Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

01/07/2019

Faites attention aux champignons lors de baignades en piscine...

Un article de Mme Christine Vilnet dans Version Fémina nous met en garde contre les mycoses ou champignons que l'on peut attraper en piscine. En effet, l'été, c'est une source courante d'infections cutanées. Le risque de transmission est facilité par l'eau qui ramollit la peau et les micro-organismes transportés par les baigneuses et baigneurs marchant pieds nus autour des bassins. Ces mycoses sont généralement bénignes, mais selon Mme Martine Lhéritier, technicienne de sécurité sanitaire du Val de Loire, il faut soigner ces mycoses pour qu'elles ne contaminent pas d'autres personnes. Sachez qu'il existe des chaussettes de piscine en latex mais elles sont glissantes.

De bons réflexes sont à adopter:

-avant la baignade, se doucher de la tête aux pieds avec un gel douche sans savon ou un pain dermatologique pour éliminer sueur, saletés et résidus de crèmes.

-au bord du bassin et dans les vestiaires, porter des tongs ou des claquettes et veiller à avoir les ongles coupés court.

-après la baignade, se redoucher et bien se sécher particulièrement entre les orteils avec sa propre serviette.

Se méfier des échelles pour descendre en piscine et des piscines pour petits qui sont souvent de vrais "bouillons de culture".

Par prévention, on peut vaporiser du spray antimycosiques dans ses chaussures. Si ça gratte et qu'un champignon se développe, appliquer régulièrement une poudre ou une crème à base d'éconazole ou de mercure au chrome qui sont en vente libre en pharmacie. Il existe une solution qui agit rapidement: Lamisilate en monodose. Si les ongles jaunissent, c'est une onychromycose qui se cache sous les ongles. Une chimiothérapie peut causer ce genre de désagrément. Se procurer en pharmacie un vernis antifongique: Apaisyl ongles,Naloc Excilor, Mycoster et limer l'ongle pour éliminer peu à peu l'infection. Cela peut durer plusieurs mois et l'ongle atteint peut tomber. La consultation d'un dermatologue peut s'avérer indispensable.

Lyliane

30/06/2019

Le yaourt grec, est-ce la crème des laitages?

Dans Version Fémina, Mmes Jessica Agache-Gorse et Myriam Loriol tentent de faire le point sur l'intérêt des yaourts dits "grecs ou à la grecque", qui sont appréciés des enfants notamment pour leur onctuosité. Il faut néanmoins savoir que le yaourt enrichi à la crème que nous connaissons ne fait pas partie du régime grec, contrairement à ce qu'imaginent beaucoup de français. Le yaourt traditionnel, en effet, est une sorte de faisselle faite à partir de lait de chèvre ou de brebis.

Les yaourts que nous trouvons dans nos supermarchés, bien qu'estampillés grecs, sont fabriqués avec du lait de vache fermenté enrichi en crème. A moins d'être fabriqués avec du lait écrémé, ils sont plus gras qu'un yaourt classique. Aussi, il vaut mieux les consommer, conseille Mme Kalimeri, diététicienne à Paris, sans sucre ajouté (confiture, miel), car certains sont déjà très riches en protéines (7% environ). De même, ils contiennent jusqu'à 10% de lipides contre 1,1% pour un yaourt classique. Eviter de ce fait de  servir à nos enfants des pots de taille XXL...

Le conseil donné est de remplacer par exemple la mayonnaise ou la vinaigrette par du yaourt à la grecque rehaussé de ciboulette pour accompagner crudités, saumon ou crevettes. Ce délice lacté, servi salé, se mélange, en effet, facilement avec huile d'olive et citron. Le calcium contenu dans les yaourts ( 139mg pour 100g) est en tout état de cause bon pour les os et ce type de yaourt contient généralement des probiotiques favorables à nos intestins. Mangeons donc ces spécialités à la mode avec modération et cédons à leur onctuosité sans nous illusionner sur leur provenance véritable!

Lyliane

 

Le biokérosène et le transport aérien...

Le ministère des Transports envisage d'imposer aux compagnies aériennes d'incorporer une part de biocarburant dans le kérosène fossile pour les vols au départ de la France. De quoi donner un coup de pouce à une filière de production de biocarburant aéronautique?

La réduction de l'empreinte carbone de l'aviation commerciale passera aussi par l'utilisation d'une part croissante de biocarburants. La ministre des Transports étudie une mesure rendant obligatoire un pourcentage (qui reste à déterminer) de ce carburant issu de la biomasse et directement incorporable dans le kérosène fossile des avions.
Dans un entretien avec la presse durant le salon aéronautique du Bourget, Élisabeth Borne a déclaré: "Nous allons faire comme nous avons fait dans les transports terrestres avec une obligation d'incorporation", rapporte La Tribune.
Cette obligation pourrait aller au-delà des objectifs actuels qui mise sur un taux d'incorporation de biocarburant dans l'aviation de 2% en France en 2025 et 5% en 2030. "Ce n'est pas suffisant. Le secteur est prêt pour avoir une part plus importante" a insisté la ministre. 
Un prix encore très élevé pour le "biokérosène"
En rehaussant cette obligation, le but affiché par le gouvernement consiste aussi à stimuler la demande pour le "biokérosène" qui reste balbutiante tout en aidant à structurer une filière de production pérenne en France.
En effet, si le bio-carburant peut "réduire de 50 à 90 % les émissions de gaz à effet de serre" des avions par rapport au kérosène actuel, selon l'institut IFP Energies nouvelles (IFPEN), pour l'heure son bilan carbone total reste discutable, sa production entrant en conflit avec les cultures alimentaires. En plus, son prix demeure très élevé, ce qui freine son usage par les compagnies.
Fin 2017, cinq industriels français (Air France, Airbus, Safran, Suez et Total) avaient signé avec l'État un Engagement pour la croissance verte (ECV) afin de créer une filière de biocarburants aéronautiques à partir de déchets récupérés.

Frédéric Bergé - BFMTV - vendredi 21 juin 2019

29/06/2019

Protéger ses données personnelles sur Internet à peu de frais est possible...

Dans un article récent de la revue Capital, Mme Judith Chetrit constate que, de plus en plus, les utilisateurs d'Internet cherchent à protéger leurs données. Elle nomme quelques sites susceptibles de couvrir les différents domaines qui peuvent nous intéresser. Par exemple pour garantir la confidentialité de nos e-mails, il existe "Protonmail" ou bien "Lavabit" ou même "Tutanota". Ces solutions ont été notamment trouvées par 3 physiciens du CERN en Suisse. Pour des petits stockages, le service est gratuit, mais pour davantage de volume, cela coûte 4 euros par mois. Notre adresse IP est alors intraçable.

"Cosy Cloud" stocke nos factures, photos, contacts dans un cloud  personnel, loin des GAFA. Le cofondateur du service, Mr Benjamin André, a crée une plateforme de stockage sur un serveur gigantesque . Le stockage est gratuit jusqu'à 5 GO, sinon il en coûte3 euros pour aller jusqu'à 50 GO. "Dashlane" quant à lui assure des mots de passe inviolables, afin de protéger nos données. Il réunit tous nos codes d'accès en un même endroit sécurisé par un algorithme de chiffrement. La version gratuite est à même de synchroniser un seul appareil. Sinon, pour plusieurs supports différents, le prix est de 40 euros par an. Il y a déjà 11 millions d'adeptes dans le monde, basés entre New-York et Paris.

Pour bloquer les mouchards qui revendent nos adresses à des annonceurs publicitaires, il existe " Ghostery". Cette société allemande a imaginé un module simple et gratuit installé sur le navigateur, qui traque les cookies malveillants. Ghostery est déjà téléchargé par 7 millions de personnes. Ensuite, "Snips" est un assistant vocal, crée par une start-up française qui travaille sur une solution de reconnaissance du langage. Elle évite que les objets connectés envoient nos demandes sur le cloud. Elle a actuellement 70 salariés a développé le concept en 6 langues.

Skred propose de son côté les services d'un Whatsapp avec plus d'anonymat. C'est, en effet, une messagerie gratuite et sans publicité, lancée par le fondateur de Skyrock: Mr Pierre Bellanger. C'est relativement simple: on se choisit un pseudonyme. Il faut savoir que les communications sont cryptées. On envoie à son contact un SMS avec un QR Code généré par Skred. On le scanne et on peut ensuite communiquer gratuitement en France ou à l'étranger.

Bien connu désormais, Qwant, cofondé par Mr Eric Léandri, est un moteur de recherche qui (contrairement à Google) ne conserve pas notre historique de navigation sur Internet. Qwant propose musique, traduction, cartographie et bientôt il sera opérationnel pour une messagerie. A ce jour y travaillent déjà 160 salariés. Enfin, "Zenmate" nous empêche d'être géo-localisable. Fondé en Allemagne , ce service est plus efficace sur les ordinateurs que sur les smartphones. Il compte déjà 45 millions d'internautes.

Pour accéder à ces services, consulter les sites suivants:

https://zenmate.com/fr/,
https://skred.mobi/fr/home/
https://ghostery.fr.softonic.com ›
https://framalibre.org/content/snips
 
Lyliane

 

28/06/2019

Fluidifier la circulation des urgences avec le Cosem...

Dans la revue Challenges de mai 2019, un article de Mme Isabelle de Foucaud traite d'une association nommée " Le Cosem" (Coordination des Oeuvres Sociales et Médicales), qui prend un nouvel essor à Paris en traitant rapidement les urgences médicales les plus légères. Installée près de l'Opéra, cette association pluridisciplinaires à but non lucratif, créée en 2014 dans ce quartier et signalée par une enseigne rouge, reçoit notamment des personnes venues consulter des généralistes ou des spécialistes dans des locaux répartis sur 3 étages. Dans les réseaux alternatifs de ce genre, médecins, infirmières, sages femmes, biologistes, radiologues et dentistes par exemple peuvent trouver leur place. Des Mutuelles sont d'ores et déjà partenaires de cette expérience.

Un autre service, baptisé "urgent care", est une unité de soins immédiats inspirée des walkin clinics anglo-saxonnes: là sont prises en charge les urgences légères (petites plaies, fractures...). Ainsi, les patients sont soignés, dans l'heure qui suit leur arrivée et sans RV, par un médecin urgentiste et une infirmière. Le Président du Cosem, le Docteur Daniel Dimermanas, se félicite des résultats obtenus: 12 000 patients ont été reçus en 2018. De plus, un second centre à St Michel a été ouvert en 2017, qui en a accueilli 10 000. Et aujourd'hui 6 centres parisiens sont vraiment actifs ( Auber, St Lazare...) et ils fonctionnent du lundi au samedi aux heures d'ouverture, parfois même le dimanche matin. Ils sont équipés de plateaux techniques de pointe permettant de réaliser des radios et divers examens. Un laboratoire de biologie médicale fonctionne également à Miromesnil.

Ces structures permettent de désengorger les urgences de l'hôpital, qui voient défiler des millions de patients. Le contexte actuel (grève des urgentistes, burn out des personnels...) paraît propice pour que ce type d'association se développe partout dans notre pays. Pour cela il faudrait, conclue la journaliste, "que les centres de régulation des appels d'urgence ne dirigent pas systématiquement tous les patients vers les hôpitaux publics". De même, il serait souhaitable que le secteur privé participe davantage financièrement et professionnellement à cette initiative.

Actuellement, le Cosem signe des conventions avec quelques hôpitaux parisiens (St Louis, La Pitié Salpétrière) et il envisage même d'ouvrir des centres de santé  à l'intérieur des hôpitaux pour y proposer des spécialités complémentaires. Quatre hôpitaux, dont l'Hôtel-Dieu, sont pressentis pour aller dans ce sens. Un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros en 2018 montre la bonne santé de l'Association. En outre, 1000 salariés sont déjà engagés dans le Cosem dont 500 médecins et 270 dentistes environ à ce jour. Des offres d'emploi (35 actuellement) sont régulièrement publiées sur le site, invitant à s'engager dans le Cosem.

J'espère qu'en province l'association, créée tout de même déjà depuis 1945, va pouvoir se développer pareillement. A Toulon (83) existe notamment une antenne, mais ce n'est pas encore le cas partout en France, loin de là. J'espère donc que le personnel de santé notamment aura à coeur de s'y impliquer sans tarder. N'attendons pas tout, en effet, de la Haute Autorité Médicale de Santé et multiplions les initiatives de ce genre pour que les patients soient mieux et plus rapidement pris en charge dans notre pays.

Pour toute information, s'adresser au site Internet: www.cosem.fr.

Des textiles utiles aux bébés car anti-UV et anti-ondes...

Dans Version Fémina, un article fait la part belle aux tissus "intelligents" faisant barrage aux UV et aux ondes sous forme de bonnets, maillots, tee shirt, capotes de poussettes, tentes de plage... Les textiles traditionnels, s'ils protègent bien, lorsqu'ils sont secs, une fois mouillés sont traversés par 50% des UV. Il vaut donc mieux mettre aux bébés un maillot ou une combinaison anti-UV s'ils vont dans l'eau.

En effet, les tissus qui permettent de bloquer les UV contiennent des filtres efficaces leur donnant un haut indice de protection. Ils comportent des filaments métalliques (cuivre, plaqué argent...) qui font une sorte de " bouclier". Selon les marques, il est possible de stopper jusqu'à 99,9% des ondes. Toutefois ces vêtements coûtent cher (40 euros pour un bonnet...) et la DGCCRF (ancien service de la répression des fraudes) a pointé l'absence de reconnaissance scientifique de ces équipements sur la santé.

Avec les jeunes enfants et les bébés, dont le cerveau est en formation, il est conseillé néanmoins d'être très prudent. Toutefois, l'article se terminait sur une pique envers l'inconséquence de certains parents qui craignent pour la santé de leurs enfants avec le soleil, mais qui n'éteignent pas le wifi et laissent leurs enfants jouer avec leurs portables...

Pour aller plus loin, consulter par exemple sur Internet le site: www.futura-sciences.com/.../questions-reponses/ete-vetements-textiles-anti-uv-1926

Lyliane

27/06/2019

Comment transformer les plastiques en vitrimères?

Le chercheur Renaud Nicolaÿ présente une nouvelle catégorie de matériaux qui pourrait un jour détrôner le plastique. Les vitrimères intéressent autant l’industrie (aéronautique, canalisations, emballages…) que la recherche mondiale. C’est un peu comme transformer le plomb en or. Grâce à un peu de chimie, le plastique actuel peut être transformé en vitrimères, plus facilement recyclables et aux propriétés plus larges. Etape 1 : transformer les différentes familles de plastiques en un unique matériau, les vitrimères. Etape 2 : recycler ces vitrimères à l’infini.
Dans certains domaines, il est compliqué de totalement se passer de plastique. Cette nouvelle classe de matériaux est souvent présentée comme une alternative qui peut mieux s’inscrire dans l’économie circulaire. Renaud Nicolaÿ est professeur à l’Ecole supérieure de physique et de chimie (ESPCI) de Paris et chef de projet au sein du laboratoire qui a inventé les vitrimères, en 2011. Il explique où en est la recherche.

Comment situer les vitrimères par rapport aux autres matériaux ?
Ils sont à l’interface des deux grandes familles de plastique. D’un côté, les thermoplastiques, que l’on appelle couramment «plastiques» (polystyrène, polyéthylène). Lorsqu’on chauffe ces matériaux, ils fondent, deviennent liquides, visqueux. C’est comme ça qu’on leur redonne une forme quand on les recycle. De l’autre côté, il y a les thermodurcissables. Chauffés, on leur donne une forme et ils la gardent pour toujours, comme les pneumatiques. Les vitrimères, eux, ont la propriété de s’écouler à haute température comme les «plastiques» mais ils ont la même structure que les thermodurcissables. Ils ont des résistances chimiques, des propriétés mécaniques bien supérieures aux plastiques.

Est-ce que tout le plastique actuel pourrait être substitué par les vitrimères ?
C’est ce sur quoi nous travaillons en ce moment. L’idée est de prendre les plastiques déjà existants pour faire ces nouveaux matériaux, qui sont aussi plus faciles à recycler. Nous avons mis au point en laboratoire une façon d’ajouter de petites molécules qui transforment le plastique en vitrimère à l’étape de la mise en forme, quand la matière est fondue et injectée dans un moule. Si ça marche bien on pourra probablement réduire la quantité de plastique produite annuellement : 350 millions de tonnes actuellement. Cependant nous sommes encore au stade de la recherche. Nous avons des collaborations qui, on l’espère, devraient commencer bientôt avec des industriels pour l’emballage ou l’agroalimentaire. Il faut aussi s’assurer qu’il n’y ait pas de problèmes de relargage ou de diffusion de molécules.

En quoi transformer les plastiques en vitrimères est-il plus intéressant pour le recyclage ?
Nous travaillons sur le cas des bouteilles plastique par exemple. D’un côté, le recyclage du plastique dégrade un peu les molécules : on les coupe, et leurs propriétés sont altérées. C’est pourquoi on ne peut pas faire une nouvelle bouteille en plastique avec uniquement du plastique recyclé. Avec les vitrimères le processus ne change pas les propriétés. En laboratoire, ils sont recyclables autant de fois que l’on a testé. En ce moment nous essayons de voir comment ça se retranscrit avec de plus gros volumes et dans les mêmes conditions que dans la vie de tous les jours.
Ces matériaux permettent de régler une autre difficulté : les différents types de plastique n’aiment pas se mélanger pour faire un seul matériau recyclé. Une fois qu’on les a mis dans un moule ils ont tendance à se séparer. C’est pourquoi on doit faire du tri sélectif pour recycler chaque famille à part. Or nous avons montré que les vitrimères permettent de créer une très forte adhésion entre des matériaux d’habitude incompatibles. A un peu plus long terme il faudrait voir s’il est possible de prendre des mélanges de plastiques et de les recycler tout en les transformant en vitrimères, sans avoir à les trier avant. A un peu plus long terme il faudrait voir s’il est possible de prendre des mélanges de plastiques et de les recycler tout en les transformant en vitrimères, sans avoir à les trier avant.

Est-ce que vous avez étudié le temps que les vitrimères mettent à se dégrader dans la nature, dans le cas où ils s’y retrouveraient ?
C’est une des difficultés. Faire des vitrimères organiques complètement biosourcés [à partir de végétaux par exemple, ndlr], et donc biodégradables, est aussi possible. Mais il faut prendre en compte l’impact global sur l’environnement et les différentes ressources utilisées pour produire le matériau : est-ce qu’on a utilisé beaucoup d’eau, des engrais, les coûts énergétiques de production et de transformation de la matière première et du matériau résultant…?

Margaux Lacroux - Liberation - mercredi 12 juin 2019

 

La situation de l'homéopathie au sein du système de santé en France et en Europe...

Selon le docteur Hélène Renoux, Présidente du Comité Européen d'Homéopathie et de la Société Savante, qui écrit un article très complet dans la Lettre N° 48 de Juin 2019 d'"Homéopathes Sans Frontières", l'homéopathie est la deuxième médecine la plus pratiquée en Europe. En effet, 100 millions de citoyens européens (29% de la population en Europe) utilisent l'homéopathie en soin de première intention. La famille royale belge par exemple se soigne uniquement par homéopathie. Des normes comme la CEN 16872, à l'initiative de l'ECH (organisation regroupant 40 associations européennes dans 25 pays d'Europe), vont être mises en place pour les médecins ayant une qualification additionnelle en homéopathie. Bref, un travail pédagogique semble bien nécessaire dans notre pays.

En Suisse, le gouvernement a récemment confirmé que "les soins de santé, utilisant les médecines complémentaires, y compris l'homéopathie, continueront d'être pris en charge par l'assurance maladie nationale". Cette décision a été prise au terme d'une période d'étude de 2 ans. La conclusion a été que "ces médecines dites complémentaires remplissaient les conditions statutaires en terme d'efficacité, de sécurité et de qualité" (plus confirmation par référendum).

Ailleurs comme en Autriche, Bulgarie, Allemagne, Hongrie, Italie ou Pays-Bas, la couverture se fait par des assurances privées. Jusqu'ici, en France, en Belgique, dans certaines parties du Royaume-Uni et en Lettonie les soins sont couverts par l'assurance générale obligatoire. Depuis peu, l'Ordre des Médecins, la Haute Autorité de Santé (HAS) et Mme la Ministre de la santé dans notre pays montrent des réticences à continuer à rembourser les médicaments homéopathiques prescrits par des homéopathes, médecins ou non médecins, mais tous contrôlés régulièrement par un cursus de formation universitaire.

En effet, des formations initiales et continues sont délivrées en homéopathie à la fois en Universités et dans des écoles privées dans toute l'Europe. Aussi, un collectif de défense de l'homéopathie en France, composé de patients, associations, syndicats, écoles, sociétés savantes, s'est formé face aux attaques récentes pour dérembourser les soins. Des ripostes médiatiques sont envisagées pour démontrer qu'il y a divulgation de "fakemed" et des intérêts cachés dans les dossiers remis aux médias.

Ce n'est pas la première fois que de la désinformation circule au sujet de l'homéopathie, mais là les menaces sont apparemment orchestrées au plus haut niveau, sans tenir compte des professionnels, ni des patients. De plus, nous savons tous que le coût des granules et des doses homéopathiques est minime. Personnellement, j'ai confiance dans ce type de médecine, que j'ai expérimenté toute ma vie et avec mon entourage: pas d'effet secondaire, des résultats indéniables, rapides et bien dosés. Dans les pays pauvres comme en Haïti ou en Afrique, les traitements délivrés par des homéopathes par exemple au Togo, en Guinée et au Bénin ont montré leur efficacité contre les maladies à moindre coût.

Pendant ce temps, qui a oublié qu'en médecine traditionnelle des scandales retentissants ont eu lieu (prothèses mammaires, nouveau Lévothyrox, Médiator ...) et que nous sommes nombreux à nous plaindre de médicaments trop chers en cancérologie, de vaccins contenant de l'aluminium ainsi que de traitements aux effets secondaires désastreux (statines...)? La HAS ne semble pas beaucoup réagir face aux laboratoires concernés par ces dérives avérées... Serait-ce parce que pratiquement seuls les laboratoires investissent dans la recherche médicale en France? Quant aux économies du déremboursement éventuel de l'homéopathie par la Sécurité Sociale, elles seraient vraiment ridicules comparées aux coûts des médicaments allopathiques!

Alors, ne nous résignons pas et mobilisons nous. En France, une pétition circule qui a déjà obtenu des milliers de signatures. Envoyons des courriers à Mme la ministre, à la HAS comme à nos élus! Rejoignons des associations telles :www.assh-asso.fr. Il y va de notre liberté de choix et d'information!

Lyliane

26/06/2019

Le formidable potentiel des éponges moléculaires...

Mr Franck Daninos dans la revue Sciences et Avenir d'avril 2019 a écrit un article au sujet d'une nouvelle famille de matériaux poreux, les MOF ou Metal-Organic Frameworks, à base d'ions métalliques et de molécules organiques, qui présente des capacités extraordinaires d'absorption. Ces réseaux métallo-organiques vont, en effet, trouver de multiples applications dans des domaines aussi divers que la désalinisation de l'eau de mer, la dépollution de l'air ou la séquestration du  CO2.

C'est au début des années 2000 que le chimiste américain Mr Omar Yaghi, alors à l'Université du Michigan (Etats-Unis) et Mr Susumu Kitagawa de Kyoto (Japon) s'intéressaient à ces réseaux artificiels composés d'ions métalliques (aluminium, zinc, fer, cobalt...) portant des charges électriques positives et des molécules organiques composées de carbone et chargées négativement. Par auto-assemblage, ils comprennent alors qu'ils peuvent fabriquer une infinité de matériaux absorbants. Ils les assemblent donc à loisir en véritable Légos moléculaires.

En 2010, l'équipe de Mr Yaghi réussit à fabriquer un composé à base de zinc (MOF-210) battant tous les records de capacités d'absorption. En 2016, la Société MOF Technologies, basée à Belfast (Irlande du Nord) lance son éponge moléculaire pour conserver les fruits. En plaçant un sachet de gel (MOF-216) dans un conteneur, celui-ci libère en continu une molécule qui bloque l'action de l'éthylène. Puis la start-up américaine NuMat Technologies, alliée au constructeur Versum Materials en 2017 sécurise le transport de gaz toxiques, limitant les risques de fuites et d'accidents.

Mr Kitagawa a obtenu en février 2019 le Grand Prix de la Fondation de la Maison de la chimie à Paris. Le CNRS depuis détient quelques 26 familles de brevets exploités par une société franco-norvégienne nommée MO Fapps. Les recherches s'orientent désormais vers la dépollution de l'air et la séquestration du dioxyde de carbone. Les premières applications pour les industries chimiques sont attendues d'ici peu, mais pour purifier l'air pas avant 5 à 6 ans.

Pour en savoir davantage, consulter les sites Internet de : www.cnrs.fr ou de sciencesetavenir.fr/nature-environnement/une-eponge-pour-absorber-le-gaz...

Lyliane

Ne serait-il pas grand temps de rétablir notre lien avec la nature?

Un gros dossier rédigé notamment par Mme Rachel Fléaux et Mr Loïc Chauveau dans Sciences et Avenir de juin 2019, s'appuyant notamment sur des études scientifiques, est consacré à "l'intelligence des arbres et des plantes". Les vertus thérapeutiques sur un plan physique, psychologique, cognitif et social d'un lien avec la nature sont maintenant admises par tout un chacun. Mr Peter Wohlleben, auteur des livres "La vie secrète des arbres", puis "Le réseau secret de la nature" aux éditions des Arènes, tout comme d'autres ouvrages qui ont suivi cette publication ("Penser comme un arbre" de Mr J. Tassin, "La révolution des plantes"de Mr S. Mancuso...) ont suscité en effet un réveil des consciences et pointé du doigt le rapport altruiste des plantes considérées désormais comme des êtres sensibles.

Ainsi, la neurobiologie végétale est devenue une nouvelle discipline. La crise écologique  a renforcé l'idée que la terre est "une planète des plantes, sans lesquelles elle serait un bout de roche comme Mars" selon le neurobiologiste italien Mr S. Mancuso. De même, la permaculture qui favorise la coopération entre les plantes, pourrait devenir "une solution pour nourrir une planète surpeuplée". Les expérimentations de précurseurs bio et permaculteurs, comme sur l'exploitation du Bec -Hellouin dans l'Eure, ont été étudiées par l'INRA sur 4 ans. Elles démontrent la possibilité de vivre de sa production sur 1000 M2 seulement par une association judicieuse de cultures. L'idée de base de la permaculture est apparemment " de choisir des légumes dont les racines n'exploitent pas les mêmes niveaux de sol" écrit Mme Agnès Lelièvre, enseignante à AgroParis Tech.

Soyons donc réalistes et humbles! Réalisons que nous ne savons encore que peu de choses sur la neurobiologie végétale, sur les liens tissés par les végétaux entre eux, par le végétal et l'insecte, sur ses rapports avec l'être humain... Par exemple, nous ne savons toujours pas si une plante est consciente ou pas d'elle-même... Toutefois, nous avons déjà appris que les plantes sont sensibles à leur environnement: lumière, température, présence d'herbivores, de pollinisateurs et même qu'elles sont sensibles au vent ou à la gravité. Il n'est pas question pour autant d'opposer notre intérêt pour les arbres et les plantes à la légitime défense des animaux encore trop souvent maltraités.Ces questions se posent, en effet, sur des plans différents et elles peuvent être prises en compte l'une et l'autre sans s'exclure...

Pour en savoir plus, de nombreux ouvrages cités plus haut et même quelques films diffusés par les Colibris notamment, peuvent nous permettre d'approfondir le sujet, comme le font aussi dans l'article de Sciences et Avenir la biologiste Mme Catherine Lenne de l'Université de Clermont-Auvergne ou l'expert, enseignant à Paris-Diderot, Mr François Bouteau, qui testent "la vie secrète des plantes". N'hésitons pas à nous pencher sur leurs études! Des interviews, les livres de Mrs Wohlleben, Mancuso ou d'autres peuvent également nous passionner. Mais le plus essentiel ne serait-il pas d'expérimenter par nous-même, de vivre le plus possible auprès de la nature, afin de ressentir comment un lien vivant avec elle peut nous être bénéfique et nous apporter nourriture, santé, émerveillement et sérénité dans ce 21 ème siècle en recherche de nouveaux repères? 

Lyliane

25/06/2019

Coraux sous étroite surveillance...

Pour la première fois, écrit S.N. dans Sciences et Avenir de juin 2019, un catamaran équipé de logiciels d'intelligence artificielle, réalise un suivi de chaque corail d'une colonie en culture. La société malvidienne Reefscapers a, en effet, installé sur les fonds marins des Maldives dans l'Océan Indien 4000 structures en forme de dôme faites de barres de métal enrobées de résine époxy et de sable, sur lesquelles elle a fixé des boutures de coraux.

Ce projet baptisé AI 4 Corals permet d'assurer leur suivi sans intervention humaine. Le catamaran est équipé  d'une caméra  et de logiciels d'intelligence artificielle, qui lui permettent de réaliser ce suivi des coraux. Il fonctionne à l'énergie solaire et se positionne automatiquement au-dessus de chaque structure grâce à un guidage par GPS.

Bravo pour cette initiative des Maldives nous permettant d'apprendre comment grandissent et évoluent les coraux. Ce sera sans doute utile pour tous les pays du monde bordant les océans!

Lyliane

Avec Bocage, on peut louer des chaussures....

Dans la revue Challenges d'avril 2019, un article de Mme Valérie Xandry nous apprend qu'il est désormais possible de prendre un abonnement de 29 euros par mois (34 euros en hiver) afin de louer des chaussures neuves au lieu de les acheter. Cette offre écoresponsable, disponible dans une trentaine de boutiques du groupe ERAM, renforce la fidélisation de la clientèle et permet de soutenir la marque française de l'atelier Bocage. Les chaussures sont de qualité et leur offre est diversifiée.

Au bout de 2 mois, l'adepte de ce type d'abonnement peut changer de chaussures en rendant l'article utilisé. Quant à ce dernier, il est désinfecté, remis en forme et reconditionné dans un atelier français. Ces chaussures de seconde main seront alors louées 19 euros par mois via une plateforme en ligne. Mais la marque Bocage ne s'arrête pas là, puisqu'elle propose désormais la location d'électroménager et de bijoux.

Selon une étude de l'ObSoCo, 77% des français privilégieraient l'usage à la possession. Et le phénomène est mondial, puisque Rent the Runway par exemple a levé 125 millions de dollars en valorisant la location de vêtements. De même chez Spartoo, un site de vente en ligne de chaussures, sacs et vêtements livrés gratuitement. Voir le site: www.spartoo.com.

Pour Bocage, dont 1/3 de la collection de chaussures est fabriqué  en France, la location est considérée comme "un levier de développement". Bocage espère atteindre 1500 abonnés en 2019. En effet, la dimension écoresponsable touche les acheteurs et acheteuses, qui y trouvent leur intérêt. Et soutenir l'industrie française est également un argument qui fait mouche...

Pour en savoir davantage, consulter le site: www.bocage.fr.

Lyliane

24/06/2019

Le méthane, cet autre ennemi du climat...

Dans la revue Alternatives Economiques de mai 2019, j'ai relevé un excellent article de Mr Antoine de Ravignan à propos du méthane, dont la formule en chimie est CH4. Il faut savoir que le méthane est issu de la fermentation de matières organiques dans un milieu privé d'oxygène, comme par exemple dans l'estomac des ruminants. Les industriels le présentent souvent comme une alternative au charbon sous forme de gaz naturel. Toutefois, selon le GIEC, qui fait autorité dans le domaine du climat, le méthane a contribué à 32% du réchauffement global depuis la révolution industrielle.

On considère aujourd'hui que ce sont les décharges et autres rejets de matières organiques (fosses à purin...) qui comptent pour 17% des émissions de méthane au niveau mondial. Certes, on a tendance à pointer du doigt le CO2 dans l'atmosphère, qui lui perdure plus d'un siècle, alors que le CH4 perd son pouvoir de réchauffement à peine émis. Il se transforme, en effet, en vapeur d'eau et en CO2. Toutefois, un gramme de méthane dans l'atmosphère aurait un pouvoir de réchauffement du climat 120 fois plus fort qu'un gramme de CO2...

Depuis 10 ans, la concentration du méthane dans l'atmosphère aurait considérablement grimpé. Elle était en 2017 de 1850 ppb, le ppb représentant le nombre de molécules de CH4 par milliard de molécules dans un volume d'air. On considère qu'actuellement c'est l'élevage qui représente l'essentiel des émissions de CH4 (71%), le reste étant du aux déchets entreposés en décharges. Faut-il pour autant modifier notre alimentation et réduire le cheptel bovin? Certains prônent plutôt des mesures plus faciles à mettre en oeuvre comme par exemple de couvrir les décharges et fosses à purin pour en faire du biogaz grâce à des méthaniseurs.

Des expériences sont en cours aux Pays-Bas, afin de tenter de faire baisser les émissions de méthane. On a imaginé, en effet, des urinoirs à vaches susceptibles de recueillir l'urine des animaux. L'urine dégage du protoxyde d'azote et de l'ammoniac, qui se révèlerait être un excellent engrais dans l'agriculture. L'objectif visé est de faire baisser les émissions de méthane au plan mondial de 43% entre 2015 et 2050. Il faudrait pour cela une volonté politique générale, ce qui ne pourra se réaliser, à mon sens, sans une implication active des citoyens que nous sommes...

Lyliane

23/06/2019

Taxation du transport aérien: réflexion en cours.

Emmanuel Macron avait déclaré en mai vouloir avancer « sur la taxation commune du kérosène en Europe », tout en plaidant pour « une vraie négociation internationale » sur ce sujet.

A l’occasion du conseil des ministres des Transports de l’Union européenne à Luxembourg, la France va appeler « à une taxation du transport aérien à l’échelle européenne », a annoncé le ministère des Transports,  qui a ajouté que plusieurs pistes étaient à l’étude.
La France appellera « à l’ouverture d’une réflexion au niveau européen pour une taxation du transport aérien, afin de renforcer la contribution de ce secteur à la transition écologique », a expliqué une source du ministère des Transports.

Taxe sur le kérosène ou charges sur les billets d’avion
« Différentes pistes de tarification sont envisageables pour renforcer le principe pollueur-payeur, et la France considère qu’elles doivent être étudiées sans a priori afin de déterminer le meilleur dispositif », selon la même source. Ces pistes, « taxe sur le kérosène, charges sur les billets et sur les vols, ou encore renforcement de l’ETS » (le marché du carbone européen) doivent « aussi tenir compte de la situation au niveau mondial, notamment les travaux menés par l’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale), afin d’éviter les distorsions de concurrence et d’avoir un effet positif sur le climat à l’échelle de la planète », ajoute le ministère.
« Face à l’urgence de l’enjeu climatique, la France considère qu’il faut aller plus loin et plus vite », précise-t-il. Le ministère salue par ailleurs « l’engagement de l’aviation civile européenne sur la voie de la décarbonation » au travers du système européen de quotas (EU ETS) et grâce à la mise en œuvre prochaine du dispositif Corsia (le mécanisme mondial de compensation des émissions de CO2) prévu par l’OACI. « Le gouvernement est aux côtés des professionnels du secteur pour accompagner cet effort, notamment à travers ses programmes de recherche », précise-t-il.
Le secteur sous pression face aux appels au boycott de l’avion L’appel de la France intervient au moment où le Parlement français examine le projet de loi d’orientation des mobilités qui vise notamment à inscrire l’objectif d’une neutralité carbone des transports terrestres d’ici 2050. Il inscrit également la contribution du transport aérien au financement de modes de transports alternatifs propres, à travers l’affectation du surplus de la taxe de solidarité sur le transport aérien, dite taxe Chirac, à l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF).

20 Minutes avec AFP - 20 Minutes - jeudi 6 juin 2019

22/06/2019

Faut-il encore consommer des fruits et légumes non bios?

Plus de 71% de fruits et 43% de légumes non bio consommés en France contiennent des résidus de pesticides, cerise et céleri-branche étant parmi les plus touchés, selon un rapport portant sur les années 2012-17 publié jeudi par l'ONG Générations futures.
L'association, qui actualise un premier bilan publié début 2018, se base sur des chiffres de la direction générale française de la répression des fraudes (DGCCRF). Dix-huit fruits et 32 légumes ont été retenus car objet d'analyses menées pendant au moins 5 ans.
"Sur les six années, ce sont en moyenne 71,9% des échantillons de fruits qui contenaient des résidus de pesticides, avec 2,9% de dépassement de la +limite maximale en résidus+ (LMR)", note l'ONG dans un communiqué. Les LMR sont les seuils légaux européens ne devant pas être dépassés.
"Pour les légumes, la moyenne est de 43,3% des échantillons concernés (par des résidus) et 3,4% de dépassement de LMR", ajoute Générations futures.
Des conclusions assez similaires à celles relevées 18 mois plus tôt.
La situation est particulièrement critique pour les cerises (89% des échantillons avec résidus), les clémentines et mandarines (88,1%), le raisin (87,3%), les pamplemousses/pomelos (86,3%), les pêches et nectarines (82,9%), les fraises (82,9%), les oranges (81,2%).

Les moins concernés sont les prunes et mirabelles (50,8%), les avocats (27,8%) et les kiwis (25,8%).
Pour les légumes, le céleri-branche est de nouveau en tête du classement (résidus dans 84,9% des échantillons), suivi du céleri-rave (82,5%), puis des herbes fraîches (69,3%), endives (67,2%), laitues (66,5%).
En bas du classement, les betteraves (6,9%), les madères/ignames (3,7%), les asperges (2,1%), le maïs doux (0,8%).
Le dépassement des LMR concerne particulièrement les ananas (9,6% des échantillons), les cerises (5,2%), les kiwis et pamplemousses (4,2%).
Dans les légumes, les herbes fraîches arrivent en tête (21,5% de dépassement des LMR), puis céleri-branche et céleri-rave, et navets. Mais ail, maïs, pastèque et potirons restent tous sous la LMR.

Il faut encourager la consommation de fruits et légumes, mais les consommateurs veulent bénéficier de leurs bienfaits sans avoir à ingérer en même temps des résidus de pesticides aux propriétés inquiétantes", souligne François Veillerette, président de l'ONG.
"Le fait de dépasser les LMR n'implique pas nécessairement un danger", avait précisé l'an dernier Loic Tanguy, directeur de cabinet de la DGCCRF. Dans tous les cas, en cas de dépassement, un retrait du marché est demandé.
En 2018, des représentants de la profession agricole avaient regretté que le rapport ne fasse pas le distingo entre les origines France/UE/non UE.

afp.com - AFP - jeudi 6 juin 2019

 

21/06/2019

Don du sang: les besoins augmentent et les réserves sont au plus bas...

L’établissement français du sang a lancé un appel pour augmenter le nombre de dons, alors que les besoins sont de 10 000 poches de globules rouges par jour.
La mobilisation est lancée. L’établissement français du sang (EFS) a appelé mardi soir à donner son sang, alors que les réserves sont au plus bas depuis 2011. On compte actuellement 86 000 pochettes de globules rouges en stock, ce qui correspond à une grosse semaine de réserves, car les besoins quotidiens sont d’environ 10 000 pochettes.
« Notre stock de confort est autour de 110 000, donc ça se joue à pas grand-chose. Mais on est dans un système à flux tendu, car les plaquettes de sang collecté sont périmées au bout de sept jours », nous précise le Dr François Charpentier, porte-parole de l’EFS et ancien directeur des collectes de l’établissement.
Voici les principales raisons pour lesquelles les réserves sont au plus bas depuis huit ans.
Les besoins de sang en hausse 
Contrairement à ce que ce constat pourrait laisser penser, le nombre de dons n’a pas tellement baissé depuis 2014, et il a même parfois augmenté d’une année à l’autre. On est passé au total (sang, plasma et plaquettes confondus) de 2 845 624 dons il y a cinq ans, à 2 984 023 en 2017 - les derniers chiffres « consolidés » de l’EFS. Entre 2016 et 2017, le nombre de donateurs est en très légère hausse, à 1 613 084 participants.
Sauf que « la médecine moderne et les progrès thérapeutiques font qu’on a plus besoin de sang pour soigner certaines maladies », indique François Charpentier. De nouveaux besoins que ne suffit pas à couvrir la hausse du nombre de dons.
Avril/mai, une période compliquée
Comme chaque année, le début du printemps est une période sensible pour les dons de sang. La faute aux cinq jours fériés qui jalonnent les mois d’avril, mai, et juin (Pâques, Ascension, 1er et 8 mai, et Pentecôte), et lors desquels les centres de collecte sont fermés. « Chaque année ça nous met en grandes difficultés, un jour en moins c’est en moyenne 10 000 poches de globules rouges en moins qui sont collectées », indique l’EFS.

— Ministère des Solidarités et de la Santé (@MinSoliSante) May 29, 2019
Particularité cette année : comme le 1er et le 8 mai ont été des jeudis (en plus du jeudi de l’Ascension), de nombreux Français ont fait le pont et étaient donc moins disponibles pour donner leur sang le vendredi.
Pyramide des âges
Autre raison pour expliquer ce niveau très bas des réserves : le profil des donateurs. Parmi les 1 613 084 personnes ayant participé en 2017, environ un quart sont âgées de moins de 25 ans, et un quart de plus de 55 ans.
Les plus âgés sont souvent les plus réguliers, mais ils atteignent progressivement la limite d’âge de 70 ans, après laquelle on ne peut plus donner. À l’inverse, les plus jeunes qui rentrent dans la pyramide des âges sont certes nombreux, plus ils ont un profil de donateur plus occasionnel. Si chaque donneur participe en moyenne à 1,85 dons, ce taux chute à 1,5 chez les moins de 25 ans et il monte à 2,2 chez les plus de 65 ans.
« Le comportement des générations évolue, on se pose la question de comment s’adresser aux plus jeunes et attirer leur attention sur la durée », indique François Charpentier, mettant par exemple en avant l’application mobile qui sortira le 14 juin prochain.

Un effet attentats ?
Si les réserves en 2015 ou 2016 ont en moyenne été plus élevées, cela peut aussi s’expliquer par la période des attentats. De nombreux Français ont donné leur sang dans ces périodes très particulières, au point que l’EFS craignait que de nombreuses poches soient périmées et inutilisables. « Il y a eu un afflux impressionnant après le 13 novembre. Mais en regardant 6 mois ou 12 mois plus tard, ces donneurs ne sont pas revenus. On n’a pas réussi à assez bien à les accrocher », reconnaît le médecin.
Après les attentats de Paris en novembre 2015, notamment, les dons avaient afflué (photo d’illustration). LP/Arnaud Journois
Et de conclure : « Il y a toujours une peur de donner son sang que beaucoup de gens ont surmonté à l’époque, il faut qu’on arrive à lever ces freins. Car en donnant son sang, on sauve des vies. »

Nicolas Berrod (@NicolasBerrod) - Le Parisien - mercredi 5 juin 2019

 

20/06/2019

A propos du bio selon la revue 60 Millions de consommateurs...

Le magazine, édité par l'Institut national de la consommation, pointe du doigt certaines failles du label bio, qui n'empêche pas l'utilisation de certains pesticides ou de l'huile de palme. Il souligne également l'incohérence environnementale des fruits hors-saison et l'utilisation d'emballage plastique.
Le magazine 60 Millions de consommateurs a consacré son hors-série de juillet-août au "meilleur du bio" et a procédé à un banc d'essai de 130 produits. Il déplore qu'un produit arborant le label AB coûte bien plus qu'un produit conventionnel et dénonce "l'argument marketing de poids" qu'est devenu le précieux sésame.
 
"A l'heure où les scandales alimentaires s'enchaînent, le logo fait figure de Graal. Pourtant il est loin d'être sans failles", souligne la rédactrice adjointe du magazine, Christelle Pangrazzi, citant plusieurs dérives, comme l'exploitation de travailleurs immigrés dans les champs ou l'utilisation de l'huile de palme, autorisée malgré le faitque sa culture participe à la déforestation. Or, ajoute-t-elle, "en optant pour le bio, le consommateur devrait avoir la garantie d'acheter responsable d'un point de vue aussi bien nutritionnel qu'écologique ou éthique".

La grande distribution représente la moitié du marché bio
Selon les chiffres révélés mardi par l'Agence Bio, le bio représente désormais 5% des achats alimentaires des Français, avec près de 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires. L'Agence Bio note également le renforcement du poids de la grande distribution, qui commercialise désormais la moitié des produits bio, alors que jusqu'à l'an passé, les commerces spécialisés menaient la danse. La vente directe conserve 12% de parts de marché en 2018 (+12,8%). Etant donné le poids du secteur côté consommateur, "l'heure n'est plus aux montagnes de promesses, si bio soient-elles", conclut Mme Pangrazzi.
 
Parmi les 130 produits testés par le magazine, quelques uns sont emblématiques: le lait, les céréales du petit déjeuner, la pâte à tartiner, les pommes, mais aussi le vin, la viande ou le poisson.
 
Le magazine, édité par l'Institut national de la consommation (INC), pointe plusieurs points à améliorer: l'utilisation des engrais et pesticides, l'exploitation intensive, l'impact carbone négatif des fruits hors-saison, le fait que certains fruits et légumes bio soient vendus sous plastique...
 
Il rappelle également que "manger exclusivement bio est une utopie, pour des raisons économiques, mais aussi parce que toutes les denrées ne sont pas disponibles". 

C.C. avec AFP - BFMTV - mercredi 5 juin 2019

19/06/2019

Philosopher avec les enfants...

Dans le journal Nice-Matin du 26/5/2019, un article de Mme Nancy Cattan revient sur les témoignages enregistrés lors d'un atelier de méditation, qui a eu lieu récemment pour les enfants hospitalisés en pédopsychiatrie à l'hôpital Lenval de Nice (06). Pour Mr Frédéric Lenoir, invité à cet atelier animé habituellement par Mme Roselyne Giacchero, sophrologue, c'était une première. Le philosophe, en effet, qui est à l'origine de la fondation SEVE (savoir être et vivre ensemble) propose, avec divers animateurs formés à la méthode, des ateliers philo dans les écoles.

Le public de l'hôpital niçois, âgé de 10 ans environ, souffre de troubles psychiques sévères (anorexie mentale, troubles du comportement...). Aussi, pour apaiser les jeunes patients, Mr Lenoir leur propose de commencer par une méditation. Pour la plupart, l'exercice a réussi à calmer leurs angoisses. Ensuite, sur le thème de "la différence" choisi par le groupe, chacun est invité à participer. Mais si deux enfants prennent la parole, d'autres restent murés dans leur monde et leurs souffrances.

Argumenter, dit Mr Lenoir, permet de ressentir. Il espère que cette première expérience à l'hôpital va se prolonger. La Fondation SEVE accompagne des expériences et des projets, qui, à travers la réflexion philosophique, la pratique de l'attention, l'activité ludique ou artistique, oeuvrent pour aider les jeunes à "devenir des êtres humains actifs, des citoyens confiants, respectueux du vivant et responsables"...

Pour tout renseignement, joindre le site: www.seve.org.

Lyliane

18/06/2019

Le Blue Panda ambassadeur du WWF pour la Méditerranée...

En coordination avec l'Initiative Marine Méditerranéenne, programme régional regroupant 7 bureaux WWF, le WWF a bénéficié du don d'un beau voilier de 25 m le "Blue Panda" pour mener à bien des opérations en Méditerranée. Ce bateau a été aménagé  pour des missions au long cours. Dès le mois de juin 2019, il sera prêt à prendre le large. Ce voilier sera à la fois un lanceur d'alertes, une plateforme scientifique et un outil d'exploration. Il pourra notamment "accueillir à son bord des décideurs économiques et des politiques, afin de les engager à déployer des solutions innovantes et des politiques publiques favorables à la biodiversité marine et à la gestion durable des ressources".

La campagne 2019 se nommera mission Cap Cétacés, projet visant à étudier les comportements des cétacés au sein du sanctuaire Pélagos, au large de la Corse. Plus tard, le Blue Panda fera une campagne de suivi des tortues marines au large de la Turquie.  En plus, tout l'été une tournée "zéro plastique dans la nature" sera menée dans des ports de France, d'Italie, de Grèce, de Turquie, du Maroc, de Tunisie... Sachant que la Mer Méditerranée concentre près d'un dixième de la biodiversité  mondiale et accueille des habitats exceptionnels et une faune unique( tortues, cétacés, thon rouge, phoque-moine...), cette mobilisation pourrait entrainer d'autres élans et vocations pour protéger les mers du globe...

Réjouissons-nous de ces bonnes nouvelles. Dans l'espoir que ces initiatives fassent tâche d'huile, soutenons le WWF par des dons. S'adresser à : www.wwf.fr.

Lyliane

Sclérose en plaques: la recherche avance...

Dans le journal Version Fémina, Mme Sylvie Boistard fait le tour des dernières découvertes porteuses d'espoir pour les cent mille français atteints de cette maladie neurologique. La S.E.P, cette maladie auto-immune, en effet, qui affecte le cerveau et la moelle épinière résulte d'un dérèglement du système immunitaire. Cette pathologie, qui peut survenir tôt, en général avant 40 ans, est trois fois plus fréquente chez les femmes. Aujourd'hui, écrit la journaliste, "la recherche laisse entrevoir des pistes prometteuses pour réduire l'évolution de cette maladie".

De nouveaux traitements prometteurs avec une quinzaine de médicaments depuis ces dernières années sont capables de ralentir l'évolution de la maladie. Parmi eux, le tériflunomide, le diméthhylfumarate et le fingolimod en cachets remplacent peu à peu les injections. Des anticorps monoclonaux ciblent les lymphocytes B responsables de la destruction de la gaine de myéline. Ainsi, le siponinmod pourrait bientôt être commercialisé. Toutefois ces traitements ne sont pas sans effets secondaires importants et chaque cas est différent.

Une équipe de l'Inserm cherche, du côté des lymphocytes T qui activent les macrophages et la microglie, à faire réparer spontanément les atteintes de myéline. De même, de nouveaux appareils plus performants aident à suivre l'évolution de la maladie. Par exemple l'IRM à très haut champ ou comme à La Timone à Marseille l'IRM sodium, une nouvelle technique pour détecter l'apparition de l'atteinte dégénérative chez les patients.

Enfin, contrairement aux idées reçues, on s'est aperçu qu'une certaine forme d'activité physique permettait de diminuer la fatigue, la raideur musculaire, les troubles de l'équilibre. En somme, grâce à l'effet antalgique des endorphines, de protéger le cerveau. Il s'agit notamment d'exercices pratiqués en résistance (avec élastique, gainage). Il faut savoir enfin qu'il existe 23 centres de ressources et de compétences spécifiques pour la sclérose en plaques, créés ces dernières années dans les centres hospitaliers.

Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: www.afsep.fr/la-sclerose-en-plaques.

Lyliane

17/06/2019

Tout savoir sur le thermalisme...

Dans un article de Version Fémina, Mmes Agnès Pelinq et Myriam Loriol  combattent les idées reçues concernant le thermalisme et la médecine thermale. A l'occasion du salon Les Thermalies, qui se déroulait du 8 au 10/2/2019, elles ont cherché à savoir à qui ces soins peuvent s'adresser. Nous apprenons tout d'abord que les cures thermales peuvent être prescrites par un médecin généraliste ou un spécialiste. Toutefois, la prescription et le protocole de soins relève d'un médecin thermal.

Pour obtenir un remboursement de l'assurance-maladie à hauteur de 65% des frais liés au forfait thermal (environ 600 euros), il faut faire une cure par an de 18 jours de soins (4 soins par jour par exemple). La mutuelle eut prendre en charge une partie des 35% restants. Les frais incluant le transport, la nourriture et l'hébergement sont à la charge du patient. Ce ne sont donc pas "des vacances aux frais de la sécu", car les soins fatiguent et demandent généralement du repos.

Quant à l'efficacité des cures, l'Association française pour la recherche thermale (Afreth) valide dans des revues internationales  le service médical rendupar les cures conventionnées. Pour l'arthrose, l'insuffisance veineuse, les maladies métaboliques, la réadaptation après un cancer ou un accident et surtout en cas de sevrages médicamenteux contre la douleur, il a été démontré en 2016 la pertinence des cures thermales.

Habituellement, les séances d'hydrothérapie sont complétées par des techniques de rééducation (massages, exercices en piscine ou à sec , de la sophrologie, des conseils diététiques, des mouvements conseillés et des programmes d'éducation à la santé (conférences, ateliers pratiques). Depuis peu existent même des programmes de prévention du burn-out, des cures dermatologiques pour les séquelles cutanées et cicatricielles. Bref, le retour à une vie normale peut être accéléré grâce à une prise en charge en milieu thermal et des résultats positifs et durables ont été constatés.

Lyliane

Les images par satellites nous ont fait découvrir des richesses naturelles insoupçonnées...

Selon le journal d'information du WWF, la découverte d'une forêt vierge grâce à des images par satellite a été possible dans le cratère d'un volcan éteint en Afrique de l'Est. Un biologiste britannique a décidé d'explorer cette zone cachée jusqu'ici et il a eu la bonne surprise de découvrir une forêt pluviale encore vierge. Les 28 scientifiques (géologues, botanistes, spécialistes des animaux) venus se joindre à cette expédition ont trouvé sur place une faune et une flore uniques au monde. Papillons, rongeurs, grenouilles, reptiles, crabes et plantes à fleurs inconnus ont attiré leur attention. Des tests génétiques sont en cours pour déterminer si ce sont de nouvelles espèces.

En outre, en développant une nouvelle méthode de photo-interprétation, un groupe de chercheurs en écologie forestière de l'ONU a mis au jour l'existence de 467 millions d'hectares de forêts arides non référencées jusque là. Constituées de baobabs ou d'acacias, perdant leurs feuilles en saison sèche, ces forêts échappaient aux radars des satellites. C'est pourtant une ressource écologique précieuse de la surface de l'Amazonie!

Ainsi, en étudiant de plus près des écosystèmes inconnus, l'être humain va être en mesure de mieux les protéger. Pour en savoir plus sur le WWF, joindre:www.wwf.fr.

Lyliane

16/06/2019

L'infarctus digestif, ça existe!

Mme Sylvie Boistard, dans Version Fémina, expose une affection méconnue du public, qui touche pourtant 15 000 personnes chaque année: l'infarctus digestif. Au même titre que l'infarctus du myocarde, elle nécessite une prise en charge rapide. Il s'agit d'un accident vasculaire de l'intestin, qui touche plus particulièrement les personnes exposées aux risques cardio-vasculaires (hypertension artérielle, tabagisme, hypercholestérolémie) sans distinction d'âge. Cette pathologie est liée à un blocage dans une artère ou une veine qui irrigue les intestins, en raison d'un caillot sanguin ou d'une plaque d'athérome (dépôt de graisses). C'est une urgence absolue, car sans prise en charge adaptée, cela peut conduire au décès par infection généralisée.

En cas de doute, face à des douleurs abdominales, faire réaliser un scanner avec injection de produit de contraste, afin de visualiser l'obstruction éventuelle. Le traitement d'urgence est chirurgical: il consiste à enlever tout ou partie de l'intestin nécrosé, ce qui oblige ensuite à une nutrition par perfusions et au port d'une poche pour recueillir les selles. En 2016 a été ouverte la première structure d'urgences vasculaires intestinales (SURVI) au sein de l'hôpital Beaujon à Clichy. C'est une première en France et dans le monde. Survi fonctionne 24H sur 24, 7 jours sur 7. Les équipes sont pluridisciplinaires (urgentiste,  gastro-entérologues, radiologues,  chirurgiens...). Il arrive que l'on pose des stents pour élargir le calibre de l'artère, que l'on fasse des pontages artériels ou que l'on cherche à dissoudre ou aspirer le caillot sanguin. La survie des personnes traitées est passée de 20 à plus de 80%. Pour le moment, Survi n'existe malheureusement pas en région.

Lyliane

Qu'est ce que le minimalisme?

Dans ce 25e et dernier épisode, le minimaliste Pierre Roubin, qui a fait le pari de vivre avec 43 objets, tire les conclusions de son expérience.

Pierre Roubin (selfie)
Pierre Roubin devant la Tour Manhattan à La Défense (Hauts-de-Seine), automne 2018 (selfie).

Lettrine, Le temps passe, et, comme je l’ai écrit dans l’épisode précédent, les gestes et les habitudes s’ancrent durablement. Ce que j’ai pu remarquer depuis le début de mon projet, c’est que l’attitude des gens autour de moi a changé. Lorsque j’ai commencé, je dois bien reconnaître que je suis passé un peu pour un farfelu. Mais maintenant les choses sont très différentes.

Les gens autour de moi sont réellement intrigués. Tous mes collègues voient bien que j’arrive à m’habiller, à travailler, à faire du sport, et le tout avec beaucoup de joie et d’allégresse, sans aucune gène. Dans ma famille c’est pareil. Évidemment je n’impose à personne à la maison de faire comme moi, mais je remarque qu’il y a eu déjà quelques conséquences. Ma femme a commencé à revendre beaucoup de vêtements dont elle se servait en réalité très peu. Nous sommes devenus de vrais fashion sellers sur les réseaux sociaux. En quelques semaines, à nous deux, nous avons dû récupérer à peu près 500 €, qui dormaient littéralement dans nos placards.

JE ME SENS UN MEILLEUR CITOYEN

Beaucoup de gens m’ont interpellé sur Facebook, et ont réagi à mes posts. Je peux dire que globalement 70 % des réactions se résument à l’exclamation suivante : « Oh mais moi je n’arriverai jamais, je pourrais jamais descendre à 43 objets [voir la liste des 43 objets en fin d’article] ! » Ce qui est en réalité une excellente nouvelle, pourquoi ? Parce qu’elle signifie que toutes ces personnes pensent que ça peut être une voie possible pour elles aussi. Soit elles veulent faire comme moi, et cela signifierait que j’aurais un pouvoir immense de rayonnement sur les autres. C’est une qualité que je ne m’accorde pas du tout. Soit elles créditent la démarche d’une valeur morale importante, et donc souhaitent aussi s’y projeter.

Je ne suis pas assez compétent pour savoir s’il y a une quelconque valeur morale derrière tout cela. Je reste convaincu que c’est bien mais je n’ai aucune légitimité pour l’imposer aux autres. En revanche, ce que je sais, c’est que cette démarche qui consiste à penser et réduire le nombre d’objets que j’utilise, est extrêmement plaisante, et source de joie. Je me sens un meilleur citoyen dans mon environnement, je pense à des choses auxquelles je n’ai jamais pensé, j’ai trouvé des informations que je n’avais jamais imaginées. Sur la qualité des matériaux, sur les modes de fabrication, sur les distances parfois hallucinante que parcourent certains de nos objets, et notamment des vêtements.

IL S’AGIT D’UNE GUERRE TOTALE

J’ai le bonheur de me sentir mieux tous les jours. Je sens le froid sur mes joues, et quand je mets mon bonnet je sens mon corps qui se réchauffe, alors je sais que j’ai fait quelque chose de bien pour moi. Quand je passe devant une vitrine et que je sens l’envie d’achat qui me titille, et quand je résiste à cette envie, alors je sais que je fais quelque chose de bien pour moi, et peut-être aussi pour quelqu’un d’autre, peut-être même pour tous les autres.

Si à l’avenir nous sommes amenés à devenir nombreux dans cette voie-là, alors il nous faut absolument nous armer pour une grande bataille. Je parle évidemment d’une pacifique bataille, mais je sais aussi qu’il s’agit d’une guerre totale. C’est celle de la survie dans un univers où nos ressources sont finies. C’est celle d’une joie sans bornes dans un univers où tout apparaît comme limité.

ENGAGEONS-NOUS !

Nos armes pour cette grande bataille sont d’une puissance redoutable, et redoutée. C’est notre puissance de consommation, c’est la main sur notre portefeuille. Si plusieurs d’entre nous décidons de ne plus acheter, si nous exigeons des produits de qualité, durables et réparables, si nous boycottons des produits mal conçus et non respectueux des femmes et des hommes qui les ont produits, et de l’environnement dans lesquels ils viennent s’inscrire ; alors notre pouvoir est considérable, et nous ferons plier les plus grands, et ceux qui se croient aujourd’hui puissants. Engageons-nous dans la démarche, faisons-la connaître, devenons visibles. De farfelus, nous deviendrons des activistes, puis d’activistes nous deviendrons communauté, et de communauté nous deviendrons majorité.

Mes 43 objets : la liste
• Voir tous les épisodes de Mes 43 objets
Selon Mr Pierre Roubin sur Internet

À but non lucratif, minimal, en libre accès et sans pub. Dites non à la société de consommation, soutenez le journal minimal !

15/06/2019

Kerterres de drôles de petites maisons en terre...

La kerterre, vous connaissez ? Cet habitat alternatif se construit avec des matériaux naturels, écologiques et très bons marchés. Présentations.

Dossier Thématique Cet article vous est proposé par la Rédaction POSITIVR dans le cadre de notre dossier thématique « Tiny House : petite maison, grande liberté ». - Découvrir le dossier

Une petite maison originale, écolo et confortable à construire soi-même pour trois fois rien, ça vous dirait ? Si c’est le cas, regardez bien la vidéo qui va suivre et vous ne serez pas déçu. Vous y découvrirez les kerterres, de fascinantes demeures bretonnes exclusivement fabriquées à partir de chaux, de chanvre et de sable !

Pour tenir debout, une Kerterre n’a besoin de presque rien. Surtout pas de charpente en bois, ni de structure métallique. Pas même de pierre ou de béton… En fait, ces drôles d’igloos en terre sont davantage sculptés que construits. Ainsi, de ses propres mains, on peut leur donner la forme que l’on veut !

Source : Kerterre
Source : Kerterre

Mais attention : ces considérations pratiques, économiques et esthétiques ne sont pas les seuls avantages de la kerterre. Ce type d’habitat alternatif permet aussi une chose essentielle : vivre confortablement… en harmonie avec la nature.

 
Source : Kerterre

 

Qu'est-ce que la médecine anthroposophique...

Selon la revue "ça m'intéresse", la médecine anthroposophique est la plupart du temps controversée en France, car "elle est considérée par certains professionnels "comme ésotérique et sectaire". Chez nous, on lui a notamment reproché ses liens supposés avec le nazisme et un côté spirituel propre à effrayer certains esprits. Pourtant, en Suisse ou en Allemagne, elle est pratiquée dans des hôpitaux renommés et elle est même remboursée.

Il faut savoir que l'anthroposophie (du grec anthropos qui veut dire humain et sophia: sagesse) a été crée au début du 20 ème siècle par le philosophe et scientifique autrichien Mr Rudolph Steiner (1861-1925). S'inspirant des travaux de l'auteur allemand Goethe, Mr R. Steiner a cherché à rassembler les dimensions matérielles et spirituelles dans une vision humaniste dans différents domaines (architecture, agriculture biodynamique, éducation avec des écoles Steiner/Waldorf, arts (art-thérapie, eurythmie, nourriture et santé). C'est le Docteur Ida Wegman qui a développé la médecine anthroposophique en 1920.

En résumé, les principaux principes de la médecine anthroposophique sont les suivants:

- le patient est acteur de son traitement médical

- on utilise des plantes et des minéraux en complément des médicaments classiques.

- parmi les traitements, on cherche à stimuler le corps par des massages rythmiques et le mouvement.

Le site www.passeportsante.net permet d'en savoir davantage à ce sujet:

 

Bien qu’ils ne rejettent pas les médicaments de la médecine classique, les médecins anthroposophes évitent, autant que possible, les médicaments de synthèse potentiellement toxiques et les utilisent en dernier recours. Ainsi, on se tournera moins vers les antibiotiques et on ne fera pas vacciner les enfants de manière systématique contre les maladies contagieuses.

Les grands principes

Selon l’anthroposophie, l'être humain est constitué de 4 éléments, ou corps, à la fois différents et indissociables : le corps physique, le corps éthérique (les forces de vie), le corps astral (sentiments et sensations), et le moi ou corps égotique. Ce dernier correspond à l'esprit conscient, à la force d'ordonner, de conduire et de donner forme. La maladie serait issue de déséquilibres entre ces 4 constituants de l'être humain.

Les anthroposophes conçoivent le corps physique suivant 3 systèmes physiologiques qui sont constamment en relation dynamique les uns avec les autres :

 
  • Le système neurosensoriel est le principal agent des perceptions sensibles et des facultés de représentation. Il s’apparente à la pensée.
  • Le système métabolique (nutrition-digestion-assimilation-excrétion...) constitue le fondement physiologique de la vie et permet l’action. Il s’apparente à la volonté.
  • Le système respiratoire-circulatoire (sang-coeur-poumons) fait le pont entre ces 2 pôles et les maintient en équilibre. Il s’apparente aux sentiments.

Selon Rudolph Steiner, la maladie apparaît quand un processus physiologique naturel se produit au mauvais endroit et au mauvais moment. Le but de la thérapie est donc de « rééduquer » la personne malade, de telle sorte qu’elle retrouve l’équilibre qui permettra que les processus naturels se passent de nouveau au bon endroit et au bon moment.

Les remèdes que propose le médecin anthroposophe ont pour but d’intervenir autant sur les corps éthérique, astral et égotique que sur le corps physique lui-même.

Bienfaits de la médecine anthroposophique

L’approche anthroposophique a fait l’objet d’études scientifiques qui ont démontré son efficacité dans certains domaines. Ainsi, elle permettrait de :

Diminuer les symptômes de maladies chroniques à long terme. Récemment, 5 études prospectives, réalisées par un groupe de chercheurs suisses, ont évalué l’approche anthroposophique (médicaments anthroposophiques, de thérapies d’art, de massage, d’eurythmie) chez des enfants et des adultes souffrants de diverses maladies chroniques respiratoires, musculosquelettiques, neurologiques ou mentales. Dans toutes les études, des diminutions significatives des symptômes - entraînant une meilleure qualité de vie - ont été observées. De plus, ces améliorations persistaient à l’arrêt de l’étude, soit pendant 6 mois pour les enfants et jusqu’à 2 ans à 4 ans pour les adultes.

Contribuer à améliorer la santé et la qualité de vie des personnes atteintes de cancer

Plusieurs programmes thérapeutiques offerts dans les hôpitaux anthroposophiques sont destinés à améliorer la santé et la qualité de vie des patients atteints de cancer. Deux articles parus en 2006 rendent compte de l’évolution de l’état de 144 patients souffrant de cancer de la peau traités dans un hôpital anthroposophique suisse. Les traitements comprenaient, en plus des soins classiques, des bains, des massages, de l’eurythmie, de l’art-thérapie, une diète lactovégétarienne et la prise d’Iscador®, qui est sans aucun doute le remède le plus connu de cette approche. Les auteurs ont conclu que ces traitements pouvaient entraîner des améliorations, en particulier sur le plan émotionnel, mais également sur le plan physique, cognitif-spirituel et social.

Prévenir les allergies

Dans une étude d’observation publiée en 1999, 295 enfants âgés de 5 ans à 13 ans qui avaient un mode de vie « anthroposophique » ont été comparés à 380 autres enfants. Le mode de vie anthroposophe se caractérisait entre autres par la fréquentation d’écoles Waldorf, un moindre recours aux antibiotiques, un taux plus bas de vaccination et une plus grande consommation de légumes lactofermentés et de nourriture « locale ». Les résultats indiquent que les enfants « anthroposophes » présentaient moins de troubles allergiques que ceux du groupe témoin. Ce type d’étude d’observation ne permet toutefois pas de conclure que la diminution des allergies est directement attribuable au mode de vie anthroposophique. De plus, des études d’observation rapportent que certains médicaments, souvent à base de plantes, auraient un effet bénéfique dans le traitement des infections aiguës des oreilles et du système respiratoire, de la conjonctivite et de certains symptômes liés à l’hépatite C chronique, mais leur efficacité clinique n’a pas été montrée scientifiquement.

En tout état de cause, s'informer et choisir en connaissance de cause reste le plus sûr moyen d'être en paix et de rester en bonne santé sur tous les plans.

Lyliane

 

14/06/2019

Un produit phytosanitaire dangereux interdit en France ...

INFO BFMTV-RMC La mesure devrait être officielle dans la journée. L’Anses, l’agence nationale de sécurité sanitaire, va ordonner le retrait d’un fongicide très utilisé par les agriculteurs céréaliers, l’époxiconazole, cancérogène suspecté et présumé toxique pour la reproduction humaine.C’est une décision qui était très attendue par les associations de consommateurs, et redoutée par les industriels qui produisent la substance, comme BASF. L’époxiconazole, un produit phytosanitaire au nom un peu barbare, beaucoup moins connu du grand public que le glyphosate mais très utilisé en France, va être interdit, à la demande de l’Anses, qui doit publier un avis officiel dans la journée, selon les informations de BFMTV-RMC.
L’époxiconazole est un produit fongicide qui détruit les champignons parasitaires. Il s’agit d’un traitement qui se fait au printemps, en général une fois par an. En France, chaque année, 200 tonnes de substance active sont commercialisées dans 76 produits. "Cela peut paraître peu mais en réalité la moitié des surfaces céréalières en France sont traitées à l’époxiconazole. C’est très important", précise le docteur Caroline Semaille, directrice générale déléguée aux produits réglementés à l’Anses. L’époxiconazole est aussi utilisé dans le cadre la culture de la betterave (70% des surfaces concernées)
Un perturbateur endocrinien avéré et cancérogène probable
En janvier 2017 déjà, un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) listait une douzaine de pesticides reconnus "préoccupants" et restant à ce jour autorisés au niveau européen, notamment l’époxiconazole, classé cancérogène probable et présumé toxique pour la reproduction. C’est aussi un perturbateur endocrinien. "Nous avons étudié toutes les données et notre conclusion c’est que l’époxiconazole est un perturbateur endocrinien avéré, et présente un danger préoccupant pour l’homme et pour l’environnement", précise Caroline Semaille.
L’Europe avait acté en 2018 une définition des perturbateurs endocriniens, avec des critères validés et publiés en juin dernier. "Tant que l’Europe n’avait pas adopté son guide des critères de ce qu’est un perturbateur endocrinien, nous ne pouvions pas faire grand-chose. On avait déjà notifié aux ministères nos préoccupations par rapport à cette substance mais on n’avait pas le levier réglementaire. Ce guide va changer beaucoup de choses », précise le docteur Semaille.
"Les agriculteurs vont devoir faire autrement"
Au niveau européen, une réévaluation de l’époxiconazole est aussi en cours. Une décision est attendue en avril 2020. "La France ne pouvait plus attendre. Il y a des usages très importants, des populations sensibles comme les enfants et les femmes enceintes qui sont concernées, et on est un pays très agricole", explique Caroline Semaille, qui précise : "C’est le sens de l’histoire. Les agriculteurs vont devoir travailler autrement. Tout le monde est conscient qu’il faut raisonner l’utilisation des produits. C’est du bon sens".
Le retrait de l’époxiconazole ne se fera pas du jour au lendemain. "On ne peut pas laisser les agriculteurs sans solution du jour au lendemain, même s’il existe d’autres fongicides de la même famille". Tous les industriels ayant été notifiés début mai, ils auront un délai de 12 mois pour retirer définitivement les produits à base d’époxiconazole du marché.

Marie Dupin pour BFMTV - BFMTV - mardi 28 mai 2019

Alancienne, une start-up écolo qui a le vent en poupe...

Cueillis à moins de 100 km de Paris, livrés 24 heures après votre commande en ligne, les fruits, légumes, viandes et fromages d’Alancienne ont le vent en poupe dans la capitale.Haricots répondant au doux nom de « lingots blancs », lentilles dites « béluga » car noires comme le caviar, quinoa, oignons rouges d’Orgeval, potirons olive, bottes de navets humides de la rosée du matin… Paul Charlent, l’un des cofondateurs d’Alancienne, est intarissable sur les produits venus des fermes d’Ile-de-France stockés dans son entrepôt. Il aime parler d’eux, il aime les cuisiner, aussi, après le travail, en testant de nouvelles recettes. Commandés sur Internet la veille au soir, cueillis le matin même, puis stockés ici, à Clichy (92), tous ces produits frais repartiront vers 16 heures à scooter électrique pour être livrés à Paris et sa banlieue ouest.
C’est à Berkeley, aux Etats-Unis, que les quatre fondateurs de la start-up Alancienne, âgés de 25 à 30 ans, se sont rencontrés. Paul, Augustin, Alexis et Livio ont en commun un brillant cursus (école de commerce, d’ingénieur, etc.), le goût des bons aliments et le désir de consommer autrement. La création de leur petite entreprise date de fin 2016. « On a commencé dans le garage de mes parents… », sourit Paul, allusion aux débuts du créateur d’Apple, Steve Jobs. Après le garage vinrent un premier local, puis un deuxième, plus grand. Et aujourd’hui, les quatre compères cherchent un nouvel entrepôt, deux fois plus grand.
Rien n’est stocké, aucun produit n’est perdu
Derrière les valeurs très écolos portées par Alancienne, le challenge est aussi technologique : « une fois que nous avons toutes les commandes, un logiciel calcule la tournée la plus rapide pour passer chez les agriculteurs ». Chacun leur tour, les quatre amis font « la tournée », qui dure 5h30 environ. Puis retour sur Clichy et opération scooters dans Paris, donc. Et ça roule. L’an dernier, le chiffre d’affaires a doublé, il atteint désormais 60 000 euros par semaine. « La formule est rentable, notamment car nous n’avons pas de pertes liées aux produits perdus : nous ne stockons rien ».
Dans cette formule originale, tout le monde est gagnant. Les producteurs ? Ils ne cueillent que ce qui a été commandé, et sont rémunérés à un prix supérieur à ce qu’ils touchent ailleurs - « pour le lait, nous les payons 1 euros le litre contre 0,34 centimes en ce moment pour Lactalis », précise l’un des boss. Les agriculteurs n’ont par ailleurs aucun souci logistique puisqu’ils ne s’occupent pas du transport. Mais attention, ils ont été dûment sélectionnés : tous produisent sans intrants chimiques, et résident à moins de 100 ou 150 kilomètres de Paris, surtout dans les Yvelines et le Val-d’Oise.
Les 3 000 clients actuels, eux, sont assurés d’avoir des produits de qualité. Ils redécouvrent des saveurs anciennes. La livraison se fait entre 16 heures et 22 heures par créneau de deux heures - pratique pour les urbains actifs. Quant aux prix, « ce sont ceux du bio en supermarché », s’engage Paul Charlent, qui cite la baguette à 2 euros ou un poulet fermier bio, 22 euros. Le panier moyen est de 50 euros, ce qui n’est pas rien.
Après Paris et la banlieue, les associés envisagent d’investir quelques villes de province. Dans cette aventure prometteuse, ils ne consentent qu’un seul regret : le retard des politiques sur la société. « Glyphosate ou pas ? Pendant qu’ils en débattent, nous avons décidé de nous en passer ».

Odile Plichon (@oplichon) - Le Parisien - jeudi 30 mai 2019

13/06/2019

Repeindre les toits en blanc refroidirait les bâtiments...

Dans une interview récemment accordée à la BBC, Ban Ki-moon suggérait de peindre les toits des bâtiments en blanc. Cette couleur rejetant une grande partie des rayons du soleil, elle permettrait donc aux constructions d'emmagasiner moins de chaleur. Selon l'ancien secrétaire de l'ONU, une telle mesure pouvait faire baisser de 30°C le température de certains toits, et de 7°C celle de l'intérieur des immeubles et des maisons.

La BBC n'a pas souhaité en rester là et a mené l'enquête afin de déterminer la provenance et la véracité de ces chiffres. Il s'avère que Ban Ki-moon faisait référence à un projet réalisé à Ahmedabad City, à l'est de l'Inde, où les températures estivales peuvent culminer à 50°C. Dans cette ville, plus de 3000 toits ont été repeints en 2017, à l'aide de chaux blanche et d'un revêtement réfléchissant.

Grâce à un tel principe, la quantité de chaleur transférée à l'intérieur de la construction diminue fortement, et celle-ci est emmagasinée moins longtemps, d'où un refroidissement plus rapide du bâtiment une fois passées les fortes chaleurs. Les documents de travail du projet indiquent en effet une baisse de 30°C sur les toits et une diminution de 3°C à 7°C à l'intérieur. En réalité, la baisse de température interne se situe plutôt dans une fourchette allant de 2°C à 5°C, expliquent les responsables du projet, ce qui constitue déjà une diminution non négligeable.

Slate.fr - Slate - samedi 1 juin 2019

Deuxième avis médical sur le Web...

La plateforme "deuxième avis" a vocation à rassurer les patients après un premier avis donné par leur médecin. Pauline d'Orgeval, l'une des cofondatrices, a expliqué sur Europe 1 que son objectif était de mettre fin à "l'inégalité d'accès à l'expertise médicale" en France.

En cas de problème de santé, il vaut mieux être certain de ce dont on souffre. Deux avis valent donc toujours mieux qu'un seul. Et pour cela, il n'est pas forcément nécessaire d'aller voir deux médecins. La plateforme "Deuxième avis" permet au patient de confirmer ou non le diagnostic du médecin qu'il est allé voir en premier lieu.
Le service permet de remplir en ligne son dossier médical et de renseigner le premier avis de son médecin mais cela peut également se faire par téléphone pour ceux qui seraient moins à l'aise avec les nouvelles technologies. Le deuxième avis, rendu par des médecins experts nommés par un comité scientifique, arrive alors dans un délai de sept jours au maximum.
"Très engagées en ce qui concerne l'accès aux soins pour tous", les trois cofondatrices de la plateforme se sont rendu compte "qu'il y avait une vraie forme d'inégalité en cas de pathologie lourde", à savoir "l'inégalité d'accès à l'expertise médicale", explique Pauline d’Orgeval, cofondatrice de "Deuxième avis", sur Europe 1. "On n'a pas les mêmes chances de guérison en fonction de qui donne un avis et qui prend en charge."
"75% des avis" sont confirmés
Pauline d'Orgeval insiste sur le fait que "Deuxième avis" n'a pas du tout vocation à mettre en doute la qualité des médecins en France : "Le deuxième avis est vraiment systématique dans certains pays comme la Suède, la Suisse, l'Allemagne. La France a du retard." Elle précise toutefois que "75% des avis" sont confirmés par le deuxième avis.
Elle ajoute également que "depuis 20 ans, la médecine a fait énormément de progrès" et "maintenant, les médecins sont sur-spécialisés". "Cette ultra-spécialisation est très inégalement répartie sur le territoire. On permet à des médecins à leurs patients d'y accéder simplement et rapidement."

Grégoire Duhourcau - Europe 1 - lundi 27 mai 2019