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12/06/2019

Festival d'Avignon: le "off" va être subventionné.

C'est une petite révolution dans le fonctionnement du Off d'Avignon : la manifestation parallèle au Festival In, qui débutera ses spectacles le 5 juillet, recevra désormais une aide de l'Etat à hauteur de 40.000 euros.


Le "Off", l'un des plus grands festivals au monde de compagnies de théâtre indépendantes, a annoncé qu'il allait recevoir pour la première fois depuis sa création, une subvention du ministère de la Culture.
Un geste symbolique
Jusque-là autofinancé - à l'exception de 10.000 euros de la mairie d'Avignon - le "off", similaire mais plus petit que le "fringe" d'Edimbourg, va recevoir 40.000 euros, selon son président Pierre Beffeyte.
Son budget global est de deux millions d'euros. "C'est une reconnaissance du Off comme lieu de création et non pas seulement comme un "marché" du spectacle vivant comme on le dit souvent. C'est une très grande et bonne nouvelle", a-t-il indiqué à l'AFP. Selon lui, ce "geste symbolique est très encourageant", à l'heure où les subventions pour les spectacles vivants connaissent une baisse depuis quelques années.
Plus de 1000 compagnies accueillies par édition

Le festival, qui se tient parallèlement à l'édition "officielle" du Festival d'Avignon (4-23 juillet), accueille plus de 1.000 compagnies de théâtre par édition, allant de 1 à 12 acteurs. De nombreux metteurs en scène ont été révélés dans le "off", où le bouche-à-oreille est roi, comme Alexis Michalik, le "golden boy" du théâtre français "né" dans le "Off" en 2014. Des pièces comme récemment "Adieu Monsieur Haffman" et "La Machine de Turing" ont remporté un grand succès à Paris. "On a remis les artistes au centre du festival", précise Pierre Beffeyte. Il reconnaît toutefois que subsiste le problème de la précarité des jeunes compagnies, certaines s'endettant pour se produire à Avignon.

Franceinfo - Franceinfo - lundi 27 mai 2019

11/06/2019

Travail en faveur des jeunes à Toulouse...

SOCIAL - La mairie de Toulouse vient de s’engager à multiplier les chantiers développés pour les jeunes en grande précarité dans le cadre du dispositif Travail alternatif payé à la journée (TAPAJ). Ils ne laissent aucune chance aux lianes et mauvaises herbes qui ont envahi certaines allées du cimetière de Terre-Cabade, où l’utilisation des produits phytosanitaires est désormais interdite.
Durant quatre heures, mercredi matin, Pauline, Emma, Ange et Brandon se sont affairés sans relâche à la tâche avec l’aide de Marc Solana, un éducateur spécialisé de l’association Clémence-Isaure, qui les accompagne sur le terrain.
Eloignés du monde du travail, ces jeunes en situation de grande précarité ont décidé de passer par le dispositif Travail alternatif payé à la journée (TAPAJ) pour se faire quelques sous. Un dispositif déployé depuis deux ans sur Toulouse par l’association qui répond à des missions proposées soit par des collectivités, comme la mairie, ou des entreprises qui ont décidé de s’investir sur ce programme d’insertion.
La société Indigo a ainsi proposé le nettoyage de ses parkings l’an dernier à quelques reprises.
78 chantiers en 2019
Après avoir démarré timidement, le plan pauvreté vient de changer la donne. La mairie a décidé de débloquer un budget pour financer 78 chantiers cette année, 114 l’an prochain et autant l’année d’après.
A chaque mission, sept jeunes de 18 à 25 ans peuvent s’inscrire pour venir travailler durant une matinée, rémunérée 10 euros de l’heure par l'association d'insertion Apic, qui joue les employeurs intermédiaires.
« Ça évite de passer quatre heures à faire la manche. Je suis à la rue, pour trouver du travail c’est impossible, il y a la question du réveil et puis n’y a pas moyen d’être propre à 7h du matin », explique Pauline qui apprécie d’être en plein air pour nettoyer les tombes, qui seraient restées prisonnières de la végétation sans son intervention.
Ange, lui, a trouvé un logement. Il est aussi venu pour gagner un peu d’argent et se payer son permis de conduire, mais aussi « pour penser à autre chose, car je suis en train d’arrêter une substance », relève le jeune homme.Sortir de la routine

« Cela les fait sortir d’un rituel de consommation, casser leur routine, leur faire faire autre chose et avoir aussi un regard sur eux plus valorisant que celui de faire la manche », soutient l’éducateur spécialisé.
« C’est un projet de premier lien avec des jeunes qui sont réticents avec les institutions. Cette première phase permet d’instaurer une relation de confiance et faire de la réduction des risques, on n’est pas là encore dans un projet d’insertion par le travail », prévient Martine Lacoste, la directrice de Clémence-Isaure.
Cette étape-là du programme viendra plus tard, lorsque le nombre d’heures effectuées par les jeunes sera plus régulier et conséquent.
« Il faut que nous modifiions notre façon de faire pour inclure ses jeunes et leur mettre le pied à l’étrier. Il y a une valeur dans ce que font ces jeunes, ils produisent quelque chose et ne sont pas juste aidés. Et nous ne sommes pas sur du travail, il n’y a pas de concurrence », estime Daniel Rougé, l’adjoint au maire de Toulouse à la prévention et l’exclusion. Il espère que TAPAJ fera assez de bruit pour que d’autres collectivités ou entreprises fassent le choix de recourir à ces jeunes.

Beatrice Colin - 20 Minutes - lundi 27 mai 2019

Des aides sont prévues pour que les retraités puissent rester chez eux...

Rester le plus longtemps possible chez soi est le souhait de la majorité des personnes âgées. Une des conditions indispensables pour y parvenir est d’aménager son logement. Pour réduire la facture de ces travaux, de nombreuses aides existent.
Remplacer une baignoire par une douche, installer une chambre en rez-de-chaussée ou encore mettre en place un parcours lumineux pour éviter les chutes, ces agencements sont souvent la condition indispensable pour rester à domicile, l’âge avançant. Encore faut-il avoir le budget pour les financer. D’après des chiffres de l’Agence nationale de l’habitat (Anah), il faut compter entre 30 et 100 euros le m2 pour poser un sol non glissant. L’installation d’un cheminement lumineux peut quant-à-elle atteindre jusqu’à 1.500 euros. Avant de renoncer à ces améliorations, faute d’argent, voici les principaux coups de pouce financiers que vous pouvez solliciter. Mieux, ces aides étant cumulables, dans certains cas, les sommes qui restent à votre charge sont minimes.

Une aide gouvernementale pour aménager sa salle de bain
D’après l’Institut de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes), 81% des chutes des personnes âgées se produisent à domicile, dont 46% dans la salle de bain. Or, on le sait très bien, ces chutes sont souvent l’une des raisons de la perte d’autonomie. Une salle de bain difficilement accessible peut aussi être l’une des causes d’un déménagement dans un logement plus adapté. Pour endiguer ce phénomène, le ministère du Logement a annoncé un grand plan de rénovation des salles de bain pour les personnes âgées, débloquant une enveloppe d’un milliard d’euros. Destinée aux retraités de plus de 70ans qui ont des ressources modestes, au sens des critères fixés par l’Anah (voir ci-dessous), cette aide devrait entrer en vigueur à la rentrée de septembre. D’un montant maximum de 5.000 euros, elle sera directement versée par Action logement (ex 1% logement) et devrait notamment permettre la pose d’une douche à l’italienne avec sol antidérapant à la place d’une baignoire ou encore l’installation d’une cuvette de WC rehaussée. Un soutien financier conséquent, sachant que, d’après des chiffres de l’Anah, il faut compter entre 4.300 et 7.250 euros pour adapter une salle de bain. Selon le ministère du Logement, cette mesure devrait concerner près de 200.000 personnes.

Un coup de pouce pour les plus modestes 
L’Agence nationale de l’habitat propose un programme spécifique pour aider les propriétaires de plus de 60 ans à aménager leur logement. Baptisé “Habiter facile”, il permet notamment de financer le remplacement d’une baignoire par une douche de plain-pied ou encore l’installation d’un monte-escalier électrique. Ce soutien financier est versé sous conditions de ressources. Ainsi, si vous êtes considéré comme “très modeste” (revenu fiscal de référence inférieur à 20.470 euros pour une personne seule en Île-de-France et 14.790 euros ailleurs sur le territoire), vos travaux peuvent être financés à hauteur de 50% de leur montant total hors taxe, dans la limite de 10.000 euros. Dans le cas où vos revenus sont catégorisés comme “modestes” (inférieurs à 24.918 euros en Île-de-France et 18.960 euros sur le reste du territoire pour une personne seule), l’aide représente 35% du montant total des travaux hors taxe, dans la limite de 7.000 euros. Ainsi, pour un projet de 4.300 euros l’aide pourra s’élever à 1.505 euros pour les revenus modestes ou 2.150 pour les “très modestes”.
L’aide est versée à la fin des travaux, sous réserve que le projet soit réalisé comme prévu et sur présentation des factures. Vous avez toutefois la possibilité de demander le versement d’une avance pour commencer les travaux.

Un crédit d’impôt pour certains travaux
Si vous effectuez des dépenses pour adapter votre logement à votre perte d’autonomie, n’oubliez pas d’indiquer ces montants dans votre déclaration de revenus. Sous certaines conditions, vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt. Il faut que votre logement soit votre habitation principale et que les travaux aient clairement pour but de faciliter l’accès aux personnes âgées. La liste des travaux éligibles est fixée par l’article 18 ter de l’annexe 4 du Code général des impôts. Il s’agit notamment de l’installation d’une rampe fixe, d’un plan incliné ou encore de mobiliers à hauteur réglable. Ce crédit d’impôt représente 25% des dépenses totales, dans la limite de 5.000 euros pour une personne seule et de 10.000 euros pour un couple.
Un soutien financier des caisses de retraite
On n’y pense pas toujours, mais votre caisse de retraite peut vous aider financièrement à payer une partie de vos aménagements. Ce soutien prend deux formes distinctes. Le premier baptisé “kit prévention” est une aide forfaitaire, versée sous conditions de revenus au plus de 55 ans. Ce dispositif peut vous permettre d’acheter des sièges pour WC ou douches, des tapis antidérapants ou encore des barres d’appui et des mains courantes d’escalier. Pour l’obtenir, vous devez faire votre demande auprès de la caisse de votre région. Le montant attribué dépend de la nature des aménagements à effectuer. Ils sont déterminés par un ergothérapeute qui effectue une visite à domicile.
Le principe est le même pour un autre dispositif “l’aide habitat”. Même si l’aide peut varier en fonction de votre région de résidence, dans la plupart des cas, les travaux peuvent être pris en charge jusqu’à 65% de leur montant, dans la limite de 3.500 euros. Plus vos ressources sont élevées, plus le plafond est abaissé. S’il est fixé à 3.500 euros pour une personne seule dont les ressources brutes mensuelles sont inférieures à 902 euros (1.563 euros pour un couple), il descend à 3.000 euros pour une personne seule gagnant moins de 1.150 euros (1.835 euros pour un couple) et 2.500 euros pour des ressources inférieures à 1.435 euros (2.153 euros pour un couple). La demande est à faire directement auprès de sa caisse de retraite.
Il peut aussi être intéressant de se tourner vers sa caisse de retraite complémentaire. Par exemple, l’Agirc-Arrco propose aux ex-salariés du privé l’opération “Bien chez moi”. Sans conditions de ressources et uniquement si vous avez 75 ans ou plus, elle finance la visite à domicile d’un ergothérapeute. Seulement 15 euros restent à votre charge. Ce déplacement permet de déterminer quels sont les travaux à réaliser en priorité pour faciliter la vie quotidienne de la personne âgée chez elle.
Une aide départementale pour les plus dépendants
Pour les personnes de plus de 60 ans les plus dépendantes (Gir 1, 2 et 3), le Département verse une Allocation personnalisée d’autonomie (APA) à domicile. Il n’y a pas de conditions de revenu pour en bénéficier, mais plus vos ressources sont importantes, moins le niveau de l’APA est élevé. Cette aide peut notamment vous permettre d’installer de la téléassistance, des barres d’appui...
En fonction de votre département, ce soutien peut être plus important. Par exemple, les Hauts-de-Seine, proposent l’APA Habitat, une aide technique gratuite comprenant la visite-conseil d’un ergothérapeute et d’un technicien du bâtiment. Ensuite, elle peut financer jusqu’à 3.000 euros de travaux, à condition qu’ils n’aient pas encore été engagés. Cette aide est toutefois versée sous conditions de ressources. 

Enfin, il peut être intéressant de se tourner vers des structures de proximité pour savoir si elles peuvent vous donner un petit coup de pouce. Il en existe de nombreuses mais les principales sont le Clic (Centre local d’information et de coordination), le Centre communal d’action sociale (CCAS), les maisons départementales de l’autonomie ainsi que la fédération Soliha (solidaires pour l’habitat). Si ces établissements ne proposent pas directement des aides, ils seront en mesure de vous orienter vers ceux qui vous permettront d’obtenir des financements pour vos travaux.

Adeline Lorence - Capital - samedi 1 juin 2019

10/06/2019

Un radar pour la signalisation de la pollution de l'air ...

Il vient d’être installé sur une route fréquentée de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes) et affiche un smiley vert, orange ou rouge selon les taux de polluants mesurés au passage des...
Est-ce le début de la signalisation routière environnementale 2.0 ? Sur un axe de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes) où se croisent quelque 25 000 voitures et camions par jour, les conducteurs ont vu apparaître, depuis quelques jours, un étonnant panneau lumineux. Annoncé comme « le premier radar pédagogique de la qualité de l’air en France », l’écran LCD haute luminosité de 32 poucesaccroché à un mât, n’affiche pas de la publicité mais, en direct, un smiley vert, orange ou rouge en fonction de la présence locale des principaux polluants.

« Un microcapteur mesure les taux de particules fines PM10 et de NO 2 (dioxyde d’azote) toutes les cinq minutes et envoie l’information dans des clouds où elle est analysée et traitée. En fonction des seuils relevés correspondant aux normes nationales, la couleur du smiley qui s’affiche est différente », explique Serge Jover, conseiller municipal et président de l’Association défense environnement Villeneuve à l’origine du projet, soutenu par les collectivités et des entreprises.
L’idée est de sensibiliser les automobilistes sur leur impact tout en proposant des solutions alternatives. Des messages pédagogiques simples sont ainsi proposés sous le visage animé comme « Ai-je besoin de ma voiture ? », « Utilisez le parking relais » ou « Si on marchait ? ».
Le dispositif, baptisé « Miqass », a été mis scientifiquement au point avec l’aide d’AtmoSud Paca, l’association agréée par le ministère de l’Environnement pour la surveillance de la qualité de l’air de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. « On partait de zéro, dit son instigateur. Il a coûté environ 40 000 euros mais les prochains seront beaucoup moins chers. » L’objectif est maintenant de multiplier les implantations. Selon ses créateurs, plusieurs communes se montreraient intéressées.

Matthias Galante - Le Parisien - dimanche 26 mai 2019

Le parrainage de proximité...

L'association "Parrain Marraine pour m'accompagner" s'appuie sur l'expérience d'associations existant dans différents départements rassemblées au sein de l'UNAPP ou Union Nationale des Acteurs de Parrainage de Proximité, engagés dans le cadre déontologique de la Charte de Parrainage ( Arrêté Ministériel du 11/8/2005). L'association garantit notamment un cadre juridique et l'intervention de bénévoles de qualité.  En effet, l'association reçoit les demandes de parrainage et les étudie. Elle organise ensuite une relation libre et progressive entre les protagonistes.

Le parrainage de proximité permet pour une personne de s'impliquer dans l'éducation et le développement d'un enfant en lui consacrant du temps et une attention complémentaire à celle qu'il trouve dans sa famille et son environnement habituel. Il favorise l'engagement bénévole en accord avec les parents et l'enfant dans le respect des rôles et des places de chacun. Des liens se créent alors avec des personnes de bonne volonté. Ce n'est ni une adoption, ni un placement en famille d'accueil.

Pour en savoir davantage, joindre par exemple: www.parrain-marraine.com.

Lyliane

08/06/2019

Des jeunes pousses lilloises inspirées par le chant avec le projet Finoreille...

J'apprends grâce à Télérama que "le projet Finoreille, initié par l'Opéra de Lille, permet à 300 enfants entre 8 et 12 ans des Hauts de France, vivant dans des quartiers ou des communes éloignés de l'Opéra géographiquement ou culturellement, de suivre chaque semaine des ateliers de pratique vocale et de chant choral".

Pour suivre le projet et bénéficier d'une série de concerts dans la région jusqu'au 14/6, joindre sur Internet: www.opera-lille.fr/fr/publics/finoreille. A développer dans d'autres régions françaises!

Lyliane

Eco-gestes à mettre en place chez soi...

 -30% de réduction, ce n’est pas probable, c’est tout simplement POSSIBLE

  1. J’utilise une thermos pour conserver au chaud du thé ou du café : 8 kg de CO2/an
  2. Je choisis des fruits et légumes frais au lieu de surgelés : 58 kg de CO2/an
  3. Je choisis des fruits et légumes produits localement : 21 kg de CO2/an
  4. Je consomme du lait biologique : 46 kg de CO2/an (si vous buvez un verre par jour)
  5. J’utilise pour cuisiner une cocotte-minute : 25 kg de CO2/an (pour le gaz) ; 35 kg de CO2/an (pour l’électricité)
  6. Je cuisine toujours avec un couvercle sur les casseroles et les poêles : 50 kg de CO2/an (pour le gaz) ; 71 kg de CO2/an (pour l’électricité)
  7. J’éteins la lumière dans les pièces inoccupées : 35 kg de CO2/an (pour deux lampes)
  8. Je remplis au maximum le lave-linge et choisis la température la plus basse possible : 67 kg de CO2/an
  9. Je remplace 5 ampoules classiques par 5 ampoules fluocompactes à économie d’énergie : 72 kg de CO2/an
  10. Je ferme les rideaux dans les pièces chauffées :
    Émissions économisées selon le type de chauffage : 87 kg de CO2/an (gaz) ; 117 kg de CO2/an (mazout) ; 121 kg de CO2/an (électricité), soit une moyenne par habitant en France de 109 kg de CO2/an
  11. Je prends une douche plutôt qu’un bain : 112 kg de CO2/an (si je prends un bain deux fois par semaine)
  12. J’évite de laisser en veille les appareils audiovisuels : 111 kg de CO2/an
  13. Je remplace le papier blanc par du papier recyclé : 113 kg de CO2/an
  14. Je réduis la consommation d’électricité de mon congélateur en éliminant le givre présent sur ses parois : 158 kg de CO2/an
  15. Je réduis de 300 grammes par semaine (soit deux steaks) ma consommation de viande de bœuf ; à la place, j’opte pour des protéines végétales (soja, pois, haricots, lentilles) ou de la volaille et de la viande de porc dont la production émet moins de gaz à effet de serre : 180 kg de CO2/an
  16. Je pratique l’éco-conduite : 218 kg de CO2/an
  17. Je ferme toujours les portes des pièces chauffées :
    Émissions économisées selon le type de chauffage : 209 kg de CO2/an (gaz) ; 281 kg de CO2/an (mazout) ; 291 kg de CO2/an (électricité), soit une moyenne par habitant en France de 262 kg de CO2/an
  18. Je passe 3 minutes de moins sous la douche : 301 kg de CO2/an et économies d’eau
  19. Je diminue la température de chauffage de 1°C :
    Émissions économisées selon le type de chauffage : 244 kg de CO2/an (gaz) ; 328 kg de CO2/an (mazout) ; 340 kg de CO2/an (électricité), soit une moyenne par habitant en France de 306 kg de CO2/an
  20. Je ne chauffe que les pièces de la maison qui sont utilisées :
    Émissions économisées selon le type de chauffage : 290 kg de CO2/an (gaz) ; 390 kg de CO2/an (mazout) ; 405 kg de CO2/an (électricité), soit une moyenne par habitant en France de 364 kg de CO2/an
  21. Je n’utilise pas l’air conditionné dans la voiture : 420 kg de CO2/an
  22. Je lave mon linge en machine à 30°C

Prêt(e) à relever le défit à votre propre échelle ?
30% c’est un objectif ! On peut se poser la question si c’est atteignable ? Pour celui qui roule en 4×4, il est fort probable que ce soit hors de ses préoccupations. Alors faudra t-il que certains compensent la mauvaise conduite des autres ?

Notre équipe s’est donc fixée sur cette objectif de 30% et nous publierons d’ici quelques semaines nos résultats.

En attendant vous pouvez lire notre article sur la conférence de Copenhague qui a eu lieu en décembre 2009. Elle est la continuité du protocole de Kyoto et est donc fondamentale pour l’avenir de notre planète.

07/06/2019

Passer un week-end sportif à l'Alpe d'Huez et contribuer à la sauvegarde du lynx boréal...

Les 29 et 30 Juin 2019, le Pandathlon vous donne RV à l'Alpe d'Huez pour sa neuvième édition. Le WWF organise, en effet, chaque année ce fameux événement sportif, écologique, ludique et convivial. Il permet "de se mobiliser pour un projet de protection de la nature, en l'occurrence la préservation du lynx boréal, tout en participant à un défi sportif". Il s'agit d'une course d'orientation avec balises à récupérer dans la nature à l'aide d'une carte, de deux compères et d'eau.

Pour s'inscrire, choisir deux solides compagnons et trouver un nom d'équipe rigolo. Puis aller sur le site:www.pandathlon.fr et inscrire ce groupe de trois volontaires. Il s'agit surtout, avec l'équipe constituée, de collecter des fonds (1200 euros) auprès de son entourage pour sauvegarder le lynx boréal à l'aide d'un "guide de collecte" à télécharger sur le site précité. Attention: la date limite d'inscription sera bientôt là.  Mais la collecte des fonds peut s'étaler jusqu'au 28/6. On peut également envoyer un e-mail à pandathlon@wwf.fr.

Le WWF se mobilise pour la mise en place d'un plan national de restauration des populations de lynx. Il faut savoir que "ce magnifique animal à l'épaisse fourrure est le plus grand félin d'Europe". Il a été lourdement persécuté et il en subsiste aujourd'hui moins de 10 000 individus dans l'ensemble de l'Europe et pas plus de 200 dans les montagnes françaises.

Agissons donc avec le WWF (dons, bénévolat...)pour sauvegarder le lynx boréal et lui conférer un statut favorable à la conservation de son espèce.

Lyliane

L'Allemagne veut lutter efficacement contre les gaz à effet de serre...

 

L’objectif est de réduire les polluants de 40% d’ici à 2020.

 

Angela Merkel en a fait son objectif numéro 1 : l’Allemagne doit servir d’exemple au monde entier dans la lutte contre le réchauffement climatique. À ce titre, la grande coalition a adopté hier le ­programme de réduction des émissions de gaz à effet de serre le plus ambitieux à ce jour. Suite à l’accord conclu cet été lors d’un séminaire du gouvernement à Meseberg, l’Allemagne devrait diminuer ses émissions de 40 % d’ici à 2020 par rapport au niveau de 1990, soit 10 % de plus que l’objectif fixé par l’Union européenne.

Préparé par les ministres de l’environnement et de l’économie Sigmar Gabriel (SPD) et Michael Glos (CSU), le paquet compte quatorze nouvelles lois et règlements. Suivis d’une deuxième série de quinze mesures devant être adoptée en mai 2008, il est supposé servir d’exemple à la conférence de Bali sur le climat qui a lieu cette semaine. Outre la réduction des émissions de CO2, le gouvernement veut élever la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité à 25 % voire 30 % d’ici à 2020, contre environ 12 % aujourd’hui.

Déjà bien dotée en éoliennes sur son sol, l’Allemagne se lance – avec un certain retard par rapport aux Danois ou aux Britanniques – dans l’éolien offshore (lire ci-dessous). L’État fédéral finance un projet pilote de champ offshore au large des côtes allemandes à hauteur de 50 millions d’euros, pour un coût total de près de 180 millions d’euros. Le budget fédéral 2008 prévoit d’allouer 3,3 milliards d’euros à la protection de l’environnement, soit un bond de 200 % par rapport au budget 2005.

Propriétaires et constructeurs sont aussi concernés par ce branle-bas de combat écologique. Désormais, tout nouveau bâtiment sera contraint par la loi de tirer une partie de son chauffage de la biomasse, de l’énergie solaire ou encore géothermique. La rénovation des édifices plus anciens sera subventionnée. Plafonnées à 130 millions d’euros en 2005, ces aides passeront à 350 millions en 2008, avant d’atteindre 500 millions en 2009.

 

Les experts mitigés

 

Calculée par l’Institut Fraunhofer pour la recherche en innovation (ISI), la facture devrait s’élever à 31 milliards d’euros d’ici à 2020. Les économies d’énergie devraient, elles, avoisiner les 36 milliards d’euros. «C’est cinq milliards de dépenses en moins pour les consommateurs», plaide Sigmar Gabriel. À l’Économie, Michael Glos est plus prudent. D’autres expertises ne sont «  pas si optimistes», avance-t-il, tout en reconnaissant que les objectifs ne se traduisent pas uniquement par un alourdissement des charges.

Commandée par la fédération de l’industrie allemande (BDI), une étude du cabinet McKinsey affirme que seul un objectif de réduction des émissions de CO2 de 26 % se fera sans perte pour les secteurs de l’industrie, de l’énergie, des transports et du bâtiment. Ceci sans compter un éventuel retour de l’Allemagne à l’énergie atomique. Selon un accord conclu par le précédent gouvernement de Gerhard Schröder et repris par la grande coalition, le pays prévoit un retrait total de l’atome d’ici à 2021. En cas de victoire des conservateurs aux législatives de 2009, cet engagement pourrait être remis en cause.

À Berlin, Cécile de Corbières

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

05/06/2019

Madagascar: un projet ambitieux de résilience climatique...

Madagascar est l’un des pays les plus vulnérables face au changement climatique. Cela se manifeste par une hausse de température moyenne annuelle jusqu’à 2C° dans certaines régions du pays. Pour remédier au changement climatique, et surtout adapter le pays à ses conséquences, un projet de résilience climatique par la biodiversité vient d’être lancé.
Allongement des périodes de sécheresse dans le sud de l’île, augmentation des précipitations au Nord, avec risques d’inondations aggravés, tout comme les impacts liés à l’intensification des cyclones, l’économie de Madagascar est affectée par le dérèglement climatique qui a des conséquences à la fois sur les conditions de vie de la population, mais aussi sur sa biodiversité.
Le projet de résilience climatique coordonné par Madagascar National Park avec l’appui financier de la Banque africaine de développement vise à asseoir les effets néfastes de ce changement climatique grâce à l’un des grands atouts de la Grande île : ses aires naturelles protégées, c’est à dire ses parcs nationaux.Ils permettent en effet de conserver la biodiversité en protégeant les écosystèmes et de réduire les conséquences des évènements climatiques extrêmes, mais aussi de créer des opportunités de revenus pour la population locale.

Les parcs nationaux de Madagascar attirent 180 000 visiteurs par an, soit environ 65% du nombre de touristes ; le tourisme est le deuxième secteur pourvoyeur de devises dans le pays.
Le but à terme est donc d’imbriquer conservation durable et implication de la population locale avec le secteur privé.
Pour peaufiner le projet, les études préliminaires vont commencer pour poser le diagnostic, 14 parcs nationaux de Madagascar en seront bénéficiaires.

RFI - RFI - mercredi 22 mai 2019

04/06/2019

Le long chemin de la réconciliation en Colombie...

Dans le journal Messages du Secours Catholique, Mr Benjamin Sèze  prend pour modèle le village colombien de Monterrey, dans lequel, depuis 2006, la communauté paysanne  a dû intégrer 110 anciens combattants paramilitaires après leur démobilisation. Aujourd'hui, il témoigne du fait que victimes et anciens bourreaux arrivent à vivre côte à côte. Les ex- guerilleros Farc revenus à la vie civile ont été agréablement surpris du fait que les habitants de ce village de 1 500 habitants les aient relativement bien accueillis, alors qu'il faisait partie des lieux qu'ils avaient attaqué (disparitions, viols, assassinats...).

L'acceptation parmi eux de leurs anciens tortionnaires n'a pas été immédiate et facile. Elle a été cependant le fruit d'un long travail de sensibilisation, mené par les leaders de la communauté avec l'aide du Programme de développement et paix dans le Magdalena Medio (PDPMM), partenaire du Secours Catholique. Car le soutien de l'Etat (aide psychologique et financière) sont malheureusement restés à l'état de promesse depuis 12 ans... Sport, travail, liens familiaux ont par contre aidé à insérer ceux qui ont choisi de rester.

Les entretiens avec les partenaires locaux ont porté sur le vivre-ensemble, sans chercher à organiser des confrontations directes. En misant sur la résilience et la compréhension, ils ont notamment expliqué aux villageois que d'une certaine manière "ces garçons étaient aussi des victimes du conflit, séparés de leur famille, de leur mère". Sur les 110 combattants démobilisés, la plupart sont retournés dans leur région d'origine au bout d'un an. Ils ne sont plus que 6 à être restés vivre à Monterrey, se mariant et créant des liens solides sur place.

La réconciliation et le pardon seront peut-être un jour au bout du chemin, en sachant que c'est un processus long à instaurer vraiment... Mais il faut savoir aussi que, malgré l'accord de paix signé, la question de la violence en Colombie paraît encore loin d'être résolue... Des groupes d'auto-défense continuent en effet à enrôler des jeunes désoeuvrés. Un beau chemin quoi qu'il en soit qui donne espoir dans d'autres parties du monde...

Pour en savoir davantage, joindre :www.secours-catholique.org.

Lyliane

A Grenoble, les expulsions doivent être assorties de conditions de relogement préalables...

Le maire écologiste de Grenoble Éric Piolle a signé jeudi un arrêté «anti-mise à la rue», qui vise à exiger que les personnes expulsées de leur logement ne puissent l’être sans solution de relogement préalable. Selon cet arrêté, «lors de toute expulsion de domicile sur le territoire de la commune, il devra être fourni au maire ou à son représentant qualifié la justification qu’une solution effective, décente et adaptée de logement ou le cas échéant d’hébergement, ait été proposée à la ou aux personnes intéressées». Si d’un côté le droit à la propriété doit être respecté, explique la mairie dans un communiqué, «il est indispensable que de l’autre côté le droit au logement et à l’hébergement le soit tout autant».
M. Piolle, qui avait annoncé sa décision lors du conseil municipal du 13 mai, précise dans le communiqué que «ce ne sera évidemment pas aux propriétaires» de trouver une solution de relogement, «mais à l’État». L’élu ajoute avoir «emprunté les pas du maire de la ville d’Aubière, dans le Puy-de-Dôme, qui en mai 2018 avait pris un arrêté +anti-mise à la rue+ qui n’a pas été annulé». En réalité, le préfet du Puy-de-Dôme de l’époque n’avait semble-t-il pas jugé utile d’attaquer cet arrêté, car trois mois plus tôt le tribunal administratif de Montreuil avait annulé sept autres arrêtés «anti-mise à la rue», signés par les maires d’Aubervilliers, Bondy, Bagnolet, La Courneuve, Saint-Denis, Stains et Villetaneuse en Seine-Saint-Denis.Tentative d’interdiction des expulsions locatives

Ces derniers, conseillés par l’avocat militant centenaire Roland Weyl, tentaient chaque année depuis 2010 d’interdire purement et simplement les expulsions locatives dans leurs communes respectives, mais leurs arrêtés étaient à chaque fois annulés, à la demande du préfet. Ils pensaient avoir trouvé une solution juridique, en mars 2017, à la fin de la trêve hivernale, en n’interdisant plus l’expulsion, mais en exigeant qu’elle s’assortisse d’une solution de relogement.
Mais début 2018 le tribunal administratif de Montreuil avait annulé également ce nouveau type d’arrêté, jugeant qu’«une décision subordonnant toute expulsion locative sur le territoire de la commune à la justification d’un relogement ne peut s’interpréter que comme ayant pour objet de faire obstacle à l’exécution de décisions de justice». En attendant de trouver une formulation qui sera approuvée, ces arrêtés sont «un acte politique pour attirer l’attention sur ces expulsions», explique-t-on dans l’une de ces sept mairies.

Le Figaro Immobilier, AFP agence - Le Figaro - jeudi 23 mai 2019

 

03/06/2019

L'Ecole Centrale tend la main aux Marseillais...

Un long article de Mr Gilles Rof dans le journal La Croix du 1er février 2019 nous montre, photos à l'appui, comment le prestigieux établissement multiplie les projets de tutorat, notamment destinés aux jeunes défavorisés. Le Directeur de l'Ecole Centrale Marseille, Mr Frédéric Fotiadu, prétend même:" L'ADN des Ecoles Centrales est de former des gens responsables, mais nous avons ici une implantation géographique spécifique qui nous pousse à aller plus loin". Dès 2006, la volonté de lancer du tutorat avait été exprimée par des élèves ingénieurs de l'Ecole. Cette idée a été structurée et développée, touchant aujourd'hui 300 élèves des collèges et  lycées de Marseille. 

C'est pourquoi, en 2011, une structure unique "de labo sociétal" a été lancée. En tout, plus d'une centaine d'élèves ingénieurs donnent bénévolement 15 000 heures par an. Car les enfants des quartiers de Marseille ont 7 fois moins de chances de réussir le bac que dans le reste de la région. L'Académie Aix-Marseille a donné un label au dispositif en collèges et lycées sous le nom de "Cordées de la réussite". Des groupes de travail sont même ouverts pour des collégiens et lycéens en situation de handicap et des "passerelles numériques" établies pour des jeunes de 18 à 30 ans en partenariat avec Pôle Emploi.

En fait, pour les collégiens à partir de la 4ème et des lycéens des établissements classés en zone d'éducation prioritaire sont organisées des heures de soutien scolaire par des élèves ingénieurs de première et de deuxième année. Les tuteurs ont une heure et demie de préparation (jeux pédagogiques, sujets scientifiques...) pour 3h sur place. Peu à peu, les tutorés reprennent confiance en eux et réussissent. On considère que 55% d'entre eux font l'ensemble du cursus.

Pour les bacheliers issus des établissements marseillais, il existe également une formation pour les aider à accrocher une prépa scientifique en leur inculquant notamment des méthodes et un rythme de travail. Certains ont pu ainsi intégrer des IUT de physique, de sciences et même des Grandes Ecoles. Certes, tous les tutorés bacheliers ne viennent pas de Marseille, mais le brassage de population aide à former ces jeunes à la réalité du terrain dans notre pays.

Une initiative qui contribue à "l'égalité des chances" et à favoriser les jeunes motivés quel que soit leur milieu social. Bravo à tous et merci de nous faire connaître ce genre de programme, dont les médias parlent trop peu...

Lyliane

Faut-il laisser faire la nature?

 

Et si laisser faire la nature était la meilleure solution pour préserver la biodiversité? Un documentaire diffusé samedi soir sur Arte permet de découvrir les différentes initiatives de ce type menées en Europe pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être.
Selon le groupe d’experts de l’ONU sur la biodiversité, la vie sauvage est en grand danger. Près d’un million d’espèces sont menacées d’extinction. Mais cette situation n’est pas irrémédiable. Ainsi, depuis les années 1950, les mesures prisent pour la conservation de la grande faune ont permis son retour. Il y a désormais deux fois plus de loups en Europe qu’aux États-Unis et 17 000 ours vivent dans 22 pays. Dans le documentaire diffusé samedi soir sur Arte permet de découvrir les différentes initiatives de ce type menées en Europe pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être.
Selon le groupe d’experts de l’ONU sur la biodiversité, la vie sauvage est en grand danger. Près d’un million d’espèces sont menacées d’extinction. Mais cette situation n’est pas irrémédiable. Ainsi, depuis les années 1950, les mesures prisent pour la conservation de la grande faune ont permis son retour. Il y a désormais deux fois plus de loups en Europe qu’aux États-Unis et 17 000 ours vivent dans 22 pays. Dans le documentaire L’Europe à la reconquête de la biodiversité, diffusé ce samedi à 22 h 25 sur Arte, Vincent Perazio et Nicolas Cennac reviennent sur ces différentes initiatives de ré-ensauvagement. Leur film foisonnant est une excellente introduction pour comprendre les enjeux actuels.
Ce ré-ensauvagement, nouveau paradigme écologique qui répond à un leitmotiv: laisser faire la nature. En rupture avec les méthodes de conservations habituelles sur le Vieux Continent, l’objectif de cette méthode ne vise pas tant à protéger une espèce 
particulière, qu’à laisser la vie sauvage prospérer sans intervention humaine. Car les populations s’autorégulent.
L’histoire commence dans le parc du Yellowstone, aux États-Unis, une étendue de près de 9 000 km, protégée par l’Unesco et déclarée «réserve de biosphère» en 1976. Le retour du loup dans les années 1990 y a bouleversé le paysage. Les plantes, jusque-là broutées par certains herbivores qui proliféraient en l’absence du prédateur, ont pu se développer à nouveau. Des réserves de Roumanie à celles du Royaume-Uni, en passant par les Pays-Bas, la Pologne ou le Portugal, le documentaire nous entraîne dans un formidable tour d’Europe de la biodiversité. On pourra regretter un côté parfois désordonné qui mêle les différentes initiatives pour en faire un tout, pas forcément uniforme.
En quête de point de répit
Sur tout le Vieux Continent, des scientifiques tentent de recréer des zones entièrement sauvages - il en existe deux en France, dont ne parle malheureusement pas ce reportage. Ils y introduisent des prédateurs ainsi que des gros mammifères comme les bisons d’Europe, ou bien des races de vaches se rapprochant le plus des aurochs, ce bovin disparu dont descendent les génisses d’élevage. Un équilibre qui favorise le retour d’autres espèces. La présence de certains animaux se répercute sur l’ensemble de la chaîne alimentaire. Les animaux façonnent donc directement les paysages. Et contrairement à ce que l’on a longtemps pu croire, l’Europe n’était sans doute pas qu’une immense forêt avant l’avènement de l’agriculture il y a 10 000 ans. La présence de nombreux gros mammifères, aujourd’hui disparus ou domestiqués, devait permettre l’existence de prairies et de plaines. Un paysage diversifié, riche en faune et en flore, comparable aux savanes africaines.

Mais la rareté des terres sauvages en Europe est une véritable limite à ces projets. Difficiles de trouver des zones suffisamment larges pour y installer des parcs importants. Un réseau d’aires sauvages permettrait d’établir différents points de répit pour les plantes et les animaux et faciliter la cohabitation avec les hommes. Car actuellement, les tentatives de ré-ensauvagement ne se passent pas toujours très bien. En France, on connaît les réticences de certains éleveurs à la réintroduction de l’ours dans les Pyrénées. La problématique est la même en Roumanie avec les bisons. Ces animaux, qui ne sont plus que 5 000 en Europe, s’aventurent hors de ces espaces et viennent se nourrir sur les terres des éleveurs.

Vincent Bordenave - Le Figaro - mercredi 22 mai 2019

02/06/2019

Hypocondriaque: ça se soigne?

Il y a des personnes, affirme Mme Danièle Laufer dans Version Fémina, qui ont toujours mal quelque part et redoutent d'avoir une maladie grave. On les prend souvent pour des malades imaginaires, alors qu'ils souffrent en fait d'hypocondrie. "C'est une maladie qui tient à la fois du corps et du psychisme", explique la sophrologue Mme Michèle Declerck, auteure de l'ouvrage "L'hypocondrie" (In Press).

L'hypocondriaque se perçoit comme hypersensible et donc hypervulnérable à toutes les attaques extérieures. Ses symptômes trouvent souvent leur origine dans un trouble organique réel - douleurs, palpitations, troubles digestifs ou cutanés - qu'il interprète comme le signe d'une maladie gravissime. Par exemple, un banal mal de tête lui fera craindre une tumeur au cerveau... En fait, l'angoisse redoutée inconsciemment est la mort!

La peur continuelle d'être malade engendre un stress et une anxiété, qui, assure le Professeur Antoine Pelissolo, chef du service de psychiatrie sectorisée au CHU Henri Mondor, "peuvent avoir des conséquences néfastes sur des fonctions biologiques importantes, comme les systèmes immunitaire et inflammatoire, et se traduire par une moins bonne défense contre les infections, des anomalies de la cicatrisation, une sensibilité accrue à la douleur".

Face à un hypocondriaque, obsédé par sa santé et en continuel nomadisme médical, il est clair qu'on ne peut raisonner, car son problème est inconscient. Il y a toutefois des pistes pour en sortir: par exemple la relaxation, une gymnastique douce, des techniques de respiration, mais aussi un suivi psychiatrique par des thérapies comportementales... La prise en charge médicale peut durer de 6 mois à des années selon l'implication du patient et de son entourage.

La somatothérapie, faisant appel au toucher (massages) met en relation le corps et la conscience. Mme Myriam Goubey, somatothérapeute, propose par exemple aux hypocondriaques un apaisement en douceur à la fois physique et psychologique . En effet, le relâchement provoqué fait prendre conscience du corps et mieux comprendre ce qui se passe en soi. Des séances hebdomadaires de plus en plus espacées seraient susceptibles de pouvoir guérir une hypocondrie en quelques mois. Enfin, des thérapies dites cognitivo - comportementales pour des cas apparemment rebelles peuvent être recommandées en traitement de fond.

Pour l'entourage, face à un hypocondriaque, ne pas trop le materner et relativiser ses plaintes. Eviter tout ce qui peut favoriser les attitudes anxiogènes, les sites internet, les émissions médicales. En revanche, l'inciter à des activités physiques comme la marche, la natation ou le yoga, pour améliorer sa confiance dans le corps. Essayer de repérer les facteurs déclenchant des crises( stress au travail, deuil, maladie d'un proche...) pour pouvoir les anticiper et orienter vite le patient vers un spécialiste compétent pour ce genre de troubles.

Pour approfondir le sujet, lire par exemple l'ouvrage du Professeur Pelissolo: "Vous êtes votre meilleur psy" aux éditions Flammarion.

Lyliane

 

01/06/2019

Ophtalmo: comment savoir si c'est urgent?

Mme Lise Bouilly, dans la revue Version Fémina, fait le point avec le Dr Yves Bokobza, chirurgien ophtalmologue, sur les problèmes aux yeux qui peuvent se poser et qui peuvent nous amener à consulter de façon plus ou moins urgente. Faut-il vraiment s'inquiéter d'un oeil rouge ou collé, d'une vision trouble? D'autant que les RV rapides sont de nos jours difficiles à décrocher! Si c'est le cas, se rendre aux urgences ophtalmiques ou générales d'un CHU ou composer le 15 (SAMU) pour connaître les services d'urgence les plus proches.

Selon le spécialiste interrogé, si en plus de rougeur, vous avez mal, avec sensibilité à la lumière et larmoiement important, il faut suspecter une kératite, c'est à dire une inflammation de la cornée. Elle peut surgir après une conjonctivite ou être spontanée. On doit aussi savoir si elle est d'origine infectieuse, bactérienne ou virale (herpès par exemple), allergique ou post-traumatique. Il est bon de savoir que les porteurs de lentilles de contact sont facilement sujets aux kératites infectieuses. En effet, l'hygiène, le manque de rinçage à l'eau douce ou un port prolongé peuvent être en cause. Un abcès de la cornée peut même être en train de se former. Pour l'éviter, retirer ses lentilles et demander un RV en urgence. Des collyres antibiotiques seront prescrits selon le cas.

Par contre, si au réveil l'oeil est rouge et collé, avec ou sans sécrétions, mais non douloureux, c'est sans doute une conjonctivite. L'inflammation de la conjonctive qui tapisse le blanc de l'oeil, peut être soulagée par des collyres antiseptiques proposés par le pharmacien.  Si l'on voit des "mouches volantes", cela peut être le signe d'un décollement du vitré, surtout chez les myopes après 60 ans. Soit ces mouches volantes et ces filaments qui bougent ne sont pas gênants et apparaissent par intermittence, soit ils peuvent signaler une déchirure de la rétine. Une surveillance régulière dès le début du symptôme permet de suivre leur évolution.

Enfin, si l'on se sent dans le brouillard, s'il y a des douleurs oculaires intenses qui irradient dans la tête, il y a suspicion de glaucome, avec augmentation subite et forte de la tension oculaire. Entre une tension de 50 à 60 mmHg (une tension normale est à 20), un risque de cécité peut apparaître. Dans ce cas, une chirurgie peut être nécessaire ou au moins une iridotomie au laser, surtout pour les hypermétropes. Pour le cas où l'on ne verrait tout à coup que d'un oeil, une obstruction de l'artère centrale est souvent en cause. Si l'on ne voit plus bien sur le côté avec un oeil, cela peut être la conséquence d'un AVC. Dans ces 2 cas, intervenir dans les 6 heures maximum pour avoir des chances de récupérer.

Tous renseignements dans l'ouvrage "Y a-t-il urgence?"du Mme Sandrine Trouvelot et  de Mr le Pr Frédéric Adnet, paru chez Flammarion.

Lyliane

31/05/2019

Le combat d'une femme pour protéger sa culture et la planète...

À la fois Québécoise et Inuit, Sheila Watt-Cloutier est une femme engagée pour l’environnement. Activiste écologiste depuis 20 ans, elle souhaite faire face aux problèmes sociaux et environnementaux comme les polluants organiques persistants dans l’environnement et les changements climatiques qui finissent par toucher son peuple, le peuple Inuit. Elle fut une représentante politique pour les Inuits à tous les niveaux (régional, national et international) et plus récemment présidente internationale du Conseil circumpolaire inuit. Sa force d’engagement et sa détermination pour préserver l’environnement du peuple inuit est exemplaire. Elle représente l’union de deux peuples qui doivent s’écouter mutuellement pour vivre ensemble tout en respectant l’environnement : les Québécois et les Autochtones. Car, comme elle le dit si bien, « la planète et ses habitants ne forme qu’un ». Elle est devenue l’une des plus influentes défenseures de l’homme, de la femme et de l’environnement dans le monde, mais plus précisément pour les droits économiques, sociaux et culturels des Inuits de l’Arctique.

Enfance et parcours scolaire

Mme Watt-Cloutier est née à Kuujjuaq, au nord du Québec. Elle fut alors élevée dans la tradition de chasse et de pêche inuit dans une communauté côtière de la région du Nunavik. Elle n’avait que son père et sa grand mère pour l’éduquer, sa mère étant décédée. Pendant les dix premières années de sa vie, elle se déplaçait sur un traîneau de chiens et ne parlait pas un mot d’anglais jusqu’au jour où elle rentra à l’école en Nouvelle-Écosse et, par la suite, au Manitoba (Churchill). Un peu plus tard, elle étudia la psychologie et la sociologie à l’Université McGill à Montréal.

Désir d’engagement et entrée dans la sphère professionnelle

Au début de sa carrière professionnelle, elle devint traductrice et interprète en Inuktitut dans un hôpital du Nunavik afin d’améliorer la vie et les conditions de santé et d’éducation dans les collectivités autochtones, ce qui montrait déjà son désir d’engagement envers sa communauté. Elle souhaitait faire une refonte du système de l’éducation au Nunavik pour le rendre plus efficace. Elle devint ensuite conseillère en éducation et en soins de santé, puis, en 1995, secrétaire exécutif de la société Makivik qui supervise les revendications territoriales des Inuits, y compris l’accord de la Baie James et du Nord québécois.

C’est en constatant l’influence de la pollution et du réchauffement climatique sur le mode de vie traditionnel des Inuits qu’elle s’engagea véritablement dans la lutte écologique. Sheila Watt-Cloutier voulut enseigner au monde, de sa voix forte, que le changement climatique et les droits humains sont interreliés. Selon elle, ce qui lui a donné la force de se battre autant dans ses engagements serait les nombreuses pertes familiales qu’elle avait vécue dans sa jeunesse.

Au cours des années qui suivirent, Sheila Watt-Cloutier devint un personnage public à l’échelle canadienne et internationale en participant au Conseil circumpolaire inuit, un organisme non gouvernemental international qui représente plus de 155 000 Inuits du Canada, de l’Alaska (États-Unis), du Groenland et du Chukotka (Russie). Elle sera présidente du CCI Canada de 1995 à 2002, puis présidente du CCI international de 2002 à 2006. Elle a pu donc forger de solides aptitudes de bonne communicante.

Projets principaux

Un de ses principaux projets fut la Convention de Stockholm en 2001. Aux côtés d’une coalition de peuples autochtones, Sheila Watt-Cloutier s’est battue pour obtenir cette convention sur les polluants organiques persistants, afin de les interdire pour stopper la contamination de l’Arctique et protéger la santé des Inuits qui se nourrissent de la pêche. La Convention fut finalement adoptée le 17 mai 2004 et à l’heure actuelle, 179 pays l’ont ratifiée, ce qui constitue une grande victoire.

Le 7 décembre 2005, sur la base des conclusions de l’Arctic Climate Impact Assessment, elle a déposé une pétition, avec 62 chasseurs inuits, à la Commission interaméricaine des droits de l’homme, alléguant que les émissions non contrôlées de gaz à effet de serre par les États-Unis violaient la Déclaration américaine des droits et devoirs de l’Homme. Ce fut une requête très audacieuse, ce qui ne l’a pas empêchée d’aller jusqu’au bout.

Dans son principal ouvrage publié le 17 mars 2015, The Right to Be Cold: One Woman’s Story of Protecting Her Culture, the Arctic and the Whole Planet, Sheila Watt-Cloutier développe l’idée que le changement climatique est une question de droits humains. Autrement dit, le changement climatique a une incidence sur toutes les personnes, quels que soient leurs critères de différenciation (religion, situation économique, sexe). Il faut donc y remédier ensemble et ne pas oublier que les peuples autochtones sont les premiers à souffrir de ces changements climatiques qui concerneront bientôt tout le monde. Ce livre raconte une histoire humaine de résilience, d’engagement et de survie du point de vue d’une femme inuit.

Cette femme engagée souhaite donc faire tout ce qui est en son possible pour sauver sa terre et son peuple. Il faut répondre aux dangers posés par la fonte de la glace de mer, l’érosion des côtes, la météo changeante et la modification de la faune dans l’Arctique. Malgré l’immensité du défi, Sheila Watt-Cloutier est une leader passionnée et tenace qui fera en sorte que les Inuits et l’environnement ne soient pas oubliés dans le discours public contemporain.

Prix obtenus

Mme Watt-Cloutier a reçu le premier Prix de l’environnement mondial de l’Association mondiale des organisations non gouvernementales, en reconnaissance pour son travail sur la Convention de Stockholm en 2004. De plus, elle a reçu le Prix des réalisations autochtones pour l’environnement, le Champion du Prix de la Terre des Nations Unies et le Prix Sophie en Norvège en 2005. Elle a reçu également la médaille inaugurale du Nord par le gouverneur général du Canada et le Prix International Environmental Leadership Global Green USA suivi du Canadian Environment Award. Elle est officier de l’Ordre du Canada en 2006 et elle fut nominée pour le Prix Nobel de la Paix en 2007, aux côtés de Al Gore.

Références

Équipe Équiterre (2010), « Rendez hommage aux femmes de l’environnement », site officiel de l’association Équiterre.
http://www.equiterre.org/geste/rendez-hommage-aux-femmes-en-environnement (consulté le 12/10/15)

Rockel, Nick (2010), « Sheila Watt-Cloutier made climate change a human rights issue », The Globe and Mail, 4 octobre.
http://www.theglobeandmail.com/report-on-business/sheila-watt-cloutier-made-climate-change-a-human-rights-issue/article1216160/ (consulté le 12/10/15)

S.a. (2015), « Sheila Watt-Cloutier dirigente inuit », La tortuga de dos cabezas, 19 mars.
http://lasonrisadelosetruscos.blogspot.ca/2015/03/sheila-watt-cloutier-dirigente-inuit.html (consulté le 11/10/15)

S.a. (2015), « Sheila Watt-Cloutier touts Inuit Right to Be Cold’ in new book », CBC News, 17 mars.
http://www.cbc.ca/news/canada/north/sheila-watt-cloutier-touts-inuit-right-to-be-cold-in-new-book-1.2998375 (consulté le 12/10/15)

Conférence donnée par Sheila Watt-Cloutier sur les changements climatiques et les droits humains organisée par le groupe Alter Citoyens (2008), vidéo accessible sur youtube.com :
https://www.youtube.com/watch?v=GlSh4XeoLBA (consulté le 11/10/15)

Vidéo présentant Sheila Watt-Cloutier, lauréate du prix Femme de mérite décerné par Cascades inc. (2015) :
https://www.youtube.com/watch?v=VK9ZqVP3t4I (consulté le 11/10/15)

Fiche biographique de Sheila Watt-Cloutir sur le site internet officiel de la Fondation Trudeau (2006) :
http://www.trudeaufoundation.ca/en/community/sheila-watt-cloutier (consulté le 12/10/15)

Fiche biographique de Sheila Watt-Cloutier sur le site internet officiel de The Right Livelihood Award. (2015) :
http://www.rightlivelihood.org/watt-cloutier.html (consulté le 12/10/15)

30/05/2019

Une ménagerie en hologrammes d'animaux...

Mme Sophie Berthier dans le journal Télérama nous informe de l'initiative du Cirque Roncalli en Allemagne, qui révolutionne les spectacles d'animaux de cirque. Grâce à une prouesse technologique, en effet, le cirque utilise des hologrammes d'animaux sauvages pour ses spectacles. Ainsi, éléphants et girafes font leur numéro sous le chapiteau, mais les cages demeurent vides.

De quoi lutter contre la souffrance animale et éliminer les conditions de vie déplorables de la plupart des animaux sauvages en captivité. Pour inspirer d'autres cirques, voilà une initiative originale! On peut s'interroger: est-ce une manière d'anticiper le cirque du futur?

Pour en savoir davantage à ce sujet, consulter:

https://creapills.com/cirque-roncalli-animaux-hologrammes-20190415

Lyliane

Les pesticides bannis près des habitations en Bretagne!

L'arrêté municipal interdit l'utilisation de pesticides à une distance inférieure à 150  m des habitations. Le maire de la petite commune de Langouët (Ille-et-Vilaine), Daniel Cueff, a pris samedi un arrêté qui l'utilisation de pesticides près des habitations ou locaux professionnels.

L'arrêté, signé samedi, interdit l'utilisation de produits phytopharmaceutiques "à une distance inférieure à 150 mètres de toute parcelle cadastrale comprenant un bâtiment à usage d'habitation ou professionnel". Cette distance peut être ramenée à 100 mètres dans certaines conditions.
Cinq agriculteurs dans la commune
L'utilisation de ces produits sera de fait interdite sur l'essentiel du territoire communal, en raison de la dispersion des habitations. Cette commune de 602 habitants, située à une vingtaine de kilomètres au nord de Rennes, compte cinq agriculteurs dont deux en agriculture biologique, selon le maire
Chaque habitant pourra trouver en mairie des formulaires de plainte-type à déposer pour "non respect d'un arrêté du maire", a précisé Daniel Cueff, vêtu d'une tenue d'apiculteur et de son écharpe tricolore.

"Il est légitime qu'un maire agisse face à une carence de l'État", a-t-il estimé, mettant en avant une "problématique de santé publique". Avec cet arrêté, "nous espérons faire bouger les lignes, faire évoluer la loi car nous ne voulons pas consommer de pesticides", a déclaré le maire. "On pense qu'il va y avoir pression pour faire retirer l'arrêté car s'il n'est pas cassé, il fera jurisprudence", a-t-il ajouté.

Déjà une cantine 100%bio et locale
Une centaine d'habitants, déguisés en abeille, en coccinelle, lapin ou en apiculteurs ont défilé dans le bourg de Langouët samedi après-midi, au son d'un orchestre et à l'initiative du collectif local des Coquelicots, qui milite pour l'interdiction des pesticides de synthèse. "Amusons-nous puisque l'heure est grave", pouvait-on lire sur une pancarte.
"C'est pour célébrer le vivant. On aime notre Terre, on aime nos enfants et on a envie de leur donner ce qu'il y a de mieux", a expliqué Sandrine Maguet, 41 ans, référente du collectif local.
Village breton engagé dans l'écologie sociale, Langouët est doté d'une cantine 100% bio et locale depuis 2004, a dit "non" au désherbage chimique dès 1999 et produit plus d'électricité solaire que n'en consomment ses bâtiments publics.

Benjamin Rieth avec AFP - BFMTV - dimanche 19 mai 2019

29/05/2019

La taxe GAFA adoptée par le Sénat...

FISCALITE - Portée par Bruno Le Maire, cette taxe, qui vise une trentaine de géants du numérique, devrait rapporter 650 millions d'euros l'an prochain 
C’est un petit pas dans la lutte contre l’optimisation fiscale. Le Sénat à majorité de droite a voté dans la nuit de mardi à mercredi, en première lecture, l’instauration d’une taxe sur les géants du numérique portée par Bruno Le Maire, inscrivant dans le texte son caractère temporaire.
La « taxe Gafa » (acronyme de Google, Amazon, Facebook et Apple), déjà adoptée à l’Assemblée nationale, doit faire de la France un des pays pionniers en la matière, en dépit de l’opposition des Etats-Unis.
La chambre haute a adopté l’ensemble du texte, qui comprend également un volet sur l’impôt sur les sociétés, par 181 voix pour et 4 voix contre et 158 abstentions. Députés et sénateurs vont maintenant tenter de se mettre d’accord sur une version commune en commission mixte paritaire, faute de quoi une nouvelle lecture sera nécessaire. La « taxe Gafa à la française » s’inspire largement d’un projet européen qui n’a pas abouti en raison des réticences de l’Irlande, de la Suède, du Danemark et de la Finlande.

3 % du chiffre d’affaires français
Pour le ministre de l’Economie, cette solution unilatérale doit servir de « levier » dans les négociations internationales, dans l’attente d’un aboutissement des travaux de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Le ministre a de nouveau pris l’engagement de la « retirer immédiatement dès qu’il y aura un consensus au niveau de l’OCDE ».
Il a aussi estimé, en réponse aux inquiétudes formulées par le rapporteur de la commission des Finances Albéric de Montgolfier (LR), « qu’il n’y a pas de raison de s’inquiéter de la solidité juridique » du dispositif. Concrètement, la taxe doit concerner les activités numériques qui « créent de la valeur grâce aux internautes français ».
Elle vise les entreprises qui font un chiffre d’affaires sur leurs activités numériques de plus de 750 millions d’euros dans le monde, dont 25 millions d’euros pouvant être rattachés à des utilisateurs localisés en France. L’idée est de les imposer à hauteur de 3 % du chiffre d’affaires réalisé en France sur la publicité ciblée en ligne, la vente de données à des fins publicitaires et la mise en relation des internautes par les plateformes.
Une trentaine d’entreprises concernées
Elle devrai
t s’appliquer à une trentaine de groupes comme Meetic, Amazon, Airbnb, Instagram ou encore la française Criteo, et rapporter 400 millions d’euros en 2019, puis 650 millions en 2020.
Critique vis-à-vis d’un dispositif « mal préparé », le groupe LR a néanmoins choisi de soutenir « le principe de cette taxe, dans le seul espoir qu’elle permette d’accélérer les négociations au sein de l’OCDE ». Elle a reçu également le soutien des centristes et des Indépendants. Pour la gauche, « la taxe va dans le bon sens, mais reste largement insuffisante ».
Les sénateurs ont souhaité « sécuriser » le dispositif en renforçant la protection des données personnelles des utilisateurs français et en prenant en compte la double imposition qui pourrait frapper des entreprises déjà soumises à l’impôt sur les sociétés en France. Surtout, ils ont inscrit dans la loi le caractère « temporaire » de la taxe, prévoyant son extinction au 1er janvier 2022.

20 Minutes avec AFP - 20 Minutes - mercredi 22 mai 2019

 

28/05/2019

Des propositions du Sénat pour lutter contre le réchauffement climatique...

Après plus de six mois de travail, Ronan Dantec (Loire-Atlantique) et Jean-Yves Roux (Alpes-de-Haute-Provence) livrent un rapport de qui fait un état des lieux de la France face au réchauffement climatique et qui avance 18 propositions. Le but : transformer durablement et "enclencher une véritable mutation" de l'écologie dans l'Hexagone.
Un rapport choc 
Le constat est là dès le début du rapport : "les glaciers fondent, la neige est moins abondante (...) le proche avenir climatique du pays, d'ici à 2050 est déjà écrit. Il correspond à un réchauffement de 2°C". Une fois les bases posées, les sénateurs se sont demandés comment enrayer une progression trop rapide du réchauffement climatique et surtout, prendre des mesures concrètes pour adapter la France à ces changements.

Les propositions 
Les sénateurs Ronan Dantec et Jean-Yves Roux ont particulièrement insisté sur le rôle du tourisme et de l'agriculture dans l'adaptation du pays au réchauffement climatique. Selon eux, "il y a des agriculteurs qui veulent changer [de façon de produire NDLR] mais qui ne sont pas soutenus". Pour cela, le rapport suggère une mobilisation des fonds sur le pilier 2 de la PAC (la politique agricole commune de l'Europe). Il concerne le fonds d'aide aux agriculteurs ayant perdu leurs récoltes.

Une autre des mesures du projet est d'accentuer le soutien financier à la recherche et à "l'expertise scientifique" dans les domaines du dérèglement climatique. Alors que les sénateurs évoquent une baisse du budget pour les chercheurs cette année, le rapport va résolument à l'encontre de cette mesure du gouvernement. 
Le projet le plus concret du rapport reste l'accès gratuit aux cartes de Météo-France, en effet, si la consultation de la météo est offerte, les rapports personnalisés sont payants. Ronan Dantec et Jean-Yves Roux souhaitent que ces cartes deviennent libres d'accès afin notamment d'aider les "maires des petites communes, n'ayant un gros budget". 

Le but assumé du rapport ? 
Cela pourrait bien être "Une grande loi sur le dérèglement climatique, qui n'existe pas encore aujourd'hui" se félicite Ronan Dantec. Le rapport a été voté à l’unanimité par l’ensemble des groupes politiques de la délégation.

Morsli Pauline - Gentside - vendredi 17 mai 2019

Femmes battues: faites le point!

Dans le journal Télérama, Mme Valérie Lehoux a interviewé Mme Alice Lepers , responsable de l'opération "Faites le point". Elle a, en effet, imaginé un code discret et effaçable pour que les femmes battues puissent signaler leur détresse à leur entourage: un point noir au creux de la main. Les victimes sont souvent isolées et incapable de briser le silence. Aujourd'hui pourtant et depuis une dizaine d'années une femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son compagnon, son ex, son mari ou son amant.

Ce point noir signifiera :"J'ai besoin d'aide" et pourra être montré aux membres des associations compétentes ou aux services sociaux. Des autocollants seront en outre distribués gratuitement (une petite main siglée d'un point à coller sur son téléphone ou son ordinateur) dans des points de distribution variés: cafés, coiffeurs, épiceries... La mobilisation se poursuit sur les réseaux sociaux avec des personnalités qui s'engagent comme la Garde des Sceaux, Laure Manaudou, Marc-Olivier Fogiel...

Mme Lepers avait précédemment lancé une campagne en 2013 contre les violences faites aux femmes. Il y a eu des avancées et notamment en France le procès Baupin. Le 19/4/2019, l'agresseur a été condamné, alors qu'il tentait d'inverser la culpabilité. Les temps changent et "Me Too" n'y est pas étranger. Selon Mme Lepers , désormais "la parole des victimes est écoutée avec respect et leur courage est admiré"...

Pour en savoir davantage, consulter le site: www.lepointnoir.com.

Lyliane

 

27/05/2019

Etre éleveuse de reines d'abeilles...

Mme Kathleen Junion, dans le journal Nous, nous conte le parcours de Mme Alexandrine Brion, ancienne dessinatrice-projeteuse, qui s'est reconvertie à la mort de son père, apiculteur, il y a plus de 15 ans "en éleveuse de reines d'abeilles". Au village de la Bollène-Vésubie, qui se trouve à 700 m d'altitude et aux portes du  Mercantour, en 2010, Mme Brion et son mari ont installés leurs 200 ruches. Titulaire du diplôme de responsable d'exploitation agricole et après un stage de 6 mois auprès de professionnels, Mme Brion s'est tournée vers l'élevage des reines.

Passionnée par son métier, Mme Alexandrine Brion effectue des greffages en prélevant une larve au pinceau et en la plaçant dans de futurs cocons ou cellules royales, pour que la reproduction en 16 jours environ puisse avoir lieu. Sans abeilles, pas d'arbres fruitiers, c'est dire l'importance de son travail! Elle est fascinée notamment par le vol nuptial qui permet la copulation de la reine par une bonne quinzaine de mâles qui meurent après l'acte. Toute sa vie (2 ou 3 années environ), la reine pondra entre 50 000 et 80 000 oeufs par saison.

Pour tout renseignement sur ce métier exigeant, joindre par exemple:

https://www.icko-apiculture.com/reines-et-essaims

Lyliane

Fabriquer des cosmétiques écoresponsables et s'engager au quotidien pour la planète...

Mme Emmanuelle Demarest a interviewé pour Version Fémina 4 fabricants de cosmétiques engagés dans une démarche écoresponsable. Mme Mathilde Thomas, cofondatrice de Caudalie, témoigne de ses gestes pour la planète: se déplacer uniquement à bicyclette, acheter au marché fruits et légumes de saison, faire ses yaourts et son pain, éviter sacs et couverts en plastique en visant le zéro déchet pour Caudalie d'ici à 2021...

Mme le docteur Sylvie Péres, cofondatrice d' Alaena, avoue "qu'elle mange bio, composte ses déchets, fait partie d'une Amap et économise l'eau. De plus, elle se montre vigilante pour ses produits d'entretien et les choisit biodégradables. Quant à la Directrice commerciale et marketing de Wéléda, Mme Françoise Kessler, elle achète en vrac et privilégie les éco-recharges pour limiter ses déchets. Elle se fournit au maximum en produits bio et locaux.

Mr Charles Kloboukoff, Président fondateur du groupe Léa Nature, vise avec sa femme le zéro déchet autant que possible en faisant du compost et en triant leurs déchets. Non seulement, ils n'achètent pas de dosettes en aluminium pour leur café, mais ils ont la chance d'avoir un poulailler et un jardin cultivé en bio. Leur voiture est 100% électrique, car ils sont conscients de la pollution de l'air et du réchauffement climatique.

Bravo à ces 4 personnalités de s'engager pour la planète et de donner l'exemple de personnes évitant gaspillage et pollution! Et vous? Que faites-vous concrètement?

Lyliane

26/05/2019

S'y reconnaître au rayon farine de blé!

Mme ingrid Haberfeld dans le magazine Version Fémina nous explique les codes qui différencient les types de farines dans les rayons de nos magasins. Ainsi, nous apprenons qu'en France, il y a six types de farine, définis par leur taux de cendres (matières minérales restantes) et chacune existe en version bio. Elle conseille les farines bio pour les complètes et intégrales, car l'enveloppe du blé concentre tous les résidus de pesticides.

En fait, selon les indications précises de Mme Corinne Peirano, diététicienne-nutritionniste à Paris, la lettre T est l'abréviation du mot type et désigne la teneur en minéraux pour 100g de farine sèche. Par exemple, T 150 indique que la farine renferme au moins 1,50% de nutriments, alors que T 45 signifie qu'elle en contient 0,45%. Autrement dit, ajoute la journaliste, "plus le chiffre est bas, plus la farine est blanche".

La farine T 150 est une farine intégrale, qui se compose de la totalité du grain de blé, du germe et du son. C'est donc un aliment très nutritif, comprenant une quantité importante de magnésium, de phosphore et de calcium ainsi que beaucoup de fibres. Ainsi 100g de farine intégrale couvrent 44% de nos besoins journaliers. On la recommande particulièrement aux obèses, contre la paresse intestinale, les maladies cardio-vasculaires et les risques de cancer colorectal. Par contre, elle a un goût rustique et sa texture est dense. On l'utilise davantage pour la fabrication de pains, de pâtes brisée ou à pizza.

La farine T 110 est la farine complète, élaborée à partir de l'amande du grain, ainsi que d'une partie importante de son enveloppe. Elle renferme de ce fait, toutes les vitamines du groupe B comme l'intégrale. Sur le plan diététique, elle couvre 24% de nos besoins en fibres pour 100g, 27% en phosphore, une bonne dose de calcium.  et 15% de nos besoins en magnésium. Son goût moins prononcé et sa texture moins dense la fait recommander pour des pâtisseries, comme des pains.

La semi-complète est la T 80. On a retiré le germe avant broyage, ce qui lui donne une couleur bise, mais toujours une quantité importante de fibres (4,6 g /100g soit 18 % de nos besoins quotidiens. Il y reste encore du magnésium, du phosphore et du calcium ainsi que des vitamines du groupe B. Son goût neutre la fait utiliser pour pains, gâteaux, pâtes à tarte, gaufres, crêpes, madeleines et muffins.

La farine T 65 est dite blanche car elle est issue d'un tamisage poussé. Elle renferme peu de fibres et de minéraux, aucune vitamine du groupe B, mais en revanche elle est très fluide. On en fait des baguettes et des pains dits de campagne, des brioches et des gâteaux. Enfin, les farines T 55 - T 45 sont les "ultras blanches", issues d'un grain de blé décortiqué complètement, ce qui les prive de nutriments. Leur indice glycémique est très élevé (85), donc à éviter en cas de diabète. Les boulangers en font couramment des baguettes, des viennoiseries, des flans, des crêpes, des pâtes feuilletées, des gaufres...

Ainsi informé, à chacun donc de choisir sa farine en connaissance de cause!

Lyliane

 

 

 

Une société plus fraternelle avec le vivre ensemble...

Aujourd’hui, son combat résonne dans toute la France. Il fait partie des quatorze Français engagés pour une société plus fraternelle, mis en avant par le mouvement Fraternité Générale, aux côtés du chef Thierry Marx, fondateur de « Cuisine mode d’emploi(s), école d’apprentissage engagée dans l’insertion des jeunes en difficulté ou encore Ghada Hatem, gynécologue à l’origine de la célèbre et salvatrice Maison des Femmes de Saint-Denis.

A l’origine de cette série de portraits diffusés en exclusivité sur le web par « l’Obs » et à la télévision par France télévision, le groupe TF1, et Canal notamment, l’association « Fraternité Générale », créée par la productrice Fabienne Servan-Schreiber au lendemain des attentats de Paris de 2015. Leur mission ? Rassembler les Français autour d’actions solidaires dans les domaines sportifs ou culturels.

Le jeudi 16 mai, se tenait pour l’occasion un « Dîner en couleurs », place de la République à Paris, dès 18h30, et dans toute la France (lieux et dates à retrouver ici). Sont invités tous ceux partageant une valeur : la fraternité. Sans distinction de couleur ou de croyance.
L’an dernier, la première édition avait rassemblé plus de 1.500 participants à Paris.
Voir les autres portraits dans notre playlist dédiée.

Mélody Locard - L’Obs - jeudi 16 mai 2019

24/05/2019

Conseil de défense écologique et convention citoyenne...

Annoncé par Emmanuel Macron lors de sa dernière conférence de presse, ce conseil aura pour objectif de fixer les priorités du gouvernement en matière d'écologie et de s'assurer de leur mise en oeuvre. Le premier conseil de défense écologique, dont la création a été annoncée par Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse du 25 avril, se tiendra le 23 mai à l'Elysée, a déclaré ce mercredi la porte-parole du gouvernement Sideth Ndiaye.

Le ministre de la Transition écologique François de Rugy a présenté en conseil des ministres le décret sur la création de cette instance qui "réunira régulièrement les ministres et les opérateurs de l'État mobilisés" sur les dossiers de la lutte contre le réchauffement climatique et de la protection de la biodiversité, a-t-elle précisé.

Y participeront notamment le président, le Premier ministre, François de Rugy et les ministres de l'Economie, des Affaires étrangères, de la Santé ou du Logement, selon elle. Ils pourront être rejoints, au moins une fois par an, par les membres du Haut conseil pour le climat, une instance indépendante créée en novembre 2018 composée d'experts scientifiques. 

Première convention citoyenne au mois de juin
Par ailleurs, Sibeth Ndiaye a indiqué que la convention citoyenne, composée de 150 citoyens tirés au sort, devrait tenir sa première réunion "dans le courant du mois de juin". Emmanuel Macron avait expliqué, lors de sa conférence de presse du 25 avril, que "la première mission" de ce conseil de participation citoyenne serait de "redessiner toutes les mesures concrètes d'aide aux citoyens sur la transition climatique", car certaines apparaissaient "trop complexes".

Mélanie Rostagnat avec AFP - BFMTV - mercredi 15 mai 2019

23/05/2019

Comment résister à la mélancolie du futur...

Dans Version Fémina, Mme Valérie Josselin se demande si les Français ne seraient pas "les champions du monde du pessimisme". Elle s'appuie sur une enquête Ipsos selon laquelle seulement 3% des Français pensent que l'avenir sera meilleur. Mr Alain Braconnier, psychiatre et psychanalyste, dans un ouvrage publié chez Odile Jacob intitulé "La peur du futur", analyse le catastrophisme généralisé qu'il rencontre en cabinet et nous propose de développer des attitudes pour mieux affronter l'avenir. Car à long terme  cynisme et mal-être seraient contre-productifs.

Mr Braconnier préconise la  voie de l'optimisme lucide, car personne ne peut prévoir avec certitude ce qui pourrait arriver dans les décennies à venir. Selon lui, l'attitude la plus sage consiste à ne pas dramatiser les risques, sans minimiser les dangers. En effet, les prospectivistes pensent que 85% des métiers du futur n'existent pas encore. Dans un monde où tout va vite et doit être rentable, rêver consciemment ne serait pas  une perte de temps. Comme le jeu, cela favorise la créativité. S'en tenir à des objectifs désirables, mais réalisables. Dans "Quelle audace!" publié chez Eyrolles par Mr Maxime Fourny, il y a par exemple des histoires et des leçons inspirantes.

Le psychiatre préconise aussi le recours à la visualisation mentale pour acquérir davantage de sérénité. Nous pouvons par exemple nous projeter par l'imagination dans le futur et imaginer quel pourrait être notre nouveau métier. En tout état de cause,si nul ne peut à lui tout seul changer le monde, chacun peut à sa place se changer en empruntant de nouveaux chemins. Combattre ce qui nous semble injuste peut également donner du sens à notre vie et nous aider à lutter contre le sentiment d'impuissance. Alors, posons des actes qui nous ressemblent, au lieu de nous plaindre ou de rejeter la faute sur le monde extérieur (parents, élus, mondialisation...)!

La volonté de vivre pleinement ce qui nous est donné au présent permet souvent de rééquilibrer un quotidien souvent insécurisant. "Prendre soin de soi notamment exige de connaître sa zone de confort émotionnel et corporel", explique Mr Braconnier. Culltiver l'amitié, prendre régulièrement des nouvelles de ses proches augmente le sentiment de vivre dans un monde solidaire et bienveillant. De même, des réseaux d'entraide urbains, des colocations entre seniors ou parents solo nous aident à conntrer le règne de l'ego. Certains arrivent à rendre service à leurs voisins, à organiser des occasions de retrouvailles pour fêter quelque chose...

Enfin, le secret du bonheur pour Mme Kate Pickett et Mr Richard Wilkinson, deux épidémiologistes britanniques qui collectent des données depuis 2007, serait de pouvoir vivre dans une société égalitaire. Selon leur ouvrage "Pour vivre heureux, vivons égaux" publié aux Liens qui libèrent, les 4 meilleurs élèves de ce point de vue seraient: le Japon, la Finlande,la Norvège et la Suède. Là, il y aurait les taux les plus bas de maladie mentale, de mortalité infantile et de déscolarisation. Les cancres seraient par contre: la Grande-Bretagne, le Portugal, les Etats-Unis et Singapour...

Lyliane

 

Consigner le verre...

Mme Sophie Berthier dans le journal Télérama nous rappelle qu'au début des années 1990 rapporter ses bouteilles de verre vides sur leur point de vente en échange d'une modique somme était encore un geste courant. Mais la consigne a été remplacée par les bouteilles en plastique jetable et malheureusement jeté n'importe où.

Avec la chasse aux déchets, des départements comme l'Ardèche, la Drôme et les Hauts- de- France, la ville de Nantes et depuis peu l'Alsace ont décidé de remettre la consigne au goût du jour. D'autant que "réutiliser une bouteille coûte moins cher aux collectivités locales que de payer des entreprises pour les recycler.

L'article se termine sur l'espoir que bientôt on n'aura plus besoin de consigner et que rapporter le verre là où on l'a acheté ou dans des boutiques de vrac deviendra d'un usage courant... Alors soyons adeptes du "zéro déchet" et mobilisons nous pour que les bouteilles en plastique finissent par disparaître de notre environnement.

Lyliane

22/05/2019

Rester assis nuit à la santé...

Selon un article de Mme Jessica Agache-Gorse dans Version Fémina, les Français passent en moyenne près de 7h30 par jour sur une chaise ou dans un fauteuil. Or, à moins d'être invalide, rester assis nuit à la santé d'après l'OMS (l'Organisation Mondiale de la santé), qui estime qu'au moins 3,2 millions de personnes meurent chaque année dans le monde du manque d'exercice. Une étude de l'Inserm a démontré que la sédentarité accumulée sur la journée augmente le risque de cancer de 25%, celui d'AVC de 30%, de diabète et d'hypertension de 40 à 50%. En effet, la position assise "encrasse notre organisme": les muscles ne travaillant pas, la circulation sanguine est beaucoup moins efficace et les organes fonctionnent moins bien, de même que les cellules, dont les niveaux d'inflammation et de stress oxydatif augmentent.

Aussi, il est conseillé de se mettre debout régulièrement, quel que soit notre mode de vie. Donc, ne jamais rester plus de 2 heures sans interruption sur un siège, quitte à mettre une alarme sur le téléphone. Par exemple, téléphoner debout est un truc facile à mettre en place. Il existe aujourd'hui des "walking desk" en vente sur  le site activup.net, comprenant tapis roulant et bureau. Des vélos-bureaux permettent même de pédaler en travaillant - cf www.velo-bureau.fr - associant une table à un vélo d'appartement. Des repose-pieds équipés d'un rouleau et d'une balle auto-massants, permettent aussi de stimuler la circulation sanguine. A acheter (au prix de 149 euros) sur le site Internet: www.smooveboard.com. Des kinésithérapeutes, enfin, cherchent à mobiliser nos muscles, à nous faire respirer plus amplement et à nous faire prendre de bonnes habitudes à travers des séances régulières prescrites par un médecin généraliste...

Les cardiologues comme le docteur F. Carré, interviewé par la journaliste, préconisent de s'astreindre à faire le tour du quartier et à prendre les escaliers plutôt que l'ascenseur une fois par jour. A la maison, après les repas, penser le plus souvent possible à marcher 5 à 10 minutes avant de se mettre sur le canapé pour une sieste. L'OMS recommande même de faire 30 minutes d'exercice physique d'intensité modérée (marche...) chaque jour, cette demi-heure étant fractionnable. Si l'on voyage souvent en voiture ou en train, faire quelques pas toutes les 2 heures, aller aux toilettes, s'arrêter pour boire de l'eau ou un café et s'étirer. Penser également qu'il existe des compteurs de pas que l'on peut installer sur son smartphone. Ces podomètres donnent des indications chiffrées sur les déplacements effectifs. Etre actif au quotidien revient en fait à adopter des réflexes simples et non seulement à être "un sportif du dimanche", la régularité des efforts étant plus intéressante pour notre organisme - surtout en prenant des années - que des heures de course une à deux fois par semaine.

Lyliane