inventions.

Selon les statistiques du Bureau Mondial de la Propriété Industrielle, qui recense le dépôt des brevets à travers le globe, la France représente à elle seule près de 10% de la propriété intellectuelle en Europe (100 000 environ par an)

Alors, encourageons nos créateurs et remercions les de faire avancer l'innovation! Pour en savoir plus concernant le Concours Lépine, il est possible de consulter sur Internet le site: www.concourslepine.fr

Lyliane

 

05/03/2017

Campagne contre les perturbateurs endocriniens...

Bonne nouvelle, nous avons fait subir un nouveau revers aux multinationales du toxique comme Monsanto

Mais nous ne pouvons pas en rester là, il nous faudra rester vigilants jusqu’au bout.

Cliquez ici pour partager cette campagne avec vos ami-e-s sur facebook. Chaque nouvelle personne que vous mobilisez constitue un énorme pas vers la victoire.

Cela fait plus de 3 ans que, sous la pression d’entreprises comme Bayer ou Monsanto, la Commission européenne essaye de faire adopter cette réglementation. En vain.

Avec la coalition EDC Free et l’association HEAL, nous avons tout mis en oeuvre pour convaincre plusieurs États membres de renoncer à soutenir cette proposition extrêmement dangereuse pour les européens et l’environnement. Car au-delà des conflits d’intérêts révélés par Le Monde, la réglementation défendue par l’UE pose surtout un problème majeur en matière de santé publique. De fait, des milliers d’études ont établi un lien entre l’exposition à ces produits chimiques et l’augmentation de graves problèmes médicaux comme l’infertilité, le cancer ou des troubles neurologiques.

La Commission européenne pensait pouvoir entraîner tous les États membres avec elle. C’était sans compter sur la mobilisation de milliers de citoyens à travers l’Europe. Sous cette impulsion collective, plusieurs pays, comme la France, la Suède ou encore le Danemark ont ainsi finalement décidé de voter contre.

Certains États restent à convaincre pour que ce projet soit définitivement rejeté et que soit enfin pris en compte le principe de précaution. En continuant à mettre la pression sur ces gouvernements, nous réussirons à convaincre la Commission Européenne de travailler sur une réglementation limitant les risques pour notre santé et de notre environnement.

Le combat n’est pas fini. Atteignons la barre symbolique des 400.000 signatures en partageant la pétition sur Facebook.

Vous pouvez aussi multiplier votre impact en transférant cet email à au moins 5 de vos contacts.

Merci pour tout ce que vous faites,

SOME OF US

Traquer les déchets flottants...

Dans le quotidien Nice-Matin du 26/2/2017, un dossier consacré aux ingénieurs de PACA (Provence Alpes Côte d'Azur) fait connaître à ses lecteurs Mr Guy Mausy qui a crée un robot aquatique capable de collecter les déchets épars dans nos mers et océans, qu'il a nommé le plastivore. Ce n'est pas sa première invention puisqu'il a déjà mis au point un moteur à air chaud utilisant la résonance du son, une machine à recycler les bouchons en plastique et un système de réflecteur pour augmenter le rendement des panneaux solaires.

Son fils, passionné de voile et faisant des transats en solitaire ainsi que lui-même ont éprouvé le désir de débarrasser mers et océans du fameux 7ème continent, composé de déchets plastiques. Le plastivore est un robot nettoyeur dont les plans sont en open source  c'est à dire libres de droit. ainsi, on peut fabriquer ses pièces avec une simple imprimante 3D.On connaissait déjà une bactérie plastivore, voilà aujourd'hui un robot avaleur autonome!

Mr Mausy rêve d'un modèle éco-responsable, dont la fabrication pourrait être financée par les entreprises polluantes elles-même au travers de fondations. Le plastivore serait embarqué sur des bateaux pour être lâchés sur les zones polluées. Mr Mausy imagine également que les déchets collectés pourraient ensuite être recyclés. Equipé de sortes d'yeux; le robot est capable d'éviter les collisions et fonctionne à l'énergie solaire. On se demande ce qui pourrait empêcher le génial inventeur de diffuser son robot plastivore dont les essais sur un lac ont été concluants et pourquoi jusqu'ici les industriels ne s'y intéressent guère ... Une information à diffuser et à faire connaître autour de vous! Pour en savoir plus, consulter le site: www.coba2.org.

Lyliane

 

 

04/03/2017

Promouvoir et accepter une nation multiculturelle?

 

 

Un reportage de septembre 2016 dans le journal La Croix donne la parole à de nombreuses personnes d'origine asiatique (entre 600 et 700 000 ) installées en France. Sous la plume de Mr Dorian Malovic, ces déracinés depuis la première guerre mondiale expliquent qu'ils vivent chez nous en réseaux soudés et se nomment «communauté Wen». Une seconde vague d'immigration eut lieu entre 1970 et 1985. Elle a surtout concerné des personnes venant de Chine, du Cambodge, du Laos et du Vietnam. Leurs enfants ont étudié dans des écoles françaises et beaucoup se sont courageusement lancés dans le business (restaurants, blanchisserie, prêt à porter, commerces …). Depuis l'ouverture de la Chine et les accords signés entre Pékin et Paris, il y aurait plus de 30 000 étudiants chinois en France.

La plupart disent que malgré leurs yeux bridés, leur dénuement, leur langue différente et leur religion bouddhiste, ils ont été accueillis avec une grande générosité par la population.

Beaucoup se demandent aujourd'hui, en voyant le sort réservé aux migrants étrangers de Calais, de Vintimille ou de Paris, pourquoi la France les laisse errer, exposés au froid et à la faim, les empêche de circuler et de travailler...

Heureusement, dans la patrie des Droits de l'Homme et du Citoyen qu'est notre pays, des mouvements comme Fraternité Générale (missions dans des quartiers) ou Unis-Cité (entraide et service civique) mettent en avant la fraternité et la solidarité par le biais d'actions culturelles, artistiques ou citoyennes. Au delà de la peur, du rejet, du repli identitaire et communautaire, de simples citoyens, des sportifs, des artistes, donnent un élan à ces mouvements, soutiennent et donnent l'exemple, afin de dire «stop» au climat anxiogène distillé de toute part en France de nos jours.

Pour en savoir davantage sur ces mouvements, consulter sur Internet:

www.fraternite-generale.fr et www.uniscite.fr .

Lyliane

 

03/03/2017

Comment créer son entreprise sans exposer sa famille?

Beaucoup de personnes dans notre pays sont tentées de monter leur propre start-up ou de s'installer comme autoentrepreneur. Toutefois, il est judicieux de prévoir dès le début un éventuel revers de fortune en protégeant ses proches. Dans Version Fémina, Me Michelle Zefel, notaire à Bordeaux, a fait la liste des 6 règles d'or à respecter.

1- Choisir un régime matrimonial de séparation, ou en changer si ce n'était pas le cas, afin de séparer le patrimoine de l'entrepreneur de  celui de son conjoint. en cas de pacs, prendre la même précaution. 

2- Rédiger une déclaration d'insaisissabilité. Ainsi, pour les entreprises individuelles, la protection de la résidence principale est automatique. Cela peut se faire chez un notaire chez un notaire pour des biens immobiliers non professionnels(résidence secondaire...), pour protéger ses avoirs des créanciers.

3- Miser sur une forme de société précise en créant soit une SARL, soit une EURL, soit une SAS ou une SA, afin de limiter l'engagement financier à hauteur de l'apport. Sauf en cas de faute de gestion, cela évite d'avoir à régler des dettes pros sur ses propres deniers. Prévoir également, par acte notarié ou pas, de désigner la ou les personnes compétentes pour gérer l'entreprise à votre place le cas échéant.

4- Ne pas se porter caution, ni laisser son conjoint le faire.

5- Souscrire les bonnes assurances. Par exemple opter pour un contrat décès/incapacité/invalidité, afin de percevoir des revenus en cas de décès, voire même une rente éducative s'il y a des enfants. C'est à compléter éventuellement par une assurance "homme ou femme clé" qui, en cas de décès, verserait un capital afin de trouver un gérant ou un repreneur.

6- Préparer dès le départ la transmission de l'entreprise en rédigeant un testament assorti d'une clause d'attribution préférentielle ou une clause d'agrément.

Car prévoir ne fait pas mourir! Et on se sent en paix lorsque tout a été prévu...

Lyliane

02/03/2017

Le droit de se soigner autrement dans le monde...

 
       

     
  Institut pour la Protection de la Sante Naturelle  
 

Grâce à vous, cette année sera très prolifique...


Chère amie, cher ami,

Vous avez trouvé 2016 riche en actions et en événements ?
Vous verrez : 2017 sera prolifique !

Nous n’avons pas le choix : les temps sont mûrs pour l’action !

D’abord parce qu’en France ont lieu les élections présidentielles. C’est un temps de débats et de propositions. Même si les échanges entre responsables politiques paraissent creux ou « à côté » des grands enjeux qui nous concernent, c’est évidemment le moment pour nous de faire circuler des idées, des propositions…Bref, de prendre part au grand pugilat qui se prépare !

Ensuite, parce que les lignes bougent ! Il faut encourager les évolutions actuelles de la santé naturelle. Elles sont scientifiques, juridiques, politiques et institutionnelles.

La science en effervescence

Partout dans le monde, de nouveaux sujets de recherche apparaissent. Physiciens et biologistes publient régulièrement des travaux qui bouleversent nos façons de comprendre le monde :

Photons : les progrès dans le domaine de l’imagerie permettent de voir comment les photons circulent. (Voir sur le sujet les travaux remarquables des chercheurs Raymond Herren et George Vieilledent). L’information photonique donne de précieuses indications sur les réactions du vivant par rapport à d’autres produits, comme des molécules de synthèse par exemple ou d’autres corps vivants.

Les champs d’application dans le domaine de la santé sont multiples : évaluation de l’efficacité des médicaments, du degré de toxicité d’un produit, etc. Cette recherche donne un accès direct à ce qui se passe dans le monde vivant à un niveau minuscule (inaccessible à l’œil nu, de l’ordre du milliardième de mètre).

Jeûne et cancer : depuis quelques années, le Pr Valter Longo, gérontologue et biologiste aux Etats-Unis, travaille sur le jeûne sur des souris. Il a démontré que, chez ces petits animaux, le jeûne renforçait le système immunitaire et permettait de résister aux chimiothérapies. Des études sont en cours pour confirmer cette possibilité chez l’humain.

En attendant, la thérapie par le jeûne a de beaux jours devant elle. On la croyait oubliée et mise au placard avec les vieux rites religieux qui l’accompagnaient. Voilà que la science et les bons résultats obtenus en Allemagne ou en Russie la remettent au goût du jour !

Bactéries : elles jouent un rôle fondamental dans nos vies et nos maux. Le Pr Luc Montagnier a déjà posé l’hypothèse d’un lien entre bactéries et autisme. C’est maintenant au tour d’une équipe de l’université John Hopkins de proposer la piste bactérienne pour expliquer la survenue de la polyarthrite rhumatoïde [1] ! Là encore, c’est une révolution. Dès lors que les antibiotiques perdent en force et, surtout, que leur prise trop régulière risque de créer des dégâts considérables à d’autres bactéries de notre corps (dont nous avons besoin), il faudra développer des stratégies thérapeutiques plus fines : renforcer le terrain, prendre des antibactériens naturels moins corrosifs (huiles essentielles, notamment), voire retourner aux traitements oubliés comme les phages !

Nanoparticules : c’est le sujet d’aujourd’hui. Elles sont partout, même dans les vaccins ! Le Pr Montanari [2], chercheur italien, et son équipe ont analysé des lots de vaccins (DTP, Gardasil, Prévenar, etc.).

Dans ces vaccins, ils ont retrouvé des nanoparticules d’aluminium, de tungstène, de fer, de chrome, de titane et de manganèse.

Cela veut dire qu’il est probable que la plupart des vaccins injectés contiennent ces nanoparticules.

L’une des explications possibles à cette découverte est que les aiguilles sont aiguisées avant usage par des machines constituées notamment de tungstène dont les particules de métal passeraient, à ce moment-là, dans les doses de vaccin.

Un seul vaccin « propre » a été identifié dans l’étude. Il était à destination de la médecine vétérinaire.

Plus généralement, la question des nanoparticules devrait revenir régulièrement sur le devant de la scène tant les enjeux de santé liés à ces micro-morceaux de matière non assimilables et non biodisponibles sont cruciaux pour la santé.

Les médecines non conventionnelles reconnues dans différents pays…

La Suisse : voilà presque 10 ans que la Suisse a reconnu constitutionnellement le droit d’avoir recours aux médecines non conventionnelles. Comment cela est-il arrivé ? Il y a eu une votation. Les citoyens ont voté pour. Leur volonté est respectée. Le bilan de cette opération est positif. Une nouvelle votation sur le sujet rencontrerait un succès encore plus massif.

Le Canada : depuis 2004, une législation sur les produits naturels a permis l’essor d’un secteur associé. Résultat : il est possible d’y être herboriste et de nombreux produits naturels sont officiellement vendus et conseillés par des professionnels compétents. Cela fait presque 15 ans que l’expérience dure et toute la population semble y trouver son compte. De quoi inspirer les pays Européens ?

Allemagne : de nombreuses pratiques alternatives y sont reconnues et remboursées par les organismes d’assurance privés. Ainsi, la phytothérapie, le jeûne [3], la chiropraxie sont présents dans les hôpitaux et acceptés par les médecins. Les patients les plébiscitent massivement. Par ailleurs, il existe depuis longtemps un statut pour les naturopathes, celui de « heilpratiker » dont le travail s’inscrit dans la longue lignée des hygiénistes qui travaillent avant tout sur le terrain des malades.

Evolution des hôpitaux et universités

Un peu partout – même en France ! – les hôpitaux s’adaptent. De plus en plus, ils intègrent différentes médecines alternatives et complémentaires que l’on considérait, il y a encore quelques années, comme totalement déviantes.

Hypnose à l’hôpital de Saint Denis (93), jeûne à l’hôpital Avicennes (93), acupuncture à Charleville Mézières ou la Pitié Salpêtrière, nutrition à Clermont-Ferrand ou La Timone à Marseille, etc.

Ce sont souvent des entrées discrètes parfois sujettes à débat entre les services et les médecins, mais indubitablement la santé naturelle gagne du terrain à l’hôpital. Tant mieux pour les patients, tant mieux pour les médecins. En médecine, le plus important reste de donner au patient le meilleur soin possible.

Les universités suivent le même mouvement. Ici et là sont créés des DU de phytothérapie, de nutrition et d’acupuncture.

Ces évolutions sont positives et nous pouvons légitimement nous en réjouir. Il est bon aussi de savoir regarder ce qui, dans notre société, peut être source de joie ou de sérénité.

Malheureusement, les blocages persistent dans bien des domaines et nous rappellent que, si certaines évolutions ont eu lieu, c’est d’abord et avant tout parce que des personnes se sont courageusement battues sur le terrain pour aller chercher ces gains.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

27/02/2017

Le réseau Welcome en faveur de l'accueil des réfugiés en France...

Welcome JRS France n'est pas une association, mais c'est un réseau de foyers et de communautés, qui offrent l'hospitalité à de jeunes demandeurs d'asile. Ce réseau jésuite, mis en place en 2009, se veut fidèle à l'esprit de l'Evangile. Welcome JRS propose en effet à des familles et à des communautés religieuses d'accueillir chez elles un demandeur d'asile pendant 4 à 6 semaines maximum. Une Charte des Bonnes Pratiques veille au bon déroulement du séjour.

C'est en fait un enrichissement pour tous, car des liens féconds sont susceptibles de se tisser. Le réfugié bénéficie d'une vie familiale et d'un tuteur pour toutes ses démarches administratives. Existent aussi, dans quelques-unes des 30 villes françaises où le réseau est implanté, des ateliers, des rencontres, des cours de français, des formations professionnelles et un suivi juridique. Les mots d'ordre du réseau sont: accompagner, servir et défendre.

En fin 2014, le réseau Welcome, animé par une coordination pour la France, regroupait 105 familles d'accueil. En Suisse, le réseau OSAR possède un réseau d'hébergement pour demandeurs d'asiles amenés à rester durablement en Suisse. Pour monter un collectif local dans notre pays, contacter par mail: marie.catherine.chevalier@jrsfrance.org.

Tous renseignements concernant ce réseau solidaire s'obtiennent au: www.jrsfrance.org/welcome-en-france-refugie.

Le journal Télérama N°3501 de février 2017, à travers un article de Mme Juliette Benavant, publie le témoignage d'un couple de retraités de Belgentier, près de Toulon (83), qui accueille à la maison un réfugié kurde irakien depuis plusieurs mois. C'est France Terre d'Asile qui a fait appel au réseau jésuite Welcome, disposant de 50 famillles dans le Var, pour héberger cet ingénieur en Télécommunications. Celui-ci est heureux de pouvoir souffler quelques semaines dans une ambiance chaleureuse. Sa famille a, hélas, en grande partie été décimée par la guerre. Il vient d'obtenir de l'Ofpra une protection subsidiaire d'un an renouvelable.

Nous pouvons nous réjouir que des réseaux solidaires existent en Europe. Les barrières policières élevées aux frontières ne solutionnent rien. Elles sont tout juste bonnes à rassurer les personnes faisant encore des amalgames entre migrants et terroristes. Comme si la solidarité humaine pouvait être mise en balance avec la peur de la différence de l'autre!

Lyliane

 

25/02/2017

Enfin une Agence Française pour la Biodiversité...

 

La notion de biodiversité est relativement récente. Elle est en effet apparue dans les années 1980. Sa définition fait référence au mot grec bios qui signifie la vie et à la diversité de la vie sur terre (écosystèmes, espèces et gènes ainsi que les interactions entre elles). Une Agence Française pour la biodiversité vient de voir le jour. Elle entre en effet en action dès maintenant, puisque le décret relatif à son organisation et à son fonctionnement est paru le 26/12/2016 et son premier Conseil d'Administration s'est tenu le 19/1/2017. Quant à son Directeur Mr C. Aubel, il a été officiellement nommé par arrêté.

La loi a octroyé à cette Agence de nombreuses missions. Elle sera notamment chargée de collecter des données et de produire de l'expertise. Elle doit également être un centre de ressources, animer une Stratégie Nationale pour la biodiversité et même assurer un rôle de police de l'environnement. Il a aussi été prévu qu'elle soutienne financièrement des actions de protection ou de reconquête de la biodiversité dans les territoires par la mise en place d'Agences Régionales de la biodiversité avec les collectivités volontaires.

La Ministre de l'Environnement Mme S. Royal a toutefois annoncé, fin décembre 2016, 50 postes supplémentaires dont la moitié sera affecté aux parcs marins naturels, ce qui s'ajoute aux 1200 postes nés de la fusion de 4 organismes. Cela paraît assez peu pour toutes ses missions...

Dans les priorités pour 2017, on retrouve plusieurs actions dont la réalisation de 200 ABC(Atlas de la biodiversité communale supplémentaire), les liens entre la santé et la biodiversité, la communication auprès du grand public, des actions de restauration d'espaces naturels...

Espérons que le budget alloué à l'Agence sera à la hauteur des attentes, afin de favoriser des missions nouvelles et de constituer une opportunité pour le développement économique, le maintien et la création d'emplois.

La Campagne Présidentielle 2017 dans notre pays pourrait constituer un bon sujet de discussion à propos de la biodiversité et déboucher sur des engagements et des actions concrètes en faveur de l'environnement

Lyliane

 

Lettre ouverte à Mme la Ministre de l'environnement sur la recherche d'hydrocarbures en Méditerranée...

 

Voici le texte de la lettre ouverte à Ségolène Royal, ouverte à signature sur le site de change.org


Madame la Ministre,
En avril dernier, vous avez décidé d'un "moratoire immédiat sur la recherche d'hydrocarbures en Méditerranée française", gel que vous avez publiquement annoncé vouloir étendre à l’ensemble des eaux françaises pour tous les nouveaux permis.
Cette annonce précurseuse représente une étape décisive de la transcription concrète de l'Accord de Paris dans les politiques françaises. Geler le développement des projets d'extraction de combustibles fossiles est en effet indispensable pour respecter les objectifs adoptés à l'issue de la COP21.
Les gisements de gaz et de pétrole actuellement exploités sont suffisamment grands pour nous faire sortir de la trajectoire des 1,5°C de réchauffement climatique - et si nous exploitons de surcroît tout le charbon des mines actuellement en production, nous dépasserons largement les 2°C.
Il est désormais indispensable de passer à l'étape suivante, de s’assurer que votre engagement personnel puisse s’appliquer à celui ou à celle qui vous succèdera et de geler définitivement l'accord de nouveaux permis d'exploration comme d'exploitation dans l'ensemble des eaux françaises. Pour débuter ce processus il faut élargir le moratoire à la côte Atlantique et à la Guyane et abroger les permis Parentis Maritime, Parentis Maritime Sud, Marges du Finistère ainsi que PER UDO et PER SHELF.
L'élection de Donald Trump s'annonce catastrophique sur le plan de la lutte contre le réchauffement climatique, à un moment où nous ne pouvons pourtant plus nous permettre d'attendre. Comme il l'avait annoncé, ses toutes premières décisions constituent un retour en arrière brutal - qu'il s'agisse d'autoriser le développement d'oléoducs ou de remettre en cause les engagements de la COP21.
Le rôle des dirigeants du monde entier les plus attachés à la lutte contre le réchauffement climatique est donc désormais de "compenser politiquement" l'absence de volontarisme des dirigeants les plus rétrogrades.
La France n'est malheureusement pas à l'abri de la victoire de personnalités politiques aussi rétrogrades que Trump, y compris en matière climatique. Il est donc indispensable de mettre à profit les mois qui restent pour s'assurer que, quel que soit le résultat des élections présidentielle puis législatives, la France reste un pays moteur de la lutte contre le réchauffement climatique. Il s'agit en outre d'une manière très concrète de transcrire la résolution pour une "société bas-carbone" adoptée par l'Assemblée nationale "encourageant les investisseurs institutionnels, les entreprises, notamment celles dont l’État est actionnaire, et les collectivités territoriales à cesser d’investir dans les énergies fossiles".
Veuillez agréer, Madame la Ministre, l’expression de nos sentiments les plus distingués,
Jacques Beall, Surfrider Foundation Europe
Maxime Combes, Attac
Florent Compain, les Amis de la Terre
Olivier Dubuquoy, Nation Océan
Fanny Delahalle, Alternatiba
Nicolas Haeringer, 350.org
Txetx Etcheverry, Bizi
Jean-François Julliard, Greenpeace
Cécile Marchand, ANV-COP21
Laura Morosini, Chrétiens Unis pour la Terre
Pierre Perbos, président du Réseau Action Climat

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23/02/2017

Un projet d'immeuble coopératif en région lyonnaise...

 

Dans le journal La Croix du 4 janvier 2017, le journaliste Camille Paix relate une histoire peu banale concernant un projet de retraités-marcheurs, membres créateurs de l'Association Chamarel à Vaulx en Velin. Il s'agit comme son nom l'indique d'une "Coopérative d'Habitants Maison Résidence de l'Est Lyonnais", crée pour des personnes vieillissantes désireuses de ne pas finir en maison de retraite et de ne pas peser sur leurs enfants. Par anticipation, celles-ci ont donc mûri un projet d'immeuble, isolé en paille, comportant quatorze T2 de 45 M2 et deux T3 de 63 M2, avec espaces collectifs, chambres d'amis, cuisine collective, buanderie, atelier bricolage, bureau, local à vélos, parking et jardins...

Sept années ont été nécessaires pour discuter du statut légal et de la maîtrise d'oeuvre du futur bâtiment, pour trouver un terrain et pour mettre en route la construction. L'Association Habicoop, née à Lyon en 2005, leur a donné de précieux conseils et permis d'affiner leur projet. La nouvelle Loi Alur a certes rétabli le statut de coopératives d'habitants supprimé en 1971, mais les décrets d'application tardent à être publiés. Aussi, les membres de Chamarel ont choisi de créer une S.A.S c'est à dire une société par actions simplifiée. A ce jour, l'Association compte 30 membres dont 13 seulement souhaitent habiter l'immeuble.

Les coopérateurs, membres depuis 6 mois au moins de l'association et disposant d'un apport personnel d'au moins 30 000 euros, possèdent des parts sociales de la S.A.S, mais ils sont locataires de leur logement, payent une redevance mensuelle pour rembourser peu à peu l'emprunt souscrit (2,5 millions d'euros sur 50 ans) et ils s'acquittent des taxes foncières et d'habitation. Toutefois, l'étude des possibilités financières de chaque postulant est examinée, ce qui permet de moduler leur apport. Une cooptation de ceux ci est nécessaire par les membres de Chamarel lors d'une A.G. Le modèle de fonctionnement de l'association est en effet participatif et horizontal (1 personne égale une voix).

Les coopérateurs sont de fait propriétaires collectifs de l'immeuble par leurs parts sociales. Il a été décidé toutefois que leurs descendants ne seraient nullement héritiers de l'immeuble après leur décès, mais hériteraient seulement de la valeur des parts sociales souscrites. Des demandes viennent d'autres régions de France, car c'est un projet assez novateur. En principe, à Vaulx en Velin, l'aménagement de chaque appartement sera finalisé en juin 2017.

Il faut savoir que dans la région lyonnaise ce genre de projet a déjà vu le jour. A Villeurbanne par exemple un immeuble-village fonctionne déjà depuis 2013. Il se nomme le Village Vertical. C'est également une S.A.S. A Bron, l'Association Apps'Solu (appartements solidaires en milieu urbain) a trouvé une approche sensiblement différente dans la mesure où elle achète quelques appartements dans des immeubles pour y installer des coopérateurs.

Cet habitat collaboratif qui se développe dans notre pays a le mérite d'être une alternative aux maisons de retraite privées coûteuses et surchargées et au maintien à domicile qui ne résout pas la question de l'isolement des personnes âgées. Au Québec et en Suisse, ces coopératives ont un statut légal et sont bien développées. Alors, penchons nous sur l'habitation des personnes vieillissantes, regroupons nous pour demander à nos élus de soutenir ce type d'initiatives et même de les favoriser dans leurs villes et communes...

Lyliane

 

22/02/2017

DES CHATONS ANTI-GOOGLE...

 

Nous connaissions déjà depuis 3 ans Qwant, un moteur de recherche (plus de 20 millions d'utilisateurs), appuyé par des adversaires européens de Google, qui vient de lever 18,5 euros de la Caisse des Dépôts et Consignations en France.

Dans le journal Le Monde du 13/12/2016, le journaliste Mr Yves Eudes nous fait part du résultat d'une enquête s'appuyant sur l'Association Framasoft, qui à l'origine était un site destiné à promouvoir le logiciel libre. Puis, cette association a entrepris de changer la face du cyberspace. En effet, elle a crée des services concrets et équivalents aux géants mondiaux de l'informatique, mais adeptes du logiciel libre. Avec 6 salariés et 30 bénévoles éparpillés dans 28 villes françaises, Framasoft a décidé d'attaquer de front les 5 géants américains mondiaux de l'Internet qu'elle a nommé les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft). La campagne lancée par Framasoft s'est d'ailleurs intitulée «dégooglisons Internet»!

 

Installée dans un petit bureau d'un immeuble associatif du centre de Lyon, l'association a porté à sa tête Mr P.Y. Gosset, 40 ans, économiste de formation. Conscient de la tache qui l'attend, Framasoft, a crée des services en ligne, localisés en Europe, qui respectent la vie privée des utilisateurs (ni pistage, ni fichage, ni exploitation des données personnelles...). En outre, tout chez eux doit fonctionner avec des logiciels libres et ouverts. En quelques mois, ils ont déjà monté une trentaine de services en ligne: Framasphère, un réseau social affilié au réseau international Diaspora, Framapad, un service de partage de documents équivalent à Google Docs, Framadrop, un service chiffré d'envoi de fichiers volumineux, Framadate, pour gérer son emploi du temps, Framapic pour partager ses photos, et même Tonton Roger, un métamoteur de recherche qui interroge simultanément Google, Bing et Yahoo et livre les résultats en servant de filtre protecteur.

 

A ce jour, Framasphère a plus de 32 000 comptes, Framapad: 200 000 fichiers actifs et Framadate reçoit 5000 visites par jour provenant d'écoles, d'associations, de mairies et de syndicats. Tout en recherchant un bien commun, ce réseau alternatif loue des serveurs en Allemagne chez le prestataire indépendant Hetzner. Son budget annuel tourne autour de 200 000 euros, provenant de dons essentiellement. L'administrateur système de l'association est un ancien employé de l'Université de Lorraine, Mr Luc Didry. Il travaille depuis chez lui pendant 35 heures environ.

 

Le but affiché de Framasoft est de déclencher un processus d'essaimage. Car l'association ne tient pas à trop grossir. En effet, quand Framasoft aura atteint sa taille maximale souhaitable, elle incitera d'autres associations à créer leur propre bouquet de services et à aider des réseaux débutants.  En octobre 2016, l'association a lancé un projet d'envergure nationale baptisé « Collectif des Hébergeurs Alternatifs Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires» d'où l'acronyme: CHATONS. Framasoft a alors publié une Charte Ethique pour les candidats prêts à devenir Chatons. En résumé, il faut utiliser des logiciels libres, ne jamais pratiquer le ciblage publicitaire, respecter les données personnelles, pratiquer la transparence, la neutralité et chiffrer les données et les connections autant que possible...

 

L'image proposée aux débutants pour leur expliquer Framasoft est celle d'une AMAP,  dans laquelle au lieu de proposer un panier de légumes, il s'agit de services en ligne fournis par un hébergeur de proximité. Parmi les pionniers, le journaliste cite «Internet Finistère» à Brest avec ouverture en septembre 2016 d'une demi douzaine de services. Il y eut aussi «Infini» en région parisienne, qui demandait aux utilisateurs une contribution libre. En Haute-Saône où existait déjà un réseau Internet non commercial depuis1998 fondé par 3 amis et nommé «La Mère Zaclys», on compte à ce jour 18 000 utilisateurs réguliers dans toute la France, en Belgique et en Suisse. A Paris, l'association April, association de promotion de logiciel libre, a décidé  de rejoindre le Collectif Framasoft. Certaines associations entrées dans le collectif louent leurs serveurs. A Nantes, l'association «Duchesse» s'y intéresse de près. Certains «mini-chatons» à usage familial se sont lancés en réservant les services à leurs proches. La Fédération française des motards en colère par exemple a du patienter quelque temps avant de pouvoir être agrée...

 

Pour Framasoft, créer un Chatons est à la portée de la plupart des gens. Il suffit généralement d'un spécialiste informatique pour dynamiser le collectif local et de s'adjoindre un certain nombre de bénévoles. Voici comment le site https://chatons.org présente la façon de rejoindre le Collectif.

«Nous rappelons que le collectif est ouvert à toutes formes de structures (associations, entreprises, collectifs, particuliers, collectivités, etc.), mais qu'il y a des engagements à respecter. Notamment, CHATONS visant à la décentralisation, inutile de proposer votre candidature si vous êtes un des principaux hébergeurs français. Ce n'est pas qu'on ne vous aime pas, mais l'objectif est de donner de la visibilité à de petits hébergeurs artisanaux et à diversifier et relocaliser l'offre, pas de renforcer l'assise des plus gros. Par ailleurs, rappelons que le critère principal est que vous soyez en capacité de gérer une infrastructure logicielle libre (inutile de nous contacter si vous êtes hébergé chez AWS, ou si vous vous proposez des services exchange).

Donc, vous êtes un petit hébergeur prêt : à aller vers du 100% libre, à renoncer à la publicité, à prioriser le respect des données personnelles de vos hébergés, à rencontrer physiquement ces derniers, alors vous pouvez passer à l'étape suivante.

  1. D'abord, lisez la FAQ ;
  2. ensuite, lisez le Manifeste et la Charte. On vous conseille même de dormir dessus (c'est une expression, hein !) ;
  3. puis vérifiez que vous correspondez aux critères indiqués dans la charte. Si vous avez un doute, re-lisez la FAQ (on l'aura peut-être mise à jour pendant la nuit, qui sait ?), et si vous avez encore des questions, vous pouvez nous envoyer un message (nous sommes des chatons, on passe donc pas mal de temps à jouer avec des pelotes de laine numérique, ce qui fait que la réponse peut mettre quelques jours à vous parvenir).
  4. vous êtes sûr que vous êtes à la bonne place, inscrivez-vous à la liste https://framalistes.org/sympa/subscribe/chatons et présentez-vous, ainsi que votre projet.
  5. Enfin,
    1. créez vous un compte
    2. puis créez une fiche "Chaton"
    3. le collectif sera prévenu lors de la soumission de la fiche et prendra contact avec vous.

 Notez que les délais de réaction peuvent être longs, comme tout collectif autogéré et bénévole, nous répondons quand nous le pouvons. D'ailleurs, il est probable que nous intégrions les chatons par "portée", par exemple tous les 3 mois, ce qui permet de communiquer sur les nouveaux, et de travailler collectivement sur la sélection et l'intégration des nouveaux chatons.

CHATONS est le Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires.»

Lyliane

Capitales européennes de la culture en 2017: Paphos et Aarhus!

Nous apprenons, grâce à un article de Mme Véronique Giraud dans le N° de février 2017 du Journal Syndical de la FSU, qu'alors que le programme Erasmus fête ses 30 ans, le Conseil des ministres de l'Union Européenne a désigné cette année deux villes comme capitales européennes: Paphos (Chypre) et Aarhus (Danemark). Cette nomination annuelle de deux ou trois villes a pour but de "mettre en valeur la diversité de la richesse culturelle en Europe et les liens qui nous unissent en tant qu'Européens".

Ces deux villes sont encore peu connues, mais elles ont été choisies sur la base d'un programme culturel dont elles assument la mise en place. La première Paphos, sur l'île de Chypre, est portée par la mythologie, puisqu'elle a mis en lumière son mythe fondateur: la légende du sculpteur Pygmalion et de la Néréide Galatée. Plus de 150 projets rythmeront l'agenda de la ville (gastronomie, opéra, théâtre...). A Aarhus, deuxième ville du Danemark, la reine Magrethe a invité la population à repenser et transformer le territoire en un "laboratoire culturel du 21 ème siècle (art, nouveaux modèles de croissance, solutions durables dans l'agriculture et la production alimentaire, innovation culinaire...)".

En 2004, la ville de Lille avait été choisie comme capitale européenne de la culture et, depuis, ce coup de pouce continue à dynamiser la ville à travers la structure Lille 3000. En 2016, c'étaient les villes de Donostia-San Sebastian (Espagne) et de Wroclaw (Pologne) qui portèrent le titre. En Pologne, cette désignation a été en quelque sorte un haut-parleur inédit pour les droits démocratiques avec l'affaire du dramaturge Krystian Lupa.

Bref, les façons différentes de concevoir la société et la culture en Europe soulignent la richesse et la diversité des peuples qui la composent. De plus, le tourisme culturel représentant 40% du tourisme mondial selon l'OMT, dynamise fortement le développement des territoires et la démocratisation de l'accès à la culture. Et cela peut concerner autant des musées et des sites historiques que des centres urbains, des productions locales ou des sites industriels...

Lyliane

21/02/2017

Une bonne nouvelle à propos des vaccins

  i.


DT-P : on a gagné !

Chère lectrice, cher lecteur,

La décision finale du Conseil d’Etat sur le vaccin DT-Polio a été rendue hier, mercredi 8 février : 

Les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP), les seuls obligatoires en France, devront être de nouveau disponibles sans association avec d’autres vaccins non obligatoires.

Le ministère de la Santé dispose de 6 mois pour prendre des mesures visant à rendre disponibles ces trois seules vaccinations obligatoires.

Le Conseil d’Etat est la plus haute juridiction administrative de France et ses avis ne peuvent pas être contestés.

Que dit le Conseil d’État précisément ?

Le Conseil d'Etat a posé un principe de base clair :

Les trois vaccins obligatoires en France doivent être disponibles sans association avec d'autres vaccins.

Il "enjoint au ministre chargé de la Santé de prendre des mesures pour rendre disponibles" les vaccins DTP sous cette seule forme.

"La loi, qui n'impose que trois obligations de vaccination, implique nécessairement qu'il soit possible de s'y conformer en usant de vaccins qui ne contiennent que ces trois vaccinations", a détaillé le Conseil d'Etat.

Le vaccin DT-P sera-t-il bientôt de retour dans les pharmacies ?

Non.

Les laboratoires Sanofi Pasteur, principal fabricant de ces vaccins, ne produisent plus aucun vaccin isolé contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP) depuis 2008.

Ils ont déclaré à la presse hier que le délai imposé par le Conseil d’Etat (six mois) est intenable : remettre massivement sur le marché un ancien produit demanderait minimum 18 mois. [1]

Parmi les solutions discutées pour remédier à ce problème, une est particulièrement inquiétante : faire voter en urgence une loi pour rendre obligatoires également les vaccins présents dans le « supervaccin » hexavalent.

Ainsi mercredi, France-Info a-t-elle diffusé cette inquiétante information :

« Ce mercredi soir, l'Agence du Médicament a été saisie pour qu'un vaccin DTPolio soit remis sur le marché. Mais si les laboratoires pharmaceutiques refusent de le fabriquer, le gouvernement pourrait aussi changer la loi en passant de trois à six vaccins obligatoires. »[2]

Parer à toutes les possibilités

Ce scénario noir ne peut malheureusement pas être écarté.

Ainsi que nous l’avons expliqué à de nombreuses reprises, c’est la stratégie ouvertement conseillée par le rapport du « Comité d’orientation citoyenne sur la vaccination » rendu public le 30 novembre 2016, qui a préconisé de faire passer de trois à onze le nombre de vaccins obligatoires pour les nourrissons dans toute la France.[3]

Ce rapport préconise en outre de mettre à la charge de la collectivité les inévitables accidents qui découleraient de la généralisation des vaccins, par un « régime d’indemnisation pris en charge par la solidarité nationale », plutôt que par l’industrie pharmaceutique. (voir page 32 du rapport).

Ce rapport recommande en plus d’envisager le « changement de statut », c’est-à-dire de rendre obligatoire le très controversé vaccin contre la papillomavirus (contre le cancer du col de l’utérus), et même d’étendre la vaccination « aux jeunes garçons » ! (page 33 du rapport).

Enfin, il préconise « la mise en œuvre sans délai de l’ensemble de ces recommandations » afin de « restaurer la confiance en la vaccination » (page 32 du rapport).

Pour réduire le risque d’un tel passage en force, dont les autorités sanitaires sont sans doute malheureusement capables, je vous invite à signer la pétition ci-jointe si vous ne l’avez pas encore fait : http://petitions.ipsn.eu/mobilisation-vaccins-enfants/index.php


Bien à vous,

Jean-Marc Dupuis

20/02/2017

Des écoliers et la protection de la nature en Mongolie...

MONGOLIE - Un camp pour sensibiliser les écoliers à la protection de la nature

Publié le 8 février 2017 par Le blog de l'écologie positive

La réserve de Tost en Mongolie (habitat d'espèces rares et emblématiques comme le Léopard des neiges et le Mouflon de Marco Polo) a accueilli 40 écoliers de Mongolie pour un stage de découverte de tous les éléments qui constituent la nature.

Même si aucun d'entre eux n'est arrivé à voir un Léopard (espèce extrêmement discrète), ils ont ressenti, au moyen de traces telles que des carcasses, des crottes ou des marques odorantes, la présence et le "point de vue" de cet animal à travers les montagnes.

Ils ont aussi expérimenté la complexité de l'écosystème du Gobi... et imaginé des solutions pour résoudre les conflits entre humains et faune sauvage (qui se manifestent surtout en Mongolie par les attaques sur le bétail, connues des écoliers dont les familles pratiquent souvent l'élevage).

Il est à noter que le projet est soutenu, entre autres, par le Parc animalier d'Auvergne.

AV.

"My dream is to conserve all the living things on earth" - Snow Leopard Trust

 

19/02/2017

Choisir une EHPAD...

 

 

Une EHPAD est un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, c'est à dire une maison de retraite médicalisée. Il n'est pas évident pour une famille de choisir un établissement pour un de ses membres. Aussi, il faut savoir qu'un Portail national d'information pour l'autonomie des personnes âgées et l'accompagnement de leurs proches existe et qu'il est géré par le Ministère des Affaires Sociales et de la santé.

Un site permet, en effet, en indiquant le département désiré, d'obtenir sur écran la liste des EHPAD avec leurs coordonnées (statut, capacité, prix d'hébergement, tarif de dépendance par jour et par personne, supplément de chambre seule, soins médicaux possibles...).

Sur ce site, indiqué ci après, vous pouvez aussi trouver une multitude d'informations comme vivre à domicile, temporairement ailleurs, exercer ses droits, assurance-maladie... En un simple click, voilà une mine d'informations.

Rendez-vous donc en cas de besoin sur: www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr.

 

Lyliane

 

 

 

 

En Malaisie, selon le blog de l'écologie positive, un résultat encourageant!

 
 
 
 

MALAISIE - Un réseau de braconniers d'éléphants démantelé

Publié le par Le blog de l'écologie positive

Le 10 février dernier, les autorités malaisiennes ont procédé à l'arrestation de 7 braconniers parmi les plus recherchés du pays, suspectés d'avoir tué au moins 15 éléphants en 4 ans, ainsi que d'autres espèces recherchées au marché noir (cerfs sambars, buffles, serows ou antilopes-chèvres...). Lors de l'arrestation, 2 défenses ont été saisies ainsi que de la viande d'éléphant et des armes à feu.

Les braconniers n'avaient pas de permis de chasse, ni de licence pour la détention de certaines armes.

AV.

18/02/2017

Les poisons silencieux du port de Saint-Nazaire...

 

 

Selon Mme Virginie Félix qui écrit dans le journal Télérama N° 3501, depuis 10 ans des dockers luttent pour faire reconnaître leurs cancers comme maladie professionnelle. Un documentaire de Mme Benoite Juneaux (2016) consacré à ce sujet sera diffusé samedi 18 février à 21h30 sous le titre «Les dessous de la mondialisation» sur LCP (13 ème chaîne).

La journaliste établit un parralèle entre le scandale de l'amiante et celui de l'exposition des dockers aux produits dangereux. Les dockers qui manipulent au quotidien des cargaisons de marchandises (soja, ciment, charbon, pétrole, phosphates...) arrosées de pesticides, fongicides ou porteuses de substances toxiques sont en effet très exposés et risquent leur vie. Le magazine Bastamag s'en était fait l'écho en 2013. Il semble toutefois y avoir un tabou au sein de la profession, car c'est un poison silencieux. Il faut savoir également qu'il y a quelques années les dockers travaillaient en short et à mains nues...

Le premier à avoir enquêté sur la question est un docker de Saint-Nazaire Mr J.L. Chagnolleau, qui est aujourd'hui décédé de multiples cancers après 30 années de métier. Il a néanmoins crée une Association pour la protection de la santé au travail dans les métiers portuaires. Une étude datant de 2014 réalisée par des sociologues et des scientifiques a estimé que près de la moitié des dockers de Saint-Nazaire sont atteints de cancers (Etude Escales sur les enjeux de santé au travail et cancers).

Un médecin marseillais a par ailleurs établi que l'espérance de vie des dockers était de 10 ans inférieure à la moyenne des Français. Pour les membres de l'Association, constituer des dossiers, rassembler des preuves prend du temps et de l'énergie. De plus, les victimes se heurtent à la nomenclature de la Sécurité Sociale, pour qui une maladie professionnelle ne peut avoir qu'une seule cause, alors que les facteurs déclenchant et les formes de cancers sont multiples.

 Entreprises de manutention, gérance du port, armateurs se renvoient la balle. Suite au rapport Escales néanmoins, le Ministère du Travail a publié en 2015 une circulaire qui recense les matériaux toxiques et les risques encourus par les ouvriers. C'est en plus un problème sanitaire qui dépasse les seuls ports français. Aussi, la mobilisation des dockers va devoir se faire au niveau international... Une émission qui méritera une suite, afin de prendre des mesures efficaces de prévention et d'indemniser correctement les familles des dockers victimes de leur travail.

Lyliane

 

17/02/2017

Acné : ne mettez pas du Monsanto sur votre visage !

 
 




Acné : ne mettez pas du Monsanto sur votre visage !



Et aussi : Vaincre la dépendance au sucre, Les 12 fruits et légumes les plus pollués, Un tue-mouches naturel

Chère lectrice, cher lecteur,

« Mais ça se voit même pas !!! »…

Je me rappelle que c’est ce que m’avait dit mon médecin lorsque j’étais adolescent et que j’avais de l’acné.

Lui prétendait que personne ne voyait rien, et moi je pouvais compter des dizaines de boutons énormes sur mon visage.

Je savais lesquels étaient en train de « mûrir », lesquels diminuaient de taille. Je connaissais les miroirs et les glaces qui limitaient plutôt les dégâts et ceux qui accentuaient la catastrophe ; je savais chaque jour si la situation était meilleure que la veille. Et les jours où ça empirait… j’étais désespéré de devoir me présenter « dans cet état » devant les garçons… et surtout les filles de l’école.

Alors l’acné « ça ne se voit peut-être pas », mais quand vous avez 15 ans, ça peut prendre beaucoup de place dans votre vie.


Le karcher des comédons

Si Internet avait existé lorsque j’étais adolescent, j’aurais passé des heures à chercher les solutions les plus efficaces contre l’acné.

J’aurais voulu aller vite, au plus radical. Trouver le karcher des comédons.

Et il est probable que je n’aurais pas écouté le vieux bonhomme que je suis aujourd’hui, qui m’aurait dit : « Attention, sais-tu vraiment ce que tu mets sur ton visage ? »

Mais si j’écris tout de même cette lettre, c’est que j’ai bon espoir que les jeunes se méfient plus des médicaments qu’à ma génération. Et que contre l’acné, la solution vient de là où l’on ne l’attend pas.

Car voici que la médecine prescrit généralement contre l’acné :

  • Des traitements locaux : crèmes ou gels antiseptiques et antibiotiques (rétinoïdes et/ou peroxyde de benzoyle) : ces traitements visent à réduire la prolifération des bactéries responsables de l’acné. Mais ils assèchent, irritent et augmentent la sensibilité de la peau au soleil et peuvent aussi provoquer un effet rebond quand vous les arrêtez.

  • Les traitements antibiotiques : un traitement par cures successives d’antibiotiques est généralement prescrit dans les acnés modérées à sévères. Mais c’est inefficace dans 82 % des cas [1] ! Surtout, plus le traitement est long, plus la bactérie impliquée dans l’acné devient résistante [2] et plus vous risquez de développer des résistances à d’autres germes [3].

  • Le traitement par isotrétinoïne (ou Roaccutane) : normalement il est réservé aux acnés sévères et résistantes aux autres traitements, mais dans la pratique il est largement prescrit en cas de boutons nombreux et récalcitrants. Pourtant les effets secondaires sont très lourds : sécheresse de la peau et des muqueuses, élévation du cholestérol et des triglycérides, atteinte du foie et des reins et, le plus grave : malformations fœtales en cas de grossesse et apparition de troubles psychiatriques, dépression voire tentative de suicide.

Pour résumer, l’isotrétinoïne est un peu à la peau ce que Monsanto est à la terre, efficace dans 2/3 des cas [4], mais dévastateur !

Maintenant, la bonne nouvelle est que d’autres pistes s’ouvrent aujourd’hui. Et elles commencent avec un étonnant voyage (gratuit) à l’autre bout du monde.


L’île où l’acné n’existe pas

Kitawa est à l’est sur la carte, autrement dit, c’est un confetti perdu dans l’immensité de l’Océan Pacifique, à l’autre bout de la Terre !

Rendez-vous sur l’île de Kitava, en Nouvelle Guinée [5]. Ici :

Particularité touristique : aucun des 1200 habitants de Kitawa n’a un seul bouton d’acné…

Pourtant, ici comme ailleurs, les adolescents n’échappent pas aux poussées hormonales, ni les femmes aux variations du cycle menstruel.

En étudiant le mode de vie des habitants de l’île, un professeur américain spécialiste du régime paléolithique, le Dr Loren Cordain, a remarqué que ceux-ci ne présentent pas de caractéristique génétique particulière qui expliquerait l’absence d’acné. Il en est arrivé à la conclusion que leur mode alimentaire faisait la différence et les protégeait de la maladie.

L’alimentation des habitants de Kitava est en effet semblable à celle des hommes du Paléolithique il y a 10 000 ans : une belle quantité d’aliments frais, fruits, tubercules, poisson, noix de coco, mais pas de café ni d’alcool et très peu de céréales ou de sucre [6].

L’alimentation anti-acné


L’hypothèse du Pr Cordain se trouve renforcée par un grand nombre d’études qui ont établi la responsabilité de certains aliments dans les changements hormonaux et l’amplification de l’inflammation inhérente à l’acné :

  • Les produits laitiers animaux : des dizaines de milliers d’adolescents et d’adultes ont été suivis pendant des années. La conclusion est sans appel : plus la consommation de laitages est importante, plus il y a d’acné et plus l’acné est forte [7]. Cela tiendrait à la teneur en acides gras du lait riche en oméga-6 pro-inflammatoires, la présence des hormones animales, et enfin l’action du lait sur l’élévation de l’insuline et de la testostérone.

  • Les aliments à index glycémique (IG) élevé : il existe des interactions nombreuses entre le taux d’insuline, les facteurs hormonaux, l’inflammation et l’acné. L’élévation de l’insuline dans le sang qui a lieu après l’ingestion de glucides facilite les infections cutanées en augmentant la production de sébum [8], en limitant la cicatrisation [9] et en perturbant les hormones, dont les androgènes et la fameuse testostérone [10]. C’est pourquoi maîtriser votre taux d’insuline est absolument indispensable pour diminuer l’acné.

  • Les acides gras saturés et les oméga-6 : si les graisses sont de mauvaise qualité, le sébum l’est également. Le statut en acides gras est fortement corrélé au développement d’une acné inflammatoire [11]. Une alimentation riche en graisses saturées et en oméga-6 élève le niveau des androgènes [12] et des facteurs pro-inflammatoires [13]. Evitez aussi de grignoter des graines de tournesol riches en oméga-6, elles ont pour effet rapide d’aggraver les lésions enflammées [14].

  • Le sel : peu d’études ont étudié les effets de la consommation de sel sur l’exacerbation de l’acné, mais il semble bien engendrer une recrudescence des lésions, sans que les mécanismes en soient clairs [15]. On remarque que les aliments très salés sont souvent industriels et à IG élevé (fromage, pain, etc.). Pensez aussi à réduire l’ajout de sel dans vos assiettes.

Donc, avant de me tartiner le visage de gels et crèmes et d’avaler des antibiotiques inutiles, voici un régime alimentaire anti-acné que j’adopterais sur le champ si j’avais encore 15 ans et des boutons que le médecin fait semblant de ne pas voir :

  • Pas ou peu de laitages

  • Pas d’aliments industriels, d’édulcorants, d’aliments raffinés à index glycémique élevé : farine blanche, sucre, riz blanc, pommes de terre, baguette, pain de mie, biscuits, céréales du petit-déjeuner.

  • Beaucoup d’aliments à index glycémique bas ou modéré : fruits, légumes crus et cuits, céréales semi-complètes ou complètes, œufs, volaille, oléagineux…

  • Des graisses riches en oméga-3 : huile de colza, de cameline, noix de Grenoble, graines de lin, et des poissons gras (hareng, maquereau, sardine)…

Une dernière chose : le niveau de zinc est abaissé en cas d’acné, et ce d’autant plus qu’elle est sévère [16]. La plupart des études montrent des effets bénéfiques avec une supplémentation.

On trouve de multiples formes de zinc. Le picolinate de zinc et le zinc-méthionine [17] sont les plus efficaces, à défaut essayez le gluconate. Pour le dosage, comptez 30 mg de zinc-élément.

Je vous épargne pour conclure le couplet sur la beauté intérieure, sur la personne qui se cache « derrière » ses boutons. L’acné, c’est juste pénible. Alors autant choisir la bonne stratégie, naturelle, pour s’en débarrasser au plus vite et pour de bon.
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 

14/02/2017

Le congé de proche aidant officialisé mais sans moyens...

Le Courrier du Retraité de janvier 2017 sous la plume de Mr J. Fogliarini nous apprend que les salarié(e)s qui aident un proche malade, âgé ou handicapé, peuvent bénéficier depuis le 1er janvier 2017 du "congé de proche aidant". Cette mesure en effet est issue de la loi relative à l'adaptation de la société au vieillissement (ASV). Cette question sociale concerne environ 8 millions de personnes dans notre pays (membres de la famille, amis, conjoints...), qui accompagnent au quotidien un proche en perte d'autonomie. Cela fait environ 25% des salariés français.

Grâce à ce congé sans solde d'une durée de 3 mois, renouvelable une fois, les salarié(e)s pourront prétendre à "une meilleure articulation entre la vie professionnelle et familiale" selon le décret d'application. Cela est valable que la personne aidée réside dans son logement ou soit accueillie en établissement. Ce congé de proche aidant pourra être transformé en période d'activité à temps partiel en permettant même son fractionnement. Il est également possible de bénéficier de dons de RTT effectués par des collègues de travail.

Etant donné que la charge financière incombe aux seuls salarié(e)s, il est prévu d'augmenter légèrement l'Allocation personnalisée d'autonomie (APA). Cela permettrait de financer 1 ou 2 heures de plus par semaine de services à domicile. Cette augmentation ne dépasserait, hélas, pas les 500 euros par an... Dans ces conditions, la mise en oeuvre d'une véritable politique de prise en charge solidaire de la dépendance reste à développer car ce n'est qu'un premier pas.

Lyliane