Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/08/2019

Initiatives humanitaires avec Terre d'Azur...

Mme Hélène Fernandez, infirmière à la retraite, nous est présentée dans le journal Nous à travers son engagement humanitaire. Elle joue, en effet, un rôle de bénévole essentiel dans l'association Terre d'Azur basée à Mouans-Sartoux (06). Depuis la France, elle gère le matériel à trouver et à acheminer vers des dispensaires africains. Elle a déja précédemment effectué des missions humanitaires au Népal et en Inde. A  chaque fois, tous les volontaires paient leur billet d'avion et profitent de leurs congés ou de leurs RTT pour partir au loin.

Sur place, cette ex-cadre du C.H.U. de Nice a pour habitude de former des infirmières, des mamans et des futures cadres de dispensaires, afin de transmettre des techniques, des conseils et des gestes d'hygiène simples. Via Internet un suivi reste assuré avec le  ou la responsable du dispensaire. En France, Mme Fernandez s'investit dans différentes actions pour trouver des fonds: lotos, tri de vêtements, de médicaments, vide-greniers... Son cadeau est le sourire des enfants au cours de ses missions et l'accueil des personnels qu'elle soutient.

N'hésitons pas à aider ce type d'initiatives généreuses! On peut par exemple soutenir l'Association en versant une cotisation annuelle de 35 euros  Pour tout autre contact avec Terre d'Azur, contacter sur Internet: www.terre-dazur.org.

Lyliane

Un nouveau mode de propulsion: une voile solaire nommé LightSail 2...

L'équipe derrière ce projet de 7 millions de dollars a estimé avoir ainsi démontré une nouvelle forme de propulsion, qui pourrait un jour transformer l'exploration spatiale lointaine.
Car ce satellite de la taille d'un pain et équipé d'une immense voile en polyester brillant n'est propulsé ni par un moteur, ni à l'aide de carburant ou de panneaux solaires, mais par la seule pression des insaisissables photons du Soleil.
"Au cours des quatre derniers jours, le vaisseau spatial a élevé son apogée, ou son point culminant en orbite, d'environ 1,7 kilomètre grâce à sa voile solaire", a expliqué Bruce Betts, responsable du projet LightSail 2.
Il devient ainsi le premier vaisseau à utiliser une voile solaire pour se propulser en orbite terrestre et la seconde voile solaire à voler avec succès après la Japonaise Ikaros en 2010.
"Nous avons officiellement déclaré la réussite de la mission", s'est félicité sur Twitter Bill Nye, directeur de la Planetary Society.
"Cette technologie nous permet d'emmener des objets vers des destinations extraordinaires dans le système solaire, et peut-être au-delà, d'une façon qui n'avait jamais été possible, car nous n'avons pas besoin de carburant ni des systèmes pour contrôler le carburant", s'est-il réjoui.

afp.com - AFP - jeudi 1 août 2019

06/08/2019

L'écologie pour les 8-12 ans sur Radio Bambou...

Sur la chaîne de radio reporterre.net/Radio Bambou, Mme Mathilde Bouquerel, journaliste âgée de 28 ans,  réalise des reportages en plein air dans des parcs ou des jardins, là où le calme relatif permet des enregistrements. Radio Bambou est, en effet, le nom du podcast dédié aux enfants de 8 à 12 ans, diffusé par le site d'information écologique Reporterre. Depuis l'été 2017, Mme Bouquerel propose et réalise de bout en bout ce format sensibilisant les jeunes à l'écologie, qui est symbolisé par un petit panda roux prénommé Bambou. Mme Elise Raque et son photographe P.E. Rastoin sont allés rencontrer cette jeune femme dans le Parc de la Villette pour le Journal Télérama.

A travers de sympathiques histoires, la reproduction des fleurs par la pollinisation ou le danger des particules fines sont expliqués de façon ludique. Les sujets lourds comme le changement climatique ou les risques de la fonte des glaces par exemple sont allégés à travers des histoires ou des reportages d'information traités sous un angle accessible à des enfants. Depuis cette initiative, qui pourrait vite essaimer dans des salles de classe, Mme Bouquerel propose en complément un kit pédagogique en ligne. L'article souligne que l'éducation environnementale par radio est un bon moyen de transmission. L'enjeu climatique traité de la sorte avec des jeunes ne serait-il pas un bon moyen de toucher parents et enfants, de montrer des pistes viables pour l'avenir?

Lyliane

05/08/2019

Peut-on se se prendre en charge et se reconstruire après une maladie grave?

Selon le livre et l’expérience personnelle de Mr Alain Moenaert, la réponse est oui. Les personnes qui ont guéri de manière exceptionnelle ont toutes, à peu de choses près, suivi 12 étapes :

  1. Accepter le diagnostic. 

  2. Refuser le pronostic. Ne jamais se croire condamné. 

  3. Essayer de voir la maladie d’un autre point de vue. Ne pas la prendre comme une catastrophe, mais comme un signe du corps qu’il faut changer sa vie et ses habitudes

  4. Prendre sa responsabilité dans la création du problème : accepter que l’on a fait des choses qui ne convenaient pas à son corps. 

  5. Devenir « la personne la plus importante » : prendre du temps pour soi, apprendre à s’aimer. 

  6. Se construire une détermination, une force de persévérance. 

  7. Comprendre le message transmis par notre corps, ce que Moenaert appelle, « la fonction du symptôme ». 

  8. Nettoyer le passé de nos traumatismes. 

  9. Se donner un présent continuellement satisfaisant. 

  10. Construire un futur sans tension. 

  11. Développer une pratique spirituelle. 

  12. Vivre sa vie ! C’est la synthèse de tout ce qui précède. 

J’espère que l’histoire d’Alain Moenaert vous aura inspiré. 

À très vite,

Emmanuel Duquoc








S

Quelle place réservons-nous aux Macareux Moines dans notre pays?

Depuis Perros-Guirec, sur la côte bretonne, à bord de vedettes dans lesquelles ont pris place touristes et ornithologues de la LPO (Ligue de la protection des oiseaux) on peut observer chaque jour le bestiaire unique des 40 ha de la réserve naturelle de l'Archipel des Sept-Iles, où nichent notamment fous de bassan, sternes, cormorans et les macareux moines. Mr Gilles Bentz, qui dirige la station voisine de la LPO, explique pourquoi le macareux est devenu leur emblème depuis 1912. Ce petit oiseau plongeur, de la taille d'un pigeon mais au bec coloré, est fort peu farouche. Il a malheureusement fait l'objet au 19 ème siècle de safaris de chasseurs et il aurait pu totalement disparaître. Les marées noires et la surpêche ont aussi peu à peu contribué à décimer ces oiseaux de la famille des pingouins, que l'on appelle aussi parfois "perroquet des mers".

Les macareux moines sont des oiseaux marins qui vivent en haute mer huit mois durant. Ils nidifient généralement sur les côtes d'Islande, du Canada ou d'Ecosse. Une unique colonie de 180 couples environ niche cependant en Bretagne et font l'objet de soins attentifs. Ils se nourrissent de poissons (sardines, anchois, harengs). Ils utilisent leurs ailes comme des nageoires pour plonger à plus de 15 mètres de profondeur. Il a été remarqué que, lorsque la quantité de poissons disponibles baisse, cela perturbe leur cycle de reproduction. Aussi, l'aire maritime qui entoure la réserve naturelle bretonne est surveillée pour y éviter de la surpêche. Mr Marc Belpois pour le journal Télérama s'est attaché à travers son article à nous rendre les macareux moines fort sympathiques et à nous responsabiliser sur leur survie.

Lyliane

04/08/2019

Comment cultiver son jardin au naturel?

Selon le Hyérois Mr David Orsat, consultant botaniste paysager, écrit Mme Amandine Roussel dans le journal Nous, il est essentiel de soigner ses plantes sans pesticides, ni engrais chimiques.  Certes, pucerons, fourmis, cochenilles, escargots peuvent mettre à mal nos plantations. Toutefois, il existe des solutions naturelles, plus écolos et beaucoup moins onéreuses que les produits chimiques. Les abeilles ne peuvent qu'en bénéficier et nous aussi sur tous les plans quel que soit notre âge. L'article ne parle pas de "permaculture", mais cette technique pourrait aussi être ajoutée en complément...

Première observation du botaniste: s'occuper de la terre en choisissant très soigneusement son terreau, car nos plantes se nourrissent par leurs racines. Dans certains cas, il faut ajouter afin de l'aérer un peu de sable ou de tourbe ou alors de l'argile pour la rendre plus dense. Puis, faire attention en achetant des plants et des arbustes adaptés à notre région. Dans le sud de la France, mimosas, citronniers et orangers se plaisent, ce qui n'est pas le cas partout dans notre pays. L'ail et le thym par exemple ne se plaîsent pas dans tous les sols. Quant aux légumes racines (pommes de terre, carottes...), ils aiment les climats de moyenne altitude. L'hiver, on peut également semer du trèfle pour apporter de l'azote dans le sol.

Les traitements "verts" vont des larves de coccinelles, gourmandes de pucerons, que l'on peut trouver en jardinerie, aux associations de végétaux qui se protègent mutuellement comme les capucines, les soucis, le sureau ou même des gousses d'ail écrasées dans un litre d'eau bouillante, que l'on laisse infuser 24 h et qui se révèlent souveraines contre les acariens et les pucerons. On peut également acheter des bombes insecticides pour un rosier sur un balcon ou du purin d'ortie, efficace pour renforcer la santé des plantes en général.

Contre la cochenille, un mélange de savon noir, d'alcool à 90° et d'huile de colza vaporisé sur les feuilles par temps sec à intervalle de 2 semaines peut en venir à bout. Contre l'oïdium de la vigne, le botaniste conseille de mêler du liquide vaisselle, du bicarbonate de soude et de l'huile de colza. Certains emploient pour les oliviers ou les palmiers, vulnérables aux charançons ou à la mouche, des pièges à phéromones ou même de l'argile. Des colliers de glu placés sur le tronc au pied des arbres fruitiers empêchent les fourmis de monter coloniser les branches et d'y apporter des maladies.

Il est donc possible de respecter la nature et de cultiver un jardin sans empoisonner l'air et l'eau qui nous entourent. A chacun de tester des solutions de bon sens et d'en faire profiter ses compatriotes! Des ateliers pour adultes ou enfants existent dans certaines villes, où des composteurs leur sont mis à disposition. Enfin, des municipalités proposent des friches urbaines à leurs habitants en créant des jardins partagés, où chacun peut mettre les mains dans la terre et se régaler des fruits de son travail.

Lyliane

03/08/2019

Ne louez plus: échangez votre maison!

Mme Kathleen Junion dans le journal Nous, fait référence à une pratique qui tend à se développer de nos jours: l'échange de logement. On s'inscrit par exemple sur "HomeExchange", on paye 130 euros par an  et on peut être hébergé partout dans le monde. Au départ, raconte Mr Gilbert Piccioli, qui pratique l'échange de maison depuis 8 ans, "on n'aime pas trop l'idée que quelqu'un vienne habiter chez soi". Puis, après des expériences réussies, à Paris, en Savoie, en Suède,... il a changé d'avis. Il estime en effet que c'est une formule simple, qui incite à faire confiance.

La maison que vous habitez est visitée et son niveau de confort estimé par l'organisme (climatisation, nombre de couchages, placards disponibles, véhicule à disposition éventuellement...). En cas de dégradation ou de casse dans la maison prêtée, on doit bien entendu remplacer le ou les objets. Mais c'est finalement assez rare, car les personnes ont à coeur d'entretenir le bien mis à disposition. Quant aux destinations proposées, elles permettent de choisir des lieux de rêve comme Bali, l'Australie, l'Indonésie...

Pour tout renseignement, s'adresser par exemple à www.homeexchange.com.

Lyliane

02/08/2019

Les microbrasseries fleurissent dans notre pays...

Un article de Mme Elodie Crézé dans la revue de juillet de "Sans transition Provence" montre que la plupart des brasseries crées en Provence ont moins de 3 ans. En effet, au 1er janvier 2019, sur les 45 brasseries que compte la région Sud, 44 sont des microbrasseries, concentrées dans les Bouches-du-Rhône et les Alpes Maritimes, contre 1600 brasseries à l'échelle nationale. L'intérêt récent du public du midi de la France pour la bière s'appuie sur une tradition de convivialité et le goût pour un produit artisanal. Le boom des microbrasseries est également perceptible dans d'autres régions françaises depuis les années 2000.

Les plantations de houblon gourmandes en eau sont plutôt implantées dans le Nord de la France ou en Alsace. Toutefois, peu à peu  a germé l'idée de créer une variété de houblon résistante à d'autres conditions climatiques. Des brasseurs amateurs ont commencé à échanger sur des forums, car l'improvisation n'est guère possible. Des bières de dégustation dans des bars à bières ont commencé à voir le jour. Depuis trois ans s'y ajoute un engagement en faveur d'une économie locale. La vente directe ou en circuit court respectant une éthique particulière tend à montrer que les nouveaux brasseurs privilégient la qualité et cherchent à se différencier des produits standardisés. Souvent, ils font le choix de ne pas filtrer ni pasteuriser leurs bières, ce qui les rend plus fragiles.

Les bières artisanales, qu'elles soient à base de blé, d'orge ou de malt, représentent aujourd'hui 8% seulement de la part du marché de la bière. Mais on note une évolution dans la consommation des ménages, certains choisissant de remplacer le vin par la bière à table en toute saison et non plus seulement au café par temps chaud. Les nouveaux artisans brasseurs en ont fait "un produit vivant" et pour lequel ils peuvent chercher à innover. Le modèle économique de la microbrasserie semble de ce fait avoir dans notre pays encore de beaux jours devant lui!

A votre santé en consommant la bière avec modération!

Lyliane

Lyliane

01/08/2019

Consigne du verre en France: quelles perspectives?

C’est un soutien de poids pour Brune Poirson et son projet de relance de la consigne, pierre angulaire du texte sur l’économie circulaire. Dans une tribune, les organisations représentatives des fabricants et distributeurs de boissons s’engagent à favoriser la mise en oeuvre de la consigne aux fins de recyclage des bouteilles plastiques et canettes. Dans une lettre ouverte à Edouard Philippe, publiée par le JDD le 23 juin dernier, les industriels du recyclage, par la voix de la Federec (Fédération des entreprises du recyclage), disaient à l’inverse tout le mal qu’ils pensaient de cette mesure risquant selon eux de "casser" notre système de tri citoyen. Voici la tribune des organisations représentatives des fabricants et distributeurs de boissons :
"La consigne pour le recyclage des emballages de boissons est nécessaire à une économie vraiment circulaire"
"Le 19 juin dernier, Brune Poirson, secrétaire d’Etat à la Transition écologique et solidaire, annonçait une concertation nationale pour étudier la mise en place d’une consigne pour recyclage des emballages boisson. Ce moment attendu d’échanges vient de commencer. 

Affirmons-le : c’est une vraie opportunité de construire un nouveau projet d’économie circulaire afin de répondre à l’urgence environnementale, et plus précisément d’améliorer collectivement les performances de recyclage de tous les emballages et papiers en France.
Le constat est aujourd’hui connu : le dispositif actuel ne permet pas de faire progresser assez vite le tri et le recyclage de nos déchets ménagers. Il ne permet pas d’atteindre, dans les délais impartis, les objectifs nationaux et européens de 90% de collecte pour recyclage des bouteilles en plastique et de 30% d’intégration de matière recyclée. Or, pour les consommateurs, il y a urgence. Et il est de notre responsabilité d’entreprises de trouver des solutions.
"Seuls les pays ayant adopté un système de consigne pour recyclage atteignent l’objectif européen de 90% de collecte"
Ce constat nous a poussés, producteurs et distributeurs de boissons, aux côtés de Citeo*, à rechercher des solutions efficaces répondant à cette ambition. Pendant plusieurs mois, nous avons analysé la performance des différents systèmes européens et modélisé différents scénarios.
Ce travail nous a permis de mettre en évidence que seuls les pays ayant adopté un système de consigne pour recyclage atteignent, voire dépassent, l’objectif de 90% de collecte. En Finlande, 91% des bouteilles en plastique PET (polytéréphtalate d'éthylène) consignées sont retournées ; 90% au Danemark et 97% en Allemagne. Cette réalité oblige à étudier sérieusement cette solution pour la France.
C’est pourquoi nous avons appelé à la mise en place d’une concertation la plus large possible, sur l’éventualité de la consigne elle-même, mais surtout sur le saut de performance du dispositif de collecte et de recyclage dans son ensemble.
La consigne pour recyclage soulève de multiples questions qu’il nous faut aborder avec une vision plus complète de la progression du recyclage. Il faudra bien sûr veiller à ce que la consigne permette une approche financière équilibrée pour les collectivités locales, acteurs clés du dispositif de collecte et de recyclage, et nous devrons trouver ensemble les moyens de rendre ce dispositif à la fois plus efficace et moins coûteux. L’extension des directives de tri devrait-elle être abandonnée? Certainement pas. Elle devra couvrir l’ensemble du territoire, avec ou sans consigne, car c’est une condition essentielle de la progression du recyclage global des emballages.
Les Français refuseront-ils ce changement? Conscients des enjeux, ils semblent prêts à s’adapter : ils sont 91%** à soutenir l’idée de la consigne, sachant que cette nouvelle approche pourrait les amener à modifier sensiblement leur mode de consommationCette nouvelle approche peut permettre le saut de performance qu’attend la société tout entière"
La mise en place de la consigne pour recyclage s’inscrirait en outre dans un contexte plus large d’évolutions du modèle de collecte sélective et de tri actuel, notamment avec la généralisation de la collecte des biodéchets d’ici 2025. Nous avons de ce fait une opportunité rare pour faire converger le modèle français avec les standards européens, notamment via l’harmonisation nationale des couleurs des bacs ou la généralisation d’un tri séparé du papier-carton qui permettrait d’améliorer fortement la qualité des matières recyclées.
Nous savons que cette nouvelle approche peut permettre le saut de performance qu’attend la société tout entière. Celui-ci ne sera possible que si tous les acteurs – collectivités, fabricants et distributeurs, opérateurs du recyclage, associations et citoyens – engagent des discussions, sur des données quantifiées, fiables et partagées, afin de trouver réponse aux interrogations communes.
Nous, représentants des entreprises, sommes décidés à agir en ce sens. C’est notre conviction et c’est notre engagement. Pour les promoteurs de l’économie circulaire et pour tous les acteurs engagés dans la transition écologique, les mois à venir seront décisifs."* Entreprise chargée, par agrément d’État, de piloter et de développer le recyclage des emballages mis sur le marché en France dans le cadre de la responsabilité élargie du producteur.
** Etude Kantar Worldpanel auprès de 6.000 consommateurs pour le GT entreprises emballages boisson et Citeo (4 avril 2019).
Liste des signataires :
Enguerrand de Gouttes, président de Boissons énergisantes France (BEF)
Vincent Delozière, président de Boissons rafraîchissantes de France (BRF)
Denis Cans, président de la Maison des eaux minérales naturelles (MEMN)
Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD)
Jean-Jacques Mespoulet, président de la Fédération nationale des boissons (FNB)
Hugues Pouzin, directeur général de la Confédération nationale du commerce de gros et international (CGI)
Jacques Tréherne, président du Syndicat des eaux de sources (SES)
Yves Legros, président du Syndicat national du lait de consommation (Syndilait)
Emmanuel Vasseneix, président de l’Union nationale interprofessionnelle des jus de fruit (UNIJUS)
Jean Hornain, directeur général de Citeo 

Redaction JDD - leJDD - dimanche 7 juillet 2019

31/07/2019

Renaissance écologique, un ouvrage suscceptible de dessiner un futur écologique!

Julien Dossier convainc avec sa feuille de route pour la transition écologique et sociétale en 24 chantiers, allant de l’agriculture à la préservation des écosystèmes, en passant par la culture et les systèmes de gouvernance.
Tous les jours, retrouvez le fil vert, le rendez-vous environnement de Libération. Aujourd’hui, voici une recommandation (livres, conférences, films, podcasts, etc.) de la rédaction:
S’inspirer d’une œuvre d’art âgée de 681 ans pour dessiner un futur écologiquement enviable (et viable), c’est le pari que s’est lancé Julien Dossier, dirigeant de Quattrolibri, un cabinet de conseil spécialisé dans les stratégies de transition écologique et enseignant à HEC.
Dans Renaissance écologique, 24 chantiers pour le monde de demain, en librairie depuis mai chez Actes Sud, l’auteur remet au goût du jour une célèbre fresque de la Renaissance : Allégorie et effets du bon et du mauvais gouvernement, peinte par Ambrogio Lorenzetti en 1338, à Sienne, en Italie. L’œuvre met face à face le péril de la tyrannie destructrice et les bienfaits d’un bon gouvernement. En son temps, elle a servi au gouvernement de la république de Sienne, alors déstabilisé, à restaurer une relation de confiance avec son peuple.
«Rétablir le lien entre citoyens et politiques, voilà une des urgences qui a émergé à l’occasion de la révolte des gilets jaunes, écrit Julien Dossier. Cette colère montre que la transition vers la neutralité carbone ne peut réussir dans un tel contexte centralisé et descendant, voire condescendant.» En se basant sur la même construction artistique, l’auteur a fait redessiner cette fresque à la sauce contemporaine par Johann Bertrand d’Hy.

Un regain d’espoir
Sa fresque imprimée en grand format et enroulée sous le bras, Julien Dossier se déplace en France comme à l’étranger pour nourrir son plan d’action et transmettre la bonne parole des «24 chantiers pour le monde de demain». «Souvenons-nous surtout, tant qu’il est encore temps, que notre destin est encore dans nos mains, qu’il est possible de façonner un projet démocratique de société, qui préserve les libertés individuelles, sans imposer un «crédit social» à la chinoise, sans punir de prison celles et ceux d’entre nous qui auront contrevenu à leurs engagements climatiques.»
Julien Dossier a ainsi participé à l’écriture du plan Neutralité carbone de Paris, à la stratégie post-pétrole de Grande-Synthe, au plan Climat de Rennes, conseille les Dirigeants responsables de l’Ouest, ainsi que les différents candidats aux municipales de la mairie de Nantes.
L’ouvrage réussit, avec talent, à faire sens de la complexité, sans tomber dans l’écueil des appels à agir culpabilisants. Comme elle est transversale à toute la société, cette fresque redonne espoir sur les possibilités d’éviter un effondrement civilisationnel de grande ampleur. «Nous devons parvenir à dépasser ce moment de stupeur et vite nous remettre en mouvement pour sortir de la zone de danger afin d’achever cette transition.»
À la lecture, la solution semble évidente, voire facile. On ne peut s’empêcher de poser cette question si récurrente : pourquoi ces idées ne sont pas déjà réalité ? «Nous devrions basculer dans une logique d’économie de guerre pour déployer les outils de production face à l’urgence écologique qui est la nôtre, détaille le consultant. Il manque la volonté et la coopération politique pour faire passer toutes ces initiatives et technologies de leur statut local à grande échelle.»

Aude Massiot - Liberation - mardi 23 juillet 2019

Nourriture pour bébés selon l'OMS...

La nourriture industrielle pour bébé contient souvent trop de sucres et son étiquetage prête à confusion, prévient l'OMS, qui recommande que les nourrissons soient exclusivement nourris au lait maternel pendant les six premiers mois de leur vie.
Attention à la nourriture industrielle pour bébé: elle contient souvent trop de sucres et son étiquetage prête à confusion, prévient lundi 15 juillet, l'OMS qui propose de renouveler ses critères pour améliorer l'alimentation des tout-petits. "Dans environ la moitié des produits examinés (...), plus de 30% des calories provenaient des sucres totaux et environ un tiers des produits contenaient du sucre ajouté ou d'autres édulcorants", note la branche européenne de l'Organisation mondiale de la Santé, après avoir étudié près de 8.000 produits dans plus de 500 magasins entre Vienne (Autriche), Sofia (Bulgarie), Haïfa (Israël) et Budapest (Hongrie) de novembre 2017 à janvier 2018.

Une alimentation trop sucrée qui augmente le risque de surpoids 
Un apport élevé en sucre peut augmenter le risque de surpoids et de caries dentaires et une exposition précoce aux produits sucrés peut créer une préférence nocive pour les aliments sucrés pour le reste de sa vie, prévient l'OMS. "Une bonne nutrition durant la période néonatale et la petite enfance reste essentielle afin d'assurer une croissance et un développement optimaux de l'enfant, et de meilleurs résultats sanitaires plus tard dans la vie", rappelle la directrice régionale de l'OMS pour l'Europe, Zsuzsanna Jakab, citée dans un communiqué. En 2018, l'institution avait mis en garde contre la progression de l'obésité et du surpoids chez les Européens qui risquait d'inverser la tendance à la hausse de leur espérance de vie.

Environ un tiers des produits examinés contenaient du sucre
Consommer des boissons sucrées, y compris des jus de fruits, peut entraîner une tendance à délaisser les aliments plus riches en nutriments. Environ un tiers des produits examinés contenaient du sucre, du jus de fruits concentré ou d'autres édulcorants dans leur composition, ingrédients qui ne devraient pas être ajoutés aux aliments destinés aux tout-petits. Entre 18% et 57% d'entre eux contenaient plus de 30% calories provenant de sucres, déplore l'OMS. La branche Europe de l'institution, qui s'étend de l'Atlantique au Pacifique, comprend 53 pays aussi hétéroclites que la Russie et Andorre, l'Allemagne et le Tadjikistan.

Le lait maternel comme seule nourriture pour les nourrissons
L'étude a également montré que des aliments considérés comme inappropriés au regard des recommandations de l'Organisation sont commercialisés pour les tout-petits. Entre 28% et 60% des aliments étaient étiquetés comme convenant aux nourrissons de moins de six mois or, "l'OMS recommande que les nourrissons soient exclusivement nourris au lait maternel pendant les six premiers mois de leur vie et, par conséquent, aucun aliment ne devrait être commercialisé comme convenant aux enfants de moins de six mois", souligne le rapport.
L'OMS réactualise ses recommandations
Pour encourager ses membres à adopter de nouvelles lignes directrices, l'OMS réactualise ses recommandations. Elle voudrait mettre fin à la promotion des substituts du lait maternel et recommande que l'alimentation des enfants entre six mois et deux ans se base sur des aliments riches en nutriments, préparés à la maison. Tous les sucres ajoutés et les édulcorants devraient également être bannis de la nourriture pour bébé. Les étiquetages des boissons sucrées, notamment les jus de fruits et le lait concentré, et des confiseries devraient mentionner que ces produits ne conviennent pas aux enfants de moins de trois ans.
Challenges.fr - Challenges - lundi 15 juillet 2019

30/07/2019

La Côte d'Ivoire reboise ses forêts...

La Côte d’Ivoire vient d’adopter un nouveau code forestier, un arsenal destiné à reboiser un pays qui a perdu plus des trois-quarts de ses forêts. Ce nouveau code associe les planteurs et les industriels à cet objectif. Les sanctions sont également renforcées.

16 millions d’hectares en 1960 contre 3,4 millions en 2018. En moins de 60 ans, la Côte d’Ivoire a perdu 80% de ses forêts. Les responsables sont connus : il s’agit de l’exploitation forestière, de l’agriculture extensive, des feux de brousse mal maîtrisés et de l’incapacité des autorités à protéger les forêts ivoiriennes.

L’objectif désormais est d’inverser cette tendance mais le gouvernement fait le choix d’associer les opérateurs économiques à cette politique de reforestation.
Le nouveau code fait donc la part belle à l’agroforesterie qui permet aux producteurs de cacao, par exemple, de bénéficier de la richesse des sols forestiers tout en préservant la forêt. Des concessions seront accordées aux industriels ou encore aux petits planteurs pour pratiquer des cultures pérennes qui se traduisent par 24 ans pour le Cacao et 40 ans pour l’hévéa. A charge à l’exploitant d’entretenir aussi la forêt, en reboisant.

Aujourd’hui, selon les statistiques officielles, un quart de la production de cacao, soit 500 000 tonnes, viendrait des forêts classées, des parcs ou des réserves.
Si certaines forêts seront ainsi partiellement ouvertes à l’activité, d’autres seront fermées à toute présence humaine. D’ailleurs, la loi durcit aussi les sanctions contre les occupations illégales des zones réservées. Les peines maximales sont portées de un à cinq ans de prison et de 100 000 à 50 millions de francs CFA d’amendes.

RFI - RFI - dimanche 21 juillet 2019

Une station balnéaire écologique au Mexique à gestion écoresponsable et d'autres ailleurs...

Elles ont décidé de passer en mode écologique. Ces stations balnéaires ont fait le choix du changement, pour un meilleur respect de leur environnement et une offre de séjour différente. Parce qu’elles sont proches de la mer, limiter les déchets, les recycler et préserver les plages qui les rendent si attrayantes représente une véritable nécessité.

Amaitlán : la station balnéaire écologique
Modèle inspirant en matière d'écologie, le projet de la station balnéaire d'Amaitlán (« La terre du repos »), au Mexique, devrait faire des émules. Première ville touristique durable, elle se situe sur la côte Pacifique, au nord-ouest de Mexico City.
Parmi les initiatives mises en place, on trouve la préservation de l'écosystème, la réutilisation complète de l'eau consommée ou le recours à des moyens de transport sans émissions de gaz carbonique : voiturettes électriques ou vélos.
Mais ces choix engagés ne suffisaient pas : la station balnéaire d'Amaitlán est allée encore plus loin, avec une volonté de recycler 100 % de ses déchets et recourir massivement aux énergies renouvelables, notamment par le biais de panneaux photovoltaïques et d'éoliennes.

Traitement des eaux usées : des exemples tout proches
En Europe et en France, les initiatives commencent à se multiplier. À La Grande Motte, par exemple, la station d'épuration prend notamment en compte les variations de population. Le système de filtrage y est également très particulier : les déchets ne sont plus éliminés chimiquement, mais extraits physiquement afin de réduire l'impact environnemental.
l'affluLe réseau Ecotown rassemble quant à lui de nombreuses villes préoccupées par l'augmentation des déchets liée à l'affluence touristique. À Cassis, (dans notre pays) membre de ce réseau, on tâche de sensibiliser les habitants eux-mêmes et de miser sur une politique de limitation de rejet des eaux usées dans la mer.

Article partenaire - Enedis - La Tribune - lundi 15 juillet 2019

29/07/2019

Attention: l'outarde canepetière ne sait plus où nicher!

Parmi les espèces en danger d'extinction, écrit Mme Elise Racque dans le journal Télérama, l'outarde canepetière a quasiment disparu de la Beauce, puis du Centre-Ouest de notre pays. Urbanisation, pollution, agriculture intensive ont, en effet, chassé ces beaux oiseaux cousins des Tétras, hauts sur pattes, au dos moucheté et au cou paré de plumes noires et blanches. Actuellement, les ornithologues ont retrouvé sa trace dans la Crau, où l'espèce s'est installée depuis quelques années (2 200 adultes ont été recensés). Malheureusement, des projets de construction encouragés par quelques décideurs sont susceptibles de les chasser à nouveau. Protégée de la chasse depuis 1973, l'outarde reste donc néanmoins en sursis.

Dans le parc animalier Zoodyssée, crée en 2015 à Villiers-en-bois près de Niort, des incubateurs tentent de sauver des oeufs d'outardes des fauchages mécaniques et de sauvegarder les futurs petits oiseaux. Pour augmenter les chances de survie de l'espèce, Mr Vincent Bretagnolle, jeune biologiste du CNRS, encourage les agriculteurs à passer un contrat avec l'Etat: contre 400 euros par ha et par an, ils s'engagent à remiser leurs intrants chimiques et à ne pas faucher pendant la période de nidification (tout le mois de juin en principe). Il a déjà convaincu 150 agriculteurs sur 450, mais ce n'est pas suffisant pour éviter l'extinction...

Faire cohabiter espèces sauvages et activités humaines ne paraît pas simple. Des associations fort heureusement comme Agir pour la Crau cherchent à protéger leur habitat actuel. Elles pointent notamment la vulnérabilité des outardes face à l'urbanisation galopante et à l'artificialisation des sols. Soutenons leurs efforts et faisons connaître autour de nous cet enjeu, dont les médias ne semblent pas prendre toute la mesure. Semaine après semaine, Télérama attirera cependant notre attention sur les espèces en danger près de chez nous...

Pour en savoir davantage, consulter par exemple le site: https://www.zoodyssee.fr/

Lyliane

Une exposition dans la Loire à propos de la soie...

A la Maison des lacets et des tresses à La Terrasse-sur-Dorlay, dans la Loire, des artistes contemporains se sont emparés de la soie pour la tresser et la lacer.

Du 06 juillet au 29 septembre 2019, la délicatesse et la légèreté de la soie se sont posées sur le moulin. Ce produit d'exception s'est prêté aux mains expertes d'artistes textiles contemporains. Des créations originales sont nées de cette rencontre, elles sont présentées au milieu des métiers à tisser centenaires.

Soie, tissage et histoire

Les artistes se sont emparés de morceaux de soie fabriqués à Pelussin, à quelques kilomètres de la Maison, puis les ont transformés, modelés. Un résultat aussi fin que léger révélé à travers des broderies ou encore de la dentelle. De ce tissu épuré sont nées des créations uniques.


Chaque année, la Maison des lacets et des tresses propose une découverte textile. La thématique respecte un lien plus ou moins étroit avec le territoire où elle est implantée, cette année elle est un parfait reflet de l'histoire industrielle locale.

"L'expression de Soie" une exposition à découvrir à la Maison des tresses et lacets - La Terrasse-sur-Dorlay (Loire), jusqu'au 29 septembre 2019.

France Info-jeudi 18/7/2019

28/07/2019

Halte à l'apocalypse en Amazonie!

C’est terrible. L'Amazonie a perdu un DEMI-MILLIARD d'arbres l’année dernière. En ce moment même, les défenseurs de l’Amazonie au Congrès du Brésil envisagent de nouvelles mesures de protection et les groupes indigènes en appellent à une pression internationale pour sauver la forêt. Organisons une grande démonstration de soutien citoyen et battons-nous pour l’Amazonie!

SIGNEZ ICI

SIGNEZ LA PÉTITION
 

Aux membres du Congrès brésilien, au gouvernement de Jair Bolsonaro et aux dirigeants du monde entier:

En tant que citoyens du monde entier, nous sommes horrifiés de l'accélération de la destruction de l'Amazonie au cours des derniers mois. Le destin de l'humanité repose sur l'Amazonie, et nous vous demandons de faire tout ce que vous pouvez pour protéger la forêt, y compris faire adopter des lois pour protéger les forêts publiques, mettre fin à la déforestation illégale et augmenter la pression internationale pour éviter davantage de destruction de l'Amazonie.

Indiquez votre adresse e-mail:
ENVOYER

Infections urinaires traitées naturellement...

Dans Version Fémina, Mme Anne Rousseau nous explique comment soigner des infections urinaires en association ou pas avec des antibiotiques. La canneberge américaine tout d'abord, se révèle être une baie efficace en prévention des cystites. Ses composants en effet ( les proanthocyanidines A) empêchent la fixation des bactéries Escherichia coli aux parois de la vessie. Le traitement sous forme de gélules, sachets ou solution buvable (minimum 36 mg par jour) doit s'étaler sur plusieurs semaines par mois, même pour une femme enceinte. Il est recommandé de la prendre avec des probiotiques ou de la propolis, parfois même à de la bruyère.

Les huiles essentielles de sarriette des montagnes, cannelle, thym à thymol par exemple sont exploitées depuis longtemps pour soulager les infections urinaires. Elles ont une action puissante antiseptique, mais faire attention aux éventuelles contre-indications (convulsions, brulures d'estomac). Deux gouttes en cures d'une semaine trois à quatre fois par jour une fois par mois peuvent agir efficacement. Des infusions de bruyère ou de busserole en complément pourraient compléter la cure.

Les probiotiques vivants (de la marque Restaure) ou en gelules enfin sont capables de rééquilibrer la flore intestinale en faveur des bonnes bactéries ainsi que de limiter le développement des germes pathogènes. Pour une action plus rapide, administrer les probiotiques par voie orale en cures de 4 à 8 semaines. Naturellement, il est recommandé de boire beaucoup et de se faire suivre régulièrement par un urologue ou son médecin traitant, surtout s'il y a des gouttes de sang dans les urines, de la fièvre ou des douleurs lombaires. Le praticien pourra prescrire une culture des germes en cause (CBU) pour connaître leur nature exacte et donc mieux cibler les soins.

Lyliane

27/07/2019

Vertus de l'oignon...

 

Cuisiner un oignon en conservant ses vertus anticancer

Le problème est que la plupart des gens épluchent trop l’oignon. Or c’est dans les couches extérieures de l’oignon que se trouvent ses antioxydants. 

Idéalement, il ne faut retirer que la couche extérieure très fine. Eplucher plus, c’est jeter à la poubelle 75 % de son anthocyanidine et 20 % de sa quercétine [5]. 

Vous vous en doutez : faire frire un oignon à haute température va détruire ses composés anticancer. Heureusement, vous n’êtes pas obligé de manger un oignon cru pour en profiter : si vous cuisez l’oignon à basse température (sous les 100°C), la quercétine ne se dégradera pas. 

L’oignon est souvent considéré comme un légume d’accompagnement, comme l’ail ou le piment… Je trouve ça dommage car il peut parfaitement se suffire à lui-même à l’instar du poireau. 

Pour vous donner de l’inspiration, j’ai rassemblé quelques recettes où l’oignon tient le premier rôle :

  • La soupe à l’oignon 

  • Tarte à l’oignon (ex : pissaladière) 

  • Oignons farcis (comme une tomate) 

  • Fondue d’oignons rouges à l’huile d’olive et au miel 

  • Riz à l’oignon blanc 

Malins comme vous êtes, vous avez sûrement pleins de trucs à partager sur les oignons. Venez les partager ici

Bien à vous, 

Eric Müller 


Des consignes anti-vol pour bicyclettes à Grasse (06)

Dans le journal Nous, Mme Aurore Harrouis met en valeur l'initiative de la Communauté d'agglo du pays de Grasse (CAPG), qui, depuis octobre 2018, a financé l'installation de boites noires nommées "Les Boxyclettes" fabriquées par la société Altinova. Ce sont des consignes à vélos gratuites et en libre-service, qui protègent à la fois des vols et des intempéries. Cette initiative vise à encourager les déplacements à bicyclette et à favoriser la multimodalité par des emplacements ciblés (gares, aires de covoiturage). Sur le territoire de l'agglo, 18 Boxyclettes ont déjà été installées pour un coût de 60 000 euros.

Des locations de vélos et de véhicules à assistance électrique ( coût de 32 euros par mois pour un vélo à assistance électrique) ont été développées en même temps et cela fonctionne très bien. En 2020, d'autres Boxyclettes seront crées pour compléter le dispositif. Des pistes cyclables pourraient aussi être étendues sur le territoire. En tout état de cause, il a été remarqué que le vol est le premier frein à l'utilisation de la bicyclette. Ces boîtes noires sont très simples à utiliser et on peut même y laisser son casque ou un imperméable sécurisés par un cadenas. La seule contrainte pour l'usager est de ne pas laisser son vélo dans la Boxyclette plus de 48h sous peine d'enlèvement.

Pour en savoir davantage, consulter le site: www.paysdegrasse.fr/les-boxyclettes. On peut se demander pourquoi une telle initiative n'est pas développée ailleurs en France? La croissance verte de notre pays pourrait en bénéficier!

Lyliane

 

 

26/07/2019

Des jouets en bois à fabriquer en famille...

Selon Mme Amandine Roussel dans le journal Nous, une quadragénaire, mère de 4 enfants, Mme Elisabeth Dussert-Vidalet, a crée en mai 2018 l'entreprise toulonnaise "Manufacture en famille". Elle a lancé l'idée de fournir aux enfants des kits, afin de pouvoir fabriquer des jouets en bois. Cette femme, ingénieure de formation, a voulu, en effet, que les enfants puissent "faire avec leurs mains", au lieu de se faire acheter des jouets en plastique fabriqués en Chine. Cela développe la motricité et permet aux parents de s'impliquer le cas échéant. De ce fait, la complicité intergénérationnelle est assurée!

Le bois, en outre, est un matériau écologique (du contreplaqué finition bouleau), relativement solide et qui est beau un fois poli et peint. Elle se fournit localement. Les outils nécessaires au montage sont fournis avec le kit. Elle vise pour le moment la tranche d'âge 3-10 ans, mais elle envisage une gamme pour des ados. Jusque là, elle a imaginé une vingtaine de jouets et d'objets : pistolets, bateau à voile ou vapeur,  voitures à élastiques, toupies, épées et même des lampes portatives... Les prix sont raisonnables (entre 10 et 65 euros environ).

Pour commander, s'adresser au site: www.manufactureenfamille.com.

25/07/2019

Un élan de solidarité envers les SDF...

L'association Le Carillon a créé dans plusieurs villes un réseau de commerçants qui apportent leurs services aux SDF notamment pendant les épisodes de canicule.

Les températures devraient dépasser les 40 degrés en de nombreuses endroits aujourd'hui. Une chaleur difficile à supporter, d'autant plus lorsqu'on ne peut pas se mettre au frais. C'est le cas notamment des sans-abris, qui doivent supporter la chaleur de la rue. 
Pour leur venir en aide, l'association Le Carillon a créé un réseau de commerçants qui proposent d'ouvrir leurs portes aux personnes dans le besoin: de l'eau, l'accès aux toilettes, à internet, recharger son téléphone. Plusieurs services sont mis à leur disposition. 
Casquette sur la tête et manches retroussées, Gaétan interpelle les passants avec bonne humeur sous un soleil de plomb. Ça fait 4 ans qu’il vit dans la rue. Et avec la canicule, il l’admet, les journées sont difficiles.

Créer du lien social:

Alors pour trouver de l’eau et de la fraîcheur, il peut compter sur les commerçants du coin. Le Pépère bar fait partie du réseau créé par l’association Le Carillon, et propose gratuitement plusieurs services aux sans-abris, comme de l’eau, recharger un téléphone, ou faire de la monnaie. Pour Nourredine, le patron du bar, c’est une évidence.

À Lille, 45 commerces ont intégré ce réseau solidaire. Et au-delà des services rendus, il s’agit aussi de créer du lien social, selon Martin Veyrac, de l’association Le Carillon. "A travers chaque service, le commerçant va échanger cinq minutes avec la personne et vraiment être dans cette dynamique d’inclusion et sortir de l’isolement", détaille-t-il. 
Forte de son succès, l’association s’est implantée dans plusieurs autres villes en France, comme Strasbourg, Nantes et Paris.

Camille Schmitt avec Guillaume Descours - RMC - jeudi 25 juillet 2019

Le MIT Solve et Sciences Po s'engagent pour la planète...

EXCLUSIF - Sciences Po s’allie au prestigieux MIT pour accompagner les entrepreneurs qui veulent avoir un impact sur l’environnement ou la société. Une première promotion de trente entrepreneurs partira à New York en septembre.

Romain Renard, vient de prendre un billet d’avion pour New York. Le créateur de Meditect fera partie de la toute première promotion européenne du MIT Solve, un programme d’entrepreneuriat ciblant les porteurs de projet "à impact", lancé pour la première fois en Europe par Sciences Po et le prestigieux Massachusetts Institute of Technologies (MIT). Le fraîchement diplômé de Sciences Po, promotion 2019, avait lancé son entreprise au printemps 2018. Associé à un étudiant en médecine, il a inventé une technologie qui permet de certifier l’authenticité d’un médicament et ainsi de lutter contre les faux médicaments, un fléau qui touche spécialement l’Afrique. "Notre participation au MIT Solve va nous donner accès à un réseau international, se réjouit l’entrepreneur. J’y vois aussi une reconnaissance de l’enjeu de santé publique que représentent les faux médicaments dans le monde."

Lancé aux Etats-Unis en 2015, le programme MIT Solve aide les entrepreneurs à développer des solutions durables en réponse à de grandes problématiques sociales et sociétales –dans la mouvance "for good", ou "à impact", nouveaux noms de l’économie sociale et solidaire. L’Université a choisi Sciences Po comme premier partenaire en Europe continentale, pour ouvrir ce programme à des entrepreneurs européens.
L’alliance avec Sciences Po ne doit rien au hasard. D’abord, elle récompense la discrète mais solide d’expérience de l’école en matière d’entrepreneuriat. Chaque année, 900 étudiants viennent prendre des cours du Centre pour l’entrepreneuriat. "On y enseigne des compétences pratiques assez génériques, mais aussi une ouverture à des opportunités qui émergent comme l’astroentrepreneuriat", explique Maxime Marzin, le directeur du Centre pour l’entrepreneuriat de Sciences Po. L’école a également ouvert une chaire de recherche pour l’entrepreneuriat des femmes, animée par l’économiste Anne Boring. Last but not least, Sciences Po a lancé il y a dix ans un incubateur ayant accompagné plus de cent start-up, valorisées, selon les calculs de l’école, un demi-milliard d’euros. Parmi elles, le comparateur de factures Selectra ou Pricematch, le leader du yield management hôtelier, revendu à Booking.

Première promotion dès août
En portant son choix sur Sciences Po, le MIT a également reconnu le savoir-faire en sciences sociales de l’école. Sans nécessairement revendiquer l’appellation "à impact" ou "tech for good", certains projets incubés par Sciences Po avaient d’ailleurs déjà une forte orientation sociétale. C’est bien sûr le cas de Meditect mais aussi de Zephyr Solar, un ballon photovoltaïque permettant d’apporter une alimentation en énergie lors d’interventions humanitaires, de Crushon, une marketplace de vêtements de seconde main écoresponsable, de Fempo, un fabricant de culottes menstruelles lavables françaises ou encore de My Coral Garden, qui restaure les barrières de corail.
En cours d’élaboration, le contenu pédagogique représente un nouveau défi pour l’école. "Depuis très longtemps, nous savons former des entrepreneurs au 'for profit'. Créer une entreprise à la fois 'for profit' et 'for the common good' nécessite de développer des approches inédites", explique Maxime Marzin.
Les étudiants de Sciences Po ont déposé leurs dossiers de candidature en juillet. Une trentaine d’entre eux ont été sélectionnés pour ce programme qui débutera en août. En septembre, l’ensemble des "Solvers" se réunira à New York pour une semaine d’ateliers intensifs. Ensuite, ils suivront des cours en ligne ou en présentiel et seront accompagnés par des mentors. En mai 2020, le programme se clôturera par une présentation des projets au MIT, devant un jury prestigieux. Des personnalités internationales comme le Premier ministre canadien Justin Trudeau, le violoniste Yo-Yo Ma étaient venues s’exprimer devant les précédentes promotions de "Solvers". "Un des fondateurs de Google devrait figurer dans le jury", se réjouit déjà Romain Renard. 

Delphine Dechaux - Challenges - jeudi 11 juillet 2019

Un avis contre le CETA...

 

Et le CETA alors ?

En ce moment même les députés français sont en train de débattre du traité de libre-échange CETA entre l’UE et l’Amérique Latine. 

Je n’ai rien a priori contre la liberté d’échanger entre différents pays. Le commerce est une manière de créer des liens forts entre différents états, ce qui peut éviter des guerres. 

Mais il faut des restrictions sur les produits dangereux. 

Certains pays d’Amérique Latine ont fait le choix d’une agriculture biochimique intensive. De grands groupes industriels, tels que Monsanto, ont fait main basse sur des pans entiers de leurs territoires. 

Ils ont transformé d’immenses espaces d’agriculture extensive en champs d’OGM. Ces produits sont déjà importés pour le fourrage en France. Un nouveau traité de libre-échange ne ferait qu’augmenter ces flux de produits dénaturés. 

Il serait donc raisonnable que ce traité ne soit pas adopté ou qu’il soit a minima réformé pour éviter l’importation d’OGM. 

Ces produits sont nocifs pour les consommateurs, nocifs pour ceux qui les font pousser, dangereux pour les écosystèmes ! 

Evitons-les ! 

Et vive l’Autriche qui a interdit le glyphosate! 

Naturellement vôtre, 

Augustin de Livois 

24/07/2019

L'électricité renouvelable devient compétitive...

Je lis dans la revue "Sans transition Provence" un court article nous apprenant que le coût de l'électricité issue du solaire et de l'éolien a encore baissé de 13% en 2018, en moyenne mondiale pondérée. Il pourrait même être moins cher, dès 2020, que l'électricité issue des énergies fossiles, et ce sans subvention, selon l'IRENA (l'Agence Internationale de l'Energie Renouvelable).

Cet article rappelle qu'en 2017, l'électricité issue des énergies renouvelables représentait 18% de la production française, contre 71% pour le nucléaire et 11% pour les énergies fossiles. Nous pouvons donc nous attendre à ce que la tendance se renverse peu à peu. Faisons le savoir aux personnes sceptiques qui ne voient pas que la transition est déja en route. Pour plus d'infos, www.irena.org.

Festival d'Avignon côté off...

Dans un contexte économique de plus en plus tendu, les jeunes compagnies de théâtre s'adaptent : mutualisation, formes simples et humilité.

Avignon côté face, c'est 1 592 spectacles dans le off, des centaines de petites compagnies fragiles qui jouent souvent leur peau en faisant le festival. "La contrainte économique, on grandit là-dedans" dit Thomas Cabel, l'un des cinq comédiens du collectif Mind the gap qui joue Tonnerre dans un ciel sans nuage, leur première création au théâtre "Le train bleu", l'un des meilleurs lieux du off cette année.
Du burlesque au mélancolique

Le collectif naît en 2013, quand Thomas, Julia de Reyke, Anthony Lozano et Coline Pilet sortent du Conservatoire d’Art Dramatique d’Orléans. En 2016, Solenn Louër, comédienne également, rejoint l’équipe. Si le terme de collectif, apparu il y a une dizaine d'années, est un peu galvaudé, il trouve tout son sens avec Mind the gap. Sur scène d'abord : la pièce qui va du burlesque au mélancolique raconte la vie en commun de la compagnie, la difficulté à vivre et décider ensemble, mais surtout le bonheur palpable de partager une expérience. La structure n'est pas figée : en 2017, Julia de Reyke met en scène Le mariage de Gombrowicz, acte a priori solitaire, mais partagé au plateau avec les autres comédiens du collectif : "On ne s'interdit pas de mener un projet et de le proposer aux autres" explique-t-elle.

Depuis le début du festival la pièce marche bien, les programmateurs viennent, c'est Léa Serror qui les accueille.Son activité est une tendance forte du moment : le bureau de production. Les compagnies ont compris qu'elles devaient, dans un premier temps du moins, se concentrer seulement sur l'artistique. L'administration, la diffusion, la communication sont déléguées à des structures légères qui mutualisent cette partie essentielle à la création. "On devient de vrais couteaux suisses, dit Léa Serror, car effectivement il y'a de moins en moins de moyens". Spécialisée dans l'émergence, elle intervient aussi pour conseiller les compagnies, faire en sorte que les artistes se connaissent et sortent de leur isolement. Cette génération fait preuve de résilience, nécessité fait loi. Coûts de production limités, multiplication des "seuls en scène", ce théâtre contemporain joyeux et qualitatif bouscule les habitudes et touche de nouveaux publics. La relève est là, c'est rassurant.
"Tonnerre dans un ciel sans nuage" Collectif Mind the gap au théâtre le train bleu, Avignon off jusqu'au 28 juillet.

Franceinfo - Franceinfo - jeudi 11 juillet 2019

 

 

 

 

23/07/2019

Appel de Mr Nicolas Hulot à propos du vote du CETA...

À la veille du vote solennel du CETA, le traité de libre-échange entre l'UE et le Canada, à l'Assemblée nationale, Nicolas Hulot met la pression sur les députés. "Ayez le courage de dire non", lance le président d'honneur de la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l'homme, dans une tribune publiée lundi 22 juillet en exclusivité sur le site de franceinfo.
"Demain, chacun de vous aura plus de pouvoir que tous les ministres de l’Ecologie réunis", lance l'ancien ministre de la Transition écologique et solidaire. Car il reconnaît que, lors des négociations sur le CETA, le gouvernement a "échoué à apporter les garanties nécessaires sur le véto climatique, les farines animales, les nouveaux OGM, la sauvegarde du principe de précaution à l’européenne".
------------------------------------------------------------------------
Lettre ouverte aux députés
Demain chacun de vous aura plus de pouvoir que tous les ministres de l’écologie réunis. Demain chacun de vous sera libre de voter contre la ratification du CETA et exiger ainsi la réouverture des négociations. Demain la voix forte d’un pouvoir législatif unanime pourra éclairer utilement un exécutif qui agit comme si ratifier le CETA allait de soi.

Ayons collectivement l’honnêteté de dire que la réalité de cet accord est beaucoup plus complexe.

Nicolas Hulot pour France Info

 

Le Canada ne fait lui pas mystère de ses intentions. S’il utilise déjà à son avantage les mécanismes peu transparents associés au CETA, il n’a pas hésité non plus à s’allier au Brésil et aux États-Unis pour demander le 04 juillet devant l’OMC des comptes à l’Union Européenne sur son application du principe de précaution quant aux perturbateurs endocriniens et autres substances cancérigènes, mutagènes ou reprotoxiques (CMR). Ce n’est pas nouveau. Déjà en 2016, le Canada avait fait pression avec succès sur la Commission Européenne pour affaiblir sa proposition de définition des pesticides perturbateurs endocriniens. Car ce qui se joue est immense. Dans la continuité des actes précédents, l’Union Européenne doit aujourd’hui faire évoluer sa doctrine de tolérance à l’importation pour aller vers une logique de tolérance zéro résidu pour les substances les plus dangereuses. Et c’est là tout l’enjeu car le marché européen est structurant pour de nombreux pays exportateurs.


Quand nous interdisons des substances dangereuses en France et a fortiori en Europe pour protéger la santé de nos populations nous portons plus largement atteinte aux intérêts de BASF, Bayer-Monsanto, Syngenta, Dow Chemicals etc qui, pour pouvoir vendre leurs pesticides, doivent garantir aux agriculteurs exportateurs brésiliens, américains ou canadiens que leurs produits pourront pénétrer le marché intérieur européen. Toujours prompts à défiler dans les ministères pour expliquer combien ils investissent, créent de l’emploi et pourraient le faire partout ailleurs, ce sont ces firmes qui font pression pour que l’Europe abandonne son approche unique au monde, qui considère que les substances les plus toxiques doivent être interdites sans autres considérations que leur danger intrinsèque.

Quand tous les lobbys essayent déjà d’enfoncer la porte, pourquoi leur donner un bélier avec le CETA ? Demain, ces firmes qui ont toutes des filiales au Canada pourront menacer de recourir directement à l’arbitrage. Mais alors pourquoi et pour qui ratifier le CETA ? Pourquoi maintenant ? Pas pour notre santé, pas pour nos agriculteurs ni pour le climat, on l’aura compris.
Parce que les Canadiens sont nos amis ? S’ils le sont vraiment, pourquoi ne pas renégocier politiquement cet accord avec eux pour en supprimer les risques dispensables. Ces accords de nouvelle génération sont loin du commerce comme facteur de concorde entre les peuples. Parce que quelques centièmes de points de croissance sont en jeu ? Parce que le commerce c’est important et qu’il faut être bon élève en Europe ? En réalité, au-delà des éléments de langage, qui sait vraiment pourquoi il faut ratifier absolument et maintenant le CETA ?
Demain, comme le voudrait tant de Français, ayez le courage de dire non. Faisons enfin preuve de cohérence.

Nicolas Hulot

...........................................................................................................................

 Olivier Faure, premier secrétaire du PS : "Ces accords de libre-échange sont ‘climaticides’. Le CETA va à l’encontre de ce que nous voulons faire sur le plan social, démocratique et environnemental"

 

 

22/07/2019

A propos du déremboursement de l'homéopathie...

Ces parlementaires LR, UDI et indépendants, PS, Libertés et territoires, LREM et MoDem demandent « au gouvernement de maintenir le niveau de remboursement à 30% de cette méthode thérapeutique »

Quarante-cinq députés de tous bords, y compris de la majorité, disent « non au déremboursement de l'homéopathie » dans une tribune publiée par Le Journal du Dimanche, après la décision du gouvernement d'un déremboursement total.
« L’homéopathie répond à un réel besoin médical. Elle contribue indéniablement à diminuer la consommation médicamenteuse et ainsi à combattre l’antibiorésistance, reconnue comme un problème majeur en termes de santé humaine et animale au niveau international », affirment ces parlementaires LR, UDI et indépendants, PS, Libertés et territoires, LREM ainsi que MoDem.
L’homéopathie, « fake médecine » ?
« Il est difficile d’accepter l’idée selon laquelle cette pratique, qui a longtemps été reconnue par les autorités et la communauté médicale, exercée pendant plus de deux cents ans par des médecins formés, et inscrite à la pharmacopée française en 1965, puisse soudainement être reléguée au rang de "fake médecine" », soulignent ces élus, dont cinq « marcheurs », parmi lesquels Jean-François Cesarini et Blandine Brocard qui s’était élevée contre l’extension des vaccins obligatoires au début du quinquennat.
Ces députés jugent que « face aux prises de positions virulentes qui ont émergé ces dernières semaines dans le débat public, alors que des millions de Français affirment constater des bienfaits, il est intéressant de se demander pourquoi l’homéopathie dérange ».
« Un fort pourcentage de report vers la médecine traditionnelle » à craindre
« Le déremboursement total de l’homéopathie entraînera inévitablement un fort pourcentage de report vers la médecine traditionnelle, plus coûteuse et présentant également davantage de risques d’effets indésirables et secondaires », jugent-ils, demandant donc « au gouvernement de maintenir le niveau de remboursement à 30 % de cette méthode thérapeutique ».
L’homéopathie ne sera plus remboursée par la sécurité sociale d’ici à un an et demi, a tranché début juillet le gouvernement, se rangeant ainsi à l’avis de la Haute autorité de santé (HAS) qui avait conclu à l'absence d'efficacité avérée de ces produits pharmaceutiques.

20 Minutes avec AFP - 20 Minutes - dimanche 21 juillet 2019

 

Par ailleurs, à propos de l'Homéopathie déremboursée : Boiron annonce "faire un recours au conseil d'État" sur RTL. A suivre! Une pétition circule à nouveau.

Lyliane

21/07/2019

Sauver les oeuvres d'art en danger...

Dans Télérama, Mme Sophie Rahal nous fait savoir qu'il existe, depuis 2017, l'Alliance pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit (ALIPH), qui oeuvre pour la protection et la réhabilitation du patrimoine culturel menacé ou détruit. Quatorze initiatives ont  déjà été soutenues pour un montant de 6,3 millions de dollars, principalement en Irak, Syrie, Libye et Afghanistan.

En fait, l'ALIPH lance 2 appels à projets par an. Elle peut être saisie tout au long de l'année en cas d'urgence par un musée ou une ONG. Un comité scientifique de 7 membres examine la demande de financement et déterminent le travail à mener. Ces experts sont pour la plupart des directeurs de musée. Ensuite, le Conseil de fondation basé à Genève et composé de donateurs privés, de représentants des Etats financeurs et du numéro 2 de l'Unesco décide des cas à soutenir.

On répare, certes, les dégâts matériels, mais l'objectif est aussi de chercher à reconstruire la paix. L'Irak est une priorité (6 projets sont en cours), notamment à Mossoul où beaucoup de collections et bâtiments ont été endommagés entre 2014 et 2017. La France est un pourvoyeur important de l'ALIPH (50%), de même que le Koweit, le Luxembourg, le Maroc et la Chine ainsi que des donateurs privés suisses et américains. Une initiative utile, me semble-t-il, pour préserver le patrimoine mondial...

 

20/07/2019

Le tourisme responsable fait des adeptes...

Les voyageurs se montrent de plus en plus soucieux de l'impact qu'auront leurs vacances sur l'environnement et l’économie locale, selon une étude de Booking.com.

Le tourisme responsable pèse de plus en plus dans le choix de destination pour les vacances. Entre respect de l'environnement et du contexte local, 73% des voyageurs interrogés auraient l'intention de séjourner au moins une fois dans un hébergement éco-responsable cette année, selon une étude du site en ligne Booking.com.
Camping à la ferme, éco-gites, logement chez l'habitant ... L'authenticité est de plus en plus recherchée par les vacanciers, jusque dans les activités, comme celles qu'a prévu Iriana, avec son mari et sa petite fille lors de son séjour le mois prochain dans le Lot-et-Garonne. "Ce qui nous plait, c’est de pouvoir aller en forêt ou dans les champs, et de faire de la cueillette pour manger", explique à Europe 1 cette mère de famille. "On n’a pas besoin d’aller en permanence dans les commerces, on peut aussi profiter de ce que nous offre la nature."

Favoriser l'économie locale:

La tendance est en effet aux activités qui ont un faible impact environnemental et qui peuvent doper le commerce local, comme l'explique à Europe 1 Caroline Mignon, directrice de l'ATES, l'association pour le tourisme équitable et solidaire. "Il y a un gros renouveau de la randonnée, avec des applications qui permettent d’avoir des circuits adaptés aux personnes âgées, ou pour les familles avec enfants", relève-t-elle. "Les gens se dirigent vers des activités qui permettent la rencontre avec un artisan ou un producteur local."

Et face à cette offre croissante en matière de tourisme responsable, l'information fait parfois défaut : sept voyageurs sur 10 déplorent ainsi ne pas connaitre de labels spécifiques, toujours selon Booking.com. Pour pallier ce manque, l'ATES va lancer en septembre un label qui va appliquer les principes du commerce équitable au tourisme et à l'accueil en France.

Anne-Laure Jumet et Zoé Pacaut, édité par Romain David - Europe 1 - mercredi 10 juillet 2019

Festival dans la Roya pour parler d'humanité et d'exil...

Un festival perdu au milieu des montagnes, à la frontière franco-italienne, pour parler d’hospitalité, d’exil et de migrations. Voici le concept de « Passeurs d’humanité » qui a lieu du 18 au 21 juillet dans la vallée de la Roya, par laquelle de nombreux migrants passent, au péril de leur vie, pour rejoindre la France. Grâce à des spectacles et des débats, cet évènement entend transmettre des valeurs d’accueil et de fraternité.

Décor atypique pour un festival : face à la scène, la montagne et le fleuve tranquille de la Roya et les spectacles se déroulent dans une vieille bâtisse du village.
Liliane habite en région parisienne. Toute l’année, elle aide les migrants. Alors pendant le festival, elle recharge ses batteries. « On s'aperçoit qu'on n'est pas tout seul, explique-t-elle. Il y a une espèce d'amour, de lien qui se tisse, qui nous renforce aussi nous. Et de voir que les jeunes et moins jeunes personnes exilées se joignent à nous. On voulait montrer aussi qu'on pouvait s'unir, entre humains solidaires ».
 
Entre deux conférences, Liliane et les autres bénévoles s’activent. Chaque jour, le festival s’installe dans un nouveau village. En invitant des philosophes et des artistes, Jacques Perreux, l’organisateur, espère apaiser sa belle vallée. Tous les habitants ne sont pas favorables à l’accueil des migrants.
« On n'a pas envie de diaboliser les gens qui ont peur, explique-t-il. On n'a pas envie non plus que les gens qui aident soient diabolisés. On a envie que le dialogue se réinstaure. C'est le but profond de ce festival parce que le monde, sa richesse, c'est sa diversité ». Les festivaliers sont là pour réfléchir mais pour danser aussi. L’afropop a résonné jusqu’en Italie.

RFI - RFI - vendredi 19 juillet 2019