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13/06/2015

Trouvé sur Internet: victoire à propos des énergies fossiles!

"Ils étaient nombreux à nous dire que nous caressions un rêve, mais les puissants de ce monde, rassemblés au sommet du G7, viennent de s’engager à débarrasser définitivement l’économie mondiale des énergies fossiles !!! 

Même les médias les plus cyniques applaudissent et reconnaissent que c’est un engagement déterminant. 

Par dessus tout, c’est un pas de géant nous faisant enfin espérer que le sommet de Paris en décembre pourrait être un succès - là où le monde entier pourrait s’unir derrière l’objectif commun d’un monde sans énergies fossiles, l’unique moyen de nous préserver d’un changement climatique catastrophique. 

Depuis deux ans, notre mouvement a suscité une mobilisation citoyenne mondiale pour faire avancer cet objectif, incluant:
  • la gigantesque Marche des Citoyens pour le Climat, rejointe par près de 700 000 personnes dans le monde, qui a véritablement changé la donne;
  • une pétition signée par 2,7 millions de personnes demandant une énergie 100% renouvelable, remise à des dizaines de dirigeants clefs;
  • quantité de rassemblements, réunions de plaidoyer au plus haut niveau, sondages d’opinion, campagnes publicitaires, le tout financé par notre communauté;
  • 2 mois de pression intense auprès des leaders du sommet du G7, particulièrement auprès de la Chancelière allemande Angela Merkel, pour que cet objectif soit inscrit à l’agenda et fasse l’objet d’un accord.

Notre travail est loin d’être terminé, mais prenons le temps aujourd’hui de célébrer cette victoire; cliquez ci-dessous pour en savoir plus, et pour féliciter notre extraordinaire communauté!! 

https://secure.avaaz.org/fr/paris_here_we_come/?bgcAWcb&a...  "


 
 
 
   

05/06/2015

Message pris sur internet: attention à la censure!

Bientôt, les journalistes et leurs sources pourraient être attaqués en justice par les entreprises s’ils révèlent ce que ces mêmes entreprises veulent garder secret. A moins que nous ne réagissions pour défendre le travail d’enquête des journalistes et, par ricochet, l’information éclairée du citoyen. 

Sous couvert de lutte contre l’espionnage industriel, le législateur européen prépare une nouvelle arme de dissuasion massive contre le journalisme, le "secret des affaires", dont la définition autorise ni plus ni moins une censure inédite en Europe.

Avec la directive qui sera bientôt discutée au Parlement, toute entreprise pourra arbitrairement décider si une information ayant pour elle une valeur économique pourra ou non être divulguée. Autrement dit, avec la directive "Secret des Affaires", vous n’auriez jamais entendu parler du scandale financier de Luxleaks, des pesticides de Monsanto, du scandale du vaccin Gardasil... Et j’en passe.

Notre métier consistant à révéler des informations d’intérêt public, il nous sera désormais impossible de vous informer sur des pans entiers de la vie économique, sociale et politique de nos pays.Les reportages de "Cash Investigation", mais aussi d’autres émissions d’enquête, ne pourraient certainement plus être diffusés.

Avec ce texte, un juge saisi par l’entreprise sera appelé à devenir le rédacteur en chef de la Nation qui décide de l’intérêt ou non d’une information. Au prétexte de protéger les intérêts économiques des entreprises, c’est une véritable légitimation de l’opacité qui s’organise.

Si une source ou un journaliste "viole" ce "secret des affaires", des sommes colossales pourraient lui être réclamées, pouvant atteindre des millions voire des milliards d’euros, puisqu’il faudra que les "dommages-intérêts correspond(ent) au préjudice que celui-ci a réellement subi". On pourrait même assister à des peines de prison dans certains pays.

Face à une telle menace financière et judiciaire, qui acceptera de prendre de tels risques ? Quel employé - comme Antoine Deltour à  l’origine des révélations sur le  le scandale Luxleaks - osera dénoncer les malversations d’une entreprise? Les sources seront les premières victimes d’un tel système, mais  pas un mot ne figure dans le texte pour assurer leur protection.

Les défenseurs du texte nous affirment vouloir défendre les intérêts économiques des entreprises européennes, principalement des "PME". Étonnamment, parmi  celles qui ont été en contact très tôt avec la Commission, on ne relève pas beaucoup de petites PME, mais plutôt des multinationales rôdées au lobbying : Air Liquide, Alstom, DuPont, General Electric, Intel, Michelin, Nestlé et Safran, entre autres.

Ces entreprises vont utiliser ce nouveau moyen offert sur un plateau pour faire pression et nous empêcher de sortir des affaires …

Vu l’actualité Luxleaks, nous ne tolérons pas que nos élus se prononcent sur un texte aussi grave pour la liberté d'expression sans la moindre concertation avec les représentants de la presse, les lanceurs d'alertes et les ONG.  Seuls les lobbies industriels ont été consultés.

Nous, journalistes, refusons de nous contenter de recopier des communiqués de presse pour que vous, citoyens, restiez informés. Et comme disait George Orwell : "Le journalisme consiste à publier ce que d’autres ne voudraient pas voir publié : tout le reste n’est que relations publiques".

C’est pourquoi je demande, avec l’ensemble des signataires ci-dessous, la suppression de cette directive liberticide.

Le 16 juin prochain, une commission de députés européens, la commission JURI, se réunira pour valider ou non ce texte. C'est le moment de nous mobiliser pour dire non à la censure en Europe.

Signez la pétition et partagez la vidéo.

English

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   

 

 
 

29/03/2015

Dans quel monde souhaitons nous vivre?

 

Cette question nous est posée par François Picart, Président de l'Association ACAT-France (association des chrétiens pour l'abolition de la torture), dont le site

http://www.acatfrance.fr/est susceptible de compléter ce que je peux écrire à son sujet.

 

Selon les informations dont je dispose, les valeurs défendues par cette association sont : la dignité et les droits de l'homme, la démocratie et l'état de droit. Ses adhérents refusent de se taire, lorsqu'ils apprennent une sentence injuste ou des sévices abominables et ils refusent de cautionner "la vengeance d'état", qui s'abat sur des opposants courageux à des régimes dictatoriaux.

 

Ils n'hésitent pas à intervenir par courrier ou autre auprès des autorités nationales, internationales et religieuses, afin de demander un moratoire pour des peines capitales, des délits dits sexuels ou religieux. Ils parrainent même des victimes innocentes incarcérées (homosexuels, femmes adultères, journalistes, militants des droits de l'homme...) et ils leur apportent un soutien moral ou juridique, tout en épaulant leurs familles.

 

Ainsi, en 2014, l'ACAT est intervenue en faveur de 394 victimes dans 57 pays. Avec le soutien de ses 40 000 adhérents dans le monde, cette organisation chrétienne s'est mobilisée notamment pour défendre Bob Rugurika au Burundi, célèbre journaliste qui a mis en cause dans son journal les services secrets pour l'assassinat de trois religieuses italiennes en septembre 2014. En Egypte, après des procès expéditifs, ce sont 683 personnes qui sont menacées d'exécutions. L'ACAT demande des procès équitables et l'arrêt des condamnations de masse. Aux États-Unis, l'association essaye de faire diminuer le nombre de condamnés dans les couloirs de la mort. Enfin, en Irak, elle demande que cessent les lapidations et les pendaisons, mises à mort cruelles qui frappent des personnes jugées pour trafic de drogue, viol, « guerre contre Dieu », adultère ou homosexualité...

 

Tant d'erreurs judiciaires, de crimes contre l'humanité, d'actes de barbarie ont été justifiés par des états en place ! De plus, nous savons tous que la violence nourrit la haine et le désir de vengeance. Nous réalisons aussi que ce n'est pas de cette manière que l'on peut faire avancer la démocratie et l'application des droits de l'homme. Est-ce à nous, demande l'ACAT, de décider qui mérite qu'on lui ôte la vie ? Pouvons nous impunément laisser torturer des êtres humains ? Bref, que nous soyons chrétiens ou pas, la question posée dans le titre ne peut nous laisser indifférents.

 

A nous peut-être d'oser affirmer quelles valeurs nous désirons mettre en œuvre, afin que nos descendants connaissent un jour paix, justice et fraternité. Il y a, certes, encore fort à faire, mais si nous nous impliquons et soutenons des causes de ce genre, nous faisons peut-être le premier pas...

 

Lyliane 

22/01/2015

Des dessinateurs de presse oeuvrent en faveur de la tolérance dans le monde...

 

Association découverte sur Internet grâce à la MGEN

 

Dans l’édito du dernier numéro de son journal Valeurs Mutualistes, le Président du groupe MGEN a fait référence à l’Association Cartooning for Peace (ou après traduction : Dessins pour la Paix). Intriguée par ce nom inconnu, je suis allée chercher des informations et je vous les communique.

 

Cette Association a été crée en 2006 au siège de l’ONU à New York à l’initiative de Jean Plantu, caricaturiste français bien connu de tous. L’idée forte du Colloque initial était : « désapprendre l’intolérance ».  Au départ, elle réunissait 12 dessinateurs de presse. Aujourd’hui, elle regroupe plus de 80 caricaturistes du monde entier.   

 

Pour ces dessinateurs de toutes nationalités, armés de leur seul crayon, les buts exprimés étaient de favoriser une meilleure compréhension et un respect mutuel entre des populations de culture différente, de faire se rencontrer des caricaturistes professionnels et de les soutenir dans l’exercice parfois périlleux de leur métier.

 

Cette association s’est impliquée notamment au Proche Orient par des expositions à Jérusalem, Hollon, Ramallah et Bethléem. Elle a reçu en novembre 2014 le prix Henri La Fontaine - prix Nobel de la Paix en 1913 - décerné tous les 2 ans à des organismes oeuvrant en faveur de la paix dans le monde.

 

J’ai eu la curiosité d’aller voir les noms des dessinateurs de presse membres de cette association. J’en connaissais peu (Wiaz, Tignous…), néanmoins j’ai pu m’apercevoir que leurs dessins sans tabous concernent les Droits de l’Homme, les conflits armés, la religion - qu’elle soit catholique ou autre - la liberté d’expression et les Droits de la Femme…

 

Tout récemment, le 14/1/2015, suite aux événements à Charlie Hebdo, a eu lieu à Paris, au siège de l’Unesco une journée de réflexion et de débat organisée par cette association sur la liberté d’expression, dont le thème précis était : «  être journaliste après Charlie ».

 

Pour qui veut en savoir plus ou participer à sa manière, il est possible d’aller sur le site internet : cartooningforpeace.org, de s’inscrire à la newsletter, d’envoyer ses propres dessins ou de demander des supports pédagogiques. Il existe en effet pour les enseignants des documents pour le primaire comme pour le secondaire, afin de sensibiliser les jeunes au rôle du dessin de presse dans la société ainsi qu’à l’expression et à la communication par la caricature. Si les adultes que nous sommes souhaitent approfondir ces sujets d’une actualité brûlante, voilà d’excellents supports facilement consultables sur internet.

Enfin, je me permets de reproduire ci-dessous une partie du message de J. Plantu  du 7/1/2015 : « Avec Cartooning for Peace, nous réunissons des dessinateurs du monde entier pour faire des ponts. Des ponts entre les religions, entre les régions, entre les opinions ».

 

Lyliane

03/01/2015

En faveur du vivre ensemble et de la paix.

 

              Appel à soutenir une « Association pour la jeunesse et la paix »

 

Il y a un peu plus de deux ans, le jeune militaire Imad Ibn Ziaten tombait sous les balles d’un certain Mohamed Merah dans le Sud Ouest de la France. A l’époque sa mort comme celle de plusieurs autres innocents émut les français. L’attitude digne et courageuse, - là où beaucoup auraient laissé s’exprimer leur colère, - de sa mère Latifa, avait été mentionnée par la presse, notamment lors des obsèques de son fils. Puis tout cela retomba dans l’oubli.

 

De nos jours, on entend surtout parler de fanatiques musulmans, de jeunes français qui partent rejoindre le Jihad un peu partout dans le monde. Les médias ne font souvent qu’attiser notre peur. Malheureusement, lorsqu’il y a  une action qui va à contre courant, qui met en lumière de belles choses, bien peu de monde chez nous semble s’en emparer…

 

C’est pourquoi, j’ai choisi, en ce début d’année, d’informer sur l’entreprise de Latifa Ben Ziaten et des membres de son association, dont le siège social  se trouve près de Rouen association-imad.fr, qui continuent leurs actions de prévention contre les dérives sectaires et extrémistes dans des quartiers difficiles de notre pays. L’association est même intervenue  en milieu carcéral, - là où se trouvent de nombreux délinquants qui pourraient basculer dans l’extrémisme - et dans de nombreux établissements scolaires. Leur message délivré à tous est de « promouvoir le vivre ensemble et la Paix ». Comment ne pas être d’accord avec de tels objectifs ?

 

En mémoire de son fils, cette femme de foi et éprise de paix, lance un appel à dons, afin de pouvoir mener à bien un autre projet qui lui tient à cœur : un voyage en Palestine et en Israël courant 2015 pour « emmener des jeunes de toutes origines apprendre à découvrir les 3 grandes religions : chrétienne, juive et musulmane, dans le respect et la tolérance qui sont les bases indispensables au bien vivre ensemble ».

 

Il me semble que, si nous voulons faire quelque chose de concret en faveur de l’évolution des esprits et de la paix dans nos cœurs, au lieu de nous lamenter ou de nous précipiter vers d’autres genres d’extrémismes, nous pouvons faire connaître et soutenir cette initiative. Dans cette optique, j’apporte avec cet article ma goutte d’eau, comme le fait selon la légende le Colibri, oiseau minuscule, mais qui fait sa part pour éteindre l’incendie de la forêt.

 

Lyliane

30/11/2014

SUR PLUZZ: L'Emission ETRE JEUNE ET VIVRE SA FOI

RETOUR SUR UNE EMISSION DE LA CHAINE PLUZZ

 

ÊTREJEUNE ET VIVRE SES CONVICTIONS AU GRAND JOUR...

       OU COMMENT LE FAIT DE PRATIQUER OU PAS SA RELIGION

               VOUS ENRICHIT AU LIEU DE VOUS ÉLOIGNER DE VOTRE PROCHAIN !

 

Ce matin, en écoutant d’une oreille distraite la télévision, j’ai vécu quelques belles émotions.

Tout d’abord, sur le plateau habituel de l’émission  religieuse de la seconde chaîne, étaient rassemblés autour d’un présentateur quatre représentants de différents cultes dont une femme, là où d’habitude ils interviennent les uns après les autres. Et quels représentants ! Ouverts aux autres, souriants, recherchant des points de convergence là où beaucoup de choses auraient pu me semblait-il les opposer !  Finalement, je me suis assise devant le poste de télévision  et j’ai compris quel était le thème de leurs débats : « être jeune et vivre sa foi ».

 

Et, à travers plusieurs reportages tournés dans différents lieux de culte en France, j’ai vu défiler des visages de jeunes radieux, épanouis, impliqués…Alors qu’on nous raconte à longueur de temps que les jeunes ne croient plus en rien, qu’ils n’ont aucune morale et rejettent les traditions, j’ai senti l’appel profond de ces jeunes garçons ou filles pour un lien direct avec le Divin. Tous, qu’ils soient juifs, musulmans, qu’ils aient pris refuge chez les bouddhistes ou qu’ils chantent et dansent au sein de leur communauté protestante, ont témoigné ouvertement du bonheur qu’ils vivent à se sentir reliés à « plus grand qu’eux même ».

 

Je me suis crue un instant sur une autre planète ou dans un autre siècle ! Il n’était absolument pas question de fanatisme, de sectarisme, mais, que l’on soit fille ou garçon, de dialogue, de paix, de patience, de sagesse, de rites de passage vers l’âge adulte. 

 

Au fur et à mesure des témoignages vivants, je me suis aperçue que personne ne cherchait à convaincre les autres, ne voulait même les persuader qu’ils étaient seuls dans le vrai ! Bref, chacun semblait suivre paisiblement  sa voie, son propre chemin intérieur…Et sur le plateau, du côté des autorités religieuses, tout semblait en place !

 

J’espère que beaucoup d’entre nous auront vu cette émission ou souhaiteront la revoir sur Pluzz. Car ce qui suivit me parut encore beaucoup plus renversant ! Successivement, nous avons vu un camp de scouts catholiques et musulmans fraternisant près de Grenoble, une communauté œcuménique à Taizé. Enfin, de jeunes adultes, bien insérés socialement, vivant leur foi en offrant repas et couchage chez eux à des SDF de Marseille ou chantant des hymnes de louange devant le Sacré Cœur à Paris. Point d’illuminés, rassurez vous, des jeunes gens ou jeunes filles bien dans leur peau et les deux pieds sur terre !

 

J’ai apprécié notamment, des membres d’une association crée en 2009, dont hélas me semble t il personne ne parle : « Vivre ensemble ». Imaginez des jeunes athées, agnostiques, musulmans, juifs ou chrétiens s’engageant concrètement dans notre société dans tous les domaines où les pousse leur besoin de respect et de coexistence fraternelle (contre le racisme, l’extrémisme de tous bords, l’islamophobie). De quoi être réconciliés avec ce 21ème siècle que l’on annonce généralement sous des dehors bien tristes ! De quoi espérer en l’avenir !

 

En finale, j’ai entendu quelques propositions intéressantes comme celle de mieux expliquer ce que signifie la laïcité, qui n’est pas de s’abstenir de tout fait religieux, mais au contraire de permettre à tous, croyants comme incroyants, de pouvoir vivre ensemble en restant « qui ils sont ». Peut-être un jour prochain les écoles de notre pays s’ouvriront-elles à des enseignements du fait religieux. Peut-être que nos jeunes, à force de dialoguer, de comprendre, balayeront nos vieilles peurs de la différence de l’autre.

 

Lyliane

19/11/2014

A propos du nouage relationnel...

A PROPOS DE LA REVUE ALTERNATIF BIEN ÊTRE

 

A L'ECOUTE DE MON PROPRE CORPS, JE PEUX COMPRENDRE L'AUTRE !

 

C’est à la lecture de divers témoignages rassemblés dans la revue « Alternatif bien être » que j’ai découvert la méthode de Mr Jean Paul Rességuier, kinésithérapeute et ostéopathe, formé aux médecines chinoises, installé dans le Sud Ouest de la France. Cet homme, âgé de 60 ans, s’est penché, dans les années 1985, sur l’attention bienveillante que nous pouvons porter aux sensations de ce que nous nommons « notre corps sensible ». Grâce à cette qualité de présence intérieure, à cette « posture de l’accompagnant » comme il se plaît à la qualifier, des professionnels, dans différents domaines (gynécologie, obstétrique, chirurgie, néonatologie et même sport, élevage ou musique), découvrent qu’ils sont ainsi plus à même d’aider leurs semblables, leurs patients, en les rassurant, en percevant leurs problèmes, bref en les comprenant véritablement.

 

Mr Rességuier leur transmet sa méthode à travers des séminaires de formation.

 

Toutefois, comment pouvons nous nous sentir plus efficaces, me direz vous, par une simple attention à notre corps physique ? Il préconise une forme de retour sur soi, de centrage qu’il appelle «  nouage relationnel ». Ses explications portent sur une simple remarque : « c’est comme si, dans mon corps, je pouvais comprendre ce que mon esprit n’avait pas remarqué. »

 

En effet, nos barrières mentales, nos certitudes intellectuelles font la plupart du temps obstacle à nos ressentis profonds. L’intensité de notre présence sans aucun jugement, en revanche, est susceptible d’ouvrir en nous un canal que l’alchimie taoïste connaissait depuis des temps immémoriaux. Les exemples cités parlent tous d’un accueil de ce qui est, d’une forme de sécurité, d’un calme qui descend et qui peut permettre de dénouer des conflits ou de trouver la cause de nos mal être.

 

Personnellement, j’avais déjà perçu quelque chose de cet ordre en séance de thérapie, lorsque l’écoute et l’accompagnement étaient véritables. Peu à peu j’avais pu, au lieu de parler, plonger dans mes sensations physiques et en ramener des réponses stupéfiantes.

 

Aujourd’hui, je découvre que cela peut s’appliquer dans de nombreux domaines ! Cela me donne envie d’expérimenter cette qualité de présence, cette posture bienveillante dans ma vie de tous les jours.

 

 Lyliane (19/11/2014)

16/11/2014

Education

A PROPOS D'UN ARTICLE SUR LA REVUE "NEOSANTE"  

 

COMMENT ÉLEVER NOS ENFANTS ET ÉDUQUER NOS ADOLESCENTS ?

 

J’ai lu tout récemment un article, dans le dernier numéro de la revue Néosanté, qui m’a obligée à réfléchir à cette question. En effet, on s’accorde à déplorer de nos jours un laxisme à tous les niveaux, qui ferait de nos jeunes des « enfants-rois ». Or, c’est avec la nouvelle génération que notre planète va devoir compter pour résoudre de nombreuses questions que nous n’avons pu jusqu’ici solutionner. Il est donc particulièrement intéressant que nous nous penchions en tant qu’adultes sur la meilleure manière de transmettre notre patrimoine, nos valeurs à nos enfants.

 

Que nous soyons parents, grands - parents, éducateurs, enseignants, nous avons été modelés par une époque où les gifles, les fessées, les menaces et les punitions semblaient les plus sûrs outils pour domestiquer la jeune génération d’après - guerre. On s’aperçoit aujourd’hui, avec le recul, de l’incidence à long terme de ces traitements, qui pouvaient parfois s’apparenter à de la maltraitance. L’article d’E. Duquoc  indique que, de nos jours, certains traumatismes répétés de l’enfance, un rejet ou un manque crucial de sécurité physique, émotionnelle ou affective ont été mis en relation avec une propension à développer des troubles du comportement, une vulnérabilité au stress et même des maladies graves (cancer, maladies cardio-vasculaires, diabète …).

 

L’auteur souligne que certaines répercutions invisibles peuvent en effet se produire et expliquer, longtemps après, des attachements pathologiques, des addictions, des troubles de la nutrition, voire même certains cancers, des maladies nerveuses ou dégénératives, car il a été porté atteinte au besoin d’estime de soi, d’amour, d’appartenance, de sécurité et d’écoute à un stade de développement, où le cerveau des enfants se forme, où ils attendent tout des adultes qui les entourent. La violence éducative ferait donc le lit des maladies !

 

Il n’est pas question de culpabiliser qui que ce soit ! En effet être parent s’apprend sur le tas et nous élevons nos enfants en fonction de notre passé et de tout ce que nous sommes. L’article en question se veut davantage porteur de prises de conscience. Tout d’abord de la grande vulnérabilité de l’enfant, qui absorbe tout ce qui se vit autour de lui, de la constatation qu’en nous tout est relié (corps, âme, esprit), que la violence, même la plus banale, peut engendrer de la violence, que les schémas de comportement répétitifs pénètrent profondément au cœur de nos cellules, qu’ils se transmettent même au fil des générations si nous n’y prenons pas garde…

 

Il a même été démontré par des pédopsychiatres qu’un isolement, une absence de réaction émotionnelle à des sollicitations de la part d’un enfant sont susceptibles d’engendrer également des troubles ultérieurs…

 

De nos jours, les familles sont souvent monoparentales, les liens avec la parenté relativement rares, les enseignants mettent peu de punitions et les fessées sont plutôt exceptionnelles. En France, où les punitions corporelles ne sont pas interdites par la loi comme c’est le cas en Suède, que dire néanmoins des humiliations, des abus sexuels, de la manipulation affective, du chantage ? Nos enfants, nos jeunes, sont-ils pour autant moins exposés aux troubles évoqués ci -dessus ?

 

Il apparaît à la lecture de cet article que c’est en travaillant sur nos propres attachements (sont-ils sécures, évitants ou anxieux ?), en considérant l’enfant comme un être en construction et de ce fait vulnérable, en nous tournant vers les autres sans nous oublier, en devenant conscients que colère et agressivité ne sont pas la même chose, en essayant d’être à la fois autonomes et reliés, que nous relâcherons peu à peu nos propres stress intérieurs, afin de ne plus les projeter sur les jeunes êtres qui nous entourent.

 

Car en repérant les racines de sa propre violence, en faisant face avec lucidité et courage aux traumatismes de son passé et en décidant d’y mettre un terme grâce à l’abandon volontaire de ses manques ou frustrations - que ce soit par une thérapie, la sophrologie, l’hypnose, la méditation ou la prière,- nous nous donnons une chance de rompre les chaînes inconscientes qui pèsent sur nos relations familiales, qui vont jusqu’à nous faire oublier ce que « le mal a dit » !

 

Et nous aurions sans aucun doute tout à y gagner au plan collectif car une société de personnes matures et responsables me semble aller dans le sens d’une évolution positive où chacun est capable de s’investir dans le « bien vivre ensemble » !

 

Lyliane (11/10/2014)

 

  

13/11/2014

Canal Carpien, soins et symbolique...

A PROPOS D'UN ARTICLE SUR LA REVUE NEOSANTE

 

LE CANAL CARPIEN, ASPECTS PHYSIQUES ET SYMBOLIQUES

  

Un article de la revue Néosanté a retenu mon attention. Le psycho -généalogiste Emmanuel Ratouis s’intéresse en effet aux affections du canal carpien sous différents aspects.

 

L’aspect physique est bien entendu rappelé avec son cortège de fourmillements dans les doigts, d’engourdissements, de perte de force musculaire dans le poignet et dans la main concernée. E. Ratouis explique que ce canal carpien est en fait un très étroit passage dans le poignet prévu pour le nerf médian et les tendons fléchisseurs des doigts. Toute inflammation selon lui est susceptible de réduire cet espace et de provoquer des douleurs. Il cite les chiffres de 10% des femmes et de 5% des hommes touchés par ce syndrome, qui intervient principalement soit au début de la cinquantaine, soit après 75 ans.

Le risque le plus élevé concerne les travailleurs manuels (du bâtiment, du bois…) ainsi que les musiciens. Un travail intensif à l’ordinateur (plus de 20H par semaine par exemple) pourrait aussi alimenter ce problème de santé.

 

A l’usure mécanique peuvent, d’après E. Ratouis, s’ajouter des histoires personnelles, qu‘il convient de relier le plus souvent à des gestes que l’on ne supporte plus d’effectuer. Il cite notamment les cas d’un entrepreneur de maçonnerie et d’un chirurgien, confrontés à des choix difficiles ou n’arrivant pas à lâcher les rênes. L’opération, certes, apporte un soulagement, mais il est possible d’aller plus profondément rechercher les causes de cette affection.

 

Dans le cas d’atteinte du canal carpien, son conseil est de rechercher tout d’abord les raisons mécaniques. Il suggère également d’aborder des clés de compréhension dans la symbolique et les histoires passées des personnes.

 

Le praticien peut être amené à vérifier au passage dans un dialogue ouvert s’il n’y aurait pas un mouvement que le patient ne supporte plus de réaliser, sans pouvoir clairement l’exprimer. Une prise de conscience porteuse de sens et tout à fait bénéfique !

 

Lyliane (13/11/2014) 

Du plastique à partir de gaz à effet de serre?

INFO SUR SPARKNEWS

 

POURRAIT ON PRODUIRE DU PLASTIQUE A PARTIR DE GAZ A EFFET DE SERRE ?

 

J’apprends sous la plume du journaliste Nate Berg de Sparknews que le plastique, accusé de polluer aussi bien les terres que les mers, pourrait redevenir une denrée appréciée en solutionnant nos problèmes d’environnement. En effet jusqu’ici les matières plastiques étaient fabriquées à partir du pétrole, une ressource en voie d’épuisement avec un impact dans la nature jugé négatif dans la mesure où on les retrouve absolument partout dans le monde. Aussi dans nos pays dits développés beaucoup de personnes envisageaient sa disparition à plus ou moins brève échéance.

 

Or, depuis 2003, deux inventeurs se sont investis pour mettre au point une technique de fabrication qui se passe totalement de pétrole. Mieux, ils ont réussi à capter les gaz à effet de serre pour les transformer en petites granules de plastique. Ce produit, appelé Aircarbon, est actuellement disponible en petites quantités à un prix abordable. La société Newlight crée pour développer ce produit a pour co-fondateur Mark Herrema. Son  idée a été de s’associer à des fermes laitières, à des décharges etc… pour capter les émissions de méthane. Ce méthane est ensuite liquéfié dans un réacteur. Puis le carbone est isolé et il est transformé en polymères, chimiquement équivalents aux plastiques actuels.

 

Déjà de grands groupes comme Dell ou Sprint ont passé commande pour des emballages. Il reste aujourd’hui à Newlight d’augmenter sa capacité à produire ce plastique. La société a néanmoins bon espoir d’en produire 20 millions de kilos annuels dans les mois à venir.

 

Ne serait-ce pas fantastique de pouvoir un jour juguler les émissions de gaz à effet de serre, dangereuses pour notre environnement, en utilisant le carbone rejeté pour fabriquer, à un prix abordable, des matières plastiques absolument pas polluantes ?

 

Lyliane (13/11/2014)

                              

08/07/2014

CARNETS DE CAMPAGNE LA RADIO POSITIVE

CARNETS DE CAMPAGNE

L'émission des régions qui positive !

Si vous avez envie d'écouter une formidable émission sur les belles initiatives humaines pendant l'été, écoutez les archives de "Les carnets de voyage" de France Inter. Vous pouvez trouver les archives de l'émission sur le lien suivant:

http://www.franceinter.fr/archives-diffusions/434543/2014...

Vous pouvez télécharger les émissions sur votre MP3 ou plus et écouter tranquillement sur la plage votre émission préférée...

Sinon, l'émission reprend en septembre à 12h30 !

Envoyé par Luc de Nantes