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30/08/2019

Timbres-poste en France...

Dès le 1er janvier 2020, le timbre rouge passera à 1,16 euro et le vert à 0,97 euro, augmentant ainsi de respectivement 11 et 9 centimes.
Dès le 1er janvier prochain, il faudra payer plus cher pour envoyer une lettre. La Poste a annoncé, ce jeudi 25 juillet, une augmentation des prix des timbres rouges (prioritaire) et vert. Alors qu'ils avaient déjà fait l'objet de plusieurs hausses ces dernières années, en 2020, les timbres subiront une augmentation de 10%, rapporte franceinfo. D'une manière générale, "les tarifs courriers augmenteront de 4,7 % en moyenne" explique La Poste. Conséquence de "l'accélération de la baisse des volumes du courrier", cette augmentation 
tarifaire doit assurer la "pérennité du service universel avec une qualité élevée" et permettre de "continuer à moderniser les offres pour répondre aux usages et aux besoins de ses clients", s'est justifiée La Poste.
Aujourd'hui, le prix du timbre vert est de 0,88 euro. Il passera à 0,97 euro en janvier prochain. De son côté, le timbre rouge (prioritaire) coûtera 1,16 euro, contre 1,05 euro aujourd'hui. Pour comparaison, ce dernier coûtait 66 centimes il y a cinq ans. Enfin, le prix de la lettre internationale, désormais identique pour l'UE et le reste du monde passera de 1,30 à 1,40 euro. Les affranchissements des Colissimos augmenteront également de 2% pour les particuliers. En revanche, pas d'augmentation pour le Colissimo de moins de 250g destiné à l'envoi de petits objets. Il coûtera donc toujours 4,95 euros. Pas de changement non plus pour sa version avec signature en recommandé qui restera à 7,45 euros.
Imprimer son timbre coûte moins cher
La Poste rappelle que via le service Montimbreenligne.fr, les particuliers et professionnels peuvent directement imprimer les timbres rouges ou verts chez eux et économiser ainsi 3 centimes. Après de nombreuses années de recul du courrier, les comptes de La Poste se dégradent. En 2018, l'entreprise a vu son bénéfice d'exploitation baisser de 11,8 %.

Marine Thoron - Capital - jeudi 25 juillet 2019

La bonne occasion, qui fait la différence...

Pourquoi acheter du neuf, quand on peut avoir mieux pour moins cher en optant pour un ordinateur reconditionné? Pour un PC de bureau, un PC graphique ou un PC portable, la Société Sorepi  par exemple remet sur le marché des appareils de gamme professionnelle issus du parc informatique de grandes entreprises avec des garanties allant de 1 à 2 ans. Moins coûteux, plus fiables et plus performants, ces ordinateurs à qui une deuxième vie est offerte tiennent la dragée haute aux produits neufs destinés au grand public.

En plus, nous participons de ce fait à l'économie durable liée à l'acquisition d'un matériel d'occasion. Il y a même des possibilités de configuration sur mesure pour des stations de travail (CAO, DAO). Pour tout renseignement, contacter la Société Sorepi, dont Mrs Philippe Vernin et Thierry Hilaire à www.contact.materiel-informatique-occasion.com ou sur le site www.materiel-informatique-occasion.com.

29/08/2019

En finir avec les bateaux pollueurs...

Je relève, dans "Courrier International", un long article au sujet des 200 plus gros navires qui produiraient autant de dioxyde de soufre que l'ensemble des automobiles en circulation dans le monde. A compter de janvier 2020, une nouvelle réglementation visera à réduire ces émissions. C'est un premier pas dans ce secteur fondamental pour le commerce mondial et le tourisme selon le Financial Times et le journal croate Express. Ces mesures devraient permettre de réduire d'au moins 50% les gaz à effet de serre ( GES) d'ici à 2050.

Le transport maritime est le poumon de l'économie mondiale. Plus de 90 000 navires sillonnent, en effet, les mers du globe pour acheminer pétrole, minerais, jouets, aliments et touristes. Et il faut savoir que le fioul du transport maritime a une concentration en soufre 3500 fois supérieure à celle du diésel. Les dommages que cause le dioxyde de soufre, d'oxydes d'azote et de particules se font au détriment des habitants des zones littorales et des ports d'Asie essentiellement. Il y a de ce fait de nombreux cas d'asthme infantile et des décès prématurés ( plus de 1000 morts par jour).

Ces gros bateaux produisent aussi 2 ou 3% des émissions mondiales de GES, tels que le dioxyde de carbone. En Europe, Barcelone est le port le plus pollué par les émissions d'oxydes de soufre des paquebots de tourisme. Venise souffre aussi des grands bateaux qui passent au milieu de la lagune et provoquent des ondes qui endommagent à long terme les fondements de la ville. En guise de solutions, il a été évoqué la possibilité de réduire la vitesse des bateaux, mais les pourparlers n'ont pas abouti jusqu'ici. Certains étudient la transformation de ces bateaux en ferries électriques. Quoi qu'il en soit, le respect des nouvelles règles dépendra de la capacité des gouvernements à exercer des contrôles  et à rendre leur application obligatoire... A nous de les demander à nos représentants et de veiller à choisir les moyens de transport les moins polluants!

Lyliane

Solidarité Internationale: Appel de nombreuses ONG à la France...

TRIBUNE - Critiquant les "atermoiements" de la France concernant l'aide au développement, 65 dirigeants d’ONG, parmi lesquelles Oxfam, Médecins du Monde ou Action contre la Faim, réclament une augmentation et une réaffectation de la taxe sur les transactions financières.
Alors que la loi sur l’aide publique au développement - qui devait être présentée début août en Conseil des ministres - ne cesse d’être reportée, 65 dirigeants d’ONG, parmi lesquelles Oxfam, Médecins du Monde ou Action contre la Faim, s’alarment des "atermoiements" de la France en la matière. Dans une tribune publiée par le JDD, ils proposent, afin d'"allouer des moyens à la hauteur des enjeux", de "renforcer la taxe sur les transactions financières en augmentant son taux et son affectation à la solidarité internationale".
"Pour plus de solidarité, renforçons la taxe sur les transactions financières"
"Alors que la France s’apprête à mettre à jour sa politique relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales, l’ambition politique clamée en début de mandat s’est essoufflée. Lors de la déclaration de politique générale, le Premier ministre a annoncé le renvoi à 2020 de l’examen de la nouvelle loi d’orientation et de programmation dédiée à ces questions, initialement prévue pour 2019.
Avec cet ajournement, puis un nouveau report du Conseil du développement, l’ambition présidentielle de renforcer le dispositif et les moyens de la coopération au développement et à la solidarité internationale tarde à se concrétiser. Ce texte doit pourtant fixer les orientations de la politique de développement dont l’enjeu est d’assurer la protection des biens publics mondiaux que sont, entre autres, le climat, l’eau, la santé et l’éducation. Il doit aussi préciser les modalités de mise en cohérence des autres politiques avec les objectifs de développement. Il doit enfin donner la programmation budgétaire détaillant la façon dont le gouvernement mettra en œuvre l’engagement présidentiel à atteindre 0,55% du revenu national brut pour l’aide publique au
développement.
"Il est regrettable que les atermoiements, le manque d’ambition et le retard dans l’adoption de la loi soient justifiés comme des conséquences des dépenses engagées dans le contexte social français actuel et la mobilisation des Gilets jaunes.
Il faut accélérer le processus et dès cette année, allouer des moyens à la hauteur des enjeux et le faire avec une prévisibilité nécessaire à une réponse efficace. Pour ce faire, un outil remarquable permet à la fois de financer notre politique de solidarité internationale et de répondre à l’aspiration pressante pour plus de justice fiscale : la taxe sur les transactions financières. Celle-ci a été créée à la suite de la crise de 2008 pour que le secteur bancaire, ayant largement bénéficié de la mondialisation et de l’envol des flux financiers internationaux, mais également du soutien de la puissance publique pendant la crise, participe à la lutte contre l’extrême pauvreté et les changements climatiques.
Ce que nos concitoyennes et concitoyens veulent aujourd’hui, c’est la justice et l’équité, pour tous et toutes afin que les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables, où qu’elles soient, puissent vivre dignement. S’exprime ainsi le souhait d’une plus juste redistribution des richesses, en France et à l’échelle mondiale. Le gouvernement doit entendre cette soif de justice fiscale et de nécessaire solidarité, et la traduire par des mesures concrètes sans plus attendre.
"En effet, les solidarités ne s’opposent pas. Bien au contraire, elles convergent. La défense et la promotion des biens publics mondiaux bénéficient, par définition, à l’ensemble de la population du globe. Nos concitoyennes et concitoyens ont bien conscience que sur de nombreux sujets, nos destins sont liés avec les pays les plus pauvres. Tous et toutes comprennent l’intérêt de se battre pour la défense des droits humains et la nécessité de lutter, aux côtés de nos partenaires, contre les changements climatiques et de construire des systèmes éducatifs, alimentaires, sanitaires et fiscaux efficients, durables et équitables. Ils attendent que nos pays luttent sérieusement contre les inégalités, y compris celles qui séparent les femmes et les hommes, où qu’elles se manifestent.
Renforcer la taxe sur les transactions financières en augmentant son taux et son affectation à la solidarité internationale, dès cette année, permettrait de faire un pas vers le respect des engagements internationaux en matière d’aide publique au développement en répondant aux aspirations de nos concitoyennes et concitoyens : construire une société plus juste et un monde plus équitable."
Redaction JDD - leJDD - mardi 23 juillet 2019

 

28/08/2019

Des infusions tout à fait originales...

Dans Version Fémina, Mme Ingrid Haberfeld nous invite à renouveler le concept des infusions. Elle s'appuie sur des recettes concoctées par Mme Sylvie Hampikian, pharmaco-toxicologue et spécialiste des plantes. La fameuse "tisane" ne se cantonne pas au tilleul et à la camomille, en effet, car voici des infusions proposées avec des aliments courants.

Contre les douleurs des articulations ou pour atténuer crampes et courbatures après une séance de sport, préparez - vous une boisson chaude à partir de curcuma. Cette racine est bien connue pour ses effets anti-inflammatoires. Portez à frémissement 200 ml d'eau et ajoutez 1/2 cuillère à café de curcuma en poudre et une pincée de poivre. Laissez infuser 10 minutes avant de filtrer et d'en boire une tasse.

L'infusion à la banane permet de réduire le temps d'endormissement, grâce à la mélatonine que renferme ce fruit. Mettez une banane entière sans la peau dans 250 ml d'eau bouillante pendant 10 minutes. Filtrez , puis ajoutez une pincée de cannelle  et éventuellement une cuillère à café de miel d'oranger aux propriétés sédatives. Prendre l'infusion entre 30 et 45 minutes avant de se mettre au lit.

Contre le mal de gorge, misez sur l'oignon. "Ce légume possède en effet des propriétés antibactériennes et antiseptiques grâce à sa richesse en antioxydants". Plongez un oignon entier de taille moyenne dans une casserole et faites le bouillir dans 400 ml d'eau pendant 15 minutes. Laissez reposer 5 minutes avant de filtrer, puis ajouter éventuellement une cuillère à café de miel. boire en deux ou trois fois tout au long de la journée.

"Si vous êtes fatigué, faites confiance à la noix de kola, un fruit à l'origine de la fameuse boisson gazeuse qui contient 2,5% de caféine". Pour se requinquer lors des changements de saison, ce stimulant est idéal! Versez une cuillère à café de poudre de kola (achetée en herboristerie) dans 250 ml d'eau à porter à ébullition pendant 10 minutes avant de filtrer.  A consommer le matin.

Une infusion aux baies de genièvre permet de lutter contre la rétention d'eau. Ces baies, en effet, contiennent une huile essentielle aux propriétés diurétiques et assainissantes des voies urinaires. Attention, cette infusion ne doit pas être utilisée en cas de grossesse, d'allaitement et d'insuffisance rénale. Mettez 2g de baies sèchées (bio si possible) dans une tasse de 150 ml et versez de l'eau frémissante. Puis, laissez infuser 10 minutes et filtrer. En boire 1 à 2 tasses par jour.

Pour rester en forme, l'article souligne l'intérêt de laisser infuser des fèves de cacao (4 environ) dans 300 ml d'eau bouillante pendant 10 minutes. De même, pour lutter contre le stress, jetez une poignée de pelures de pommes bio dans un litre d'eau frémissante pendant 15 minutes environ.

Froides ou chaudes, ces infusions combinent l'utile à l'agréable!  N'hésitez pas à les essayer!

Lyliane

Réduction des emballages plastiques en Grande-Bretagne...

Dans l'un des magasins de la chaîne Waitrose à Oxford (centre de l'Angleterre) 160 sortes de fruits et légumes ont été dépouillés de leur emballage plastique. Un espace de vrac pour féculents, céréales, vin et bière a aussi été installé. "Aujourd'hui, j'ai fait mes premières courses sans plastique !", se réjouit May Stirling, une mère de famille de 49 ans, venue "spécialement" de Ramsbury, à 60 km, pour le grand "déballage" organisé pendant l'été.
Une scène qui tranche avec le tableau habituel des supermarchés britanniques où tout semble sous plastique: bananes, avocats, concombres... A elles seules, les dix principales enseignes mettent chaque année sur le marché 810.000 tonnes d'emballage plastique à usage unique, et distribuent des centaines de millions de sacs, d'après une enquête des ONG Greenpeace et EIA (Environmental Investigation Agency) parue en novembre qui dénonce l'impact de la pollution plastique sur la biodiversité marine.
Les clients prêts à jouer le jeu
Faire ses courses sans plastique, "c'est si libérateur, ça veut dire qu'on peut oeuvrer un peu pour l'environnement", sourit May Stirling, le caddie plein, tout en avouant avoir été un peu dépitée de ne trouver que deux sortes de céréales dans l'espace en vrac.
Nombre de clients sont prêts à jouer le jeu et certains en réclament même davantage: réutilisation des bouteilles de lait, de shampoing... Dans le magasin, plusieurs centaines de notes de suggestions sont affichées sur un mur dédié.
Waitrose, qui avait lancé cet essai pour 11 semaines, a décidé de le prolonger et de l'initier dans trois autres magasins de cette chaîne qui en compte plus de 300. Mais pour être pérenne, la formule doit être "commercialement viable", rappelle un porte-parole de l'enseigne, James Armstrong.
La concurrence s'engage aussi dans la démarche
D'autres géants du secteur se positionnent. Signataires du "UK Plastic Pact", qui les engage à ne recourir qu'à de l'emballage réutilisable, recyclable ou biodégradable d'ici 2025, Tesco et Asda ont récemment annoncé cesser d'utiliser des sacs plastiques pour leurs livraisons d'achats en ligne; Morrisons a promis des zones sans plastique pour fruits et légumes dans 60 magasins en 2019.
Précurseur, l'un des magasins à Londres de la franchise Budgens se targue d'avoir réorganisé sa logistique en dix semaines dès novembre dernier pour éliminer l'emballage plastique de 1.800 de ses 14.000 produits."On a fait ça pour montrer aux autres gros supermarchés que ça n'était pas aussi difficile qu'ils le disent", explique à l'AFP son directeur, Andrew Thornton.
Le plastique ne disparaît toutefois pas totalement. Par exemple, le fromage est encore livré avec. Mais après l'avoir découpé en tranches, les employés utilisent désormais du film cellulose à base de canne à sucre pour le remballer.
Un système à repenser
Pour Mark Miodownik, professeur spécialiste des matériaux à l'université UCL, "il faudrait changer tout le fonctionnement du système". "Les bouteilles d'eau sont une sorte de folie (...), c'est devenu une routine d'en vendre, comme si c'était l'unique moyen de boire de la +vraie+ eau...", illustre l'expert.
Des alternatives existent en fonction des aliments : papier, carton, bocaux en verre... Mais "le plastique présente des bénéfices, comme son imperméabilité à l'air et à la moisissure, qui peuvent prolonger la vie de produits", relève l'Agence des normes alimentaires (FSA).
"On ne peut pas laisser la solution de ce problème au bon vouloir de supermarchés bien intentionnés", fustige Sam Chetan Welsh, conseiller chez Greenpeace, qui appelle "le gouvernement à fixer des limites légales à la quantité de plastique fabriquée et utilisée".

Alice Ducrocq avec AFP - BFMTV - samedi 24 août 2019
Pour Barry Turner, directeur du Plastics and Flexible Packaging Group, qui représente les fabricants d'emballage plastique, la solution réside dans "l'amélioration des infrastructures de recyclage". Car en réduisant trop l'emballage plastique, les supermarchés pourraient être confrontés à des "conséquences inattendues", comme "le gaspillage alimentaire", assure-t-il.
Pourtant, chez Budgens Belsize Park, pas de gaspillage constaté, selon son directeur qui persévère: le magasin comptait plus de 2.300 produits sans plastique cet été.

27/08/2019

L'applique Yuka permet de décrypter la composition des produits alimentaires...

J'ai découvert il y a peu de temps qu'on peut installer une application nommée Yuka sous IOS ou Android, afin de scanner les codes-barres des produits alimentaires. Son utilité est de connaître leur qualité nutritionnelle et la présence éventuelle d'additifs ou au contraire leur label bio. L'appli fonctionne grâce aux préconisations de Mr Serge Hercberg, professeur de nutrition santé.

Chaque produit analysé est noté sur 100 et classé selon un code de couleurs vert, orange ou rouge. De plus, une fiche indique les qualités et les défauts du produit. Si le code est vert, pas de souci, mais si le code est orange ou rouge, Yuka propose au consommateur des produits similaires meilleurs pour la santé. Quand on fait ses courses, cela  fait la différence! Alors, pourquoi ne pas installer cette appli?
Lyliane

26/08/2019

Vertus thérapeutiques des plantes...

 

Les vertus thérapeutiques des plantes

Les plantes sont un peu comme les bonnes fées. 

Bon, elles ne se penchent pas sur notre berceau à la naissance, mais chacune d’elles possède ses pouvoirs particuliers. 

Le problème, c’est que les scientifiques ont donné des termes parfois compliqués (et pas très poétiques) à ces « dons » de la nature. 

Saurez-vous les reconnaître ? 

Adaptogène 

Le terme désigne les plantes qui produisent un effet tonifiant sur l’organisme. Elles lui permettent de mieux supporter le stress et stimulent le système immunitaire. On peut citer par exemple l’éleuthérocoque ou le ginseng

Amère 

Ce type de plantes stimule la digestion et provoque l’appétit. Il est donc conseillé de les prendre en début de repas. La gentiane entre dans cette catégorie. 

Analgésique 

Se dit des plantes qui soulagent la douleur, comme la lavande et la camomille

Antiseptique

Ces plantes luttent contre les infections en s’opposant à la prolifération de microbes. Elles peuvent agir par voie interne et externe. C’est le cas de beaucoup d’herbes aromatiques comme le cumin, le fenouil, le persil, le céleri, l’anis, la menthe et l’origan

Aphrodisiaque 

Ce sont des plantes stimulantes connues pour avoir une action sur la libido (gingembre, safran, ginseng…). 

Astringente 

Ce type de plante possède la capacité de resserrer les tissus, capillaires et orifices. Elles diminuent également les diverses sécrétions produites par les glandes et les muqueuses. Elles sont donc couramment employées en cas de diarrhées, hémorragie et angine. Sont concernées : l’aigremoine, l’airelle, la bistorte, le coing, le cyprès, le noyer et l’ortie

Carminative 

Elles favorisent l’expulsion des gaz de l’intestin, comme le fenouil, la mélisse, l’anis ou encore la badiane

Dépurative 

Se dit d’une plante qui purifie le sang et nettoie l’organisme des toxines en les expulsant par la peau (sudorifique : bardane, bourrache), les reins (diurétiques : bruyère, busserole) ou les intestins (purgatif ou laxatif : bardane, chicorée, salsepareille). 

Diurétique 

Elles agissent sur les voies urinaires. Certaines, comme le chiendent et le poireau, augmentent le volume des urines. D’autres, comme l’asperge, le bouleau, le fenouil et l’oignon contribuent à l’élimination des chlorures. 

Elles sont utiles en cas d’œdème rénal ou cardiaque. Le cassis, le frêne, la pomme peuvent être utilisés en cas de surplus d’urée dans le sang. Et pour finir, les baies de genévrier, la verge d’or, la bruyère et la busserole permettent de soulager les inconforts liés aux troubles urinaires (cystite, néphrite, prostatite). 

Émollientes 

Qui aident à relâcher les tissus et calmer l’inflammation (l’action opposée des plantes astringentes). C’est le cas de l’amande douce, de la consoude ou encore de la mauve

Galactogène 

Intéressantes surtout pour les femmes allaitantes, les plantes galactogènes favorisent la lactation (fenouil, anis, cumin…). 

Pectorale 

Ce sont toutes les plantes qui aident en cas de maladie des bronches, des poumons et du larynx (taux, maux de gorge, bronchite…). 

Purgative 

Ces plantes provoquent l’évacuation du contenu de l’intestin, de façon encore plus puissante qu’une plante laxative. Parmi celles-ci, on peut citer le liseron et les baies de nerprun

Stimulante 

Ces plantes tonifient l’organisme de façon générale. Elles stimulent le système nerveux et vasculaire. On peut citer : l’absinthe, l’angélique, le café, l’armoise, la cannelle, la coriandre, le romarin, etc. 

Tonique 

Elles fortifient l’organisme en général, redonnent de l’énergie, de la tonicité au corps et stimulent l’activité des organes. Par exemple : centaurée, chicorée, gentiane, cassis, aigremoine. On appelle aussi ces plantes « fortifiantes ».

Et bien d’autres encore…

La liste est encore longue : analeptique (fortifiantes), antiémétiques (qui empêche les vomissements), antispasmodique (qui apaisent les spasmes), cholagogues (qui agit positivement sur la bile et le foie), emménagogues (qui favorisent les règles), hépatique (qui soutiennent le foie), sudorifiques (qui stimulent la transpiration), vermifuge (qui s’attaquent aux vers)… 

Si j’ai oublié d’autres termes de phytothérapie qui vous paraissent importants, je vous invite à compléter ce glossaire en m’envoyant un commentaire (cliquez ici pour m’écrire). 

Je vous enverrai alors une nouvelle version plus complète qui tient compte de vos ajouts. 

En attendant, si vous débutez en phytothérapie, n’hésitez pas à imprimer cette lettre et à la garder à proximité de vos tisanes. 

J’espère qu’elle vous sera utile. 

Amicalement, 

Florent Cavaler

 



 

25/08/2019

Deuxièmes vies pour de nouvelles créations dans les Alpes Maritimes...

En 1999, écrit Mme Aurore Harrouis dans la revue hebdomadaire Nous, a été créee l'Association Bois des ILES (pour insertion locale et économique solidaire), afin de récupérer les arbres tombés aux îles de Lérins (06) lors de la tempête. Avec le bois, il semblait possible de donner du travail à de nombreuses personnes et de le transformer en objets usuels: jeux, étuis... Ce qui fut fait et motiva pas mal de bénévoles.

En 2010, l'association, installée à Cannes, décida de récupérer des bâches publicitaires en plastique usagées auprès des communes dans tout le département 06. Le nom de l'association devint donc "Résines de l'Esterel" en 2018. Une trentaine de personnes, éloignées de l'emploi depuis longtemps, saisirent leur chance et furent employées sur le chantier d'insertion. Avec les morceaux de bâches colorés, elles confectionnaient notamment dans l'atelier d'éco-maroquinerie des sacs, des pochettes et d'autres objets originaux.

Une formatrice, assistée d'autres encadrantes, chapeaute encore aujourd'hui le travail des volontaires dans un atelier de Cannes la Bocca. Coudre à la machine, apprendre des points, s'essayer à la broderie, savoir poser des fermetures à glissières et trouver des motifs nouveaux les occupent  dans une ambiance détendue. Depuis 2016, une "repasserie" d'insertion à côté de la laverie Bulle de Savon a été ouverte. Un atelier de retouches par des couturières en réinsertion professionnelle commence à fonctionner également.

Ainsi, grâce à ces initiatives, entre 50 et 60% des personnes sortent avec une solution de retour à l'emploi. Elles retrouvent particulièrement confiance en elles et elles ont pour la plupart envie à leur tour de transmettre leur expérience. Après des années de galère, il y a place pour retrouver une orientation nouvelle et se sentir utile... Pourquoi donc ne pas lancer des associations similaires en s'appuyant sur des municipalités dans d'autres régions de France?

Pour tout renseignement, consulter sur internet: www.resinesesterel.fr ou par mail :contact@resinesesterel.fr  ou www.larepasserie.com ou même aller à la boutique d'Upcycling , 4, Rue St Vincent-de-Paul à Cannes la Bocca (06). Elle est ouverte du mardi au vendredi entre 10H30 et 12H30, puis  entre 14h et 18H30 et le samedi entre 9H et 13H.

Lyliane

 

24/08/2019

Mascot nous apporte de précieux renseignements sur l'astéroïde Ryugu...

De nouvelles photos de l'astéroïde Ryugu nous aident à comprendre la formation des planètes.

L'astéroïde Ryugu a de moins en moins de secrets: de nouvelles photos prises par le petit robot franco-allemand Mascot, de la taille d'une boîte à chaussures, vont aider les scientifiques à comprendre la formation de notre système solaire.
Mascot (Mobile Asteroid Surface Scout) a voyagé sur le dos de la sonde japonaise Hayabusa2 avant de se poser le 3 octobre 2018 sur l'astéroïde Ryugu, large de 900 mètres, quelque part dans l'espace, entre Mars et la Terre.
Après une chute de six minutes, Mascot, lourd d'une dizaine de kilos, a rebondi plusieurs fois sur le sol très accidenté de l'astéroïde, en raison du manque de gravité, avant de se stabiliser.

En plus de relever des mesures, Mascot a pris une série de photos au cours des 17 heures qu'a duré sa mission. Depuis, ces clichés sont analysés par les scientifiques.
Deux types de rochers et de blocs y sont distinguables: foncés et rugueux, à la surface friable, ou clairs et lisses.
"Cela montre que Ryugu est le produit d'un processus violent", explique à l'AFP le professeur Ralf Jaumann, du Centre allemand d'aéronautique et d'astronautique (DLR), principal auteur d'une étude présentant jeudi dans le magazine Science les conclusions de l'analyse des clichés.

Ryugu pourrait ainsi être le "fils" de deux corps parents qui sont rentrés en collision, se sont séparés et se sont ensuite rassemblés à cause de la gravité, selon les chercheurs.
Une autre théorie voudrait que l'astéroïde ait été lui-même victime d'une collision avec un autre corps. Cela aurait provoqué la création des deux types de roches.
- Matériau primitif -
Beaucoup de roches sur Ryugu contiennent également des petites "inclusions" bleues et rouges -- des matériaux qui se sont coincés dans la roche pendant sa formation. Ces inclusions sont similaires à de rares météorites primitives trouvées sur Terre, les chondrites carbonées.
"Ce matériau est extrêmement primitif, c'est le premier matériau du système solaire", a expliqué Ralf Jaumann.
De quoi aider les chercheurs à résoudre la plus grosse question de l'histoire de l'humanité: comment s'est formé notre système solaire?
"Nous ne savons pas comment les planètes se sont formées au commencement. Nous devons retrouver les petits corps, ces corps primitifs, primordiaux dans l'histoire de l'évolution, pour comprendre les 10 à 100 premières millions années de la formation des planètes", a précisé le chercheur.
Mascot a également mis le doigt sur un mystère: une absence de particules fines --ou poussière interplanétaire-- sur la surface de l'astéroïde, là où elle aurait dû s'accumuler après des millions d'années dans l'espace.
Cela pourrait être lié à des chocs avec d'autres corps spatiaux ou à des changements de températures.
Une des autres raisons d'étudier Ryugu est notre survie, qui pourrait bien un jour dépendre de notre connaissance des astéroïdes.
D'autres astéroïdes similaires à Ryugu, mais plus proches de la Terre, pourraient nous mettre en danger s'ils se dirigeaient vers notre planète.
L'option de les détruire avec un missile serait une erreur: l’explosion provoquerait un morcellement en une multitude de petites roches, qui fonceraient quand même vers nous.

afp.com - AFP - jeudi 22 août 2019

23/08/2019

Plaidoyer en faveur de l'environnement à l'ONU d'un acteur espagnol J. Bardem...

Grand défenseur de l'environnement, l'acteur espagnol s'est fait le porte-voix des océans devant de "nombreux sièges vides".

"Les océans ont besoin de nous" : l'acteur espagnol Javier Bardem a appelé le 19 août, dans un vibrant plaidoyer au siège des Nations unies à New York, à la signature d'un traité international pour protéger les océans de la planète.
Farouche défenseur de l'environnement, Javier Bardem participe à une campagne de l'organisation écologiste Greenpeace visant la création d'un réseau mondial de sanctuaires marins. "Nos océans sont au point de rupture et nous en sommes tous en partie responsables", a-t-il déclaré à la tribune de l'ONU, appelant les représentants de l'organisation internationale à agir "ici et maintenant".
"Il n'y a pas Dwayne Johnson pour nous sauver"
L'Oscar 2008 du meilleur second rôle masculin pour son interprétation d'un tueur sans pitié dans No Country for Old Men des frères Coen, a regretté les "nombreux sièges vides" face à lui. "Les océans appartiennent à tous, mais leur avenir est aujourd'hui entre vos mains", a-t-il insisté avant que ne soit projeté en avant-première le film de son expédition en Antarctique avec Greenpeace l'an dernier.
La star espagnole a d'ailleurs fait plusieurs allusions au 7e art. "Nous sommes tous des méchants", a dit celui qui endosse régulièrement le costume du "bad guy" au cinéma. Mais dans la vraie vie, "il n'y a pas Dwayne Johnson pour nous sauver".
Javier Bardem a regretté la décision du président américain Donald Trump de retirer les États-Unis de l'Accord de Paris sur le climat : "On ne peut pas vivre dans le déni". Les océans se cherchent toujours un "happy end".

Franceinfo - Franceinfo - mardi 20 août 2019

Une radio qui permet de faire entrer les auditeurs "dans le paysage"...

Un article de Mme Tiphaine Cicéron dans le journal Télérama nous présente un ancien guide de montagne, Mr Patrick  Avakian, qui après avoir gravi moult sommets du monde s'attache actuellement à sensibiliser en 30 minutes les auditrices et auditeurs de Soundcloud H 1000 ( qui passe sur 35 radios locales ) à des sons enregistrés dans la montagne des Pyrénées. En randonnant sac au dos, été comme hiver, et en enregistrant les sons de la nature, Mr Avakian communique la "mémoire sonore" des bois et des sommets pyrénéens qu'il parcourt.

Ce passionné de nature, originaire de l'Ariège, qui a fait ses armes à Radio Campus Toulouse depuis 1986, a été récompensé à plusieurs reprises: prix Pyrène en 2000 et 2011, prix Phonurgia Nova en 2016, en catégorie Field Recording. Il fait lui-même la promotion des radios locales, "moins formatées, donnant une ouverture sur la création sonore sans limites". Le guide s'inquiète toutefois des changements qu'il perçoit: forêts peu à peu vidées d'oiseaux et d'insectes, pollution aérienne continuelle...

Bravo à une telle initiative qui nous change de la musique habituelle et des nouvelles en continu diffusées ailleurs! Le brame du cerf, le son des grillons, les craquements ténus de la fonte des neiges, les bruissements des feuilles des arbres..., tout cela nous  permet de lâcher-prise, de rêver à de grands espaces et de vivre de belles émotions. Faisons la promotion de ces "randonnées sonores" qsui nous reconnectent à la nature. Tout contact grâce à www.h1000.free.fr.

Lyliane

22/08/2019

La Norvège s'engage dans des sanctions pour lutter contre la déforestation...

Le ministre de l'Environnement norvégien a accusé le Brésil de ne pas vouloir réduire la déforestation, alors que la surface déboisée en juillet 2019 est équivalente à la superficie du Luxembourg.
Après l’Allemagne, c’est au tour de la Norvège de bloquer 30 millions d’euros d’investissements, initialement prévus pour la protection de la forêt amazonienne brésilienne. Brasilia est accusé par Oslo de «ne plus souhaiter arrêter la déforestation» et d’avoir rompu l’accord passé avec les différents donateurs du Fonds de préservation de la forêt amazonienne. Ce fonds, créé en 2008, a pour but de prévenir et combattre la déforestation et de préserver l’Amazonie brésilienne. Avec près de 828 millions d’euros versés depuis 2008, la Norvège en est le principal investisseur.
Mais dernièrement, le Brésil a suspendu unilatéralement le conseil d’administration et le comité technique du Fonds pour l’Amazonie, ce qui va à l’encontre de son règlement, d’après le ministre norvégien de l’Environnement et du Climat. Cette suspension a été confirmée par Ricardo Salles, le controversé ministre de l’Environnement brésilien, qui a expliqué que les règles «régissant le Fonds amazonien sont en discussion» et qu’il attendait d’en voir les résultats. Tous les ans, la Norvège verse une somme plus ou moins importante au Brésil. Cette dernière dépend des résultats obtenus dans la lutte contre la déforestation. D’après les estimations d’un comité technique et en se basant sur les résultats de la déforestation en 2018, la Norvège aurait dû verser 30 millions d’euros au Brésil cette année, ce qu’elle refuse désormais de faire.
Samedi dernier, c’était l’Allemagne qui annonçait ne plus vouloir donner une partie de la somme initialement prévue. La ministre de l’Environnement, Svenja Schulze, affirmait que les 35 millions d’euros, qui devaient être versés par son ministère, allaient être bloqués, jusqu’à ce que des signes encourageants d’une diminution de la déforestation ne soient fournis. Elle estime que «la politique du gouvernement brésilien dans l’Amazonie soulève des doutes quant à une réelle volonté de réduction de la déforestation». Le ministère allemand de la Coopération économique et du Développement pourrait tout de même verser près de 55 millions d’euros pour la protection de la forêt tropicale. Son ministre ne prévoit en effet pas de bloquer cette somme, considérant que «tous ceux qui connaissent l’importance de cette forêt pour le climat doivent renforcer ces mesures au lieu d’y mettre fin».
Climatoscepticisme et déforestation
Quant à savoir si ces deux décisions feront réagir le président brésilien, rien n’est moins sûr. De l’autre côté de l’Atlantique, Jair Bolsonaro n’a comme à son habitude, pas mâché ses mots et a assuré ne pas vouloir recevoir de leçons de la part des pays donateurs. Suite à la décision norvégienne, il a déclaré devant les journalistes : «La Norvège n’est-elle pas le pays dans lequel on tue les baleines dans le Pôle Nord ?» Avant de conseiller Oslo : «Prenez cet argent et aidez Angela Merkel à reboiser l’Allemagne.»
Bolsonaro fait partie du club des climatosceptiques et ses politiques en sont le parfait exemple : réduction du budget alloué au climat, quasi-suppression du ministère de l’Environnement ou encore remise en cause de l’espace vital des peuples indigènes. Depuis son arrivée au pouvoir en janvier, il n’a cure des avertissements de ses homologues et prend le réchauffement climatique comme une farce, en proposant par exemple de ne «faire caca qu’un jour sur deux» pour protéger l’environnement. Le Brésil est d’ailleurs, d’après l’ONG Global Witness, le quatrième pays le plus dangereux pour les défenseurs du climat, avec vingt personnes tuées en 2018.
Pas étonnant donc que malgré le maintien du Brésil dans l’accord de Paris, la déforestation se soit fortement accentuée, mettant en danger les populations indigènes et la biodiversité. Les dernières données fournies par l’Institut national de recherche spatiale brésilien (INPE), l’organisme chargé de mesurer la déforestation en Amazonie, montrent qu’au mois de juillet 2019, environ 2254 km² de forêt tropicale ont été rasés. Soit une surface quatre fois supérieure à celle de juillet 2018 et presque équivalente à la superficie du Luxembourg. Pourtant, le président brésilien assure que les mesures de l’organisme sont mensongères et a contraint le directeur de l’INPE, Ricardo Galvão, à la démission le 2 août.
Grand défenseur de l’agriculture intensive, Jair Bolsonaro a pour projet de développer les berges du fleuve Amazone. Il est donc très incertain que les décisions allemandes et norvégiennes l’incitent à changer sa ligne politique. L’Amazonie est considérée comme vitale par les scientifiques dans la lutte contre le réchauffement climatique. Qualifiée de «poumon vert» de la Terre, la forêt tropicale abrite 50 à 70% de la biodiversité mondiale d’après WWF et constitue une source importante de captation de CO2. Pourtant, peu de pays ont proposé des mesures concrètes pour tenter de contrer les politiques du président brésilien. Après la conclusion du texte sur l’accord commercial avec les pays du Mercosur, seule la France a exprimé quelques réticences et demandé des garanties sur la protection de la forêt tropicale.

Lucie Lespinasse - Liberation - vendredi 16 août 2019

Nutrition saine et consciente...

Dans Valeurs Mutualistes du 2ème trimestre 2019, un article de Mme Katia Vilarasau a retenu mon attention. Il concerne notamment les recommandations alimentaires et les activité physique diffusées depuis 2001 dans le cadre du Programme national nutrition santé (PNNS) réactualisées par l'Agence de Santé publique France récemment. Si les slogans "Mangez 5 fruits et légumes par jour" et "mangez bougez" restent d'actualité, ils ont été revus et modulés par l'ensemble des experts. Et, de plus en plus, 60 minutes de marche sont recommandées à tous chaque jour pour éviter la sédentarité.

Les nouvelles recommandations nutritionnelles portent sur trois points principaux. Tout d'abord, augmenter la part de légumineuses et de fruits à coques. L'accent, en effet, est mis  sur les légumes secs, pois chiches, lentilles et sur les fruits à coque sans sel ajouté: amandes, noix, pistaches. Dans le même esprit sont préconisés les féculents: pain, pâtes et riz complets ainsi que certaines huiles (colza, noix ) en plus de l'huile d'olive.

La seconde recommandation est de réduire la consommation de produits transformés et particulièrement de viande, de charcuterie et de produits industriels comme pizzas, lasagnes, conserves... Par contre, deux produits laitiers par jour ( laits de vache, de chèvres ou laits végétaux en cas d'intolérance au lactose) sont recommandés pour les adultes et trois ou quatre pour les enfants, les adolescents et les personnes âgées que ce soit par des yaourts, des fromages ou des boissons lactées.

Enfin, pour la première fois en France, les nouvelles recommandations nutritionnelles intègrent l'environnement en encourageant notamment  la consommation d'aliments de saison, produits localement et si possible bio. Il faut en outre réaliser que pour nourrir bientôt 10 milliards de terriens tout en préservant l'environnement, il faudrait réduire  de plus de 50% la consommation de sucres ajoutés et de viande rouge dans les pays développés et augmenter la consommation mondiale de noix, de fruits et de légumes frais.

Comme quoi ce qui est bon pour la nature est également favorable à notre santé! A nous d'en tenir compte,d'acheter à des producteurs locaux et de boycotter produits transformés industriellement et viande rouge... Car des protéines se trouvent en abondance dans des végétaux délicieux à déguster et de petits poissons gras.

Lyliane

21/08/2019

Faire des sciences participatives pendant les vacances...

Les chercheurs ont besoin d'aide: face au déclin massif de la biodiversité, ils invitent les vacanciers (et les autres) à agir en récoltant des informations "aujourd'hui cruciales" sur les gypaètes barbus, les araignées triangles, les algues ...
"De plus en plus de personnes ont envie de prendre les choses à bras le corps et les sciences participatives leur offrent un moyen de passer à l'action", explique à l'AFP Géraldine Audrerie de la Fondation Nicolas Hulot (FNH).
Un quart des 100.000 espèces aujourd'hui évaluées sont menacées d'extinction par l'espèce humaine, ses activités, son mode de vie. Un chiffre qui devrait rapidement augmenter.
Face à ce constat, on peut décider de consommer local, de laisser sa voiture au garage, de limiter ses déchets et de collaborer à un programme de sciences participatives.
Car pour établir un meilleur état des lieux de la biodiversité, mais aussi pour comprendre les impacts des changements globaux (réchauffement climatique, urbanisation, intensification de l'agriculture) et trouver des pistes concrètes pour agir, les chercheurs ont besoin d’énormément de données.

"Ces données permettront de répondre à de nouveau questionnements, d'avoir des réponses à des questions auxquelles on ne pouvait pas répondre avant", note Anne Dozières, directrice de Vigie-Nature, un programme du Muséum d'histoire naturelle. Des interrogations qui ont pris de l’importance avec "l’accélération du déclin et de l'augmentation des menaces". Et comme il est "impossible de placer un chercheur derrière chaque arbre ou dans chaque champ" et encore moins dans les jardins des particuliers, la Fondation Nicolas Hulot, le Muséum national d’Histoire naturelle et l’Union nationale des CPIE, appellent à une "mobilisation collective, dès cet été".
- "les paparazzi des insectes" -
Les volontaires sont invités à ce rendre sur le portail web OPEN (https://www.open-sciences-participatives.org/home/) qui présente 146 programmes d'observation définis par des chercheurs.
Après avoir indiqué une région, des priorités (le changement climatique, les espèces en danger, les espèces envahissantes), ou encore un niveau de connaissances, le site propose des programmes et fournit les coordonnées d'un référent.
Cet été, que l'on soit à Saint-Tropez ou à La Courneuve, on peut se lancer dans l'observation des papillons de nuit, essentiel pour la pollinisation mais menacés par la pollution lumineuse. Pour s'y coller: un drap blanc, une lampe et une heure arrachée à la nuit.
Les aventuriers peuvent aussi partir à la recherche du gypaète barbu, le plus grand vautour d'Europe réintroduit dans les Alpes ou des araignées triangles (un vaporisateur d'eau à bout de bras pour mieux débusquer leurs toiles).
"Les mentalités évoluent: avant on avait le chercheur qui savait et le citoyen, assez passif, qui écoutait. Maintenant les gens se veulent acteurs, au coté des chercheurs", note Géraldine Audrerie, responsable du projet OPEN à la FNH.
Un passe-temps qui a également fait ses preuves en matière d'éducation à l'environnement: "on a une évolution des comportements chez les participants qui vont réduire l'utilisation de leurs produits phytosanitaires au fur et à mesure de leur participation", note Anne Dozières.
Les programmes STOC (pour Suivi Temporel des Oiseaux Copréservation de la biodiversité) en même temps qu'un incroyable outil d'émerveillement qui fait de nos ballades en forêt un challenge motivant au quotidien !", explique Fanny sur la page Facebook de INPN Espèces dédié à l’inventaire de la biodiversité.
Cette année, 70.000 personnes se sont pris au jeu des sciences participatives en France.

afp.com - AFP - vendredi 5 juillet 2019

Un clip de Rap à Nice (06) en aide pour les pompiers et policiers...

Fin 2018, les pompiers s’alarmaient de leurs conditions de travail parfois délicates dans certains quartiers où ils doivent intervenir. En effet, l’augmentation des agressions contre les soldats du feu lors d’interventions n’en finit plus d’augmenter: de 131 en 2016, le chiffre est passé à 146 en 2017.

Un appel à l’aide qui a été entendu par le rappeur niçois Kaotik 747 qui vient de sortir un nouveau morceau intitulé #Projet 18, exclusivement consacré aux violences auxquelles font face les pompiers, mais aussi les policiers et les urgentistes. Comme l’explique Le Figaro, un clip, dans lequel jouent de vrais policiers, a été tourné cette semaine dans le quartier de Las Planas.
"L'histoire de cette chanson est une histoire vraie", explique l'artiste auprès de France Bleu. Ici, est mis en scène un jeune homme qui caillasse un camion du Samu au moment de son arrivée dans une cité. Ce qu’il ignore, c’est que les urgentistes avaient en fait été appelés par sa mère afin de secourir son propre père, victime d’un malaise cardiaque qui sera finalement fatal.

50% des bénéfices engendrés par le clip seront reversés à des associations en charge des pupilles de la nation.

Clip financé par la municipalité niçoise
Du côté des policiers, l’idée de participer à un clip de "rap conscient" dont l’objectif serait de resserrer les liens avec les jeunes des quartiers dits sensibles a été bien accueillie.


La vidéo a été financée, à hauteur de 10.000 euros, par la municipalité niçoise. En plus des policiers et des pompiers, certains jeunes habitants du quartier ont également été "embauchés" afin de jouer leur propre rôle. 50% des bénéfices engendrés par le clip seront reversés à des associations en charge des pupilles de la nation, ces enfants dont les parents ont disparu lors de missions de service public.

La rédaction - BFMTV - vendredi 19 juillet 2019

19/08/2019

Une maison container en kit...

Mme Karine Michel dans le journal "Nous" est allée voir à La Roquette sur Siagne Mr Christophe Manzone, jardinier de son état, qui a eu l'idée de faire construire une maison pour son fils à partir d'anciens containers de frêt maritime. De l'extérieur, quand il y a eu habillage, rien ne laisse deviner pourtant que la construction a été réalisée à partir de containers. Ce type de construction revient de 30 à 40 % moins cher que la construction traditionnelle. Il faut en effet compter environ 10 000 euros pour l'utilisation d'un container de 20 pieds c'est à dire de 6 mètres de long. La seule contrainte est le transport en semi-remorque jusqu'au terrain.

La réalisation de la maison de son fils Maxime donc a été confiée à l'entreprise varoise Maison Eco 3. L'assemblage a eu lieu à Brignoles où est installée cette entreprise. 75% des aménagements, y compris intérieurs, ont été effectués dans cette usine de 2000 m2. L'entreprise Maison Eco 3 a été fondée il y a 2 ans par Mr Christian Meli, pdg de la société. Elle compte aujourd'hui sept salariés à Brignoles et s'appuie sur un réseau de "Eco3 partner" pour distribuer le concept en France.

L'avantage est de pouvoir recycler des matériaux en fin de vie et d'isoler assez facilement et à moindre coût des locaux. De plus, le délai de construction est réduit de moitié. Pour composer la maison de Mr Maxime Manzone, il a fallu 4 containers, deux de 12 mètres  et deux de 6 mètres. Le coût total de la construction a été de 105 000 euros, plus 130 000 euros d'aménagements extérieurs. Chaque container en fait est posé et scellé à des plots en béton. Ainsi, ces maisons antisismiques et anticycloniques sont conformes à la réglementation thermique RT 2012.

Le Pdg ne choisit que des containers ayant servi au transport de céréales et ayant une hauteur sous plafond de 2,90 mètres. Récupérés au port de Marseille et acheminés par camions à Brignoles, ils y sont reconditionnés selon des plans précis. Les ouvriers ne gardent que les parois extérieures et recréent les ouvertures, isolent selon le type de logement désiré. Ils travaillent avec des architectes conseils habitués au concept. Tout est fait en usine et seules les jonctions entre containers sont réalisées sur le terrain. Le constructeur bénéficie de la garantie décennale à compter de la réception des travaux.

Pour tout renseignement, s'adresser à Maison Eco 3 , 110 Rue des Genêts à Brignoles  (83) et par téléphone du lundi au vendredi de 9H à 12H puis de 14h à 18h au: 04 89 21 77 51. Par internet, contacter le site:www.maisoneco3.com

Lyliane

18/08/2019

Féminicide: que faire pour le limiter?

Aujourd’hui en France, une femme meurt tous les deux jours sous les coups de son conjoint ou son ex-compagnon. Pour lutter contre ces violences, l’application App-Elles se met au service des femmes victimes et de leurs proches.
"Les féminicides ne sont pas une fatalité : Monsieur le président, réagissez". Rebecca Amsellem, fondatrice des Glorieuses, Diaryatou Bah, présidente de l’association Excision, parlons-en ! et Caroline De Haas du collectif Nous Toutes, et une trentaine d'autres signataires ont interpellé Emmanuel Macron dans une tribune parue dans Le Monde du 4 juillet. Elles appellent les pouvoirs publics à prendre des mesures "pour protéger les femmes et empêcher ces crimes". Les chiffres sont accablants. Chaque année, en moyenne, 140 femmes succombent sous les coups de leurs conjoints en France (en 2018, elles étaient 121). Au total, 230 000 femmes sont victimes de violences conjugales. Depuis janvier 2019, 74 féminicides conjugaux ont été comptés, une accélération inquiétante. Fin juin, une femme a été tuée à coups de marteau à Vaulx-en-Velin (Rhône), un féminicide qui a déclenché une nouvelle vague de mobilisation. Samedi 6 juillet, place de la République, plusieurs associations engagées dans la lutte contre les violences faites aux femmes se sont réunies "pour arrêter le massacre" et interpeller une nouvelle fois Emmanuel Macron. Dimanche 7 juillet, Marlène Schiappa, la secrétaire d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes a réagi. Elle a annoncé un “Grenelle” de la lutte contre les violences conjugales et donné rendez-vous aux associations et aux ministères concernés le 3 septembre. D’ici-là, une solution existe: celle qu'a créée Diariata N'Diaye, une artiste slameuse engagée au sein de son association, Resonantes, qui lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes. 

Un dispositif qui vient en aide aux victimes de violences conjugales 
La technologie App-Elles a été lancée en 2015 pour aider les femmes victimes. Cette application gratuite propose trois services : alerter, joindre les services d’urgences et informer "pour accompagner les femmes car elles ne sont pas seules". En allant "sur le terrain", Diariata N'Diaye a constaté que "les victimes de violences ne savent pas à qui s’adresser en cas d’urgence". Même le 3919, numéro d'écoute national destiné aux femmes victimes de violences, n’est pas connu (encore moins retenu). "Vous, si vous avez un problème, vous contactez qui ? Un proche, pas la police !" affirme la conceptrice de "l’application qui n’a pas la prétention de sauver des vies", mais qui pallie le manque de moyens des pouvoirs publics. Car aujourd’hui, seul le téléphone grave danger (TGD) attribué par le procureur de la République, permet d’appeler la police, en appuyant sur une touche. En France, 3.000 femmes en disposent alors qu’en Espagne, elles sont 10.000. Un dispositif qui n'est pas suffisant puisqu'il ne s’adresse qu’aux femmes engagées dans une procédure judiciaire. Nicole Belloubet, la ministre de la Justice, a annoncé le 7 juillet que plus de femmes pourraient bénéficier de ce système.
Une application nécessaire mais peu médiatisée 
Plus intuitive, l’application App-Elles a été téléchargée plus de 8.000 fois et est utilisée entre 800 à 1.200 fois par mois. Un chiffre qui reste modeste, car la technologie n’est pas encore disponible sur iPhone, mais elle le sera avant la fin de la semaine prochaine. "Une campagne de communication se prépare, car encore trop peu de femmes savent que notre solution existe. On n’est pas connu du grand public" note Diariata N'Diaye. L'application a été mise au point pour éduquer sur les violences conjugales, faire de la prévention et "faire en sorte qu’on en arrive pas à appuyer sur la touche alerte". 

App-Elles, mode d’emploi: Si une femme est menacée, elle peut lancer une alerte (il existe quatre modes de déclenchement, que l’utilisatrice doit définir). Pour cela, il lui suffit par exemple d’appuyer sur le bouton On/Off de son téléphone. Un bracelet connecté (mis au point par la start-up WaryMe) est aussi prévu, si la personne n’a pas le temps de saisir son téléphone, elle peut appuyer 4 secondes sur la surface de l’objet. "On voudrait faire en sorte que le bracelet soit accessible gratuitement, grâce au soutien des régions" explique la fondatrice de Resonantes. 
Dès que l’alerte est lancée, le téléphone portable de la victime appelle simultanément trois personnes de confiance qu’elle a désignées au préalable. "Car les femmes victimes de violences conjugales appellent des personnes de confiance. Et ce sont les témoins d’une scène qui appellent la police" remarque Diariata N'Diaye. Cette application fait donc évoluer le rôle des proches de victimes de violences, qui la téléchargent pour être contactés et "devenir les meilleurs alliés". 
En plus d’appeler les proches de la victime, le smartphone enregistre l’ambiance sonore et communique sa position GPS. "Ces enregistrements pourront vous servir à constituer et à présenter des preuves audio, datées et géolocalisées dans le cadre d'une enquête sociale ou judiciaire", lit-on sur le site internet de application. S’il y a urgence, l’application compose automatiquement le 112 (pour un appel téléphonique) ou le 114 (pour un échange par SMS, un premier message d'urgence s’envoie automatiquement). Il est aussi possible de dialoguer avec un policier ou un gendarme via un tchat (ou "portail de signalement des violences sexuelles et sexistes" disponible depuis le 27 novembre 2018), si la victime est "en recherche d’informations, de conseils ou d’assistance". App-Elles met en contact avec les services d'urgence mais sert aussi d’intermédiaire entre une femme victime de violences et une association (la plus proche géographiquement) capable de conseiller et de proposer une aide psychologique et juridique. L’utilisatrice a également accès à une carte interactive qui recense 900 structures d’aide et d’accueil internationales (centres d'aide juridique, médicale, sociale et de mise en sécurité des femmes victimes de violence). 
En bref, l’application facilite l’accès aux aides et tente de répondre à toutes les questions qu’une victime pourrait se poser : Où trouver de l'aide ? À qui en parler ?

Comment agir concrètement ? 
“Nous devons améliorer le référencement des structures, pour que chaque utilisatrice puisse trouver l’association liée à son département, sa ville, son village. C'est la priorité” confie la créatrice de App-Elles. Elle espère le soutien de Marlène Schiappa pour se 
développer, bien que la secrétaire d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes n’ait pour l'instant pas annoncé de hausse du budget consacré à la lutte contre les violences conjugales.

Léa Taieb - Challenges - jeudi 11 juillet 2019

17/08/2019

Bali bannit les plastiques à usage unique...

Adorée par les yogis du monde entier et les instagrammeurs en quête du cliché ultime, l’île de Bali est pourtant moins reluisante qu’elle n’y paraît. Non-traitement des déchets, pollution, et bouteilles en plastique (l’eau n’est pas potable sur l’île) et tourisme de masse menacent aujourd’hui le fragile équilibre naturel de Bali et de ses habitants. Face à l’imminence d’une catastrophe écologique de grande ampleur, le gouvernement indonésien avait annoncé fin 2018 envisager de bannir le plastique à usage unique afin d’éviter que la pollution ne se propage davantage.
C’est désormais chose faite : depuis le 2 juillet 2019, une loi interdit l’utilisation de sacs plastiques, pailles et autres polystyrènes (souvent utilisés comme isolant thermique). Le gouvernement espère ainsi réduire de 70% la quantité de plastique qui pollue actuellement ses eaux et ses plages paradisiaques. Quant à celles et ceux qui n'ont pas la patience d'attendre que le sable fin retrouve son éclat d'antan, suivez le guide Vanity Fair sur la meilleure façon de visiter Bali tout en limitant son impact écologique.

Vanity Fair - mercredi 3 juillet 2019

15/08/2019

Découvrir le "postural ball"...

Mme Karine Michel, dans le journal Nous, expose les bienfaits de ces gros ballons souples et ergonomiques que certains professeurs de sport utilisent depuis 2012 et qu'ils nomment: postural ou swiss ball. Ce concept de santé a été créé par Mme Nadine Garcia et il s'adresse en particulier "à toutes les personnes stressées et qui ont des problèmes de dos. Cela consiste pendant une heure, après un échauffement, en une alternance de postures statiques à tenir environ 20 secondes avec des étirements passifs et un peu de relaxation". Comme le ballon rend l'exercice instable, on sollicite sa ceinture abdominale et ses muscles profonds. C'est en fait un travail de gainage et de recherche d'équilibre.

Les élèves pour la plupart apprécient le côté ludique de la discipline et se sentent "redevenir des enfants" grâce au ballon qui a un côté rassurant. En effet, chaque changement de position se fait en gardant le contact avec le ballon. Le professeur d'éducation physique interviewé a monté son association nommée Sport's dance il y a 9 ans. Elle donne aussi des cours de zumba et peut prendre en charge des personnes handicapées. Elle s'appelle Mme Sandrine Lurçon et enseigne dans le Var à La Valette et au Cannet des Maures (83). Les tarifs pratiqués sont d'environ 10 euros le cours et 200 euros pour l'année. Pour tout renseignement, s'adresser au 06 75 87 16 07.

13/08/2019

Un coup de pouce pour aider la Birmanie?

En 2019, la vie des peuples en Birmanie reste un terrible calvaire. L’armée, omniprésente, accapare les ressources naturelles. Le pays connaît l’une des plus longues guerres civiles que connaît le monde, et aujourd’hui la Birmanie est un des pays où l’insécurité alimentaire est la plus forte du globe. 

Sur place, notre partenaire local Metta Development favorise le développement économique des communautés rurales et la protection de l’environnement.


Depuis 2000, Metta Development propose aux villageois des formations agricoles, des programmes de nutrition ou encore d’éducation. Ces programmes visent à améliorer leur souveraineté alimentaire mais aussi à protéger les forêts communautaires de la coupe de bois illégale. A ce jour on dénombre plus de 1100 hectares replantés !  En faisant un don au CCFD-Terre Solidaire, vous nous aidez à soutenir ces actions. 

Partout dans le monde, nos organisations partenaires ne manquent pas de courage, ni d’expertise. Avec un don, vous les aidez concrètement à mettre en œuvre leurs projets pour faire reculer la faim et les inégalités.


Par exemple avec un don de :


 >>> 80 € vous contribuez à un fonds pour la gestion communautaire des forêts en Birmanie.

 >>> 150 € vous participez à l'établissement de pépinières dans cinq villages birmans.


>>> 200 €  vous contribuez à l'alimentation de la banque de semences pendant quatre mois en Birmanie.


N’attendez pas pour transformer votre solidarité en action !
 
JE FAIS UN DON
 
 selon le CCFD

Greta Thunberg gagnera les Etats-Unis en voilier...

BATEAU - La militante écologique refuse de prendre l’avion pour des raisons environnementales
Greta Thunberg, figure de la lutte contre le réchauffement climatique, est attendue à New York au sommet mondial sur le climat organisé par le secrétaire général de l' ONU Antonio Guterres le 23 septembre. La Suédoise a annoncé lundi qu’elle s’y rendrait en voilier. « On m’a proposé une place sur le bateau de course Malizia II. Nous traverserons mi-août l’océan Atlantique du Royaume-Uni jusqu’à New York », a écrit sur les réseaux sociaux l’adolescente de 16 ans.
Le bateau, dirigé par le skipper allemand Boris Herrmann et le fondateur monégasque de l’équipe Malizia, Pierre Casiraghi, hissera pour l’occasion une voile barrée du slogan « #Fridays for future » («Les vendredis pour l’avenir »), du nom du mouvement lancé de la jeune militante. Greta Thunberg voyagera également aux côtés de son père Svante Thunberg, et du réalisateur Nathan Grossman, qui réalise un documentaire sur le combat mené par la jeune fille.
Refus de l’avion « à cause du climat »
« Après des mois de recherche et de réflexion sur les différentes options concernant son voyage, Greta traversera l’Atlantique à bord d’un voilier de course zéro carbone, le Malizia II, construit en 2015, équipé de panneaux solaires et de turbines sous-marines permettant de produire de l’électricité sur le bateau », a déclaré Boris Herrmann sur son site Internet.
Greta Thunberg, qui refuse de prendre l’avion « à cause du climat », s’était rendue en janvier dernier en train de Stockholm au Forum économique mondial de Davos en Suisse, un périple de 32 heures.
Une année sabbatique pour lutter contre le réchauffement
La jeune fille est attendue sur le continent américain dans le cadre d’une série de rencontres sur le thème du climat, un voyage qui doit durer plusieurs mois. « J’ai décidé d’essayer de prendre une année sabbatique et de voyager dans différents endroits, par exemple du nord au sud de l’Amérique où j’ai reçu plusieurs invitations pour assister à des sommets », avait-elle confié en juin.
L’adolescente doit également se rendre à la COP25 au Chili en décembre. Aux Etats-Unis, il s’agira du premier déplacement de la jeune fille sur le sol américain depuis le lancement de son mouvement « Fridays For Future ». La jeune Suédoise a commencé l’été dernier son action en solitaire, s’installant tous les vendredis devant le Parlement à Stockholm pour demander aux élus d’en faire plus contre le changement climatique. Quelques mois plus tard, de Sydney à Bruxelles, de Berlin à La Haye ou à Londres, des milliers de collégiens et de lycéens répondent à son appel hebdomadaire à la grève pour le climat en défilant dans les rues.

J.-L. D. avec AFP - 20 Minutes - mardi 30 juillet 2019

12/08/2019

Le biomimétisme ou l'imitation du vivant comme support de création...

Dans le journal Télérama, un dossier passionnant concernant le biomimétisme a attiré mon attention. Si les scientifiques s'intéressent à l'ours, qui hiberne 5 à 7 mois sans dommage pour sa santé ou à l'éléphant tout comme à la mouette argentée, c'est la plupart du temps pour rendre plus résistants les êtres humains et pour améliorer leurs performances techniques ou économiques. Il faut toutefois reconnaître, relève l'auteur de l'article, que "lorsqu'ils essayent de copier quelques-unes des 10 millions d'espèces vivantes, animales ou végétales sur la planète, les chercheurs de tous bords sont émerveillés par le formidable laboratoire naturel qui évolue depuis près de 4 milliards d'années autour de nous". En effet, depuis l'apparition de la vie sur terre, la nature ne cesse d'adapter, de modifier, de rendre plus performantes ou plus résistantes la plupart des espèces vivantes.

Là où je trouve l'article particulièrement porteur d'un message pertinent, c'est à travers la définition du biomimétisme donnée en 1997 par la biologiste américaine Mme Janine Benyus: "c'est une approche humble où la gratitude l'emporte sur l'avidité; une forme de sagesse économique, scientifique  et technologique". De même j'apprécie le témoignage de Mr Gilles Boeuf, qui est à la tête du Conseil scientifique de l'Agence Française pour la biodiversité. Ce biologiste dit notamment:" réapprenons à regarder la nature, car tout ce qui s'y passe est prodigieux. Plutôt que de tout casser et de tout exploiter, inspirons-nous de ses règles fondamentales: le vivant recourt à très peu d'énergie et ne gaspille pas. Il ne maximise pas, il optimise et lorsqu'il innove, en choisissant des substances qu'il sait dégrader, il le fait pour tous et non pour les plus puissants". D'après Mr Boeuf, ce serait cela la véritable écologie!

Ainsi que le rappelle l'article de Télérama, le savant Mr Albert Einstein l'avait déjà affirmé: " Tout ce que vous pouvez imaginer, la nature l'a déjà créé". Et Mr Léonard de Vinci observant le vol des oiseaux n'avait-il pas dit bien auparavant?: "Scrute la nature, c'est là qu'est ton futur!"  Aussi bien en océanographie que dans les domaines médicaux et technologiques, des découvertes s'effectuent un peu partout dans le monde (Japon, Allemagne, Suisse...), en observant les espèces vivantes et nous pouvons nous en réjouir. En France, à Senlis dans l'Oise, le CEEBIOS, qui a vu le jour en 2015, est le Centre Européen d'Excellence en Biomimétisme. Là, des scientifiques travaillent en inter-displinarité et centralisent les travaux des équipes de chercheurs français et européens.

Toutefois, si cette reconnexion à la nature est nécessaire, ne réduisons pas pour autant le vivant à sa simple utilité pratique, plaide l'océanographe Mr François Sarano: "Partons à la rencontre des espèces pour retrouver le rapport originel au monde, car l'école de la nature est une école de la relation à l'autre, une école de paix".  Pour ouvrir nos esprits, lisons par exemple l'ouvrage de Mr Gauthier Chapelle "Le vivant comme modèle" paru chez Albin Michel ou celui de Mr Jean-Philippe Camborde "Il y a du génie dans la nature" publié aux éditions Quae. Enfin, notons dans nos agendas le" Biomim'expo", 4ème édition du grand RV du biomimétisme le 11/9/2019 à l'Hôtel de Ville (4ème arrondissement à Paris) et le 22/10/2019 à la Cité des Sciences et de l'Industrie (Paris 19ème).

Lyliane

 

La salade Santa Barbara...

C'est l'été, il fait chaud, on passe du temps dehors et on rechigne à regagner les fourneaux pour préparer le repas du midi ou celui du soir. Cathleen Clarity a la solution pour ce genre de moments : avec la salade Santa Barbara, comme le nom de la série emblématique des années 1980, la cheffe propose une recette de saison, riche sans être roborative.
"C'est une salade à base de produits frais qui vient de cette région de Californie, la Central Valley, où poussent des produits d'exception", vante-t-elle dans la matinale d'Europe 1, mercredi. "En Californie, on aime les crudités et on mange beaucoup de salades, comme des repas complets."
Étape 1 : réunir les ingrédients
Puisqu'on ne va évidemment pas mettre des VHS de Santa Barbara dans la salade du même nom, on va utiliser des ingrédients divers. "Cette salade mélange des avocats, des dattes, des tomates, des betteraves, de l'oignon rouge et surtout des amandes. Il y a énormément d'amandiers dans ce coin de la Californie", poursuit Cathleen Clarity. Et côté préparation ? "On va tout découper en petits morceaux, de la même taille."
Pour les dattes, il faut prendre des dattes Medjool, "des grosses dattes très charnues, avec des petits noyaux". Coupez les betteraves rouges en cubes et les tomates cerises en deux. On rajoute de la laitue romaine et de la roquette et les oignons rouges. Attention : il faut torréfier les amandes, "pour exalter le goût, ça change du simple au quintuple", assure Cathleen Clarity.
Etape 2 : faire une vinaigrette un peu spéciale
Pour la vinaigrette, laissez le vinaigre balsamique au placard. "On va faire une vinaigrette à base de jus d'orange pressée, d'oignon rouge, de pavot, d'huile d'olive, on émulsionne et on met ça sur la salade", détaille Cathleen Clarity. Rebranchez le magnétoscope, et le tour est joué.

Europe1 .fr - Europe 1 - mercredi 17 juillet 2019

11/08/2019

Rapport annuel de Bio Consom'acteurs...

Madame, Monsieur,

Nous avons le plaisir de vous présenter le rapport annuel de Bio Consom'acteurs, validé lors de l'Assemblée Générale qui a eu lieu le 12 juillet dernier. 
 
 
Ce rapport met en avant le dynamisme de Bio Consom'acteurs au cours de l'année 2018.
Les enjeux liés à alimentation qui respecte les cycles naturels et les écosystèmes se sont confirmés et les consommateurs montrent un regain d'intérêt pour une bio, locale et équitable.

L'équipe a su montrer la pertinence de son action pour accompagner les questionnements des citoyen.ne.s.
En 2018, nous avons participé à près de 50 événements et touché plus de 2 500 personnes.

Notre action a aussi porté sur la mobilisation citoyenne avec 8 appels ou tribunes co-signées avec les organisations partenaires, actrices d'une transition écologique ambitieuse. 
 
Vous découvrirez également dans ce rapport le projet "Nos Cantines engagées pour le climat"(p.15), la diffusion de notre outil pédagogique Ludobio ainsi que l'ensemble de nos actions de sensibilisation auprès du grand public.
 
 
Nous tenons à remercier nos partenaires sans qui cela ne serait pas possible.
Merci également à nos bénévoles, donateurs et adhérents ! Votre soutien est essentiel et confirme chaque jour l'importance de notre action !
Merci !
 
Julie POTIER, 
Directrice générale de Bio Consom'acteurs
 
 
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Bio consom'acteurs
10, rue Beaumarchais
93100 Montreuil
contact@bioconsomacteurs.org
 
 
 
© 2019 Bio Consom'acteurs
 

Recycler les bouteilles plastiques contre des tickets de métro...

Trois machines permettant d'obtenir des tickets de métro en recyclant des bouteilles plastiques ont été installées pour un an dans le métro de Rome.
Une initiative verte en Italie. La mairie de Rome a installé il y a deux semaines des machines permettant d'échanger les bouteilles plastiques vides contre des tickets de métro. Trois stations, une sur chaque ligne, se prêtent à la phase de test, prévue pour durer un an, explique l'agence ANSA.
Chaque bouteille recyclée à l'aide des machines rapporte un crédit équivalent à 5 centimes. Il faut donc en ramener 30 pour obtenir un ticket de métro d'une valeur d'1,50 euro.
Les points gagnés grâce au recyclage des machines sont collectés sur une application, détaille l'agence ANSA. La maire de Rome, Virginia Raggi, s'est félicitée que sa ville soit "la première grande capitale européenne à introduire un tel système", ajoute l'agence.
Des machines similaires à Istanbul
Le ministre de l'Environnement Sergio Costa y est aussi allé de son commentaire. S'il a écrit le 23 juillet sur Facebook que "l'idéal serait d'utiliser moins de plastiques à usage unique et plus de bouteilles réutilisables", il a aussi relayé le lancement de l'expérimentation à Rome, photo des machines à l'appui.
Des machines similaires avaient déjà été installées à Istanbul, en Turquie, fin 2018. Elles permettaient, elles aussi, de voyager en recyclant des bouteilles.

lexpress.fr - L'Express - mardi 6 août 2019

10/08/2019

Le profil des auto-entrepreneurs en France...

Dix ans après l'entrée en vigueur du statut d'auto-entrepreneur, la démographie d'entreprises a explosé en France. Les chiffres mensuel de l'Insee sur les créations d'entreprises illustrent ce dynamisme entrepreneurial. Pour autant, il existe peu de données récentes sur le profil de ces personnes qui se lancent dans l'aventure. Pour tenter de combler ce vide, l'Acoss, caisse nationale du réseau des Ursaff vient de livrer des statistiques très riches permettant de brosser le portrait de ces entrepreneurs.
À la fin de l'année 2018, la France comptait 1,36 million de micro-entrepreneurs. Ils représentent dorénavant 42% des travailleurs indépendants contre seulement 26% en 2011. L'assouplissement des règles du régime des entrepreneurs a donc suscité de l'engouement. Derrière ce succès, la décision d'adopter ce régime peut aussi révéler des situations de précarité profonde très présentes dans certains pans de l'économie de plateforme par exemple. La persistance de zone grise entre salariat et entrepreneuriat accroît les difficultés pour les pouvoirs publics de réguler des secteurs entiers.

Un statut très masculin: Ce sont surtout les hommes qui sont entrés en majorité dans le dispositif. Ainsi, 61% des immatriculations de micro-entreprises ont été réalisées par des hommes contre 39% par des femmes. En revanche, ces dernières sont économiquement plus actives que les hommes (80% contre 71%).
Le régime de la micro-entreprise est a plus de succès chez les jeunes. La proportion des moins de 30 ans (19%) est plus forte que les plus de 60 ans (12%). L'Acoss précise néanmoins que la part d'entrepreneurs économiquement actifs augmente avec l'âge.
11.298 euros de chiffre d'affaires moyen
Au total, les micro-entreprises ont réalisé 12,4 milliards d'euros de chiffres d'affaires en 2018. Le montant moyen s'établit à 11.300 euros environ. Il existe néanmoins de fortes disparités selon les secteurs. Ainsi, le chiffre d'affaires réalisé par les micro-entrepreneurs dans le domaine des transports s'élève seulement à 5.856 euros par an. Viennent ensuite le commerce de détail (7.253 euros), les arts et spectacles (7.342 euros), les Autres activités personnelles (8.149 euros). À l'opposé, les activités juridiques apparaissent comme les plus lucratives avec 20.478 euros.
Elles sont suivies du BTP (17.769 euros) ou des activités immobilières. Si la plupart des secteurs ont vu leur chiffre d'affaires augmenter entre 2011 et 2017, le transport et le secteur du conseil pour les affaires ont vu recettes reculer. Par régions, ce sont les entrepreneurs Franciliens qui ont vu leur chiffre d'affaires progresser le plus rapidement entre 2017 et 2018 (+13,1%). Ils sont suivis de ceux implantés en Auvergne-Rhône-Alpes (10,8%) et en Provence Alpes-Côte-d'Azur (10,7%). Au total, près de 20% des micro-entreprises n'ont pas de chiffre d'affaires.
La réforme du doublement des seuils a eu un impact sur les résultats déclarés et le nombre de d'immatriculations. "En 2018, près de 54.000 auto-entrepreneurs ont pu profiter pleinement du doublement des seuils en déclarant un chiffre d'affaires supérieur aux anciens seuils" expliquent les auteurs de l'étude. Depuis le premier janvier 2018, les plafonds de chiffre d'affaires ont été portés à 170.000 euros pour les activités d'achat/vente et 70.000 euros pour les activités de prestation et de service.
Un tiers des des auto-entrepreneurs cumule avec un autre emploi
L'autre chiffre surprenant est que un tiers des auto-entrepreneurs cumule avec un job de salarié dans le secteur privé. Parmi les micro-entrepreneurs, 65,4% sont en contrat à durée indéterminée (CDI) et 34,5% sont en CDD. Parmi les actifs en CDI, 45,6% sont à temps plein et 19,8% sont à temps partiel. "Seul 22,4 % des autoentrepreneurs sont employés dans le même secteur que leur auto-entreprise" précise l'Acoss.

Grégoire Normand - La Tribune - mercredi 17 juillet 2019

09/08/2019

Comment vivre quand le loyer engloutit la quasi-totalité du salaire?

Le Journal "Et les autres?" de la Fondation Abbé Pierre part en campagne contre les expulsions de personnes en difficulté et cherche des solutions pour maintenir chez eux des travailleurs et travailleuses en difficulté. Nombreux, en effet, sont les gens qui aujourd'hui n'ont d'autre choix que de dormir dans leur voiture ou dans des conditions sanitaires minimales (campings, baraques en planches...) ou qui engloutissent dans un loyer leur maigre salaire.

La colocation est parfois possible comme à Paris dans les 19ème et 20 ème arrondissement, où une dizaine de petits logements partagés sont proposés à des personnes âgées isolées et précaires (association Ayyem Zamen). Il manque cependant une volonté politique des autorités pour agir positivement partout et éviter les expulsions (30 000 en 2017) dans notre pays. On a même vu des bancs anti-SDF se développer ça et là!

Proposons aux communes dans lesquelles nous vivons de créer des aires d'accueil décentes, de construire des préfabriqués là où des travailleurs saisonniers sont embauchés à temps partiel, de rénover partout le parc social existant, d'accompagner les familles en difficulté et de leur faire connaître leurs droits élémentaires. En Allemagne par exemple, le maire de Berlin a proposé cette année un gel des loyers pendant 5 ans. Chez nous la Loi Elan le permettrait à titre expérimental...

Pourtant, il est inacceptable de ne pouvoir se loger dignement et pire de subir le traumatisme d'une expulsion. Tout cela n'est-il pas une question de justice sociale? Nous voyons, il me semble hélas, bien peu de manifestants en colère prendre fait et cause pour cette question urgente. Ne serait-il pas temps de jouer collectif?

Pour aider la Fondation Abbé Pierre, joindre sur Internet: www. fondation-abbe-pierre.fr.

Lyliane

08/08/2019

Le Littoral français est-il en danger avec le dérèglement climatique?

Un rapport publié par le think tank La Fabrique écologique le 15 juillet fait le point sur les effets du dérèglement climatique sur le littoral français et lance des pistes pour s’y adapter.
Tous les jours, retrouvez le fil vert, le rendez-vous environnement de Libération. Aujourd’hui, quatre questions pour décrypter des enjeux environnementaux.
Le littoral français bientôt sous l'eau ? Selon le ministère de la Transition écologique, 1,4 million de résidents, 850 000 emplois, 165 000 bâtiments et 864 communes sont menacés aujourd'hui par la submersion marine, tandis qu’un quart des côtes métropolitaines est affecté par l’érosion. Sous l’effet, notamment, de l’élévation du niveau de la mer, ces chiffres devraient encore gonfler dans les décennies à venir, explique un rapport de la Fabrique écologique. L’augmentation de la température, l’acidification et la désoxygénation des océans altèrent quant à elles les habitats de certaines espèces marines. L'auteure de cette étude, Jill Madelenat, revient sur ces risques et les difficultés d'adaption dans les territoires concernés.
Comment le changement climatique impacte-t-il les littoraux français ?
On observe, au niveau global, une augmentation d’environ 1°C de la température de surface moyenne des océans. Les données au niveau local sont incomplètes, mais selon le groupement régional d’experts sur le climat Acclimaterra en 2018, la température de surface devrait augmenter de 2,2°C à 3,5°C d'ici 2100 en Nouvelle-Aquitaine. L’élévation du niveau de la mer s'accélère : elle est désormais de 3,2 millimètres par an en moyenne (pour la période 1994-2014), alors que pendant les trois derniers millénaires, le rythme d’élévation se situait autour de 0,5 millimètres par an. Ces phénomènes s’accompagnent d’une acidification et d’une désoxygénation des océans, causée à la fois par le changement climatique et la surcharge de nutriments provenant d'engrais agricoles, faisant proliférer les algues.
On sait que dans les années à venir, le changement climatique va renforcer le risque de submersion, mais il est encore un peu tôt pour affirmer qu’un événement isolé comme la tempête Xynthia est dû à la modification du climat. Il faudrait en observer plusieurs sur une courte période pour en être certain. Pour l’instant, les risques de submersion sont surtout liés à des épisodes exceptionnels, plutôt qu’à l’élévation générale du niveau de la mer. Concernant l’érosion, l’impact du changement climatique est encore moins évident. Jusqu’à aujourd’hui, c’est la raréfaction des sédiments qui en est le premier facteur explicatif (l’érosion naturelle des plages est normalement compensée par l’apport de sédiments charriés par les cours d’eau, or les barrages limitent leur arrivée sur les littoraux).
En Europe, la France fait partie des pays les plus menacés par la submersion marine avec la Belgique, les Pays-Bas et le    Royaume-Uni. La diversité des situations (risque d’érosion et de submersion, présence de côtes sableuses et de côtes rocheuses, d’un océan et d’une mer fermée…) fait sa spécificité. 

A quoi peut-on s’attendre en 2050 ?
En Europe, 10 000 personnes sont concernées chaque année par la submersion marine. En 2050, ce chiffre devrait monter à 55 000. Les départements les plus exposés à ce risque sont la Charente-Maritime, la Vendée et le Nord. 
Concernant l’élévation du niveau de la mer – due à la dilatation de l’océan causée par l’augmentation de sa température moyenne, mais aussi à la fonte des glaciers continentaux et des calottes du Groenland et de l’Antarctique –, le GIEC l’estimait en 2014 à moins d’un mètre à l’horizon 2100, mais depuis le début de l’année, toute une série de publications scientifiques ont montré que le phénomène s'accentuait beaucoup plus vite que prévu. En mai, l’Académie nationale des sciences aux Etats-Unis (PNAS) a réactualisé ces chiffres et agrandi la fourchette (entre 62 et 238 centimètres d’ici la fin du siècle). C’est l’un des messages clés de ce rapport : les politiques publiques en France se basent sur le scénario médian du GIEC (+60 centimètres d’ici 2100), ainsi l’enjeu de l’élévation du niveau de la mer est largement sous-évalué.

Quelles sont les principales pistes d'adaptation mises en place sur le littoral à l'heure actuelle ?
Les ouvrages de protection, comme les digues, constituent l'une des mesures principales, mais il existe aujourd'hui un consensus assez large, porté par les scientifiques et certains politiques, sur le fait qu’ils ne constituent pas une solution pérenne, notamment parce que s’ils limitent l'érosion localement, ils l'accentuent sur les plages voisines. Certaines régions ont fait le choix de ne plus participer à leur financement. Même l’Etat a affirmé en 2012 que le trait de côte était mobile et n’avait pas vocation à être fixé. Sans compter que ces aménagements ont un coût élevé. Mais dans certains cas, comme à Lacanau, ils sont indispensables, le temps de trouver des alternatives et de sensibiliser les habitants.

Sophie Kloetzli - Liberation - mercredi 31 juillet 2019

Former des apprenants aux métiers du Web grâce à Simplon...

Mr Vincent Beltran dans le journal "Nous" est allé interviewer des créateurs de Simplon, qui ont, en 2014, implanté la première franchise Simplon en PACA et notamment à Marseille au sein de l'Ecole Centrale. Simplon est une entreprise sociale et solidaire de fabriques numériques au rayonnement national et international. C'est à Montreuil en Ile de France que le concept était né en 2013. Cette entreprise Simplon a été inspirée des bootscamps de la Silicon Valley de Californie (Etats-Unis). Depuis, d'autres lieux ont été trouvés dans le Sud de la France et de nouvelles promotions verront bientôt le jour à Nice, à La Ciotat et à Avignon, soutenues par certaines Chambres de Commerce locales. Depuis 2018, un label "grande école du numérique" a été accordée à ces formations.

La première promotion de développeurs web, formés pendant 7 mois en apprentissage intensif, a été lancée en 2016 à Cannes dans le quartier de La Frayère. C'est une formation gratuite et certifiante. Pourtant, elle a un coût (entre 8000 et 9000 euros), qui est supporté par des partenariats et des financements publics et privés. Les résultats sont tout à fait étonnants: 87% des membres ont obtenu un diplôme d'Etat (équivalent bac plus 2) et 65% ont trouvé un emploi dans la foulée sur Sophia-Antipolis (06). Pourtant "aucun critère sélectif d'entrée n'était nécessaire, mis à part l'envie" dit le responsable de l'école Mr Laurent Andrieux. Les méthodes d'enseignement sont novatrices: on laisse les apprenants chercher des solutions par eux-mêmes et leur autonomie est grande. Ce modèle paraît transposable partout sur la planète

Pour postuler, il faut s'inscrire en ligne. Cela permet de tester la motivation de l'élève. Une présélection d'une soixantaine de personnes a lieu ensuite. Ils sont reçus par un jury composé d'une dizaine de professionnels et de partenaires. Les candidats travaillent en équipe sous la forme de Serious Game, puis ils ont des entretiens individuels de 5 minutes environ. La promotion de quelques 24 apprenants se forme après cela. Les apprentissages concernent l'intelligence artificielle, le développement web, la cybersécurité... Les qualités recherchées sont la créativité, la motivation, l'entraide grâce à un travail en équipe. Pôle Emploi oriente certains jeunes motivés (pas forcément tournés à priori vers l'informatique) vers ce dispositif Simplon.

Aujourd'hui 75 formations  sont en cours sur le plan national et international, soit 25 de plus que l'an passé. Suite à cette formation, les apprenants, qu'ils soient filles ou garçons, qu'ils aient de 18 à 54 ans, peuvent se tourner vers des professions de l'univers informatique comme graphistes, community managers, développeurs web ou bien préparer licence ou master... Pour en savoir davantage, consulter sur internet: www.simplon.co.

Lyliane