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03/04/2020

Scrutez les étiquettes avant d'acheter des poulets...

C'est le conseil prodigué par Mr B. Valotto dans Version Fémina en s'appuyant sur un sondage Statista réalisé en 2015. En effet, l'étiquette du poulet peut révéler la façon dont l'animal a été traité. De A pour les volailles les plus heureuses jusqu'à E pour celles qui n'auront jamais connu le soleil. Depuis un certain temps, les poules sont placées sous haute surveillance, car une caméra est obligatoire dans les abattoirs et signalent celles étiquetées A et B.

Il faut savoir que ce nouvel étiquetage prend en compte la condition de l'animal tout au long de sa vie jusqu'à l'abattage avec des obligations de moyens (un cahier des  charges avec 230 critères, validés par 5 associations de défense du bien-être animal et de son comportement). Cet étiquetage a été lancé il y a  un an par le groupe Casino et contrôlé par des organismes indépendants. Il est en train de se généraliser.

En effet, les volailles de Loué, puis récemment système U et Galliance l'ont adopté. De ce fait, 80 millions de poulets (10% de la production totale annuelle) sont concernés. Alors, écrit le journaliste, "si  comme 98% des Français, vous considérez le bien-être des animaux d'élevage comme important, voire très important, choisissez les étiquettes A ou B. Pour obtenir davantage d'informations, consultez sur Internet le site:www.etiquettebienetreanimal.fr.

Lyliane

14/02/2019

Agir en faveur du bien-être animal...

 
CIWF France
Celles et ceux qui agissent pour les animaux
Bonjour 
Pour commencer cette année, nous mettons en lumière un homme et une femme, investis chacun à leur manière pour le bien-être animal.
Lui, est éleveur. Il nous a fait découvrir son élevage de porcs plein air. Aujourd’hui moins de 1% de la production de porcs en France est en plein-air. C’est pour que les élevages alternatifs deviennent la norme et non l’exception que CIWF souhaite les mettre en lumière. 
Elle, est directrice de CIWF France depuis près de 10 ans maintenant. Pour que vous en sachiez un peu plus sur son parcours, ses aspirations, ses convictions, nous lui avons posé 3 questions.
 
Partout en France des hommes et des femmes œuvrent pour d’autres modes d’élevage que l’élevage industriel. CIWF les y encourage. En tant que consommateur, en tant que citoyen, nous pouvons aussi faire beaucoup. Il nous faut réduire nos consommations de viandes, œufs et produits laitiers et favoriser des achats plus respectueux des animaux, des êtres humains et de notre planète. Nous pouvons aussi agir pour faire changer les lois : si vous ne l’avez déjà fait, signez l’Initiative citoyenne européenne contre l’élevage en cage.
Rencontre avec un éleveur de porcs plein air

 Selon CIWF

01/06/2018

Devrions-nous réduire notre consommation de viande pour notre santé et le bien-être animal?

Lors de l'émission "C'est dans l'air" sur la 5ème chaîne, ont été examinés le 21/5/2018, successivement toutes nos habitudes alimentaires depuis l'après-guerre, dont le mouvement "vegan" en présence de Mme C. Roux et d'intervenants sur le plateau. L'appel de Mmes Sophie Marceau et Brigitte Bardot (ainsi que de l'association L 214) en faveur du bien-être animal en était le point de départ. Car, en France, dans les abattoirs, certaines fermes industrielles, les sociétés qui élèvent des poulets en batterie, on s'aperçoit aujourd'hui que l'élevage et l'abattage sont loin d'être respectueux envers les animaux. Des images choquantes nous ont été montrées...  

Voici leur appel aux députés et au grand public:" Dans les cages, le cauchemar continue. Après les 2 enquêtes révélées cette semaine, L214 dévoile de nouvelles images d’un élevage en Bretagne. Comme Sophie Marceau demandons à nos députés de mettre fin à ce supplice. » L’injonction est claire. La célèbre association de défense du bien-être animal a rendu public ce dimanche une nouvelle vidéo dénonçant les conditions d’élevage des poules pondeuses".

Transportés en pleine chaleur sur de longues distances, entassés et parqués dans des cages ou sur du béton, nourris de façon artificielle, ne voyant jamais le jour, porcs, veaux, agneaux, poulets... sont, en effet, dans ces lieux clos traités comme des objets et non comme des êtres sensibles que nous devrions traiter dignement. Heureusement, le reportage montrait également des éleveurs soucieux de leurs bêtes! Ce qui nous amène à nous poser la question: même s'ils sont voués à être abattus pour nous nourrir, ne pourrions-nous pas au moins éviter aux animaux des souffrances horribles?

Régimes végétariens, végétaliens, vegan peu à peu gagnent du terrain. Des raisons médicales (cholestérol, pollution...) et éthiques font en effet baisser la consommation de viande et de poisson dans notre pays. Signe de richesse après guerre, la consommation de viande rouge midi et soir est en baisse sérieuse dans tous les ménages français. Depuis 1980 environ, où il a débuté, ce mouvement s'est amplifié après 1998 et le scandale de la "vache folle" nourrie de farines animales en lieu et place d'herbe. Seule la volaille résisterait, alors que 85% du poulet consommé en France est importé et que sa qualité sanitaire n'est pas assurée. L'être humain étant omnivore, les régimes sans viande n'auraient pas de répercutions néfastes sur la santé humaine, à condition que les personnes trouvent un nouvel équilibre, grâce notamment aux protéines végétales.

Selon les intervenants, 6 français sur 10 seraient prêts à payer plus cher pour manger mieux et être sûrs que les animaux sont bien traités. Ils s'intéressent désormais à la provenance des animaux de boucherie, d'où prolifération de labels et de certifications. Là où l'on prônait la quantité de protéines, on revendique de nos jours un droit à la qualité pour manger de façon saine. Ailleurs, dans les pays en voie de développement par exemple, ce problème ne se pose pas. Chacun a le souci quotidien d'arriver à nourrir sa famille. Dans certains pays, comme en Afrique, l'élevage est même un facteur important de revenu comme de subsistance.

Le slogan: "consommer moins, mais consommer mieux", semble à l'ordre du jour. La plupart des Français seraient actuellement "flexitariens" sans le savoir, c'est à dire qu'ils mangeraient moins de viande, mais de meilleure qualité et consommeraient davantage de fruits et légumes non traités... Pour approfondir le sujet, consulter par exemple sur Internet: www.welfarm.fr ou www.blog.rue-du-bien-etre.com. 

Lyliane