Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/04/2018

Dire non à un projet KedgeEcocide pouvant détruire 298 pins d'Alep à Luminy...

16 avr. 2018 — Interpellons tous ensemble la CCI Marseille Provence pour lui dire que nous refusons l'abattage de 298 pins d'Alep et que nous souhaitons l'arrêt immédiat de ce scandale qu'est le projet #KedgeEcocide !
Nous vous invitons à écrire un commentaire sur la page Facebook de la CCI Marseille Provence en vous rendant sur le lien suivant afin de leur dire que vous vous opposez à ce projet écocide et que vous souhaitez la protection du patrimoine naturel de notre belle région : https://bit.ly/2Hsp1BJ

La mobilisation citoyenne grandit de jour en jour, nous sommes déjà plus de 146 000 signataires à refuser l'abattage de 298 pins d'Alep et à la mise en danger de la biodiversité de Luminy située dans la zone d'adhésion du Parc National des Calanques. Un immense merci pour votre soutien sans faille et votre participation active à nos initiatives citoyennes !

Aujourd'hui nous vous écrivons ce message car nous avons à nouveau besoin de vous pour protéger la nature : en effet il est urgent d'agir en interpellant la CCI Marseille Provence pour lui demander l'arrêt du projet d'extension de Kedge, qui si nous ne faisons rien condamnerait les 300 pins d'Alep à être abattus et la parcelle noyée sous le béton dés le mois de Juillet !
Vous vous demandez peut-être pourquoi interpeller la CCI (Chambre de Commerce et d'Industrie) de Marseille et pas uniquement Kedge ? C'est bien simple : c'est parce que c'est la CCI qui prend les véritables décisions, en effet l'école de commerce Kedge n'est qu'une de ses filiales. Le comble du scandale environnemental est atteint quand on découvre que la CCI est une structure financée par de l'argent public ! Posons nous collectivement cette question : Avons nous vraiment envie que de l'argent public finance la destruction de 298 pins d'Alep en zone d'adhésion du Parc National des Calanques ? Certainement pas, est la réponse de bon sens !

Alors pour éviter cette catastrophe pour la biodiversité, nous avons besoin de vous ! Voici trois choses que vous pouvez faire pour nous aider dans notre lutte pour la préservation de la nature :

1/ Ecrivez un commentaire sur la publication de la page Facebook de la CCI Marseille Provence en leur exprimant votre désaccord sur la destruction des pins d'Alep, soyons nombreux à leur dire notre opposition à ce projet écocide et notre volonté de préserver le patrimoine naturel pour tous : https://bit.ly/2Hsp1BJ

2/ Rendez-vous sur le lien suivant pour envoyer un tweet à Jean-Luc Chauvin, président de la CCI Marseille Provence et lui faire part de votre refus de voir la pinède de Luminy être détruite par l'extension de Kedge : https://twitter.com/chauvinjl

3/ Envoyez un e-mail à Jean-Luc Chauvin, président de la CCI Marseille Provence sur : jlchauvin@otim-immo.com ou écrivez lui directement un courrier papier à l'adresse suivante pour montrer notre volonté de protéger l'environnement autour du Parc National des Calanques : Palais de la bourse, 9 La Canebière, CS 21856, 13001 Marseille.

Facebook, Twitter, E-mail ou courrier papier, peu importe les moyens d'actions que vous choisirez, au final ce qui compte c'est que vous participiez à l'action pour faire pression sur la CCI afin que les tractopelles ne détruisent pas les pins d'Alep en Juillet !
Mobilisons-nous et faisons passer le message à nos proches, si nous sommes nombreux à écrire à la CCI Marseille Provence ils seront bien obligés d'enfin entendre la voix des citoyens qui leur demande de protéger le patrimoine naturel de notre pays !
Merci d'avance pour votre aide précieuse !
Georges Aillaud
Sandrine Rolengo
SOS Calanques 13


 

17/04/2018

La Ruche accueille une quinzaine de mineurs isolés en Aquitaine...

On entend souvent dire qu'il est impossible de faire plus de place aux réfugiés en France, que nous n'aurions pas vocation "à accueillir toute la misère du monde"...  Heureusement, il existe chez nous, dans nos régions, nos quartiers, nos villages, des personnes qui accueillent et ne peuvent plus passer devant les réfugiés sans rien faire. Des étudiants, des maires, des personnes de bonne volonté, soutenus par des associations sur place, se donnent les moyens  d'offrir un refuge digne à ces personnes au parcours de vie douloureux, souvent oubliés par tout dispositif social. 

C'est le cas notamment à La Ruche, comme le relate Médecins du Monde, où un ancien bâtiment du Conseil régional, rue du Mirail à Bordeaux, accueille depuis septembre 2017 une quinzaine de mineurs isolés originaires d'Afrique subsaharienne. Autogéré par une poignée d'étudiants, constitués en Collectif Citoyen, ce bâtiment a été meublé, retapé, alimenté en eau et en électricité, afin d'offrir un refuge à ces mineurs avec le soutien de Médecins du Monde. Cette association, en effet, a négocié et obtenu du Conseil Régional la pérennisation de ce lieu de vie pendant un an. 

L'Association en profite également pour mettre en place un suivi social et médical. Ces mineurs sont en effet déjà traumatisés par leur exil à 13 ou 14 ans après la Libye, les tortures, l'esclavage, la traversée de la Méditerranée... La plupart ont besoin d'une prise en charge psychologique adaptée, car ils oscillent entre mutisme et angoisse. Infirmières, médecins, accompagnateurs sociaux soignent aussi l'injustice en recueillant leur parole et en les aidant à panser leurs plaies physiques et morales. Certains pourront ensuite trouver le chemin des autorités compétentes, afin d'y déposer une demande. Ils relèvent en effet des services d'aide sociale à l'enfance. 

Pour approfondir ce sujet, on peut lire l'ouvrage de J.F. Corty et D. Chivot  paru aux Editions de l'Atelier sous le titre: " La France qui accueille". Pour faire un don à Médecins du Monde ou devenir bénévole en Aquitaine: consulter sur Internet: www.medecinsdumonde.org. ou adresser un e-mail à aquitaine@medecinsdumonde.net.

L'arrondi indolore ou comment donner sans trop s'en apercevoir...

Un article de Mme Céline Mouzon sans le journal Alternatives Economiques nous expose le fonctionnement du «MicroDon», qui permet à des salariés et à des consommateurs de reverser les centimes après la virgule à des associations. Ce service est commercialisé par MicroDon, qui édite des logiciels de dons à destination des entreprises. Celles-ci doivent compter au moins dix points de vente pour que l'arrondi soit mis en place, car la solution technique est assez lourde. Des arrondis en ligne sont aussi possibles mais restent marginaux. MicroDon rend également possible l'arrondi sur salaire dans les entreprises de plus de 250 salariés. Ainsi, chacun peut verser les centimes de sa feuille de paie et même quelques euros de son salaire à une association choisie par l'entreprise.

 

MicroDon a été crée en 2009 par Mr Pierre-Emmanuel Grange, afin de toucher un public qui habituellement ne donne pas au quotidien. C'est selon lui, «une façon de partager un mécénat horizontal»! Cette solution est déjà opérationnelle à Nature et Découvertes, chez Adidas, BNP Paribas. Ces entreprises se donnent de ce fait une image sociale. L'arrondi sur salaire ouvre même droit à une réduction fiscale. Le Président de MicroDon compte aussi développer des sites Internet centralisant les engagements solidaires que les salariés peuvent prendre comme du bénévolat dans une association...

 

En 2016, 1,5 million d'euros ont été collectés et MicroDon visait les 2,5 millions d'euros en 2017. L'arrondi en caisse représente en valeur les 2/3 des montants collectés. Plus de 300 associations en ont déjà bénéficié. Quant au don sur salaire, ce service est proposé à 300 entreprises. Certaines doublent même lle montant versé par les salariés. MicroDon se rémunère uniquement par le logiciel vendu aux entreprises et ne prend aucune commission. Cette société par actions simplifiée a reçu l'agrément ESUS c'est à dire celui d'entreprise solidaire d'utilité sociale. MicroDon compte à son capital des fonds de l'économie sociale et solidaire comme Maïf Investissement, France Active, Solid, Esfin Gestion...

 

Pour en savoir plus sur ce dispositif solidaire, aller sur www.larrondi.org.

Lyliane

15/04/2018

Bayer serait en panique totale...selon Some of us.

 
 
 
         
         
         
 
 
 

Excellente nouvelle 

La Commission européenne va demander aux gouvernements de l'UE de voter en faveur d'une interdiction historique de pesticides tueurs d'abeilles dans les prochaines semaines. C'est ce que des conseillers du cabinet du président de la Commission m'ont dit, ainsi qu'à d'autres militants, vendredi dernier lors d'un rendez-vous officiel à Bruxelles.

C'est désormais à nos gouvernements de voter pour une interdiction, et vous pouvez parier que l'industrie des pesticides et son armée de lobbyistes vont tout faire pour empêcher cette révolution.

Plus 530 000 membres de Sum Of Us comme vous ont déjà signé la pétition adressée aux gouvernements de l'UE pour qu'ils votent en faveur d'une interdiction ferme de pesticides tueurs d'abeilles. Pourriez-vous aider à accentuer la mobilisation en partageant la pétition sur Facebook et par email s'il vous plait?

EmailTransférez cet email à au moins 5 de vos contacts.

Facebook Cliquez ici pour partager cette campagne avec vos ami(e)s sur Facebook.

 

L'art-thérapie au service des patients...

Mme Christine Vilnet dans Version Femina a demandé à des médecins dans quelle mesure la danse, le dessin, la musique, la poterie ou d'autres activités artistiques peuvent faire partie des soins prodigués aux malades au même titre que l'orthophonie ou l'ergothérapie. Le Dr Annie Laurent, chef de service de l'unité de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent au CHU de Grenoble, répond que " toutes ces approches d'art-thérapie se potentialisent les unes les autres". L'idée de mobiliser les ressources artistiques du malade, en s'appuyant sur ses goûts et ses capacités peut, en effet, l'aider à mieux gérer sa maladie.

Le champ d'action de cette discipline est vaste, puisqu'il va des phobies aux troubles cognitifs en passant par la neurologie ou même l'oncologie. L'art-thérapie peut s'adresser à des enfants, des adolescents comme à des adultes ou à des personnes âgées. Les séances se déroulent sur 45 minutes à une heure, une fois par semaine en général. Selon Mme Emmanuelle Gizart-Bourgeois, art-thérapeute à Grenoble, "l'essentiel est de laisser faire la personne en veillant à ne pas la mettre en échec". Cela peut se faire en cabinet de ville par une art-thérapeute en libéral. La formation continue d'art-thérapie s'étale sur 2 à 3 ans dans une école privée ( comme l'Afratapem de Tours) ou en Faculté de médecine (Lille, Tours et Grenoble) et elle nécessite de bien maîtriser une pratique artistique.

Depuis peu, cependant, l'art-thérapie peut faire partie intégrante d'une équipe paramédicale à l'hôpital. Le médecin indique généralement quel patient est à suivre et avec quel objectif. Chaque semaine, la progression et les réactions du malade sont rapportées à l'équipe médicale. L'apport de cette nouvelle approche est confirmé par le Pr Pierre Castelnau, neuropédiatre. Il affirme en effet que les malades peuvent retrouver le goût de vivre et même révéler des qualités insoupçonnées. L'objectif de l'art-thérapie dit le Pr Dominique Bordessoule, hématologue au CHU de Limoges, "n'est pas de guérir les malades, mais de leur donner envie de vouloir guérir".

La création d'un poste d'art-thérapeute à l'hôpital n'est toutefois pas toujours évidente et il faut souvent faire appel à des mécènes privés pour le financer. En libéral, le coût des séances est de 50 euros de l'heure environ et reste à la charge des malades, même si certaines mutuelles commencent à rembourser partiellement les soins. Sur le site Internet: www.art-therapie-tours.net ou www.ffat-federation.org, il est possible de trouver un annuaire des arts-thérapeutes certifiés et diplômés.

Lyliane

14/04/2018

Comment utiliser l'intelligence artificielle au bénéfice de tous?

Il y a 30 ans, peu de personnes encore comprenaient en quoi l'usage de robots ou de drones par exemple était susceptible de rendre de précieux services à l'être humain. Pire, pour certains, cela pouvait signifier le remplacement rapide d'un personnel qualifié en raison d'une automatisation générale du travail, une ère de dérives possibles par des humanoïdes de science fiction prenant le pouvoir et nous supplantant... Or, pour nous ouvrir à de nouveaux modes de vie, il est essentiel de changer d'état d'esprit en lâchant la peur de l'inconnu afin de nous tourner vers une ouverture à l'innovation. Heureusement, toute une génération de pionniers, jeunes ou moins jeunes, était là, enthousiaste, motivée par le changement, créative. Elle s'est immédiatement engagée dans des stratégies nouvelles. Car elle a saisi que l'intelligence artificielle (I.A.) doit être perçue comme une alliée, dont les capacités s'imbriquent aux nôtres.

Prenons l'exemple des drones, que la plupart d'entre nous ont généralement rencontrés sous la forme de jouets, avec ou sans caméra, pour adolescents adeptes de l'aéromodélisme. Leur nom tiré de l'anglais «faux bourdon» fait référence à un aéronef sans pilote, le plus souvent télécommandé, destiné à  un usage civil ou militaire, pouvant peser quelques grammes jusqu'à plusieurs tonnes. Les drones se sont perfectionnés depuis les premiers avions militaires dronisés américains datant de la guerre du Golfe. Aujourd'hui, leur autonomie peut aller jusqu'à 40 heures et leur record actuel d'altitude est de 4900m. Bien que les Etats-Unis et Israël aient pris un peu d'avance sur les autres nations dans le domaine militaire, qu'ils soient automatiques ou nécessitent un guidage depuis le sol, les drones sont devenus l'objet de l'attention de tous les dirigeants du monde. Ils ont, en effet, démontré leur utilité dans la sécurité intérieure ou extérieure des points sensibles de nos différents pays (centrales nucléaires, barrages, digues, ports, aéroports...), dans des missions, scientifiques ou non, pour cartographier des zones de forêt dense ou dans la surveillance des feux de forêt, de la fonte de la banquise, pour épandre des produits phytosanitaires, survoler des falaises, des canyons, des cratères, à la recherche de braconniers dans la jungle, de nids de frelons ou de disparus après séismes ou ouragans...

Devenus incontournables de nos jours, ils équipent nos armées au Mali, dans le Sahel, ils intéressent la Marine Nationale Française, qui expérimente le drone Camcopter de Schiebel et, depuis 2015, ils font l'objet d'un programme commun de développement entre Allemagne, Italie, France et Espagne grâce à des fonds de la Défense alloués par Bruxelles. Ces drones militaires ou civils motivent surtout une foule de start-up qui rivalisent d'idées pour accompagner leur développement. C'est ainsi qu'actuellement certaines d'entre elles, composées d'étudiants ou de spécialistes défense, travaillent sur une branche de la robotique de «drones en essaim». Il s'agit d'un ensemble coordonné de drones aériens, terrestres, souterrains, ou maritimes ayant pour but d'effectuer une tâche commune dans différents types d'applications civiles ou militaires. Comme un essaim d'abeilles, ils forment un organisme collectif mais partagent un cerveau commun. Apprendre à les contrôler en zone de surveillance ou de combat est dévolu de nos jours au système français SUZIE.

De la taille d'un insecte ou évoluant dans les airs tels des oiseaux, ils agissent en «escadrilles», comme le monde entier a pu le découvrir avec enchantement à l'ouverture des J.O. d'hiver en Corée du Sud. Le Salon du Bourget 2017 a exposé quelques modèles des firmes concurrentes actuellement sur le marché: Thalès, Safran, DCNS, Leonardo...

 La prolifération de drones baladeurs pouvant malgré tout causer des incidents, Lufthansa Technik a développé une plate-forme virtuelle et collaborative d'informations et de formation pour des télé-pilotes privés baptisée SafeDrone. Il ne manque pas d'autres initiatives comme l'utilisation sur la base 118 de Mont-de-Marsan d'aigles royaux dressés à chasser les éventuels drones espions. Enfin, la Société Suisse Droptec a développé un pistolet anti-drones, qui libère un filet neutralisant un drone indésirable en se prenant dans ses rotors... Tout va très vite et mon bref exposé est loin d'être exhaustif.

 Les jeunes français, passionnés de robotique et désireux de travailler dans ce domaine, peuvent à mon avis se tenir au courant des innovations en contactant par Internet un site réactualisé en permanence sur: www.air-cosmos.com.

 Lyliane

 

13/04/2018

Les bains dérivatifs selon Mme France Guillain...

D'où vient cette pratique ?

Selon France Guillain, conférencière et auteure de plusieurs ouvrages sur les bains dérivatifs, l’habitude des Écossais, des Indiens, des Polynésiens et de nombreux autres peuples de ne pas porter de sous-vêtements sous le kilt, le pagne ou le drapé, favoriserait un bon drainage des toxines du corps.
En effet, au cours d’une marche sans sous-vêtement (comme la pratiquaient nos ancêtres préhistoriques), les côtés des aines, légèrement humidifiés de sueur, se frottent l’un contre l’autre et ceci aurait pour effet de stimuler la motilité des fascias. Ces fascias seraient chargés notamment de drainer les déchets métaboliques vers les voies d’excrétion par de fins canaux les parcourant. Toujours d’après France Guillain, la marche sans sous-vêtement, de par l’évaporation de la sueur, créerait une zone de fraîcheur locale qui diminuerait très légèrement la température corporelle, limitant l’inflammation, donc l’oxydation et, par conséquent, le vieillissement. À l’appui de ses dires, France Guillain indique que la température corporelle moyenne des Occidentaux est passée en une cinquantaine d’année de 36,6 °C à 37,2 °C, ce qui témoigne d’un état inflammatoire chronique.

Les bains dérivatifs, qu'est-ce que c'est ?

Connus depuis des milliers d’années en Chine, les bains dérivatifs ont été décrits pour la première fois en Occident par Louis Kuhne, à la fin du XIXe siècle, sous le nom de « bains de siège à friction ». Ils ont été ensuite améliorés et popularisés par France Guillain. Ils consistent à combiner un rafraîchissement et une friction des deux plis de l’aine et du périnée. Ces deux actions conjointes feraient vibrer les intestins et les fascias (ces membranes fibreuses qui recouvrent nos muscles), y compris ceux du crâne, ainsi que nos organes, notamment notre cerveau.

Les bénéfices des bains dérivatifs

France Guillain émet l’hypothèse que les fascias n’ont pas pour seule fonction le soutien des muscles et des organes mais qu’ils sont parcourus de canaux très fins reliés entre eux en un vaste réseau aboutissant aux intestins. Leur vibration aurait pour fonction de drainer les toxines du corps vers les voies d’excrétion, participant ainsi à son bon fonctionnement. Cette hypothèse n’a pour le moment pas été vérifiée scientifiquement. Les graisses excédentaires pourraient elles aussi être progressivement drainées par ce processus, ainsi que nombre de déchets métaboliques issus du fonctionnement des organes et de produits chimiques issus de l’environnement (pollution extérieure, produits cosmétiques, etc.) et absorbés via l’alimentation, la respiration et la peau.
D’après France Guillain, les bains dérivatifs auraient de nombreux  effets possibles. Les plus visibles seraient un remodelage progressif de la silhouette, une régulation du poids ainsi qu’une repigmentation progressive des cheveux qui pourraient retrouver partiellement ou totalement leur couleur d’origine.
Globalement, les bains dérivatifs participeraient à la vitalité, à la régulation thermique et à l’immunité tout en favorisant la résorption de surcharges diverses, y compris les excroissances de peau et les lipomes.

En pratique, comment faire ?

Habillez-vous suffisamment chaudement – avec pull, chaussettes, chaussons, etc. – pour avoir une sensation générale de chaleur.
Asseyez-vous sans slip sur un bidet, sur une planche en travers d’une baignoire ou encore sur tout autre support, les parties génitales au-dessus d’une bassine ou d’un seau rempli d’eau fraîche mais non glacée (très important !). En hiver, l’eau peut être légèrement tiède.
Plongez un gant de toilette (ou une éponge) dans l’eau et faites-le glisser alternativement dans les plis de l’aine de haut en bas et jusqu’au périnée. Humectez d’eau fraîche en permanence et passez de part et d’autre du sexe sans remonter au-delà du pubis. Pratiquez durant 10 minutes au minimum et jusqu’à 30 minutes voire 1 heure si vous êtes corpulent ou encombré ; toutefois 20 minutes constitue une bonne moyenne.
Après le bain, restez bien au chaud afin de favoriser la détente des fascias.

Quand pratiquer ?

Idéalement, tous les jours ; 3 à 4 fois par semaine sont un minimum et correspondent à un entretien. Il est possible de faire des cures de 3 semaines puis d’espacer à 3 fois par semaine si votre emploi du temps est chargé.
La séance peut être renouvelée une ou plusieurs fois par jour en cas de maladie.
Le matin à jeun en finissant 30 minutes avant le repas est idéal. Le reste de la journée, évitez la proximité d’un gros repas, 30 minutes ou 1 heure et demie après.

Précautions

Attention ! Il ne faut absolument pas avoir de sensation de froid, même des frissons. Il faut avoir positivement chaud, avec une sensation de fraîcheur strictement locale. Sinon, l’effet du bain dérivatif est annulé par la tension des fascias au lieu de leur mobilisation. En cas de frilosité, n’hésitez pas à utiliser une bouillotte et placez-la sur votre ventre le temps que le corps retrouve sa capacité de régulation thermique.
En cas de sensation d’épuisement après le bain dérivatif, réduire la durée ou la fréquence et ne rien forcer.

Contre-indications :

  • épuisement physique lié à une maladie grave ou à l’âge ;
  • opération chirurgicale (dans ce cas attendez 6 mois à 1 an en fonction de l’âge, le temps que la cicatrisation soit totale) ;
  • port d’un stimulateur cardiaque (dans ce cas, restez prudent et arrêtez si les bains provoquent de la tachycardie) ;
  • grossesse : attendre 3 mois.

Réactions possibles
• petits boutons sous la peau qui disparaissent généralement au bout de quelques jours ;
• grande fatigue le soir avec endormissement rapide et lever en pleine forme le matin ;
• angoisses ou déprime passagère ;
• réapparition passagère de symptômes ou de douleurs déjà ressentis;
• disparition des graisses sous-cutanées parfois suivie d’une réapparition de graisses accumulées au niveau des organes et qui refont surface avant d’être éliminées si les bains sont poursuivis.

document pris sur Internet (site:www.bainsderivatifs.fr ou www.thierrysouccar.com)
 
 

 

 

 

"Nos terres inconnues", nouvelle émission de Mr F. Lopez sur la 2ème chaîne...

J'ai eu la chance de voir hier en replay l'émission diffusée le mardi 10/4/2018 sur la 2ème chaîne "Nos terres inconnues" animée par Mr Frédéric Lopez. Je connaissais ce présentateur de télévision, âgé de 50 ans, pour ses tournages fort réussis de "Rendez-vous en Terre inconnue" avec des vedettes du show business plongées dans des régions du monde encore préservées de la civilisation. Puis, j'ai suivi son émission "Mille et une Vies" dans laquelle tantôt lui-même, tantôt Mme Sophie Davant donnaient  la parole à des personnes ordinaires sur un sujet donné.  Toutes montraient sa bienveillance et sa profonde empathie.

Dans l'émission "Nos terres inconnues", Mr ¨Lopez effectue un mixte en plongeant une personnalité connue, en l'occurrence l'humoriste et comédien Malik Bentalha, dans une région rurale française. Il s'agissait de nous faire découvrir à travers le regard surpris de ce jeune artiste, le Parc National des Cévennes. De randonnées sac au dos  à une nuit en chalet d'altitude, de séjours chez des agriculteurs ou des éleveurs du coin à des rencontres avec deux moniteurs du Parc, de descente de rivière en canyoning à l'accompagnement d'épiciers ambulants, nous avons été plongés dans des rencontres enrichissantes. Des vues magnifiques de paysages boisés ou plus dénudés accompagnaient ce voyage au cœur de la France profonde, souvent méconnue.

J'ai été touchée émotionnellement en finale par les confidences de Mr Malik Bentalha et  celles de Mr Frédéric Lopez recevant tous les protagonistes devant sa propre maison. Il me semble que la formule choisie est susceptible de plaire à tous ceux qui ont des origines rurales et qui ont la nostalgie d'une vie simple, solidaire et près de la nature.  J'ai appris à cette occasion beaucoup de choses insoupçonnées et notamment que dans cette région, inscrite au patrimoine de l'humanité, vivent quelques 70 000 personnes avec un grand bonheur. Voilà de quoi nous interroger sur l'intérêt de partir loin pour se dépayser à grands frais, alors que nous méconnaissons notre magnifique patrimoine français...

J'attends la prochaine région à découvrir et je remercie pour cette initiative qui renouvelle le choix offert par la télévision de notre hexagone...

Lyliane

12/04/2018

Il existe un Observatoire des Médecines Non Conventionnelles (OMCNC) à Nice...

J'habite à Nice depuis plus de 30 ans et j'ignorais qu'à la Faculté de Médecine de la ville 28, Avenue de Vallombrose à Nice (Cédex 2) a été crée, en janvier 2015, l'OMCNC par le Doyen de la Faculté le Pr P. Baqué, spécialiste d'anatomie Générale et de chirurgie. C'est une association à but non lucratif (loi de 1901), qui repose sur le travail bénévole d'une équipe de médecins, pharmaciens, soignants et thérapeutes. Ces médecines complémentaires non conventionnelles sont des pratiques alternatives qui n'ont pas recours aux molécules chimiques: phytothérapie, aromathérapie, EMDR, yoga, méditation, shiatsu, sophrologie...Les rencontres de l'équipe se font environ une fois par trimestre et l'OMCNC organise chaque année un Colloque à la Faculté de médecine. C'est dans ce cadre qu'en novembre 2017 Mr Frédéric Lenoir a été invité. Le second Colloque de cette association (janvier 2017) avait pour thème: la respiration.

Le président actuel de l'OMCNC est le Dr Raucoules Aimé. Cet organisme, affilié à la Faculté de médecine de Nice Sophia Antipolis comporte notamment un Comité Scientifique et un Comité Pédagogique. Les membres fondateurs viennent aux rencontres, quand cela leur est possible. La coordinatrice de l'association n'est autre que la femme du professeur Baqué: Mme M. Baqué-Juston. En résumé, c'est un lieu d'échanges de pratiques ou d'approches ayant des bases techniques ou physiologiques. C'est quoi qu'il en soit une structure totalement différente de MIVILUDES, qui s'attache essentiellement à débusquer les dérives sectaires.

Il faut se souvenir que depuis 2013, 4 médecines douces ont été reconnues en France: l'ostéopathie, la chiropraxie, l'étiopathie et la mésothérapie, auxquelles se sont ajoutées l'homéopathie, et l'acupuncture, prises en compte par l'Ordre des Médecins. Selon des statistiques récentes, en France 40% des patients ont recours à ce type de médecines. Il y aurait plus de 6 000 médecins français ayant déclaré une orientation de médecine alternative et 1 sur 5 exercerait à l'hôpital. Pourtant ces disciplines ne sont pas enseignées dans les Facultés... En Suisse par contre 67 % des électeurs ont voté pour que ces médecines douces soient inscrites dans la Constitution. Chez nous, d'ores et déjà, certaines mutuelles remboursent des actes d'hypnose médicale ou de sophrologie...

Le but de l'OMCNC est quadruple:

- favoriser la réalisation d'études scientifiques dans la région au sujet des thérapies non conventionnelles pour valider ou invalider leur intérêt et constituer un réseau de praticiens compétents dans ces méthodes.

- développer un enseignement responsable au sein de la Faculté pour les techniques déjà validées.

- communiquer les avancées dans ces domaines au grand public au cours de Colloques Universitaires annuels.

- être vigilant sur des dérives éthiques éventuelles de ces disciplines non règlementées.

Il est possible de faire des dons, déductibles des impôts, ou de devenir mécène de l'OMCNC grâce à un financement participatif sur Commeon. La transparence des comptes de l'association est affirmée. Pour en savoir davantage sur cette association, contacter sur Internet: www.omnc.unice.fr.

Lyliane

 

Le règlement européen UE 230-2013 doit être aboli, selon Mr J.M. Dupuis

Chère lectrice, cher lecteur, 

Sandrine Lizaga est éleveuse bio en Provence. Elle soigne ses 60 brebis aux huiles essentielles et à l’homéopathie

Sandrine Lizaga élève 60 brebis, qu’elle soigne avec des plantes, des huiles essentielles et de l’homéopathie. 
Et ça marche ! 
Sauf cas extrêmes (tous les quatre ans environ), Sandrine n’utilise jamais d’antibiotiques pour ses animaux. 
Mais sa démarche ne plaît pas à tout le monde. 
Le 6 août 2013, elle reçoit la visite surprise de deux inspectrices de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) :

« À la vue de mes produits, elles se sont littéralement décomposées, raconte Sandrine. Elles m’ont expliqué que je n’avais pas le droit de ramasser des plantes pour faire des décoctions et que les huiles essentielles étaient dangereuses pour les consommateurs mangeant la viande de mes agneaux et le lait de mes brebis. J’étais tellement abasourdie que je suis restée sans voix [1]. »


Les inspectrices expliquent alors à Sandrine qu’elle n’a pas le droit de prescrire elle-même des traitements. Tout doit passer par un vétérinaire et des médicaments « homologués » (comprenez « issus de l’industrie pharmaceutique »). 
Si elle n’obtempère pas, elle risque d’être privée des aides de la politique agricole commune (PAC). 15 000 euros sont en jeu. 
L’affaire fait la une de la presse locale et paraît même au niveau national. 

   


Sandrine est abasourdie. Peu après, elle reçoit deux lettres recommandées l’enjoignant de changer ses pratiques. 
Ce qu’elle ignore, c’est qu’elle n’est qu’un maillon dans le cadre d’une vaste offensive de l’Union européenne lancée contre les traitements alternatifs pour les animaux.

Sandrine n’est que le maillon d’une vaste offensive contre les traitements alternatifs pour les animaux

Un règlement européen (UE 230-2013) a imposé le retrait du marché d’environ 600 plantes sous forme d’extraits végétaux ou d’huiles essentielles pour les animaux [2].


Les extraits de sarriette, de trèfle, de luzerne, d’orge, de noisetier, de prêle et de buis ont rejoint la liste noire. Tout comme ceux d’ortie, de cassis et de pissenlit que les éleveurs traditionnels ont toujours donné à leurs bêtes comme fortifiants. 
Il s’agit pourtant de plantes qui se trouvent naturellement dans les pâturages. Les animaux n’ont jamais demandé l’autorisation de Bruxelles pour les brouter !

Les autorités françaises en rajoutent une louche

Une pétition est lancée sur le site Change pour soutenir Sandrine. Mais la population se mobilise peu, avec 23 signatures seulement [3]. 
Pire encore : pour le malheur de Sandrine et de ses collègues bio, une note des autorités françaises (Anses)emboîte le pas de Bruxelles – et en rajoute dans la répression
Cette note précise que tout « produit à base de plantes » utilisé par les éleveurs comme alternative aux médicaments et aux antibiotiques « entraîne de facto, pour ces produits, le statut de médicament vétérinaire ». 
Cela veut dire que ce produit devient interdit d’utilisation s’il ne bénéficie pas d’une AMM (autorisation de mise sur le marché). 
L’AMM est une lourde et coûteuse procédure nécessitant des essais d’innocuité et d’efficacité, et des centaines de pages de dossiers administratifs. L’éleveur ne peut plus les utiliser sans prescription d’un vétérinaire. 
Même simplifiée, la procédure est si compliquée que seule une centaine de médicaments à base de plantes ont obtenu l’AMM à ce jour. 
Non seulement c’est gâchis et une régression sans précédent, mais c’est aussi un grand bond vers l’abîme à l’heure où l’OMS tire la sonnette d’alarme sur l’abus d’antibiotiques dans les élevages. 
C’est pourquoi je vous demande de signer d’urgence la pétition ci-jointe pour dire non au règlement UE 230-2013, non aux contrôles administratifs tatillons chez les éleveurs bio comme Sandrine, et OUI aux alternatives naturelles aux antibiotiques dans les élevages ! 

Je signe la pétition !
Traditionnellement, les éleveurs bio comme Sandrine savent soigner les rhumes de leurs bêtes avec du thym, les parasites avec de l’huile essentielle d’ail. Quand naît un petit agneau, désinfecter le cordon ombilical à l’essence de lavande est aussi efficace qu’avec un médicament chimique. 
Pourquoi vouloir l’interdire si cela fait du bien aux bêtes ?? 
Surtout que c’est aujourd’hui prouvé scientifiquement : les plantes médicinales permettent de réduire drastiquement l’utilisation des antibiotiques, chez l’homme mais aussi chez les animaux. 
Une étude de 1999 a montré l’efficacité du thym contre le Candida albicans [4]. Une autre de 2004 a montré que l’origan réduit la mortalité des porcelets, augmente leur croissance et leur résistance [5]. Une autre encore de 2011 a montré que les extraits de plantes peuvent servir de substituts aux antibiotiques et de promoteurs de croissance chez les volailles [6]. 
Une autre étude publiée en 2014 a montré que des extraits aromatiques de plantes protègent poulets et porcelets contre les infections intestinales et les aident à grossir [7]. 
On sait que les huiles essentielles contiennent des composants (le thymol, l’eugénol et le carvacrol) qui ont « une forte activité antimicrobienne contre la salmonelle et l’E. coli », de dangereuses bactéries alimentaires. [8] 
Utiliser les vertus des plantes dans les élevages ne devrait pas être interdit. 
Cela devrait être encouragé dans un contexte de montée des résistances aux antibiotiques. 
C’est pourquoi je vous demande de signer d’urgence la pétition ci-jointe pour dire non au règlement UE 230-2013, non aux contrôles administratifs tatillons sur les éleveurs bio comme Sandrine, et OUI aux alternatives naturelles aux antibiotiques dans les élevages ! 

Je signe la pétition ! 
Rappelons que 50 % des antibiotiques sont consommés par les animaux [9] (80 % aux États-Unis [10]). 

Les animaux en batterie sont une source majeure d’infection. 50 % de la production d’antibiotiques sont utilisés pour tenter de contenir les contagions qui en émanent. 
Les élevages industriels sont la principale source de bactéries ultrarésistantes aux antibiotiques
Celles qui font des ravages dans nos hôpitaux et qui représentent « une des plus graves menaces pour la santé humaine », selon l’Organisation mondiale pour la santé [11].

Enrayer la progression galopante de la résistance aux antibiotiques

Les approches bio et alternatives sont la seule voie crédible pour enrayer la progression galopante de la résistance aux antibiotiques. 
Fonctionnaires européens et fonctionnaires de l’Anses font comme si de rien n’était. 
Ils ignorent les alternatives naturelles. Ils persécutent les petits éleveurs bio, mais n’ont rien à redire aux élevages en batterie où pullulent les bactéries et les contagions… 
Ils frappent à grands coups de marteau pour enfoncer les clous dans nos cercueils et ceux de nos enfants !! 
Mais nous ne sommes pas obligés de rester les bras croisés sans rien faire. Signez et faites signer autour de vous cette pétition en faveur des traitements alternatifs pour les animaux et contre le règlement UE 230-2013 de Bruxelles !! 
Nous sommes en démocratie, et nous sommes des millions à ne pas être d’accord. Il faut nous exprimer bruyamment. Il faut nous lever pour dire la vérité !! 
Tous les professionnels nous soutiennent ! 

Les professionnels sont de notre avis

Selon Philippe Labre, vétérinaire formateur, qui est considéré comme le plus grand spécialiste des médecines naturelles en élevage en France, « les solutions alternatives permettent pourtant de gérer 75 % des maladies des troupeaux [12]. » 
Le site Web-agri.fr (qui n’est pas bio) cite des études sur les huiles essentielles et en recommande onze aux éleveurs, dont : 

  • la litsée citronnée (HE Litsea citrata) contre les staphylocoques et les streptocoques ;
  • l’hélichrise italienne (HE Helichrysum italicum) pour les plaies, les saignements, et pour réparer les traumatismes ;
  • l’eucalyptus citronné (HE Eucalyptus citriodora) en cas d’inflammation de la mamelle (induration, durillon) ou métrite ;
  • le thym vulgaire à thymol (HE Thymus vulgaris à thymol) contre tous types de bactéries ; 
  • etc [13]. 

Mieux encore : avec les progrès de l’aromathérapie, on découvre chaque jour de nouveaux usages aux huiles essentielles, reconnus et validés scientifiquement : huile essentielle de lavande en guise de vermifuge, d’eucalyptus pour les problèmes respiratoires, de ravintsara pour fortifier un veau un peu faible, etc [14]. 
Une étude sur une maladie des vaches, la mammite (inflammation du pis), a montré la supériorité des huiles essentielles sur les antibiotiques. En effet, les huiles essentielles ne se contentent pas de détruire le germe qui cause la maladie. Elles purifient le sang et renforcent l’immunité et le métabolisme des vaches, les rendant plus résistantes [15]. 
C’est d’ailleurs cela qui pose « problème », apparemment. Selon Jean-Louis Meurot, de la Confédération paysanne :

« On est dans la défense des intérêts des industries pharmaceutiques et de la corporation des vétérinaires qui défend bec et ongles le monopole de la prescription. »

Aujourd’hui, c’est le combat de David contre Goliath. 

Rétablir l’équilibre !

Les éleveurs bio comme Sandrine Lizaga sont discrètement persécutés par l’Administration, tandis qu’on déroule le tapis rouge aux grands patrons de l’agro-industrie, qui représentent les gros intérêts économiques et financiers à Bruxelles et au ministère de l’Agriculture. 
Mais nous, citoyens conscients, pouvons inverser les choses et rétablir l’équilibre. 
Nous sommes des centaines de milliers, et chacun de nous a un bulletin de vote. Nous avons aussi un carnet d’adresses sur notre ordinateur avec des amis, de la famille, des collègues, un compte Facebook ou autres réseaux sociaux. Nous sommes devenus capables de faire circuler l’information à grande échelle. 
Collectivement, notre puissance de feu est énorme. Si chacun de nous se met en branle et fait circuler ce message, nous pouvons mobiliser des centaines de milliers de personnes en quelques jours. 
Je signe la pétition !

****************************** 


 vous pensez que ce message pourrait intéresser un ami ou un proche, n'hésitez pas à le lui transférer par email (utilisez la fonction "transférer ce message" dans votre boîte de messagerie électronique). Pour partager cet article, vous pouvez utiliser l'un des réseaux sociaux suivants : 


****************************** 
Sources de cette lettre :  
[1] https://www.bastamag.net/Soins-des-animaux-par-les-plantes
[2] http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:...
[3] https://www.change.org/p/une-%C3%A9leveuse-bio-poursuivie...
[4] Cosentino et al., 1999.
[5] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC546446/
[6] http://www.lrrd.org/lrrd23/6/allo23133.htm
[7] Y. Zhang, J. Gong, H. Yu, Q. Guo, C.Defelice, M. Hernandez et al., « Alginate-whey protein dry powder optimized for target delivery of essential oils to the intestine of chickens », Poult. Sci., 93 (2014), p. 2514-2525.
[8] HYPERLINK « https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S240565... » l « bib11 » Bassolé and Juliani, 2012; Franz et al., 2010; Hippenstiel et al., 2011
[9] https://www.anses.fr/fr/system/files/ANMV-Ra-Antibiotique...
[10] https://www.planetoscope.com/elevage-viande/1233-consomma...
[11] http://www.who.int/mediacentre/factsheets/antibiotic-resi...
[12] https://www.20minutes.fr/planete/1275719-20140118-2014011...
[13] http://www.web-agri.fr/conduite-elevage/sante-animale/art...
[14] https://reporterre.net/Il-soigne-ses-betes-avec-des
[15] http://www.civam-bretagne.org/imgbd/File/Agriculture%20du... 
****************************** 
Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie. 
La Lettre Santé Nature Innovation est un service d'information gratuit de Santé Nature Innovation (SNI Editions). 
Pour toute question, rendez-vous ici

 

11/04/2018

Au sujet de l'endométriose...

Au mois de mars, chaque année, une sensibilisation à l'endométriose a lieu, car cette pathologie chronique touche environ une femme sur dix dans notre pays. Cette année, dans 60 villes des marches se sont tenues pour informer le grand public. Le journal gratuit 20 Minutes du 23 mars 2018 s'en fait l'écho et il nous présente le témoignage d'une étudiante de Versailles, Julie Saint Clair, qui a écrit un ouvrage à ce sujet et qui donne des conseils sur Facebook dans le groupe Endosemble. Cette jeune femme de 18 ans lutte courageusement contre la souffrance de ce mal, qui pour le moment n'est soulagé par aucun traitement officiel.

Certes la chirurgie est possible, mais c'est généralement un acte invasif peu recommandé à de jeunes femmes. Quant à la pilule contraceptive prise en continu, ses résultats ne sont souvent pas probants. En effet, elle cause des effets secondaires que l'étudiante qualifie "d'extrêmes". Les médecines douces peuvent être tentées, notamment à base d'acupuncture, d'hypnose, d'ostéopathie ou même de plantes. Des témoignages existent sur Internet, notamment sur le site soignez-vous.com, où une personne témoigne des bienfaits de soins à base d'Achillée Millefeuille T.M. (25gouttes par jour pendant plusieurs mois) et d'infusions de la même plante pendant les règles. Une hygiène de vie est également recommandée avec sport, pensées positive, méditation et alimentation saine...

Pour en savoir plus, lire l'ouvrage de Melle Saint Clair "Comment s'épanouir malgré une endométriose" ou consulter Internet, notamment www.soignez-vous.com.

Lyliane

10/04/2018

Association Toit à Moi, solidarité avec les SDF...

Les bénévoles et parrains de l’association Toit à Moi achètent des appartements pour donner un toit à ceux qui n’en ont pas. Comme François, vagabond dans l’âme et locataire modèle depuis quatre mois…

 Ils sont chef d’entreprise, ingénieur, retraité et ont acheté quatre appartements en l’espace de deux ans dans la Ville rose. Spéculation immobilière de groupe ? Loin de là. Les bénévoles de l’association Toit à Moi, créée à Nantes il y a dix ans, offrent un toit à ceux qui n’en ont pas. Ils font dans la solidarité en circuit court, préférant transformer directement les SDF en locataires, moyennant un tout petit loyer, plutôt que de les héberger d’une adresse provisoire à une autre.

Une autre vie...

François* P., 46 ans, fait partie de ceux dont la volonté de rebondir a attiré l’attention de l’association. Celui qui se définit lui-même comme « un vagabond » a posé son sac à dos et sa guitare au mois de décembre dans un appartement du quartier d'Empalo. Il y mène depuis une vie monacale : un canapé, une table basse vide, un minimum de vaisselle pour s’astreindre à la laver, pas de télé, juste un poste radio pour la musique. Le locataire résiste aux sirènes d’une vie normale. Par peur de s’habituer et aussi parce qu’il n’aime pas les carcans. La journée, il joue de la musique et « marche, marche du côté du Canal du Midi ». Il gamberge, s’ennuie même, maintenant qu’il n’a plus à se préoccuper de comment manger et où dormir.

Une occasion de se retaper

« La liberté absolue, c’est dehors », reconnaît-il. D’ailleurs, « s’il n’y avait pas d’hiver en France », il se serait déjà envolé. D’un autre côté, il est « usé », il vieillit et sait qu’il est temps de se poser. Bref, « je cherche ma place et si j’en ai une », résume-t-il.

Et Toit à Moi lui donne le luxe d’avoir le temps de peser le pour et le contre. François a passé un « contrat d’accompagnement » avec l’association. Mais personne ne l’appelle pour savoir s’il s’est inscrit à Pôle emploi. En revanche, pour un repas en famille, une sortie en rando, un concert, s’il est partant, les bénévoles aussi. « Il doit se retaper, se requinquer, on peut se reconstruire en dehors des schémas habituels », souligne Richard Bastien, le responsable de l’antenne toulousaine.

Pour l’instant, aussi bizarre que ça puisse paraître, le principal problème de François, c’est d’avoir un toit sur la tête. Chaque chose en son temps.

Helene Menal - 20 Minutes - dimanche 8 avril 2018

09/04/2018

La SCI, un modèle d'achat à essayer?

Dans le journal gratuit 20 Minutes, un article récent dans la rubrique immobilière a retenu mon attention. Il s'agissait d'investir sous le régime de la SCI (Société Civile Immobilière) pour acheter à plusieurs ou transmettre son bien. En effet, la question se pose: faut-il acheter en constituant une SCI, ce qui représente du point de vue de la loi un être moral, ou acheter en tant que personne physique en son nom propre quitte à ce que nos descendants soient en indivision à notre décès?

Me Laurent Rose, notaire à Nice, ne conseille pas systématiquement d'acheter en faisant une SCI. Toutefois, le gros avantage de la SCI, plus souple, est qu'on peut organiser et découper en parts comme on le souhaite pour transmettre son bien à qui on veut. De plus, contrairement à l'indivision où il est possible d'obliger l'autre à vendre, si l'un des propriétaires d'une SCI veut vendre pour se retirer par exemple, il ne le peut pas si les autres associés ne sont pas d'accord.

Selon Me Thierry Thomas, notaire en Loire-Atlantique,"l'intérêt d'une SCI réside dans les cas d'immeubles professionnels ou commerciaux, car il permet de dissocier qui est propriétaire et qui occupe le bien". Constituer une SCI est simple: on rédige un contrat, dans lequel on donne le nom de la société, son siège social et le capital associé, en précisant le fonctionnement de la SCI. L'idéal est d'être accompagné par un avocat ou un notaire pour la rédaction des statuts de la société. Le coût moyen est de 1200 euros environ. Le document est déposé au Tribunal de Commerce pour immatriculation de la SCI, ce qui peut prendre quatre à cinq semaines.

Dans un contexte familial, il faut surtout faire attention d'éviter les conflits de succession entre les héritiers. Aussi, les notaires conseillent généralement de ne pas se lancer dans une SCI sans raison valable, car ce système n'est pas parfait.

 

Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: www.

Lire à l'hôpital...

Le Centre hospitalier sud-francilien de Corbeil-Essonnes est l'un des plus gros hôpitaux de France (plus d'un millier de personnes en chambres ) et, là, des bénévoles donnent de leur temps chaque jour pour apporter des livres aux malades alités, écrit Mme Stéphanie Janicot dans le journal La Croix du 16/3/2018.  Une bibliothèque tapissée de plus de 2500 livres, en effet, a été crée et 27 bibliothécaires se relaient à tour de rôle pour passer dans les chambres avec livres et revues. L'une d'elles, Jacqueline, a crée cette bibliothèque sous un statut associatif il y a 27 ans.

Tantôt les bénévoles lisent des histoires aux enfants, tantôt ils rendent visite aux patients dans les étages, leurs ouvrages sur un chariot, tantôt même ils restent présents pendant des soins aux petits à la demande des médecins. Policiers, nouveautés littéraires, BD, romans à succès, revues scientifiques, magazines... tout y est! "La lecture permet un contact facile, car elle offre des sujets de discussion". Le plus souvent, les livres sont donnés par le public, mais, pour des raisons d'hygiène, ils doivent être relativement neufs.

On se perd un peu dans cet immense hôpital très moderne et, à l'entrée de chaque service, les bénévoles doivent se laver les mains avec un gel antibactérien. Lorsque les patients vont mal, un simple sourire ou une écoute attentive est déjà un joli cadeau. Chaque service dispose d'une boîte dans laquelle les malades peuvent déposer leurs livres empruntés lorsqu'ils les ont terminés. En fait, au-delà de la lecture, c'est la chaleur humaine qui circule dans cet hôpital!

Pour prendre contact avec la  Fédération Nationale des Associations de Bibliothèques des Etablissements hospitaliers ou F.N.A.B.E.H. joindre Domus Médica, à Paris, 79, Rue de Tocqueville (17 ème) ou envoyer un courriel à :contact@fnabeh.org.

Lyliane

 

 

A propos de l'autisme

 
 
 
Pour être sûr de recevoir nos Newsletters, pensez à nous ajouter à votre carnet d’adresse.
 
 
Alternative Santé. L'expérience de la médecine naturelle.
 
Bonjour à tous,

C’est aujourd’hui la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme.

L’occasion pour Alternative Santé de faire le point sur ce trouble du développement dont les causes divisent encore les scientifiques, mais qui progresse de manière galopante depuis maintenant une quarantaine d’années. En France, on dénombre aujourd’hui selon des estimations basses 670 000 personnes souffrant de Troubles du Spectre Autistique.

Aux États-Unis aujourd'hui , les TSA touchent1 ENFANT SUR 36
En 2014 c’était 1 ENFANT SUR 45
En 2007
c'était 1 ENFANT SUR 91.


TÉLÉCHARGEZ ICI NOTRE HORS-SÉRIE GRATUIT « SORTIR DE L’AUTISME »


Face à cette progression exponentielle, les explications strictement neurologiques et génétiques, longtemps prédominantes, ont fait place à une prise en compte des facteurs environnementaux. Ces facteurs « externes » (exposition à des polluants, médicaments, piste bactérienne, etc.) semblent maintenant déterminants dans la survenue de l’autisme ou sa sévérité. Il nous faut donc désormais accepter collectivement que notre mode de vie toxique est très probablement en cause dans ces troubles en plein boom. Des troubles qui bouleversent le quotidien de tant de personnes et de familles.

Des études épidémiologiques ont pu identifier des facteurs de risque chez la femme enceinte, qui pour certains d’entre eux sont évitables (pour peu qu’on les connaisse !), à l’instar de certaines carences ou d’abus de médicaments courants et en vente libre. Qui en parle ?

Chez l’enfant diagnostiqué avec un Trouble du Spectre Autistique « pris à temps », on peut également agir et considérablement atténuer dans certains cas les troubles autistiques. Qui en parle ?

Nous ne faisons pas référence ici aux nécessaires et utiles approches éducatives, psychologiques ou comportementales. Mais à des approches dites « biomédicales », qui tentent d’agir sur les déséquilibres physiologiques propres à l’autisme, dont on soupçonne de plus en plus qu’ils ne sont pas juste des « facteurs associés », comme on l’a longtemps cru, mais bien des facteurs déterminants ou aggravants.

Ainsi les enfants autistes présentent souvent des spécificités en termes d’absorption alimentaire, de transit, de flore intestinale, de sommeil, de réactions immunitaires et allergiques, de capacité d’évacuation des polluants, de fonctionnement des mitochondries. Qui en parle ?

En agissant sur ces différents paramètres de santé, les approches biomédicales ont permis des améliorations spectaculaires dans certains cas, qu’il s’agisse de cognition, de communication ou de confort de vie, faisant taire le pronostic fataliste qui voudrait que « puisque c’est génétique, il n’y a rien à faire ». Ce sont autant de pistes que des chercheurs et thérapeutes ont défrichées et que des familles ont suivies avec succès ces dernières années. De ces recherches, en France, personne ne parle. 

Et un grand nombre de familles n’en connaissent pas même l’existence
.
Pour qu’elles soient disponibles au plus grand nombre, femmes enceintes comme parents ayant un enfant avec TSA, nous vous proposons un hors-série PDF sur la question. Vous pouvez le télécharger dès maintenant gratuitement ici et le faire connaître autour de vous.

08/04/2018

Réinventer l'agriculture de demain en innovant dès aujourd'hui...

Constituée d'agriculteurs innovants, créateurs d'emplois et d'activité, la F.N.A.B, Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique, écrit un journaliste dans Alternatives Economiques de novembre 2017, «œuvre en permanence au développement de cette forme d'agriculture». Ce réseau cherche en effet à mettre en place un nouveau cadre d'actions à travers plusieurs fédérations régionales grâce à un appel à projets mensuel.

 

Dans la Drôme, département phare de l'agriculture bio, l'Association Biovallée crée en 2008, dans le cadre des grands projets initiés par le Conseil régional de Rhône-Alpes, fédère aujourd'hui une centaine de communes autour d'un projet de territoire centré sur le développement durable. Cette association aide à l'installation de nouveaux agriculteurs en bio, au développement d'un marché de producteurs, d'une épicerie coopérative, organise des ateliers participatifs autour de l'alimentation... Elle s'intéresse désormais aussi à l'habitat écologique et au recyclage des déchets.

 

En 2013, Mr Maxime de Rostolan a crée l'Association Fermes d'Avenir autour de la Permaculture en Touraine avec une ferme expérimentale de 3 salariés sur 1,4 ha à la Bourdaisière. L'INRA et Agro Paris Tech évaluent ses résultats. Le nom de métier de «payculteur» est imaginé pour désigner un nouveau type d'exploitant agricole. Ce sont des modes de production où l'entraide et la mutualisation dominent, tout comme les innovations.

 

Dans l'Isère en 2009, un maraîcher bio Mr joseph Templier a eu l'idée avec Mr F. Clerc d'Adabio (association de producteurs biologiques) de favoriser le partage des innovations développées dans les fermes du Nord-Est des Alpes. Une société coopérative en est née sous forme de SCIC. Une plate-forme open source pour les paysans a été mise au point pour relier les agriculteurs (réparation d'outils, de bâtiments...). La restauration collective en Rhône-Alpes avec la FRAB, issue du mouvement crée en 1994 (réseau Corabio), est une cible de campagne porteuse pour 8 départements. La prochaine étape sera la restauration d'entreprise.

 

Bref, une révolution lente mais bien réelle est en cours. En effet, les Français privilégient les produits bio et s'approvisionnent de plus en plus auprès des producteurs. Ceux-ci s'organisent et évitent le plus souvent totalement les pesticides, herbicides, OGM... Filières courtes, AMAP, coopératives se développent. Les acteurs de l'E.S.S. (économie sociale et solidaire) jouent un rôle moteur dans tout cela avec un foisonnement d'initiatives portées par des groupes de citoyens. Je propose que nous participions, là où nous sommes, à ce nouveau pacte de développement et que nous accompagnions ces initiatives privilégiant la transparence, les contacts directs et la solidarité!

 

Pour approfondir ces thèmes de réflexion, contacter sur Internet: www.agencebio.org, www.latelierpaysan.org, www.reseau-amap.org, www.colibris-lemouvement.org.

Lyliane 

06/04/2018

Qu'appelle-t-on la troisième révolution industrielle?

La deuxième révolution industrielle était née dans les années 1973 et correspondait, si j'en crois l'essai «La 3ème révolution industrielle» de Mr Jerémy Rifkin, économiste, au recours à l'électricité centralisée, à l'ère du pétrole et des énergies fossiles, ainsi qu'à celle de l'automobile, de la construction d'autoroutes et de banlieues pavillonnaires. Cet ouvrage de 380 pages, traduit de l'anglais et publié en France en 2013 par les éditions Actes Sud (Babel), nous informe qu'il est temps aujourd'hui - 35 ans après - de changer de paradigme, afin de nous acheminer vers une autre révolution dont les piliers, d'après l'auteur, seraient basés sur l'utilisation des énergies renouvelables et Internet. L'année 2008 était vue en effet comme un tournant et apparaissait aux yeux de l'économiste comme «le pic de la mondialisation». Le sous-titre du livre indique au lecteur la question centrale soulevée par Mr Rifkin, à savoir: «comment le pouvoir latéral va transformer l'énergie, l'économie et le monde». Et ce serait notamment à l'Union européenne d'ouvrir la voie, car ce serait pour elle « une chance de mettre son économie en position avancée et viable, et d'assurer ainsi durablement sa compétitivité», selon les paroles du discours prononcé en 2008 par Mr Pöttering , Président du Parlement européen. 

Qu'imagine donc l'économiste américain? Il annonce dès 2010 des changements profonds à effectuer dans la société et notamment de passer d'une organisation verticale, traditionnelle à un pouvoir latéral, où tous les citoyens seraient concernés par le changement. A travers 5 piliers, énoncés ci-après, la 3ème révolution industrielle pourrait alors se faire. Il s'agit en résumé du passage aux énergies renouvelables, de la transformation du parc immobilier de tous les continents en un ensemble de micro-centrales énergétiques, du déploiement de la technologie de l'hydrogène et autres techniques de stockage pour chaque immeuble, de l'utilisation de la technologie d'Internet pour transformer le réseau électrique en inter-réseau de partage de l'énergie et du changement de moyen de transport par le passage aux véhicules électriques branchables sur une prise ou à pile à combustible. La géothermie souterraine lui semble un réservoir inexploité, tout comme la biomasse et notamment aux Etats-Unis. En faisant le pari des énergies vertes, l'Europe lui paraît miser sur son avenir. Le prince de Monaco est salué au passage comme un interlocuteur averti et intéressé par les avancées technologiques vertes (éolien, photovoltaïque, toits végétalisés...).

Si Mr Rifkin et de nombreux ingénieurs aujourd'hui dirigent leurs regards vers l'hydrogène, c'est qu'il représente l'élément le plus léger et le plus abondant de l'univers, sans contenir une once de carbone. Il est également possible de l'extraire de l'eau. La transformation du cœur de grandes villes, comme Rome par exemple, qui a tendance à se dépeupler, en artères piétonnières avec pistes cyclables, espaces verts... lui semble susceptible de «maintenir un sentiment de communauté humaine». En outre, la vieille élite de l'énergie et du pouvoir lui apparaît basé sur des inégalités et un système capitaliste à transformer en une « économie coopérative». Celle-ci reposerait notamment sur des réseaux de recherche de biens durables et de partage (musique, informations, connaissances, e-commerce...). Bref, tout ou presque dans notre vie économique serait à son avis à réinventer! Le remède proposé par l'auteur de l'ouvrage tient en une courte phrase: «passer de la mondialisation à la continentalisation». Ce terme, datant de 2008, décrit le courant économique qui subit de plus en plus l'attraction des marchés continentaux. S'appuyant sur l'exemple de l'Asie (Union Asean), de l'Afrique (Union Africaine) et de l'Amérique du Sud (Union des nations Sud Américaines), Mr Rifkin montre que ces Unions fournissent un cadre politique global pour réglementer les marchés. Des partenariats peuvent naturellement s'établir entre Unions Continentales, comme c'est déjà le cas entre l'Union Européenne et l'Union Africaine. L'accord de libre échange nord américain ALENA lui apparaît comme une possible pré-union continentale.

Il appelle aussi de ses vœux le passage de la géopolitique à la politique de la biosphère avec des «citoyens du monde» tout autour du globe. Mr Rifkin ne propose pas moins que de mettre symboliquement Mrs Isaac Newton et Adam Smith, pères fondateurs de la pensée de notre ère industrielle, à la retraite! L'open source, la biomimétique, les lois de la thermodynamique contredisent en grande partie ces théories d'un autre âge se fondant notamment sur la propriété privée. La jeunesse du monde commence en effet à postuler que «l'énergie de la terre est comme l'air que nous respirons: un bien public partagé par l'ensemble de l'humanité».

Beaucoup de choses resteraient à faire: éduquer différemment les élèves et la main d'oeuvre, développer l'empathie, passer à une technologie intelligente, revoir nos politiques de l'emploi... Je terminerai ce tour de force, qui consiste à tenter de résumer une telle somme d'expériences et de propositions, en citant Mr Rifkin dans son exposé final: «C'est seulement quand nous commencerons à penser en famille étendue mondiale, que nous serons capables de sauver notre communauté biosphérique et de régénérer la planète pour nos descendants». Rien à ajouter à cette vision futuriste, si ce n'est qu'elle me semble un espoir bien réel pour notre si belle planète! Mr Rifkin a écrit d'autres ouvrages comme par exemple: Une nouvelle conscience pour un monde en crise, paru aux Liens qui libèrent en 2011.

Lyliane

 

J.M Le CLézio en appelle au Président Macron à propos du traitement des migrants dans les médias...

De la "fermeté" aux "mauvais traitements", l'écrivain se dit persuadé que la France a passé le pas. Il en appelle à Emmanuel Macron à "s'améliorer" afin de corriger le tir. Le prix Nobel de Littérature Jean-Marie Gustave Le Clézio se dit, dimanche dans le JDD, "scandalisé" par les mauvais traitements infligés en France aux migrants, appelant le président Emmanuel Macron a tenir "davantage" compte des défavorisés. "Je reste scandalisé par la manière dont sont appliquées les directives du ministre de l'Intérieur" Gérard Collomb, déclare l'écrivain au Journal du Dimanche. "Il préconise de la fermeté mais, sur le terrain, on est au-delà de la fermeté", ajoute-t-il. "On continue à infliger de mauvais traitements à des gens sans défense".

 

Le prix Nobel de Littérature avait dénoncé, en janvier, dans une tribune publiée par l'Obs "le tri" fait entre les migrants qui fuient leur pays pour des raisons politiques et ceux qui fuient la misère, y voyant "un déni d'humanité insupportable". Une politique migratoire également dénoncée par d'autres intellectuels et des associations. Emmanuel Macron avait alors déclaré qu'il fallait "se garder des faux bons sentiments".

"Je ne suis pas un opposant"

"J'ai l'habitude d'être renvoyé à la naïveté car je suis traité de naïf depuis l'enfance", explique-t-il. "Je ne suis pas naïf. Je vois simplement les choses différemment. Je préfère les artistes aux politiques. Mais je ne fuis pas la polémique et je tiens bon. Mon passé familial, mes origines bretonnes et mauriciennes, m'incitent à privilégier le partage. Donc, s'il le faut, je réécrirai une tribune contre les mauvais traitements infligés aux migrants", prévient l'écrivain.

 

"Je suis reconnaissant à Emmanuel Macron de nous avoir débarrassés, à la présidentielle, de Marine Le Pen, mais il devrait davantage tenir compte des défavorisés", ajoute-t-il. "Améliorez-vous, monsieur Macron !" Interrogé sur la prise de parole des femmes contre le harcèlement sexuel, l'écrivain juge que "c'est l'un des grands combats à mener partout dans le monde". "Les hommes ont une longue tradition de prédation dans leurs rapports aux femmes, mais je suis persuadé que ce n'est pas une fatalité", ajoute-t-il.

Sur BFM TV

05/04/2018

Connaissez-vous le site dédié aux femmes: l'importante...

L’importante est un espace dédié aux combats des femmes, leurs succès, leurs accomplissements, leurs créations et à leurs envies. 

L’importante réalise chaque jour, à travers les réseaux sociaux du monde entier, une sélection humaine et sans algorithme de tous les sujets qui nous concernent.

Chaque mois, L’importante sélectionne pour Elle des Instagram sur l’actualité des femmes dans le monde. Le mois d’avril est dédié à la rubrique société.

 

Entendu par Laura sur France 2 

 

https://limportante.fr/

De nouvelles idées pour lutter contre la pauvreté...

Dans le Journal La Croix du 16/3/2018, sous la plume de Mme Nathalie Birchem, nous pouvons lire un long article concernant les propositions du gouvernement français pour lutter contre la pauvreté. Ce fléau, en effet, malgré le dernier plan quinquennal, a peu reculé dans notre pays: près d'un enfant sur cinq vivant dans une famille en grande difficulté financière. Au 15 mars 2018, les présidents des 6 groupes de travail mandatés pour élaborer une nouvelle stratégie, sous l'égide du Délégué Interministériel Mr Olivier Noblecourt, devaient rendre leurs rapports à Mme Agnès Buzyn, Ministre de la santé et des solidarités.

Ces six groupes de travail se sont penchés sur cette question, afin de "prévenir la pauvreté en misant sur les jeunes et les enfants". Après réception des propositions émanant des rapports, il a été remarqué par exemple que le premier groupe de travail qui concernait la petite enfance jugeait "qu'un accueil précoce de haute qualité éducative était comme un tremplin pour la socialisation et l'acquisition des connaissances". Il a été également proposé "un accès universel pour chaque enfant de 0 à 3 ans à un mode d'accueil, en crèche, halte-garderie ou accueil individuel avec des activités". Pour soutenir ce projet, des financements publics seraient modulés en fonction de la mixité sociale des enfants accueillis.

Par ailleurs, des soutiens à la parentalité ont été suggérés: chèque parentalité au 4ème mois de grossesse, lieux pivots pour aider les familles... Le groupe 3 en outre préconise de généraliser les "points conseil budget" pour lutter contre le surendettement, développer une offre de santé bucco-dentaire accessible à tous ou inciter les communes à proposer des tarifs sociaux pour la cantine. Une proposition d'éducation au petit-déjeuner à l'école a été aussi évoquée.

Concernant les jeunes, un allongement de la scolarité obligatoire de 16 à 18 ans a par exemple été proposé. Cela permettrait que la plupart ait une formation et puisse mieux s'insérer dans la société. Certains parents ignorent leurs droits. Aussi, le versement des prestations aux familles pourrait être plus accessible auprès des caisses (RSA, proposition de bonus/malus...). Mais toutes ces propositions étant onéreuses, on peut s'interroger sur le résultat final.  En effet,le gouvernement va-t-il les retenir ou est-ce un coup d'épée dans l'eau? D'ores et déjà, il est établi que le Président de la République ou le Premier Ministre rendront des arbitrages concernant  ces diverses annonces.

 Lyliane

02/04/2018

Qui connaît déjà Qwant et l'utilise sur Internet?


Qwant, écrit le journal Challenge de mars 2018, est un moteur de recherche français,
opérationnel depuis 2013, qui, contrairement aux autres à part Lilo, promet de ne pas tracer ses utilisateurs avec une politique "zéro cookie". Il assure ne pas filtrer le contenu des recherches sur internet. Fin 2017, il revendiquait 50 millions de visiteurs
mensuels, mais ses chiffres comptables ne sont pas disponibles. Depuis le début de
l'aventure de Qwant, dont les dirigeants actuels sont Mr Jean-Manuel Rozan et Mr Eric Léandri, ils sont soutenus par le groupe de communication allemand de Mr Axel
Springer et la Caisse des dépôts et Consignations. L'effectif de Qwant est de 50
personnes à ce jour et les fonds levés se monteraient à 20 millions d'euros.

Le projet semble assez politique, car il annonce qu'il veut contrer Google et il
bénéficie de la vogue anti-Gafa. L'acronyme GAFA désigne quatre des entreprises
les plus puissantes du monde de l'internet à savoir : Google, Apple, Facebook et
Amazon. Ces firmes possèdent un pouvoir économique et financier considérable,
parfois supérieur à un Etat. Par exemple, en 2015, les GAFA pesaient 1 675
milliards de dollars contre 1 131 milliards de dollars pour toutes les entreprises
françaises cotées au CAC 40. On peut s'étonner de l'absence de Microsoft de ce
"groupe", c'est pour cela que l'on trouve parfois l'acronyme GAFAM dans lequel le M
représente Microsoft.

Ces GAFA illustrent, apparemment, l’économie du début du XXIe siècle et incarnent
le passage à l’ère du digital. Autrefois admirés, aujourd'hui ils sont accusés d' être
« BAAD » c'est à dire: big, anti-competitive, addictive, destructive to democracy ou
anti-concurrentielle, créant des dépendances ...
Lors de la visite diplomatique d'Emmanuel Macron en Chine, plusieurs entreprises
françaises l'ont accompagné, parmi elles, Qwant.
Le moteur de recherche est téléchargeable sur Internet:
www.filesendsuite.com/Télécharger
Lyliane
 

31/03/2018

La fête de Pâques selon le Journal la Croix...

Pâques commémore la résurrection du Christ le 3ème jour après sa passion.

Pâques

La Pâque est une fête juive qui commémore le miracle de la libération du peuple juif, sorti d'Égypte en traversant la Mer Rouge à pied sec. La Pâque chrétienne, tout en rappelant cet événement, célèbre le passage de la mort à la vie de Jésus,crucifié. On célèbre Pâques le dimanche qui suit la pleine lune de printemps. L'équinoxe de printemps étant le 21 mars, Pâques est au plus tôt le 22 mars et au plus tard le 25 avril. En 2018, Pâques est fêté le 1er avril.

Croire en la résurrection, est-ce une folie ?

La résurrection est folie et scandale, dit saint Paul. Pourtant, elle est aussi raisonnable, explique Henri-Jérôme Gagey, théologien à l'institut catholique de Paris.

Pourquoi croire en la résurrection?

Croire en la résurrection, celle de Jésus ou la nôtre, voilà qui n'est pas facile. Et pourtant, la résurrection est au cœur du christianisme, c'est la Bonne nouvelle par excellence. .

Et nous, ressusciterons-nous un jour ?

La réponse du P. Dominique Fontaine, prêtre de la Mission de France, auteur du livre "La foi des chrétiens racontée à mes amis athées" aux éditions de l'Atelier. 

Selon journal la Croix et site www.croire-la-croix.fr.

 

28/03/2018

Une association de théâtre éphémère avec des migrants à Paris...

A la Porte de la Chapelle (Paris 18ème), écrit un journaliste du journal Libération,  depuis l'hiver 2018, les riverains ont l'habitude de voir passer des personnes étrangères en raison de la proximité d'un lieu d'accueil et d'hébergement temporaire pour migrants ( la plupart afghans) installé par la mairie de Paris et géré par Emmaüs. A côté, depuis quelques mois, est venu s'installer, sous un dôme blanc, l'Association Good Chance, ouverte plusieurs jours par semaine pour des participants volontaires. Un chorégraphe venu de Nantes, Sofian Jouini et un acteur Corentin Fila animent par exemple un atelier qui tient à la fois de la danse, du théâtre et de la capoeira.

Des improvisations ont lieu, malgré l'obstacle apparent de la langue. Le travail artistique montre la force intérieure et la créativité de ces gens qui apprécient de se retrouver au sein de cette communauté éphémère. Comme l'art est réputé guérisseur, chacun oublie là ses soucis et sa différence. Un atelier de dessins de mode , un de sérigraphie, un autre de création de masques sont venus compléter l'offre associative. Celle-ci vit beaucoup de dons affluant de partout. Des spectacles sont organisés avec des lectures de poésie, des devinettes, des chansons, de la musique,  du théâtre... Pour assister au Hope Show tous les samedis à 15h30 jusqu'au 31 mars, réserver par mail (hopeshow@goodchance.org.uk).

Sous l'œil de la productrice Mme Claire Bejanin, qui préside l'association, ce travail qui avait débuté à Calais avec notamment des artistes d'Outre Manche se poursuit à Paris (d'abord à Aubervilliers en 2016 après le démantèlement de la Jungle)). Il pourrait naître un peu partout ailleurs dans notre pays. Car quoi de mieux que l'art pour exprimer l'universalité humaine et favoriser le vivre ensemble?

Pour en savoir davantage sur cette association, contacter www.goodchance.org.

Lyliane

26/03/2018

S'installer dans un éco-village ou un éco-lieu, est-ce une folie?

25/03/2018

Des bateaux solaires autour du globe...

Comme pour Solar Impulse dans les airs, depuis de nombreuses années des projets de bateaux solaires avaient été expérimentés par des chercheurs et ingénieurs français. Ils paraissent aujourd'hui de plus en plus au point! Toutefois le mérite d'avoir ouvert la voie revient à Mr Roger Martire. En effet, il avait mis au point en 1982 le premier bateau solaire. Il faut savoir aussi qu'en 1994 l'Association Française pour Bateaux Electriques avait été crée à Bordeaux par des chercheurs et des partenaires industriels. Les contacter par e-mail à: afbe@bateau-electrique.com.

Depuis, les recherches ont continué. Un catamaran sans mât, nommé Energy Observer, a commencé le 14/4/2017 un tour du monde de 6 ans au départ de St Malo, afin de tester la technologie utilisée et de démontrer sa fiabilité. En effet, ce navire de 24,38m de long pour 12, 80 m de large, propulsé par deux moteurs électriques, reçoit son énergie de panneaux photovoltaïques et de 2 éoliennes à axe vertical. Ses batteries sont alimentées par des hydro-générateurs (grâce à l'électrolyse de l'eau). A travers ses 101 escales, il espère prouver à tous qu'une odyssée en catamaran solaire est possible.  

L'autre, conçu depuis 2012 après de longues années de recherches et d'essais, est également un catamaran. Il a été construit grâce aux recherches du navigateur Mr Raphaël Domjon qui imaginait dès 2004 depuis Monaco un tel navire. Celui-ci se nomme Planet Solar SA et il appartient à une société anonyme suisse fondée en 2008. Il  a entrepris lui aussi un tour du monde grâce à l'énergie solaire en partant de Lorient. Son périple, financé par une fondation, est appelé: Race for Water Odyssey et il devrait s'étendre de 2017 à 2021. En 3 étapes (Les Bermudes, Tokyo et Dubaï), il sillonnera l'Océan Pacifique, l'Océan Atlantique et terminera son tour du monde par la Mer Méditerranée.

Ce bateau de 35m de long, 23m de large et 6 m de haut équipé de 2 moteurs électriques comporte 500 m2 de panneaux solaires, 2 piles à combustibles de 30 kwh et 25 réservoirs de stockage de l'hydrogène. Car sa spécificité réside notamment  dans sa capacité à stocker l'énergie solaire en excédent, gagnant ainsi en poids (celui des batteries) et en autonomie. Il peut naviguer avec 20 personnes à bord dont 4 à 5 membres d'équipage. C'est aussi une sorte de laboratoire scientifique car il emporte  une dizaine de chercheurs.

Bref, ces quelques exemples montrent que des avancées spectaculaires sont en cours et que l'énergie solaire n'a pas fini de nous surprendre par ses applications. J'espère que les médias, friands de sensationnel, vont s'intéresser à ces beaux projets et nous tenir informés de leurs succès. Nous avons besoin, et notamment nos jeunes, de sentir que s'ouvre devant nous de nombreuses pistes pour " l'après-pétrole". L'ancien monde est devenu obsolète, mais le nouveau est déjà là. A nous de le sentir et de le faire sentir autour de nous!

Pour s'informer plus précisément sur ces projets, contacter par exemple sur Internet: www.bateau-electrique.com ou www.planetsolar.ch.

24/03/2018

Des jeunes américains marchent aujourd'hui contre la vente libre des armes à feu...

Des milliers de personnes, jeunes pour la plupart, défileront aujourd'hui 24/3/2018 à Washington (USA) "pour presser les autorités d'agir, pour mettre enfin un terme aux tueries" selon un article dans le journal gratuit  C-news. Après de nombreuses tragédies en milieu scolaire depuis 1964 aux Etats-Unis, une partie du pays a pris en main, en effet, le combat pour faire changer la législation. Ce large mouvement, baptisé "March For Our Lives" (la marche pour nos vies), est largement soutenu par les jeunes américains après la mort de 17 adolescents dans un établissement scolaire à Parkland le 14/2/2018. Une marche inédite depuis Las Vegas, Orlando, Virginia Tech ou Sandy Hook, qui sonne comme un réveil des citoyens américains jusque là apparemment résignés. 

De nombreux bus ont été affrétés pour que tous les jeunes qui le souhaitent puissent participer à l'événement. De nombreuses personnalités comme Cyrus Miley, Kim Kardashian... soutiennent cette marche. Le Président Obama n'avait pas réussi à réformer le contrôle des armes à feu dans le pays. La jeunesse a cependant décidé de se battre en diffusant des messages (Gun reform now, enough...) sur les réseaux sociaux. Mme Emma Gonzales particulièrement, lycéenne de 18 ans survivante de la fusillade du lycée de Parkland, avait partagé sur Twitter un puissant discours pour réveiller les énergies. Hélas, aux USA, le lobby pro-armes est très puissant et la National Riffle Association (NRA) depuis 1970 pèse fortement dans la vie politique américaine. Ils financent notamment avec des millions de dollars les campagnes électorales et font des pressions sur les membres du Congrès.

Le droit de porter une arme est, certes, inscrit dans la Constitution américaine et il faudrait l'aval des deux tiers des deux chambres dans les trois quart des Etats pour modifier ce texte. Le Président Donald Trump pour sa part défend avec force ce droit qui serait comme "un héritage culturel". Saluons le courage de la jeune génération américaine qui souhaite remuer les consciences et se battre pacifiquement, aujourd'hui et dans les années à venir, pour faire évoluer la législation! Le Time Magazine mettra à l'honneur sur sa couverture de presse le 2/4/2018, toutes celles et tous ceux qui ont réagi contre le lobby des armes avec le simple mot: enough (assez!). Un reportage à l'intérieur du magazine leur donnera la parole, publiera des photos de la manifestation de Washington et annoncera leurs réunions à travers le pays.

Lyliane

16/03/2018

Les S.C.O.P en France...

Imaginons les situations suivantes: une entreprise se trouve en redressement judiciaire, le directeur d'une P.M.E est sur le point de partir en retraite, les repreneurs commerciaux ne se bousculent pas... pourquoi ne pas permettre aux salariés de l'entreprise de se former en S.C.O.P. ( société coopérative ouvrière de production à gestion participative)? C'est ce qui se fait de plus en plus dans notre pays. A ce jour, en effet, quelques 5 500 entreprises fonctionnent en S.C.O.P.

Dans une S.C.O.P, les actionnaires sont les salariés. Ce peuvent également être des agriculteurs ou des consommateurs. Dans ce type de coopérative, chaque associé dispose d'une voix, quel que soit le nombre de parts souscrites. Ils ont un projet, une implication et une motivation commune, ils participent au capital et à ce titre partagent les risques et les bénéfices à 50%, le reste étant affecté à un fond de réserve.

La Confédération Générale des SCOP anime au plan national les coopératives sous cette forme juridique. En effet, elle accompagne, aide à la création, au financement ou à la reprise de sociétés. Dans ce réseau national en France, il y a 13 Unions Régionales. La SOCODEM par exemple en son sein propose des dispositifs permettant d'octroyer des prêts participatifs. Car, l'argent recherché tout d'abord auprès des banques, n'est pas toujours facilement accordé.

Des cas connus existent dans notre pays comme pour Fralib en juillet 2014, Natura SCOP pour l'agriculture... Pour approfondir le sujet, on peut joindre sur Internet : www.avise.org ou www.les-scop.coop.

Lyliane

15/03/2018

Rendre les armes nucléaires illégales, selon l'ICAN (organisation internationale anti-nucléaire)

Mme Nancy Cattan, journaliste à Nice-Matin, a interviewé Mr Jean-Marie Collin, Directeur France de la campagne antinucléaire ICAN, lauréate2017 du Prix Nobel de la Paix, invité d'honneur de la 3ème journée des Nobel de Nice (06), organisée à l'initiative de l'ambassade de Suède. Le 10/12/2017, en effet, à Oslo Mr Collin faisait partie des récipiendaires de ce prix prestigieux. Il explique tout d'abord au grand public ce qu'est l'ICAN: un groupe de médecins australiens en est à l'origine. Ils souhaitaient attirer l'attention du monde sur les conséquences catastrophiques des armes nucléaires au plan humanitaire et environnemental. Ces conséquences se poursuivent en effet dans le temps et sur plusieurs générations. Cela a été vérifié notamment après les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki au Japon, de même que dans le Pacifique après l'essai par la France d'avril 1961 (bébés méduses, malformations...).

L'ICAN reçu le prix Nobel de la Paix pour avoir réussi à faire adopter, en juillet 2017, à l'ONU un traité pour interdire les armes nucléaires. Les négociations, explique Mr Collin, avaient commencé en mars 2017 avec des parlementaires et des diplomates de différents Etats, afin de les aider à comprendre la réalité des armes nucléaires en terme de sécurité pour tous. Il ajoute:" Les neuf puissances nucléaires jusque là menaient la danse, aujourd'hui, comme pour le tabac, ce sont ceux qui n'ont pas la bombe qui ont décidé d'agir par leur vote". Ce traité d'interdiction des armes nucléaires nommé le TIAN a été adopté par 122 voix pour, alors que les 9 puissances nucléaires restaient à l'écart.

Comme pour les mines antipersonnel, les armes biologiques chimiques et les armes à sous-munitions, qui exposent les populations civiles, une interdiction dans son article 1 a été décidée et signée. Ce texte précise que "les Etats s'engagent à ne jamais mettre au point, mettre à l'essai, produire, fabriquer ou acquérir, posséder, stocker, transférer, accepter ou autoriser l'installation ou le déploiement d'armes nucléaires ou d'autres dispositifs explosifs nucléaires". Il s'agit en effet de rendre les armes nucléaires illégales et de stigmatiser les états qui détiennent ce type d'armes.

Actuellement, le processus de ratification de ce traité est en cours. Il sera effectif et pourra entrer en vigueur lorsque 50 Etats l'auront ratifié. Une belle avancée vers la paix qui mérite d'être connue et saluée! Le fait d'avoir accordé le Prix Nobel à l'ICAN est un coup de pouce à cette organisation, qui se soucie des générations futures et de l'état du monde que nous laisserons à nos descendants.

Pour soutenir l'ICAN ou approfondir le sujet, consulter sur Internet: www.icanfrance.org/

 Lyliane

14/03/2018

Que sont les couveuses, les incubateurs et les pépinière d'entreprises?

Le jargon médiatique a emprunté au vocabulaire de l'élevage volailler les termes de couveuse et d'incubateur et à celui de la forêt le nom de pépinière. Si l'on en croit Internet, ces différentes étapes dans la vie d'« une jeune pousse» ou d'une start-up selon le terme anglais, décrivent un accompagnement et un suivi destinés à permettre à de jeunes apprentis - managers de pouvoir plus aisément «voler un jour de leurs propres ailes». Cet appui de la part de structures publiques ou privées est là pour aider à transformer une idée innovante en une future entreprise performante...

Cela peut concerner l'hébergement, le conseil et parfois même la mise en relation avec des organismes financiers par des professionnels et des experts qui font du «coaching». Souvent, ces jeunes entreprises travaillent sur des projets concernant des nouvelles technologies, du e-commerce, des initiatives pour les loisirs, le gaming, la culture, s'appuyant souvent sur les réseaux sociaux ou les mobiles. Toutefois, ce peuvent également être des projets non-profit ou sociaux dans leurs objectifs, mais ils doivent être rentables. Car il est bien connu que le cap des 5 ans est crucial pour toute nouvelle entreprise.

Une couveuse, tout d'abord, est une solution d'accompagnement individuel renforcée et soutenue par une école ou les pouvoirs publics. Elle permet de tester concrètement son projet tout en bénéficiant d'un hébergement juridique, de conseils éclairés et d'éventuels financements. Ce stade de développement vient avant toute immatriculation, mais il peut permettre au porteur de projet de facturer ses prestations avant toute création de l'entreprise. C'est de ce fait déjà un engagement permanent et réciproque. Le candidat doit notamment élaborer son business plan et montrer sa motivation.

Le stade suivant, celui de l'incubateur, est une période d'accompagnement de 12 mois, renouvelable à deux reprises. Parfois une pré-incubation est possible sur 6 mois, si le candidat ne semble pas tout à fait prêt. Certains sont publics et c'est le cas notamment d''Incuballiance à Saclay , de Semia en Alsace, d'Avrul en Limousin, d'Agoranov à Paris, de Normandie Incub ou de Paca Est. D'autres sont le fait de grandes écoles comme HEC, Polytechnique en région parisienne, l'ENSA à Nantes, IncubaGem à Grenoble, Elistair à Lyon (drones civils), YEC à Troyes... A Paris les catalyseurs d'innovation les plus connus sont Techstars, W.A.I ( par BNP Paribas) et surtout Station F crée en 2017 par Mr X. Niel dans l'ancienne Halle Freyssinet sur 34 000 m2 qui accueille des milliers d'inventeurs et de talents, un Fablab, des cafés, un auditorium...

Il faut savoir qu'aux Etats-Unis, le M.I.T à Boston a crée des programmes d'aide aux start ups il y a 25 ans. En France, c'est la Loi Allègre en 1999 qui leur a donné naissance. Les universités, l'enseignement supérieur s'y sont vite intéressés. Les Incub Allègre sont rattachés directement au Ministère de l'Education Nationale et de la Recherche. Habituellement, pour être accepté dans un incubateur, un dossier de candidature doit être déposé en amont. Les projets sont alors présentés devant un jury, qui décide ou non de soutenir le porteur de projet. Souvent les incubateurs sont financés par une collectivité publique, mais elles peuvent aussi faire appel à des fonds privés. On propose aux starts ups en incubateur des formations, une assistance juridique (protection de la propriété intellectuelle), une aide à la levée de fonds et des locaux plus ou moins vastes selon le nombre de personnes impliquées ainsi qu'un réseau. Le co-working est apprécié car il permet d'échanger et de contacter d'éventuels futurs associés. Des incubateurs en ligne sont moins recherchés en France, même s'ils proposent parfois des partenariats de poids.

Ce stade d'incubateur débouche normalement sur une immatriculation au régime social des indépendants et permet d'amorcer l'activité visée. Il faut toutefois savoir que très souvent le coach en incubateur prend une part du capital des sociétés accompagnées. Après cela, une pépinière d'entreprise prend le relais et propose des services adaptés à ses protégés. Dans notre pays, qui est souvent présenté comme «le champion du monde des incubateurs de starts ups», quelques 500 entreprises sont financées chaque année par des professionnels du capital risque.

Le stade suivant est parfois nommé «accélérateur d'entreprises». Il s'appuie sur un mentorat fort et la présence d'entrepreneurs, aussi appelés «business angels», qui suivent de près la nouvelle société crée. C'est ainsi par exemple que Dropbox et AirBnb auraient été soutenus par Combinator, réputé être un accélérateur de start ups aux Etats-Unis. 

Enfin, l'intérêt soulevé par ce domaine commençant de plus en plus jeune, lors de l'émission sur B.F.M TV «On a la solution», j'ai appris qu'une enseignante du Lycée du Golfe de St Tropez propose des cours d'accompagnement à la création de starts ups dès la classe de seconde. De même, existent des conseillers parrains ou marraines de «bébés entrepreneurs», notamment en Paca, où des élèves volontaires, stimulés par des adultes référents, témoignent de leur envie de créer leur propre entreprise...

Etant donné qu'il est difficile de faire le tour d'un sujet aussi vaste, qui est de plus en perpétuel mouvement, avant de se lancer, consulter Internet et toutes personnes compétentes. Par exemple: www.manager-go.com, des journaux économiques ou des responsables de grandes écoles.

Lyliane

13/03/2018

Protection de la biodiversité et notamment des forêts dans le monde: où en sommes-nous?

Les forêts, principal réservoir de la diversité biologique mondiale

Le Sommet de la Terre, en 1992, a renforcé l’alerte sur les menaces qui pèsent sur les espèces végétales et animales.

La Convention sur les zones humides

La Convention sur les zones humides a été adoptée en 1971 à Ramsar (Iran). Sa singularité est de porter sur la sauvegarde d’un écosystème particulier, au contraire des autres… Plus sur: La Convention sur les zones humides

 

Les forêts représentent le principal réservoir de la diversité biologique végétale et animale à l'échelle de la planète. À elles seules, les forêts tropicales humides renferment environ 50% des espèces vivantes.

La préservation de cette diversité est nécessaire à plus d'un titre : à la vie des forêts elles-mêmes, mais aussi à la mise en valeur de leurs ressources (nourriture, combustible, bois industriel, fibres, substances pour la fabrication de médicaments...).

On rappellera aussi que les forêts contribuent à la lutte contre le réchauffement climatique, en fixant le CO2, l'un des gaz à effet de serre.

Ces constats ont conduit la plupart des Etats à se mobiliser dans différentes enceintes pour s'engager dans une approche durable de la gestion des forêts, même si, pour prendre l'exemple des forêts tropicales, leur surface continue à reculer de l'équivalent de la surface forestière française chaque année.

 

Les bonnes pratiques de l’aménagement

La FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) rappelle que les aménagements forestiers peuvent contribuer à conserver les ressources génétiques sous conditions : « Les aménagements doivent comprendre des dispositions protégeant les caractéristiques de la station, les semenciers, la régénération et la croissance des essences recherchées, dans le cadre de plans et

  1. Au terme de leurs travaux, du 3 au 14 juin 1992, les Etats ont adopté la 'Déclaration de Rio' qui comprend 27 principes, dont le septième indique que « les Etats doivent coopérer dans un esprit de partenariat mondial en vue de conserver, de protéger et de rétablir la santé et l'intégrité de l'éc

    prescriptions d'aménagement qui assurent un équilibre judicieux entre les objectifs de production, de protection et d'environnement. »

    Si la création de l'Union mondiale pour la nature (UICN) remonte à 1948, le véritable coup d'accélérateur a été donné à Rio, en juin 1992, à l'occasion de la Conférence des Nations unies sur l'environnement et le développement, appelée également 'Sommet de la Terre'.

     

    Pour en savoir plus

 
 

 Le chapitre 15 de l'Agenda 21, issu des mêmes travaux et qui porte sur la préservation de la biodiversité biologique, rappelle que « les progrès réalisés récemment dans le domaine de la biotechnologie ont démontré la contribution que les matériaux génétiques contenus dans les plantes, les animaux et les micro-organismes pouvaient apporter à l'agriculture, à la santé et au bien-être ainsi qu'à la cause de l'environnement ».

Les Etats ont également créé à cette occasion un Fonds pour l'environnement mondial et signé trois conventions :

  1. la Convention sur la diversité biologique
  1. la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques
  1. la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification.

 

Le Sommet mondial pour le développement durable en 2002

Dix ans après Rio, les Etats se sont retrouvés à Johannesburg du 26 août au 4 septembre 2002 et ont adopté un plan d'application dont le chapitre 4 porte sur « la protection et la gestion des ressources naturelles aux fins du développement économique et social ».

 

 

Ce chapitre souligne que « l'exploitation durable des produits ligneux et non-ligneux des forêts naturelles et des forêts plantées est indispensable pour parvenir au développement durable et constitue un moyen crucial d'éliminer la pauvreté, de réduire considérablement la déforestation et de mettre fin à la perte de biodiversité forestière ainsi qu'à la dégradation des sols et des ressources ».

Le plan rappelle la nécessité de soutenir, dans ce but, les travaux du Forum des Nations unies sur les forêts et du Partenariat sur les forêts.

 

Dangers actuels dans le monde:

 

 
Hélas, les forêts, et en premier lieu les forêt primaires, sont aujourd’hui menacées par l’exploitation forestière industrielle comme par l’agrobusiness

 

Quant aux forêts tropicales (Amazonie, Bassin du Congo, Indonésie), elles sont attaquées d’un côté par le trafic de bois illégal, de l’autre par l’expansion des pâturages : l’élevage bovin est en effet responsable de 80% de la déforestation amazonienne, ce qui représente 14% de la déforestation annuelle de la planète. Pour finir, l’extension des plantations liées à l’agrobusiness, comme l’huile de palme, nécessitent le plus souvent de déboiser de vastes parcelles.

A titre d’exemple, la forêt indonésienne est régulièrement ravagée par des feux de forêts qui permettent de dégager, tout en les fertilisant, de vaste parcelles de tourbières afin d’y planter des palmiers à huile. Or, en 2015, les feux en Indonésie ont rejeté en quelques mois à peine plus de CO2 que l’ensemble du Royaume-Uni en une année.

Heureusement les projets de reboisement ne manquent pas: en Amazonie par exemple avec l'ONG Conservation International (30 000ha d'ici 2023) et même chez nous autour de Paris. En effet, plus d'un million d'arbres répartis sur plus de 1000 hectares seront plantés dans le Val-d'Oise. Cette forêt verra le jour à la plaine de Pierrelaye-Bessancourt et s'étendra sur sept communes au nord-ouest de Paris. Elle complétera un arc forestier qui commence à partir de la forêt de Rambouillet et se termine au domaine de Chantilly.

La Chine quant à elle, selon Mme V. Hurier pour Télérama, reboiserait massivement avec un objectif à l'échelle du pays: 6,66 millions d'ha de forêts d'ici 2018.

Lyliane