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03/07/2019

Un centre de rafting s'engage en faveur de l'écologie...

C’est une première en France et ça se passe à Bidarray (Pyrénées-Atlantiques), au cœur de la plus grande réserve européenne...
Le centre de Rafting Uhina, situé dans la commune de Bidarray (Pyrénées-Atlantiques) vient de devenir le tout premier centre de loisirs et d’activités en France certifié NF Environnement. Un prix qui récompense l’engagement écologique de ce centre sportif construit au cœur de la plus grande réserve européenne de rapaces mais aussi sa passion pour la transmission de connaissances auprès du grand public. « Depuis que j’ai créé Uhina (la vague en basque) en 1996, j’ai toujours voulu que l’activité en eau vive soit intimement liée à la vie de la nature du Pays basque. L’idée c’est de pagayer tout en apprenant dans la bonne humeur », explique Jean-Daniel Irumberry, le directeur du centre. Pour cela, il s’appuie sur une équipe de professionnels de rafting passionnés de botanique et d’histoire.
« C’est à ça que doit ressembler le tourisme »
« C’est vrai que depuis plus de dix ans, je consulte sans cesse des livres et des grimoires pour en apprendre toujours plus sur les plantes qui poussent au bord de la rivière. Cela me permet de parler également de toute cette faune prodigieuse qui nous entoure. Que ce soit dans les arbres ou dans les rapides. On arrive même à remonter le temps jusqu’aux romains ! » s’enthousiasme Marco Marthi, le moniteur de raft à la base de ce classement.
« Quand je suis sur le bateau avec des familles, c’est un bonheur de leur montrer des nids de martins-pêcheurs, des fougères préhistoriques ou encore des plantes que les sorcières utilisaient pour des philtres d’amour », sourit-il en laissant planer le mystère sur les effets véritables de ces derniers. « C’est un échange qui se fait sur le bateau et, finalement, on apprend tous les uns avec les autres sans oublier de s’amuser et parfois même de se jeter à l’eau », conclut-il.
« En principe une descente en rafting dure une heure et demie environ mais souvent, on prend encore plus de temps parce que les vacanciers se sentent bien et ont soif d’apprendre. Il nous semble que c’est à ça que doit ressembler le tourisme aujourd’hui. D’ailleurs, une fois l’activité terminée, il est fréquent que tous les visiteurs restent pour profiter du site durant la journée avec un bon barbecue à la clé », se réjouit Jean Daniel Irumberry.

Denis Granjou - Le Parisien - samedi 22 juin 2019