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28/07/2018

Stoppons une nouvelle mine d’or en Amazonie péruvienne

Stoppons une nouvelle mine d’or en Amazonie péruvienne

Aidons le peuple Shawi à faire annuler les concessions aurifères accordées scandaleusement dans sa forêt au Pérou.

 

PÉTITION  

 

Les bijoux en or sont appréciés plus que jamais et les lingots d’or sont considérés comme une valeur refuge durant les périodes de crise. Les banques centrales ont emmagasiné des milliers de tonnes d’or dans leurs coffres-forts.

Aussi brillant soit-il, le métal précieux provient de sombres pratiques. D’énormes quantités de terre et de roches doivent être déplacées, lavées et traitées avec des produits chimiques toxiques pour ne récolter que quelques grammes d’or.

Au Pérou, des fonctionnaires d’État ont déclaré 8.900 hectares de forêt vierge « zone non boisée et non peuplée » afin d’attribuer des concessions d’or et de cuivre à une compagnie minière canadienne. Grâce à ce « subterfuge », les fonctionnaires veulent manifestement contourner le droit foncier des populations autochtones ainsi que les lois relatives à la protection de la nature.

Les indigènes Shawi sont indignés. Leur peuple, qui habite cette région d’Amazonie depuis la nuit des temps, a su préserver la forêt tropicale grâce à son mode de vie traditionnel et respectueux de l’environnement. Les Shawi doivent désormais défendre leurs ressources naturelles et leurs droits contre des fonctionnaires corrompus, des intérêts miniers canadiens ainsi que des autorisations absurdes.

Les Shawi exigent l’annulation immédiate des concessions minières et ont besoin de notre aide pour y parvenir. Soutenez-les en signant notre pétition :

 

PÉTITION  

 

En vous remerciant pour votre attention,

Reinhard Behrend
www.sauvonslaforêt.org

Faut-il une Agence Européenne des réfugiés?

L'ancien euro-député Mr Daniel Cohn-Bendit, dans le Journal Libération du 26/6/2018, plaide pour une politique commune "d'immigration positive". Ses propos ont été recueillis par Mrs C. Delouche et C. Losson. Il défend, en effet, l'idée originale d'une Agence européenne des réfugiés avec un budget conséquent qui serait destiné à aider les municipalités ou les régions accueillant des migrants. Car sanctionner financièrement les pays qui refuseraient d'accueillir des migrants (Hongrie, Pologne, République Tchèque, Slovaquie…), comme le Président Macron l'a proposé, ne lui paraît pas très habile.

La France pour le moment a déjà fait la proposition de mettre en place des "hot spots" dans des pays de transit comme le Niger, pour éviter aux migrants de passer par la Libye. Pour Mr Cohn-Bendit, ouvrir des bureaux d'immigration européenne dans les pays de départ serait également une initiative permettant de réduire les illégaux. La pauvreté, le chômage, la guerre poussent ces personnes à fuir leurs états. Cela risque de durer! Refuser d'accueillir des bateaux venant au secours des migrants lui semble également une erreur...

Il demande par exemple à " l'Union Européenne d'organiser avec l'ONU une Conférence sur l'immigration, car le problème est mondial". Comme pour le climat, des modalités de régulation et de solidarité devraient être prises. L'Italie croule sous le nombre de réfugiés et refuse d'aller plus loin. En Allemagne la population ne veut plus de nouveaux migrants. Le courage politique, selon Mr Cohn-Bendit, serait de retrouver un équilibre avec une politique commune au sein de l'Union Européenne...

Espérons qu'il sera entendu! Il y a urgence! Nos démocraties risquent d'être en danger, si nous laissons chacun des états européen légiférer dans son coin, manipulé par les peurs de son opinion publique...

Lyliane

27/07/2018

Quelques pistes pour des traitements innovants contre le cancer...

Un article de Mr Pierre Bienvault dans le Journal La Croix du 26/6/2018 fait le point sur les dernières avancées dans le traitement des cancers. Jusque là, la chimiothérapie était avec la radiothérapie une des seules voies envisagées dans les traitements d'oncologie conventionnelle. Mais des effets secondaires (vomissements, perte des cheveux…) ne manquaient pas de toucher les personnes, même si de nombreux progrès avaient été enregistrés depuis les années 1950. De plus, le but de la chimiothérapie était de détruire les cellules cancéreuses, au risque de toucher aussi les cellules saines. Des opérations consistant à ôter les ganglions sentinelles et des chimiothérapies adjuvantes avaient été ajoutées aux protocoles pour éviter les risques de récidive. Puis, des tests de signature génomique avaient tenté d'évaluer ces risques éventuels... 

Toutefois, le principal espoir repose aujourd'hui sur des traitements innovants. En effet, après les thérapies dites "ciblées", le traitement le plus en vogue est "l'immunothérapie". Celle-ci ne s'attaque pas directement à la tumeur, mais stimule le système immunitaire pour le rendre plus efficace. C'est sur le mélanome que les résultats de l'immunothérapie sont les plus importants. Chez 30% environ des patients, elle permet de faire régresser la tumeur, même si certains résultats sont parfois transitoires. Dans le cancer du poumon, on obtient pour 20% des cas des taux de survie inédits. Mais ces traitements ne fonctionnent que sur un nombre limité de personnes. Ce sont les caractéristiques de la tumeur qui commandent en effet le traitement le plus approprié.

Selon le professeur Chouald, responsable du service de pneumologie de l'hôpital de Créteil, il est aujourd'hui question de combiner chimiothérapie et immunothérapie en privilégiant des traitements personnalisés. De plus en plus, les traitements du cancer se prennent par voie orale avec de simples comprimés. A l'horizon 2020, on estime que la moitié des traitements seront proposés sous une forme orale. C'est plus confortable pour les patients, qui restent au sein de leurs familles, mais il convient d'être assurés que les traitements sont bien respectés. Car l'accompagnement par des professionnels reste en tous points fondamental.

Sans vouloir donner de faux espoirs, il me semble important de tenir les patients informés des nouveautés thérapeutiques. Les essais en cours en oncologie vont mettre un peu de temps avant de devenir des médicaments disponibles sur le terrain. Néanmoins, en attendant, garder un bon moral et avoir confiance dans son oncologue reste la règle. Cela n'exclue pas de faire appel à des médecines parallèles comme l'homéopathie, la phytothérapie, les massages, l'acupuncture ou l'auriculothérapie. Et, en tout état de cause, mener une vie active et saine(marche chaque jour) en protégeant son foie (par exemple avec du Desmodium) et ses reins  (intérêt des baies de cranberries)des produits relativement agressifs.

Pour approfondir le sujet, joindre par exemple l'association "patients en réseau" crée en 2014  sur https://www.patientsenreseau.fr.

Lyliane

  

26/07/2018

Pollution lumineuse: enfin des mesures prises mises en application!

Forte pollution lumineuse:


En l'espace de seulement 20 ans, la quantité de lumière émise la nuit a augmenté de 94%. En cause : les lampadaires et l'éclairage des routes toujours plus présents.
Un autre arrêté, datant de 2013, prévoyait l'extinction des vitrines et des bureaux à partir d'une heure du matin. Mais les bilans menés par l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturne démontrent que la mesure n'est pas très suivie, faute de contrôles suffisants.


1000 gigawattheure d'économie


"Certains, par manque d'information peut-être, ne suivent pas cette mesure. D'autres considèrent qu'à partir du moment où il n'y a pas de vérification, ils ne voient pas pourquoi ils changeraient. 84% des Français sont favorables aux extinctions de ces dispositifs lumineux aux heures creuses. On a tout à y gagner, en euro, en kilowattheure, en réduction de pollution lumineuse et en répondant aux attentes des Français", explique Anne-Marie Ducroux, la présidente de l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturne.
Si ce décret est réellement appliqué, il permettra de réduire considérablement la consommation énergétique. Chaque année, 1000 gigawattheure seraient ainsi économisés, l'équivalent de la consommation électrique de 370 000 ménages.

Franceinfo - dimanche 1 juillet 2018

25/07/2018

Faire garder son animal pendant les vacances d'été...

Dans Que Choisir Argent de juillet 2018, Mme Sandrine Fetis, responnsable du service Clients d'Animaute nous donne 5 conseils avisés avant de confier son animal.

- Choisir tout d'abord au coup de cœur celui qui prendra soin de l'animal, car il faut se sentir en confiance.

- Si l'animal n'est pas gardé à domicile, faire une prévisite avec lui au chenil ou chez le particulier. Grâce aux odeurs, il reconnaîtra les lieux lorsqu'il y sera déposé par la suite. Sinon, demander au moins des photos et échanger par téléphone avec le "petsitter" pour obtenir un maximum de détails et cerner les motivations de la personne.

- Expliquer bien au gardien ou à la gardienne ses habitudes (alimentation, horaires, santé, promenade…). Donner ses consignes par écrit et fournir la nourriture habituelle, ses médicaments et même sa litière si c'est un chat, sans oublier le carnet de santé, le nom de l'assurance contractée et celui du vétérinaire qui le suit. Il faut en effet éviter de trop changer les habitudes de l'animal.

- La première fois, s'éclipser 15 minutes environ pour laisser seul l'animal et  son gardien(ne). Puis revenir de façon à lui faire comprendre que vous reviendrez le chercher plus tard.

- Ne pas oublier son tapis, son coussin, ses jouets, ses doudous s'il en a. Ce sont des facteurs rassurants pour rendre la séparation moins anxiogène.

Faire garder un animal coûte environ 16 euros par jour pour un animal. Mais le prix est dégressif en fonction de la durée. Des sites sont spécialisés et apportent des garanties: animalin, Animaute, DogBuddy, DogVacances, Holidog, mais leurs tarifs sont plus onéreux qu'un chenil, où souvent les animaux sont dans des box (entre 11 et 25 euros par jour pour un chien et entre 8 et 10 euros nourriture comprise pour un chat). Vérifier les conditions d'hygiène, visiter si possible les locaux et examiner le contrat. La chaleur humaine est toutefois bien plus intéressante que des pensions 3 étoiles! Privilégier en effet les structures à taille humaine! On peut avoir à s'y prendre des mois à l'avance car parfois les places sont comptées.

Si vous décidez d'emmener votre animal avec vous, sachez qu'en train ou en avion s'ils font moins de 5 à 6 kg ils peuvent être transportés dans un sac ou une cage spéciale. En car ou en bateau, il n'est pas certain qu'il soit toléré. Bien entendu l'animal doit être à jour de ses vaccins. Une mise en quarantaine sera sinon inévitable.

Quoi qu'il en soit, tout faire pour ne pas abandonner l'animal!  L'abandon volontaire est reconnu "comme un acte de cruauté et puni par le Code Pénal" (30 000 euros d'amende et la prison pendant 2 ans). Pour en savoir davantage, contacter les sites internet de Wamiz ou de 30 millions d'amis.

Lyliane

24/07/2018

Pétition pour sauver les orang-outan de Tapanuli à Sumatra...

Votre signature peut le sauver

Un projet de centrale hydroélectrique dans la forêt de Batang Toru à Sumatra menace l’orang-outan de Tapanuli, une espèce unique découverte en 2017.


PÉTITION  

Chers amis de la forêt tropicale,

L'orang-outan de Tapanuli crée l'émoi. Identifié comme une espèce à part entière en 2017, il risque déjà de disparaître. Les 800 individus subsistant vivent cachés dans les forêts de Batang Toru à Sumatra. Des analyses d'ADN ont révélé que l'orang-outan de Tapanuli s'est séparé de la lignée des primates de Bornéo il y a 670 000 ans et non pas de celle de l'orang-outan de Sumatra. Il est donc plus étroitement apparenté à l'orang-outan de Bornéo.

Il est urgent de protéger l'orang-outan de Tapanuli car c'est précisément dans son habitat au cœur des forêts de Batang Toru que l'entreprise Sinohydro projette de construire un barrage pour une centrale hydroélectrique de 510 MW. Les défenseurs de l’environnement et les scientifiques s'indignent : un projet de cette envergure signerait l'extinction définitive du plus rare des primates.

Ce barrage s'inscrit dans le projet de « nouvelle route de la soie » via lequel la Chine envisage de conquérir de nouvelles voies commerciales et de nouveaux marchés. Disons haut et fort aux responsables concernés qu'aucun être vivant et encore moins notre parent le plus rare ne doit être sacrifié à des intérêts économiques ! Exigeons l'arrêt du projet de barrage de Batang Toru !


PÉTITION  

Meilleures salutations,  

Reinhard Behrend
Sauvons la forêt (Rettet den Regenwald e. V.)

En vous remerciant de votre attention,

Sylvain Harmat
Sauvons la forêt

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Mineurs non accompagnés: les Médecins du monde s'en occupent en France!

Dans le Magazine des donateurs de Médecins du Monde, j'ai relevé un article concernant l'action entreprise par l'association depuis 2015 auprès des mineurs isolés, le plus souvent des migrants. Le Comité des donateurs a voulu rencontrer les responsables de ce programme, "dont le but est d'appréhender les problématiques de ces jeunes mineurs, en grande vulnérabilité et de leur ménager un accueil et une prise en charge de qualité".

Au Centre Médecins du Monde de Picpus à Paris, le Comité a rencontré Sophie, la coordonnatrice du programme et de nombreux bénévoles (accueillants, assistante sociale, généralistes, psychiatres, pédopsychiatres…). Leur travail repose essentiellement sur la coordination avec d'autres partenaires pour assurer la prise en charge médico-psycho-sociale des mineurs. Dans ce cadre, ils ont pu assister à des ateliers collectifs:"Parole et prévention", où ces mineurs peuvent enfin exprimer leur souffrance. Certains portent de multiples traumatismes physiques et psychiques dus à leurs parcours d'errance pour arriver en France. Le but de ces médecins qui les écoutent est de leur redonner confiance en eux et espoir.

Ce travail s'inscrit dans le droit fil des principes de l'association: soigner, accompagner, témoigner, plaider. Il faudrait que les institutions françaises relaient leurs efforts... Pour soutenir Médecins du monde et ses actions ou devenir bénévole de l'association, contacter le site internet: www.medecinsdumonde.org.

Lyliane

23/07/2018

Les gestes essentiels du tourisme durable...

La revue Que choisir de juillet/août 2018 s'intéresse à nos voyages et à notre souci de préserver en même temps la planète. Mr Morgan Bourven décrypte pour nous, dans un long article égayé d'images et de commentaires, comment "voyager vert". Nous savons en effet que l'avion est l'un des plus gros émetteur de gaz à effet de serre. Un tourisme écoresponsable est-il néanmoins encore possible aujourd'hui?

Les gestes du tourisme durable seraient selon lui:

- de s'adresser à des voyagistes impliqués et labellisés par l'association ATR (agir pour un tourisme responsable) ou ATES (association pour un tourisme équitable et solidaire) et de vérifier qu'ils travaillent avec des populations locales.

- de limiter l'avion en privilégiant les vols directs et en classe éco plutôt qu'affaires.

- de partir plus longtemps pour rentabiliser le vol.

- de choisir des logements éco-responsables, soit chez l'habitant, soit en couch-surfing. Le label environnemental Green Key/La clef verte a labellisé 603 établissements en France et 2 700 dans le monde.

- d'emprunter des transports doux (trains, bus locaux) plutôt que des vols intérieurs ou des taxis.

- d'économiser l'eau pour la boisson et la toilette.

- de manger local: fruits et légumes locaux de saison. Peu ou pas de viande.

- de respecter l'environnement (déchets, respect des animaux sauvages…)

- de penser à la compensation en privilégiant les labels Gold Standard (GS) ou le VCS (Voluntary Carbon Standard, en choisissant Ryanair ou en plantant des arbres au retour en France(Good Planet…)

Bonnes vacances à tous en évitant le tourisme de masse!

Lyliane

22/07/2018

Allergies saisonnières...

Apparemment, "en raison du réchauffement climatique, les saisons avec pollens ont tendance à être plus précoces et à s'allonger dans la durée", écrit Mme Claire Reuillon dans le Journal Valeurs Mutualistes de juin 2018. Les pollens sont en fait la structure reproductrice mâle chez les plantes à fleurs. Ce sont de minuscules grains qui germent une fois en contact avec l'organe femelle d'une plante de la même espèce. Ces pollens sont souvent transportés par des insectes, mais ils sont aussi disséminés par le vent.

Pour provoquer des symptômes d'allergie, les grains de pollens doivent être émis en grande quantité  dans l'air et atteindre les muqueuses respiratoires. Les pollens des graminées et d'ambroisie, ceux du bouleau et du chêne dans le Nord de la France, du platane et du cyprès dans le Sud figurent parmi les plus allergisants. Généralement, le nez de la personne se met à couler, les yeux rougissent et pleurent au début des symptômes.

Les enfants sont les plus atteints, mais il peut y avoir une prédisposition génétique. Car avec deux parents concernés le risque de rhinite allergique est de 70%. Les symptômes peuvent durer de 4 à 6 semaines. Certaines personnes peuvent réagir à d'autres substances, notamment dans les fruits et légumes: cerises, noisettes, melon, fenouil, cèleri, tomate, farine de blé… Dans ce cas il y a des réactions locales au niveau de la bouche et de la gorge. Un tiers des cas seulement peut se transformer en asthme, mais ce chiffre est en augmentation ces dernières années.

Dès le mois de janvier commencent les pollens d'arbres (noisetier, bouleau, charme, frêne, chêne…), qui peuvent durer jusqu'à la mi-mai. Puis, au printemps et en été, c'est le tour des graminées et des châtaigniers. Enfin, en été et en automne, les pollens d'herbacées (ambroisie…) prennent le relais et se prolongent parfois jusqu'en octobre

Une désensibilisation spécifique après tests et examens par un allergologue et un traitement adapté peuvent réduire les symptômes individuels. Des "Pollinariums sentinelles" placés à 20km d'une ville environ sont des outils de surveillance et de prévention. Dès que les plantes sélectionnées commencent à émettre du pollen, un courriel est en effet envoyé  sur le site internet: www.alertepollens.org. Il existe en France une association des Pollinariums sentinelles (APSF), des Agences régionales de santé (ARS) et des associations et des villes agrées pour la surveillance de la qualité de l'air.

Actuellement, on estime à 25% de la population en France le nombre de personnes affectées par des allergies. La pollution de l'air s'ajoute aux pollens et provoque des irritations des muqueuses respiratoires. La pluie heureusement, qui plaque les pollens au sol, atténue momentanément les symptômes. Penser surtout à aérer tôt ou tard les appartements, à changer les filtres à pollens des voitures et à prendre une douche (corps et cheveux) en rentrant chez soi...

Consulter les sites Internet: www.atmo-france.org, www.monair.info, www.arcaa.info, www.asthme-allergies.org et www.allegique.org.

Lyliane

21/07/2018

Renouveler sa façon de voyager c'est à dire...voyager collaboratif et partager!

Désormais, grâce au numérique, écrivent Mme Gaëlle Cloarec et Mr Guy Ramon pour le Journal Valeurs Mutualistes de juin 2018, un séjour touristique peut s'organiser de façon 100% collaborative: déplacement, logement, activités… Les voyageurs en effet sont de plus en plus connectés. En deux clics, il est possible de bouger en covoiturage, de partager un voilier, de manger chez l'habitant ou même d'échanger une compétence contre une excursion en raquettes!

Mais ces pratiques à la mode sont-elles pour autant éthiques? Peu à peu des initiatives se font jour: du woofing en travaillant quelques heures par jour contre gîte et couvert dans un pays étranger, des plateformes qui mettent en relation des personnes demandant de l'aide et des particuliers désireux de se rendre utiles comme "workaway.info"... Toutefois, rester vigilant, afin de ne pas prendre la place d'un ouvrier agricole par exemple ou d'encourager des abus!

Si les voyageurs sont de moins en moins dépendants des guides et des agences, les réseaux sociaux et les blogs sont considérés de nos jours comme plus fiables que les sites professionnels. Est-ce pour autant "le début de la démocratie touristique"? comme l'énonce Mme Saskia Cousin, co-auteur de l'ouvrage:" La Sociologie du tourisme" paru en 2016 aux éditions La Découverte. Chacun donne, en effet, son avis personnel et son expertise!

Il n'est pourtant pas simple d'arriver à distinguer les sites collaboratifs et les plateformes basés sur l'échange et la redistribution et les grandes structures qui se sont appropriées les termes de "collaboratif" ou "d'économie de partage" et qui commercialisent les données des internautes. Privilégier les coopératives s'il y en a de visibles dans le pays!

Echanger sa maison, ou "surfer sur canapé" est également un autre mode de voyage.  Essayer notamment "guesttoguest", site sur lequel des particuliers du monde entier échangent leurs logements. Sur "couchsurfing", en plus d'un logement gratuit, ce site permet des échanges culturels authentiques. "Fairtrip" enfin, crée par Mr Brian Corrieri, est un référenceur de lieux engagés dans l'économie sociale et solidaire, favorisant les  circuits courts… Mais si l'on a besoin de faire arroser ses plantes vertes ou de nourrir ses animaux, le plus simple ne serait-il pas de consulter la plateforme: www.mesvoisins.fr pour trouver quelqu'un à proximité?

20/07/2018

La planète des signes...

Mr Stéphane Jarno dans le journal Télérama du mois du 11/7/ 2018 a écrit un bel article concernant les "emojis", ces smileys qui ponctuent nos messages. Ces notes d'humour sont pratiquement devenues un langage universel. Dans les textos, ces petites icones ponctuent en effet les textes et indiquent peu ou prou l'état d'esprit de celui qui écrit. Envoyés par SMS, ils sont le fait non seulement les ados, mais aussi des adultes qui peu à peu s'y sont mis. Simplifiés à l'extrême, les emojis permettent en fait de créer "une connivence avec le destinataire".

Que ce soit sous forme d'icones de tendresse, d'humour, de légèreté, ils apportent un complément bienveillant à ce qu'on ose écrire. Un sondage effectué par le magazine Time en juin 2018 montre que 36% des américains ont plus de facilité à s'exprimer en symboles qu'avec des mots. Twitter compterait déjà plus de 1000 émoticônes différents. Toutefois, il n'est pas question de réduire nos communications à ces petits émojis. Le langage écrit reste en effet indispensable pour exprimer toutes les nuances de notre pensée.

Pour aller plus loin, consulter sur internet: www.smiley.cool/fr/twitter-emoji.ph

Lyliane

19/07/2018

Les seniors des fourneaux...

Je trouve un bas de page, dans le Journal Télérama de juin 2018 sous la signature de S. Be, consacré à l'initiative d'une start-up  sociale et solidaire: "Mamie Foodie". Celle-ci recrute exclusivement des seniors de plus de 60 ans, isolés mais aimant cuisiner, pour un service de traiteur francilien. 

Ces cordons-bleus y gagnent un complément de revenus, mais surtout un regain de vie sociale et la fierté de régaler des clients avec leur savoir-faire culimaire. Pour en savoir plus, consulter sur Internet: www.mamiefoodie.com.

Lyliane

Redynamiser la vie des quartiers...

Un article de Mr Philippe Granjon dans La revue des Petits Frères des Pauvres de juin 2018 essaie de mettre en relation des personnes à la recherche d'un coup de main avec des voisins susceptibles de le leur fournir. Petits bricolage, montage d'un meuble, arrosage de plantes d'intérieur, garde d'un animal, courrier informatique...nombreux sont les services que chacun pourrait rendre à ses voisins. Cette entraide, autrefois relativement naturelle, semble avoir disparu de nos villes.

Des associations de services solidaires tentent depuis quelques années de réinventer cette entraide entre voisins. Leur objectif est certes de répondre à des besoins ponctuels, mais surtout de recréer du lien social au sein des quartiers. Ce peut être une sorte de troc avec échange croisé de services ou un travail rémunéré à un prix inférieur à ceux des sociétés de services à but commercial.

Implantée à Paris et depuis peu à Clichy, l'association "Lulu dans ma rue" met en relation plusieurs centaines de "Lulus" et des personnes à la recherche de services. Les contacts s'effectuent via un site, un numéro de téléphone et d'anciens kiosques à journaux insérés au sein du quartier. De même, "Allo Voisins" anime une communauté de 1 900 000 voisins dans toute la France. Un site permet de demander des services et de recevoir une réponse de voisins compétents.

Quant à "YoupiJob et  à "Stootie", ils ont sélectionné des particuliers, professionnels ou non, qui pourraient intervenir pour dépanner des utilisateurs du site. Ces plateformes offrent généralement des garanties sérieuses. Ne pas hésiter à recourir à une de ces formules d'entraide donnant tout son sens au mot "voisin"! D'autres démarches de ce type existent et recensent déja 650 initiatives solidaires dans 11 villes de France. Consulter donc www.dreamact.eu/fr/

Les plateformes d'entraide sont joignables sur: www.luludansmarue.org, www.allovoisins.com, www.youpijob.fr et www.stootie.com.

Lyliane

 

17/07/2018

EHPAD: il en faudrait beaucoup plus, avec du personnel plus nombreux ...

Selon la revue Capital du mois de mars 2018, en EHPAD, en particulier dans le secteur public, on manque de moyens humains. Le personnel par résident en 2017 était de 0,57 en France, alors qu'en Allemagne il est de 1,2 par résident. Or, la foule des personnes de plus de 75 ans ne cesse de grossir. On estime à 5,9 millions le nombre de personnes âgées en 2017. En 2030, elles pourraient être 8,4 millions. Il y aurait en moyenne 98 places en Ehpad pour 1000 personnes âgées...

Les grands groupes et les investisseurs privés se ruent sur le secteur des EHPAD (Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) qui génère une rentabilité à 2 chiffres. Les 2 géants du secteur sont le groupe Korian avec 710 établissements en Europe et 2,9 milliards de chiffre d'affaires et le groupe Orpéa avec 798 établissements en Europe et 2,8 millions de chiffre d'affaires.

La moyenne nationale du coût des séjours en Ehpad est de 1949 euros, mais à Paris et dans certaines grandes villes, ce montant est beaucoup plus élevé. Les EHPAD publics sont généralement bien meilleur marché. Toutefois, il faut savoir que le montant brut moyen des retraites est chez nous de 1376 euros. Les pensionnaires paient la moitié de la facture, l'état et de département participent. Mais la différence est souvent mise par les familles...

De tous ces chiffres, nous pouvons retenir que si les coûts sont très variables selon les régions, le manque de personnel, la qualité de l'accueil et des soins laissent encore souvent à désirer. Mme Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, a accordé une aide supplémentaire de 50 millions d'euros. Mais les syndicats estiment qu'il en faudrait 100 fois plus...

Pour en savoir plus sur ce sujet sensible, consulter sur Internet: www.ehpad.com/ehpad.html

Lyliane

16/07/2018

Devenir juré pour choisir le roman des étudiants 2018...

Si vous êtes étudiant(e), pourquoi ne pas vous inscrire en envoyant avant le 7 octobre 2018 la critique du dernier roman que vous avez lu. Cela vous permettra sans doute de pouvoir rejoindre le jury du prix du roman des étudiants France Culture/Télérama.

Une bonne occasion pour découvrir 5 romans, rencontrer leurs auteurs en France et élire celui qui aura été votre "coup de cœur". Joindre pour tout renseignement www.franceculture.fr/telerama.fr. Ce prix est soutenu par le Ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation.

Lyliane

15/07/2018

Prix Ethica pour un médecin de Monaco...

J'apprends par un supplément au Journal Nice-Matin de juillet 2018 qu'un médecin de Monaco, le Dr François Bourlon, cardiologue au Centre cardio-thoracique de Monaco, vient de recevoir devant de nombreux confrères le prix Ethica, l'une des plus importantes distinctions décernées dans sa spécialité.

Pour en savoir davantage sur ce prix ou le Docteur Bourlon, contacter l'article de Mme Anne Sophie Fontanet du 8/7/ 2018 ou www.monacomatin.mc .

 

A l'occasion du premier congrès mondial Euro PCR à Paris, Mr François Bourlon a été distingué notamment pour son travail en Mauritanie, à Nouakchott, avec la création d'une salle d'hémodynamique, la formation d'équipes médicales compétentes pour accueillir, diagnostiquer et traiter les patients. Ce médecin généreux a aussi étendu ses missions de soutien à la population de Madagascar et du Mali (formation d'équipes médicales, paramédicales et administratives dans des pays africains pour y implanter des unités locales et autonomes cardiovasculaires).

Comme quoi s'occuper médicalement du cœur peut conduire à ouvrir le sien largement et à avoir le désir d'aider bénévolement des confrères à l'étranger et même des personnes moins favorisées dans certaines régions du monde. Un bel exemple à montrer aux étudiants en médecine, venus vers cette spécialité pour servir leur prochain.

Lyliane

14/07/2018

Comment allons-nous recycler désormais nos déchets cartons et plastiques?

 

Dans Sciences et Vie Junior N° 345, un gros dossier, basé sur des interview et des documents rassemblés par Mrs C.Viant, P. Genneviève, H. Millet et Mr J.C. Caudron de l'Ademe, est consacré au recyclage de nos déchets plastiques et de nos cartons. Depuis la fin des années 1960, avec l'essor des supermarchés, le volume de nos déchets a considérablement augmenté dans nos pays industrialisés. En Europe, par exemple, nous jetons 63 kg de plastiques par an et par habitant.

 

La Chine n'ayant que peu de pétrole et fabriquant pourtant beaucoup d'objets en plastique avec des taux horaires salariaux très bas, avait trouvé la solution d'importer nos déchets recyclables (plastiques, canettes, cartons, boîtes de conserve) en nous les rachetant à un prix raisonnable. Le transport par bateau vers la Chine étant peu coûteux, nos pays européens y trouvaient leur compte. Environ 47 millions de tonnes de déchets par an ont été ainsi envoyés depuis l'Europe ou le Japon vers la Chine.

 

Toutefois, le niveau de vie en Chine s'est élevé et désormais ce pays traite en priorité ses propres déchets. De plus, un document «Plastic China» a fait scandale en montrant aux habitants l'envers du décor: familles pauvres triant les déchets à main nue, fonderies polluantes pour les rivières et les nappes phréatiques, ouvriers sous-payés... Les besoins de leur industrie ont alors paru trop nuisibles à l'environnement et aux humains. Les Chinois sont devenus pointilleux et n'acceptent plus n'importe quoi: ils veulent moins de déchets et ceux-ci doivent être propres et bien triés.

 

Que va faire l'Occident de ses tonnes de déchets? Nous en brûlons déjà dans des usines d'incinération, nous en mettons en décharges, mais de nouvelles solutions restent à trouver comme de fabriquer sans emballage, de mieux recycler nos déchets, de trier de façon intelligente et surtout changer de nos façons de consommer. Pour bien pouvoir recycler les plastiques en effet (thermoplastiques essentiellement), il faut les séparer, avant de les laver, de les broyer et enfin de les chauffer pour obtenir une pâte dont on refera des granulés utilisables.

 

La France n'occupe que la 15ème place sur les 30 pays européens qui recyclent le mieux. Dans certains pays nordiques, on distingue par exemple le verre transparent du verre coloré et on a 4 ou 5 poubelles chez soi... Des efforts sont donc à faire! Pour le tri, dans notre pays, une aide appréciable est apportée par des systèmes optiques qui envoient de la lumière infrarouge analysant la matière des objets de nos poubelles jaunes. Les industriels parfois préfèrent payer une taxe plutôt que de jouer le jeu dans le choix de leurs matériaux. En tant que simples consommateurs, nous avons également une responsabilité... Assiettes, pailles, gobelets en plastique par exemple sont peu écolos! Choisissons des matériaux réutilisables! Des associations «zéro déchet» existent un peu partout. Suivons leurs conseils!

 

Le Président Macron a promis que d'ici 2025 près de 100% des plastiques seront recyclés. Cette promesse pourra-t-elle être tenue? Le meilleur déchet ne serait-il pas celui qui n'existe pas?

Pour obtenir un guide des bonnes pratiques, allons sur le site de Citéo, un organisme officiel bien documenté: www.citeo.fr ou sur celui de l'Ademe: www.ademe.fr.

Lyliane

 

 

13/07/2018

Economie collaborative en France actuellement...

Dans le journal Courrier International d'avril 2018, la Maïf publie une page d'information sur l'économie collaborative. L'assureur militant fait remarquer que l'économie du partage est désormais bien ancrée dans notre quotidien. Un européen sur 6 en effet a déja utilisé une plateforme collaborative et la France fait figure de pionnière. Selon l'étude du Parlement européen de mai 2017, elle compte 36% d'utilisateurs de plateformes collaboratives contre 19% en Espagne, 8% au Royaume-Uni et 2% à Chypre.

L'économie collaborative repose sur le partage ou l'échange entre particuliers de biens, de services ou de connaissances - avec ou sans transactions financières - par l'intermédiaire d'une plateforme numérique de mise en relation. Au début, ce phénomène concernait surtout les secteurs du logement (AirBnb) et des transports (BlaBlacar et Uber). Désormais, il bouleverse tous les pans de l'économie traditionnelle: alimentation, équipement, habillement, culture, enseignement...

Le concept de "sharing economy" est apparu dans les années 1990 avec l'apparition de sites américains comme e-bay et craigslist. "Ces pratiques mettent l'accent sur l'usage plutôt que la propriété et prospérèrent sur fond de crise financière en 2007/2008. A partir de 2010 environ, le désir d'expérimenter une nouvelle manière de consommer, de fabriquer et d'échanger a peu à peu émergé dans les esprits en Europe comme aux Etats-Unis. Pour certains, c'est un moyen de réaliser des économies et d'arrondir les fins de mois. Mais actuellement ce n'est plus du tout le système D.

Cela s'apparente  de plus en plus à un laboratoire de nouveaux modèles socio-économiques. Des start-up rejoignent les unes après les autres cet éco-système prometteur". Il faut dire que chez nous le Bon Coin, site de petites annonces entre particuliers, avait préparé sans doute la culture du marché d'occasion. De plus, le bassin de start-up en France comme au Royaume Uni est relativement stimulé par une réglementation favorable à la création d'entreprises.

Pour en savoir davantage sur le sujet, consulter par exemple le site de la Maïf: www.maif.fr.

Lyliane

12/07/2018

Pour la transparence dans l'alimentation concernant les pesticides...

Plusieurs sénateurs ont défendu haut et fort, et publiquement dans l'hémicycle, notre revendication d'être informés sur les pesticides dans nos aliments.Merci à eux ! C'est une réelle reconnaissance de l'expression des citoyens !

Rendez-vous sur la page Facebook Pour la transparence sur les pesticides dans les aliments : cliquez ici pour visionner les prises de parole des sénateurs :
 
- Cécile Cukierman 
- Guillaume Gontard
- Joël Labbé
- Angère Préville

Et merci à vous tous pour votre implication dans la campagne d'envoi de mails aux sénateurs.
Le sujet est désormais clairement sur la table !

Ensuite ?

La prochaine étape va être l'examen du projet de loi Agriculture et Alimentation en commission mixte paritaire ; c'est à dire qu'Assemblée nationale et Sénat, les deux chambres du Parlement, se réunissent pour voir si elles arrivent à se mettre d'accord sur une version unique du projet de loi à l'étude.
Comme il y a de fortes chances qu'elles n'arrivent pas à se mettre d'accord, nous aurons une nouvelle occasion de pousser pour la prise en compte de nos revendications lors d'une nouvelle lecture à l'Assemblée, probablement dès mi-juillet !

Citoyennement,
Elsa Kissel

#quelpesticidejemange

Le 25/06/2018 :

Chers signataires,

Les médias parlent de la pétition !

On tient compte de nos revendications lors d'une nouvelle lecture à l'Assemblée, probablement dès mi-juillet !

Citoyennement,
Elsa Kissel

#quelpesticidejemange

Le 25/06/2018 :
Chers signataires,

Les médias parlent de la pétition !

Samedi, j'ai été invitée sur France inter pour présenter notre pétition et parler de l'action citoyenne auprès des députés et sénateurs !
Voici le lien vers l'émission (l'interview dure 5 minutes à partir de 19 minutes et 10 secondes d'émission) : https://www.franceinter.fr/emissions/co2-mon-amour/co2-mo...

Plus que quelques jours pour interpeller nos sénatrices et sénateurs !

Pour le faire dès aujourd'hui, rendez-vous ici :
http://lobby-citoyen.fr/transparence-pesticides/

Vous êtes déjà nombreux à avoir écrit directement à votre sénatrice ou sénateur pour lui demander de soutenir les amendements en faveur de l'information des consommateurs sur les pesticides présents dans les aliments que nous achetons au quotidien.

Bonne nouvelle : l'examen du projet de loi Agriculture et Alimentation au Sénat est prolongé jusqu'au 29 juin. Ce qui laisse plus de temps pour leur écrire et leur demander de soutenir les amendements pour la transparence sur les pesticides dans nos aliments !
En recevant dès aujourd'hui un mail de votre part, ils seront davantage sensibilisés à notre souhait d'information sur les pesticides au moment de voter les amendements en séance cette semaine !
En tant que citoyennes et citoyens, nous avons le droit de contacter nos élus sur les sujets qui nous tiennent à coeur, profitons-en !

Rendez-vous ici : http://lobby-citoyen.fr/transparence-pesticides/

A très bientôt,
Elsa Kissel

www.mesopinions.com

 WWF France s'est emparée de notre sujet :

- l'ONG vient de publier un sondage selon lequel 89% des Français souhaitent être informés de la présence ou non de pesticides dans les produits alimentaires (à travers un étiquetage).

- son directeur général, Pascal Canfin, appelle à l'apparition d'une mention "pesticide" sur les produits alimentaires qui en contiennent.


Par ailleurs, l'INSERM a montré pour la première fois chez les humains que l’exposition simultanée à des molécules potentiellement perturbatrices endocriniennes exacerbe les effets observés lorsque l’exposition est réalisée avec les molécules indépendamment les unes des autres. Cette étude est datée de septembre 2017.


→ Pour que le gouvernement entende notre souhait de transparence sur les pesticides dans les produits alimentaires, vous pouvez toujours voter pour la proposition soumise aux États généraux de l'alimentation ! Cliquez ici pour accéder à la proposition, puis sur "D'accord". 

Nous, citoyens, consommateurs, exigeons de connaître la teneur en pesticides de nos aliments.


Par chacun de nos achats, nous influons sur l’offre de produits qui nous est proposée.


En signant cette pétition, nous pouvons espérer que notre demande de transparence sur la teneur en pesticides des aliments ait une place dans le débat public.




CONSTAT

1. Nous, citoyens, consommateurs, qui nous attablons au moins trois fois par jour, nous sommes régulièrement alertés sur la présence de pesticides dans notre alimentation quotidienne. Cela aussi bien par les pouvoirs publics que par des ONG.

2. Éplucher les fruits et légumes ne semble pas suffire à les débarrasser des pesticides, qui sont également présents dans toute la chair.

3. Les substances composant les pesticides, bien que leur présence dans notre alimentation fasse l’objet de règles strictes, sont bel et bien des produits toxiques.

4. Les effets cocktail potentiellement nocifs entre les différentes molécules actives des pesticides ou avec leurs synergisants. sont encore trop peu étudiés mais pourtant réels.


Plus de 9 Français sur 10 (92,8 %) souhaitent que l'utilisation de pesticides dangereux soit signalée par un affichage sur les produits alimentaires concernés.


Réalisons notre souhait en signant cette pétition !


Plus grand sera le nombre de signatures, plus légitime sera cette pétition pour lancer la réflexion, provoquer le débat et trouver des réponses concrètes et utiles pour les consommateurs.

APPEL


L’omniprésence et les potentiels dangers des pesticides prennent toujours plus de place dans le débat public. Les pouvoirs publics en sont conscients et des ONG lancent des campagnes de sensibilisation. Cependant, l’information directe des consommateurs est inexistante.


En signant cette pétition, nous souhaitons :

- que l’ensemble des pesticides présents dans les produits alimentaires soit indiqué aux consommateurs ;

- demander aux pouvoirs publics, aux producteurs et aux distributeurs qu’ils prennent les mesures nécessaires pour nous informer en toute transparence.


Nous voulons savoir ce que nous mangeons !

Pour plus d’informations...

Ils ont signé :

François Veillerette
, directeur et porte-parole de Générations futures - le docteur Sandrine Taillefer, médecin endocrinologue - Philippe Jouan, président du syndicat des apiculteurs d’Ille-et-Villaine et de Haute Bretagne à l’initiative de la marche funèbre pour les abeilles disparues de début mai (2018) - Nicolas Puech, apiculteur qui a perdu, courant mai 2018, 2 millions d’abeilles à cause d’un traitement phytosanitaire appliqué aux cultures environnantes - Michèle Rivasi, députée européenne -  Joël Labbé, sénateur - Valérie Cabanes, juriste en droit international spécialisée dans les droits de l’Homme et le droit humanitaire, cofondatrice de l’ONG « Notre affaire à tous » - Guillaume Bodin, réalisateur du documentaire « zéro phyto, 100% bio » - Brigitte Allain, députée sous la législature précédente - André Cicolella, chimiste, toxicologue et chercheur en santé environnementale spécialiste de l’évaluation des risques sanitaires et auteur notamment du livre “Toxique Planète. Le Scandale invisible des maladies chroniques”.


 Je signe

Qui sont les membres du "The Brilliant Club" et quelle est leur fonction?

Dans son livre "La révolution du partage", publié chez Flammarion par Mr A. Mars en avril 2018, il est question de "The Brilliant Club, une O.N.G. fondée en 2011 par deux instituteurs anglais Mrs Jonathan Sobczyk et Simon Coyle. Ceux-ci étaient désespérés par les résultats de certains de leurs anciens élèves issus des classes moyennes ou pauvres. Ils constataient en effet que 1 sur 50 seulement osait postuler à des Universités prestigieuses, alors qu'ils auraient pu prétendre à de bonnes places en tant qu'étudiants.

Ces deux instituteurs ont décider d'organiser un programme de tutorat pour ces jeunes en y impliquant de brillantes personnalités de leur entourage. Ils leur ont trouvé des places dans de bonnes universités. C'est ainsi qu'en 2017, plus de 10 000 étudiants à haut potentiel mais malchanceux socialement ont pu suivre des cours du soir, des stages d'immersion et des semaines d'études. Ces tuteurs en plus ont discuté avec ces jeunes, leur présentant et leur vantant leurs métiers, la valeur de leur travail.

Aujourd'hui, ces étudiants sont devenus médecins, ingénieurs, entrepreneurs, chercheurs, savants... N'est ce pas là un bel ascenseur social? La fondation Epic de Mr Mars a sélectionné The Brilliant Club parmi ses membres, tout comme d'autres innovateurs, des start-up, le réseau français de fabriques sociales nommé Simplon...

Pourquoi ne pas faire un tour sur le site d'Epic - www.epic.foundation - , ne pas essayer de révéler les talents de nos jeunes par le football, la musique, le théâtre ou d'autres voies, promettre un partage sur "Epic Sharing Pledge", mettre en place un arrondi sur salaire (Payroll Giving) ou en caisse (Transactionnal Giving? Le futur est entre nos mains! Imaginons le généreux, positif et brillant au lieu de nous révolter ou de nous résigner!

Lyliane

 

11/07/2018

Comprendre nos adolescents et réussir à les apprivoiser...

Mme Pascale Roux, psychologue et coach spécialisée dans l'accompagnement des adolescents et de leurs parents, a publié en 2011 chez Jouvence le livre "Apprivoiser son ado", dans lequel elle offre une meilleure compréhension du monde des jeunes. Elle souligne notamment que ceux-ci ont besoin de signes positifs de reconnaissance, alors que bien souvent nous passons notre temps à nous plaindre ou à crier contre leur désordre, leur apathie ou leur violence.

Les signes de reconnaissance que nous leur donnons, cependant, influencent leurs réactions et induisent leur façon d'être. Ils ont, en effet, besoin de se sentir valorisés et reconnus. Leur faire un compliment pour un acte positif (une note en classe, un geste spontané pour nous aider) ne coûte pas grand chose aux parents et grands-parents, mais ils améliorent grandement les relations.

Le pire en effet est de ne jamais recevoir le moindre signe de reconnaissance, de se montrer indifférent! Comment exister dans le regard de l'autre dans ces conditions? Certains jeunes font des choses aberrantes, dit Mme Roux, pour nous faire sortir de cet état. Les délinquants ne feraient pas autre chose que de chercher à secouer les adultes qui les entourent par leurs incivilités. Ils ne supportent plus leur silence, leur indifférence supposée...Pour les faire changer de comportement, écoutons les, restons en lien avec eux et valorisons ce que nous voyons de bien chez eux!

Grondons les pour leurs bêtises, certes, mais pas pour eux même! Leur être doit être respecté! Ils cherchent à construire leur identité.  Soyons donc vrais et sincères lorsque nous leur parlons. Un ado qui crie : ...même pas mal,  lorsqu'on le punit, essaie de nous faire croire qu'il arrive à se blinder. C'est rarement le cas. La bienveillance est un outil autrement plus puissant!

Soyons responsables de la qualité de nos relations, inventons la si elle n'existe pas encore et soignons la si elle souffre de notre impuissance, de notre découragement! Pour communiquer avec l'auteur, allons voir son site:: www.pascale-roux.com.

Lyliane

09/07/2018

Oniriq met au point une Solar Box pour l'Afrique...

Un article de Mr Bruno Askenazi dans la revue Management de mai 2018 nous apprend que le concept de la start up du Kenya, M-Kopa, qui depuis 6 ans touchait 600 000 familles rurales, a fait des émules. En effet, Mr Rodolphe Rosier et quelques complices, en adaptant et améliorant ce concept, ont crée un Kit Solar Box (un panneau solaire de 50 watts, une box de stockage, une télé HD et 3 lampes) qu'ils font tester par 20 familles au Sénégal. Le kit Solar Box est plus puissant que le kenyan car il peut alimenter plusieurs appareils électriques et électroniques et il intègre un hotspot Wifi.

Le prix de vente de ces kits est de 350 euros remboursables petit à petit grâce à du micro crédit local. Pour le moment, d'ici l'automne prochain, la jeune société compte en vendre 100 exemplaires. Ensuite, elle espère commercialiser 100 000 modèles d'ici 5 ans. Ses sources de financement reposent  sur un partenariat avec l'organisme de financement participatif Ulule. La Fondation"Energies pour le monde" de Mr J.L Borloo soutient ses efforts. Actuellement ce projet a déja reçu 30 000 euros de Bpifrance, mais il recherche encore 300 000 euros. Mécènes de tous pays, une belle initiative à encourager! Pour les joindre, contactez: www.oniriq.com.

08/07/2018

Sauver le patrimoine français en péril grâce au Loto...

Mr Emmanuel Macron, Président de la République française, a confié le 16/9/2017 à Mr Stéphane Bern la mission de répertorier les monuments en péril dans notre pays. Ce dernier en a sélectionné 2 200 environ et a trouvé 251 projets prioritaires pour cette année 2018. Depuis 1996, une Fondation du Patrimoine a été crée en France, car nombreux sont les chefs d'oeuvre qui seraient à restaurer, écrit Mme Lamia Barbot dans le Journal Les Echos du 20/6/2018.

La "Mission Patrimoine" aura pour but de mettre en avant dans un premier temps 18 projets emblématiques (1 par région) qui seront proposés par la FDJ (Française des jeux) sous forme de tickets à gratter au prix de 15 euros dès le 3/9/2018 dans tous les points de vente habituels et en ligne pour 4 à 6 mois. Un Super Loto de Mission Patrimoine sera lancé le 14/9/2018 par le Fonds spécifique Patrimoines en péril. Une première pour notre pays!

Une forte mobilisation citoyenne est vivement souhaitée. Après le foot, gageons que le Loto du Patrimoine saura intéresser les français, ce qui n'empêchera pas le mécénat de se poursuivre pour soutenir des projets! La journaliste citait à titre d'exemple l'acqueduc du Gier, édifié par les romains entre le 1er et le 2 ème siècle. Long de 86 kilomètres, il court sur plusieurs départements et il mérite vraiment notre attention. Une restauration grâce à des fonds de ce type serait susceptible de sauver ce bel édifice pendant qu'il en est encore temps!

Lyliane

07/07/2018

En Iran, Nasrin Sotoudeh, la voix des anti-voile...

L’avocate iranienne de 55 ans, figure du combat en faveur des droits de l’homme dans son pays, se retrouve de nouveau en prison. Son crime : s’être opposée publiquement au port du voile.

Lauréate en 2012 du prix Sakharov pour la liberté de l’esprit, décerné par le Parlement européen.

Avocate médiatique:


Depuis le 13 juin, la célèbre avocate iranienne Nasrin Sotoudeh, 55 ans, est de nouveau derrière les barreaux. Cette fois, elle a été interpellée pour avoir pris la défense dans les médias d’une de ses clientes qui avait ôté son foulard en public. Ces derniers mois, des dizaines d’Iraniennes ont ainsi protesté contre le port obligatoire du voile. L’avocate représente plusieurs d’entre elles.


Déjà emprisonnée:


En 2009, l’Iranienne a défendu des manifestants contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejad, ce qui lui a valu une condamnation à six ans de prison en 2011 pour atteintes à la sécurité nationale et propagande contre le régime. Pendant sa détention, cette mère de deux enfants a obtenu le prix Sakharov pour la liberté de l’esprit, décerné par le Parlement européen. Elle est finalement relâchée en 2013 à la faveur de l’arrivée au pouvoir du président modéré Hassan Rohani.

Nasrin Sotoudeh a tourné dans le film « Taxi Téhéran », de son compatriote Jafar Panahi, en 2015.


Féministe aguerrie:


C’est en militant au sein de l’opposition que Nasrin Sotoudeh s’est rendu compte de la misogynie de la scène politique, même chez les dissidents. Dès le début des années 2000, l’avocate s’active au sein du mouvement féministe. C’est elle qui dépose une plainte contre les policiers qui attaquent violemment des manifestantes le 8 mars 2006, à l’occasion de la Journée des femmes.


Militante pacifiste


En prison, Nasrin Sotoudeh n’a jamais hésité à faire la grève de la faim, frôlant parfois la mort, pour protester contre les conditions inhumaines de sa détention ou pour faire valoir ses droits. Elle a toujours rejeté la violence et la lutte armée. En février, avec quatorze autres personnalités politiques iraniennes, elle a demandé la tenue d’un référendum pour décider de la nature du système politique en Iran.


Par Emilie Thierry-Le Monde - lundi 2 juillet 2018

06/07/2018

Il y a des maladies qui changent nos vies et les tournent vers des chemins inattendus...

Dans la revue Version Femina, j'ai bien apprécié un article de Mme Caroline Dreyfus-Rose au sujet des maladies qui donnent un sens nouveau à nos vies. Elle apporte  notamment le témoignage de 3 personnes qui ont puisé dans cette épreuve des ressources insoupçonnées. Il s'agit tout d'abord de Mr Eric Brun-Sanglard, devenu non-voyant à 32 ans, qui quitte le monde de la parfumerie pour diriger le chantier de sa maison de Los Angeles. Loin de baisser les bras, mémorisant tout, tâtant les matériaux comme les nuanciers, "sa passion pour l'esthétique s'épanouit dans le noir absolu".  Il s'est alors lancé dans le métier de décorateur et il est devenu peu à peu le "blind designer" en vogue dans toute la Californie. Il a raconté avec humour son histoire dans l'ouvrage "Au-delà de ma nuit" publié au Presses de la Renaissance.

Mme Sylvie Méliet, 52 ans, souffrant pour sa part d'un psoriasis rebelle à tout traitement, écoutant sa seule intuition, s'est envolée pour un village reculé de Guinée à 1300 km de Conakry. Elle a découvert là une tradition transmise de mères en filles pour fabriquer de l'huile de Carapa Procera, efficace contre les lésions cutanées. Cette huile est extraite de graines contenues dans une noix. Elle l'a expérimentée avec succès et elle a décidé de la faire connaître en France (efficacité 94%) pour soigner d'autres patients. Elle a crée une O.N.G en cherchant à faciliter la vie des habitants du village. Puis les Laboratoires Mascareignes ont vu le jour dans une démarche de commerce équitable. Aujourd'hui ces produits sont vendus sur Internet cf www.labosmascareignes.com.

Enfin l'histoire de Mme Claude Boiron, 53 ans, nous est contée. Cette femme, à peine titulaire de son diplôme d'oncologie, s'est découverte porteuse d'un cancer du sein. Chimiothérapie, ablation du sein, radiothérapie, récidive osseuse ont fait basculer sa vie. Toutefois, malgré son lymphoedème sous l'aisselle, Mme Boiron a mis en place une consultation pour accompagner les malades vers des soins de support. Devenue responsable en 2010 du Pôle  de soins de support à l'hôpital René-Huguenin de St Cloud, elle y fait proposer l'auriculothérapie, le qi gong, la méditation Elle a crée l'association "A force d'envies" pour aider les patientes et les patients à renouer avec leur corps. Pour se renseigner, contacter: www.aforcedenvies.com.

Personnellement, atteinte par un cancer de l'ovaire il y a près de 3 ans, je peux témoigner du chemin de lâcher-prise au contrôle et à la peur de la vie que j'ai pu faire sur le support de la maladie. Depuis, tout en me sachant "en sursis" et soignant des séquelles opératoires, j'ai désiré mettre en ordre ma maison, changer mon regard sur les êtres humains et sur le monde. Je me dis qu'au fond je ne sais rien, que mes croyances et mes idéaux me servaient surtout à me rassurer et que mon seul travail conscient est d'accompagner "ce qui est". Vivre au jour le jour, on en parle, mais qui le fait vraiment? La maladie m'a rendue plus humble et plus ouverte aux autres, m'a fait faire la paix avec mon passé, mes parents, mes frères et sœurs, mon ex-conjoint, mon fils... Je me sens plus réceptive à l'égard de mon corps, plus à l'écoute de mes vrais besoins (silence, positivité, respect, non jugement…). Je peux à mon tour remercier tous les changements que le cancer m'a déjà permis de réaliser.

Lyliane

04/07/2018

La crise migratoire au gré de missions de Médecins sans frontières...

Dans US magazine de juin 2018, Mme Doriane Spruyt a recueilli pour nous les propos de Mme Alice Gautreau. Cette jeune sage-femme a raconté son expérience à bord de l'Aquarius, le navire de MSF (Médecins sans frontières) et SOS Méditerranée. Cette année, elle a fait publier un livre de témoignages chez Pygmalion: "Seuls les poissons morts suivent le courant". Sur l'Aquarius, elle raconte par exemple qu'aucun africain n'aurait laissé un enfant ou un adulte tomber à l'eau. Nos "donneurs de leçons européens" lui semblent complètement décalés! "Les migrants ne viennent pas nous prendre nos boulots, mais pour trouver une vie meilleure". Elle regrette l'image de l'Europe que nous donnons au monde en" leur fermant la porte au nez ".

Elle raconte notamment sa précédente mission au Congo, où elle a touché de près la situation du pays. Cet état est en guerre depuis 1996, notamment en raison de l'exploitation minière, mais personne n'en parle. Nous utilisons quotidiennement nos smartphones sans nous soucier des minerais rares comme la colombite-tantalite (ou coltan en abrégé), extraits des mines congolaises, qui nous servent à conserver nos données. Les gens fuient leur village et ne peuvent plus cultiver leurs champs, d'où dénutrition et migration pour survivre. Ils s'embarquent sur des rafiots pour fuir la guerre et la famine, risquent leur vie, alors que nous les nommons "migrants" et ne les accueillons qu'au compte-goutte, quand nous ne les rejetons pas pour pouvoir garder nos privilèges...

Nous avons tendance en Europe à ne voir que ce qui nous arrange, remarque Mme Alice Gautreau. Cette dernière  a fait ses études en Ecosse et travaillé en Angleterre dans d'énormes maternités, où il y a cependant une femme enceinte par sage-femme. Fermer les petites maternités chez nous lui paraît une aberration! Elle a vu en Afrique agir des tradi-praticiens et elle a constaté que leur médecine se base plutôt sur les plantes. Elle trouve dommage que la médecine occidentale se marie très mal avec la médecine traditionnelle. Elle raconte également comment, depuis l'Aquarius, elle a vu arriver une femme africaine qui avait accouché sur un canot en bois sans assistance au milieu de centaines d'hommes. Son livre s"ouvre sur cette naissance miraculeuse de "bébé Christ". Elle regrette que "ça n'intéresse personne"..

Elle a comparé aussi le quotidien des femmes en Afrique avec le nôtre. Pour elle, les "femmes africaines sont de grandes héroïnes. Elles sont les mères de la Nation". Elle font toutes les tâches matérielles sans se plaindre. Mme Gautreau, qui a grandi dans le sud de la France dans un milieu privilégié, note que, certes, chez nous, les femmes ne sont pas encore les égales des hommes, mais elles sont moins violentées, plus libres de leurs mouvements que sur d'autres continents. Comme si "nous vivions sur la même planète mais pas dans le même monde!"

Pour en savoir plus sur le sujet, consulter l'ouvrage de Mme Gautreau ou le site internet : https://www.tousbenevoles.org/

Lyliane

 

Déclarer les effets indésirables des vaccins obligatoires...

Les effets secondaires des 11 vaccins obligatoires au 1/1/2018, même passagers ou en apparence bénins, doivent être systématiquement déclarés, soit par le médecin (Cerfa N° 10011), soit par le patient ou son représentant (Cerfa N°15031). Formulaires et explications de la procédure de déclaration se trouvent également sur Internet à http://www.infovaccin.fr/legislation_vaccinale.html ou à https://signalement.social-sante.gouv.fr.

Les médecins, souvent par manque de temps ou par négligence, ne déclarent que 10% environ des effets secondaires constatés. De ce fait, il est très difficile de se faire une opinion sur l'après-vaccination. Nous devons donc être particulièrement vigilants et signaler tout effet indésirable. En cas de besoin, s'adresser à la Ligue Nationale pour la Liberté des Vaccinations sur les sites suivants: www.infovaccin.fr ou www.lnplv.adm@orange.fr.

Lyliane

01/07/2018

La France, championne d'Europe des dérogations sur les pesticides...

 

Pour le ministre de la Transition écologique, l'objectif de sortie des pesticides doit être tenu. En même temps au ministère de l'Agriculture, de plus en plus de dérogations pour utiliser certains pesticides sont accordées.
Au moment de faire ses courses, on n’y pense pas toujours, mais souvent les fruits et légumes ont été traités avec un pesticide. Certains sont autorisés, d’autres non. Même dans ce cas, le ministère de l’Agriculture peut accorder (article 53) une dérogation pour 120 jours. En la matière, la France est championne d’Europe. En 2016, le ministère de l’Agriculture en a délivré 52, devant l’Espagne et le Portugal.


Sur le site du ministère de l'Agriculture, les dérogations en cours sont recensées. Cette année, déjà 36 substances font l’objet de dérogations, avec parfois de drôles d'appellations. Pour les cultures de poireaux attaqués par les vers de terre, le Karate. Pour les fraisiers, le Success 4 combat les mouches. Pour les pommiers, le Neemazal détruit les pucerons. Ces produits sont autorisés pour cause d’urgence phytosanitaire. Mais cette urgence est-elle toujours justifiée ?

Alain Déliès est producteur de noisettes près de Carcassonne. Il utilise un herbicide, le Chardol 600 pour se débarrasser des repousses de noisetiers. Ce désherbant, dont la substance active est le 2,4-D, répond-il vraiment à une urgence phytosanitaire ? A l’entendre, il y aurait moyen de s’en passer : "Imaginons que demain pour des raisons que j’ignore, on me supprime le 2,4-D, je trouverai un fournisseur qui me fabrique une machine qui va me couper toutes les branches."


En 2015, le 2,4-D est classé "peut-être cancérogène pour l’homme" par l’Organisation mondiale de la Santé. Pourtant, chaque année, depuis trois ans le ministère de l’Agriculture accorde des dérogations. Nous avons demandé la liste des dérogations accordées pour urgence phytosanitaire au ministère de l'Agriculture depuis 2016 : 17 autres pesticides ont été systématiquement renouvelés chaque année.
Certaines associations craignent que ces dérogations soient accordées trop facilement, à l'instar de Carmen Etcheverry, ingénieur agronome à France Nature Environnement. "Les dérogations, ça doit rester une exception, une solution de dernier recours. Et actuellement en France, c’est utilisé de façon beaucoup trop systématique. Le fait d’accorder des dérogations, ça n’aide pas à tendre vers une diminution de la dépendance de notre agriculture aux pesticides.


Contacté, le ministère de l’Agriculture nous a répondu que ces dérogations respectent le règlement européen (article 53) et qu’il s’agit bien d’urgences phytosanitaires. S’il y a autant de dérogations, ce serait donc dû... à la variété de notre agriculture.

Franceinfo - lundi 25 juin 2018

Une fleur connectée pour mieux connaître les abeilles...

 

Pour  leur projet de bac, des lycéens de la Manche ont inventé une fleur connectée pour mieux comprendre le comportement des abeilles et lutter contre leur déclin. 
Une fleur aux pétales plastiques colorés qui délivre du nectar, du pollen, et informe en temps réel du passage d'une abeille... Le prototype inventé par des lycéens normands devrait permettre d'étudier le comportement des abeilles et de mieux lutter contre leur déclin.
Sous la houlette de Cyril André, leur professeur en systèmes numériques, Benjamin, Jules et Timothée, élèves de terminale au lycée Julliot de la Morandière à Granville (Manche), se sont plongés pendant un an dans la vie des abeilles pour préparer le projet qu'ils doivent présenter au bac.
L'idée était de "décortiquer le terrain" pour permettre à Mathieu Lihoreau, chercheur au CNRS à Toulouse rencontré lors d'un précédent projet de ruche "connectée", de mieux comprendre le comportement des abeilles butineuses grâce à une fleur artificielle.


Hécatombe
Élément clé de la préservation de la biodiversité et de la sécurité alimentaire grâce à son rôle de pollinisatrice, l'abeille peut butiner plusieurs centaines de fleurs et voler jusqu'à dix km par jour. Grâce à elle, 80% des espèces de plantes à fleurs et à fruits de la planète sont pollinisées, et 35% de nos ressources alimentaires dépendent, selon l'Inra, de la pollinisation par les abeilles.
Mais depuis plus de 15 ans, l'hymén sont pollinisées, et 35% de nos ressources alimentaires dépendent, selon l'Inra, de la pollinisation par les abeilles. Mais depuis plus de 15 ans, l'hyménoptère disparaît des campagnes, fragilisé notamment par les néonicotinoïdes, ces insecticides qui s'attaquent au système nerveux et désorientent les insectes. Les apiculteurs ont alerté la semaine dernière les autorités, faisant état de taux de mortalité "d'une exceptionnelle gravité" cette année. Si les facteurs de déclin sont connus, le comportement de butinage en conditions réelles est peu documenté.


Ingénierie
Pour concevoir leur "appât", les lycéens ont d'abord dû comprendre la morphologie des fleurs grâce à des dissections pratiquées en cours de biologie. Ils ont aussi pioché dans l'univers des cosmétiques, utilisant une poire à maquillage pour distribuer le pollen, ou dans l'univers médical, avec une pompe à nutrition qui amène, en quantité contrôlée, le nectar sur la fleur.
L'opération la plus délicate fut sans doute l'étiquetage des bourdons, pollinisateurs moins agressifs et plus gros que les abeilles, sur lesquels les tests ont été pratiqués. Chaque "QR code" a été collé à la glu sur l'animal.

Quant au prototype, il arbore les pétales colorés de la fleur, mais pas la tige, un cœur en PVC rempli de nectar imprimé en 3D, et intègre une caméra pour filmer l'abeille. Il est aussi monté sur un châssis, dans lequel se trouve un mini-ordinateur qui envoie "les informations collectées dans une base de données", explique Cyril André, qui a fait appel à la fondation Dassault Systèmes pour financer deux des machines utilisées pour éviter de "découper les pétales au cutter".
"On veut développer l'esprit créatif des élèves", souligne le professeur, pour qui "demain, tous les métiers seront potentiellement concernés par les objets connectés et la modélisation 3D".


"Survivre"
La fleur artificielle a été testée avec succès sur les bourdons qui sont venus la butiner. "On aimerait que ça puisse aider les abeilles à survivre", confie Benjamin, l'un des trois lycéens, qui était chargé de réfléchir à la distribution du nectar.
Si les conditions financières sont réunies, des tests à grande échelle pourraient démarrer l'an prochain dans les quelque 50 ruches du CNRS à Toulouse.
Quantité de nourriture disponible, champ avec ou sans pesticides, avec ou sans parasites, champs électromagnétiques, couleurs des fleurs, localisation, taille et parfum de la fleur... "On peut faire varier tous les paramètres et comparer les données obtenues dans des conditions environnementales différentes", précise Mathieu Lihoreau, ajoutant que "si ça marche, on pourra s'en servir pendant les vingt prochaines années".

L.N. avec AFP - BFMTV - dimanche 17 juin 2018

30/06/2018

La prise en charge du cancer selon Mr Martin Hirsch, directeur général de l'Assistance publique -Hôpitaux de Paris...

 

Dans la revue Vivre, numéro spécial 100 ans de La Ligue contre le Cancer, une interview de Mr Martin Hirsch a retenu mon attention. Cet homme, en effet, a exercé de nombreuses responsabilités dans le secteur sanitaire et social et il a depuis 25 ans un engagement associatif ( Emmaüs, Tank entreprise et pauvreté), qui lui donne une expérience très large. il a notamment au sein de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), donné des consignes concernant les délais de prise en charge des patients. "Pas plus de 8 jours entre une suspicion de cancer et l'accès à nos services!" Il œuvre ainsi pour que tous soient égaux face à la maladie.

De plus, la prise en charge ambulatoire est devenue une priorité  pour tous, médecins comme patients et pouvoirs publics. C'est une question de confort autant qu'une priorité économique. Cela demande une coordination étroite entre les services et c'est un meilleur lien pour les patients. Autrefois, l'hôpital était plutôt concerné par le curatif. Aujourd'hui, surtout dans les hôpitaux universitaires, la prévention et l'éducation thérapeutique (sevrage tabagique, outils numériques…) sont des champs de recherche à part entière.

Mr Hirsch s'est engagé pour qu'il y ait désormais un vrai travail d'équipe. Des réunions pluridisciplinaires, la "médecine personnalisée" commencent à garantir une meilleure prise en charge des patients. Des admissions  par exemple sont admises sans passer par les urgences et on cherche à rapprocher la ville et l'hôpital. A AP-HP il y a eu notamment un rapprochement avec l'Institut Gustave Roussy et Curie pour "créer une plateforme commune de séquençage génétique à haut débit du génome des patients".

Pour Mr Hirsch, l'alimentation, l'environnement, l'habitat, le mode de vie ont une influence considérable sur la santé. En France, où l'espérance de vie est élevée, les écarts selon les catégories sociales sont prononcés. Des dépistage (col de l'utérus) correspondent au désir de les réduire au maximum.  En 2002, la loi relative aux droits des malades (l'usager est acteur de sa santé) a bouleversé la relation soignant/patient. "Conjuguée avec les Plans cancer, elle fait émerger une prise en charge globale et personnalisée, coconstruite avec les médecins et les patients". Ainsi, l'accès au dossier médical, la prise en charge de la douleur ont progressé.

Lors des premiers Etats Généraux de 1998, La Ligue contre le cancer est reconnue comme porte-parole des malades atteints par cette maladie. Ses campagnes en faveur de la recherche, de la prévention et du dépistage et des actions concrètes pour un retour à une vie normale (convention AERAS) ont changé le regard sur cette maladie. Les bénévoles sont partie prenantes dans la communauté hospitalière. Leurs initiatives aident à améliorer le confort des malades. En plus des blouses roses, il y a depuis 4 ans les "gilets bleus", des volontaires en service civique qui jouent un grand rôle.

L'hôpital est et doit rester un service public au service de tous. Les associations tout comme La Ligue y ont leur place. A l'avenir, on peut imaginer encore des améliorations, des partenariats, des transformations utiles aux malades du cancer… "La chimiothérapie date de 1946; en 2001 nous avons vu les progrès de l'immunothérapie et depuis 2008, nous pouvons séquencer le génome des tumeurs. Des thérapies ciblées sont au point et des programmes de recherche sont à l'œuvre dans le monde entier", dit Mr Hirsch. Gageons que la santé publique devienne une réelle préoccupation des décideurs politiques! Accompagnement, prévention, empathie… le chemin vers un meilleur engagement de tous les français est peut-être là.

Pour s'informer plus précisément, consulter sur internet: www.ligue-cancer.net ou www.aliam.org.

Lyliane