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24/11/2019

Des techniques plus vertes pour faire manger la planète...

L'Université Côte d'Azur a lancé un Master pour former les futurs ingénieurs d'une agriculture plus propre, écrivent Mme Mathilde Frénois et Mr Fabien Binacchi dans le Journal Nice-Matin. Le cursus, prévu sur 2 ans et dispensé en anglais, est centré sur toutes les voies possibles pour faire pousser des plantes sans produit phytosanitaire.   Ils sont 10 étudiants de l'Inra à Sophia-Antipolis ou dans les labos de Valrose à Nice et ils viennent des 4 coins du monde et aimeraient exporter les techniques dans leur pays.

Ce Master Boost, dont c'est la première promo, s'intéresse aux champignons et aux bactéries pour combattre les ravageurs. Le CNRS et l'INRA sont chez nous particulièrement en pointe concernant l'agriculture durable et le contrôle biologique. Ces jeunes chercheurs algériens, brésiliens, colombiens, italiens, africains sont animés de convictions profondes. Mr Erwan Paitel  est le directeur de ce programme révolutionnaire.

Lyliane

Service national universel: quel bilan?

Dans les colonnes du "Journal du dimanche", le secrétaire d'État à la Jeunesse Gabriel Attal tire un "bilan positif" de la première phase du Service national universel.
Alors qu'en juin dernier, près de 2.000 jeunes de 13 départements ont expérimenté le projet de Service national universel (SNU), le gouvernement veut élargir le dispositif dès l'année prochaine, avant une généralisation. Dans une interview accordée au Journal du dimanche, le secrétaire d'État à la Jeunesse Gabriel Attal tire un "bilan positif" de la première phase et confirme que 30.000 jeunes devraient participer en 2020. 
Alors que, selon une étude indépendante publiée en septembre par l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (INJEP), 94% des jeunes volontaires disent être ressortis "satisfaits" de cette expérience, Gabriel Attal note que "leurs motifs de satisfaction correspondent bien à nos objectifs : mixité sociale, envie de s'engager, formation aux premiers secours, savoir réagir en cas de crise". 
"Le SNU n'est ni une colonie de vacances, ni le bagne"
Cependant, note-t-il, "les jeunes ont parfois eu le sentiment de se retrouver en classe". Ainsi, pour 2020, le secrétaire d'État estime que "nous devons vraiment éviter la théorie et favoriser la participation des jeunes". Concernant les critiques faites sur les emplois du temps trop chargés des adolescents pendant le SNU, le membre du gouvernement reconnaît des plannings "parfois denses". "Il faut trouver le juste équilibre. Le SNU n'est ni une colonie de vacances, ni le bagne", ajoute-t-il. "Nous ne toucherons pas aux horaires", prévient-il, "mais il faudra mieux répartir les activités sur les deux semaines". 
Pour 2020, autour de 30.000 jeunes seront accueillis "en fonction des capacités "Le budget du SNU généralisé sera inférieur à 1,5 milliard d'euros"
Concernant une future généralisation du dispositif, le secrétaire d'État explique que le SNU "pourra concerner 200.000 à 300.000 jeunes dès 2022 (...) et être généralisé en 2023 ou 2024. Et au niveau financier, assure-t-il, "le budget du SNU généralisé sera inférieur à 1,5 milliard d'euros". 
Alors qu'à terme, un SNU généralisé concernerait 800.000 jeunes chaque année, Gabriel Attal convient qu'il "ne sera pas possible de les accueillir tous en même temps sur une seule période". Aussi, le gouvernement étudie la possibilité, "scénario privilégié", d'organiser le SNU "pendant les congés d'été et les petites vacances scolaires", à l'exception de la période de Noël et du 15 juillet au 15 août. Autre possibilité, ajoute Gabriel Attal, "l'envisager sur le temps scolaire". 

Antoine Terrel - Europe 1 - dimanche 10 novembre 2019

23/11/2019

L'usage des trottinettes électriques est règlementé...

Pour tous les engins de déplacement personnel motorisés, dont les trottinettes électriques, un décret de règlementation intégré au Code de la Route a été publié le 25/10/ 2019 avec entrée en vigueur immédiate (sauf pour les aspects techniques qui s'appliqueront au 1/7/2020). Un journaliste du quotidien Nice-Matin les reprend pour nous en informer. La cohabitation avait été jusqu'ici compliquées et légiférer était devenu indispensable après de nombreux accidents avec des piétons.

Ainsi, gyropodes, monoroues, hoverboards et trottinettes électriques, souvent en libre service, doivent désormais "aller vers une utilisation plus responsable". La loi prévoit notamment que ces engins ne doivent pas dépasser 25 km/h, sous peine d'amendes pouvant se monter à 1500 euros. Désormais  les voyages à deux avec enfants sont interdits et le conducteur doit être âgé d'au moins 12 ans. Il est aussi interdit de téléphoner ou de porter des écouteurs  en conduisant.

Par ailleurs, finis les slaloms sur les trottoirs! En effet, les conducteurs de véhicules motorisés doivent circuler sur les bandes ou pistes cyclables sous peine de 135 euros d'amende. Sur les routes, en l'absence de pistes cyclables, la vitesse autorisée ne devra pas dépasser 50Km/h. Par contre, rollers, skates et trottinettes classiques peuvent emprunter les trottoirs, sauf si les maires en décidaient autrement et encadraient l'usage de ces véhicules motorisés.

Ces engins devront être équipés de feux de position avant et arrière, d'un système de freinage et d'un avertisseur sonore. Le port d'un gilet de visibilité ou rétro-réfléchissant et d'un casque de jour comme de nuit est obligatoire, notamment hors agglomération. Certains maires ayant déjà édicté des règles plus strictes (20 km/h pour Paris et interdiction du stationnement sur les trottoirs), ces dispositions pourront toutefois être maintenues.

Lyliane

 

Fin des logements insalubres?

Les députés ont adopté un amendement de Mr François Pupponi (Libertés et Territoires), qui a notamment rappelé le drame de la rue d'Aubagne à Marseille qui a fait huit morts il y a un an.

Un ajout inattendu à la loi "engagement et proximité". Les députés ont prévu jeudi 7 novembre d'autoriser les maires à interdire la location d'un logement insalubre, dans le cadre de l'examen en commission de ce projet de loi, qu'ils ont achevé dans la soirée.
Les députés ont adopté un amendement de François Pupponi (Libertés et Territoires), qui a notamment rappelé le drame de la rue d'Aubagne à Marseille qui a fait huit morts il y a un an. Il vise à créer un pouvoir de police du maire lui permettant d'"interdire sans délai la location d'un logement manifestement insalubre, indigne, ou dangereux".
>> "On n'est plus maîtres de notre quotidien" : un an après le drame de la rue d'Aubagne, retour à Marseille avec les sinistrés
Cet amendement a été adopté contre l'avis du rapporteur Bruno Questel (LREM) qui a estimé que cela ne relevait pas du champ du projet de loi.
Contrôle renforcé sur Airbnb

Le ministre chargé des Collectivités territoriales Sébastien Lecornu a renvoyé pour sa part à une ordonnance liée à la loi Elan sur le logement sur laquelle le gouvernement lance une consultation, tout en ajoutant que s'il sortait de son rôle de ministre "trente secondes", la disposition lui paraissait "frappée au coin du bon sens".
Parmi les autres changements apportés au texte qui entend notamment faciliter la vie des maires, les députés ont aussi élargi le champ des informations que les plateformes de type Airbnb devront transmettre aux communes. Elles devront ainsi transmettre le nom du loueur et dire si le bien loué constitue ou non sa résidence principale. Le texte sera examiné dans l'hémicycle à compter du 18 novembre.

Selon Franceinfo - Franceinfo - jeudi 7 novembre 2019

 

22/11/2019

Donner son costard à Toulouse pour aider les demandeurs d'emploi...

Suis-je éligible à une cure thermale remboursée par l'assurance maladie?

 

Pour savoir si vous êtes éligible à une cure thermale conventionnée, il faut en parler avec votre médecin, seul apte à vous prescrire une cure thermale si c’est une solution efficace pour votre pathologie.

Une cure thermale conventionnée doit en effet être obligatoirement  prescrite par un médecin (votre médecin traitant ou un spécialiste, Rhumatologue par exemple) et être d’une durée de 18 jours de soins, dispensés 6 jours sur 7 (pas de soins le dimanche) pour bénéficier d’une prise en charge de l’Assurance Maladie.

Votre médecin traitant (ou votre spécialiste) doit vous prescrire la cure en remplissant le formulaire officiel (télécharger un spécimen de formulaire de prise en charge) au plus tard au cours du trimestre qui précède la date souhaitée pour votre cure. Il prescrit votre cure en fonction de votre état de santé. Il indique sur la prise en charge de l’Assurance Maladie la ou les orientations thérapeutiques et la station thermale recommandée pour votre pathologie. Pour le traitement de 2 affections simultanées, il précise la double orientation et la station adaptée.
➜ Le retour de votre prise en charge doit vous parvenir dans un délai de 1 mois : vérifiez-la !

Votre médecin peut vous prescrire une cure thermale conventionnée si vous souffrez d’une des pathologies suivantes :

 

// Rhumatologie //

Arthrose – Rhumatismes dégénératifs et inflammatoires – Troubles musculo-squelettiques –  Ostéoporose – Lombalgie – Sciatique – Tendinites – Polyarthrite rhumatoïde – Spondylarthrite ankylosante – Séquelles de traumatismes ou d’interventions chirurgicales – Inflammation chronique des tendons – Syndrome fibromyalgique – Raideurs articulaires – Suites de fracture

Découvrez les stations thermales prenant en charge la Rhumatologie (RH)
en cliquant ici

/ Voies Respiratoires //

Allergies respiratoires – Asthme – Bronchites – Otites – Sinusites – Rhinites allergiques – Angines – Rhinosinusites – Rhinoplastie – Rhino-pharyngites récidivantes – Rhume des foins – Toux spasmodiques – BPCO

Découvrez les stations thermales prenant en charge les Voies Respiratoires (VR)
en cliquant ici

// Appareil digestif et Métabolisme //

Affections hépato-biliaires – Maladie de Crohn légère ou modérée – Rectocolite hémorragique légère ou modéré – séquelles de maladies parasitaires intestinales – Troubles du transit intestinal

Découvrez les stations thermales prenant en charge l’Appareil digestif et Métabolisme (AD)
en cliquant ici

// Maladies Cardio-artérielles //

Angine de poitrine – Artériopathie oblitérante des membres inférieurs – Hypertension artérielle – Maladie de Raynaud – Séquelles d’infarctus – Suites de traitement chirurgical : pontage, dilatation artérielle

Découvrez les stations thermales prenant en charge des Maladies cardio-artérielles (MCA)

// Affections des muqueuses bucco-linguales //

Aphtose – Bouches sèches – Brûlures post-radiques – Glossite – Intolérance aux prothèses fixes ou mobiles – Leucokératose – Lichen plan buccal – Parodontopathies – Séquelles de traumatismes ou d’interventions chirurgicales  – Stomatodynie

Découvrez les stations thermales prenant en charge des Affections des muqueuses bucco-linguales (AMB)
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// Appareil urinaire et métabolisme //

Calculs urinaires – Colibacilloses – Cystites – Cystalgies – Infection urinaires – Prostatites récidivantes

Découvrez les stations thermales prenant en charge l’Appareil urinaire et Métabolisme (AU)
en cliquant ici

 

// Dermatologie //

Acnés – Cicatrices – Eczémas – Prurits chroniques – Psoriasis – rougeurs du visage – Séquelles de brûlures

// Affections des muqueuses bucco-linguales //

Aphtose – Bouches sèches – Brûlures post-radiques – Glossite – Intolérance aux prothèses fixes ou mobiles – Leucokératose – Lichen plan buccal – Parodontopathies – Séquelles de traumatismes ou d’interventions chirurgicales  – Stomatodynie

Découvrez les stations thermales prenant en charge des Affections des muqueuses bucco-linguales (AMB)
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// Appareil urinaire et métabolisme //

Calculs urinaires – Colibacilloses – Cystites – Cystalgies – Infection urinaires – Prostatites récidivantes

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// Dermatologie //

Acnés – Cicatrices – Eczémas – Prurits chroniques – Psoriasis – rougeurs du visage – Séquelles de brûlures

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// Gynécologie //

Mini-cures pré natales et post-natales – douleurs pelviennes et vaginales – Dysménorrhées – Infections récidivantes – Troubles de la ménopause – Règles douloureuses – Séquelles d’épisiotomie – Sécheresse des muqueuses pelviennes

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Copyright © 2017 Chaîne Thermale du Soleil

 

 

21/11/2019

Feu vert à l'expérimentation du cannabis médical en France...

L'Assemblée Nationale vient d'autoriser le 25/10/2019 l'expérimentation du cannabis thérapeutique en France. Cela pourrait se concrétiser au cours du premier semestre 2020. Elle concernera des personnes souffrant de maladies graves (épilepsie, douleurs neuropathiques, effets secondaires de chimiothérapies, de soins palliatifs ou de scléroses en plaques) pour lesquelles "les dérivés du cannabis peuvent constituer un apport thérapeutique supplémentaire" selon compte-rendu d'un journaliste de Nice-Matin.

Cette expérimentation sera menée  dans plusieurs centres hospitaliers en France. Une prescription initiale sera effectuée par un médecin spécialiste, neurologue ou médecin de la douleur. Les patients devront se fournir  en pharmacie hospitalière, puis renouveler leur traitement en pharmacie de ville. Ces dérivés du cannabis prendront la forme de tisane, d'huile ou de fleurs séchées. Il n'y aura donc pas de joints en pharmacie pour le moment!

Il faut savoir quee cannabis médical représente déjà un marché mondial de plus de 10 milliards d'euros. 17 pays de l'Union Européenne ont déjà autorisé des traitements à base de cannabis médical. Les producteurs canadiens figurent parmi les leaders du secteur. En Europe, c'est aux Pays-Bas que sont apparus les premiers producteurs légaux de cannabis en 2003. Chez nous, un groupe agricole coopératif français a déposé une demande pour se positionner sur le marché. Jusqu'ici, la France n'autorisait pas la production de cannabis... A suivre donc!

Lyliane

Infos de l'espace interstellaire grâce à Voyager 1 et 2...

Après 41 années de voyage et presque dix-huit milliards de kilomètres parcourus, la célèbre sonde Voyager 2 a quitté la bulle protectrice du Soleil pour entrer dans l'espace interstellaire, livrant de précieuses observations sur la frontière entre ces deux mondes. "La frontière est très nette, Voyager 2 l'a traversée en moins d'une journée", explique à l'AFP John Richardson, l'un des coauteurs des cinq études consacrées lundi aux données fournies par la sonde américaine. Voyager 1 et sa jumelle Voyager 2 ont été lancées en 1977 de Cap Canaveral, en Floride.
Depuis, les deux sondes baladent dans l'espace un message de paix, un enregistrement du chant des baleines, le "Johnny B. Goode" de Chuck Berry, du Jean-Sébastien Bach... Le tout au nom de l'humanité et à destination d'extraterrestres. Si les sondes venaient à en croiser, ces derniers pourraient également y découvrir des formules mathématiques ou les images d'une femme qui allaite, d'un repas chinois ou de l'intérieur d'une usine ... Avec également des indications pour trouver notre planète.
Ce que les sondes ont découvert
Mais en attendant ces hypothétiques rencontres, Voyager 1 et 2 fournissent de précieuses informations aux Terriens. Les deux bolides sont en effet les deux constructions humaines à s'être le plus éloignées de la Terre. Les vents de particules soufflant de la couronne solaire à plus de 500 kilomètres par seconde créent une sorte de bulle protectrice (appelée l'héliosphère) autour du système solaire, en repoussant les rayons cosmiques provenant du cosmos.
Or le 5 novembre 2018, sept ans après Voyager 1, Voyager 2 est passée de l'autre coté de ce bouclier, traversant l'héliopause, la limite au-delà de laquelle le vent solaire n'a plus d'effet, et laisse place à l'espace interstellaire, plus dense et plus froid. La sonde a pu pour la première fois mesurer la température, la densité et la vitesse des vents solaires et interstellaires, ainsi que caractériser les champs magnétiques ou les rayons cosmiques, une aubaine tant la nature de cette frontière reste un mystère.
"Nous ne savions pas que la sonde pourrait fonctionner assez longtemps pour atteindre le bord de la bulle, en sortir et pénétrer dans l'espace interstellaire", se réjouit Ed Stone, coauteur des travaux publiés dans la revue Nature Astronomy.
Si certaines observations confirment ce que Voyager 1 avait observé ou ce que les chercheurs avaient théorisé, d'autres bousculent nos connaissances. Le fait, par exemple, que la direction du champ magnétique reste stable. "Une énigme majeure" pour John Richardson du Massachusetts Institute of Technology (MIT).
Une découverte qui va, sans aucun doute, mettre à l'épreuve les théoriciens, s'amuse Leonard Burlaga du NASA Goddard Space Flight Center.
Le milieu interstellaire, proche de la frontière, s'est également révélé beaucoup plus chaud que ce que les modèles prévoyaient.

Selon La Rédaction avec AFP - Paris Match - mardi 5 novembre 2019

20/11/2019

Une carte cadeau pour le "made in france"!

Le "made in France" va bientôt disposer de son propre mode de paiement... A l'approche des fêtes de fin d'année, une carte-cadeau, baptisée "la carte française" et réservée aux produits de l'Hexagone, va être présentée à Paris le 5 novembre, d'après les informations de 'BFMTV'. L'objectif étant d'encourager les consommateurs à privilégier les produits locaux.
"La carte française se présente comme une carte bancaire, utilisable en boutique physique ou pour des achats effectués en ligne", a expliqué Charles Huet, l'un des concepteurs du projet, à 'BFMTV'.
Toutefois, ce support de paiement n'est pas équipé d'une puce électronique. Le partenaire financier de cette carte est la banque Natixis.
Une centaine d'enseignes et distributeurs
De multiples enseignes figurent déjà dans l'offre de cette carte-cadeau. Le média cite notamment Le biberon français (puériculture), Agent Paper (décoration, papeterie), Le slip français (sous-vêtement), Hopaal (vêtements à base de matières recyclées), Routine (montres-bracelets) ou encore 1083 (jeans).
Une campagne de pré-commande sur la plateforme de financement participatif Tudigo doit accompagner le lancement de ce dispositif.
81% de la consommation totale des ménages
Pour rappel, le "Made in France" représente 81% de la consommation totale des ménages dans l'Hexagone, selon une étude de l'Insee, qui se base sur des données datant de 2015. Ce taux reste assez élevé et place d'ailleurs la France dans la moyenne de ses grands voisins européens. Mais sur 10 ans, entre 2005 et 2015, les consommateurs ont acheté un peu moins de produits "Made in France", qui est en repli de 2 points.
Pour autant, les Français semblent bel et bien prêts à consommer local. Selon une enquête Ifop réalisé en 2017 pour Pro France, 74% des sondés avaient affirmé qu'ils accepteraient de payer plus cher pour un produit fabriqué en France.

Boursier.com - Boursier - lundi 4 novembre 2019

Comment devenir micro-entrepreneur?

Vous avez un projet entrepreneurial mais vous hésitez à vous lancer dans l’aventure ? La peur de quitter son emploi, la gestion d’une entreprise ou le poids des démarches peuvent être un frein à l’entreprise. Pourquoi ne pas envisager le statut de micro-entrepreneur ?
Ce statut offre une simplicité et une souplesse dans le lancement et la gestion de votre activité. Des avantages aux démarches en passant par les conditions, on vous explique tout ce qu’il faut savoir avant de devenir micro-entrepreneur.
Quels avantages pour le statut de micro-entrepreneur ?
Parmi les grands avantages de la micro-entreprise, il est possible de relever : Une simplicité de gestion comptable : le micro-entrepreneur n’est pas soumis aux règles de comptabilité classiques. Il doit simplement tenir un livre de recettes, conserver toutes ses pièces justificatives et, si besoin, tenir un registre récapitulatif d’achats.

Des avantages sociaux : le règlement des cotisations et des contributions sociales se fait en une seule fois. Le micro-entrepreneur peut choisir un paiement trimestriel ou mensuel. Les cotisations sont calculées en fonction du chiffre d’affaires. Ainsi, l’entrepreneur n’a aucune cotisation à payer les mois où il n’a pas d’activité. Des avantages fiscaux : les micro-entrepreneurs n’ont pas à facturer de TVA, il n’y a donc pas de différence entre leurs prix HT et TTC. Attention : en contrepartie, ils n’ont pas la possibilité de déduire la TVA de leurs achats!

Quelles sont les démarches à effectuer ?
Pour devenir micro-entrepreneur, il est nécessaire de remplir une déclaration micro-entrepreneur. Cette déclaration prend la forme d’un formulaire Cerfa à compléter avec des informations vous concernant et concernant votre activité.
Une fois ce document rempli, vous devez réunir et déposer les documents suivants auprès du Centre de formalités des entreprises compétent :

La déclaration de micro entreprise (Cerfa P0) ;Une pièce d’identité ;Une déclaration de non condamnation (DNC) ;un justificatif de domicile.

Selon La rédaction Capital - Capital - mardi 5 novembre 2019

 

 

 

 

 

 

 

 

19/11/2019

Assemblée nationale responsable!

 

Agir pour l'Environnement contact@agirpourlenvironnement.org Se désabonner

lun. 18 nov. 18:16 (il y a 14 heures)
 
Répondre
À moi
 
 
 
 
 
Première victoire : L'aide fiscale à l'huile de palme rejetée par les députés
 
 
(Huile de) palme... d'or remis à 58 députés !
 
 
Chères amies, chers amis,
 
Au terme d'une folle semaine, les députés ont eu l'occasion de revoter pour supprimer une aide fiscale à l'huile de palme dans les carburants.
 
Alors qu'un premier vote, effectué en catimini, avait conduit l'Assemblée Nationale à reporter de 6 ans la fin des aides à l'huile de palme dans les carburants, la mobilisation citoyenne a obligé les députés à programmer un second vote.
 
Ce deuxième vote, à scrutin public, s'est soldé par un score sans appel ! Cinquante-huit députés (contre 2) ont rejeté le principe d'un prolongement de l'aide à l'incorporation d'huile de palme dans les carburants.
 
Nous restons vigilants car ce vote positif est une première étape. Le projet de loi de finances doit encore passer au Sénat puis en seconde lecture à l'Assemblée Nationale. Or, le gouvernement n'a eu de cesse de soutenir l'amendement pro-huile de palme à l'occasion du premier et second vote par la voix du ministre du budget et par celle de la ministre de la transition écologique...
 
Nous sommes néanmoins heureux et satisfaits qu'une majorité parlementaire se soit dégagée pour refuser cette niche fiscale climaticide.
 

Combattre la pollution en Inde grâce aux carottes?

Depuis quelques jours, le nord de l’Inde est en proie à un pic de pollution, hors norme. New-Delhi et ses environs sont plongés dans un épais brouillard, où les taux de particules fines sont 32 fois supérieurs au maximum recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), explique France Bleu.
Les avions sont détournés dans d’autres aéroports, les écoles sont fermées et une circulation alternée est mise en place… Des mesures jugées insuffisantes par la population, particulièrement touchée.
Et alors que nombreux Indiens se plaignent de douleurs à la gorge, aux yeux et de difficultés respiratoires, le ministre de la Santé, Harsh Vardhan, leur recommande de "manger des carottes." Un aliment qui "aide votre corps à obtenir de la vitamine A, du potassium et des antioxydants qui permettent de lutter contre l’héméralopie, si commune en Inde. Elles aident aussi contre d’autres difficultés liées à la pollution," relate le HuffPost.
De quoi faire grincer des dents… Outrés, des citoyens piégés dans le brouillard ont tenu à lui répondre sur Twitter. "C’est votre premier conseil face à la pollution? Vous feriez mieux de quitter votre poste et de le laisser à quelqu’un capable de réellement faire quelque chose…," lance un internaute. "Quelle honte. Les gens peuvent développer de l’asthme et des cancers parce que vous ne faites rien et vous voulez que nous mangions des carottes," dénonce un autre.

D'après redaction - Gentside - lundi 4 novembre 2019

18/11/2019

Transformer plantes et déjections d'insectes en insecticides naturels...

Dans le journal Capital de février 2019, à travers un article de Mme Nathalie Villard, nous apprenons que Mr Michaël Roes, lauréat du prix Capital Innover à la campagne en 2018, transforme des plantes (ortie, bourrache, ail, piment...) ou des déjections d'insectes en fongicides et insecticides naturels. Avec ses produits Mr-Organics, les agriculteurs réduisent de 30% les phytosanitaires et cela pour 2 fois moins cher.

Bravo et merci à ce lauréat de penser à l'air que nous respirons tous, à l'eau qui ruisselle et rejoint mers et océans, aux abeilles qui pollinisent nos vergers et aux légumes, fruits et céréales que nous pourrons grâce à lui notamment consommer avec moins de conséquences fâcheuses pour notre santé!

Lyliane

Transformons le black friday en green friday!

Transformons le "Black Friday" en "Green Friday": pour une consommation responsable , toute l'année...
Chaque année le Black Friday bat des recordsLe black Friday, cette année le 29 novembre, tradition commerciale des Etats-Unis, est le symbole de l’hyperconsommation.
En avons-nous réellement besoin ?
La moitié des ventes sont spontanées et ne remplissent pas un vrai besoin.
Les citoyens ne consomment plus utile mais assouvissent un besoin compulsif assimilable à une forme d’addiction. Cela implique des surproductions de biens manufacturés à fortes utilisations de ressources largement non renouvelables (métaux rares) et polluantes (émissions de gaz à effet de serre). Par ailleurs, cette course aux prix bas et autres réductions drastiques est une incitation au moins disant social.
Nous souhaitons en profiter pour encourager à adopter de nouvelles habitudes de consommation, sensibiliser aux enjeux sociaux et environnementaux de la consommation de masse.
Dans “pouvoir d’achat”, il y a “pouvoir”: 
l’acte d’achat est un choix fort et chacun peut choisir d’encourager des modes de productions éthiques et respectueux de l’humain et de la planète, et ceci toute l'année.
Pour nous associer au mouvement du "Green Friday" , en plus de toujours vous proposer des produits équitables et bio, nous vous proposerons:

Du samedi 23 au vendredi 29 novembre, réduction de 15% sur tout nos produits en vrac (sucre mascobado et dulcita, café Pérou et équilibré, quinoa, fusili, riz, sésame, chia)
selon le commerce équitable
 
 
 

 

17/11/2019

La journée mondiale des pauvres...

 

 

En ce 33ème dimanche du temps ordinaire, l’Eglise Catholique célèbre la Journée Mondiale des Pauvres. Cette journée de partage, instaurée par le Pape François il y a maintenant 3 ans, est « la meilleure préparation pour vivre la solennité de Notre Seigneur Jésus Christ, Roi de l’Univers, qui s’est identifié aux petits et aux pauvres et qui nous jugera sur les œuvres de miséricorde » (cf. Mt 25,31-46).

Notre mission est d’aider les personnes touchées par la pauvreté et l’exclusion. Nos 66 000 bénévoles s’efforcent, chaque jour, de redonner leur dignité à ceux qui avaient perdu espoir. Grâce à vos dons, nous pouvons avancer et faire encore davantage pour eux. Votre générosité nous permet de poursuivre ce combat auprès des plus fragiles.

Cette journée de partage sera également notre journée de quête en paroisse ! À cette occasion, dans de nombreuses paroisses la messe sera préparée en équipe, bénévoles et personnes accueillies et célébrée avec eux. Voici une belle occasion de se rassembler et d'ouvrir nos communautés aux plus fragiles. Comme l’explique si bien notre aumônier général, Père Hervé Perrot, « osons la rencontre », ne banalisons pas cette misère, en cette période de convivialité et de joie. « Nous en sommes capables ! ». 

 
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Fraternellement,

Le Secours Catholique

Un nouveau parc naturel en France...

Après plus de dix ans de développement, un nouveau parc national s’apprête à voir le jour en France. Situé entre la Bourgogne et la Champagne, le plateau de Langres sera le onzième de l’Hexagone.
Entre la Bourgogne et la Champagne, le onzième parc national français s’apprête à voir le jour. Consacré aux forêts de feuillus de plaine et abritant de nombreux écosystèmes rares et anciens, le plateau de Langres est un parc "nouvelle génération" dont le développement a nécessité dix années de travail. "Ce territoire est à la fois très représentatif des campagnes et des forêts françaises, et il est exceptionnel car 80% des arbres étaient déjà là à la Révolution", a expliqué Hervé Parmentier, directeur du Groupement d’intérêt public (GIP) chargé de mettre en place ce parc. La réserve abrite des hêtres, des chênes parfois plusieurs fois centenaires et plusieurs autres espèces quasi disparues comme le chat sauvage et la cigogne noire. Des abbayes, d’anciennes forges et quelques vestiges archéologiques font également partie de ce patrimoine désormais protégé. 
Le projet a été lancé en 2009 par François Fillion, alors Premier Ministre. Mais son ouverture a fait débat et les négocations se sont souvent avérées mouvementées, certain.e.s chasseur.se.s et agriculteur.trice.s y étant fermement opposé.e.s. "On a cherché le point d’équilibre" entre protection environnementale et activités humaines, "qui continueront d’être pratiquées mais seront encadrées", explique le directeur du GIP, qui a accepté de réduire la superficie du centre du parc pour n’y conserver que les zones ayant "un intérêt fort en termes de protection et un intérêt patrimonial". Le plateau de Langres s’étend donc sur 250 000 hectares et recouvre 127 communes, qui pourront décider de ne pas y adhérer, se privant peut-être de ressources financières. Et pour cause, trente emplois directs devraient être créés, et un budget de 3 à 3,5 millions d’euros sera bientôt débloqué. Une telle opération pourrait donc répondre à de nombreux problèmes économiques rencontrés dans la région, notamment grâce au développement de (l’éco-)tourisme. Le plateau de Langres devenant le parc national le plus proche de la région parisienne, cette activité devrait s’y développer très rapidement. 

Selon Tess Annest - Glamour - dimanche 3 novembre 2019

Dans Nice-Matin, Mr Fabrice Pouliquen a recueilli à ce sujet les propos de Mr François Hallé, botaniste spécialiste des arbres, qui se félicite de ce 11 ème parc national français, huit ans après celui des Calanques. Dans les colonnes du Journal Le Monde en octobbre 2019, cet homme a fait connaître un ambitieux projet: recréer en Europe des forêts primaires en sanctuarisant 65 000 hectares. Selon lui, les forêts primaires "sont des sommets de biodiversité et d'esthétique". Pour le moment reste à identifier un site susceptible d'accueillir ce projet, qui pourrait se trouver à cheval sur plusieurs pays. Le président de la République Mr Emmanuel Macron  envisage de porter ce projet au niveau européen. Ce dernier avait promis, en effet, d'atteindre 30% d'aires protégées sur le territoire d'ici 2022. Espérons que ce projet verra le jour, afin d'endiguer notamment la disparition d'espèces végétales et animales.

Lyliane

16/11/2019

Un ouvrage pour nous aider à nous faire du bien...

L’ancienne mannequin et comédienne Estelle Lefébure publie ce mois-ci Vivre au rythme de son cœur (éditions Flammarion), un ouvrage qui s’appuie sur son expérience personnelle et l’expertise de plusieurs professionnels de santé. Depuis 2015, elle a déjà publié plusieurs livres dans lesquels elle livre ses conseils bien-être et beauté, dans la série Orahe, la méthode Estelle Lefébure ("Ma méthode anti-âge", "Le bien-être pour les enfants"…).
"Il faut prendre soin de son cœur de façon spirituelle"
"Il faut réapprendre à s’aimer soi-même, les gens s’oublient", considère Estelle Lefébure. Dans son livre, elle raconte qu’au moment du décès de sa mère en 2011 dans un accident de voiture, elle a réappris à penser à elle et à s’écouter. "Il y a un vrai travail qu’on peut faire soi-même et il n’y a pas besoin d‘attendre ce genre d’événement pour comprendre que la vie est précieuse", poursuit-elle.
Dans son ouvrage, l’ex-top model donne des conseils diététiques comme philosophiques. "J’ai pris conscience il y a longtemps déjà de l’existence de mon cœur spirituel", écrit-elle. "En acceptant les signes du temps qui passe, les peines, les accidents de la vie, j’allège mon cœur." Elle recommande notamment le yoga pour "prendre soin de son cœur de façon spirituelle". "Il est important de prendre du temps pour se connaître, c’est ça la clef", complète-elle.

D'après Romane Lizée - Europe 1 - mardi 29 octobre 2019

Zoom sur les courges...

La courge appartient à la famille des cucurbitacées. Il est possible de manger de la courge toute l'année car elle se conserve bien, mais la meilleure saison s'étale d'octobre à janvier. Pour la choisir, elle doit être lourde et ferme. Préférer celles qui ont encore leur tige. Selon un article publié dans le journal "Nous", ce serait Christophe Collomb vers 1492 qui aurait découvert la courge lors de ses rencontres avec les Indiens d'Amérique Centrale (Cuba, Mexique, Guatémala...). Ceux-ci s'en servaient tantôt de calebasse ou d'instrument de musique, tantôt la consommaient.

Il en existe de nombreuses variétés depuis le potimarron, la citrouille et le potiron, jusqu'à la courge butternut, la christophine et le pâtisson. La courge est riche en fibres, en vitamine A et en bétacarotène. Elle contient également une bonne quantité d'antioxydants, comme la lutéine et la zéaxanthine, qui jouent un rôle protecteur pour la santé des yeux (dégénérescence de la rétine). Certains disent même qu'elle diminuerait le risque de cancer( estomac, sein, poumon, côlon-rectum...) en s'appuyant sur une étude réalisée en 2010.

Bref, nature cuite à l'étouffée ou farcie de quinoa et fromage de chèvre, en soupes ou en gratin, la courge est un légume de saison agréable au goùt, diététique et protecteur de notre santé. Ne nous en privons pas. Le potimarron peut même se consommer cuit avec la peau. Faisons goûter à nos enfants et petits-enfants ce légume coloré aux formes arrondies qu'ils connaissent surtout grâce à la fête d'Halloween...

Lyliane

15/11/2019

Pénuries de médicaments: comprendre et peser sur les enjeux...

Un article publié dans le Journal Alternatives Economiques fait le tour de la question des pénuries de médicaments de plus en plus fréquentes. On considère, en effet, que la mondialisation du marché a provoqué un nombre de pénuries multiplié par 20 en 10 ans. Patients, pharmaciens et médecins commencent à réagir et à demander des explications. Ils déplorent les effets de ces pénuries sur la santé de la population européenne. Selon l'article, les causes de celles-ci seraient multifactorielles et proviendraient principalement de la production du médicament: défaut de production, manque de matières premières, capacité de production insuffisante... Le marché chinois ressent lui aussi ces tensions, car l'augmentation de la demande ne cesse de croître.

Il faut savoir que 80% des principes actifs des médicaments vendus sur nos marchés  proviennent de pays tiers: principalement de Chine et d'Inde. Dans nos pays, trouver des substituts est parfois possible et nous importons déjà certaines molécules, mais des effets secondaires se font jour de temps à autre. Nous avons eu le cas en France avec le Lévothyrox, dont le substitut assez différent par ses composants, a déclenché une sérieuse polémique. De plus, les substituts proposés en lieu et place de ceux prescrits par les spécialistes peuvent sont souvent plus onéreux pour la Sécurité Sociale. Pratiquement, la plupart des pays européens et même les Etats-Unis souffrent de ces pénuries de médicaments.

Des mesures ont été annoncées par le gouvernement français fin septembre 2019: obligation pour les industriels du médicament de constituer des stocks de sécurité et, en cas de pénurie, obligation d'approvisionner à leurs frais le marché français. Des sanctions financières ont été prévues, mais elles sont plafonnées à un million d'euros, ce qui est peu dissuasif. En effet, le chiffre d'affaires de l'industrie pharmaceutique en France est de quelques 55 milliards d'euros. Nous pouvons donc nous demander si ces mesures vont être suffisantes pour endiguer ces pénuries...

L'article insiste sur d'autres mesures qui pourraient, si elles étaient adoptées, valablement compléter le dispositif. Tout d'abord relocaliser la majeure partie de la  production en Europe en multipliant le nombre de sites. Ensuite, attribuer une partie de cette production à des acteurs publics (hôpitaux?) pour certains médicaments. Enfin, tout en pointant les responsabilités des acteurs industriels, qui ont des stratégies de rentabilité plus que des objectifs de service, donner davantage de moyens à l'ANSM. En tant que citoyens et que patients, nous pourrions nous aussi peser sur ces choix qui nous concernent directement ainsi que nos enfants et petits-enfants.

Lyliane

Le Collectif "l'école pour tous" écrit à Mr Blanquer une lettre ouverte...

Dans une lettre ouverte à Jean-Michel Blanquer, le collectif #EcolePourTous rappelle que 100 000 enfants n'ont pas pu effectuer leur rentrée cette année.
Tribune.
Monsieur le Ministre,
Hier, comme chaque année, des millions d’enfants et de jeunes ont fait leur rentrée scolaire. Vous avez vu leurs visages : leurs rires quand ils retrouvaient leurs amis, et surtout la confiance en l’avenir que leur inspirait le regard bienveillant des enseignants.
Mais hier, nous étions encore 100 000 enfants et jeunes dont ni vous ni personne n’a vu les visages à l’entrée des écoles de France. Nous étions encore cette année les 100 000 oubliés de la rentrée des classes.
Vous connaissez certains d’entre nous, vous avez certainement vu nos visages dans la lettre parlée que nous vous avons adressée en novembre dernier. Nous, enfants vivant en bidonvilles, squats ou hôtels sociaux, nous, jeunes mineurs isolés étrangers, nous, enfants du «Voyage», vous alertions sur le fait que dans le pays de Victor Hugo et de Jules Ferry, la porte de l’école reste fermée devant nous.
Nous avons créé le Collectif #EcolePourTous pour alerter la République sur les obstacles que nous rencontrons dans l’accès à l’école en France : les demandes illégales et interminables de justificatifs pour l’inscription en mairie, les expulsions d’habitat à répétition, la contestation arbitraire de notre minorité, la fin de la prise en charge par l’Aide sociale à l’enfance qui brise nos rêves à 18 ans ou encore le racisme des adultes et des enfants dans et autour de l’école…
En mars dernier nous avons rencontré des membres de votre cabinet pour leur présenter six mesures qui contribueraient largement à réparer le chemin brisé de notre accès à l’école : simplifier les démarches d’inscription, reconnaître et systématiser le métier de médiateur scolaire, instaurer la «trêve scolaire» pour qu’aucun enfant ou jeune scolarisé ne soit expulsé de son habitat de septembre à juillet, rendre obligatoire le contrat jeune majeur pour les bénéficiaires de l’Aide sociale à l’enfance, accorder la présomption de minorité aux mineurs non accompagnés qui demandent la protection de l’enfance, et enfin adapter les plans de lutte contre le racisme à nos réalités.
Depuis, grâce à votre appui et au soutien de plusieurs députés, nous avons franchi une première étape : notre première demande (la simplification des démarches d’inscription) a été adoptée dans la loi «pour une école de la confiance» et la création d’une mission d’information est à l’étude à l’Assemblée nationale.
Mais si nous voulons que cette rentrée scolaire soit la dernière qui se fasse sans nous, et qu’aucun, aucune jeune fille ou garçon de France ne soit exclu de la promesse républicaine à la rentrée prochaine, il est urgent que vous avanciez dès maintenant avec nous sur nos cinq autres propositions.

Aujourd’hui, nous alertons et remettons également nos recommandations dans les mains de Mme Geneviève Avenard, la Défenseure des enfants.
Mais en vertu de l’autorité qui est la vôtre, Monsieur le Ministre, l’accomplissement de la promesse d’un accès inconditionnel à l’école de la République pour tous les enfants dépend de votre décision.

Selon Le collectif #EcolePourTous - Liberation - mardi 3 septembre 2019

14/11/2019

Vers une société du bien-vivre...

Dans un cahier spécial d'Alternatives Economiques, publié à l'occasion du mois de l'Economie Sociale et Solidaire (ESS) et rassemblé par Mr Philippe Frémeaux, nous apprenons que sont organisées à Dijon les 29 et 30 /11/2019 les Journées de l'Economie Autrement (JEA). La quatrième édition de cet évènement traitera de "tous les enjeux du quotidien mettant en valeur les initiatives portées par les organisations de l'ESS, du développement des territoires ruraux à la lutte contre le gaspillage en passant par la création d'emplois, l'accès aux soins ou les conditions à réunir pour réduire les inégalités". L'enjeu est surtout de développer sans attendre une économie soutenable et socialement juste.

Par exemple à Poitiers (86) en 2015 a été lancé un programme de logements en résidence intergénérationnelle dans le quartier des Trois cités, une barre de 200 logements refaite à neuf et adaptée pour des personnes à mobilité réduite. En s'appuyant sur le bailleur social Ekidom et géré par un groupe d'habitants élus chaque année, cet habitat intergénérationnel en quartier prioritaire propose différentes activités: musique, bricolage, cours d'anglais, théâtre... En parallèle, un centre socio-culturel financé par la fondation AG2R La Mondiale et la municipalité font avec ce groupe d'habitants un travail de médiation (squatteurs dans les cages d'escaliers...). Des réunions régulières sont organisées avec les habitants et le bailleur social.

Ailleurs, comme à Bagnères-de-Bigorre(65), l'Association Haut-Adour générations vise à favoriser les liens intergénérationnels pour permettre aux 60 ans et plus de bien vivre (activités tournées vers la santé, le bien-être, l'informatique...). Dans le Jura, à Arinthod (39) l'idée a germé de créer une recyclerie sur la communauté de commune de Petite Montagne(7000 habitants). La recyclerie créera des emplois et valorisera 200 tonnes de déchets (mobilier, vêtements, électroménager...). A Nancy, le covoiturage a été choisi pour favoriser une transition écologique plus complète. La Coopérative Mobicoop  a été crée en 2011 et a fusionné avec le prestataire de services Covivo, qui aide les collectivités locales à développer des mobilités durables. La mobilité solidaire (sorte de taxis gratuits) viendra bientôt s'ajouter aux services rendus à 400 000 utilisateurs.

Plus spectaculaire peut-être, un dispositif Territoire zéro chômeur de longue durée a été lancé suite à une loi d'expérimentation votée en 2016. Il concerne aujourd'hui 10 territoires de 5000 à 10 000 habitants (Mauléon, Thiers, Tourcoing, Colombelles; Jouques , Villeurbanne, Paris 13 ème...), ce qui a permis l'embauche en CDI de 850 chômeurs de longue durée dans douze entreprises  auxquels s'ajoute 350 emplois crées par le comité local du dispositif. La stratégie nationale de lutte contre la pauvreté présentée en 2018 prévoit l'extension du dispositif par une deuxième loi. Le principe est "l'activation des dépenses passives": une subvention équivalente à 18 000 euros par an et par personne  est versée par le Ministère du Travail à un fonds présidé par Mr Louis Gallois, Président de la Fédération des acteurs de la solidarité.

Bref, que ce soit par la création de maisons de santé, un accompagnement dans les démarches administratives, la formation en langage des signes ou la création de coopératives, nous pouvons voir que le principal moteur des comportements d'une grande partie de la société française est l'ouverture sur les autres, le respect de la planète et l'ancrage dans les territoires. C'est réjouissant et cela contredit totalement le discours néolibéral qui semble vouloir nous persuader que le seul intérêt économique est digne d'intérêt dans notre pays.

Lyliane

Les urgences au Danemark...

Depuis 2014, les habitants de la région de Copenhague doivent appeler le numéro d’urgence 1813 au lieu de se rendre directement à l’hôpital en cas de maladie ou de blessure. Dans le reste du pays, ce sont les médecins généralistes qui s’organisent pour orienter les patients jour et nuit. Un modèle qui a désengorgé les services d’urgences et inspire le gouvernement français enlisé dans la crise des hôpitaux. Mais qui reste perfectible et sous pression.
"Mon rêve, c’est de supprimer les salles d’attente." À l’hôpital Amager, un bâtiment de briques jaunes niché dans un quartier résidentiel au sud de Copenhague, le Dr Jens Henning Rasmussen, chef de service des urgences, fait le tour des deux étages qu’il gère. "Nous accueillons 50.000 patients par an, et dans 90% des cas, il s’agit de blessures bénignes comme des coupures, des chevilles cassées ou des traumatismes de l’œil." Il règne, en cette fin d’après-midi d’octobre, un calme étonnant. Pas de brancards dans les couloirs et des salles d’attente quasi vides. Sur les tableaux d’arrivées des patients, les temps de prise en charge affichés ne dépassent pas les 15 minutes… Bien loin du quotidien des urgences en France, où la grève entamée en mars s’éternise et touche désormais 269 services. Alors que le budget 2020 de la Sécu doit être voté en première lecture à l'Assemblée ce mardi, les collectifs Inter-Hôpitaux et Inter-Urgences organisent d'ailleurs une manifestation devant le ministère des Finances, en amont de la grande mobilisation nationale du secteur hospitalier prévue le 14 novembre. Enlisée dans cette crise, la ministre de la Santé Agnès Buzyn s'intéresse fortement à ce qui se passe au Danemark, ce pays scandinave de 5,7 millions d'habitants souvent érigé en modèle sur les questions sociales. 

En effet, le service des urgences de l'hôpital Amager reçoit 50.000 patients par an (crédit : @Amager Hospital)
Aujourd’hui, les Danois ne sont plus censés se rendre à l’hôpital de leur propre initiative. Confronté au même manque de moyens et à des urgences hospitalières saturées, comment le Danemark a-t-il géré la crise ? En 2007, le gouvernement a entrepris un toilettage inédit des strates administratives du pays. En conséquence, la carte hospitalière a été chamboulée. L’Etat, qui consacre 10,4% de son PIB à la santé (contre 11,1% pour la France), a dépensé près de 6 milliards d’euros sur dix ans dans son plan de transformation des hôpitaux, dont le nombre a été taillé de 40 établissements de proximité à 21 structures plus grosses et spécialisées. Les régions, responsables des soins de premier recours et des urgences, ont dû trouver des solutions pour compenser la fermeture d’hôpitaux. "L’idée n’était pas tant de baisser la fréquentation des urgences mais surtout de soigner les patients au bon endroit, au bon moment et avec un traitement adéquat", résume Helene Bilsted Probst, directrice de l’Organisation du système de soins à l’Autorité de santé danoise.

Aller aux urgences... sur rendez-vous. En première ligne, les médecins généralistes sont devenus les pivots du système de santé danois. Dans quatre des cinq régions du pays, dans le cadre d’un contrat avec les autorités locales, ils se sont coordonnés pour assurer la continuité des soins. Et les patients doivent impérativement passer par un médecin avant de se rendre aux urgences. "En dehors des heures d’ouverture des cabinets, les généralistes se relaient pour répondre à un numéro d’assistance médicale et, si besoin, recevoir en consultations ou rendre visite aux patients. Ils n’envoient vers l’hôpital que les urgences les plus graves", explique Jonatan Schloss, président de l’Organisation des médecins généralistes. À Copenhague, faute d’accord avec les syndicats de médecins, la région a investi 6,48 millions d’euros pour mettre en place un autre système : le numéro 1813.
Depuis 2014, si leur médecin n’est pas disponible, les habitants de la région capitale (1,8 million) doivent composer le 1813 en cas de blessure ou maladie. Ce dispositif cohabite avec le 112, qui reste le numéro à composer en cas d’urgence vitale, sur un site unique à Ballerup, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Copenhague. "Nous recevons 80.000 appels au 1813 par mois, soit près de 3.000 par jour", se félicite Freddy Lippert, PDG des Services médicaux d’urgence de la région. En 2018, 30% des appelants ont été orientés vers les urgences. Alors, le 1813 connaît en temps réel l’affluence dans les 11 hôpitaux de la région et fixe, selon l’urgence, des rendez-vous adaptés aux patients. "Cela leur permet d’attendre chez eux, plutôt que de venir s’entasser dans les salles d’attente des urgences", souligne Freddy Lippert. Sur le plateau géant où une cinquantaine de soignants se relaient pour répondre aux appels, cette fin de matinée automnale est plutôt ordinaire. Entre minuit et 11 heures, 497 dossiers ont été traités, avec un temps de réponse maximum de 3 minutes trente.Les débuts du 1813 n’ont pas été si faciles. Le service n’étant pas géré par les généralistes, ce sont principalement des infirmières qui répondent aux appels. Des médecins sont certes présents en soutien, mais le système a longtemps été considéré comme un dispositif de "seconde zone". Des cas de méningites mal diagnostiquées au téléphone, ayant entraîné le décès de patients, ont encore récemment mis de l’huile sur le feu. "Nous suivons un protocole très strict de consultation téléphonique, en nous appuyant sur des questionnaires précis pour aider au diagnostic et nous prenons en charge 70% des appels du début à la fin", défend Britta, l’une des responsables des infirmières. Malgré ces polémiques, le 1813 est entré dans le quotidien des Copenhagois. Le cap du million d’appels sur l’année sera franchi en 2019, pour 130.000 appels au 112. Et si la première année, les visites aux urgences ont modestement diminué de 10%, la baisse serait de l’ordre de 20 à 25% sur cinq ans.

Curiosité internationale
A l’hôpital Amager, les urgentistes - qui, en ce jour calme, ont l’air d’attendre le chaland sentent la différence. "Avant, les gens attendaient jusque dans le couloir, et ils pouvaient être agressifs, se souvient Kirsten, médecin. Certains patients sont quand même envoyés ici pour rien. C’est la limite des consultations au téléphone." Reste que pour Frederika, les conditions de travail se sont améliorées : "Nous avons plus de temps pour nous occuper des réelles urgences, ce qui réduit le stress." Dans la salle d’attente, les -rares- patients aussi apprécient. "Ma fille de 11 ans est tombée dans la cour de l’école. Comme nous pensons que sa main est fracturée, nous avons directement appelé le 1813 qui nous a envoyés ici dans un délai rapide", témoigne ce père plutôt serein. Même soulagement pour ce chef trentenaire qui s’est entaillé le doigt avec son couteau de cuisine. "Mon patron a immédiatement appelé l’assistance médicale pour qu’on me donne un rendez-vous aux urgences." Arrivé avec un torchon comme pansement provisoire, il est venu à pied de son restaurant situé dans le quartier et a été pris en charge en quelques minutes.
"Les portes des urgences ne sont pas closes pour autant, mais la procédure est systématiquement rappelée à ceux qui ne respectent pas le parcours mis en place", souligne le Dr Jens Henning Rasmussen. Difficile en effet d’ignorer la règle du jeu : Amager affiche clairement sur sa porte d’entrée la marche à suivre et renvoie vers le 1813 ou le 112. Un téléphone est à la disposition des patients à l’extérieur. Touristes ou résidents récalcitrants, entre 10 et 20% des patients des urgences d’Amager se présentent encore sans avoir été orientés par leur médecin ou par le 1813. Gare à ceux tentés de tricher : "Sauf urgence vitale, ils devront attendre que toutes les personnes qui avaient pris rendez-vous via le 1813 avant leur arrivée soient passées."S’il suscite la curiosité internationale, de l’Allemagne à Israël, en passant par la France où Agnès Buzyn veut mettre en place un numéro unique d’accès aux soins "avant l’été 2020", le modèle danois reste fragile. Sur les trente prochaines années, la population âgée de plus de 75 ans va presque doubler au Danemark. En parallèle, le nombre de patients atteints de maladies chroniques explose. De quoi mettre ce système bien rôdé sous pression. "Il faudra aussi prendre en compte la pénurie de médecins, qui s’aggrave dans notre pays, relève Sidsel Vinge, chef de projet à l’institut d’études Vive, qui a publié un rapport sur le 1813. D’ici cinq à dix ans, des décisions politiques devront être prises. Deux pistes sont sur la table : accélérer l’intégration entre la médecine de ville et les urgences hospitalières, d’une part, et attribuer davantage de tâches aux infirmiers pour compenser le manque de médecins, de l’autre." Le chantier lancé il y a douze ans est loin d’être achevé.
Selon Isabelle de Foucaud - Challenges - mardi 29 octobre 2019
 
 
 

13/11/2019

Un programme de mentorat féminin dans le domaine de la musique...

C’est d’ailleurs tout l’objet du speed-meeting organisé ce jour. Une dizaine de femmes, professionnelles de la musique, prêtes à accueillir une trentaine d’autres sur le point de lancer leur activité. Parmi elles, Tina, bookeuse à son compte depuis peu et lassée «de toujours bosser pour des hommes», ou Caroline, future entrepreneuse «écœurée» du comportement de certains qui doutaient de ses compétences en tant que femme.
Aux manettes de la rencontre, la Fédération nationale des labels indépendants (Felin), dans le cadre du MaMA Festival (la convention annuelle des professionnels de l’industrie musicale). La Felin accompagne les petits labels indépendants, les représente dans les discussions de la filière et lance aussi des projets avec les distributeurs, disquaires et salles de spectacle. Sa création résulte d’une tribune publiée en 2009 dans Libération, un appel à sauver le secteur indépendant «au bord de l’asphyxie». Aujourd’hui, selon une étude publiée par la Felin en 2019, le moral des labels s’améliore. Pour autant, tout n’est pas rose.
Rude concurrence
«Ce sont des métiers où il existe peu voire pas de formation», explique Céline Lepage, chargée de mission à la Felin. Au départ, «il s’agit d’une personne, parfois en reconversion, qui monte une association, produit un album souvent sans payer les artistes, s’occupe du pressage des disques, de la communication et advienne que pourra». Les chiffres montrent qu’il est presque impossible de rentabiliser un projet uniquement grâce aux ventes : «Plus de 90 % des petits producteurs indépendants sont déficitaires», confirme Céline Lepage. Pour survivre, ils doivent percevoir des droits de production et solliciter des subventions, «un travail administratif considérable», selon elle. Dans un milieu affecté par la chute des ventes de disques et la transition numérique en cours, la rémunération de 70 % des dirigeant(e)s de ces labels n’excède pas le smic. 40 % ne se versent pas de salaire du tout. Les projets sont financièrement fragiles, les compétences nécessaires pour monter un label se multiplient et le marché est soumis à rude concurrence.
Dans ce contexte, les femmes sont aussi désavantagées qu’ailleurs : elles sont à l’origine de moins de deux labels sur dix. Pour la Felin, peu identifiée sur ces questions d’égalité, ce chiffre est un déclic. Elle lance alors, il y a plus d’un an, le premier programme de mentorat féminin Mewem (Mentoring Program for Women Entrepreneurs in Music Industry), sur un modèle éprouvé en Allemagne. Avec l’objectif de faire face à trois obstacles auxquels se confrontent les femmes : le difficile accès aux financements, la mise en place d’un réseau professionnel solide et le manque de modèles féminins de réussite. La structure reçoit une centaine de candidatures. Parmi elles, douze sont sélectionnées pour être associées à douze mentores.
Gagner en légitimité.

Une fois cette promotion constituée, entre février et mai 2019, la Felin encourage les mentores et mentorées à organiser des tête-à-tête au moins une fois par mois. «On n’est pas des coachs», précise Aurélie Thuot, directrice chez Adone Productions et mentore pour la première édition de Mewem. «C’est plutôt un partage de compétences non hiérarchique, qui n’est pas le savoir et le non-savoir», complète Marie-José Sallaber, mentore et chargée de mission pour le Centre d’information et de ressources pour les musiques actuelles (Irma). Le plus souvent, il s’agit d’un dialogue, de mise en réseau, d’un regard extérieur sur leur projet.
Alice Caron, productrice audiovisuelle assure avoir fait gagner un temps précieux à sa mentorée : «Elle avait un projet de musique à l’image et devait recevoir ses clients dans un studio. Avec une connaissance de terrain, je lui ai suggéré de chercher un studio existant, de ne pas faire des plans sur la comète en allant acheter 200 000 euros de matériel», raconte-t-elle. Le gros du travail consiste à les faire gagner en légitimité : «Souvent, les mentorées n’avaient besoin que de la validation d’une "paire"», insiste Aurélie Thuot.
Chaque mois, des workshops sont aussi proposés, sur le marché du numérique, la négociation de contrats, en comptabilité, développement personnel et empowerment. C’est dans ce cadre-là que la question du mentorat non mixte s’est posée. «Certaines jeunes femmes se sont demandé si elles n’avanceraient pas plus vite avec un mentor masculin, raconte Marie-José Sallaber. Je leur ai répondu qu’il y avait des choses qu’elles avaient dites aujourd’hui qu’elles n’auraient jamais évoqué devant un homme.» Des rencontres ont marqué les esprits comme «l’elevator pitch» ou «argumentaire éclair» dispensé par Florence Sandis, auteure de Brisez le plafond de verre.
Sororité
Aujourd’hui, la présence des femmes dans l’industrie musicale est un sujet majeur. Alors la sororité s’organise, comme en témoigne un autre rendez-vous lors du MaMA Festival, sur «Les femmes dans la musique : l’union fait-elle la force ?» «Il y a deux ou trois ans, on n’aurait pas organisé une telle conférence», constate Rag, du collectif lesbien et féministe Barbieturix. Preuve que les choses avancent (un peu). Pour cette artiste, l’indépendance est la clé : «Nous, on ne nous a pas donné la chance de se lancer, alors on l’a prise nous-même.»
Yaël Chiara, à la tête de Shesaid.so France, un réseau de femmes qui travaillent dans la culture, le confirme : «On a toutes le syndrome de l’imposteur. Mais lorsqu’on partage nos doutes avec d’autres, on se rend compte qu’on est au bon endroit.» Pour beaucoup, la prise de conscience du sexisme persistant dans la musique, mis au jour dans une enquête de Télérama au printemps, n’a pas vraiment été suivie d’effet. Pour autant, des professionnelles continuent de taper du poing sur la table, comme Stéphanie Fichard du collectif Femmes engagées des métiers de la musique (Femm) : «Il faut constituer une meute et continuer de faire réagir le monde qui nous entoure.»sprits comme «l’elevator pitch» ou «argumentaire éclair» dispensé par Florence Sandis, auteure de Brisez le plafond de verre.
«On a vu des métamorphoses impressionnantes», se souvient Céline Lepage. Cet épisode a aussi marqué Céline Garcia, directrice chez DO Editions et mentorée : «J’ai gagné en assurance, c’est certain. Aujourd’hui, on continue de se voir avec ma mentore. Elle m’a permis de constituer un véritable réseau, alors que j’étais très isolée quand j’ai lancé mon activité.» A l’inverse, des sessions ont parfois dérangé. C’est le cas d’un atelier sur la place de la femme dans le secteur. «Beaucoup de mentores ont adopté une posture masculine dans leur carrière. Les mentorées, elles, ne se retrouvaient pas toujours dans cette vision. C’est générationnel», analyse Céline Lepage, de la Felin.
Selon Marjorie Lafon - Liberation - samedi 26 octobre 2019

Adapto, un programme pour le littoral français...

Adapto, écrit Mr Loïc Chauveau dans Sciences et Avenir, est un programme  de 5,2 millions d'euros lancé en 2015 et financé à 60% par l'Union Européenne. Ce programme envisage des solutions d'adaptation d'un littoral touché par le changement climatique. C'est en quelque sorte un retrait des activités qu'il faut aujourd'hui préparer sur les 10 sites naturels choisis en France. Du nord au sud, on compte respectivement la baie d'Authie, l'Estuaire de l'Orne, la baie de Lancieux, les marais de Brouage, l'estuaire de la Gironde, le delta de la Leyre, Le Petit et le Grand Travers, les vieux salins d'Hyères, en Corse le delta du Golo et en Guyane les rizières de la Mana.

Un recul souple du littoral, pour ces sites qui ont en commun de ne pas être au coeur d'enjeux économiques, demanderait tout un éventail de solutions. Le retrait serait  d'ores et déjà compliqué pour l'agriculture, car laisser pénétrer de l'eau salée à l'intérieur des terres reviendrait à créer des "prés-salés" et à déplacer les zones d'élevage et les cultures traditionnelles en amont de la côte. La faune et la flore en seraient impactées et toute la biodiversité liée à l'eau douce avec, comme le soulignent les écologistes.

Le Conservatoire du Littoral vient d'entamer une période de réflexion, de concertation et d'échanges avec les acteurs du terrain et les scientifiques. Mais, ça et là, des conflits se font jour car localement les intérêts divergent. Pourtant il y a urgence, car le niveau des mers et  océans monte peu à peu! Des patrimoines humains existaient il est vrai dans ces espaces littoraux. De plus, que ce soit le blé, les huitres ou le cheptel bovin, tous sont menacés. Construire des digues n'est quoi qu'il en soit plus la solution privilégiée car elle est coûteuse et elle risque de n'être plus du tout adaptée. Laisser faire comporte également des risques et pas seulement au niveau des paysages...

Faut-il sauver à tout prix le littoral français? Le débat est ouvert!

Lyliane

 

12/11/2019

Qu'est ce que les soins d'énergie quantique?

Il existe à côté des soins traditionnels en médecine occidentale, une autre approche plus holistique qui s'intéresse autant au corps physique qu'à l'émotionnel et aux mémoires cellulaires, bref à tout ce qui a pu être engrammé éventuellement dans  l'être humain. On les appelle soins énergétiques, soins quantiques ou même soins de bio-résonance. Le postulat de départ est de ce fait fort différent. En effet, d'une part le thérapeute est une sorte d'antenne au travers de laquelle l'information du message de guérison passe directement, à distance ou même grâce à l'utilisation d'un appareil de biofeedback quantique et d'autre part il s'appuie sur les ressources du patient et sa capacité à mobiliser lui-même ses énergies.

Pour comprendre comment ces soins sont susceptibles d'agir sur une personne, il faut revenir à des notions de physique et à l'organisme humain, qui est constitué de particules de lumière appelées photons, qui dégagent un champ vibratoire. Depuis les découvertes d'Einstein, des biophysiciens comme l'allemand Fritz Albert Popp ont démontré en 1970 que les cellules humaines émettaient des "biophotons", organisés en champs énergétiques. Les russes ont cependant été les premiers à travailler sur la physique ultra-corpusculaire ou quantique, puisqu'un prix Nobel de physique a été attribué en 1964 à Mrs N. Bassov et A. Prokhorov.

De nos jours, cette thérapie est largement pratiquée en Allemagne, en Russie, en Italie, en Espagne et au Canada. En France, le Dr Luc Bodin, comme le Dr Jean-Louis Garillon, vice - président de l'Institut de médecine quantique de Moscou et spécialiste français l'enseignent et l'utilisent. Dans le sud de la France, à Eguilles (13), Mme Sylvie Dumur pratique la thérapie quantique depuis 30 ans. Et à Nice (06), Mr Xavier Janvrin vient de s'installer avec cette spécialité. Mais il ne manque pas de contradicteurs à ce propos dans notre pays, car comme l'a écrit le Dr Garillon dans le n° 72 de la revue Alternatives Santé:" la médecine quantique rend visible l'invisible!"

Comment prouver, en effet, ce que peuvent faire l'énergie de résonance, l'intention et le souffle mis au service de la guérison, afin de requalifier des vibrations en déséquilibre, libérer des mémoires cellulaires familiales ou ancestrales, éveiller à davantage de conscience et parfois amener jusqu'au pardon et à la guérison? Seul le patient, partie prenante du soin, est à même d'établir des liens avec un éventuel déconditionnement, de ressentir un nettoyage profond grâce à des plans de lumière transmutant son mal-être et le reconnectant à "sa conscience supérieure".

Pour avoir vécu personnellement et pendant plusieurs mois à différentes reprises ce type de manifestations sur tous les plans de mon être, je peux témoigner de la qualité de la personne vers qui je me suis tournée (Mme Sylvie Dumur) avec un ressenti positif et une confiance éclairée. L'énergie quantique agit, en effet, selon mon vécu personnel, aussi bien sur le plan physique que sur les plans éthériques, mentaux et spirituels, pour peu qu'on s'ouvre aux vibrations sans y faire obstacle avec son "petit moi".

Est-ce que la thérapie quantique deviendra la thérapie du futur? Nul ne le sait encore. Pour approfondir le sujet, en plus d'ouvrages spécialisés, comme ceux de Mr Greg Braden, il est possible de lire les ouvrages du Docteur Luc Bodin comme son "Manuel de soins énergétiques" ou celui de Mr Raphaël Cannenpasse: "Biologie, médecine et physique quantique". Enfin, un film récent de Mme Fabienne Berthaud, sorti le 30/10/2019, intitulé "Un monde plus grand" de Mme Corine Sombrun, cofondatrice du TranceScience Research Institute retrace ses premiers pas chez les Tsatsaan de Mongolie qui pratiquent le chamanisme et entrent dans des états de conscience modifiés...

Lyliane

 

A propos du service civique...

Selon 180 dirigeants associatifs, voici ce qui est émis:
"Nous sommes dirigeants associatifs, entrepreneurs, journalistes, artistes… De près ou de loin, nous avons tous été témoins de la force du service civique. Ce dispositif de mobilisation citoyenne des jeunes et de soutien à leur insertion sociale et professionnelle, créé par la droite, développé par la gauche et reconnu aujourd’hui par tous comme utile.
Depuis 2010, le service civique permet aux jeunes de 16 à 25 ans de consacrer six à douze mois de leur vie à un engagement citoyen au service de l’intérêt général. Six à douze mois pour être contributeurs actifs de cette société qu’ils ont souvent l’impression de subir, six à douze mois pour regagner confiance en eux et en notre société, pour développer des compétences, gagner en expérience, s’aider eux-mêmes en aidant les autres.
97 % des 140 000 jeunes qui s’engagent dans le service civique chaque année sont satisfaits ou très satisfaits de leur expérience. Et à l’issue de celle-ci, 74 % d’entre eux sont en emploi ou en formation. Une récente étude du cabinet Goodwill Management confirme d’ailleurs que chaque euro investi par l’Etat dans ce dispositif en rapporte au moins deux à notre collectivité.
Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron s’était engagé à rendre le service civique universel et accessible à tous les jeunes. Malheureusement, les budgets alloués au service civique par le gouvernement depuis 2018 ne permettent pas d’honorer cet engagement. De fait, le nombre de missions de service civique proposées aux jeunes a diminué.
A l’heure où notre pays fait appel à la cohésion républicaine, il nous faut retrouver la courbe de croissance du service civique engagée en 2015, afin d’être en mesure de le proposer peu à peu à tous les jeunes ! Freiner la dynamique de développement du service civique reviendrait à mener une politique publique contradictoire en n’investissant pas dans un dispositif d’utilité sociale qui a aujourd’hui fait ses preuves.
Le service civique est un outil de réconciliation républicaine, de mixité sociale, de développement de l’esprit d’engagement et d’ouverture au monde. Nous en appelons à la continuité des politiques publiques et à la cohérence de la politique gouvernementale : investissons dans ce qui marche, dans un développement ambitieux du service civique. Il en va de notre avenir, de l’avenir des jeunes et de l’avenir de notre cohésion sociale. Il en va de la cohérence de nos politiques publiques".
Les signataires
Gérard Abonneau, président de la Fédération française des Maisons des Jeunes et de la Culture ; Jean-Philippe Acensi, fondateur de l’Agence de l’éducation par le Sport, Catherine Alvarez, directrice générale d’Asmae ; Kevin André, fondateur de Kawaa ; Fania Anoir, présidente de Place des clichés ; Christian Babonneau, président de la Fédération sportive et culturelle de France ; Dr Jean Théophile Banzouzi, coordonnateur Europe de Médecins d’Afrique ; Camille Barrie, coordinatrice nationale du service.

Selon Le Parisien - dimanche 27 octobre 2019

11/11/2019

La France va tester le cannabis à usage thérapeutique...

Emmanuel Macron et la ministre de la santé Agnès Buzyn avaient déclaré y être favorables... La France va tester à partir de l'été 2020 l'usage du cannabis à des fins thérapeutiques. L'expérimentation a été autorisée via un amendement au Projet de loi de financement (PLFSS) de la Sécurité sociale, qui a été voté à l'unanimité vendredi à l'Assemblée nationale.
La France va donc mesurer pendant deux ans l'usage de cannabis sur quelque 3.000 patients volontaires pour lesquels les anti-douleurs classiques n'agissent pas ou plus. La pratique est déjà autorisée dans 19 autres pays de l'Union européenne.
Pour apaiser certains maux "On ne dit pas à tous les patients : consommez du cannabis et vous irez mieux", explique dans un communiqué le député La République en marche Olivier Véran, neurologue de profession et auteur de l'amendement. "C'est une solution encadrée qui apaise certains maux que des traitements classiques ne soulagent plus."
Les malades auront accès à la substance sous forme de tisanes ou d'huile. Médecins et pharmaciens seront formés en conséquence. La mesure ne sera définitivement décidée qu'après l'adoption définitive du PLFSS, qui doit être examiné par le Sénat.
Feu vert de l'ANSM
L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) avait fait un pas de plus dans cette direction fin 2018, souhaitant qu'une expérimentation du cannabis thérapeutique puisse être mise en place avant la fin 2019.
Le gendarme du médicament indiquait retenir pour ces tests certaines les douleurs réfractaires aux thérapies (médicamenteuses ou non) accessibles, certaines formes d'épilepsie sévères et pharmacorésistantes, des soins de support en oncologie, des soins palliatifs, mais aussi la spasticité douloureuse de la sclérose en plaques.
Macron pas favorable à une légalisation
En visite sur l'île de la Réunion, Emmanuel Macron a rappelé vendredi qu'il n'était "pas favorable" à la légalisation ni à des "usages non encadrés" du cannabis, alors que la consommation récréative est interdite par la loi mais largement pratiquée dans le pays.. "Par contre, le cannabis thérapeutique, c'est vrai, a des vertus dans le cadre de traitements", a-t-il dit lors d'une conférence de presse, cité par Reuters.
Le président a précisé que la culture de cette plante, dans le département de la Creuse ou des territoires ultra-marins comme la Réunion, devrait faire l'objet "d'autorisations sanitaires" émanant du ministère de Santé. "Nous l'encadrerons et l'aménagerons pour qu'elle puisse profiter à des producteurs locaux sur notre sol", a-t-il dit.
Selon Boursier.com - Boursier - vendredi 25 octobre 2019

10/11/2019

Les ados et les écrans...

Pour Jeff Hancock, psychologue à la tête du Social Media Lab de l'Université de Stanford, des études scientifiques contradictoires et décontextualisées ont favorisé une telle méfiance. On peut en effet facilement trouver en ligne d'un côté un rapport démontrant un lien entre l'anxiété chez les jeunes et leur utilisation de Facebook, de l'autre une étude pointant certains bienfaits des réseaux sociaux. Panique. L'inquiétude l'emporte souvent et les nouvelles technologies deviennent la cause de tous les maux.
Pour démêler le vrai du faux, Jeff Hancock s'est lancé dans la plus grande analyse réalisée à ce jour sur les effets des médias sociaux et le bien-être psychologique de ses usager·es. L'étude, enrichie de multiples articles émanant d'autres scientifiques, porte sur plus de 275.000 personnes. Le résultat est sans équivoque: les ados connecté·es se portent bien.
Réseau social peut rimer avec bien-être. Selon les recherches du psychologue, les effets des réseaux sociaux agissent comme «une rue à double sens». Quand on surfe sur ces plateformes, on y gagne comme on y perd. De façon minime toutefois. Pour les aspects négatifs, Hancock et son équipe ont constaté qu'une grande utilisation des réseaux sociaux pouvait conduire peu ou prou à une dépression et à de l'anxiété. Cependant, leur utilisation active peut aussi créer un sentiment de bien-être. Elle favoriserait également les échanges et le développement relationnel de l'individu.
La quantité et la durée d'utilisation n'est pas non plus un problème majeur selon les travaux d'Amy Orben et Andrew K.Przybylski, deux universitaires d'Oxford. Grâce à une méthode de calcul, ils ont mesuré le pourcentage de variabilité du bien-être en fonction de l'utilisation des réseaux sociaux. L'utilisation de la technique numérique n'est associée qu'à 0,4% de variation du bien-être des adolescent·es. Un résultat minime comparé aux 2,7% de variation néfaste du bien-être d'un·e jeune fumant de la marijuana. Plus récemment, le psychologue Hancock et Angela Lee, une étudiante de Stanford, ont découvert, grâce à une enquête de trois ans sur 700 personnes, d'autres bienfaits liés à une présence sur la toile: «Plus vous contrôlez vos réseaux sociaux, plus vous bénéficiez d'un soutien social, et moins vous signalez de dépression, de stress, d'anxiété et ce sans rapport avec le temps que vous y passez», déclare Lee. Si ces études montrent que l'utilisation intensive des réseaux sociaux peut conduire à des effets potentiellement néfastes, force est de constater qu'elles sont beaucoup plus nuancées que de nombreux discours alarmistes. D'autant que selon l'enquête, ces répercussions semblent principalement dépendre de l'internaute, de son âge et de son état de santé mentale.

Selon Robin Tutenges - Slate - mercredi 23 octobre 2019

Loi d'indemnisation en faveur des victimes des pesticides...

L’Assemblée a voté vendredi 25 octobre 2019, à l’unanimité, la création en 2020 d’un fonds d’indemnisation des victimes de pesticides, pour garantir la réparation des dommages subis lors d’une exposition professionnelle, comme le prévoit le projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
« Ce que nous faisons là, c’est un vrai dispositif pour que les agriculteurs et leurs familles exposés soient mieux indemnisés. On simplifie et on améliore la reconnaissance de leurs droits », a résumé la ministre de la Santé Agnès Buzyn.
« Les lanceurs d’alerte nous mettent en garde contre les dangers des pesticides depuis des années. Ils sont un véritable enjeu de santé publique », a souligné la députée Albane Gaillot (LREM) en citant le président Macron : « Si un produit est mauvais pour l’agriculture, son ouvrier et le consommateur, on ne peut pas ne rien faire ».
L’arrêté antipesticides du maire de Langouet annulé par la justice:
La création de ce fonds est justifiée par la solidarité nationale envers les victimes mais aussi par la responsabilité de l’État qui a délivré et maintenu des autorisations de mise sur le marché des pesticides, souligne le rapport de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée sur le projet de loi.
Alors que l’indemnisation des victimes est actuellement fondée sur le régime des maladies professionnelles, le nouveau dispositif étend l’indemnisation aux victimes professionnelles non couvertes, comme les non-salariés agricoles ayant pris leur retraite ou les enfants exposés pendant la période prénatale du fait de l’activité professionnelle de leurs parents. Le fonds sera financé par les cotisations accidents du travail et maladies professionnelles et la revalorisation du taux de la taxe sur les produits phytosanitaires.
Un fonds destiné aux seuls professionnels
Un amendement a fixé à 6 mois le délai accordé au fonds pour présenter une offre à une victime, à partir de la réception de sa demande et à compter du 1er janvier 2021. Mais contrairement au fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (FIVA) créé en 2001, il ne prendra pas en compte les victimes non professionnelles. « L’analogie n’est pas possible. Les pathologies liées à l’amiante sont 100 % liées à l’amiante ce n’est pas le cas pour les phytosanitaires », a justifié Agnès Buzyn.
Pesticides : « Les concertations locales risquent d'être une mascarade".
Mais pour le socialiste Dominique Potier, l’État a surtout « une responsabilité politique ». Le député de Meurthe-et-Moselle a cependant salué « un premier pas » qui permet « d’engager un processus ».
A sa demande, un rapport évaluant les conséquences de l’exclusion de certains produits (biocides et antiparasitaires vétérinaires) du périmètre des pesticides retenus par le fonds devra être remis par le gouvernement le 30 septembre 2020.

Selon www.nouvelobs.com - L’Obs - vendredi 25 octobre 2019

09/11/2019

Dépistage de la maladie d'Alzheimer: un espoir...

Un test biologique dépistant plus précocement la maladie d’Alzheimer, mis au point par Romain Verpillot* et son équipe, arrive sur le marché…
Paris Match. Que représente aujourd’hui la maladie d’Alzheimer (MA) en chiffres ?
Dr Romain Verpillot. Environ 50 millions de malades dans le monde, 900 000 en France avec 200 000 nouveaux cas par an. Il s’agit le plus souvent de formes dites sporadiques, multifactorielles, qui touchent 2 à 4 % des plus de 65 ans et 15 % des plus de 80 ans, les femmes un peu plus que les hommes (60 % vs 40 %). Les formes purement héréditaires qui apparaissent avant 50-55 ans sont rares (1 à 2 % des cas). Aujourd’hui aucun traitement curateur n’existe pour cette maladie.
Pourquoi dans ces conditions un diagnostic précoce importe-t-il ?
Pour plusieurs raisons : 1. Au stade des signes cliniques, la MA est déjà très avancée et incontrôlable, d’où les échecs thérapeutiques constatés jusqu’ici. 2. De nombreuses approches en cours de développement, médicamenteuses et autres, restent susceptibles de pouvoir stopper ou guérir la maladie si elles sont utilisées avant ce stade 3. Plus on agit tôt, meilleure est la prise en charge. Elle bénéficie autant au patient qu’à la famille. Elle permet d’identifier un centre médical de suivi et d’utiliser les armes préventives connues. 4. On sait, par exemple, que l’exercice physique régulier et l’entraînement cognitif (stimulation par la musique, les choses de l’art, les exercices de mémorisation) peuvent retarder l’évolution de plusieurs années !
"Notre test permet de distinguer la maladie et d'en préciser la sévérité"
Quel est l’objectif de votre test, et son principe ?
La durée d’évolution silencieuse de la maladie est de vingt à trente ans, suivie d’une période prodromique où des troubles avant-coureurs très discrets apparaissent, cinq à dix ans avant que ne se manifestent les signes typiques de cette démence, dominés par les déficits de la mémoire. Notre test est capable de déceler la maladie dans la phase Un test biologique dépistant plus précocement la maladie d’Alzheimer, mis au point par Romain Verpillot* et son équipe, arrive sur le marché…
Paris Match. Que représente aujourd’hui la maladie d’Alzheimer (MA) en chiffres ?
Dr Romain Verpillot. Environ 50 millions de malades dans le monde, 900 000 en France avec 200 000 nouveaux cas par an. Il s’agit le plus souvent de formes dites sporadiques, multifactorielles, qui touchent 2 à 4 % des plus de 65 ans et 15 % des plus de 80 ans, les femmes un peu plus que les hommes (60 % vs 40 %). Les formes purement héréditaires qui apparaissent avant 50-55 ans sont rares (1 à 2 % des cas). Aujourd’hui aucun traitement curateur n’existe pour cette maladie.
Pourquoi dans ces conditions un diagnostic précoce importe-t-il ?
Pour plusieurs raisons : 1. Au stade des signes cliniques, la MA est déjà très avancée et incontrôlable, d’où les échecs thérapeutiques constatés jusqu’ici. 2. De nombreuses approches en cours de développement, médicamenteuses et autres, restent susceptibles de pouvoir stopper ou guérir la maladie si elles sont utilisées avant ce stade 3. Plus on agit tôt, meilleure est la prise en charge. Elle bénéficie autant au patient qu’à la famille. Elle permet d’identifier un centre médical de suivi et d’utiliser les armes préventives connues. 4. On sait, par exemple, que l’exercice physique régulier et l’entraînement cognitif (stimulation par la musique, les choses de l’art, les exercices de mémorisation) peuvent retarder l’évolution de plusieurs années ! "Notre test permet de distinguer la maladie et d'en préciser la sévérité"
Quel est l’objectif de votre test, et son principe ?
La durée d’évolution silencieuse de la maladie est de vingt à trente ans, suivie d’une période prodromique où des troubles avant-coureurs très discrets apparaissent, cinq à dix ans avant que ne se manifestent les signes typiques de cette démence, dominés par les déficits de la mémoire. Notre test est capable de déceler la maladie dans la phase sur les catécholamines est une signature unique visible bien plus tôt. D’autres tests seront peut-être mis au point. Pour l’heure, le nôtre sera, dès la fin de l’année 2019, le premier au monde à être commercialisé.
A qui NoraTest s’adressera-t-il ?
En priorité aux patients de 55 ans ou plus en proie à des troubles de la mémoire. Le dosage des catécholamines pourra, à partir d’une simple prise de sang, être fait dans n’importe quel laboratoire, qui lui-même utilisera, via Internet, notre logiciel (nécessaire à l’interprétation des résultats) avant de les transmettre, après quelques jours, au patient et au médecin traitant.
* Docteur en chimie analytique, président et cofondateur d’Alzohis, Paris.

Selon Mr le Dr Philippe Gorny - Paris Match - lundi 28 octobre 2019