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20/11/2019

Une carte cadeau pour le "made in france"!

Le "made in France" va bientôt disposer de son propre mode de paiement... A l'approche des fêtes de fin d'année, une carte-cadeau, baptisée "la carte française" et réservée aux produits de l'Hexagone, va être présentée à Paris le 5 novembre, d'après les informations de 'BFMTV'. L'objectif étant d'encourager les consommateurs à privilégier les produits locaux.
"La carte française se présente comme une carte bancaire, utilisable en boutique physique ou pour des achats effectués en ligne", a expliqué Charles Huet, l'un des concepteurs du projet, à 'BFMTV'.
Toutefois, ce support de paiement n'est pas équipé d'une puce électronique. Le partenaire financier de cette carte est la banque Natixis.
Une centaine d'enseignes et distributeurs
De multiples enseignes figurent déjà dans l'offre de cette carte-cadeau. Le média cite notamment Le biberon français (puériculture), Agent Paper (décoration, papeterie), Le slip français (sous-vêtement), Hopaal (vêtements à base de matières recyclées), Routine (montres-bracelets) ou encore 1083 (jeans).
Une campagne de pré-commande sur la plateforme de financement participatif Tudigo doit accompagner le lancement de ce dispositif.
81% de la consommation totale des ménages
Pour rappel, le "Made in France" représente 81% de la consommation totale des ménages dans l'Hexagone, selon une étude de l'Insee, qui se base sur des données datant de 2015. Ce taux reste assez élevé et place d'ailleurs la France dans la moyenne de ses grands voisins européens. Mais sur 10 ans, entre 2005 et 2015, les consommateurs ont acheté un peu moins de produits "Made in France", qui est en repli de 2 points.
Pour autant, les Français semblent bel et bien prêts à consommer local. Selon une enquête Ifop réalisé en 2017 pour Pro France, 74% des sondés avaient affirmé qu'ils accepteraient de payer plus cher pour un produit fabriqué en France.

Boursier.com - Boursier - lundi 4 novembre 2019

Comment devenir micro-entrepreneur?

Vous avez un projet entrepreneurial mais vous hésitez à vous lancer dans l’aventure ? La peur de quitter son emploi, la gestion d’une entreprise ou le poids des démarches peuvent être un frein à l’entreprise. Pourquoi ne pas envisager le statut de micro-entrepreneur ?
Ce statut offre une simplicité et une souplesse dans le lancement et la gestion de votre activité. Des avantages aux démarches en passant par les conditions, on vous explique tout ce qu’il faut savoir avant de devenir micro-entrepreneur.
Quels avantages pour le statut de micro-entrepreneur ?
Parmi les grands avantages de la micro-entreprise, il est possible de relever : Une simplicité de gestion comptable : le micro-entrepreneur n’est pas soumis aux règles de comptabilité classiques. Il doit simplement tenir un livre de recettes, conserver toutes ses pièces justificatives et, si besoin, tenir un registre récapitulatif d’achats.

Des avantages sociaux : le règlement des cotisations et des contributions sociales se fait en une seule fois. Le micro-entrepreneur peut choisir un paiement trimestriel ou mensuel. Les cotisations sont calculées en fonction du chiffre d’affaires. Ainsi, l’entrepreneur n’a aucune cotisation à payer les mois où il n’a pas d’activité. Des avantages fiscaux : les micro-entrepreneurs n’ont pas à facturer de TVA, il n’y a donc pas de différence entre leurs prix HT et TTC. Attention : en contrepartie, ils n’ont pas la possibilité de déduire la TVA de leurs achats!

Quelles sont les démarches à effectuer ?
Pour devenir micro-entrepreneur, il est nécessaire de remplir une déclaration micro-entrepreneur. Cette déclaration prend la forme d’un formulaire Cerfa à compléter avec des informations vous concernant et concernant votre activité.
Une fois ce document rempli, vous devez réunir et déposer les documents suivants auprès du Centre de formalités des entreprises compétent :

La déclaration de micro entreprise (Cerfa P0) ;Une pièce d’identité ;Une déclaration de non condamnation (DNC) ;un justificatif de domicile.

Selon La rédaction Capital - Capital - mardi 5 novembre 2019

 

 

 

 

 

 

 

 

19/11/2019

Assemblée nationale responsable!

 

Agir pour l'Environnement contact@agirpourlenvironnement.org Se désabonner

lun. 18 nov. 18:16 (il y a 14 heures)
 
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À moi
 
 
 
 
 
Première victoire : L'aide fiscale à l'huile de palme rejetée par les députés
 
 
(Huile de) palme... d'or remis à 58 députés !
 
 
Chères amies, chers amis,
 
Au terme d'une folle semaine, les députés ont eu l'occasion de revoter pour supprimer une aide fiscale à l'huile de palme dans les carburants.
 
Alors qu'un premier vote, effectué en catimini, avait conduit l'Assemblée Nationale à reporter de 6 ans la fin des aides à l'huile de palme dans les carburants, la mobilisation citoyenne a obligé les députés à programmer un second vote.
 
Ce deuxième vote, à scrutin public, s'est soldé par un score sans appel ! Cinquante-huit députés (contre 2) ont rejeté le principe d'un prolongement de l'aide à l'incorporation d'huile de palme dans les carburants.
 
Nous restons vigilants car ce vote positif est une première étape. Le projet de loi de finances doit encore passer au Sénat puis en seconde lecture à l'Assemblée Nationale. Or, le gouvernement n'a eu de cesse de soutenir l'amendement pro-huile de palme à l'occasion du premier et second vote par la voix du ministre du budget et par celle de la ministre de la transition écologique...
 
Nous sommes néanmoins heureux et satisfaits qu'une majorité parlementaire se soit dégagée pour refuser cette niche fiscale climaticide.
 

La fin des "angles morts" en automobile grâce à une ado américaine...

C'est sans doute l'une des leçons les plus importantes que vous ayez apprise lors de votre apprentissage de la conduite : vérifier consciencieusement les angles morts. Dans toutes les voitures du monde, cette zone rend les autres automobilistes invisibles aux yeux du conducteur. Étonnamment, ce problème très gênant pour la conduite n'a jamais été réglé par les constructeurs automobiles.

À seulement 14 ans, l'Américaine Alaina Gassler vient de mettre au point un système qui pourrait bien changer la donne. Il lui a permis de remporter le premier prix du Concours de science et d'ingénierie Broadcom Masters, ainsi que la jolie somme de 25.000 dollars.
Une idée à la fois simple et brillante
Son principe est relativement simple : grâce à une webcam installée sur le pare-brise, un projecteur installé dans l'habitacle et des matériaux conçus grâce à une imprimante 3D, elle parvient à diffuser en temps réels l'environnement alentour. Et donc à combler cette zone d'angle mort.
Une idée brillamment simple, qui a pourtant donné un peu de fil à retordre à l'adolescente américaine. Comme elle l'a constaté, la personne assise à droite du conducteur ou de la conductrice ressentait en effet d'importants maux de tête. Un problème qu'elle a réussi à résoudre à l'aide d'un simple changement de matériel : "Comme le conducteur a ses yeux rapprochés du projecteur, il voit une image nette et claire. Quant aux passagers, ils ne voient qu'un morceau de tissu noir".
Si son système n'est pas tout à fait prêt à être installé dans toutes les voitures du monde, il pourrait bien cependant inspirer les constructeurs automobiles pour enfin mettre un terme au problème des angles morts.

D'après redaction - Gentside - lundi 4 novembre 2019

18/11/2019

Transformer plantes et déjections d'insectes en insecticides naturels...

Dans le journal Capital de février 2019, à travers un article de Mme Nathalie Villard, nous apprenons que Mr Michaël Roes, lauréat du prix Capital Innover à la campagne en 2018, transforme des plantes (ortie, bourrache, ail, piment...) ou des déjections d'insectes en fongicides et insecticides naturels. Avec ses produits Mr-Organics, les agriculteurs réduisent de 30% les phytosanitaires et cela pour 2 fois moins cher.

Bravo et merci à ce lauréat de penser à l'air que nous respirons tous, à l'eau qui ruisselle et rejoint mers et océans, aux abeilles qui pollinisent nos vergers et aux légumes, fruits et céréales que nous pourrons grâce à lui notamment consommer avec moins de conséquences fâcheuses pour notre santé!

Lyliane

Transformons le black friday en green friday!

Transformons le "Black Friday" en "Green Friday": pour une consommation responsable , toute l'année...
Chaque année le Black Friday bat des recordsLe black Friday, cette année le 29 novembre, tradition commerciale des Etats-Unis, est le symbole de l’hyperconsommation.
En avons-nous réellement besoin ?
La moitié des ventes sont spontanées et ne remplissent pas un vrai besoin.
Les citoyens ne consomment plus utile mais assouvissent un besoin compulsif assimilable à une forme d’addiction. Cela implique des surproductions de biens manufacturés à fortes utilisations de ressources largement non renouvelables (métaux rares) et polluantes (émissions de gaz à effet de serre). Par ailleurs, cette course aux prix bas et autres réductions drastiques est une incitation au moins disant social.
Nous souhaitons en profiter pour encourager à adopter de nouvelles habitudes de consommation, sensibiliser aux enjeux sociaux et environnementaux de la consommation de masse.
Dans “pouvoir d’achat”, il y a “pouvoir”: 
l’acte d’achat est un choix fort et chacun peut choisir d’encourager des modes de productions éthiques et respectueux de l’humain et de la planète, et ceci toute l'année.
Pour nous associer au mouvement du "Green Friday" , en plus de toujours vous proposer des produits équitables et bio, nous vous proposerons:

Du samedi 23 au vendredi 29 novembre, réduction de 15% sur tout nos produits en vrac (sucre mascobado et dulcita, café Pérou et équilibré, quinoa, fusili, riz, sésame, chia)
selon le commerce équitable
 
 
 

 

17/11/2019

La journée mondiale des pauvres...

 

 

En ce 33ème dimanche du temps ordinaire, l’Eglise Catholique célèbre la Journée Mondiale des Pauvres. Cette journée de partage, instaurée par le Pape François il y a maintenant 3 ans, est « la meilleure préparation pour vivre la solennité de Notre Seigneur Jésus Christ, Roi de l’Univers, qui s’est identifié aux petits et aux pauvres et qui nous jugera sur les œuvres de miséricorde » (cf. Mt 25,31-46).

Notre mission est d’aider les personnes touchées par la pauvreté et l’exclusion. Nos 66 000 bénévoles s’efforcent, chaque jour, de redonner leur dignité à ceux qui avaient perdu espoir. Grâce à vos dons, nous pouvons avancer et faire encore davantage pour eux. Votre générosité nous permet de poursuivre ce combat auprès des plus fragiles.

Cette journée de partage sera également notre journée de quête en paroisse ! À cette occasion, dans de nombreuses paroisses la messe sera préparée en équipe, bénévoles et personnes accueillies et célébrée avec eux. Voici une belle occasion de se rassembler et d'ouvrir nos communautés aux plus fragiles. Comme l’explique si bien notre aumônier général, Père Hervé Perrot, « osons la rencontre », ne banalisons pas cette misère, en cette période de convivialité et de joie. « Nous en sommes capables ! ». 

 
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Fraternellement,

Le Secours Catholique

Un nouveau parc naturel en France...

Après plus de dix ans de développement, un nouveau parc national s’apprête à voir le jour en France. Situé entre la Bourgogne et la Champagne, le plateau de Langres sera le onzième de l’Hexagone.
Entre la Bourgogne et la Champagne, le onzième parc national français s’apprête à voir le jour. Consacré aux forêts de feuillus de plaine et abritant de nombreux écosystèmes rares et anciens, le plateau de Langres est un parc "nouvelle génération" dont le développement a nécessité dix années de travail. "Ce territoire est à la fois très représentatif des campagnes et des forêts françaises, et il est exceptionnel car 80% des arbres étaient déjà là à la Révolution", a expliqué Hervé Parmentier, directeur du Groupement d’intérêt public (GIP) chargé de mettre en place ce parc. La réserve abrite des hêtres, des chênes parfois plusieurs fois centenaires et plusieurs autres espèces quasi disparues comme le chat sauvage et la cigogne noire. Des abbayes, d’anciennes forges et quelques vestiges archéologiques font également partie de ce patrimoine désormais protégé. 
Le projet a été lancé en 2009 par François Fillion, alors Premier Ministre. Mais son ouverture a fait débat et les négocations se sont souvent avérées mouvementées, certain.e.s chasseur.se.s et agriculteur.trice.s y étant fermement opposé.e.s. "On a cherché le point d’équilibre" entre protection environnementale et activités humaines, "qui continueront d’être pratiquées mais seront encadrées", explique le directeur du GIP, qui a accepté de réduire la superficie du centre du parc pour n’y conserver que les zones ayant "un intérêt fort en termes de protection et un intérêt patrimonial". Le plateau de Langres s’étend donc sur 250 000 hectares et recouvre 127 communes, qui pourront décider de ne pas y adhérer, se privant peut-être de ressources financières. Et pour cause, trente emplois directs devraient être créés, et un budget de 3 à 3,5 millions d’euros sera bientôt débloqué. Une telle opération pourrait donc répondre à de nombreux problèmes économiques rencontrés dans la région, notamment grâce au développement de (l’éco-)tourisme. Le plateau de Langres devenant le parc national le plus proche de la région parisienne, cette activité devrait s’y développer très rapidement. 

Selon Tess Annest - Glamour - dimanche 3 novembre 2019

Dans Nice-Matin, Mr Fabrice Pouliquen a recueilli à ce sujet les propos de Mr François Hallé, botaniste spécialiste des arbres, qui se félicite de ce 11 ème parc national français, huit ans après celui des Calanques. Dans les colonnes du Journal Le Monde en octobbre 2019, cet homme a fait connaître un ambitieux projet: recréer en Europe des forêts primaires en sanctuarisant 65 000 hectares. Selon lui, les forêts primaires "sont des sommets de biodiversité et d'esthétique". Pour le moment reste à identifier un site susceptible d'accueillir ce projet, qui pourrait se trouver à cheval sur plusieurs pays. Le président de la République Mr Emmanuel Macron  envisage de porter ce projet au niveau européen. Ce dernier avait promis, en effet, d'atteindre 30% d'aires protégées sur le territoire d'ici 2022. Espérons que ce projet verra le jour, afin d'endiguer notamment la disparition d'espèces végétales et animales.

Lyliane

16/11/2019

Un ouvrage pour nous aider à nous faire du bien...

L’ancienne mannequin et comédienne Estelle Lefébure publie ce mois-ci Vivre au rythme de son cœur (éditions Flammarion), un ouvrage qui s’appuie sur son expérience personnelle et l’expertise de plusieurs professionnels de santé. Depuis 2015, elle a déjà publié plusieurs livres dans lesquels elle livre ses conseils bien-être et beauté, dans la série Orahe, la méthode Estelle Lefébure ("Ma méthode anti-âge", "Le bien-être pour les enfants"…).
"Il faut prendre soin de son cœur de façon spirituelle"
"Il faut réapprendre à s’aimer soi-même, les gens s’oublient", considère Estelle Lefébure. Dans son livre, elle raconte qu’au moment du décès de sa mère en 2011 dans un accident de voiture, elle a réappris à penser à elle et à s’écouter. "Il y a un vrai travail qu’on peut faire soi-même et il n’y a pas besoin d‘attendre ce genre d’événement pour comprendre que la vie est précieuse", poursuit-elle.
Dans son ouvrage, l’ex-top model donne des conseils diététiques comme philosophiques. "J’ai pris conscience il y a longtemps déjà de l’existence de mon cœur spirituel", écrit-elle. "En acceptant les signes du temps qui passe, les peines, les accidents de la vie, j’allège mon cœur." Elle recommande notamment le yoga pour "prendre soin de son cœur de façon spirituelle". "Il est important de prendre du temps pour se connaître, c’est ça la clef", complète-elle.

D'après Romane Lizée - Europe 1 - mardi 29 octobre 2019

Zoom sur les courges...

La courge appartient à la famille des cucurbitacées. Il est possible de manger de la courge toute l'année car elle se conserve bien, mais la meilleure saison s'étale d'octobre à janvier. Pour la choisir, elle doit être lourde et ferme. Préférer celles qui ont encore leur tige. Selon un article publié dans le journal "Nous", ce serait Christophe Collomb vers 1492 qui aurait découvert la courge lors de ses rencontres avec les Indiens d'Amérique Centrale (Cuba, Mexique, Guatémala...). Ceux-ci s'en servaient tantôt de calebasse ou d'instrument de musique, tantôt la consommaient.

Il en existe de nombreuses variétés depuis le potimarron, la citrouille et le potiron, jusqu'à la courge butternut, la christophine et le pâtisson. La courge est riche en fibres, en vitamine A et en bétacarotène. Elle contient également une bonne quantité d'antioxydants, comme la lutéine et la zéaxanthine, qui jouent un rôle protecteur pour la santé des yeux (dégénérescence de la rétine). Certains disent même qu'elle diminuerait le risque de cancer( estomac, sein, poumon, côlon-rectum...) en s'appuyant sur une étude réalisée en 2010.

Bref, nature cuite à l'étouffée ou farcie de quinoa et fromage de chèvre, en soupes ou en gratin, la courge est un légume de saison agréable au goùt, diététique et protecteur de notre santé. Ne nous en privons pas. Le potimarron peut même se consommer cuit avec la peau. Faisons goûter à nos enfants et petits-enfants ce légume coloré aux formes arrondies qu'ils connaissent surtout grâce à la fête d'Halloween...

Lyliane

14/11/2019

Vers une société du bien-vivre...

Dans un cahier spécial d'Alternatives Economiques, publié à l'occasion du mois de l'Economie Sociale et Solidaire (ESS) et rassemblé par Mr Philippe Frémeaux, nous apprenons que sont organisées à Dijon les 29 et 30 /11/2019 les Journées de l'Economie Autrement (JEA). La quatrième édition de cet évènement traitera de "tous les enjeux du quotidien mettant en valeur les initiatives portées par les organisations de l'ESS, du développement des territoires ruraux à la lutte contre le gaspillage en passant par la création d'emplois, l'accès aux soins ou les conditions à réunir pour réduire les inégalités". L'enjeu est surtout de développer sans attendre une économie soutenable et socialement juste.

Par exemple à Poitiers (86) en 2015 a été lancé un programme de logements en résidence intergénérationnelle dans le quartier des Trois cités, une barre de 200 logements refaite à neuf et adaptée pour des personnes à mobilité réduite. En s'appuyant sur le bailleur social Ekidom et géré par un groupe d'habitants élus chaque année, cet habitat intergénérationnel en quartier prioritaire propose différentes activités: musique, bricolage, cours d'anglais, théâtre... En parallèle, un centre socio-culturel financé par la fondation AG2R La Mondiale et la municipalité font avec ce groupe d'habitants un travail de médiation (squatteurs dans les cages d'escaliers...). Des réunions régulières sont organisées avec les habitants et le bailleur social.

Ailleurs, comme à Bagnères-de-Bigorre(65), l'Association Haut-Adour générations vise à favoriser les liens intergénérationnels pour permettre aux 60 ans et plus de bien vivre (activités tournées vers la santé, le bien-être, l'informatique...). Dans le Jura, à Arinthod (39) l'idée a germé de créer une recyclerie sur la communauté de commune de Petite Montagne(7000 habitants). La recyclerie créera des emplois et valorisera 200 tonnes de déchets (mobilier, vêtements, électroménager...). A Nancy, le covoiturage a été choisi pour favoriser une transition écologique plus complète. La Coopérative Mobicoop  a été crée en 2011 et a fusionné avec le prestataire de services Covivo, qui aide les collectivités locales à développer des mobilités durables. La mobilité solidaire (sorte de taxis gratuits) viendra bientôt s'ajouter aux services rendus à 400 000 utilisateurs.

Plus spectaculaire peut-être, un dispositif Territoire zéro chômeur de longue durée a été lancé suite à une loi d'expérimentation votée en 2016. Il concerne aujourd'hui 10 territoires de 5000 à 10 000 habitants (Mauléon, Thiers, Tourcoing, Colombelles; Jouques , Villeurbanne, Paris 13 ème...), ce qui a permis l'embauche en CDI de 850 chômeurs de longue durée dans douze entreprises  auxquels s'ajoute 350 emplois crées par le comité local du dispositif. La stratégie nationale de lutte contre la pauvreté présentée en 2018 prévoit l'extension du dispositif par une deuxième loi. Le principe est "l'activation des dépenses passives": une subvention équivalente à 18 000 euros par an et par personne  est versée par le Ministère du Travail à un fonds présidé par Mr Louis Gallois, Président de la Fédération des acteurs de la solidarité.

Bref, que ce soit par la création de maisons de santé, un accompagnement dans les démarches administratives, la formation en langage des signes ou la création de coopératives, nous pouvons voir que le principal moteur des comportements d'une grande partie de la société française est l'ouverture sur les autres, le respect de la planète et l'ancrage dans les territoires. C'est réjouissant et cela contredit totalement le discours néolibéral qui semble vouloir nous persuader que le seul intérêt économique est digne d'intérêt dans notre pays.

Lyliane

13/11/2019

Un programme de mentorat féminin dans le domaine de la musique...

C’est d’ailleurs tout l’objet du speed-meeting organisé ce jour. Une dizaine de femmes, professionnelles de la musique, prêtes à accueillir une trentaine d’autres sur le point de lancer leur activité. Parmi elles, Tina, bookeuse à son compte depuis peu et lassée «de toujours bosser pour des hommes», ou Caroline, future entrepreneuse «écœurée» du comportement de certains qui doutaient de ses compétences en tant que femme.
Aux manettes de la rencontre, la Fédération nationale des labels indépendants (Felin), dans le cadre du MaMA Festival (la convention annuelle des professionnels de l’industrie musicale). La Felin accompagne les petits labels indépendants, les représente dans les discussions de la filière et lance aussi des projets avec les distributeurs, disquaires et salles de spectacle. Sa création résulte d’une tribune publiée en 2009 dans Libération, un appel à sauver le secteur indépendant «au bord de l’asphyxie». Aujourd’hui, selon une étude publiée par la Felin en 2019, le moral des labels s’améliore. Pour autant, tout n’est pas rose.
Rude concurrence
«Ce sont des métiers où il existe peu voire pas de formation», explique Céline Lepage, chargée de mission à la Felin. Au départ, «il s’agit d’une personne, parfois en reconversion, qui monte une association, produit un album souvent sans payer les artistes, s’occupe du pressage des disques, de la communication et advienne que pourra». Les chiffres montrent qu’il est presque impossible de rentabiliser un projet uniquement grâce aux ventes : «Plus de 90 % des petits producteurs indépendants sont déficitaires», confirme Céline Lepage. Pour survivre, ils doivent percevoir des droits de production et solliciter des subventions, «un travail administratif considérable», selon elle. Dans un milieu affecté par la chute des ventes de disques et la transition numérique en cours, la rémunération de 70 % des dirigeant(e)s de ces labels n’excède pas le smic. 40 % ne se versent pas de salaire du tout. Les projets sont financièrement fragiles, les compétences nécessaires pour monter un label se multiplient et le marché est soumis à rude concurrence.
Dans ce contexte, les femmes sont aussi désavantagées qu’ailleurs : elles sont à l’origine de moins de deux labels sur dix. Pour la Felin, peu identifiée sur ces questions d’égalité, ce chiffre est un déclic. Elle lance alors, il y a plus d’un an, le premier programme de mentorat féminin Mewem (Mentoring Program for Women Entrepreneurs in Music Industry), sur un modèle éprouvé en Allemagne. Avec l’objectif de faire face à trois obstacles auxquels se confrontent les femmes : le difficile accès aux financements, la mise en place d’un réseau professionnel solide et le manque de modèles féminins de réussite. La structure reçoit une centaine de candidatures. Parmi elles, douze sont sélectionnées pour être associées à douze mentores.
Gagner en légitimité.

Une fois cette promotion constituée, entre février et mai 2019, la Felin encourage les mentores et mentorées à organiser des tête-à-tête au moins une fois par mois. «On n’est pas des coachs», précise Aurélie Thuot, directrice chez Adone Productions et mentore pour la première édition de Mewem. «C’est plutôt un partage de compétences non hiérarchique, qui n’est pas le savoir et le non-savoir», complète Marie-José Sallaber, mentore et chargée de mission pour le Centre d’information et de ressources pour les musiques actuelles (Irma). Le plus souvent, il s’agit d’un dialogue, de mise en réseau, d’un regard extérieur sur leur projet.
Alice Caron, productrice audiovisuelle assure avoir fait gagner un temps précieux à sa mentorée : «Elle avait un projet de musique à l’image et devait recevoir ses clients dans un studio. Avec une connaissance de terrain, je lui ai suggéré de chercher un studio existant, de ne pas faire des plans sur la comète en allant acheter 200 000 euros de matériel», raconte-t-elle. Le gros du travail consiste à les faire gagner en légitimité : «Souvent, les mentorées n’avaient besoin que de la validation d’une "paire"», insiste Aurélie Thuot.
Chaque mois, des workshops sont aussi proposés, sur le marché du numérique, la négociation de contrats, en comptabilité, développement personnel et empowerment. C’est dans ce cadre-là que la question du mentorat non mixte s’est posée. «Certaines jeunes femmes se sont demandé si elles n’avanceraient pas plus vite avec un mentor masculin, raconte Marie-José Sallaber. Je leur ai répondu qu’il y avait des choses qu’elles avaient dites aujourd’hui qu’elles n’auraient jamais évoqué devant un homme.» Des rencontres ont marqué les esprits comme «l’elevator pitch» ou «argumentaire éclair» dispensé par Florence Sandis, auteure de Brisez le plafond de verre.
Sororité
Aujourd’hui, la présence des femmes dans l’industrie musicale est un sujet majeur. Alors la sororité s’organise, comme en témoigne un autre rendez-vous lors du MaMA Festival, sur «Les femmes dans la musique : l’union fait-elle la force ?» «Il y a deux ou trois ans, on n’aurait pas organisé une telle conférence», constate Rag, du collectif lesbien et féministe Barbieturix. Preuve que les choses avancent (un peu). Pour cette artiste, l’indépendance est la clé : «Nous, on ne nous a pas donné la chance de se lancer, alors on l’a prise nous-même.»
Yaël Chiara, à la tête de Shesaid.so France, un réseau de femmes qui travaillent dans la culture, le confirme : «On a toutes le syndrome de l’imposteur. Mais lorsqu’on partage nos doutes avec d’autres, on se rend compte qu’on est au bon endroit.» Pour beaucoup, la prise de conscience du sexisme persistant dans la musique, mis au jour dans une enquête de Télérama au printemps, n’a pas vraiment été suivie d’effet. Pour autant, des professionnelles continuent de taper du poing sur la table, comme Stéphanie Fichard du collectif Femmes engagées des métiers de la musique (Femm) : «Il faut constituer une meute et continuer de faire réagir le monde qui nous entoure.»sprits comme «l’elevator pitch» ou «argumentaire éclair» dispensé par Florence Sandis, auteure de Brisez le plafond de verre.
«On a vu des métamorphoses impressionnantes», se souvient Céline Lepage. Cet épisode a aussi marqué Céline Garcia, directrice chez DO Editions et mentorée : «J’ai gagné en assurance, c’est certain. Aujourd’hui, on continue de se voir avec ma mentore. Elle m’a permis de constituer un véritable réseau, alors que j’étais très isolée quand j’ai lancé mon activité.» A l’inverse, des sessions ont parfois dérangé. C’est le cas d’un atelier sur la place de la femme dans le secteur. «Beaucoup de mentores ont adopté une posture masculine dans leur carrière. Les mentorées, elles, ne se retrouvaient pas toujours dans cette vision. C’est générationnel», analyse Céline Lepage, de la Felin.
Selon Marjorie Lafon - Liberation - samedi 26 octobre 2019

12/11/2019

Qu'est ce que les soins d'énergie quantique?

Il existe à côté des soins traditionnels en médecine occidentale, une autre approche plus holistique qui s'intéresse autant au corps physique qu'à l'émotionnel et aux mémoires cellulaires, bref à tout ce qui a pu être engrammé éventuellement dans  l'être humain. On les appelle soins énergétiques, soins quantiques ou même soins de bio-résonance. Le postulat de départ est de ce fait fort différent. En effet, d'une part le thérapeute est une sorte d'antenne au travers de laquelle l'information du message de guérison passe directement, à distance ou même grâce à l'utilisation d'un appareil de biofeedback quantique et d'autre part il s'appuie sur les ressources du patient et sa capacité à mobiliser lui-même ses énergies.

Pour comprendre comment ces soins sont susceptibles d'agir sur une personne, il faut revenir à des notions de physique et à l'organisme humain, qui est constitué de particules de lumière appelées photons, qui dégagent un champ vibratoire. Depuis les découvertes d'Einstein, des biophysiciens comme l'allemand Fritz Albert Popp ont démontré en 1970 que les cellules humaines émettaient des "biophotons", organisés en champs énergétiques. Les russes ont cependant été les premiers à travailler sur la physique ultra-corpusculaire ou quantique, puisqu'un prix Nobel de physique a été attribué en 1964 à Mrs N. Bassov et A. Prokhorov.

De nos jours, cette thérapie est largement pratiquée en Allemagne, en Russie, en Italie, en Espagne et au Canada. En France, le Dr Luc Bodin, comme le Dr Jean-Louis Garillon, vice - président de l'Institut de médecine quantique de Moscou et spécialiste français l'enseignent et l'utilisent. Dans le sud de la France, à Eguilles (13), Mme Sylvie Dumur pratique la thérapie quantique depuis 30 ans. Et à Nice (06), Mr Xavier Janvrin vient de s'installer avec cette spécialité. Mais il ne manque pas de contradicteurs à ce propos dans notre pays, car comme l'a écrit le Dr Garillon dans le n° 72 de la revue Alternatives Santé:" la médecine quantique rend visible l'invisible!"

Comment prouver, en effet, ce que peuvent faire l'énergie de résonance, l'intention et le souffle mis au service de la guérison, afin de requalifier des vibrations en déséquilibre, libérer des mémoires cellulaires familiales ou ancestrales, éveiller à davantage de conscience et parfois amener jusqu'au pardon et à la guérison? Seul le patient, partie prenante du soin, est à même d'établir des liens avec un éventuel déconditionnement, de ressentir un nettoyage profond grâce à des plans de lumière transmutant son mal-être et le reconnectant à "sa conscience supérieure".

Pour avoir vécu personnellement et pendant plusieurs mois à différentes reprises ce type de manifestations sur tous les plans de mon être, je peux témoigner de la qualité de la personne vers qui je me suis tournée (Mme Sylvie Dumur) avec un ressenti positif et une confiance éclairée. L'énergie quantique agit, en effet, selon mon vécu personnel, aussi bien sur le plan physique que sur les plans éthériques, mentaux et spirituels, pour peu qu'on s'ouvre aux vibrations sans y faire obstacle avec son "petit moi".

Est-ce que la thérapie quantique deviendra la thérapie du futur? Nul ne le sait encore. Pour approfondir le sujet, en plus d'ouvrages spécialisés, comme ceux de Mr Greg Braden, il est possible de lire les ouvrages du Docteur Luc Bodin comme son "Manuel de soins énergétiques" ou celui de Mr Raphaël Cannenpasse: "Biologie, médecine et physique quantique". Enfin, un film récent de Mme Fabienne Berthaud, sorti le 30/10/2019, intitulé "Un monde plus grand" de Mme Corine Sombrun, cofondatrice du TranceScience Research Institute retrace ses premiers pas chez les Tsatsaan de Mongolie qui pratiquent le chamanisme et entrent dans des états de conscience modifiés...

Lyliane

 

11/11/2019

Protéger nos océans avec Greenpeace...

 

Le Récif de l’Amazone n’a pas fini de nous émerveiller !

Dans le cadre de la mission française de notre expédition de l’Arctique à l’Antarctique, notre équipe Océans était de retour sur cette zone marine exceptionnelle, au large de la Guyane, pour une exploration hors du commun : les toutes premières plongées profondes dans ce récif.
C’est à 100 mètres de profondeur que les plongeurs qualifiés qui nous accompagnaient ont réalisé des images et collecté des échantillons. Une entreprise très technique en raison des divers facteurs à gérer : grande profondeur, puissants courants, très faible visibilité.
Pendant que les plongées se poursuivaient, nos équipes scientifiques commençaient leurs analyses dans le laboratoire aménagé à bord de l’Esperanza. Nous travaillions aussi activement sur la cartographie du récif. Nous récoltions peu à peu les preuves du caractère unique de cet endroit : c’est un petit bout de trésor qui nous était dévoilé chaque jour !

Cela, c’est à vous que nous le devons et je vous en remercie chaleureusement. Ces découvertes sont capitales et nous rappellent à quel point nos océans sont précieux et doivent être protégés.
Je fais un don pour protéger les océans.

Malheureusement, ces écosystèmes sont menacés, notamment par des projets pétroliers, et risquent de se transformer en désert sans vie si nous ne faisons rien. Je sais que, comme moi, vous ne pouvez pas vous y résoudre. Notre travail de plaidoyer pour la création de réserves marines qui couvriraient 30% des océans d’ici 2030 doit se poursuivre. Nous devons peser sur les négociations internationales qui s’achèveront en 2020, et nous ne pourrons le faire qu’avec vous.

Ensemble, poursuivons la mobilisation pour sauver les océans et leur inestimable biodiversité ! Merci pour votre engagement à nos côtés.

Selon Sophie de Greenpeace

10/11/2019

Loi d'indemnisation en faveur des victimes des pesticides...

L’Assemblée a voté vendredi 25 octobre 2019, à l’unanimité, la création en 2020 d’un fonds d’indemnisation des victimes de pesticides, pour garantir la réparation des dommages subis lors d’une exposition professionnelle, comme le prévoit le projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
« Ce que nous faisons là, c’est un vrai dispositif pour que les agriculteurs et leurs familles exposés soient mieux indemnisés. On simplifie et on améliore la reconnaissance de leurs droits », a résumé la ministre de la Santé Agnès Buzyn.
« Les lanceurs d’alerte nous mettent en garde contre les dangers des pesticides depuis des années. Ils sont un véritable enjeu de santé publique », a souligné la députée Albane Gaillot (LREM) en citant le président Macron : « Si un produit est mauvais pour l’agriculture, son ouvrier et le consommateur, on ne peut pas ne rien faire ».
L’arrêté antipesticides du maire de Langouet annulé par la justice:
La création de ce fonds est justifiée par la solidarité nationale envers les victimes mais aussi par la responsabilité de l’État qui a délivré et maintenu des autorisations de mise sur le marché des pesticides, souligne le rapport de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée sur le projet de loi.
Alors que l’indemnisation des victimes est actuellement fondée sur le régime des maladies professionnelles, le nouveau dispositif étend l’indemnisation aux victimes professionnelles non couvertes, comme les non-salariés agricoles ayant pris leur retraite ou les enfants exposés pendant la période prénatale du fait de l’activité professionnelle de leurs parents. Le fonds sera financé par les cotisations accidents du travail et maladies professionnelles et la revalorisation du taux de la taxe sur les produits phytosanitaires.
Un fonds destiné aux seuls professionnels
Un amendement a fixé à 6 mois le délai accordé au fonds pour présenter une offre à une victime, à partir de la réception de sa demande et à compter du 1er janvier 2021. Mais contrairement au fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (FIVA) créé en 2001, il ne prendra pas en compte les victimes non professionnelles. « L’analogie n’est pas possible. Les pathologies liées à l’amiante sont 100 % liées à l’amiante ce n’est pas le cas pour les phytosanitaires », a justifié Agnès Buzyn.
Pesticides : « Les concertations locales risquent d'être une mascarade".
Mais pour le socialiste Dominique Potier, l’État a surtout « une responsabilité politique ». Le député de Meurthe-et-Moselle a cependant salué « un premier pas » qui permet « d’engager un processus ».
A sa demande, un rapport évaluant les conséquences de l’exclusion de certains produits (biocides et antiparasitaires vétérinaires) du périmètre des pesticides retenus par le fonds devra être remis par le gouvernement le 30 septembre 2020.

Selon www.nouvelobs.com - L’Obs - vendredi 25 octobre 2019

09/11/2019

Dépistage de la maladie d'Alzheimer: un espoir...

Un test biologique dépistant plus précocement la maladie d’Alzheimer, mis au point par Romain Verpillot* et son équipe, arrive sur le marché…
Paris Match. Que représente aujourd’hui la maladie d’Alzheimer (MA) en chiffres ?
Dr Romain Verpillot. Environ 50 millions de malades dans le monde, 900 000 en France avec 200 000 nouveaux cas par an. Il s’agit le plus souvent de formes dites sporadiques, multifactorielles, qui touchent 2 à 4 % des plus de 65 ans et 15 % des plus de 80 ans, les femmes un peu plus que les hommes (60 % vs 40 %). Les formes purement héréditaires qui apparaissent avant 50-55 ans sont rares (1 à 2 % des cas). Aujourd’hui aucun traitement curateur n’existe pour cette maladie.
Pourquoi dans ces conditions un diagnostic précoce importe-t-il ?
Pour plusieurs raisons : 1. Au stade des signes cliniques, la MA est déjà très avancée et incontrôlable, d’où les échecs thérapeutiques constatés jusqu’ici. 2. De nombreuses approches en cours de développement, médicamenteuses et autres, restent susceptibles de pouvoir stopper ou guérir la maladie si elles sont utilisées avant ce stade 3. Plus on agit tôt, meilleure est la prise en charge. Elle bénéficie autant au patient qu’à la famille. Elle permet d’identifier un centre médical de suivi et d’utiliser les armes préventives connues. 4. On sait, par exemple, que l’exercice physique régulier et l’entraînement cognitif (stimulation par la musique, les choses de l’art, les exercices de mémorisation) peuvent retarder l’évolution de plusieurs années !
"Notre test permet de distinguer la maladie et d'en préciser la sévérité"
Quel est l’objectif de votre test, et son principe ?
La durée d’évolution silencieuse de la maladie est de vingt à trente ans, suivie d’une période prodromique où des troubles avant-coureurs très discrets apparaissent, cinq à dix ans avant que ne se manifestent les signes typiques de cette démence, dominés par les déficits de la mémoire. Notre test est capable de déceler la maladie dans la phase Un test biologique dépistant plus précocement la maladie d’Alzheimer, mis au point par Romain Verpillot* et son équipe, arrive sur le marché…
Paris Match. Que représente aujourd’hui la maladie d’Alzheimer (MA) en chiffres ?
Dr Romain Verpillot. Environ 50 millions de malades dans le monde, 900 000 en France avec 200 000 nouveaux cas par an. Il s’agit le plus souvent de formes dites sporadiques, multifactorielles, qui touchent 2 à 4 % des plus de 65 ans et 15 % des plus de 80 ans, les femmes un peu plus que les hommes (60 % vs 40 %). Les formes purement héréditaires qui apparaissent avant 50-55 ans sont rares (1 à 2 % des cas). Aujourd’hui aucun traitement curateur n’existe pour cette maladie.
Pourquoi dans ces conditions un diagnostic précoce importe-t-il ?
Pour plusieurs raisons : 1. Au stade des signes cliniques, la MA est déjà très avancée et incontrôlable, d’où les échecs thérapeutiques constatés jusqu’ici. 2. De nombreuses approches en cours de développement, médicamenteuses et autres, restent susceptibles de pouvoir stopper ou guérir la maladie si elles sont utilisées avant ce stade 3. Plus on agit tôt, meilleure est la prise en charge. Elle bénéficie autant au patient qu’à la famille. Elle permet d’identifier un centre médical de suivi et d’utiliser les armes préventives connues. 4. On sait, par exemple, que l’exercice physique régulier et l’entraînement cognitif (stimulation par la musique, les choses de l’art, les exercices de mémorisation) peuvent retarder l’évolution de plusieurs années ! "Notre test permet de distinguer la maladie et d'en préciser la sévérité"
Quel est l’objectif de votre test, et son principe ?
La durée d’évolution silencieuse de la maladie est de vingt à trente ans, suivie d’une période prodromique où des troubles avant-coureurs très discrets apparaissent, cinq à dix ans avant que ne se manifestent les signes typiques de cette démence, dominés par les déficits de la mémoire. Notre test est capable de déceler la maladie dans la phase sur les catécholamines est une signature unique visible bien plus tôt. D’autres tests seront peut-être mis au point. Pour l’heure, le nôtre sera, dès la fin de l’année 2019, le premier au monde à être commercialisé.
A qui NoraTest s’adressera-t-il ?
En priorité aux patients de 55 ans ou plus en proie à des troubles de la mémoire. Le dosage des catécholamines pourra, à partir d’une simple prise de sang, être fait dans n’importe quel laboratoire, qui lui-même utilisera, via Internet, notre logiciel (nécessaire à l’interprétation des résultats) avant de les transmettre, après quelques jours, au patient et au médecin traitant.
* Docteur en chimie analytique, président et cofondateur d’Alzohis, Paris.

Selon Mr le Dr Philippe Gorny - Paris Match - lundi 28 octobre 2019

08/11/2019

La MAIF s'engage face aux défis climatiques et écologiques...

Dans le Maif Mag publié cet automne 2019, nous apprenons une suite de gestes plus ou moins importants qui montrent, s'il en était besoin, que l'assureur militant s'engage vraiment dans la transition écologique. Tout d'abord, il est rappelé que depuis juin 2019, gobelets et touillettes en plastique ont disparu au siège de la Maif à Niort et d'ici la fin de l'année ce sera le cas pour l'ensemble des sites de travail. Pour lutter contre la prolifération des déchets, les poubelles individuelles ont disparu des bureaux au profit de boites de tri collectives.

La MAIF, en effet, en tant qu'investisseur institutionnel déclare "participer à la réussite du scénario 2% de réchauffement, pas plus décidé à la Conférence de Paris en 2015. En mai dernier, aux rencontres de Nantes, un fonds d'investissement Maif Transition doté de 50 millions d'euros au démarrage financera "majoritairement des exploitations agricoles d'un nouveau type, où la production est réalisée à l'abri de panneaux solaires". Le mot d'ordre suivant est lancé par Mr Dominique Mahé, Président de la Maif:" dans chacun de nos gestes, faisons en sorte d'agir pour le bien commun et l'environnement, en commençant au plus près de nous".

En tant qu'employeur, l'entreprise cherche déjà à faire évoluer les pratiques: indemniser ses salariés cyclistes, développer le télétravail, favoriser les web-conférences, recycler la chaleur des serveurs, installer des bornes de recharge sur ses parkings. Dans son rôle d'assureur, la Maif fait en sorte de susciter les réparations au moyen de pièces issues de l'économie circulaire, d'assurer chalets en bois, yourtes et tous logements atypiques, de couvrir les équipements à énergie renouvelable. De plus, 100% de l'électricité et du gaz consommés par la Maif sont issus de sources renouvelables.

A tous, l'assureur envoie un message fort: ne plus acheter forcément des vêtements et objets neufs, jardiner si c'est possible et réclamer partout des arbres et de la verdure ( permaculture, jardins partagés, ruches sur des toits d'immeubles...), utiliser les circuits courts, de voyager en transports en commun, bref se servir de leur pouvoir d'achat comme d'une démarche engagée! Ainsi, ils agiront sur le monde et le modèleront en fonction de leurs souhaits. Quant aux entreprises, il va falloir qu'elles admettent que "nous sommes entrés en transition et dans l'âge de la conscience" comme l'écrit Mr Pascal Demurger dans son ouvrage publié cette année aux éditions de l'Aube: "L'entreprise du 21 ème siècle sera politique ou ne sera pas". Il estime que les réseaux sociaux peuvent facilement leur mettre la pression pour qu'elles rejoignent un mode de production vertueux.

Pour aller plus loin sur ces sujets, les étudiants sont invités à participer au Refedd (réseau français des étudiants pour le développement durable) et à répondre notamment à une consultation nationale en ligne jusqu'au 23/12/2019. Les sportifs peuvent quant à eux télécharger gratuitement le guide: "mon événement sportif zéro déchet" sur www.zerowastefrance.org. Nous pouvons également lire la revue "We Demain" qui propose une lecture optimiste de la réalité.

Lyliane

Lin et chanvre français, un espoir de renouveau...

Le Nord de la France, notamment les territoires bordant la Manche et la Mer du Nord,  ont été autrefois une terre d'élection pour le lin et les filatures, rappelle Mr Hervé Nathan dans le journal Alternatives Economiques. Cependant, si de nos jours les surfaces agricoles encore cultivées dans notre pays ( en 2017 on en comptait environ 98 000 hectares), 90% du lin cultivé filent en Chine pour y être transformé en fil, puis en tissu. Les paysans du Nord, du Pas de Calais et de Normandie sont certes ravis de trouver un débouché à leur production. Mais des industriels français cherchent à se réapproprier le lin actuellement, afin de recréer une filière française de filature et de tissage.

Mr Pierre Schmitt, Président de Velcorex et du groupe textile Philéa, a l'ambition de maîtriser le fil de lin et de reprendre toute la filière dans la région de Mulhouse, qui fut un bastion  de l'industrie textile française au 19 ème siècle. Il considère, en effet, que la région a tous les atouts pour rebâtir cette filière. Seuls manquent les nécessaires investissements, l'Etat ne paraissant pas trop investi jusque là. Aussi, en février 2020, au Salon du Textile, Mr Emmanuel Lang compte présenter son tissu de lin 100% français. Il vise notamment la vente de jeans en lin filé à sec, donc moins polluant, sous la marque "Matières françaises" en boutique et sur Internet. Il sait, en effet, qu'il s'en vend 63 millions de paires par an en France.

Alors que lin et chanvre ne représentent aujourd'hui que 0,1% du textile mondial, certains industriels ne se découragent pas. Ces deux plantes ont un fort potentiel et pourraient un jour concurrencer le coton. De leur côté, le collectif LinPossible, qui regroupe l'association LC Bio (lin et chanvre bio), la coopérative de teillage Terre de Lin, Tissage de France, Splice et 1083 (jean français) cherchent à redémarrer une filature à Armentières dans le Nord de la France. L'avenir de notre filière textile sera-t-elle bientôt florissante grâce au lin et au chanvre? Dix millions d'euros restent à trouver pour travailler les 200 tonnes de chanvre espérés... La Coopérative de chanvre VirgoCoop a donc lancé récemment une souscription, laquelle donne accès à un crédit d'impôt de 18%. Qui parmi les citoyens français et les investisseurs pourrait donner un coup de pouce à ces 2 fibres françaises en plein développement? L'appel est lancé!

Lyliane

07/11/2019

L'ESS apporte une autre vision du "vivre ensemble"...

Dans un encart spécial du journal Alternatives Economiques, Mme Marie Hélène Lips, Présidente du Conseil National des Chambres régionales de l'économie sociale et solidaire, explique en quoi l'ESS apporte une autre vision de ce que sont "les vraies richesses". L'ESS en effet nous interroge sur ce qu'est la création de valeur, car pour elle " la culture, la solidarité, l'entraide, l'éducation et la protection de l'environnement sont des richesses majeures, même si elles ne sont pas monétisables".

L'ESS est compatible avec la transition écologique, car elle refuse une économie concentrée sur le "tout-marchand" et ne place pas l'enrichissement financier au-dessus des enjeux humains et écologiques. Elle prône au contraire une économie soutenable, une gouvernance partagée et transparente des entreprises et une autre distribution des richesses. C'est avant tout , dit Mme Lips "un projet politique". Par exemple, dans l'économie circulaire, l'ESS ne se limite pas au recyclage, mais travaille sur la prévention, le réemploi dans les recycleries...

Cela fait du bien de savoir que l'ESS essaie de réconcilier capitalisme et intérêt général. Car nos pratiques démocratiques semblent avoir un sérieux besoin de renouvellement.

Lyliane

06/11/2019

Pédagogie alternative...

A deux pas d’une école primaire en proche banlieue parisienne, une maman vient de déposer ses enfants sous le préau. Elle marche vers le métro, la tête littéralement plongée dans son livre au point de manquer de heurter un lampadaire. Ce best-seller qui capte tant son attention se vend au rayon pédagogie des librairies : « les Lois naturelles de l’enfant » (Ed. Les Arènes), plaidoyer pour une « révolution de l’éducation » qui raconte une expérience menée auprès d’enfants d’une école de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), est un phénomène d’édition. Il s’est écoulé depuis trois ans à 220 000 exemplaires.
L’ouvrage, traduit en treize langues, a fait de son autrice, Céline Alvarez, une icône des classes. En cette rentrée, elle est aussi devenue une marque : sous le label « les lectures naturelles », la pédagogue au regard doux et au discours percutant vient de sortir une collection à destination des enfants : trois contes à lire tout seul dès 5 ans (4,90 €) et un coffret de lettres magnétiques en bois (24,90 €).
Son deuxième essai, « Une année pour tout changer », récit de la mise en œuvre de sa démarche pédagogique auprès de 750 enseignants en Belgique, a été réimprimé quatre fois depuis sa sortie le 4 septembre. Succès, encore. Et pour cause. Qui ne voudrait pas d’enfants « libres, sereins, motivés à l’école et à la maison », la promesse du bandeau de couverture ?
« Tous les éditeurs sont des commerçants »
A ceux qui dénoncent une récupération mercantile de l’angoisse éducative des familles, l’éditeur de Céline Alvarez, Laurent Beccaria, répond par un haussement d’épaules. « Tous les éditeurs sont des commerçants. Mais il n’y a pas de fabrication du phénomène », affirme le patron des Arènes, pas encore remis de son premier rendez-vous avec la pédagogue : « En trente ans de métier, je n’ai jamais rencontré un auteur qui avait un projet aussi puissant. J’ai eu un vrai coup de foudre éditorial et politique. »
« Céline », comme l’appellent ses fans, est entrée par effraction dans le monde scolaire. C’est en chercheuse autodidacte, après des études de linguistique, qu’elle a peaufiné sa démarche pendant presque dix ans, « obsédée » qu’elle était par l’échec scolaire.
A l’époque, elle vivait chichement, des cours particuliers qu’elle donnait. Puis elle a passé le concours de professeur des écoles comme on entre en guérilla intellectuelle. Sa démonstration faite (tous les enfants peuvent apprendre facilement), elle a plaqué le système et consacre aujourd’hui son temps à diffuser ses idées. Son site, qui fourmille de vidéos pratiques, fédère une vraie communauté de convaincus.
Combien lui ont rapporté les 220 000 exemplaires de son premier livre ? « Probablement autour de 400 000 € », cafte un éditeur en sortant sa calculette. L’intéressée reste discrète sur le sujet, martèle être dans une démarche citoyenne. Elle n’est payée pour aucune conférence et son année passée dans les classes en Belgique, sur invitation du ministère de l’Education belge, fut bénévole. Son credo : prouver que la réussite scolaire est à la portée de tous, à condition de respecter une série de principes intangibles dans le développement des enfants. Ces lois, « tout le monde peut se les approprier », relève le chercheur, spécialiste des apprentissages, François Taddeï. « Céline répond à un manque, juge-t-il. Les enseignants ont le souhait de partager des techniques qui marchent et le besoin de participer à la recherche. Les parents aussi. »
« On est dans la pensée magique »
La clé du phénomène est là : Céline Alvarez propose à chacun de devenir le spécialiste de la réussite scolaire de ses enfants. Et c’est tout le problème pour Laurence de Cock, docteure en sciences de l’éducation et adversaire déclarée de la star des librairies. « Pour moi, tout cela participe à un vrai brouillage des fonctions, on est dans la pensée magique, plaide-t-elle. Enseigner est un métier et doit le rester. »
Céline Alvarez a-t-elle des enfants, vont-ils à l’école ? A quoi ressemble le quotidien de
cette femme que tant d’autres ont érigé en modèle ? L’intéressée, sans se départir de son naturel affable et jovial, préfère garder sous cloche sa vie privée, et sur son image, un contrôle à 100 %. De personnel, on ne saura que cela : elle a 36 ans.

Selon Christel Brigaudeau - Le Parisien - dimanche 20 octobre 2019

 

05/11/2019

Des emballages consignés pour emporter son "casse-croute"...

Des services se développent petit à petit pour contrer les effets néfastes du «take away».
 Boîtes en plastique pour les salades, emballage autour des sandwichs, gobelets jetables pour le thé ou le café… Autant de déchets qui finissent à la poubelle. La restauration à emporter est mauvaise pour la planète. S’il n’existe aucun chiffre de l’Agence de l’Environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), on sait seulement que le secteur de l’emballage représentait 45% de la demande de plastique en 2017, selon PlasticsEurope. Pour y remédier, des organismes proposent aux restaurateurs des systèmes de boîtes réutilisables et consignées.
Un réseau déjà bien rodé en Suisse
Nos voisins suisses ont déjà bien avancé sur la question : depuis 2016, reCIRCLE met à disposition des restaurants un service de boîtes réutilisables qu’ils peuvent proposer à leurs clients. Cela fait suite à l’adoption, en 2005 à Berne d’une loi qui interdit le jetable lors d’événements sur la voie publique. «C’est une très bonne initiative, mais il faut des solutions pour la mettre en œuvre», explique à Libération Jeannette Morath, directrice générale de reCIRCLE.
Le principe est simple : dans plus de 1 000 restaurants partenaires en Suisse, les clients peuvent demander à être servis dans une boîte en plastique réutilisable. Ils payent alors 10 francs suisses (environ 9 euros) supplémentaires, qu’ils pourront récupérer une fois la boîte rapportée dans un restaurant partenaire. Le prix de la consigne est volontairement élevé pour inciter les clients à ne pas garder les boîtes : «On déteste produire pour les placards. Notre but, c’est que nos boîtes circulent un maximum, pas que les gens commencent une collection personnelle», poursuit la directrice.
Un système qui s’installe progressivement en France
Des initiatives comme reCIRCLE ont récemment vu le jour dans l’Hexagone. Reconcil, à Paris, et En boîte le plat, à Toulouse, pour ne citer qu’eux. Lancés en 2018, ils disposent aujourd’hui de respectivement douze et huit restaurants et commerces partenaires qu’on peut découvrir sur leurs sites.
Le fonctionnement est le même d’une ville à l’autre : moyennant quelques euros (deux à Paris, cinq à Toulouse), les clients peuvent se faire servir leur repas dans une boîte réutilisable qu’ils rapporteront plus tard pour qu’elle soit lavée et remise dans le circuit. Un principe d’économie circulaire qui permet de limiter considérablement les déchets de la vente à emporter : d’après Sofiane Hassaïne-Teston, fondateur de Reconcil, «avec 50 grammes de déchets évités par boîte et environ 15 000 boîtes servies depuis le lancement, notre service a permis d’éviter environ 750 kilos de déchets». Les contenants, fabriqués en polypropylène, sont 100% recyclables. Chaque boîte est utilisable entre 30 et 50 fois avant d’être envoyée au recyclage pour en fabriquer d’autres. Chez En boîte le plat, pas de plastique : les concepteurs ont, eux, fait le choix du verre, lui aussi recyclable.
Pour les restaurateurs, ce service de location n’est pas plus pénalisant financièrement que l’utilisation d’autres contenants : avec Reconcil, «ils payent sensiblement la même chose que pour du jetable. Le coût dépend de la quantité de boîtes qu’ils vont prendre, et on propose aussi un abonnement. C’est l’économie de la fonctionnalité : on vend un service plutôt qu’un produit».

D'après Manon Minaca - Liberation - samedi 19 octobre 2019

04/11/2019

L'écologie, première préoccupation des français...

Selon le "Baromètre de l'économie positive et durable" de YouGov, les Français.es se préoccupent de plus en plus de l’environnement. Il est même devenu leur inquiétude principale.
Réduction des déchets, consommation de fruits et de légumes de saison et utilisation réfléchie d’eau et d’énergie, les Français.es sont de plus en plus nombreux.ses à adopter un mode de vie éco-responsable. Selon le "Baromètre de l'économie positive et durable" mené par le cabinet de sondages YouGov pour Business Insider sur un panel de 1 030 personnes, l’environnement serait même devenu leur préoccupation première devant le chômage et l’emploi (13%), l’insécurité (12%), l’éducation (10%) et la protection sociale (10%). Pas étonnant donc que 70% de l’ensemble des Français.es se considèrent écolos.
Sans grande surprise, YouGov révèle que les jeunes sont plus sensibles à cette cause que leurs aîné.e.s. 37% des 18-24 ans en ont fait leur inquiétude n°1, contre 21% des 45-54 ans. 42% d’entre eux/elles assurent d’ailleurs consommer du bio, contre 35% de l’ensemble de la population. Les gestes les plus fréquents pour limiter l’impact écologique restent classiques : le changement d’alimentation et la suppression, ou la réduction, de viande du régime alimentaire (56%) et l’utilisation des transports collectifs (33%).
Une contradiction majeure ressort tout de même de ce sondage : pour privilégier une marque à une autre, les Français.es regardent d’abord le prix (29%), la qualité (29%), puis seulement ensuite la provenance (18%) et l'engagement responsable et écologique (8%). Pourtant, ils/elles sont 23% à déclarer participer à des manifestations pour "des causes qui leurs tiennent à cœur", dont 4% "souvent" et 19% "parfois".

Tess Annest - Glamour - jeudi 17 octobre 2019

03/11/2019

Loi contre les violences faites aux femmes...

Le texte, proposé par un député Les Républicains, a été approuvé à la quasi- unanimité. Adoptée mardi à la quasi-unanimité par l’Assemblée, la proposition de loi LR sur les violences faites aux femmes prévoit la mise en place du bracelet antirapprochement, des ordonnances de protection plus efficaces, et entend aussi donner un nouveau souffle au téléphone « grave danger ». Ce texte intervient en plein Grenelle des violences conjugales, alors que 121 féminicides ont été enregistrés en 2018 selon le ministère de l’Intérieur, et déjà autant cette année d’après les associations.
Le bracelet antirapprochement (BAR), que le gouvernement veut mettre en place début 2020, permet de géolocaliser et maintenir à distance les conjoints et ex-conjoints violents par le déclenchement d’un signal, avec un périmètre d’éloignement fixé par un juge. Ce dispositif a fait ses preuves dans plusieurs pays, notamment en Espagne depuis dix ans, mais n’a jamais été testé sur le terrain en France, malgré plusieurs votes pour des expérimentations. Il faudra néanmoins le consentement du conjoint violent.
Priorité à la victime pour le logement familial
Créée en 2010 et délivrée par le juge aux affaires familiales, l’ordonnance de protection permet de mettre à l’abri une personne victime de violences conjugales et statuer sur les mesures relatives aux enfants et au logement. Jusqu’ici, le JAF saisi devait se prononcer dans « les meilleurs délais » sans limite de temps et la moyenne était passée à quarante-deux jours. La proposition de loi lui fixe un délai maximal de six jours pour trancher et l’incite à statuer sur l’ensemble des prérogatives dont il dispose : logement, modalités d’exercice de l’autorité parentale…
Pour le logement, nouveau principe : la victime pourra, si elle le souhaite, rester dans le domicile du couple et il reviendra au concubin violent de se reloger. Si la victime quitte le logement, le texte prévoit à titre d’expérimentation une aide financière : prise en charge de la caution ou de la garantie locative, avance des premiers mois de loyer… Ce dispositif sera testé trois ans.
Le « téléphone grave danger » délivré plus tôt
Testé dès 2009 en Seine-Saint-Denis et à Strasbourg, le téléphone « grave danger » a été introduit dans la loi en 2014. Muni d’une unique touche permettant d’appeler les secours, cet appareil est octroyé pour six mois renouvelables aux femmes victimes de violences conjugales qui en font la demande. Une fois enclenché, il permet une intervention rapide des forces de l’ordre. En 2018, les téléphones « grave danger » ont permis 420 interventions, contre 282 en 2017.
Mais ils restent trop peu déployés. Les « deux tiers dorment dans des placards » de l’administration, faute de décision pour les attribuer, a insisté Aurélien Pradié. La proposition de loi entend faciliter et élargir l’accès au dispositif que les victimes pourront directement réclamer auprès du procureur de la République. Le téléphone « grave danger » pourra être attribué plus tôt, quand l’auteur des violences est en fuite ou avant même une interdiction judiciaire d’entrer en contact avec la victime.

d'après 20 Minutes - mercredi 16/10/2019.

02/11/2019

La Métropole de Grenoble lauréate du prix du numérique 2019...

La Métropole est lauréate de l’appel à projet “Pass numérique” lancé par le gouvernement en 2019.

 Le prix a été remis à Marseille par Cédric O, secrétaire d’État chargé du Numérique, à Bertrand Spindler, vice-président de la Métropole. Ce prix est assorti d’un financement de l’État à hauteur de 112 000 euros qui contribuera à financer le déploiement de pass numérique sur le territoire métropolitain, permettant aux publics les plus en difficulté dans l’usage d’Internet de bénéficier de formations gratuites.

Selon le Dauphiné Libéré

01/11/2019

Une salle de sport pour les handicapés à Lyon...

Ce physicien, ancien sportif de haut niveau, et champion de Cybathlon, a ouvert une salle de sport à destination des handicapés, à Lyon. Vance Bergeron va recevoir la médaille de l’innovation du CNRS le 12 décembre. La vie de ce chercheur franco-américain a basculé un matin de février 2013. Alors qu’il se rend au travail à vélo, une voiture lui refuse la priorité et le percute. Il devient tétraplégique, privé de l’usage de ses mains, mais résiste. C’est en lisant des articles scientifiques sur son lit d’hôpital – où il restera un an – que ce chercheur au laboratoire de physique de l’ENS de Lyon (CNRS/ENS de Lyon/université Claude-Bernard-Lyon-I) découvre des techniques de stimulation électrique venues des Etats-Unis, qui consistent à remobiliser les membres paralysés grâce à de faibles impulsions électriques. Surpris que rien n’existe en France, il fouille, cherche, ne renonce pas.
Cet ancien sportif de haut niveau – il parcourait en moyenne 7 000 kilomètres à vélo par an – convainc le CNRS, l’ENS et les Hospices civils de Lyon de le soutenir. Il est son propre cobaye. Un tricycle est alors conçu pour lui. Concrètement, un courant électrique est envoyé dans les muscles par le biais de trois paires d’électrodes placées sur chacune des jambes au niveau des quadriceps, des ischio-jambiers et des fessiers. Les douze électrodes sont alors activées dans un ordre précis afin de créer un mouvement de pédalage.
Premiers jeux paralympico-bioniques
Ainsi, en 2016, Vance Bergeron a pu participer en Suisse au Cybathlon, premiers jeux paralympico-bioniques. Cette compétition, à laquelle il participera à nouveau en mai 2020, réunit des athlètes handicapés assistés par des outils technologiques de pointe.
Avec l’Association Advanced Neurorehabilitation Therapies and Sport (ANTS), qu’il a cofondée, il a ouvert en octobre 2018 une salle de sport destinée aux handicapés à Lyon. Une initiative née du constat que, si des salles de sport adaptées existent fréquemment dans les hôpitaux, les patients dépendent souvent des manipulations effectuées par des kinésithérapeutes.
Or, Vance Bergeron le martèle : l’activité physique améliore la qualité de vie des paralysés, la stimulation de membres lésés permet de lutter contre le risque de complications secondaires liées à la sédentarité, de ralentir la fonte musculaire, de prévenir des escarres, d’améliorer la santé cardio-vasculaire – lors de l’entretien téléphonique pour cet article, Vance Bergeron était sur son vélo –, sans compter les effets positifs sur la vie sociale.
L’activité physique améliore la qualité de vie des paralysés
Le coût d’accès à la salle : 35 euros par mois. « Nous ne voulons pas faire de la gratuité, mais le prix juste », explique Vance Bergeron. Cinquante personnes ont déjà souscrit, l’objectif étant 80. Une deuxième salle doit ouvrir à Lyon en 2021, une à Montpellier. Faute de financements publics, ces salles vivent de donations privées. Il est d’ailleurs en quête de fonds… Ce n’est pas un hasard, la salle de sport est située juste en face du laboratoire de Vance Bergeron, « afin de faciliter les passerelles recherche/clinique ». Son laboratoire travaille actuellement sur des pantalons munis d’une dizaine d’électrodes intégrées dans les vêtements, ou même des gants pour effectuer des gestes simples, comme boire un verre d’eau. Les pantalons pourraient être disponibles en 2020.
Vance Bergeron fourmille de projets. Dernier en date, avec la start-up Circles dirigée par Amine Metani, un ancien doctorant, un pédalier intelligent pour vélo ou rameur, destiné à des salles de sport, centres de rééducation, etc. Il est actuellement testé au service de réanimation du CHU de Saint-Etienne, pour des personnes en coma prolongé, ou sédentaires depuis longtemps, afin, là encore, de faire fonctionner les muscles et d’éviter la fonte musculaire.
Autre rêve, qui pourrait devenir réalité, Vance Bergeron, aspire à grimper à nouveau les pentes des Alpes.

Selon Pascale Santi - Le Monde - lundi 23 septembre 2019

Comment endiguer le gaspillage alimentaire sur la planète?

Près de 14% de la production agricole mondiale n'arrive jamais en rayon, d'après un rapport de la FAO.
Le gaspillage alimentaire se produit avant même que les aliments n'arrivent à l'épicerie... Dans un récent rapport, la FAO, agence mondiale pour l'alimentation des Nations Unies, a révélé en effet que pas moins de 363 milliards d'euros de produits agricoles disparaissent entre la ferme et les rayons du supermarché. Cela représente 13,8% de la valeur ajoutée de la production alimentaire mondiale perdus entre le moment de la récolte et la vente au détail effective.
"On a pu constater que ces pertes sont plus importantes au niveau des producteurs, là où ont lieu la récolte et l'abattage", a expliqué à l'AFP Carola Fabi, statisticienne principale au siège de la FAO à Rome. "Par exemple, il y a un énorme problème au niveau du stockage sur les fermes", a-t-elle ajouté.
Une étude datant de 2011 commissionnée par la FAO affirmait qu'un tiers de la nourriture produite n'était pas consommé. Ce décalage avec le chiffre de 14% s'explique par la non prise en compte du gaspillage à partir de la vente au détail, un indicateur sur lequel travaille encore le programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), pour affiner sa méthodologie.
L'Asie concentre les plus grosses pertes
D'après le rapport, les résultats varient considérablement d'une région du monde à l'autre. Les pertes atteignent ainsi 5,8% en Australie-Nouvelle-Zélande et 20,7% en Asie centrale-Asie du Sud.
Carola Fabi a également évoqué les pays subsahariens, où les excédents stockés sur la ferme, avec des méthodes traditionnelles, dans des silos en bois soumis aux intempéries, sont exposés aux micro-organismes, aux insectes, aux rongeurs, "des conditions qui font qu'il y a d'énormes pertes au niveau du stockage".
Parfois, les agriculteurs ne disposent pas de moyens d'accéder à certaines techniques permettant de réduire les pertes. "C'est là où il faut une intervention publique d'aide à l'investissement", a-t-elle affirmé.

Les résultats sont tout aussi variés selon la famille de produits alimentaires. Le phénomène touche en effet en priorité les fruits et légumes (22%) tandis que les denrées moins périssables, telles les légumes secs et les céréales, sont moins concernées (9%).
Des pertes liées au transport
Le rapport indique que de nombreuses pertes ont également lieu durant le transport, du producteur au marché de gros et du marché de gros au marché de détail, principalement pour les denrées très périssables (fruits et légumes).
Les mesures de réduction du gaspillage "ont un coût économique (infrastructures, équipement) ou environnemental, si c'est une plus grande consommation d'énergie pour la réfrigération ou le transport ", a estimé Carola Fabi à l'AFP. Elle a également souligné la nécessité d'une bonne analyse coûts/bénéfices, afin de s'assurer que le "surcoût pour mieux protéger les aliments compense bien la perte".

Boursier.com - Boursier - mardi 15 octobre 2019

31/10/2019

La première centrale solaire française fonctionne dans le Vaucluse...

La centrale solaire flottante de Piolenc (Vaucluse), déployée sur un plan d'eau artificiel, commence a produire de l'électricité dans le cadre d'une offre d'électricité verte d'origine contrôlée. Une première en France. À l'aube du week-end dernier, les 47.000 panneaux photovoltaïques flottant sur l'eau de l'ancienne carrière de Piolenc (Vaucluse) ont produit leurs premiers électrons La centrale O'Mega1, qui couvre 17 des 50 hectares de ce plan d'eau artificiel, pourra produire jusqu'à 17 mégawatts par an, soit la consommation d'électricité de 4700 foyers ou quelque 10.000 personnes.

Actuellement, n'ont été expérimenté en France que quelques très petits parcs solaires flottants de quelques dizaines de kilowatts. Cette centrale sera la première d'une taille aussi significative. C'est aussi le plus important site du genre en Europe, mais il est encore loin du record mondial détenu par la Chine avec une centrale solaire flottante de 86 hectares, soit l'équivalent de 120 terrains de football.

L'originalité supplémentaire de l'énergie renouvelable issue de ce plan d'eau est qu'elle sera garantie d'origine contrôlée, comme un fromage ou une huile d'olive provençale peuvent bénéficier du label AOC. Les clients qui souscriront à l'offre EVOC (Electricité Verte d'Origine Contrôlée) proposée par Akuo, l'exploitant de la centrale de Piolenc, auront ainsi la garantie que leur fournisseur investit exclusivement dans des énergies renouvelables (solaire, éolien, petite hydroélectricité et biomasse) et produites en France.
 Actuellement, de nombreux fournisseurs proposent déjà des offres dites "vertes", en s'appuyant sur des certificats dits de "garantie d'origine", qui assurent aux clients que l'énergie fournie est renouvelable. Mais rien ne permet de garantir en revanche que cette énergie est produite sur le sol français.

Outre Akuo, six autres producteurs indépendants d'énergie renouvelable (Boralex, Nass & Wind, Reden Solar, Tenergie, Valorem et VSB énergies nouvelles) vont proposer cette offre EVOC, en partenariat avec le fournisseur d'énergie verte (Plüm Energie).

Pour son projet, Akuo Energy, l'exploitant de la centrale solaire flottante, utilise la technologie développée un spécialiste du secteur, la PME française Ciel et Terre, avec qui il a signé un accord de licence pour la France. Ce système à base de structure flottante "s'installe sur des bassins écrêteurActuellement, de nombreux fournisseurs proposent déjà des offres dites "vertes", en s'appuyant sur des certificats dits de "garantie d'origine", qui assurent aux clients que l'énergie fournie est renouvelable. Mais rien ne permet de garantir en revanche que cette énergie est produite sur le sol français.

Outre Akuo, six autres producteurs indépendants d'énergie renouvelable (Boralex, Nass & Wind, Reden Solar, Tenergie, Valorem et VSB énergies nouvelles) vont proposer cette offre EVOC, en partenariat avec le fournisseur d'énergie verte (Plüm Energie).

Pour son projet, Akuo Energy, l'exploitant de la centrale solaire flottante, utilise la technologie développée un spécialiste du secteur, la PME française Ciel et Terre, avec qui il a signé un accord de licence pour la France. Ce système à base de structure flottante "s'installe sur des bassins écrêteurActuellement, de nombreux fournisseurs proposent déjà des offres dites "vertes", en s'appuyant sur des certificats dits de "garantie d'origine", qui assurent aux clients que l'énergie fournie est renouvelable. Mais rien ne permet de garantir en revanche que cette énergie est produite sur le sol français.

Outre Akuo, six autres producteurs indépendants d'énergie renouvelable (Boralex, Nass & Wind, Reden Solar, Tenergie, Valorem et VSB énergies nouvelles) vont proposer cette offre EVOC, en partenariat avec le fournisseur d'énergie verte (Plüm Energie).

Pour son projet, Akuo Energy, l'exploitant de la centrale solaire flottante, utilise la technologie développée un spécialiste du secteur, la PME française Ciel et Terre, avec qui il a signé un accord de licence pour la France. Ce système à base de structure flottante "s'installe sur des bassins écrêteur de crues et d’irrigation, des réservoirs d’eau potable, des bassins industriels, des terrains inondables ou encore des lacs de carrières, évitant ainsi de recourir à des sols" explique Akuo Energy.

Selon Frédéric Bergé avec AFP - BFMTV - lundi 21 octobre 2019

30/10/2019

Jeux vidéo susceptibles de changer les mentalités...

Si l'heure est à une consommation capitaliste et (presque) totalement irraisonnée en matière de jeux vidéo, différents acteurs œuvrent pour une prise de conscience plus écologique. L’apocalypse est une thématique ultra-récurrente dans les jeux vidéo. Accidents nucléaires, zombies, maladies… «Sans ressources naturelles, pas de survie.» Un mantra pas seulement virtuel quand on sait que nous consommons l’équivalent de 1,7 planète pour assouvir nos besoins. Pour sensibiliser au problème, les jeunes notamment, l’ONG WWF France et l’agence We Are Social lancent le #NoBuildChallenge sur Fortnite, qui compte près de 250 millions d’adeptes dans le monde entier. «C’est un outil social de conversation et plus seulement un jeu», argue Fabien Gaetan, creative strategist dans la boîte de com.
La règle est simple : jouer sans exploiter le bois, la pierre… qui initialement, constitue un gros avantage pour progresser dans la partie. Sensibles à la cause, les gamers de l’équipe française Solary ont accepté de relever le défi en affrontant en juin et juillet derniers sur la plateforme de streaming Twitch d’autres influenceurs soumis aux mêmes contraintes. Ces porte-étendard ont même réussi à récolter un million de dollars lors de compétitions internationales qui seront reversés au WWF. Et ce n’est qu’un début, d’autres rendez-vous sont à venir.
«Les jeux purement militants, on en trouve peu»
Aujourd’hui et malgré l’inquiétude croissante sur le sujet, seule une poignée de jeux vidéo abordent de façon plus ou moins aboutie la dimension environnementale. Les premiers sont apparus à la fin des années 80 et au début des années 90. Marc Pétronille, l’un des cofondateurs des Editions Pix’n Love, pense notamment à «Sonic The Hedgehog» et ses méchantes machines qui menacent les animaux et la nature. Mais aussi à «SimEarth», «ToeJam & Earl» et son univers souillé, «Global Gladiators», «Ecco the Dolphin» et son cétacé veillant à la protection des fonds marins, «Captain Planet»… Ou encore «Final Fantasy VII» dans lequel un conflit oppose un groupe d’activistes à une multinationale qui exploite sans vergogne la planète. Sans oublier, «Eco Fighters», ses pluies acides, ses eaux polluées et sa déforestation massive. Plus récemment, on citera «Fallout 3», «Flower», «Proteus» et son émerveillement à la nature, «Ori and the Blind Forest», «Firewatch», «Everything» saupoudré des pensées du philosophe Alan Watts, «ECO» qui va jusqu’à intégrer les notions de gaz à effet de serre. «Les jeux purement militants, on en trouve peu», souligne Alexis Vrignon, chercheur post-doctoral qui s’intéresse à la place de la technologie dans les relations entre l’homme et la nature. La plupart abordent le problème écolo en filigrane ou sous un aspect plus symbolique, poétique voire psychédélique. Contacté par Libération, Oscar Lemaire, journaliste indépendant spécialiste des jeux vidéo, acquiesce. C’est le cas de «From Dust» et «Paper Beast» (bientôt commercialisé), imaginés par le concepteur Eric Chahi. «J’aime parler du vivant, de la connexion directe entre l’homme et la nature brute. Ça nous rappelle qu’on est peu de chose face aux éléments. Bien sûr, il y a des connexions à l’environnement mais pas d’engagement purement écologique.»

La question des serveurs informatiques
Si les éditeurs indépendants osent franchir le pas, les gros éditeurs, eux, sont frileux. Pour Alexis Vrignon, il existe plusieurs raisons à cela : «Déjà, le jeu vidéo, c’est une attitude de consommation reliée à une économie productiviste, capitaliste. Ensuite, même si on observe une capacité de certains à se saisir de questions éminemment politiques, le Gamergate les a refroidis. Et puis, les gros éditeurs ont une certaine approche de ce que doit être un gamer : homme, jeune, hétéro… qui pourtant ne correspond pas à la réalité.» Autre raison et non des moindres : avec la dématérialisation du jeu vidéo, on ne s’est jamais vraiment posé la question de l’impact environnemental des serveurs qui tournent en permanence. La prise de conscience est progressive d’autant que Google vient d’annoncer le prochain lancement de Stadia, sa plateforme de jeux vidéo en streaming.
Fabien Gaetan, de We Are Social, résume : «Aujourd’hui, on dénonce les gens qui prennent l’avion et la voiture. Dans dix ans, on dénoncera ceux qui utilisent Internet.»

Aurore Coulaud - Liberation - mercredi 11 septembre 2019
 

L'écologie s'invite à la Foire de Francfort...

Le thème de l'écologie est très présent dans les allées de la Foire du livre de Francfort qui a ouvert ses portes ce jeudi 17 octobre 2019 en Allemagne.

Des livres pour enfants montrant comment bannir le plastique aux ouvrages de recettes de cuisine sans déchets : la crise climatique s'invite cette année à la Foire du livre de Francfort. Le premier salon mondial de l'édition, qui s'ouvre ce jeudi 17 octobre, incite les lecteurs, jeunes et moins jeunes, à se convertir en acteurs pour la planète. Exemples choisis.
Pleins feux sur la "Greta allemande"

On la compare souvent à l'adolescente suédoise Greta Thunberg : Luisa Neubauer, étudiante allemande de 23 ans, icône dans son pays du mouvement des jeunes militants écologistes de "Fridays For Future", a été invitée pour débattre avec une responsable politique locale des mines de charbon, dans la ligne de mire des défenseurs de l'environnement. Elle présentera ausi son propre livre sur l'urgence climatique. "Quand on regarde ce qui se passe avec notre système planétaire, c'est bien sûr effrayant. La question est de savoir comment agir face à cela", a déclaré Luisa Neubauer dans un message vidéo enregistré pour le salon. "Peut-être avons-nous besoin d'une sorte de rébellion ou de révolution", a-t-elle ajouté.
Jeux d'enfants

Voyant des adolescents du monde entier descendre dans la rue pour crier l'urgence face au dérèglement climatique, des éditeurs se sont empressés de publier une panoplie d'ouvrages dédiés à l'environnement et visant un lectorat plus jeune. Un filon rentable, si l'on en juge par le presque doublement sur un an des ventes en 2019 de livres pour enfants axés sur le climat au Royaume-Uni et en Inde, selon Nielsen Book Research. Elles ont aussi augmenté "sensiblement" en Allemagne, d'après GfK Entertainment. "Les enfants ont vu des images d'ours polaires affamés et ont ressenti les effets des canicules de l'été", explique à l'AFP Ralf Schweikart, critique allemand de littérature pour enfants, pour expliquer cet engouement. Les livres "peuvent les aider à trouver des réponses à ces questions émergentes".
Aux parents effrayés à l'idée de consacrer la lecture du soir de leur progéniture à des récits anxiogènes sur la catastrophe climatique, Ralf Schweikart recommande des livres adoptant une approche locale et ludique. Dans son ouvrage Plastique? Essayez sans !, Dela Kienle encourage les amateurs de glaces à opter pour un cornet plutôt qu'une coupe ou à organiser des fêtes sans ballons gonflables.
Noël sans déchet

Les adultes aussi peuvent apprendre à réduire leur empreinte CO2 via une foule d'ouvrages pratiques. Sur une table garnie de livres de recettes vegan ou prônant le "sans déchet", les lecteurs sont invités à se muer en chefs "consciencieux" et s'initier pour cela à réutiliser les tiges de brocoli dans une salade et transformer les pelures de pommes en chips ou recouvrir les restes d'un plat d'une enveloppe à base de cire d'abeille au lieu d'un film alimentaire.
Pour les plus convertis, des ateliers sur le recyclage sont proposés jusqu'à fêter un "Noël sans gaspi" avec des journaux servant de décoration et des jeans usés d'emballages de cadeaux.


Pailles comestibles et énergie renouvelable. Pour ne pas être en reste, les organisateurs du salon veulent montrer l'exemple en matière de conduite écologique. Dans les halles en enfilade qui seront empruntées par quelques 280.000 amoureux des livres, l'énergie consommée provient en partie de sources renouvelables.
Il s'agit de parvenir à passer entièrement aux énergies vertes l'an prochain, ce qui ferait économiser 19.000 tonnes d'émissions de dioxyde de carbone. Les stands prévus pour plus de 7.500 exposants sont eux réutilisés d'année en année et les organisateurs de la Foire ont invité à servir les boissons aux visiteurs avec des "pailles comestibles", a détaillé le directeur du salon, Juergen Boos.

D'après Franceinfo - Franceinfo - jeudi 17 octobre 2019

 

 

 

29/10/2019

Gabon: de l'exploitation du pétrole au travail de la terre...

"Le Gabon est le huitième producteur africain (de pétrole), les hydrocarbures représentent 80% de ses exportations, 45% de son PIB et 60% de ses recettes budgétaires", rapportait franceinfo Afrique en mars 2019 à l’occasion d’un colloque au Sénat français sur le thème de la diversification de l’économie du pays. Problème : la rente pétrolière a tendance à baisser. Dans ce contexte, les autorités gabonaises entendent faire passer le message d’une "transformation de l’économie". En l’occurrence la transformation d’une économie de rente, qui a abandonné l’agriculture et doit importer plus de la moitié de l’alimentation de ses habitants. Le secteur a été délaissé dès la période coloniale au profit du bois.
Résultat : cette situation a fait germer l'idée dans l'esprit de nombreux Gabonais que "le travail de la terre était un sous-métier", affirme à l’AFP Bollah Muslim, un maraîcher de 33 ans. "Ici, les agriculteurs sont vus comme des analphabètes, un métier pour les plus démunis qui ne savent faire que cela", se désole cet ancien technicien pétrolier reconverti dans... l’agriculture. Tout un symbole.
"Jetez une graine, le lendemain vous aurez un fruit"
Pourtant, les conditions climatiques sont très favorables au développement de l’activité agricole. Pour nombre d’experts cités par l’AFP, le climat chaud et humide où alternent saisons sèches et saisons des pluies (avec une pluviométrie annuelle de 1450 à 4000 mm) offre au Gabon un fort potentiel agricole. "Tout pousse", confirme Bollah Muslim. "Jetez une graine, le lendemain vous aurez un fruit", explique même un proverbe local...
"Avec une réserve importante de terres arables (5,2 millions d’hectares) (…), le Gabon présente d’importants atouts naturels pour le développement de la production agricole. Pour l’heure, celle-ci ne contribue que marginalement à la croissance (3,8% du PIB)", explique un document du ministère français de l’Economie. Alors qu’en 1960, au moment de l’indépendance, les agriculteurs représentaient 82,60% de la population, ceux-ci ne sont plus aujourd’hui que 11,02% (14% dixit d’autres sources), selon les données de la Banque mondiale. La découverte et l’exploitation des hydrocarbures sont passées par là. Aujourd’hui, neuf habitants sur dix vivent en ville.
Autres freins au développement de l’agriculture, selon le document de Bercy : "Un système foncier défavorable à un accès sécurisé à la terre, le coût de la main d’œuvre (et le manque d’attractivité des jeunes pour la profession), un manque d’infrastructures de commercialisation et de transformation, et de financements."
Des importations avant toute chose
Résultat : aujourd’hui, sur les étals des commerçants, les fruits et légumes sont pour la plupart importés de l'étranger. Ceux produits au Gabon sont l'exception. "Le manioc et la banane viennent d'ici, parfois les avocats, tout le reste arrive directement du Cameroun par camion", détaille une détaillante de Libreville. Plus de la moitié des aliments sont produits à l'étranger, explique à l'AFP Huguette Biloho Essono, de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). "Cette dépendance vis-à-vis de l'extérieur est très préoccupante. Imaginez une seconde les conséquences pour ce pays si la frontière avec le Cameroun venait à fermer", observe-t-elle.
Le faible poids de l'agriculture est devenu encore plus inquiétant depuis la crise qui a poussé le gouvernement à y investir plus fortement ces dernières années. Mais cinq ans plus tard, les progrès sont encore peu visibles, selon la plupart des professionnels interrogés par l'AFP. En raison notamment du manque de main-d'œuvre agricole formée et disponible dans un pays très urbanisé.
"Convaincre (les) Gabonais urbanisés de retourner vivre dans les terres n'est pas chose simple", reconnaît le ministre de l'Agriculture Biendi Maganga-Moussavou. "Notre ambition est d'attirer de plus en plus d'étudiants vers les formations agricoles, notamment en suscitant des vocations chez les plus jeunes", ajoute-t-il. De son côté, Bollah Muslim n’a pas besoin d’être convaincu : "Au lycée, un professeur passionné m'a transmis l'amour du travail de la terre. Alors quand je me suis retrouvé au chômage, cela a été plus facile pour moi de me tourner vers l'agriculture", raconte-t-il.

Franceinfo - Franceinfo - mardi 17 septembre 2019