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02/05/2020

Faire des tapis à partir de robes usagées...

American Vintage s'appuie sur la coopérative de tissu d'Aïn Leuh, au Maroc, pour offrir une seconde vie à ses stocks dormants. Quand des robes se transforment en tapis... dans une démarche de RSE. Aïn Leuh. Moyen-Atlas. Fès est à deux heures de route. En cette fin de matinée de fin janvier, la bourgade marocaine semble bien vide. Malgré la lumière crue. Les cerises, reines de la région, ne sont pas encore de saison. Seuls quelques habitués sont installés au café du coin. Des enfants s'échappent furtivement dans la rue... Tout semble très calme. Derrière la bâtisse, très sobre, de la coopérative des tisseuses de tapis du village, aussi. Si l'heure est au répit - ou plutôt à la préparation du déjeuner - les dernières semaines ne riment pas avec oisiveté. Lhasmia, Khadija et leurs amies - ou cousines, nièces, collègues avec qui elles ont lié des relations bien plus fortes que celles du labeur - sont actives. Parmi les quinze tisseuses, dix sont mobilisées sur la dernière commande d'American Vintage. Au programme : 60 tapis boucherouites confectionnés à partir de 2450 robes. Livraison prévue : le 26 mars.
Une idée d'upcycling
Né dans les années 1960 - historiquement pour isoler les habitations berbères du froid - le tapis "boucherouite" est composé de morceaux de tissus usés noués les uns aux autres. Comme leurs "homologues" d'Azrou, les tisseuses d'Aïn Leuh auraient pu refuser le projet... Car "dans l'esprit des gens, un tapis fait avec des chutes de tissu est un tapis qui n'a pas de valeur", nous confie Abdel-Ilah Neghrassi -appelez-le Abdou), marchand de tapis d'Azrou, ville réputée pour son savoir-faire traditionnel en la matière. Pourtant, la technique s'est offert une place de choix en Occident. Au sol ou accroché au mur, telle une oeuvre d'art, le tapis boucherouite fait la joie des designers, chineurs... et autres collectionneurs. D'où l'idée, bienvenue, d'American Vintage : transformer une partie de son stock dormant ou défectueux en collection déco.
"L'histoire de la collection avec les chutes de tissus a commencé il y a un an. Notre partenaire de longue date, Lizybiz, fabricant de tissu qui ne fait que des imprimés et travaille des pièces en chaîne et trame, nous a partagé le projet", raconte Jenny Lazzarelli, directrice artistique et responsable de l'image de la marque marseillaise. Derrière ce projet, une femme, Lou Leygnac, designer textile de Lizybiz. "Lou aime farfouiller partout. Via une amie interposée, elle est entrée en contact avec Abdou et l'idée a commencé ainsi. Elle nous a mis en contact avec toute cette filière. Cette démarche d'upcycling nous a complètement parlé. Travailler un produit comme le tapis, c'est l'ADN lifestyle et éthique que l'on souhaite développer", poursuit Jenny Lazzarelli.
Un savoir-faire traditionnel
Derrière le concept, les tisseuses d'Ain Leuh, elles, ont dû trouver la technique. En djellaba "pilou pilou" - pour contrer le froid - deux par deux, elles "déchirent" et nouent à la main avec rigueur, dextérité et rapidité, chaque morceau de tissu sur le métier à tisser... conformément aux dessins de Lou Leignac. "Elles travaillent des bandelettes de 1 cm de large environ. C'est minutieux. C'est un autre savoir-faire. Ces femmes m'ont encouragé à continuer de travailler sur ce projet parce qu'elles étaient motivées et n'ont jamais dit non", se félicite Abdou.
A la clé ? Des tapis à la fois design et traditionnels. Le tout, dans cinq dessins et trois formats différents : 50 x 80 cm ; 75 x130 cm ; et 100 x190 cm. "Ce qui donne un autre charme, c'est que tout est fait à la main", poursuit Abdou. "Pour faire vivre la filière et offrir du travail à ces femmes, un prix a été fixé ensemble pour leur permettre une marge supplémentaire raisonnable", assure Jenny Lazzarelli. Toujours d'un esprit RSE, conforme au positionnement de la marque. Les trois formats sont aujourd'hui disponibles en ligne... avant une vente et un expo exceptionnelle, sans doute courant septembre, compte tenu de cette période de confinement imprévue. Un beau projet en phase avec le positionnement d'American Vintage.

Selon Mme Stéphanie Gendron - L'Express - vendredi 27 mars 2020

01/05/2020

Lundi vert: pourquoi ne pas prolonger l'expérience?

Le journal La Bannière de l'ONG Greenpeace fait le point concernant l'opération "lundi vert" qui était lancée il y a un an. Elle consiste à encourager le grand public à ne consommer ni viande ni poisson le lundi. Le bilan de cette année de test est encourageant: en effet, 87% des personnes interrogées ont déclaré vouloir poursuivre cette expérience. Gageons qu'elle portera des fruits à court terme et deviendra une habitude de vie!

C'est une bonne nouvelle certes car il s'agit de lutter contre la surproduction de soja pour nourrir les animaux et la surconsommation de viande par les habitants des pays développés. Ces excès ont une incidence catastrophique à la fois sur notre santé (obésité, cholestérol, maladies cardio-vasculaires) et sur l'environnement. Beaucoup de surfaces agricoles ont été, en effet, déforestées dans certains pays, afin de favoriser un élevage extensif. Quant à la surpêche, elle ne permet plus à la ressource de se régénérer; elle abîme les coraux et arrache les algues où vivent des colonies de petits poissons.

Pour s'informer à ce sujet, consulter le site Internet: www.greenpeace.bit.ly/lundi-vert.

Lyliane

30/04/2020

Souveraineté économique de la France à relancer selon Mr Yves Jégo...

Yves Jégo - Nous avons fait un pas de géant dans la prise de conscience que le combat pour préserver notre souveraineté économique n’est pas anecdotique. Depuis les difficultés rencontrées pour obtenir des masques, des respirateurs et des médicaments en quantité suffisante, la souveraineté n’apparaît soudain plus comme un combat d’arrière-garde, ainsi qu’il était souvent moqué ! Or voilà plus de dix ans que je me bats sur ce sujet.

Challenge: Mr Jégo, vous avez effectivement défendu le Made in France. Mais l’inquiétude aujourd’hui porte sur des domaines bien précis, comme l’industrie pharmaceutique – pas sur la fabrication tricolore de jeans ou de sous-vêtements…
Effectivement, il y a des industries de souveraineté évidentes et que peu de personnes contestent, comme la défense. Mais dans d’autres secteurs, on voit bien aujourd’hui que le fait de ne plus disposer de filières entières est handicapant. Vous évoquez les jeans – mais c’est bien l’affaiblissement de la filière textile qui rend si difficile la production de masques. La France souffre de la perte de maîtrise de nombreuses filières, les productions ayant été éclatées dans le monde entier. C’est l’incohérence de la mondialisation qui éclate en plein jour avec le coronavirus. Cette mondialisation, guidée par les marges et les profits financiers, nous a rendus totalement dépendant de pays lointains d’Asie, ce qui est aberrant. Ce virus compte la "mondialisation heureuse" sur la liste de ses victimes.

Si la France redécouvre l’intérêt de la souveraineté économique, elle le fait au moment où ses entreprises sont plus que jamais menacées d’effondrement. Croyez-vous qu’une renaissance industrielle puisse avoir lieu au cœur de la crise actuelle ?

Je suis optimiste quant à l’état d’esprit de l’opinion publique, sensible aux enjeux de la production nationale. Et cet appui de l’opinion est incontournable en démocratie pour avancer sur de tels sujets. En revanche, je suis pessimiste sur l’état de l’économie. Il faut sauver nos entreprises. C’est pour cela qu’Origine France garantie et la plateforme de financement participatif Tudigo ont lancé une initiative afin de soutenir ces sociétés qui produisent en France. Il est possible, sur le site internet www.soutenonsnosentreprises.fr/ d’acheter des produits, depuis les couteaux Laguiole jusqu’aux miels Bleu-blanc-ruche ; mais aussi de faire des prêts et des dons. Pour relancer notre industrie, il faut d’abord qu’elle ne s’effondre pas.

Ne pensez-vous pas que, dès le confinement terminé, le souci d’indépendance économique sera chassé par le retour du "business as usual" ; que la prise de conscience sera effacée par une amnésie collective plus ou moins volontaire ?

Je propose que soit organisé un Grenelle du made in France, un Grenelle de l’industrie, un Grenelle des usines de France. Il s’agira de réunir tous les acteurs concernés, à commencer par les entrepreneurs, l’Etat et les régions. Tous les secteurs doivent être étudiés, depuis les médicaments jusqu’à l’alimentation, pour mettre le paquet et assurer nos capacités de production. Il existe chez les jeunes entrepreneurs une volonté de recréer des filières industrielles. Il faut leur exprimer notre soutien à travers cette démarche. Car pour l’heure, en échangeant avec les uns et les autres, dans les réseaux d’Origine France garantie, je constate qu’il y a un fossé entre les annonces gouvernementales et la perception sur le terrain : des craintes immenses s’expriment pour le court terme.
Au-delà de ce Grenelle des usines de France, il faut mettre en place un comité de renouveau industriel comprenant notamment l’ensemble des ministres concernés, les grandes banques ainsi que les treize régions françaises et l’Outre-mer. La place des régions est essentielle pour réussir cette politique, car c’est à cet échelon que se réalisent les mises en œuvre concrètes. L’Etat ne réussira pas si les régions ne sont pas embarquées dans les réflexions et les décisions. Un commissaire à l’industrie pourrait organiser la mobilisation. Cette volonté de mobilisation existe. Il faut la renforcer par des discours forts, des perspectives claires et des décisions.

Le gouvernement avait lancé, avant la crise, dans le cadre de son pacte productif, une réflexion sur la baisse des impôts de production - que les entreprises payent sur leur chiffre d’affaires avant d’engranger des bénéfices. Est-ce une bonne piste ?

La baisse de ces impôts est un moyen pour accélérer la renaissance de l’industrie de production. Mais il faut aussi favoriser l’investissement dans les outils, dans les machines, pour améliorer la compétitivité de nos usines. A l’image du crédit impôt recherche, il faudrait créer un crédit impôt équipement. Il faut aussi pouvoir livrer des usines clés en mains aux entrepreneurs.
En clair, nous connaissons toutes les pistes à suivre. Maintenant, il faut accélérer. Passer aux actes. Les responsables politiques doivent se montrer innovants. Il faut mieux accompagner les filières qu’elles ne le sont depuis deux ans. Les territoires d’industrie, mis en place par le gouvernement, ainsi que la French fab, sont de bons instruments de marketing. Mais ces dispositifs se traduisent assez peu en action sur le terrain. Après ce premier temps d’explication et d’affichage, il faut un second temps pour des décisions concrètes.

J’ajoute que si ces éléments techniques, fiscaux, budgétaires sont indispensables, ils ne sont pas les seuls. Il faut aussi adresser à nos entrepreneurs de preuves d’amour ! Il nous faut montrer que la France aime ces entreprises du territoire national.

Cette mobilisation doit-elle se faire, comme le suggère Jean-Pierre Chevènement, dans le cadre d’un "gouvernement de salut public" porté par une union nationale ?

Un gouvernement d'union nationale ferait le lit du Rassemblement national (RN). Car, placé hors d’un tel rassemblement, le RN se retrouverait seul opposant dans le jeu politique. Il n’y aurait plus qu’une opposition qui verrait s’ouvrir un boulevard devant elle. Le président de la République peut jouer l’ouverture. Mais l’union nationale est un piège marketing dangereux.

Selon Mr Grégoire Pinson - Challenges - vendredi 24 avril 2020

29/04/2020

Femmes et enfants victimes de violences pendant le confinement...

Dans Télé-Loisirs, Mme Candice Dupret s'interroge sur les aides pendant le confinement pour les femmes et les enfants victimes de violences. En effet, la question se pose pendant l'isolement imposé en raison de la crise sanitaire. Chez certains, le stress lié à cette pandémie et aux restrictions de circulation exacerbe les tensions et augmente la menace de violences domestiques et sexuelles.La hausse serait de 32% selon le Ministère de l'Intérieur.

Certes, on peut appeler le 17 (police secours), mais le gouvernement et les associations s'activent pour trouver des solutions concrètes. Tout d'abord, le Ministre de l'Intérieur a annoncé la mise en place d'un partenariat avec les 22000 pharmacies françaises. En effet, concrètement toute personne ayant subi des violences conjugales peut demander de l'aide dans une officine, qui alerte immédiatement les forces de l'ordre.

On peut également envoyer un SMS au 114, qui met en relation avec le SAMU, les pompiers, la police et la gendarmerie. Il est aussi possible de composer le 3919, géré par la Fédération nationale solidarité femmes(du lundi au samedi de 9h à 19H). Cette association gère 2 800 places d'hébergement.

Enfin, la Secrétaire d'Etat chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, a annoncé l'installation de points éphémères dans des centres commerciaux en région parisienne pour accueillir des victimes.  Une plateforme"arretonslesviolences.gouv.fr consultable 24h sur 24, 7 jours sur 7, permet de dialoguer avec des forces de l'ordre formées aux violences sexistes et sexuelles, de façon anonyme et sécurisée. Le Collectif NousToutes est aussi très actif sur Messenger et Instagram de 21H à 7h du matin.

Pour les mineurs en détresse, le 119 (Allo enfance en danger) est joignabletous les jours et même la nuit. L'appel est gratuit et confidentiel, ce qui signifie qu'il n'apparaît pas sur les relevés de l'opérateur et les 45 écoutants professionnels sont tenus au secret. Ce service est doublé d'un autre, appelé allo119gouv.fr, spécialisé dans le signalement par écrit sur Internet, plus discret qu'un appel par téléphone.

Stress, désoeuvrement et promiscuité dans les foyers pendant cette période exacerbent, malheureusement, les risques de violences. Toutefois, ce n'est pas une raison pour rajouter des problèmes familiaux aux difficultés actuelles. Aussi, il ne faut pas hésiter à signaler tout débordement, chez soi ou perçu dans le voisinage, afin de le faire cesser immédiatement.

Lyliane

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Les savonniers français ont su s'adapter...

Sans surprise, l'industrie du savon, et en particulier du savon de Marseille, se sort plutôt bien de cette crise sanitaire. La grande force des savonniers provençaux: produire en France. Ils ont ainsi pu s'adapter rapidement et livrer les clients, points de vente comme particuliers. 
"Heureusement qu’on produit en France!" Les savonniers provençaux sont soulagés: ils ont pu répondre à l’explosion de la demande grâce à leur présence sur le territoire français. "En un mois et demi, nous avons reçu un volume de commande équivalent à sept mois en année normale, affirme Éric Renard, PDG et cofondateur de la Phocéenne de Cosmétique (Le Petit Olivier), Nous avons réussi à livrer grâce au dévouement des équipes, et aussi parce que nos fournisseurs sont tous présents dans un rayon de 300 kilomètres autour de l’usine. Comme il ne faut que 24 heures pour aller d’un point à un autre, nous pouvons faire face à la situation. Je suis fier de faire du made in France d’habitude, mais là… c’est une récompense extraordinaire."

Non seulement la PME de Salon de Provence (Bouches-du-Rhône) a pu surfer sur la demande grandissante de la grande distribution, mais elle assure que c’est le fabriqué en France qui lui a permis de surperformer par rapport au reste du secteur. "Notre croissance sur le marché du savon liquide et solide est comprise entre +200 et +250%, contre +48% pour le marché (chiffres Iri), confirme Éric Renard, Je ne vois pas d’autre raison à cette différence que notre extrême rapidité à produire et livrer les points de vente." Le chef d’entreprise ne se réjouit pas pour autant: les produits de soin Petit Olivier sont en baisse (-10 à -15%, un peu moins marqué que le secteur), et, sans surprise, les produits solaires sont en chute libre (-50% contre -60 à -70% dans les super et hypermarchés). "Les savons vont compenser pendant encore plusieurs mois, en particulier avec la réouverture des écoles; cela va nous aider à passer la vague."

Les savonneries traditionnelles tirent aussi leur épingle du jeu
A Salon et à Marseille, les savonniers qui produisent le savon de Marseille en cube à base d’huile d’olive grâce aux méthodes traditionnelles de fabrication au chaudron (Marius Fabre, Savons Le Sérail, la Savonnerie du Midi et la Savonnerie Fer à cheval, mais aussi Rampal Latour), ont eux aussi pu répondre à la forte hausse de la demande et continuer à produire et à vendre des savons pour le corps et l’entretien de la maison. Un énorme défi pour ces PME majoritairement familiales.

Chez Marius Fabre, à Salon de Provence, le coup a d’abord été dur, puisque 95% de ses revendeurs (drogueries, jardineries, magasins de bricolages, boutiques cadeaux…) ont fermé leurs portes le lundi 16 mars. Seuls les clients pharmacies, épiceries vrac et magasins bio ont pu rester ouverts. Néanmoins, la savonnerie constate une augmentation de 30% sur les savons de Marseille et les savonnettes et a dû renforcer ses équipes à la savonnerie pour faire face à la demande. 

A quelques centaines de mètres de là, l’autre savonnier de Salon de Provence est soulagé:"Nous avons enregistré une croissance de plus de 50% malgré la fermeture de nos boutiques en propre, confirme la porte-parole de Rampal Latour, grâce à la vente en ligne et la fourniture de secteurs exposés tels que les bureaux de postes, les transports publics et les hôpitaux, et bien sûr les magasins bio qui font de la première nécessité et sont donc restés ouverts." 

A Marseille, la Savonnerie du Fer à cheval a indiqué que ses ventes en ligne avaient été multipliées par quatre, et avait anticipé la crise, en augmentant la production et les stocks de 30 à 40% dès le mois de janvier. Interrogé par La Croix mi-avril, Guillaume Fiévet, président de la Savonnerie du Midi, explique avoir adapté son activité: "Nous avons accru notre capacité de production en nous concentrant sur certains produits: la semaine dernière nous avons produit 33.000 savons par jour, contre 16.200 l’an dernier à la même époque."

Selon Mme Anna Rousseau - Challenges - dimanche 26 avril 2020

28/04/2020

Au Parlement, des séances de méditation de pleine conscience...

Le parlementaire Gaël Le Bohec coordonne déjà depuis plusieurs mois des sessions de méditation avec des députés. Mais coronavirus oblige, elles se déroulent désormais à distance. Pour calmer les nerfs "mis à rude épreuve" par le coronavirus et le "confinement", le député LaREM Gaël Le Bohec propose, en effet, à ses collègues de tous bords "un nouveau cycle de méditation de pleine conscience", relève le Canard Enchaîné dans son édition de mercredi.
Le parlementaire fait en sorte que les cycles se déroulent désormais à distance sur l'application de visioconférence Zoom, et non dans l'habituelle "salle de judo/yoga" de l'Assemblée, où elles se tenaient par le passé.

Huit séances pour 300 euros: L'élu d'Ille-et-Vilaine a adressé un mail à ses collègues pour décrire ces huit séances à distance "ouvertes aux députés et collaborateurs" tous les jeudis, animées par deux "spécialistes" de la méditation: le Dr Jean-Gérard Bloch et la sophrologue Geneviève Hamelet. Plus d'une quinzaine d'élus sont inscrits, selon lui. "Le coût des huit séances se monte à 300 euros TTC pour le 'tarif députés' et à 150 euros TTC pour le 'tarif collaborateurs' de l'Assemblée, écrit-il dans ce mail.
A payer personnellement par les députés ou aux frais de l'Assemblée ? A ce stade, ce sont les députés qui mettent la main à la poche, assure Gaël Le Bohec. Mais "la question est encore ouverte. (....) J'estime personnellement que cela devrait être pris en charge par l'Assemblée", répond le parlementaire au Canard Enchaîné.
"On a vingt ans de retard à l'Assemblée". Outre Gaël Le Bohec, plusieurs députés comme le "marcheur" Pacôme Rupin ou la non-inscrite et ancienne ministre de l'Ecologie Delphine Batho pratiquent la méditation de pleine conscience, fondée sur l'attention à la respiration et au corps.
"Ce n'est pas un truc d'hurluberlu. Il y a de plus en plus d'études scientifiques, notamment une de l'Inserm, sur les bienfaits de la méditation en matière de prévention. (...) Il faut que la science continue à faire son travail sur le sujet, avec ce champ énorme de la neuro-science", estime Gaël Le Bohec, qui a découvert la pratique en 2013-2014 lors d'une phase de création d'entreprise. 

Selon La rédaction - BFMTV - mardi 14 avril 2020

 

 

La bourrache, amie de la peau...

Dans TV Magazine, un article de Mme Sophie Lacoste attire notre attention sur une jolie plante à fleurs bleues, qui pousse souvent dans nos jardins et nos bords de nos chemins. On la cueille habituellement au printemps. En effet, la plante a de tout temps été utilisée en cure dépurative et diurétique. Riche en mucilage, la bourrache favorise également le transit intestinal. Elle contient aussi des vitamines A, B et C et surtout des sels minéraux en grande concentration. La présence d'alcaloïdes cependant empêche de la consommer sans discernement. Aussi, il convient de prendre conseil pour ajuster la posologie.

Mettre par exemple quelques feuilles dans la salade ou la soupe pour la consommer fraîche, mais l'article souligne le fait que pour profiter de ses bienfaits, on doit la préférer sous forme d'huile essentielle. Cette huile est anti-inflammatoire (utile en cas de polyarthrite rhumatoïde, d'inflammation des gencives et d'eczéma) et elle aide à garder un épiderme souple et ferme. En effet, c'est à partir des graines de bourrache, que l'on tire une huile précieuse, qui contient de l'acide gamma-linolénique, un acide gras de la famille des omégas-6. On la trouve soit sous la formed'une huile pour application sur la peau et sous forme de capsules à avaler en cures de plusieurs semaines.

27/04/2020

Appel du Secrétaire Général de l'ONU en faveur de la défense des femmes dans le monde...

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a lancé dimanche un appel mondial à protéger les femmes et jeunes filles "à la maison", alors que le confinement provoqué par la pandémie de Covid-19 exacerbe les violences conjugales et dans les familles.
"La violence ne se cantonne pas aux champs de bataille", a-t-il souligné dans un communiqué et une vidéo en anglais sous-titrée en français, arabe, espagnol, chinois ou russe, en rappelant son appel récent à un cessez-le-feu sur tous les théâtres de guerre pour mieux lutter contre la maladie.
"Malheureusement, de nombreuses femmes et jeunes filles se retrouvent particulièrement exposées à la violence précisément là où elles devraient en être protégées. Dans leurs propres foyers. C'est la raison pour laquelle je lance aujourd'hui un nouvel appel pour la paix à la maison, dans les foyers, à travers le monde entier"."Ces dernières semaines, tandis que s'aggravaient les pressions économiques et sociales et que la peur s'installait, le monde a connu une horrible flambée de violence domestique", a déploré le chef de l'ONU.
"J'engage tous les gouvernements à prendre des mesures de prévention de la violence contre les femmes et à prévoir des recours pour les victimes dans le cadre de leur plan d'action national face au Covid-19", a-t-il ajouté.
En réclamant que la justice continue de poursuivre les coupables, Antonio Guterres a notamment demandé la mise en place de "systèmes d'alerte d'urgence dans les pharmacies et les magasins d'alimentation", seules enseignes à rester ouvertes dans de nombreux pays.
Il faut "faire en sorte que les femmes puissent demander de l'aide de manière sûre, sans que ceux qui les maltraitent s'en rendent compte", a-t-il insisté.
Selon l'ONU, qui dit ne pas être en mesure à ce stade de quantifier le nombre de femmes ou jeunes filles subissant dans le monde des violences familiales en raison du confinement, une femme sur trois expérimente la violence durant sa vie.
- France, Turquie, Inde... -
Aujourd'hui, avec la pandémie, de nombreuses femmes sont prises au piège dans leur maison avec leur agresseur et le phénomène peut concerner tous les pays, constatent les Nations unies.
Ainsi, aux Etats-Unis, plusieurs villes ont rapporté un nombre croissant de cas de violences familiales et d'appels à ce sujet. En Inde, le nombre de dossiers a doublé au cours de la première semaine de restriction de mouvements, selon la Commission nationale pour les femmes.
Des militantes turques ont de leur côté appelé à une meilleure protection des femmes en raison d'un accroissement des meurtres les visant depuis la recommandation du confinement faite par le gouvernement le 11 mars.
La première semaine de restrictions en Afrique du Sud s'est traduite par près de 90.000 plaintes de violence, tandis qu'en France, la violence domestique a cru d'un tiers en une semaine.
Le gouvernement australien a rapporté pour sa part avoir constaté une augmentation de 75% des recherches sur internet pour un soutien face à des violences dans les foyers.
Les exemples ci-dessus ont été rapportés par des organisations ou des pays ayant des systèmes établis pour la protection des femmes. Alors que le virus se répand, les Nations unies disent s'attendre à avoir moins d'informations de pays disposant d'institutions faibles, avec des chiffres ne reflétant que le sommet de l'iceberg et les pires cas.
"Ensemble, nous pouvons et devons empêcher la violence partout, dans les zones de guerre comme dans les foyers, tandis que nous nous efforçons de vaincre le Covid-19", a plaidé Antonio Guterres.
L'ONU juge enfin que les violences faites aux femmes risquent de prendre des tournures plus complexes: l'exposition au coronavirus utilisé comme une menace, femmes expulsées de leur domicile sans endroit où aller, police et justice submergées et faisant des priorités...
A ce sujet, l'ONU pousse les gouvernements à continuer à prévoir des abris pour les femmes abusées et de garder ce dossier dans leur définition des services essentiels.
(prh/ybl). Selon AFP - AFP - lundi 6 avril 2020

26/04/2020

Mr André Manoukian innove avec son piano en jouant avec des prénoms...

"Je ne voulais pas faire comme font tous les copains : un concert et on joue ses morceaux." Pour la durée du confinement, prévu jusqu'au 11 mai prochain au moins, André Manoukian a voulu innover. Chaque soir à partir de 18h, du lundi au vendredi, l'auteur et compositeur donne rendez-vous à ses fans sur sa page Facebook pour jouer des morceaux au piano tirés des prénoms et noms de ses fans. "Je me suis amusé. J'ai fait une appli qui transforme les lettres de votre prénom en mélodie et chacun se retrouve avec sa mélodie personnalisée. Du coup, je le fais en direct avec les gens", raconte-t-il par téléphone mardi dans L'Équipée sauvage sur Europe 1.
"C'est même inspirant"
"Je voulais être interactif avec les gens", ajoute-t-il en guise d'explication sur le lancement de son application nommée My Melody. "Ça fait un moment que je gamberge sur la relation entre les lettres et les notes de musique. J'essaie de tout retraduire en musique", poursuit André Manoukian. "Sur Facebook, c'est facile. Je vois les prénoms et [mes fans] me disent : 'Est-ce que vous voulez bien faire le prénom de ma petite fille ?' Et je le joue, je l'analyse et c'est même inspirant."
Démonstration faite avec les prénom et nom de notre chroniqueuse Eva Roque comme vous pouvez l'écouter avec la vidéo du tweet ci-dessous :"Je ne sais pas faire court"
À la clef : des concerts d'une durée minimum d'une demi-heure et approchant bien souvent une heure complète. "Le problème, c'est que je ne sais pas faire court moi", plaisante l'artiste. S'il estime que la période est "assez propice à la création", lui qui pestait parce qu'il était "sans arrêt interrompu" notamment par les sollicitations médiatiques auparavant, André Manoukian a désormais un regard plus nuancé sur le confinement. "Après une semaine, je commençais presque à être épuisé. Les récréations forcées, c'est pas mal aussi", conclut-il.

Selon Mr Jonathan Grelier - Europe 1 - mardi 14 avril 2020

La téléconsultation en pratique...

Dans Version Fémina, Mmes Fabienne Colin et Myriam Loriol font le point sur la téléconsultation, en cette période de pandémie, afin d'éviter les risques de contamination. C'est une façon d'avoir un diagnostic sans se déplacer. Pour la consultation d'un médecin généraliste, on doit cependant s'adresser à son médecin traitant et l'avoir consulté au cours des douze derniers mois, afin de pouvoir bénéficier d'un remboursement. Toutefois, si le patient pense être atteint par le Covid-19 ou s'il est contaminé, la prise en charge est systématique par l'assurance-maladie au taux habituel, quel que soit le praticien consulté et ce, jusqu'au 30/4/2020.

Trois options sont possibles: tout d'abord, pour savoir si un médecin pratique la téléconsultation, il suffit de cliquer sur son nom sur Doctolib, le site de RV médical. Si c'est le cas se laisser guider et prendre RV. Juste avant l'heure convenue, connectez-vous sur votre smartphone, votre ordinateur ou votre tablette, pour intégrer une "salle d'attente virtuelle". Quand le médecin apparaît sur l'écran, il mène l'entretien depuis son cabinet. En cas de prescription, l'ordonnance est adressée au patient grâce à l'appli par un système sécurisé. On paie en ligne la consultation.

Il existe également une plate-forme spécifique avec de nombreux sites Internet dévolus à la téléconsultation: Docavenue, Hellocare, Livi, Meladom, Medaviz, Medicitus, Qare... Ils donnent accès à des généralistes et à des spécialistes. Ceux-ci sont soit des médecins salariés des plates-formes, soit ils exercent à l'extérieur. Comme sur Doctolib, on prend RV et on entre en relation avec le médecin par vidéo. Le coût est variable et peut dépasser les tarifs conventionnels. Ce service est disponible 7 jours sur 7 et souvent 24h sur 24.

Enfin, certaines pharmacies disposent d'une salle réservée à la téléconsultation avec un ordinateur et une webcam. Il faut toutefois chercher où se trouvent ces pharmacies et se déplacer. En général, on demande une consultation au comptoir ou par téléphone. En maison de retraite, beaucoup d'entre elles sont équipées. Certaines grandes entreprises (Airbus, la Matmut...) ont aussi des salles spécifiques pour leurs personnels. C'est souvent gratuit et inclus dans la cotisation de la complémentaire. La liste des structures proposant de la téléconsultation est disponible auprès de la Caisse Départementale de l'assurance-maladie dont vous dépendez.

25/04/2020

Des bus gratuits pour les habitants de la périphérie de Libourne...

Dans le journal La Croix du 11 mars, Mr Simon Barthélémy signe un article consacré à  Libourne, l'une des premières villes françaises à tester la gratuité des transports en commun. En effet, son réseau a été étendu à toute l'agglomération, un territoire rural et défavorisé, où un ménage sur huit n'a pas de voiture. En fait, depuis le 2/9/2019, la communauté d'agglomération du Libournais a prolongé ses 4 lignes jusqu'alors limitées à Libourne et elle a crée 5 nouvelles lignes non urbaines, afin de désservir toutes les communes du territoire.

Dans la ville centre, depuis 2010, les bus étaient gratuits. désormais la mesure est étendue à la périphérie. L'agglomération consacre donc désormais 4,5 millions d'euros par an pour son réseau de bus. Sur ce total, 70% proviennent du "versement transport", contribution payée par les entreprises. Le reste est pris sur le budget général de la collectivité. Ces "Calibus" comme on les appelle soulagent vraiment la population de la banlieue!

Ce qu'a fait l'agglomération de Libourne, qui compte 90 300 habitants dont 24 000 au centre ville, est un exemple de prise en charge des besoins de mobilité de tous les habitants, particulièrement de ceux qui sont au chômage ou en grande difficulté. Désormais, ces derniers ne se sentent plus abandonnés. De plus, le succès est au rendez - vous puisque entre 2010 et 2019, la fréquentation du réseau a doublé. En effet, scolaires mais aussi étudiants, employés, ménagères utilisent ces Calibus et délaissent leurs moyens de transport personnels.  Que ce soit au niveau de la pollution, du pouvoir d'achat ou de la solidarité, tous se félicitent de cette initiative.

Pourquoi ne pas tester ailleurs un tel dispositif, surtout depuis la loi mobilités de décembre 2019 qui entend dynamiser des solutions alternatives à la voiture?

Lyliane

24/04/2020

Les aliments à privilégier pour rester en bonne santé...

L’alimentation la plus saine et la plus facile à suivre est celle à index glycémique bas (régime Montignac).

La glycémie est la quantité de glucose (sucre) contenu dans le sang. Lorsqu’on est à jeun, la glycémie est d’environ 1 g de glucose par litre de sang [1].

Les aliments à index glycémique élevé provoquent une augmentation brutale du taux de sucre dans le sang. Or les pics de glycémie favorisent le stockage des graisses.

Une alimentation à index glycémique bas a pour objectif de :

  • Réduire votre risque de diabète de type 2
  • D’infarctus
  • De cancer
  • De pathologies des yeux
  • De perte auditive liée à l’âge
  • Réduire l’inflammation générale du corps
  • Perdre du poids
  • Augmenter votre durée de vie [2]

Comment calcule-t-on un index glycémique ?

En 1981, un chercheur du nom de Jenkins s’intéressa à l’allure des pics de glycémie dans les deux heures qui suivent l’ingestion d’aliments :

graphique taux de sucre sanguin et prise d'aliment glucidique
On voit des pics courts et sévères, ou doux et prolongés.

Ensuite, Jenkins a calculé la surface sous la courbe pour différents aliments (en haut à droite du graphique). Et pour les comparer facilement entre eux, il a rapporté leurs surfaces à celle d’un aliment de référence : le glucose pur.

L’index glycémique du glucose pur a été fixé à 100.

Comprendre l’échelle des index glycémiques

Le pain blanc et les pâtes ont un index glycémique entre 70 et 90. Ils sont donc moins hyperglycémiants que le glucose.

Le brocoli et la courgette ont un index glycémique inférieur à 20. Ils sont beaucoup moins hyperglycémiants que le glucose.

À l’inverse, on trouve le sirop de maïs (index glycémique 115 !) qui est encore plus hyperglycémiant que le glucose [3].

L’erreur que tout le monde fait avec l’index glycémique

Attention, les aliments sucrés n’ont pas nécessairement un index glycémique élevé. Par exemple, la carotte a un index glycémique de 16.

Inversement, une pomme de terre frite n’est pas sucrée mais son index glycémique est tout de même de 95 !

Il existe des centaines d’aliments variés à index glycémique inférieur à 50. Ainsi vous pouvez élaborer à l’infini des menus délicieux sans mettre à mal votre glycémie.

Je vais vous présenter les aliments les plus courants, ceux que vous pourrez acheter lors de votre prochaine visite au magasin.

Légumes à volonté

Voici donc les légumes à index glycémique bas, c’est-à-dire inférieur à 20.

L’avocat : champion du monde avec son index glycémique égal à 1 !

Le brocoli

L’aubergine

La courgette

Le concombre

La carotte

La betterave

L’ail

L’oignon

Le poireau

L’épinard

Le haricot vert

Le poivron

La salade verte

La tomate

Le persil

Le chou-fleur (et le chou de Bruxelles)

Le yaourt au soja (IG = 20) [4]

Enfin, je vous conseille les champignons (IG = 15). Et même le chocolat noir 85 % et plus dont l’index glycémique dépasse à peine 22.

La meilleure alternative à la pomme de terre

Il faut absolument citer la patate douce. Malgré son goût sucré, son index glycémique n’est que de 46. C’est excellent par rapport à la pomme de terre (IG = 70-95) [5].

Fruits et oléagineux à volonté : IG < 20

La framboise

Le cassis

Le citron

Les amandes

Les noix de Grenoble

Les aliments à index glycémique = 0

Les viandes et poissons ne contiennent pas de glucides. Leur index glycémique est donc égal à 0.

Le poulet, le bœuf, le jambon, la dinde, les œufs, les crevettes, le maquereau, la sardine et le saumon sont donc recommandés dans le régime IG.

Avec tout ça, vous allez pouvoir créer des menus pour toute l’année… en ayant la conscience tranquille !

Bien à vous,

Eric Müller




voici les sources :

[1] http://www.montignac.com/fr/index-glycemique/

[2] http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Regimes/Fiche....

[3] http://www.montignac.com/fr/rechercher-l-index-glycemique...

[4] 100 aliments IG à volonté, Angélique Houlbert, Thierry Souccar Editions

[5] http://www.montignac.com/fr/rechercher-l-index-glycemique...aliment

Des robots soulagent le personnel soignant à l'hôpital...

Robot de désinfection de chambres d'hôpital, de transport des médicaments ou robot-infirmier: ces machines viennent suppléer le quotidien des soignants pour limiter leur contamination dans les établissements de soin. Ils ne portent pas de masques dans les hôpitaux mais n'en ont pas besoin car ce sont des robots, qu'il désinfectent des chambres, supervisent les patients ou convoient des médicaments. En réduisant les contacts physiques entre les patients et les soignants, ils peuvent jouer un rôle clé dans la lutte contre le coronavirus SARS-CoV-2 dans le monde, en limitant la contamination des personnels de santé.
"Les robots ont un grand potentiel pour nous soutenir dans la grave pandémie actuelle" explique Susanne Bieller, Secrétaire générale de la Fédération internationale de robotique (IFR). Un robot de désinfection suscite une forte demande. Mis au point par la société danoise Blue Ocean Robotics, il a été commandé par les hôpitaux chinois à plus de 2000 exemplaires alors que ces machines opèrent déjà dans plus de 40 pays, en Asie, en Europe et aux États-Unis. Ce robot baptisé UVD utilise un certain type de rayon ultraviolet (UV-C) connu pour ses vertus germicides, afin de tuer les micro-organismes nuisibles.

Le robot se déplace de manière autonome dans les chambres des patients et les salles d'opération et expose toutes les surfaces critiques avec la quantité suffisante d'ultraviolet afin de tuer des virus et des bactéries spécifiques. Pour des raisons de sécurité, il fonctionne seul et éteint automatiquement ses rayons (dangereux pour l'homme) si quelqu'un pénètre dans la pièce. Dans une chambre de patient typique, 99,99% de tous les virus et bactéries sont tués en 10 minutes, selon la société. "UVD est un dispositif qui assiste le personnel de nettoyage", explique Claus Risager, PDG de la firme danoise. Les robots infirmiers ont, quant à eux, faire leur apparition à l'hôpital Circolo de Varèse, dans cette région du nord de l'Italie, durement touchée par la pandémie. De la taille d’un enfant avec leur 90 cm de hauteur, ces robots de type "androïd" sont dotés de plus de 60 capteurs et affichent plusieurs capacités : reconnaissance faciale, interaction vocale, localisation vocale, chat vidéo, évitement d’obstacle et charge automatique. Le personnel médical peut ainsi entrer en contact avec les patients sans contact direct. "C'est comme avoir une autre infirmière sans les problèmes liés à l'infection", a déclaré le docteur Francesco Dentali, directeur des soins intensifs à l'hôpital, selon Reuters. Et ces machines épargnent aussi des équipements de protection individuelle (masques, blouses, etc.), réservés au personnel soignant.

Dotés de grands yeux clignotants, ils sont amenés dans les chambres et laissés au chevet du patient afin que les médecins et infirmières puissent s'occuper d'autres personnes dans des conditions plus graves. Ces androïdes surveillent les paramètres de l'équipement dans la salle et les transmettent au personnel de l'hôpital. Les robots ont des visages à écran tactile qui permettent aux patients d'enregistrer des messages et de les envoyer aux médecins. Ces machines de la marque Sanbot Elf ont été conçues par la société chinoise Qihan Technology. Le robot de transport forme une troisième catégorie de machines venant aider les soignants en période de pandémie. Plus classiques, ils assurent la distribution sûre du matériel hospitalier en circulant, guidés par leurs capteurs, dans les zones de quarantaine -sans contact personnel- comme Phollower, le robot mobile de la société slovène Photoneo (cf photo ci-dessus), pour transporter des médicaments par exemple. Plus généralement, les robots "médicaux" représentent un marché bien établi dans les catégorie des "robots de service" avec un potentiel de croissance considérable. Les ventes de robots médicaux ont augmenté de 50% pour atteindre 5100 unités en 2018, selon les statistiques publiées dans World Robotics par la fédération internationale de la robotique (IFR).

Selon Mr Frédéric Bergé - BFMTV - samedi 4 avril 2020

Cuisiner sans gaspiller ...

Pesto de fanes de radis, bouillons d'épluchures… La popote "écoresponsable" se révèle utile, pendant le confinement et après. l n'y a pas de revanche tardive. Voyez ces épluchures qui relèvent la tête, ces carcasses qui bombent le torse, ces tiges qui n'ont plus honte d'elles-mêmes… Les bien nommées parures alimentaires envisagent enfin leur avenir ailleurs qu'au fond d'une poubelle. Si elle existe depuis des dizaines d'années, la cuisine antigaspi prend tout son sens aujourd'hui, elle qui a ­toujours su comment cuisiner toutes les parties d'un même ­aliment, même celles qu'on envoyait d'office au vide-­ordures : ­trognons, ­pelures, croûtes, côtes, feuilles, noyaux, écorces, arêtes et os…
À l'aune de l'épreuve sanitaire que nous traversons et malgré les injonctions consuméristes, la ­popote "écoresponsable" n'a jamais semblé aussi nécessaire. Ce bon sens culinaire est à la fois essentiel à nos assiettes, à notre porte­feuille et à notre ­planète puisqu'il permet de ne pas ­gâcher la nourriture à l'heure où les chiffres de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) donnent la nausée : on jette en France 10 millions de tonnes de nourriture par an, soit 29 kilos par personne. Autant revoir notre copie par le menu. Et très vite.
L'art et la manière de donner plus de goût
"La cuisine écoresponsable, c'est déjà choisir la bonne quantité de nourriture pour éviter les restes puis, s'il y en a quand même, ­savoir les accommoder, explique Chloé Charles, cheffe indépendante qui excelle dans l'exercice. Il ne faut pas non plus acheter trop de nourriture pour éviter d'avoir des aliments périmés au frigo." En réalisant deux ou trois repas à partir d'un plat initial, on fait des économies sans pour autant mégoter sur la qualité et le goût. De quoi pousser à regarder d'un nouvel œil sa botte de radis : ses fanes peuvent devenir à la fois une soupe, un pesto, un coulis, un beurre-pommade aromatisé ou encore un condiment pour accompagner un poisson…
"Le 'zéro déchet', c'est une sorte de jeu : on n'a rien à perdre à essayer!"
Les a priori ont pourtant la vie dure : beaucoup voient ces recettes "de peu" comme une cuisine au rabais, qui consisterait à reconvertir des aliments ­périmés ou mauvais au goût. "Les gens ­pensent qu'ils vont grignoter des os ou ont peur de ne pas savoir comment faire, poursuit la cheffe. Mais le 'zéro déchet', c'est une sorte de jeu : on n'a rien à perdre à essayer! Achetons des aliments de qualité, sourcés et de saison, pour les utiliser à 100% : agir ainsi, c'est respecter la hiérarchie de leur production et rendre hommage à l'être humain qui les a produits." Rayon légumes, cédons aussi aux charmes des "moches", ces ­légumes "non calibrés", que les grandes ­surfaces ou les ­restaurants huppés recalent souvent sous ­prétexte qu'ils sont tordus.
Oublier l'apparence pour se concentrer sur le goût d'une parure ouvre la porte à ­d'innombrables ­recettes malignes : réaliser des chips de pluches multicolores, un coulis de fraises avec les parties vertes du fruit, une mayonnaise aromatisée au vert d'un poireau… "C'est devenu à la mode mais ça renvoie simplement à la cuisine de nos grands-mères, estime Pierre Augé, de La Maison de Petit Pierre, à Béziers.
Il ne s'agit pas seulement de trouver une seconde vie à un ­ingrédient mais seulement de ne pas l'ignorer. Au restaurant, le moindre pain ­restant devient une chapelure." Le chef ne manque pas d'astuces : réaliser un granité en congelant l'eau des poires au sirop, monter l'eau des pois chiches en neige pour remplacer les blancs d'œufs dans une mousse au chocolat ou récupérer les restes de l'agneau pascal pour en faire un ragoût façon parmentier, en le faisant confire avec des olives vertes, des tomates, de l'oignon…
Une philosophie des fourneaux qui plaît
Chez Chloé Charles, l'exercice est incontournable et l'imagination, sans limites. "C'est une cuisine de valeur ajoutée, insiste-t?elle. Elle donne deux fois plus de goût aux plats." Des épluchures de ­légumes? Elle en fait un bouillon qui servira à un pot-au-feu mais aussi à la cuisson des pâtes ou du riz. Le vert des poireaux? Il sert à humidifier naturellement les cuissons au four, inséré par exemple dans le coffre d'un ­poulet, pour que les blancs restent bien tendres. Des brioches ratées? Coupées en cubes, grillées au four, infusées dans du lait puis mixées, elles se transforment en une délicieuse soupe, façon crème anglaise…
Bouillons, fonds, fumets… Ces sacrées parures ont donné naissance aux sauces et aux jus, qui ont eux-mêmes créé tout le caractère, le goût et la renommée de la gastronomie française. Historiquement, ce sont aussi les ménagères qui adoptèrent ce réflexe bien avant les chefs, en période de pénurie, de guerre ou de crise économique. C'est ainsi que le pain perdu et les croûtons sont nés de la récupération du pain rassis, les bouillons de celle des os de volailles… Sans parler des traditionnels ­pot-au-feu ou hachis parmentier, inventés pour recycler la viande.
"On se pose la question pour chaque aliment. On jette très peu."
En Italie, une des recettes de la cucina povera consiste à remplacer le parmesan par des miettes de pain sautées à l'huile d'olive avec de l'ail. Un troc à la fois malin et délicieux.
Aujourd'hui, cette philosophie des fourneaux a pris un tour plus écologique qui séduit le grand ­public : en témoigne le succès des livres de recettes zéro déchet ou de "batch cooking", cette vieille technique consistant à préparer le dimanche de quoi manger pour toute la semaine. Les chefs aussi commencent à adopter le concept : on notera entre autres l'excellent livre du chef du Plaza Athénée, Romain Meder, Naturellement libre (Ducasse ­Édition), ou celui de Sonia ­Ezgulian, Antigaspi (Flammarion), où l'on trouvera les meilleures idées possible pour se lancer.
Dans les restaurants aussi, l'idée fait son chemin. Florent Piard en a même fait le fondement de ses deux adresses parisiennes, Les Résistants et L'Avant-Poste. On n'y
travaille qu'avec des produits de petits producteurs éthiques et sourcés, et c'est la carte, ultra-flexible, qui s'adapte aux denrées disponibles. "On se pose la question pour chaque aliment, explique-t-il. On jette très peu. Nos restaurants existent grâce à cette vision des choses, qui peut se décliner chez les particuliers. C'est économique, ludique, écolo et très bon!" La cuisine "de peu" fait finalement beaucoup.
Selon Mme Charlotte Langrand - leJDD - mardi 21 avril 2020

 

 

 

 

 

 

 

 

23/04/2020

Une pluie d'étoiles filantes les Lyrides en cette période...

Faites un vœu en cette période de confinement ! Cette nuit et demain, installez-vous sur votre balcon ou dans votre jardin avec une bonne couverture pour observer à l’œil nu la pluie d’étoiles filantes des Lyrides.
Ces étoiles filantes (qui sont en réalité des traînées d’air chaud créées par des débris enflammés) correspondent aux débris poussiéreux de la comète C/1861 G1, appelée aussi Thatcher. La dernière visite de la comète remonte à 1861 (l’année de sa découverte), et la prochaine ne devrait pas se produire avant 2276.


— Vigie-Ciel (@VigieCiel) April 20, 2020
À chacun de ces passages à proximité du Soleil, tous les 415 ans environ, cette comète libère une nuée de particules. Or, ce nuage de débris est traversé tous les ans entre le 14 et le 30 avril par notre planète. En entrant dans l’atmosphère, ces débris s’enflamment en laissant derrière eux une traînée d’air chaud formant un trait dans le ciel.
Si le pic d’intensité est attendu dès cette nuit en France métropolitaine avec près d’une vingtaine d’étoiles filantes par heure. Ce phénomène sera observable aussi jusqu’à la fin de la semaine avec une dizaine de météores par heure.

— La Voix de la Haute-Marne (@Voix_H_Marne) April 20, 2020
Si d’habitude, il est conseillé de trouver un endroit loin de la pollution lumineuse, le confinement vous obligera à rester chez vous. Mais comme la Lune sera absente, la pollution lumineuse devrait être toutefois limitée.
Pour avoir le plus de chance d’observer cette pluie d’étoiles filantes, il faudra regarder surtout dans la deuxième partie de la nuit l’aube en direction de l’étoile Vega, la plus brillante de la constellation de la Lyre.
Etoile filante, bolide, météoroïde, météorite, astéroïde, comète : comment s’y retrouver ?
> Les corps de base : astéroïdes ou comètes. Au départ, on a des corps extraterrestres qui se baladent dans le système solaire, entre les planètes : ce sont les astéroïdes, corps inactifs constitués de roche, de métaux et de glace, et les comètes, corps actifs constitués d’un noyau de glace et entourés d’une fine atmosphère de gaz et de poussières. Lorsque leur orbite autour du soleil les mène a proximité de la Terre, on les nomme objets géocroiseurs.
> Le statut des objets : météoroïde, météore, ou météorite. Un objet se baladant dans l’espace interplanétaire a le statut de météoroïde (comètes, astéroïdes ou morceaux de ces dernières). Lorsqu’il entre dans le champ gravitationnel de la Terre, il est happé par la gravité et contraint de traverser notre atmosphère, ce qui entraîne sa combustion totale ou partielle. On passe alors du statut de météoroïde à celui de météore. Si l’objet n’est pas entièrement consommé dans l’atmosphère, les morceaux résultant qui tombent à la surface de la Terre sont appelés météorites.
> Le phénomène observé : le bolide ou l’étoile filante. Quand un météore (météoroïde en décomposition dans l’atmosphère) est visible depuis la Terre, le phénomène observé peut être plus ou moins intense. Les corps les plus gros, qui génèrent un disque lumineux intense, et visible de jour, sont appelés bolides. Les plus petits, instantanément vaporisés, génèrent une traînée de poussière uniquement visible de nuit : ce sont les étoiles filantes.

Selon Le Parisien - Le Parisien - mardi 21 avril 2020

22/04/2020

La cigarette électronique en question...

A travers un article de Mme Laura Chatelain publié dans Télé-Loisirs et s'appuyant sur les remarques du Dr Philippe Presles, tabacologue ayant écrit un ouvrage au sujet de la cigarette électronique, publié aux éditions Versilio, je m'aperçois que les avis sont relativement contrastés. Beaucoup de tabacologues, en effet, considèrent que l'e-cigarette peut aider à se sevrer efficacement, lorsqu'on souhaite arrêter de fumer. Pour eux, vapoter, même plusieurs années, serait moins nocif pour la santé que fumer des cigarettes classiques. Toutefois des inquiétudes persistent.

Certains autres prétendent qu'on peut devenir dépendant à la cigarette électronique, les e-liquides contenant de la nicotine pouvant entraîner des symptômes de manque. D'autres enfin se demandent s'il faut vapoter au-delà d'une durée de 2 ans sans courir de risque. Le vapotage en 2019 aurait même été jugé dangereux aux Etats-Unis, en raison d'additifs prohibés chez nous, qui avaient été ajoutés.

Pour commencer le sevrage, si l'on est gros fumeur, Mr Presles considère qu'il faut commencer avec un dosage de nicotine important(16 mg/l), sinon l'on prend un dosage moindre et on diminue peu à peu. La prudence est de mise avec les dispositifs au tabac chauffé vendus en bureaux de tabac, car ils associent tabac et propylène glycol sans combustion. Au niveau pulmonaire, il y aurait eu de graves effets toxiques.

Des conseils d'emploi semblent quoi qu'il en soit nécessaires. Par exemple, il est important de prendre des précautions en respectant la puissance de l'appareil, en changeant la résistance régulièrement et en utilisant uniquement des e-liquides fabriqués dans notre pays.

Toutefois, l'idéal ne serait-il pas de ne pas commencer à fumer du tout?

Exposition Pompei disponible sur Internet...

INTERVIEW - Alors que l’exposition du Grand Palais consacrée à Pompéi a été repoussée à cause du coronavirus, une partie des contenus est disponible sur Internet
Ce devait être l’un des événements du printemps muséal. L’exposition Pompéi, au Grand Palais, immersive et numérique, a été repoussée à cause de l’épidémie de coronavirus. Pour autant, la Réunion des musées nationaux (RMN-Grand Palais) a choisi de proposer aux internautes différents contenus en ligne autour de l’exposition, Pompéi chez vous.

Si la visite physique de l’exposition promettait d’être particulièrement impressionnante, il s’agit aussi d’une somme de nouvelles données archéologiques et de nouvelles interprétations scientifiques. Le site Internet de l’exposition propose ainsi des vidéos exclusives de prises de vue en très haute résolution : restauration d’une mosaïque, reconstitution 3D de la « maison au jardin »… L’audioguide et une partie du catalogue de l’exposition sont aussi disponibles. De nombreux autres contenus, notamment à destination des enfants, sont accessibles gratuitement. Enfin, un dispositif de réalité virtuelle permet d’observer une statue antique de Livie sur son téléphone, avec son lieu de confinement favori en fond… C’est une exposition avec une dominante numérique très forte. Donc c’était plus simple. Et par ailleurs, la Réunion des Musées Nationaux a depuis plusieurs années une conception des visiteurs qui est à 360 degrés. La visite physique n’est qu’une partie de l’expérience du public des musées aujourd’hui.

C’est-à-dire ?
Cela veut dire que pour nous la visite d’une exposition commence avant la visite physique, et se poursuit après. Et nous accompagnons ce mouvement avec des dispositifs numériques pour chaque exposition.
Pour Pompéi, vous avez rendu gratuit le téléchargement en podcast de l’audioguide de l’exposition. Cela fait partie de ce dispositif à 360 degrés ?
C’est un exemple, oui. Même si dans ce cas, les audioguides sont normalement conçus pour accompagner la visite physique. On pourrait mettre cela en place sur de nombreuses expositions mais ce n’est pas toujours le parti pris.

Il n’est pas question de remplacer complètement la visite physique ?
L’expérience physique est différente de l’expérience que l’on a chez soi, bien sûr. C’est moins riche. Mais aujourd’hui la plupart des visiteurs sont très connectés et préparent l’exposition avant de venir. Et souvent ils la poursuivent avec des lectures, de catalogue par exemple. Le numérique permet ça. Certains visiteurs commencent l’exposition, avec des lectures sur les réseaux sociaux ou les journaux par exemple, avant même de savoir qu’ils vont venir à l’exposition.
Cette exposition archéologique se prêtait-elle particulièrement au dispositif numérique ?

Absolument. Il s’agit de présenter des objets bien sûr, mais surtout de montrer des vues 3D de Pompéi avant sa destruction. Nous avons utilisé pour cela des dispositifs technologiques qui n’existaient pas il y a quelques années. Les données archéologiques sont inédites, et datent des toutes dernières fouilles, et la présentation est toute nouvelle aussi. Cette prédominance du numérique autorise une transposition d’une partie de l’exposition sur Internet, ce qui n’aurait pas été possible avec une exposition avec des artefacts, ou la rencontre avec l’objet original est irremplaçable.

Qu’est-ce que l’exposition, dont l’ouverture a été repoussée, réserve comme surprises aux visiteurs qui auront déjà exploré les offres numériques ?
La mise en scène sera unique ! Il y a un amphithéâtre, et une rue de Pompéi reconstituée. Un procédé de réalité augmentée permet de plonger les visiteurs dans l’ambiance de Pompéi juste avant l’éruption du Vésuve. On a d’ailleurs une vue sur le volcan.

Pensez-vous que le confinement, qui pousse de nombreux musées à proposer des contenus en ligne, peut faire évoluer les mentalités et inciter plus d’établissements à migrer vers le numérique ?
C’est possible. Je suis content que cette initiative autour de Pompéi donne un coup de projecteur sur nos contenus numériques. Mais la leçon de tout cela est surtout que la visite physique est toujours aussi importante. J’ai l’impression que dans cette période, il y a un appétit pour les offres culturelles. Les gens se tournent vers l’art, vers la connaissance.
Et quand le confinement prendra fin, ils viendront peut-être encore plus dans les expositions. C’est peut-être quand on ne peut pas aller au musée qu’on a le plus en vie d’y aller…

Propos recueillis par Benjamin Chapon - 20 Minutes - vendredi 3 avril 2020

21/04/2020

Les sites archéologiques s'organisent grâce au virtuel...

Fermés au public pour cause de coronavirus, les sites archéologiques italiens les plus célèbres, notamment Pompéi et Herculanum, ont décidé de proposer des visites virtuelles sur les réseaux sociaux.
Conformément au mot d'ordre du gouvernement #jeresteàlamaison, Pompéi, reconnu patrimoine de l'humanité et troisième site le plus visité d'Italie après le Colisée de Rome et le musée des Offices de Florence, propose donc une vidéo racontant l'histoire du site enseveli par l'éruption du Vésuve, près de Naples.
En prime, une vidéo faisant revivre en accéléré les différentes étapes d'une opération de restauration.
Le site d'Herculanum, également près de Naples, publie tous les mercredis sur les réseaux sociaux des images et vidéos promouvant ses plus belles oeuvres.
Le site de Paestum a eu l'idée originale d'utiliser des objets de ses collections pour sensibiliser la population à la lutte contre le coronavirus, comme une amphore pour se rappeler de se laver les mains !
La semaine dernière, plusieurs musées contraints de fermer leurs portes, comme les Offices de Florence, avaient eux aussi renforcé leur présence sur les réseaux sociaux. Idem pour l'exposition phare à Rome sur le génie de la Renaissance Raphaël, fermée quelques jours après son lancement.
16/03/2020 14:40:33 - Rome (AFP) - © 2020 AFP

En Italie réapparition des "courses suspendues"...

C'est l'une des nombreuses formes de solidarité qui, depuis le début de la crise sanitaire et économique liée au coronavirus, ont surgi aux quatre coins de la péninsule. Afin d'aider les nombreuses personnes amputées de leurs revenus et peinant à remplir leurs caddies, les "courses suspendues" prolifèrent en Italie.
L'idée s'inspire d'une ancienne pratique diffuse dans la ville de Naples au siècle dernier, que la crise de 2008 a relancée: le "café suspendu". Elle permet, lorsqu'on commande un café, d'en payer deux, le deuxième pouvant être consommé par tout client moins fortuné qui en fera la demande. Interprétée à l'aune de l'urgence sociale due au Covid-19, elle consiste désormais à ajouter à son sac de courses des produits de première nécessité destinés à un.e bénéficiaire inconnu.e.

"Si tu en as besoin, prends"
A Naples, le passage d'un concept à l'autre a été spontané. Posés dans les rues ou accrochés aux balcons, des paniers remplis de vivres ont commencé à paraître, accompagnés de panneaux écrits à la main: "Si tu en as besoin, prends", "Si tu as faim, il y a quelque chose", "Si vous pouvez, mettez quelque chose, sinon prenez". Le succès de leurs photos sur les réseaux sociaux a été tel que des autorités publiques aux grands groupes privés, en passant par les ONG, de nombreuses structures ont décidé de participer à l'initiative.
La ville de Naples a ainsi lancé un mécanisme officiel, visant à mettre les commerces en relation avec les organisations de don alimentaire: paroisses, ONG etc. Dans la région de Rome, plusieurs municipalités se sont aussi activées afin d'obtenir les adhésions de supermarchés. Autour de Florence, l'entreprise italienne Coop Italia s'est aussi ralliée au mouvement, en ouvrant à ses clients la possibilité de donner soit de l'argent, soit des points de leurs cartes de mutualistes, afin de financer l'achat de courses pour les plus pauvres.

96 tonnes de nourriture 100% italienne:
Dans toute l'Italie, Coldiretti (Confederazione nazionale coltivatori diretti), le principal syndical agricole italien, a pour sa part mobilisé son réseau de vente directe, Campagna Amica. Grâce aux "courses suspendues", il affirme avoir ainsi pu distribuer "96 tonnes de nourriture 100% italienne, de qualité et à kilomètre zéro en une seule semaine à 22.000 familles": "des fruits, des légumes, du fromage, des charcuteries, des pâtes, des sauces tomates, de la farine, de l'huile, du vin", est-il précisé. La distribution a été possible grâce à la collaboration de quelque 250 structures sur le territoire: paroisses, banques alimentaires, administrations municipales etc.
Et en outre de se multiplier, désormais la solidarité commence même à prendre de nouvelles formes, élargissant la notion de "biens de première nécessité". Pour Pâques, Coldiretti prévoit de distribuer aussi des plats traditionnels locaux. A Syracuse (en Sicile), la mairie a activé des "courses suspendues" pour les chiens et chats: l'objectif et de collecter des vivres qui seront distribués soit à des propriétaires en difficulté, soit aux bénévoles qui s'occupent des animaux de rue.

Selon Mme Giulietta Gamberini - La Tribune - lundi 6 avril 2020

19/04/2020

Les règles d'un bon confinement...

Dans Version Fémina, Mme Sophie Carquain a listé les conseils les plus utiles, afin de pouvoir vivre l'expérience du confinement de façon créative et ressourçante. Depuis le 16 mars 2020, en effet, un confinement strict a été décrété en France. pour les personnes anxieuses, c'est une véritable épreuve! Pour d'autres, cet isolement permet de réfléchir, de se reposer, de changer ses habitudes.

La journaliste citée ci-dessus a interrogé une psychanalyste, Mme Sophie Braun, et lui a demandé quelques conseils. les voici: tout d'abord, se créer des rituels et éviter de trainer en pyjama tout le jour! Le grignotage est aussi un piège à éviter quand on reste à la maison... Puis, c'est l'occasion de redécouvrir son chez-soi en triant, rangeant,  nettoyant coins et recoins. Parfois, on a envie de changer la déco, de déplacer un meuble.

Maintenir le lien avec les autres permet de ne pas se sentir isolé.  Certains se mettent à la fenêtre tous les soirs en hommage aux soignants; d'autres téléphonent régulièrement à la famille et aux amis. On prend le temps de se parler pour remplacer les sorties entre amis. Côté conjugal, c'est le moment de préserver son couple et de planifier l'occupation des lieux avec conjoint et enfants. Le plus difficile est peut-être de faire en sorte que les écrans n'occupent pas toute la place. Des jeux de société peuvent être bienvenus.

Enfin, il est important de ne pas s'oublier en se laissant influencer par les médias qui diffusent en boucle des nouvelles anxiogènes. Méditer individuellement ou à plusieurs permet de chasser le stress et de se relaxer. Ou alors, écrire sur un cahier ou à l'ordinateur, respirer amplement devant une fenêtre ouverte ou effectuer quelques mouvements de gymnastique peuvent chasser les craintes le soir venu au moment de se mettre au lit... Tout cela peut être testé pendant cette période de repli à l'intérieur.

Lyliane

 

Comment préserver ses yeux pendant le télé-travail?

Voici ce que m’a conseillé une spécialiste des yeux

La spécialiste des yeux que j’ai eue téléphone, c’est Xanath Lichy.

Depuis 25 ans, Xanath enseigne le yoga des yeux pour améliorer le confort oculaire et la vision. Elle a publié plusieurs livres, dont : Voir clair : Comment abandonner ses lunettes (éditions Grancher), et Yoga des yeux ( éditions Hachette Pratique).

Xanath Lichy intervient notamment dans les entreprises, pour soulager les yeux de ceux qui passent leurs journées devant un écran… pour vous dire comme j’étais impatient de lui parler.

Voici 4 conseils pour préserver vos yeux :

1.La technique du palming

Cette technique consiste à utiliser les paumes de vos mains pour couvrir vos yeux.

Utilisez une paume pour chaque oeil, et faites reposer la paume en forme de coque sur vos sourcils et vos pommettes, de façon à créer une obscurité totale tout en gardant les yeux ouverts.

Gardez vos paumes sur vos yeux pendant 30 secondes et répétez l’opération toutes les heures.

Cette technique repose vos yeux. Il faut comprendre que votre rétine souffre de la lumière, notamment la lumière émise par les écrans qui est particulièrement violente. C’est pourquoi vous devez offrir à vos yeux des plages d’obscurité.

Bonus : faire une sieste de 5-10 mn après le déjeuner est une bonne manière de reposer vos yeux, et votre cerveau.

2.Faites ceci toutes les 5 secondes

Pensez à cligner des yeux : le clignement stimule les glandes lacrymales, permet de maintenir les yeux humides et leur offre un peu d’obscurité.

Face à un écran, vos yeux deviennent terriblement secs. Pourquoi ? Parce que l’écran vous hypnotise et vous perdez le réflexe de cligner des yeux.

Et donc, au lieu de cligner toutes les 5 secondes (comme dans la vie normale), nous clignons à peine 5 fois par minutes devant un écran. C’est ce qu’ont montré les études.

À raison de 8 heures par jour devant un écran (ordinateur, smartphone, télévision, tablette), vous imaginez l’état de sécheresse de vos yeux après 2 semaines de confinement !

La difficulté, c’est que cligner des yeux devrait être un réflexe, comme respirer ou boire. En principe, vous ne devriez pas avoir à y penser. Mais la vie moderne fait que:

  • Nous ne clignons plus assez des yeux

  • Nous oublions de prendre des inspirations profondes

  • Nous ne buvons généralement pas assez d’eau

Alors, maintenant que vous savez que vous ne clignez pas assez des yeux, vous allez y penser pendant 15 minutes maximum. Mais voilà… après 15 minutes, vous allez passer à autre chose.

Alors comment ne pas oublier ?

Vous pouvez tout simplement coller un post-it sur le bord de votre écran.

Mais je vous conseille aussi ce petit exercice d’association qu’utilisent les hypnothérapeutes pour reprogrammer votre cerveau inconscient.

Prenez une bouteille d’eau (ou un verre plein) et posez-la à côté de vous pendant que vous lisez cette lettre.

Maintenant, regardez la bouteille d’eau et dites-vous “Je ne cligne pas assez des yeux, tout comme je ne bois pas assez d’eau”. De cette façon, votre cerveau inconscient va créer un lien entre “la bouteille d’eau” et “cligner des yeux”. Ainsi, chaque fois que votre regard se posera sur la bouteille d’eau, vous vous souviendrez que vous devez boire, et que vous devez cligner des yeux.

Et voilà, l’association est créée dans votre cerveau. Vous aurez peut-être besoin de la renforcer de temps en temps en vous répétant la phrase ci-dessus.

3.Pour vos yeux, faites des pauses pour… bâiller !

L’avantage du confinement, c’est que vous n’êtes plus tenu de bien vous tenir.

Profitez-en pour vous étirer et bâiller toutes les heures. Pourquoi est-ce bon pour les yeux ? Parce que bailler exerce une pression sur les glandes lacrymales et favorise les larmes.

Ces larmes sont excellentes pour réhydrater vos yeux, et vous aider à tenir toute la journée.

C’est pourquoi on dit souvent “Je bâille tellement fort que j’en pleure.”

Xanath recommande de profiter de cette pause chaque heure pour vous lever, vous étirer, bâiller, faire quelques pas jusqu’à la fenêtre ou le jardin, regarder au loin (très important !) et respirer à pleins poumons l’air extérieur.

Si vous avez peur d’oublier de bailler, utilisez une application de type “pomodoro” : comme le minuteur en forme de tomate de la cuisine (“pomodoro” signifie “tomate” en italien) , cette application sonne toutes les 60 minutes pour vous rappeler de faire une pause pour bâiller et vous étirer[1].

4. Riez aux larmes

Eh oui, à force de rire, on pleure. Et les larmes sont excellentes pour vos yeux.

Et puis rire, ça vous permet aussi d’oublier la morosité ambiante… et de faire passer votre stress.

Donc pour vos yeux et pour votre moral, riez !

Depuis le confinement, les blagues et vidéos rigolotes fleurissent sur Internet et sur les réseaux sociaux (Facebook, WhatsApp, Tik-Tok, YouTube). Elles nous viennent de Belgique, d’Italie, d’Espagne ou d’ailleurs.

Ma prescription pour le confinement : une cure de blagues, 5 minutes par jour. Vos yeux vous diront “merci”. Vous pouvez commencer ici.

À bientôt

Joachim





 

18/04/2020

Futurs managers plus humains et start up dans le monde d'après...

Ce qu'on attend tout d'abord d'un manager, c'est d'avoir une très bonne connaissance de soi et d'être en capacité de rendre du recul sur lui-même. Sans cette capacité, il n'est pas en mesure de faire prendre de la hauteur aux membres de son équipe.
Les jeunes collaborateurs ont des attentes qui ne s'expriment pas forcément en termes d'expertise. Ils recherchent avant tout un interlocuteur capable de les conseiller sur la bonne posture à adopter dans telle ou telle situation, de les rassurer et de créer de la confiance. Ils apprécient de savoir qu'en cas de difficulté, il y a quelqu'un sur lequel ils peuvent s'appuyer. Ils attendent également de l'empathie et des feedback constructifs et bienveillants.
Ce qu'on attend aussi d'un manager, c'est de rendre ses équipes autonomes. Les jeunes diplômés ont une envie très forte d'être responsabilisés sur les missions qu'on leur confie. Le manager de demain sait être là quand il le faut mais aussi s'effacer quand c'est nécessaire. Il est un facilitateur en interne, il ouvre les bonnes portes en s'appuyant sur son réseau, il crée des liens et accompagne les membres de son équipe dans la gestion de leur carrière.

Donner du sens par une vision et une roadmap partagées par tous
Dans un contexte où de plus en plus de salariés sont impliqués dans une multitude de projets transverses, travaillant avec d'autres départements, donc pas toujours en contact avec leurs propres collègues, le manager est là pour créer et garantir la pérennité d'une vision commune au sein de son entité.
Cet état d'esprit se retrouve dans la « culture startup ». Quelle est la raison d'être de ma structure ? Quelle est notre vision à court, moyen et long terme ? Telles sont les questions que se posent le manager qui doit parvenir à construire une vision définie collectivement et partagée par l'ensemble de son équipe afin que chacun s'engage à porter les résultats des différents axes identifiés.
Quand les fondateurs d'une startup commencent, après avoir levé des fonds, à recruter leurs dix ou quinze premiers collaborateurs, la question fondamentale de l'engagement de ces nouvelles recrues se poseL a jeune pousse profite de cette étape majeure pour construire les fondements de sa culture en s'inspirant notamment des méthodes développées par Simon Sinek, spécialiste du leadership. Généralement, il s'agit d'un moment privilégié où la première itération des valeurs, de la raison d'être et de la vision est formalisée.
Ce type de méthode propre aux startups est en train de prendre place dans les grandes entreprises. Elle a pour immense avantage de construire collectivement une roadmap et non de confier à telle ou telle personne, de manière descendante, des missions conçues dans son coin par un manager déconnecté de ses équipes.

Une posture entrepreneuriale
Être le garant d'une vision commune et faire preuve de leadership pour que les collaborateurs s'engagent à une réussite collective, nécessite d'adopter une posture entrepreneuriale. Cette posture n'est pas celle d'un expert qui a réussi à monter dans la hiérarchie, ce n'est pas celle d'un « super sachant ». C'est véritablement celle d'un entrepreneur.
On le voit dans les parcours dédiés aux hauts potentiels dans les grands groupes, les référentiels évoluent autour de cette notion d'entrepreneurship. On était jusqu'à présent très focalisé sur l'expertise « cœur de métier ». On est désormais davantage attentif aux soft skills, à la dimension leadership et à la capacité à accompagner les salariés plutôt que de les contrôler.
La dimension humaine est plus forte, plus présente qu'avant. Elle contribue à donner plus de sens au travail réalisé par les équipes. Plus il y a de sens, plus les équipes sont engagées, plus les entreprises performent et innovent. C'est un cercle vertueux.
Cette posture est primordiale dans cette période de confinement où chacun est invité à s'autonomiser et prendre des initiatives pour continuer à maintenir l'activité. Le rôle du manager dans ce type de situation est d'autant plus important qu'il doit être présent pour l'ensemble de son équipe en rassurant chaque collaborateur afin de conserver leur engagement dans une situation qui n'est pas confortable. C'est également l'occasion pour lui de s'appuyer sur l'ensemble des nouveaux outils digitaux disponibles pour piloter la roadmap à distance voire pour animer de façon créative les multiples visio-conférences dont nos journées sont désormais ponctuées.

Selon Mr Thomas Benaïm - La Tribune - mardi 31 mars 2020

17/04/2020

La Redoute met fin à la stigmatisation des femmes rondes...

Finie la stigmatisation, l’enseigne roubaisienne va s’adapter aux mensurations des femmes plus rondes.
L’enseigne de e-commerce La Redoute va intégrer dans sa prochaine collection printemps-été des vêtements qui dépassent la taille 46. C’est une première pour la marque roubaisienne, rapporte La Voix du Nord. Déjà engagée sur le sujet, La Redoute propose depuis 20 ans la gamme Taillissime. "C’était une première approche de marque dédiée aux grandes tailles", se rappelle Philippe Berlan, directeur général adjoint de l’enseigne, chargé du commerce. Puisqu’elle mettait trop l’accent sur la taille, cette appellation avait été abandonnée, pour se muer dans la marque Castaluna, acquise il y a dix ans par La Redoute.
L’enseigne fait en 2020 une nouvelle tentative. D’ici le printemps, La Redoute arrivera à "25 % de modèles proposant cette gamme de tailles plus large". Les stylistes de la marque ont eu pour consigne d’étendre les modèles classiques jusqu’à la taille 52. Un développement qui est aussi valable pour la lingerie. L’enseigne roubaisienne a également prévu de s’adapter aux tailles supérieures au 52, avec le lancement d’une nouvelle gamme : La Redoute Collection Plus. Celle-ci adopte un patronage spécifique tout en partageant les codes et le style des modèles plus classiques.
Air du temps 
Avec cette initiative La Redoute espère s’aligner sur les attentes des consommatrices. Celles-ci souhaitent effectivement être moins cataloguées et plus libres de leurs choix. "Le maître mot, c’est l’inclusivité : considérer les femmes dans toute leur diversité", insiste le directeur général adjoint de La Redoute auprès du quotidien régional.
L’enseigne, en plus d’élargir sa gamme de tailles, a également choisi de communiquer sur ce changement, en adaptant ses publicités. Y faire "figurer des femmes qui portent du 44 ou du 46 offre un effet visuel très différent des shootings photo ordinaires ! Des mannequins ronds, il y en a sur notre site !", insiste Philippe Berlan.

Selon 6medias - Capital - jeudi 5 mars 2020

Les coraux comme modèles d'énergie circulaire...

Proche collaborateur du prince Albert II de Monaco notamment sur les questions de préservation des océans, Robert Calcagno s'est penché dans un récent ouvrage sur le corail pour lequel œuvre plus particulièrement la Principauté.
Alors qu’une troisième vague de blanchissement, provoquée par le réchauffement climatique, menace un peu plus la Grande Barrière de corail australienne, Libération a interrogé Robert Calcagno, directeur général de l’Institut océanographique de Monaco et coauteur du récent livre Corail, un trésor à préserver, qui explique notamment pourquoi ces animaux sont un modèle de vertu écologique pour nous, humains.

En quoi le processus clé de symbiose du corail et de l’algue zooxanthelle est-il inspirant pour nos villes du futur ?
Les coraux développent de larges constructions récifales dans des zones «oligotrophes» pauvres en éléments nutritifs grâce à leur capacité à vivre en symbiose avec les «zooxanthelles», des microalgues photosynthétiques. Charles Darwin, lors de son voyage à bord du Beagle du 1831 à 1836, observa des récifs coralliens foisonnant de vie au milieu de l’immensité de l’Océan tropical pauvre en nutriments, un paradoxe qui continue à fasciner les scientifiques et nous livre un modèle d’inspiration pour penser nos sociétés du futur.
Les zooxanthelles, localisées à l’intérieur des cellules des polypes, peuvent transférer de 75 à 95% des produits de leur photosynthèse au corail qui les abrite ; un vrai «carburant» pour son métabolisme. La photosynthèse des microalgues est liée à la biominéralisation, une autre fonction du corail, c’est-à-dire son aptitude à construire un squelette calcaire biominéral. Les coraux sont des «organismes ingénieurs». Les tissus des coraux abritent une grande diversité de bactéries qui jouent un rôle physiologique important. L’ensemble des associations coraux-zooxanthelles-bactéries forme une unité fonctionnelle, un «super-organisme» appelée «holobionte». 
Les coraux s’épanouissent grâce au double mécanisme calcification-photosynthèse. Ils sont eux-mêmes une source de nourriture pour de nombreuses espèces. En étant mangés ou en produisant des matières qui bénéficieront à une multitude d’organismes, ils sont la base du fonctionnement du récif. Les étoiles de mer telle l’invasive étoile couronne du christ (Acanthaster planci) – elle-même prédatée par le poisson Napoléon –, les mollusques gastéropodes se régalent de leurs polypes, ainsi que de nombreux poissons, poissons-papillons ou les fameux poissons-perroquets, des recycleurs infatigables, sans oublier les tortues marines comme la tortue imbriquée, qui croque le corail et sera elle-même mangée par les requins-tigres. Le corail excrète aussi du mucus composé de glucides et protéines qui se disperse dans la colonne d’eau et offre une nourriture aux habitants du récif, notamment aux filtreurs et aux décomposeurs. Cette matière organique est fondamentale au fonctionnement de l’écosystème car elle soutient la production biologique et participe au recyclage des éléments essentiels comme l’azote ou le phosphore.

Un véritable processus d’économie circulaire à faire pâlir nos sociétés humaines…
Parce qu’ils sont des communautés extrêmement productives qui optimisent l’énergie et la matière, les récifs coralliens sont en effet des modèles de cités écologiques et d’économie circulaire, une source d’inspiration précieuse pour nos cités contemporaines en recherche de solutions durables. Le biomimétisme et la «bio-inspiration» (certains chercheurs considèrent qu’on ne copie pas la nature mais qu’on s’en inspire) consistent à étudier la nature sous ses innombrables formes (animaux, plantes, champignons, micro-organismes, écosystèmes) et à en tirer des développements technologiques afin de concevoir des stratégies mais aussi des matériaux ou des procédés novateurs qui polluent moins et consomment moins d’énergie, mais sont également plus sûrs, de meilleure qualité et moins chers. 
En matière d’énergie par exemple, l’une des voies de la bio-inspiration est de mieux comprendre la photosynthèse afin de mieux tirer parti de cette abondance solaire. Chaque heure, le Soleil envoie sur la Terre 170 000 TWh d’énergie (ce qui correspond à peu près à l’énergie consommée au niveau mondial en un an). C’est la source quasi unique d’énergie dans la nature, pour les plantes et les zooxanthelles des coraux (il ne faut pas oublier les écosystèmes profonds privés de lumière où l’énergie provient d’autres sources). La photosynthèse artificielle et l’utilisation du glucose comme moyen de stockage de l’énergie ou comment produire des sucres avec de l’énergie solaire (ce que font les plantes) seraient des processus clés de la transition énergétique et de la transition écologique.

Le corail est aussi une source d’inspiration dans le domaine de la construction. La biominéralisation est un phénomène naturel qui s’effectue à température ambiante et permet la fabrication d’une matrice organique aussi rigide que le kevlar. Nous sommes encore loin de pouvoir fabriquer artificiellement un biominéral aussi performant. Le corail pourra fournir ainsi une source d’inspiration dans les domaines de la fabrication de céramiques solides et résistantes aux déformations (dans le domaine médical par exemple), des processus industriels très gourmands en énergie. De la même manière, certains cimentiers pourraient produire un béton armé naturel, ne contenant pas de ciment et «propre» (proche de zéro émission de carbone) en s’inspirant du corail qui, grâce à la photosynthèse réalisée par les zooxanthelles, recycle le gaz carbonique issu de la biominéralisation.

L’architecture tridimensionnelle du récif pourrait, elle aussi, nous aider. En s’inspirant de la symbiose entre coraux et zooxanthelles, les architectes de l’agence parisienne XTU, Anouk Legendre et Nicolas Desmazières, ont imaginé d’installer sur les façades exposées au soleil des murs-rideaux composés de bioréacteurs permettant la production de microalgues. Non seulement cette épaisseur d’eau contribuerait à la régulation thermique des immeubles, mais les algues ainsi cultivées à la verticale pourraient être valorisées pour leurs propriétés nutritives ou énergétiques. Le principal enseignement que nous devrions tirer de la nature et de l’écosystème corallien est donc bien celui de leurs cycles : réutiliser, recycler, retraiter, valoriser. Ces actions sont essentielles car tout modèle non circulaire et notre «cher» modèle d’économie linéaire ne sauraient durer indéfiniment.

Quels autres domaines inspirent-ils ?
Le domaine médical s’intéresse aux récifs coralliens depuis longtemps. Les particularités des organismes marins en font une réserve encore peu explorée de voies thérapeutiques pour le futur. Depuis des millions d’années, le milieu marin et en particulier le récif corallien vivent en effet une course aux armes chimiques ! Dans un milieu hautement compétitif, les organismes produisent des métabolites et des médiateurs chimiques qui jouent un rôle fondamental dans la structuration et le fonctionnement des écosystèmes, par exemple dans la compétition pour l’espace, la colonisation des surfaces, la défense contre la prédation, la séduction pour la reproduction, etc. Ces attractants ou répulsifs présentent un grand intérêt dans différents domaines relevant de la chimie pour le vivant (santés humaine et animale, cosmétique, phytopharmacie, peintures antifouling…).

Plus de mille composés isolés d’organismes marins présentent ainsi des actions antivirales et selon une étude récente, la griffithsine, une protéine isolée de l’algue rouge du genre Griffithsia sp, est considérée comme un potentiel inhibiteur de certains coronavirus en inhibant leurs protéines à pointe, à l’origine de leur aspect en couronne, et empêche ainsi leur entrée dans les cellules hôtes.
La société marseillaise Coral Biome s’intéresse particulièrement à la palytoxine (produite par des coraux mous du genre Palythoa, ordre des Zoanthaires), une molécule hautement toxique utilisée en traitement contre certains cancers. De nombreux composés, actuellement en développement clinique pour des activités anticancéreuses, ont été isolés des ascidies coloniales Didemnum molle, invertébrés marins sessiles communs vivant au sein du récif corallien. Autant de pistes porteuses d’espoir, inspirées par ce que la nature a de meilleur à nous offrir.
Selon Mme Aurore Coulaud - Liberation - mardi 31 mars 2020

15/04/2020

Légumes et fruits de saison à déguster sans modération...

Nous sommes nombreuses et nombreux à cuisiner davantage pendant le confinement. Mais le rush sur les pâtes, le riz et la farine ne doit pas pour autant nous faire oublier les fruits et les légumes de saison. Tout d'abord, il y a les asperges, un aliment printanier, dont les vitamines C et B, les minéraux comme le potassium, le fer, le magnésium sans oublier les fibres et les protéines ne sont pas négligeables. Bouillie ou cuite à la vapeur, l'asperge se consomme dans les 24 h car elle s'oxyde rapidement. Les épinards de leur côté sont une mine d'antioxydants, riches en chlorophylle. On les mange crus en salade ou cuits à la vapeur.

Les radis dont les fanes se consomment en potage ou sautées comme des épinards réunissent beaucoup de nutriments dont la vitamine C (100g couvriraient 30% de nos besoins). Les petits pois ensuite, qui sont une légumineuse riche en protéines( 6g pour 100g), se cuisinent en jardinière avec des carottes et se digèrent facilement. C'est également le plein moment des artichauts, qui regorgent de vitamines B9 et de minéraux (manganèse, fer, cuivre et magnésium...). Bons pour le foie, ils se mangent cuits et se consomment dans les 24h.

Les fraises, faibles en calories, apparaissent sur nos étals. La fraise  apporte autant de vitamine C qu'une orange, mais elle est riche en glucides. On la mange le plus souvent telle quelle ou en tartes. Quant à la rhubarbe, légume et fruit à la fois, elle est pauvre en calories. Son goût est acidulé. Favorisant les vitamines A,B, C,E et K, elle est riche en bétacarotène et comporte beaucoup de fibres. Toutefois, ne consommer que les côtes car les feuilles sont toxiques. Sa consommation se fait habituellement chez nous en mode sucré (tarte, compote, gelée).

N'oublions pas non plus les aromates comme la ciboulette, le basilic, le thym, la coriandre, le persil, l'aneth, qui relèvent les plats et ont des vertus digestives en même temps. Consommés fraîs, leurs qualités gustatives sont décuplées. Alors, n'hésitons pas à croquer ces fruits et légumes du printemps!

Lyliane

 

En plein confinement, on peut continuer à être active depuis sa salle de bain...

La comédienne a dû arrêter son spectacle au théâtre de la Huchette à Paris le 14 mars.

Éva Rami pourrait faire grise mine. Elle a dû interrompre les représentations de son spectacle T'es toi au Théâtre de la Huchette à Paris pour cause de confinement. L'humoriste a choisi de rentrer chez elle à Nice pour vivre cette période particulière. Elle ne perd pas le sourire pour autant et continue son stand up... dans sa salle de bains.
"Deux secondes trésor, maman est en train de prendre du temps pour elle".
Repliée dans sa salle de bains, un foulard sur la tête, Éva Rami est du genre à penser : "The show must go on".
Le parcours du combattant: Révélée au Off du festival d'Avignon, la Niçoise était en train de conquérir le public du théâtre de la Huchette à Paris avec son spectacle T'es toi. Un stand up dans lequel elle raconte son parcours du combattant pour imposer à son entourage son envie de devenir actrice. Puis pour s'imposer dans ce milieu. En scène depuis le 14 janvier, tout allait bien pour Éva Rami avec des "articles dans la presse nationale" comme elle le raconte, mais depuis 15 jours le confinement a tout arrêté net..

C'est très joli ça, trésor: Éva poursuit le spectacle en l'adaptant aux circonstances. Elle endosse, comme dans son stand up, un des personnages qui lui tiennent à coeur. Là, elle est une mère de famille qui, réfugiée dans sa salle de bain, se raconte tout en étant attentive à la "production musicale" de son fiston derrière la porte : "C'est très joli ça, trésor. Continue de travailler ta création musicale de façon autonome !" La porte de la salle de bains s'ouvre, le bambin a troqué sa flûte pour du yaourt qu'Éva reçoit en pleine figure. "Ça va être long... Vivement qu'on s'enlace"

Selon Franceinfo - Franceinfo - lundi 30 mars 2020

 

 

14/04/2020

Visite virtuelle du chateau de Versailles...

À l'heure du confinement, difficile de trouver des activités. S'il est interdit de se balader dans tous les monuments de France, il est désormais possible de visiter le Château de Versailles en réalité virtuelle. Visiter le Château de Versailles depuis chez soi, c'est désormais possible. 
Pour permettre à tous d’accéder aux collections permanentes de l’ancienne demeure du Roi-Soleil, le Château de Versailles, à une vingtaine de kilomètres de Paris, a mis en place une visite virtuelle en 3D et accessible pour tous. 
En partenariat avec Google Arts & Culture, le monument a créé une plateforme, permettant d’accéder aux expos et aux collections. Il est ainsi possible de se balader dans les quelques 2300 salles du monument, et dans les 800 hectares de ses parcs de jardins à la française. Au total, plus de 22 000 œuvres d’art sont visibles, commentaires à l’appui. 

Un podcast pour vivre les sons du Château
Sur le site Soundcloud, il est également possible de se balader dans le Château les yeux fermés. Versailles a mis en ligne une série de podcasts, incitant les internautes à prolonger l’expérience aux sons des différents lieux iconiques du Château : l’eau qui coule de la fontaine de l’Encelade, le bruit d’un sabot sur le pavé des écuries ou encore le tintement des cloches dans les toits.
La plateforme recèle de savoirs, il ne reste plus qu’à se plonger dans les différentes anecdotes historiques du Château royal, ses 11 secrets, ou s'essayer au jeux de rôle, comme avec le quizz : « Quel membre de la famille royale seriez-vous ? », ou de suivre les différentes visites en vidéos. 
Le Château fermé en raison du confinement national
Depuis le vendredi 13 mars, le Château de Versailles, ceux du Trianon, ainsi que les galeries des Carrosses, qui accueillent chaque année près de 10 millions de visiteurs, ont fermé leurs portes au public en raison de l’épidémie de Covid-19.

Selon

Des professeurs de technologie créent des masques à visière à Paris...

Dans le pavillon de Stéphane Galtayries, l'imprimante 3D tourne désormais à plein régime. Ce professeur de technologie, domicilié à Epône (Yvelines) et enseignant au lycée privé Jules-Richard du XIXe arrondissement parisien, lance sa machine personnelle dès le matin et « imprime » toute la journée des visières en plastique.
Remis gracieusement aux soignants
Au même moment, Lucien Delmer, Alexandre Quenouille et Pablo Ferrari, les trois autres profs de techno de l'établissement parisien, font eux aussi tourner des imprimantes 3D à leurs domiciles respectifs… pour sortir toujours plus de visières. Ces équipements de protection contre la propagation du covid19 – encore appelés « boucliers faciaux » — sont ensuite remis gracieusement aux soignants ou aux professionnels obligés d'être en contact avec le public.
« Cette production, c'est le résultat d'une initiative que mes professeurs techniques ont spontanément lancée dès le début du confinement », s'enthousiasme René Vuylstecke, directeur du lycée Jules-Richard, ravi que le matériel de cet établissement sous contrat de 250 élèves puisse continuer à servir. Et pour créer des équipements essentiels dans la lutte contre la pandémie. « Ces visières, semblables à des masques de soudure mais translucides, permettent notamment de limiter les gestes réflexes de se toucher le visage », insiste le directeur.
Des ateliers à domicile
Pas question cependant d'utiliser les 30 imprimantes 3D et les machines de découpe laser dans les locaux du lycée… totalement fermé au public depuis le 13 mars. « Les profs ont tous pris quelques machines dans le coffre et ont transféré leur atelier à domicile », rappelle le directeur du lycée. « Ils ont déjà produit une centaine de visières… tout en continuant à assurer leurs cours à distance. Avec les vacances scolaires, leur production va s'intensifier », pronostique le chef d'établissement.
« On ne lâche pas nos élèves pour autant », rectifie Stéphane Galtayries qui enseigne en
classe de BTS… et qui a prévu d'assurer un cours en ligne ce jeudi et vendredi pour les étudiants privés de travaux pratiques, peut-être jusqu'à la fin de l'année. « Mais pendant les cours, l'imprimante 3D continuera à tourner », assure l'enseignant en insistant sur le caractère un peu artisanal de la chaîne de production qu'il a mise place avec ses collègues.
Une fabrication artisanale
« J'ai une imprimante 3D personnelle. Mes collègues utilisent celles du lycée. Mais pour la matière première (serre-tête, élastiques et rouleaux de plastique) on se débrouille. Moi, je l'ai achetée sur Amazon et je me suis fait livrer à domicile », sourit le « maker » (imprimeur 3D) en précisant que le circuit de distribution des visières confectionnées est, lui, moins artisanal.
Le prof de techno en a remis quelques-uns à sa voisine, infirmière dans une clinique des Yvelines. D'autres sont récupérés par un professeur de sa connaissance qui travaille à l'hôpital de Mantes. D'autres enfin sont « collectés » par le réseau 3D4care (traduisez « la 3D pour le soin »), un consortium mêlant des étudiants, des médecins, des techniciens, des ingénieurs, des chercheurs, des universités de Paris et Sorbonne-Paris Nord auquel le lycée technique Jules-Richard s'est associé.
Cet organisme, dont le site web ( 3d4care.com ) propose des plans de fabrication et des consignes sanitaires pour créer ces produits à usage médical, s'est fixé pour but de fédérer les « makers » qui souhaitent contribuer à la lutte contre la pandémie. Cette mise en réseau permet ainsi de compenser la modestie des productions individuelles.
« Avec une imprimante 3D, il faut 2 à 3 heures pour sortir une visière », rappelle le prof de techno « maker ». « Sur une chaîne de production industrielle de plasturgie, il faut… 2 à 3 secondes ! », ajoute-t-il aussitôt. Les professeurs de technologie du lycée Jules-Richard ne sont pas les seuls à s’engager dans la lutte contre la propagation de la pandémie. Certains de leurs collègues de l’école nationale de chimie physique et biologie de Paris– lycée Pierre-Gilles-de-Gennes (XIIIe) vont retrouver le chemin des salles de classes pour fabriquer... des litres de solution hydroalcoolique.
La production sera assurée par des professeurs attachés de laboratoire et des techniciens volontaires du lycée public. Le produit désinfectant (au moins 500 litres pour commencer) sera remis à la Pitié-Salpêtrière ainsi qu’aux agents municipaux du XIIIe arrondissement. La région Île-de-France, responsable des lycées, finance l’opération.

Selon Mr Benoit Hasse - Le Parisien - mardi 7 avril 2020

 

13/04/2020

Visiter le Louvre de façon virtuelle...

Vous ne savez pas quoi faire lors de ce nouveau week-end de confinement ? Vous pouvez par exemple vous offrir une visite du Louvre, tout en restant chez vous. Le célèbre musée est, comme de nombreux autres établissements dans toute la France, fermé jusqu’à nouvel ordre en raison de la pandémie de coronavirus.
Mais le Louvre a tout de même voulu donner la possibilité aux internautes d’arpenter ses couloirs, depuis chez eux, à travers des séries de visites virtuelles. Des vidéos pédagogiques, à destination notamment des enfants, sont également disponibles sur le site du musée. Dominique de Font-Réaulx, directrice de la médiation et de la programmation culturelle du Louvre, a expliqué cette initiative vendredi matin sur Europe 1.

"Que tout le monde puisse avoir accès au Louvre"
"Très vite, quand on a su qu’on allait être confinés, on s’est dit que le site internet devait continuer à être cette fenêtre ouverte sur le monde qu’est le Louvre, et que tout le monde puisse y avoir accès", raconte Dominique de Font-Réaulx. Le musée le plus visité au monde permet notamment de s’offrir une visite virtuelle de la Petite Galerie (lien disponible ici).
Les internautes peuvent ainsi zoomer sur les œuvres et avoir accès aux explications, comme lors d’une visite traditionnelle : L’oeuvre Autoportrait de Nicolas Poussin. (Photo @petitegalerie.louvre.com)
Des cours en ligne
Le Louvre met également à disposition des passionnés d’art des cours gratuits en ligne (des MOOC, "Massive open online course" en Anglais). "Il y a des cours gratuits autour de notre petite galerie, qui est une galerie d’éducation artistique et culturelle. Il y a un cours passionnant sur le rapport au mouvement, la manière dont les artistes l’ont exprimé", cite comme exemple Dominique de Font-Réaulx.
Des vidéos d’environ une heure permettent aussi d’obtenir des explications sur des œuvres, racontées par "des spécialistes et les conservateurs en entrant à l’intérieur des œuvres elles-mêmes". 

Des vidéos pour les enfants
Pour les plus petits, des vidéos sont également disponibles pour les initier aux œuvres du Louvre. "Ça marche bien pour tout le monde, de 7 à 107 ans", assure Dominique de Font-Réaulx. Un exemple avec cette vidéo sur Le Radeau de la méduse, le célèbre tableau de Théodore Géricault.

D'autres musées, comme le centre Pompidou ou celui du quai Branly, proposent également des visites virtuelles sur leur site internet. De quoi s'aérer l'esprit et se cultiver, tout en restant chez soi. 

Selon Mr Julien Ricotta - Europe 1 - vendredi 27 mars 2020

12/04/2020

Des repas à Palaiseau pour les soignants...

« Le temps d'un repas, nous avons pensé à autre chose. Ce que vous nous avez livré nous a donné plus de courage pour continuer à affronter ce Covid-19. » Ce message reçu d'un médecin de l'hôpital Cochin (Paris, XIVe), Evagoras Mavrommátis le garde précieusement sur son téléphone, comme des dizaines d'autres. Avec ses frères Andréas et Dionysos, il est à la tête de la Maison Mavrommátis, célèbre institution de la gastronomie grecque en France. Depuis le début de la crise du coronavirus, 300 repas sont élaborés dans leurs cuisines centrales situées à Palaiseau et livrés gratuitement aux personnels soignants des hôpitaux de la région parisienne

Mercredi, les pompiers de Palaiseau goûteront à leur tour à ces plats helléniques réputés pour leur excellence. Houmous, caviar d'aubergines, moussaka, tzatzikis, aubergines farcies, feuilles de vigne farcies au riz, yaourts grecs au miel… Des spécialités méditerranéennes qui mettent un peu de baume au cœur à toutes ces personnes mobilisées contre le coronavirus.
Pour les frères Mavrommátis , dont Andréas, unique chef grec étoilé en France, il n'était pas question de rester les bras croisés pendant le confinement. « Tous nos restaurants ont été fermés le 14 mars au soir à minuit, raconte Evagoras Mavrommátis. Nous avons pu garder ouvertes quatre boutiques de traiteur à Paris pour de la vente à emporter et des commandes à emporter livrées par des prestataires comme Delivroo ou Uber eats. »
Ce qui signifie que les cuisines centrales de Palaiseau, où sont confectionnés les plats vendus en boutique traiteur, sont restées opérationnelles. L'idée d'offrir aux personnels soignants de quoi se sustenter est venue rapidement. « On a commencé timidement, mais cela a vite pris de l'ampleur, poursuit Evagoras Mavrommátis. Nous travaillons beaucoup avec le corps médical, nous avons beaucoup de contacts. Au fur et à mesure, nous avons été sollicités par de plus en plus d'établissements, de médecins, d'infirmières… »
Les livraisons touchent de nombreux établissements d'Ile-de-France : le centre hospitalier du sud francilien à Corbeil-Essonnes qui a reçu 100 kg de repas le 30 mars, mais aussi des hôpitaux de toute la région parisienne : « Necker, Lariboisière, Cochin, La Pitié-Salpêtrière, Le Kremlin-Bicêtre, l'hôpital de Neuilly, la clinique Geoffroy Saint-Hilaire, Bichat, la résidence Ave Maria », énumère Evagoras Mavrommátis.
À chaque fois, les équipes médicales ne manquent pas de remercier en postant des photos. Au-delà de s'être régalés de mets succulents, ils témoignent de ce que ça leur a apporté. « On leur permet de se changer les idées, la cuisine grecque c'est un peu le voyage, sourit Evagoras Mavrommátis. Dans la culture grecque, aider les autres c'est naturel. C'est un devoir. Offrir des repas à ceux qui se battent contre cette maladie, c'est la moindre des choses. »
Si son frère Andréas est en cuisine, lui se rend tous les jours sur le marché d'intérêt national de Rungis (Val-de-Marne) pour acheter les matières premières. « Je n'ai pas de souci d'approvisionnement, mais comme nous continuons d'acheter des produits de grande qualité et très frais, ils se payent de plus en plus cher, témoigne Evagoras Mavrommátis. Les prix augmentent beaucoup, mais on ne les discute pas car on est déjà content de les trouver. Tant qu'on peut, on continue. »
À Paris, les clients de leurs boutiques restées ouvertes sont tout aussi reconnaissants que les personnels soignants, même si eux payent évidemment ce qu'ils achètent. « Certains, surtout dans notre magasin historique du Ve arrondissement, viennent juste pour parler un peu, juste pour nous remercier d'être là pendant la crise, raconte Evagoras Mavrommátis. On leur devait de ne pas les abandonner. »

Selon Mme Cécile Chevallier - Le Parisien - mardi 7 avril 2020