02/05/2020
Faire des tapis à partir de robes usagées...
American Vintage s'appuie sur la coopérative de tissu d'Aïn Leuh, au Maroc, pour offrir une seconde vie à ses stocks dormants. Quand des robes se transforment en tapis... dans une démarche de RSE. Aïn Leuh. Moyen-Atlas. Fès est à deux heures de route. En cette fin de matinée de fin janvier, la bourgade marocaine semble bien vide. Malgré la lumière crue. Les cerises, reines de la région, ne sont pas encore de saison. Seuls quelques habitués sont installés au café du coin. Des enfants s'échappent furtivement dans la rue... Tout semble très calme. Derrière la bâtisse, très sobre, de la coopérative des tisseuses de tapis du village, aussi. Si l'heure est au répit - ou plutôt à la préparation du déjeuner - les dernières semaines ne riment pas avec oisiveté. Lhasmia, Khadija et leurs amies - ou cousines, nièces, collègues avec qui elles ont lié des relations bien plus fortes que celles du labeur - sont actives. Parmi les quinze tisseuses, dix sont mobilisées sur la dernière commande d'American Vintage. Au programme : 60 tapis boucherouites confectionnés à partir de 2450 robes. Livraison prévue : le 26 mars.
Une idée d'upcycling
Né dans les années 1960 - historiquement pour isoler les habitations berbères du froid - le tapis "boucherouite" est composé de morceaux de tissus usés noués les uns aux autres. Comme leurs "homologues" d'Azrou, les tisseuses d'Aïn Leuh auraient pu refuser le projet... Car "dans l'esprit des gens, un tapis fait avec des chutes de tissu est un tapis qui n'a pas de valeur", nous confie Abdel-Ilah Neghrassi -appelez-le Abdou), marchand de tapis d'Azrou, ville réputée pour son savoir-faire traditionnel en la matière. Pourtant, la technique s'est offert une place de choix en Occident. Au sol ou accroché au mur, telle une oeuvre d'art, le tapis boucherouite fait la joie des designers, chineurs... et autres collectionneurs. D'où l'idée, bienvenue, d'American Vintage : transformer une partie de son stock dormant ou défectueux en collection déco.
"L'histoire de la collection avec les chutes de tissus a commencé il y a un an. Notre partenaire de longue date, Lizybiz, fabricant de tissu qui ne fait que des imprimés et travaille des pièces en chaîne et trame, nous a partagé le projet", raconte Jenny Lazzarelli, directrice artistique et responsable de l'image de la marque marseillaise. Derrière ce projet, une femme, Lou Leygnac, designer textile de Lizybiz. "Lou aime farfouiller partout. Via une amie interposée, elle est entrée en contact avec Abdou et l'idée a commencé ainsi. Elle nous a mis en contact avec toute cette filière. Cette démarche d'upcycling nous a complètement parlé. Travailler un produit comme le tapis, c'est l'ADN lifestyle et éthique que l'on souhaite développer", poursuit Jenny Lazzarelli.
Un savoir-faire traditionnel
Derrière le concept, les tisseuses d'Ain Leuh, elles, ont dû trouver la technique. En djellaba "pilou pilou" - pour contrer le froid - deux par deux, elles "déchirent" et nouent à la main avec rigueur, dextérité et rapidité, chaque morceau de tissu sur le métier à tisser... conformément aux dessins de Lou Leignac. "Elles travaillent des bandelettes de 1 cm de large environ. C'est minutieux. C'est un autre savoir-faire. Ces femmes m'ont encouragé à continuer de travailler sur ce projet parce qu'elles étaient motivées et n'ont jamais dit non", se félicite Abdou.
A la clé ? Des tapis à la fois design et traditionnels. Le tout, dans cinq dessins et trois formats différents : 50 x 80 cm ; 75 x130 cm ; et 100 x190 cm. "Ce qui donne un autre charme, c'est que tout est fait à la main", poursuit Abdou. "Pour faire vivre la filière et offrir du travail à ces femmes, un prix a été fixé ensemble pour leur permettre une marge supplémentaire raisonnable", assure Jenny Lazzarelli. Toujours d'un esprit RSE, conforme au positionnement de la marque. Les trois formats sont aujourd'hui disponibles en ligne... avant une vente et un expo exceptionnelle, sans doute courant septembre, compte tenu de cette période de confinement imprévue. Un beau projet en phase avec le positionnement d'American Vintage.
Selon Mme Stéphanie Gendron - L'Express - vendredi 27 mars 2020
04:55 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : uocycling | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
01/03/2020
Sauver la planète en mangeant...
Dans le journal du WWF "Sur les traces du Panda", un article a retenu mon attention. Il s'agit en effet de réaliser que notre façon de nous nourrir affecte notre environnement, mais aussi notre santé. En faisant les bons choix, nous pouvons améliorer l'impacr de notre consommation. La production agricole est responsable d'environ 20% des émissions de gaz à effet de serre et de 75% environ de la déforestation dans le monde. Dans les océans, 90% des stocks de poissons sont surexploités.
Or, alors qu'une personne sur 3 dans le monde ne mange pas à sa faim, 30% de la nourriture chez nous est gaspillée. L'idéal serait de changer nos habitudes! Par exemple, consommer des produits de meilleure qualité, avec un impact moins grand sur l'environnement, est à la portée de tout le monde. A l'occasion de la journée mondiale de l'alimentation, l'appli WAG-We act for good est sur le site internet du WWF.
Servons nous donc de menus différents, ne craignons pas de cuisiner les légumineuses (pois chiches, lentilles, fèves). Elles sont riches en protéines. Un régime flexitarien par exemple consiste à manger moins de viande, de poissons sauvages, de boissons sucrées et de produits transformés et davantage de fruits, de légumes, de céréales complètes. Seulement cela, limiterait déjà l'empreint carbone de chacun! Il faut aussi savoir que le Ministère de la Santé a crée une signalétique nutritionnelle donnant des notes aux produits selon leur qualité nutritionnelle nommée "le Nutriscore". Alors changeons nos habitudes et faisons du bien à notre corps tout comme à la planète!
Lyliane
04:14 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, L'EAU ET LA MER, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : manger en sauvant la planète | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
04/02/2020
Le Net sans Google, c'est possible...
Dans le journal Fémina, Mme Brigitte Valotto s'est penchée sur la possibilité pour les consommateurs du monde entier de pouvoir se passer de Google. Le modèle économique, chez ce géant du "big data", se fonde, en effet, sur le principe de récupération de toutes les informations possibles sur ses utilisateurs pour les fournir à des publicitaires. Toutefois, des solutions existent avec des navigateurs indépendants qui n'analysent pas nos données, ni nos habitudes de consommation.
Il s'agit, en effet, de trouver des programmes "open source". parmi eux, Firefox est le plus connu, mais il y a aussi Chromium, Brave ou Tor. Ce dernier porte en son sein un manifeste"the Tor Projekt", un organisme sans but lucratif, animé par des bénévoles, qui garantit que toutes les données personnelles seront protégées. Il masque l'adresse IP et utilise des serveurs différents. Du coup, ni traqueurs, ni publicités. Pour davantage d'infos, consulter: www.torprojekt.org. Chacun doit donc chercher un bon navigateur et un bon moteur de recherche pour échapper au contrôle de ses données et à la revente de son profil à des sociétés de marketing.
Des métamoteurs existent capables d'agréger les résultats de plusieurs moteurs de recherche différents. En pratique, l'article signale DuckDuckGo qui tourne avec un cinquantaine de moteurs en mode privé, ne stocke aucune adresse IP et ne collecte ni cookies, ni historiques de recherche. Il compte actuellement un peu plus de 30 millions de requêtes par jour. D'autres comme Disconnect Search ou Gibiru rassemblent les résultats de Google, de Bing et de Yahoo, sans relier votre recherche à votre adresse IP. toutefois toutes ces options sont américaines.
En Europe, nous bénéficions en principe au "droit à l'oubli". Mais la CNIL a perdu contre Google devant la Cour de justice de l'UE... Pratiquement, les européens ont le choix entre Exalead ou Qwant. ce dernier, crée en 2013 par une société toulousaine, s'est engagé à ne pas filtrer les contenus d'Internet, ni à tracer les utilisateurs. La cybersécurité, enfin, peut s'accompagner de motivations éthiques, solidaires, voire écologiques. Ecosia, un métamoteur de recherche allemand, a son siège à Berlin et sa propre centrale solaire pour alimenter ses serveurs d'une énergie 100% renouvelable. De plus, les recherches sur Ecosia contribuent à la reforestation (45 recherches représentent un arbre planté). En effet, 50% de ses revenus publicitairessoutiennent des projets écologiques.
En France, le tout nouveau moteur de recherche Ecogine, crée par 3 étudiants nantais, verse également ses bénéfices à des associations écologistes. Quant à Lilo, autre moteur français, il soutient des projets sociaux et environnementaux. depuis l'été 2019, Lilo a lancé son service de messagerie"éthique et solidaire" et s'engage à envoyer des e-mails à faible impact écologique.
Lyliane
04:20 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : internet sans google est possible, navigateurs indépendants, qwant, lilo | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
27/01/2020
Du quartier au palace, la voie de l'emploi....
Dans le journal 20 Minutes, un article de Mr Fabien Binacci nous fait connaître l'initiative du groupe Hyatt à Cannes, à l'hôtel Martinez notamment, pour former et recruter des jeunes déscolarisés des quartiers "prioritaires" de Ranguin(06). Les partenaires associatifs du groupe hôtelier nommés "Les Déterminés" ont recruté, en effet, au total une quarantaine de jeunes d'Ile de France et des Alpes Maritimes.
Leur formation commencée en octobre se déroulera jusqu'en février 2020 en cours pratiques ( service, cuisine) et en cours théoriques. Ceux qui valideront leur certificat de qualification professionnelle (CQP) auront un CDI, assure Mr Yann Gillet, Directeur général du Martinez, dont les effectifs peuvent varier de 250 à 700 salariés. Pour les candidats retenus, c'est une chance inespérée de trouver un travail dans la restauration.
Pourquoi d'autres employeurs n'essayeraient-ils pas de sortir des quartiers des jeunes de notre pays? Car beaucoup, la plupart sous-diplômés, risquent de verser dans des trafics ou de la violence...
Lyliane
25/01/2020
Réduire son empreinte numérique...
Dépolluer son ordinateur en prenant de bons réflexes, c'est possible. Voici quelques pistes à suivre pour s'alléger numériquement.On prend conscience
Après une soirée passée devant Netflix, on pensait au moins pouvoir se donner bonne conscience en se disant qu'on ne causait de tort à personne. C'est raté ! Le numérique prend une part grandissante dans le réchauffement climatique. Les émissions de gaz à effet de serre générées par ce secteur représentent entre 3 et 4 % de l'ensemble des émissions. À l'échelle mondiale, l'empreinte environnementale du numérique équivaut à « cinq fois le poids du parc automobile français (180 millions de véhicules) » ou encore à « 116 millions de tours du monde en voiture », compare le groupe d'experts Green IT dans une étude publiée en octobre. Un doublement ou un triplement des émissions est prévu d'ici à 2025.
On appuie sur off
En plus de la fabrication des objets connectés, responsable de la majeure partie de la pollution, l'usage que nous en avons impacte directement l'environnement. Ordinateurs, Smartphone, tablettes sont très énergivores. Cela n'a l'air de rien mais une box allumée 24 heures sur 24 consomme autant qu'un réfrigérateur, alerte l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie : l'éteindre permet jusqu'à 30 euros d'économies par an. Le premier réflexe est donc de ne pas laisser en veille un appareil inutilisé.
On limite les mails
Contrairement aux apparences, l'envoi d'un mail n'est pas anodin. Celui-ci parcourt en moyenne 15 000 kilomètres avant d'arriver à son destinataire. Si l'acheminement d'un mail ne consomme guère, la facture s'alourdit quand on sait qu'en une heure il s'en échange 8 à 10 milliards dans le monde. Limitez aussi les pièces jointes, très lourdes.
On stocke avec modération
Le stockage de données est une source de pollution invisible mais particulièrement importante. Et les capacités du « cloud » - l'ensemble des serveurs et lieux de stockage - augmentent sans cesse. Persuadés qu'il s'agit d'un espace infini, on y entasse allègrement vidéos, photos, musique... Or, si cet entrepôt nous semble virtuel, il est en fait très concret, le matériel informatique surpuissant nécessaire étant énergivore.On réduit son empreinte numérique
Supprimez tout ce que vous ne regardez ou n'écoutez jamais. Transférez photos, vidéos, fichiers du cloud vers un disque dur externe. Profitez aussi d'un dimanche pluvieux pour vider votre boîte mails. Attention, si vous gardez tout depuis des années, plusieurs weekends risquent d'être nécessaires ! Passez également en revue messageries et réseaux sociaux. Là aussi, le vertige guette face aux 78 échanges réalisés entre potes pour le cadeau des dix ans de mariage de Jean-Baptiste et Pauline de mai dernier, aux 124 messages du groupe « Week-end Ibiza » de septembre 2018 ou à l'organisation du nouvel an 2013 avec les cousins... Un conseil, radical mais efficace : effacer tout d'un seul coup. On peut aussi fractionner la corvée numérique, par demi-heure par exemple. Quand la green attitude est intégrée, une toilette express régulière suffit.
On met les séries en pause
Le coût écologique du streaming vidéo étant colossal, il convient de privilégier le téléchargement ou, au moins, le visionnage en basse définition. En 2018, selon un rapport du think tank The Shift Project, les vidéos en ligne ont émis 300 millions de tonnes de CO2 . Alors pourquoi ne pas en profiter pour revoir à la baisse sa consommation de séries - si elle est effrénée - et se plonger dans un bon vieux livre ? Votre cerveau vous dira merci, la planète aussi.
Selon Mme Laure Marchand - Elle - le jeudi 2/1/2020
13:41 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : réduire son em^preinte numérique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
24/01/2020
Adoption au sénat du bracelet anti-rapprochement pour les conjoints violents.
C’est une mesure bien plus que symbolique. Le Parlement a adopté définitivement mercredi, par un ultime vote du Sénat, le bracelet anti-rapprochement, dispositif destiné à éloigner les conjoints et ex-conjoints violents, qui « pourra éviter un nombre important de féminicides », selon la garde des Sceaux Nicole Belloubet.
Après l’Assemblée nationale, le Sénat à majorité de droite a adopté à l’unanimité la proposition de loi du député LR Aurélien Pradié, dont « le point saillant », a souligné la ministre, est la mise en œuvres du bracelet anti-rapprochement.
L’exemple de l’Espagne
Ce dispositif électronique suit l’exemple de l’Espagne où les féminicides ont baissé de manière significative depuis sa mise en place. Il permet de géolocaliser et maintenir à distance les conjoints ou ex-conjoints violents par le déclenchement d’un signal. 1350 femmes sont aujourd’hui protégées par un bracelet anti-rapprochement. Plus important encore aucune Espagnole ne bénéficiant pas du dispositif n’a été tuée !
Selon Mr Ronan Tésorière avec AFP - Le Parisien - mercredi 18 décembre 2019
04:03 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : bracelet anti rapprochement, féminicide | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
22/01/2020
A propos du plastique jetable au 1/1/2020...
La disparition du plastique se poursuit. Au 1er janvier, de nouveaux objets du quotidien sont interdits, notamment la vaisselle jetable, les cotons-tiges, mais aussi les bouteilles d’eau plate en restauration scolaire.
Encore moins de plastique ! Voilà la résolution prise par l’exécutif pour commencer la nouvelle année. Dans un décret paru au journal officiel le vendredi 27 décembre, le gouvernement poursuit sa lutte contre ce matériau tenu pour responsable de la pollution des océans et met en application d’autres mesures de la loi anti-gaspillage. Au 1er janvier 2020, sont interdits la vaisselle jetable vendue en grande surface (verres, gobelets, assiettes), les cotons-tiges et les bouteilles d’eau plate en plastique dans les services de restauration scolaire. Un nouveau pas de plus vers la disparition totale des emballages en plastique à usage unique fixée par le gouvernement en 2040 et notamment selon le Ministère de l'Écologie.
Il faudra toutefois attendre 2021 pour voir disparaître les pailles, couverts jetables, touillettes, couvercles des gobelets à emporter, boîtes en polystyrène expansé (type boîte à kebab), piques à steak, tiges pour ballons, confettis en plastique, emballages en plastique pour les fruits et légumes de moins de 1,5 kg et tous les objets en plastique oxo-dégradables (non assimilable par les micro-organismes et non compostables). Cette même année est aussi marquée par le déploiement des dispositifs en vrac qui obligera les vendeurs à accepter les contenants apportés par le consommateur. Le suremballage en plastique est aussi limité grâce à un bonus-malus.
La disparition des autres produits à base de plastique se fera ensuite progressivement. En 2022, les sachets de thé et les jouets en plastique distribués gratuitement dans les chaînes de restauration rapide seront proscrits. La mise à disposition d’une fontaine à eau dans les lieux accueillant du public deviendra obligatoire. Il sera également interdit de distribuer gratuitement des bouteilles d’eau en plastique dans les entreprises. Il faudra attendre le 1er janvier 2023 pour ne plus manger un burger de fast-food dans de la vaisselle jetable.
Selon Mme Caroline Robin - Capital - vendredi 27 décembre 2019
04:56 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : plastique jetable | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
19/01/2020
Le sanctuaire Pelagos fête ses 20 ans...
Dans le journal Nice-Matin du dimanche 15/12/2019, Mr Guillaume Aubertin fait publier un dossier de 4 pages consacré au sanctuaire Pelagos, une aire marine de 87 500 Km2 située entre les côtes françaises d'Hyères à Menton, la Corse, l'Italie, et la Principauté de Monaco. L'article rappelle que l'accord Pelagos a été signé le 25/11/1999 à Rome, pour que "les activités humaines ne perturbent pas trop les mammifères marins (nuisances sonores, collisions avec les navires de commerce, activités touristiques et pollution plastique)". Ainsi, pêcheurs, plaisanciers, marins ont à coeur de développer de bonnes pratiques, comme de ne pas s'approcher à plus d'1m50 des cétacés et de ne pas les observer au-delà de 30 minutes. Cette zone pilote maritime sera peut-être un jour transposée entre différents Etats ailleurs dans le monde, espère Mr Alain Barcelo, Président du comité scientifique et technique de Pelagos...
Vingt ans plus tard, les principaux acteurs se félicitent des résultats! Les responsables des 3 pays, en effet, réunis en novembre à la résidence du préfet maritime à Toulon, assurent que "l'accord a largement porté ses fruits". Cet accord a notamment permis des actions concrètes "comme le label pour l'observation des cétacés et l'outil Repcet, un dispositif précieux pour repérer baleines et dauphins, afin de limiter les collisions avec les navires". L'association varoise Souffleurs d'écume s'est appuyée sur l'aide du Parc national de Port-Cros et l'accord ACCOBAMS pour le mettre en place. Aujourd'hui 39 navires en sont dotés. En France, le dispositif Repcet est devenu obligatoire pour tous les navires de plus de 24 m de long. En Italie l'outil n'est pas encore exigé. Sans oublier que 42 municipalités françaises et 105 en Italie ont signé la Charte de l'accord Pelagos.
Pour soutenir cet accord, toutefois, il serait nécessaire de faire davantage collaborer les signataires (lourdeurs administratives) et de leur donner plus de moyens pour renforcer contrôles et réglementation. En outre, les communautés de communes pourraient plus développer leur partenariat. Enfin l'idée de créer une "Zone maritime particulièrement vulnérable" ou ZMPV, si elle se concrétisait, permettrait de définir des chenaux de navigation et de limiter la vitesse des bateaux de commerce. Une quarantaine d'opérateurs sont d'ores et déjà prêts à éveiller les conscience du public, car ils ont adopté le label "High Quality Whale Watching" pour l'observation des dauphins bleu et blanc ainsi que des baleines, des rorquals et des cachalots présents dans cette zone protégée. Une formation de 3 jours leur a été dispensée. De même les membres d'équipages français sont formés à l'utilisation du logiciel Repcet.
Pour en savoir davantage, consulter par exemple l'association Souffleurs d'Ecume ou le site du WWF. Plus de détails sont donnés sur le site: www.sanctuaire-pelagos.org.
Lyliane
04:34 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : sanctuaire pélagos, observation et protection des cétacés en méditerranée, dispositif repcet | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
18/01/2020
Zoom sur la grenade...
La grenade a été introduite en Espagne par les Maures. Elle donnera son nom à la ville de Grenade. En Mésopotamie,la grenade est le symbole de la fertilité, du fait de ses nombreux grains, peut-on lire dans le journal Nous. En France,le terme grenade afait son apparition en 1314. L'actuel nom de ce fruit appelé d'abord "malum granatum", puis "punicum granatum" vient du latin. Aujourd'hui dit l'article "le grenadier est cultivé dans de nombreuses régions tropicales et subtropicales sèches de l'Europe, de l'Afrique et de l'Asie, de même qu'en Amérique de la Californie jusqu'au Chili". On met la grenade dans des salades de fruits ou même des salades avec concombre et fromage de chèvre.
La grenade est riche en fibres et en flavonoïdes. Elle agit pour cela contre les flatulences et les digestions difficiles, les diarrhées et les ballonnements grâce à son action anti-inflammatoire, antivirale et antibactérienne. Elle prévien t même le vieillissement des cellules du cerveau, préservant donc de maladies dégénératives comme celle d'Alzheimer. Enfin, ses graines et son jus ont une forte teneur en antioxydants, diminuant de ce simple fait le risque de développer certains cancers et certaines maladies cardiovasculaires et chroniques. Son action sur la peau est censée lutter contre les taches brunes. c'est un anti-âge de premier ordre.
Lyliane
04:30 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : bienfaits de la grenade | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Interdiction de tous les pesticides les plus dangereux dans l'U.E....
"Si la 3e guerre mondiale devait éclater, ce sera à cause de la disparition des abeilles" message de Vladimir Poutine.
Plainte pour mise en danger de la vie d'autrui et passivité du gouvernement français, de son ministère de l’écologie et de le Commission européenne à réagir pour empêcher le massacre des abeilles, des autres êtres vivants et de l'homme.
La France détient le record d'Europe de la consommation de pesticides et autres cocktails chimiques. Appelés cocktails phytosanitaires.
En France, pathologies exponentielles en cancers, AVC, maladies d'Alzheimer et syndromes de Parkinson, maladies respiratoires et allergiques, fibromyalgie, diabètes et dépressions, autisme chez les jeunes enfants. De plus cette chimie rend les enfants de plus en plus crétins, avec baisse du QI généralisé prouvé par les études scientifiques. Ces cocktails chimiques provoquent aussi le "syndrome des apnées du sommeil" avec hypoxie chronique intermittente comme chez les vétérans de la guerre du Golfe qui sont revenus tous atteints par ce syndrome causé par les armes chimiques. Ces cocktails de chimie provoquent en outre des malformations congénitales et des stérilités.
Demain, tous crétins ?
Exigez que les 5 fruits et légumes, le pain et les laitages quotidiens soient sans pesticides, ainsi que le lait pour les enfants.
Citoyens responsables, nous demandons l'interdiction totale de la vente et de l’utilisation des pesticides en France, sans reporter d'année en année, ainsi que l'interdiction immédiate des épandages autour des maisons, nos chats, nos chiens et nos enfants étant des victimes innocentes.
Pour la santé de nos enfants et des générations futures : demandez à la Commission européenne de Bruxelles d'interdire de donner des subventions aux agriculteurs pour acheter des produits chimiques. La PAC devrait logiquement seulement servir aux subventions à leur conversion et le maintien en agriculture bio !
Dites STOP aux pesticides dans nos campagnes, qui détruisent les abeilles, les oiseaux, les papillons, les fleurs sauvages, notre terre, l'environnement, et l’humanité. Les bidons de chimie sont estampillés « POISONS » Ne peut-on être plus clairs ? STOP aux lobbies de l’agro-business qui tuent notre Terre-Mère.
Signez pour demander à retrouver un air plus sain, de l'eau potable au robinet et en bouteilles qui sont tous contaminés (les eaux de rivières et des sources sont polluées à 99% par les POPs -polluants chimiques persistants).
"Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier oiseau tué, le dernier poisson capturé, alors seulement vous constaterez que l'argent ne se mange pas" dicton amérindien de Geromino.
Le crime d'ECOCIDE s'impose dans le droit international.
L'écocide désigne le crime de destruction de ce qui est nécessaire à l'humanité pour exister. https://reporterre.net/Peu-a-peu-le-crime-d-ecocide-s-impose-dans-le-droit-international
Intervention du député Belge Philippe Lamberts sur les "Riens" "Rappelez-vous : il y a quelques mois, Monsieur Macron parlait des « gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien ». Je lui ai rappelé fortement que pour nous, le projet européen consiste justement à ce que plus jamais, nulle part sur notre continent, personne ne puisse être considéré comme « rien », ni se penser comme « rien ». L’environnement sain serait-il considéré comme RIEN aussi ? Ne compteraient que les entreprises du Cac40 au détriment de la vie et de la santé?
https://www.facebook.com/philippelambertseurope/videos/1119920361482852/
http://mobile.lemonde.fr/planete/article/2012/05/09/le-lien-entre-la-maladie-de-parkinson-et-les-pesticides-officiellement-reconnu_1698543_3244.html?xtref=http://m.facebook.com/
https://www.mieux-vivre-autrement.com/salvador-des-recoltes-records-depuis-labandon-du-roundup-de-mon les herbes folles sont utiles pour contrôler les parasites, cf la PERMACULTURE.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Permaculture
Voir la vidéo sur Youtube, « EPANDAGE DE PESTICIDES en France »
La chienne Belle et le perroquet Bozo de cette vidéo sont morts l’année suivante, asphyxiés par un cocktail chimique plus fort, et avec des symptômes identiques aux victimes des armes chimiques en Syrie.
Liens
www.phytovictimes.fr: site des victimes des phytosanitaires
www.générationsfutures.org: site de lutte contre les pesticides, pour les générations futures.
www.e-phy : site de ventes de cocktails phytosanitaires estampillés «POISONS», supervisé et agrée sans risques par le Ministère de l’Agriculture.
http://www.humanite-biodiversite.fr/ site crée par Hubert Reeves.
Charte européenne de l’Environnement : http://www.euro.who.int/__data/assets/pdf_file/0006/136248/ICP_RUD_113_fre.pdf
Charte de l’Environnement de la Constitution de la République française : http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/a-la-une/juin-2014-la-charte-de-l-environnement-de-2004.141685.html
04:13 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LECTURES, LES ABEILLES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : interdiction des pesticides dans l'ue | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
17/01/2020
Aux Embiez (83)un laboratoire de microbiologie marine essaie de restaurer les milieux marins...
L'ïle des Embiez, autrefois spécialisée dans la fourniture de sel et de soude pour les savonneries de Marseille, fut achetée en 1958 par l'entrepreneur Mr Paul Ricard, plus connu pour ses circuits de course et son pastis que pour sa fibre écologique. Pourtant, en 1963, avec Mr Alain Bombard et une quarantaine d'élus, "il est parti en croisade contre les déversements toxiques (boues rouges) dans les calanques de Cassis". Cette affaire n'est du reste pas encore réglée, nous précise Mme Nathalie Brun dans le journal Nous...
Un Institut océanographique six-fournais, présidé depuis 2005 par Mme Patricia Ricard, petite-fille de Mr P. Ricard, cherche à défendre la cause environnementale des mers du globe, dont la Méditerranée, sur la scène internationale. Un aquarium et un musée de la mer y sensibilisent le public et les scolaires. En outre, un laboratoire de recherches de biologie marine, posé au bord des anciennes salines classées Natura 2000, lutte contre les pollutions du biotope marin. Il est financé par la S.A. Ricard, filiale du groupe Pernod-Ricard.
Le directeur de ce laboratoire, Mr Jean-Luc Bonnefont, et ses équipes de chercheurs se sont notamment investis dans la reproduction des hippocampes et des oursins. De plus, l'Institut s'est spécialisé dans la grande nacre, une espèce en danger du fait du changement climatique. Depuis peu, les chercheurs s'oriente vers l'inventaire des espèces marines locales en partenariat avec le Parc de Port Cros, la réserve corse de Scandola et le Fonds Albert de Monaco. Ils cherchent aussi à restaurer les milieux marins (au Cap Sicié, au Brusc...) et particulièrement les herbiers .
Enfin, aux Embiez, un docteur en biologie moléculaire Mr Robert Bonet travaille avec l'Université de Toulon sur les "biofoulings", afin de pouvoir remplacer un jour prochain les substances toxiques appliquées sur les coques de bateaux. Le dernier volet des missions de l'Institut repose sur une plateforme scientifique et technique en aquaculture et en toxicologie nommée programme Spy-Gêne". Ce programme est soutenu par la région et Véolia. Aujourd'hui, il s'oriente par exemple sur la substitution des protéines de poissons pour les spécimens d'élevage par des protéines d'insectes.
Bref, il y a sur place, dans ce beau coin du Var, tout un aéropage de personnes motivées et capables de nous orienter vers davantage de respect des milieux marins et vers une aquaculture durable! Pour tout renseignement, s'adresser à l'Institut océanographique Paul Ricard sur l'Île des Embiez. 83- Six-Fours- les -Plages ou sur Internet à: www.institutpaul-ricard.org.
Lyliane
06:10 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES NOUVELLES, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : milieux marins, institut paul ricard, aquaculture durable | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
16/01/2020
Qu'est ce que le combit?
Dans la revue Habbanae, journal de l'organisme "agronomes et vétérinaires sans frontières " (AVSF), Mr Junior Charles et Mme Marianie Ficien, membre d'une coopérative en Haïti, expliquent ce qu'est un "combit". En fait, il s'agit d'un bel exemple de solidarité. En Haïti, le combit existe entre un groupe de personnes décidant de faire ensemble des travaux qu'une seule n'arriverait pas à faire. Que l'on soit associé ou travailleur, tout le monde travaille chez tout le monde: labourer la terre, sarcler une parcelle, ramasser des récoltes, construire des routes, des habitations ou encore soutenir quelqu'un qui a perdu un proche.
Dans notre pays, un tel exemple paraît surprenant. Pourtant autrefois dans villes et villages, un esprit solidaire existait, notamment dans l'agriculture, à l'occasion des foins ou pour aider une femme veuve par exemple. Pourquoi ne remettrions nous pas en vigueur une forme de combit près de chez nous? Nous aurions tout à y gagner!
Lyliane
04:10 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, JARDINS ET POTAGERS, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : combit, forme de solidarité en haïti. | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
13/01/2020
Zoom sur les bienfaits du citron...
Grâce au journal Version Fémina, nous augmentons nos connaissances concernant le citron. Originaire des confins de la Chine et de l'Inde, ce fruit nous aide non seulement à lutter contre les infections hivernales par la vitamine C dont la pulpe apporte 51 mg pour 100g, mais également à préserver notre immunité grâce à sa vitamine B9. Le citron recèle notamment sous son écorce une grande diversité de minéraux: potassium, magnésium, calcium, phosphore... Ses propriétés anti-inflammatoires sont précieuses et malgré son goût acide au goût, il exerce un effet alcalinisant sur l'organisme.
On signale aussi que le citron s'oxyde au contact de l'air et de la chaleur et qu'il vaut mieux le consommer cru. Toutefois, même légèrement cuit avec viande ou poisson, il est susceptible de favoriser la digestion et de réduire cholestérol et triglicérides sanguins. Néanmoins, il est préférable de consommer le jus de citron dans de l'eau tiède et à jeun, afin d'éviter une fragilisation de l'émail des dents. Il faut savoir que c'est dans le zeste que se concentre une grande partie des flavonoïdes qui lui donnent sa belle couleur jaune. Pour cette raison il est recommandé de choisir des fruits au moins non traités après récolte et de préférence bio.
12/01/2020
Le climatologue Jean Jouzel fait des propositions...
L’ancien vice-président du Giec, qui participe à la COP25 de Madrid, estime qu’on peut encore limiter la hausse de température à 1,5 degré d’ici à la fin du siècle. La condition : une taxe carbone mondiale.
"L’optimisme n’est pas là, mais je m’efforce de ne pas verser dans le pessimisme." Le climatologue Jean Jouzel continue à y croire, malgré les signaux négatifs: hausse des émissions de CO2, présidents climatosceptiques aux Etats-Unis et au Brésil, rapports alarmants de l’ONU et des ONG… Directeur de recherche au CEA, ancien vice-président du Giec (Groupe d’experts international sur l’évolution du climat), médaille d’or du CNRS, auteur avec Pierre Larrouturou du pacte finance climat, ce membre de l’Académie des sciences n’adhère pas aux thèses apocalyptiques des collapsologues, comme celle de l’ancien ministre vert Yves Cochet. "Je ne crois pas à un effondrement de la civilisation en 2030 ou 2040." A 72 ans, il promène sa frêle silhouette dans tous les colloques sur l’environnement et alerte le public des dangers du réchauffement climatique.
Exit les énergies fossiles
Depuis 2001, Jean Jouzel a participé à 19 COP, ces conférences où les Etats négocient les avancées climatiques. Le 10 décembre, il se rendra à celle de Madrid. Sensible au "Flygskam" (la honte de prendre l’avion, en suédois), il rejoindra toutefois la capitale espagnole par les airs. "Je me suis renseigné sur les trains, mais la ligne entre Montpellier et Perpignan est actuellement coupée." De cette 25e conférence, il espère qu’il ressortira des objectifs plus ambitieux que ceux pris lors de la COP de Paris, en 2015. "Le monde émet actuellement 54 milliards de tonnes de CO2, dit-il. Si on ne fait rien, on sera à 70 milliards en 2030. Ce qui veut dire que la température augmentera de 4 à 5 degrés d’ici à la fin du siècle." Soit très loin du 1,5 degré fixé par l’Accord de Paris.
Pour rester dans l’épure de la COP21, "il faudrait arrêter le charbon, le gaz et le fuel, explique Jean Jouzel. Et cela quasiment tout de suite." Quand nous lui faisons remarquer que c’est quasi impossible pour un pays comme la Chine, qui construit une à deux centrales à charbon par mois, le scientifique hausse le ton pour la première fois. "Non! Un jour les choses doivent devenir possibles. Ce qui est impossible, c’est que la jeune génération ait en face d’elle une température de 5 degrés supplémentaires en 2080. Il faut que le monde économique se rende compte qu’il y aura des investissements engagés qui ne serviront à rien." Pour disqualifier les énergies fossiles, il appelle de ses vœux une taxe carbone mondiale. Et afin d’éviter que celle-ci ne relance la crise des "gilets jaunes", il estime qu’il faut l’accompagner de mécanismes de compensation. "La contribution climat-énergie proposée par Michel Rocard en 2009 était un bon outil. Malheureusement, elle a été retoquée par le Conseil constitutionnel." Autre nécessité, la transparence: "Bercy est une boîte noire. Les gens doivent savoir à quoi vont servir les recettes de la taxe carbone."
Ecouter les scientifiques: Cet amateur de théâtre et de football voit des signes d’espoir dans la convention citoyenne pour le climat, où 150 personnes tirées au sort et réunies pendant six week-ends doivent faire des propositions en vue d’atteindre la neutralité carbone en 2050: "Cette convention aura un impact. Les propositions ne seront pas remisées dans un tiroir. Même si à la fin, c’est le Parlement qui aura le dernier mot." Jouzel se félicite aussi des marches des jeunes pour le climat et de l’action de Greta Thunberg. Toutefois, il n’appelle pas les élèves à désobéir et à manquer l’école, même si cela le met en porte-à-faux avec plusieurs de ses sept petits-enfants.
Le risque climatique est-il aujourd’hui ancré dans les esprits? Le scientifique n’en est pas sûr. En disant cela, il ne pense pas à Donald Trump ou Jair Bolsonaro, mais aux 500 scientifiques qui ont signé à l’ONU un texte affirmant que le réchauffement climatique n’est pas un problème. Il a aussi une pensée pour son frère François, cultivateur, qui lui non plus n’est pas convaincu. "Les climatosceptiques ont tout fait pour retarder l’échéance de la prise de conscience et finalement ils y sont parvenus, constate-t-il. Il aurait fallu que le monde économique fasse confiance au diagnostic des scientifiques. Les décideurs politiques, eux, ont joué le jeu en ratifiant le protocole de Kyoto [en 1997]. Le problème, c’est que l’action n’a pas suivi. Les gens sont comme Saint Thomas: avant d’agir, ils veulent que le changement climatique soit perceptible. Aujourd’hui, ils commencent à comprendre."
Making of: A l’Hôtel de l’Industrie à Paris où il participe à un colloque, Jean Jouzel nous reçoit avec simplicité. D’une exquise courtoisie, il fait preuve d’une grande bienveillance vis-à-vis de Rafael, le stagiaire de 14 ans qui nous accompagne. On est cependant un peu surpris par le décalage entre la gravité des sujets et le ton un brin monocorde du climatologue. Jouzel n’est pas Hulot et ne met aucun pathos dans son propos.
D'après Mr Nicolas Stiel - Challenges - samedi 7 décembre 2019
04:39 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LA FORET, LES ABEILLES, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : jean jouzel s'engage pour le climat... | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
06/01/2020
Dans l'éducation nationale, Mr JM Blanquer cherche à éteindre la contestation par des promesses...
Il n'y a pas que dans les transports que la grève devrait être particulièrement suivie jeudi 5 décembre. Dans les établissements scolaires, quatre écoles primaires sur dix seront fermées en moyenne, et certainement plus en région parisienne. Les professeurs se mobilisent contre une baisse de leurs pensions, celles-ci risquant d’être les plus impactées par la disparition des régimes spéciaux prévue par la réforme des retraites.
Selon le syndicat SNES-FSU, principale organisation représentative du second degré, cette baisse serait de l’ordre de 30%. Mais le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, assure que rien n’est encore figé, et que le gouvernement travaille encore à trouver le moyen de contrebalancer certaines conséquences de la remise à plat des différents régimes. "Cette réforme pourrait avoir des effets négatifs sur la retraite des professeurs", concède Jean-Michel Blanquer au micro d’Europe 1. "Mais le président de la République, le Premier ministre et moi-même nous sommes engagées à ce que ce ne soit pas le cas. Ce message doit être entendu très clairement", veut-il aussitôt nuancer.
"Nous garantissons qu’il n’y aura pas de baisse"
"Quand je vois circuler des simulateurs pour faire croire qu’il y aura une baisse des pensions, ça n’est pas sérieux !", s’agace le locataire de la rue de Grenelle. Le ministre indique que, parmi les pistes envisagées, une hausse des salaires pour les générations concernées par la réforme permettrait de limiter la baisse des pensions. "En réalité, nous garantissons qu’il n’y aura pas cette baisse. Et comment ? En travaillant sur la rémunération ", explique le ministre. "On va déterminer prochainement quelles générations seront concernées mais, par définition, ce seront les plus jeunes. Ce sont précisément celles-là qui ont besoin d’une amélioration de leur rémunération, et c’est ce que nous allons planifier", assure Jean-Michel Blanquer.
Selon Mme Virginie Riva, édité par Romain David - Europe 1 - mardi 3 décembre 2019
05/01/2020
Solidarité et intelligence collective au lieu de loi du plus fort...
La solidarité doit être au cœur des transformations démocratiques et politiques. C'est le constat de cette première table-ronde organisée par Libération et le Réseau APA à Kingersheim.
Née d’une aspiration individuelle, d’une bonne volonté (c’est l’étymologie du mot bénévole), la solidarité ne trouve son sens qu’au sein d’un collectif. La famille, le quartier, l’association sont les premiers cercles de l’entraide. Mais comment la décliner à l’échelle de l’Etat-nation ?
Pour Laurent Joffrin, directeur de Libération, la fraternité «n’est pas seulement un supplément d’âme», c'est «un objectif de l’action publique». «La loi du plus fort» doit céder à «la force et l’efficacité liées à la qualité et à la complémentarité des relations humaines, le respect de l’environnement, des organisations et des territoires», à une «intelligence collective» forte de ses «convictions partagées», souligne Denis Thomas, président du Réseau APA. Il faut, dit-il, «passer d’une société de biens à une société du lien». À ses côtés, l’ancienne ministre Marie-Anne Montchamp regrette un système de protection sociale préoccupé par sa seule solvabilité: «l’esprit d’entraide a pu disparaître au profit d’une logique assurantielle.» Et d’ajouter: «Il ne faut pas oublier le temps de parole, de présence auprès des personnes âgées». D’où une indispensable «innovation politique» portée par les institutions et parties prenantes, un travail de proximité respectueux des mécanismes solidaires déjà existants. Pour Jo Spiegel, maire de Kingersheim et cofondateur de Place publique, cette forme de coopération est «au cœur de la rénovation démocratique» : «chaque personne est douée de solidarité, ce n’est pas seulement une question d’instinct mais aussi d’apprentissage, de pratique».
Pour Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, titulaire de la chaire «Humanités et santé» au Cnam, l’entraide participe d’un «besoin vital». «Il n’est pas seulement question de don et de contre-don. Les individus qui ne produisent pas de la solidarité tombent malades, c’est une vérité clinicienne.» L’entraide fait partie d’un «continuum des soins». Mais les assistantes de vie, les aides-soignantes sont «souvent des femmes de familles monoparentales, d’origine étrangère, qui gagnent le smic ou moins, ont des temps partiels subis plutôt que souhaités» avertit Luc Broussy, spécialiste du vieillissement et président de France Silver Eco. «Il faut voir au-delà des bons sentiments, il existe aujourd’hui des assignés à l’entraide».
Selon Mme Maïté Darnault - Liberation - lundi 2 décembre 2019
04:03 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : entraide et solidarité, plus loi du plus fort, intelligence collective | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
04/01/2020
Calanques avec replantation d'astragale...
Sous le soleil, face à la Méditerranée, une quinzaine de personnes s'activent pour replanter des pousses d'astragale. Ce buisson emblématique des calanques marseillaises, piétiné par les randonneurs, repoussé par l'urbanisation, attaqué par les lessives qui polluent la mer, est menacé de disparition.
A l'écart de la ville, près de la calanque de Marseilleveyre accessible après 45 minutes de marche sur des rochers rendus glissants par le passage des promeneurs, les défenseurs de l'astragale participant à un programme de réintroduction creusent ce matin-là méthodiquement la terre rougeâtre. L'été venu, des milliers de visiteurs cherchent au creux des anses et des criques qui se succèdent entre Marseille et Cassis un endroit paisible pour se baigner. Mais au cœur de l'arrière-saison, les jardiniers du jour profitent du calme pour planter en retrait du chemin quelques-uns des 3.000 plants cultivés depuis près d'un an dans les pépinières marseillaises.
Dans quatre ou cinq ans, alors que seulement 20 à 50% d'entre eux devraient avoir survécu, ils donneront naissance à des petits buissons épineux vert-de-gris, surnommés "coussin de belle-mère".
Dans cette "niche écologique entre la mer et la garrigue, les plantes devraient trouver les ressources pour se développer et se reconnecter avec les populations d'astragale existantes", espère Laureen Keller, écologue au parc national des Calanques.
Leur réintroduction, à laquelle participent notamment l'université Aix-Marseille, la ville, le parc national et la région dans le cadre du projet européen Life Habitat Calanques financé principalement par l'Europe, représente un enjeu de taille.
Plante endémique rare dont les plus vieux spécimens sur le site de sa réintroduction sont estimés à 40 ou 50 ans, "l'astragalus tragacantha" se concentre à 90% sur le littoral marseillais, le Var, l'Espagne et le Portugal abritant le reste de sa population.
Si on la perd ici, c'est la population française de l'astragale qui disparaît", souligne la responsable du pôle de connaissance scientifique du parc national des Calanques, Lidwine Le Mire Pecheux, penchée sur les minuscules plants.
- "Solidarité écologique" -
La plante, répertoriée sur la liste rouge des espèces menacées en France par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), est entrée en 2019 dans la catégorie des espèces "en danger". L'ONU estime que sur 8 millions d'espèces animales et végétales vivant sur Terre, un million sont menacées d'extinction. Aux premiers rangs des risques pour l'astragale, l'urbanisation, qui a chassé la plante de son milieu naturel, et les randonneurs, qui sortent des sentiers et l'écrasent sans même s'en rendre compte.
Exposée au Mistral, la plante compte aussi parmi ses ennemis les embruns marins pollués par les rejets dans la mer des stations d'épuration, qui recèlent des tensio-actifs contenus notamment dans les gels douche ou les résidus de lessive.
"Ces produits sont destinés à enlever le gras: le problème, c'est que les feuilles de l'astragale sont recouvertes d'une pellicule grasse destinée à les protéger du sel marin, mais avec les embruns cette protection disparaît et les plantes ne résistent plus au sel", explique Laureen Keller.
L'espèce, qui n'a pas changé depuis 2,6 millions d'années, est pourtant un exemple d'adaptation au milieu méditerranéen, avec notamment ses racines très longues qui vont puiser l'eau en profondeur.
"Protéger l'astragale, c'est aussi protéger tout son milieu, elle est un exemple de solidarité écologique", insiste Lidwine Le Mire Pecheux.
Le végétal dont les fleurs blanches sont pollinisées au printemps par les abeilles sauvages, se transforme en "parapluie" écologique. Les racines du buisson ont ainsi la particularité de capter les polluants des sols, évitant ainsi leur dilution dans l'air et l'eau.
Une chance pour ces calanques situées à proximité d'anciennes usines de plomb, de soude ou encore de soufre, dont la dernière a fermé en 2009.
"Quand l'environnement va bien, c'est la santé de l'homme qui va mieux", Aux premiers rangs des risques pour l'astragale, l'urbanisation, qui a chassé la plante de son milieu naturel, et les randonneurs, qui sortent des sentiers et l'écrasent sans même s'en rendre compte.
Exposée au Mistral, la plante compte aussi parmi ses ennemis les embruns marins pollués par les rejets dans la mer des stations d'épuration, qui recèlent des tensio-actifs contenus notamment dans les gels douche ou les résidus de lessive.
"Ces produits sont destinés à enlever le gras: le problème, c'est que les feuilles de l'astragale sont recouvertes d'une pellicule grasse destinée à les protéger du sel marin, mais avec les embruns cette protection disparaît et les plantes ne résistent plus au sel", explique Laureen Keller.
L'espèce, qui n'a pas changé depuis 2,6 millions d'années, est pourtant un exemple d'adaptation au milieu méditerranéen, avec notamment ses racines très longues qui vont puiser l'eau en profondeur.
"Protéger l'astragale, c'est aussi protéger tout son milieu, elle est un exemple de solidarité écologique", insiste Lidwine Le Mire Pecheux.
Le végétal dont les fleurs blanches sont pollinisées au printemps par les abeilles sauvages, se transforme en "parapluie" écologique. Les racines du buisson ont ainsi la particularité de capter les polluants des sols, évitant ainsi leur dilution dans l'air et l'eau.
Une chance pour ces calanques situées à proximité d'anciennes usines de plomb, de soude ou encore de soufre, dont la dernière a fermé en 2009.
"Quand l'environnement va bien, c'est la santé de l'homme qui va mieux", Aux premiers rangs des risques pour l'astragale, l'urbanisation, qui a chassé la plante de son milieu naturel, et les randonneurs, qui sortent des sentiers et l'écrasent sans même s'en rendre compte.
Exposée au Mistral, la plante compte aussi parmi ses ennemis les embruns marins pollués par les rejets dans la mer des stations d'épuration, qui recèlent des tensio-actifs contenus notamment dans les gels douche ou les résidus de lessive.
"Ces produits sont destinés à enlever le gras: le problème, c'est que les feuilles de l'astragale sont recouvertes d'une pellicule grasse destinée à les protéger du sel marin, mais avec les embruns cette protection disparaît et les plantes ne résistent plus au sel", explique Laureen Keller.
L'espèce, qui n'a pas changé depuis 2,6 millions d'années, est pourtant un exemple d'adaptation au milieu méditerranéen, avec notamment ses racines très longues qui vont puiser l'eau en profondeur.
"Protéger l'astragale, c'est aussi protéger tout son milieu, elle est un exemple de solidarité écologique", insiste Lidwine Le Mire Pecheux.
Le végétal dont les fleurs blanches sont pollinisées au printemps par les abeilles sauvages, se transforme en "parapluie" écologique. Les racines du buisson ont ainsi la particularité de capter les polluants des sols, évitant ainsi leur dilution dans l'air et l'eau.
Une chance pour ces calanques situées à proximité d'anciennes usines de plomb, de soude ou encore de soufre, dont la dernière a fermé en 2009.
"Quand l'environnement va bien, c'est la santé de l'homme qui va mieux", s'enthousiasme la responsable. Au loin, quelques randonneurs, polaire sur le dos et bâtons en main, s'avancent sur le sentier le long de la côte.
D'après l'AFP - AFP - jeudi 28 novembre 2019
05:41 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, JARDINS ET POTAGERS, LES ABEILLES, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, URBANISME, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : astragale, plantaztions dans les calanques | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
02/01/2020
Connaître les droits à la formation...
Dans Version Fémina, Mme Valérie Josselin a interrogé Mme Muriel Pénicaud, ministre du Travail, afin de faire connaître aux lecteurs leurs droits à la formation. Tout d'abord, il faut savoir que la plate-forme "mon compte formation" remplace "mon compte d'activité" et devient même accessible sur téléphone mobile. En effet, en 4 clics, vous pouvez choisir de réserver et d'acheter en ligne votre formation, sans aucun intermédiaire, 24h sur 24 et 7 jours sur 7. Il suffit de cliquer sur "mon compte formation" en demandant: www.moncompteformation.gouv.fr ou de chercher l'application mobile correspondante.
Chacun devrait avoir la liberté de choisir son avenir professionnel ou sa reconversion, mais en fait seulement un tiers des salariés de PME et un tiers des ouvriers fait valoir ses droits à la formation. Le système a été simplifié et il est davantage centré sur la personne. La France serait, dit Mme la ministre, le premier pays au monde à le mettre en place. Le CPF s'adresse à tous les salariés du secteur privé, lucratif ou non lucratif, aux personnes en recherche d'un emploi, mais aussi, à partir de mars 2020, aux indépendants et aux professions libérales et non salariées.
Le CPF consiste en une somme de 500 euros par an versés aux demandeurs concernés, avec un plafond de 5 000euros. Pour les personnes non qualifiées ou en situation de handicap, la dotation est de 800 euros avec un plafond de 8 000 euros, que l'on travaille à temps plein ou à mi-temps. On peut grâce au CPF financer un permis de conduire, un bilan de compétences ou de validation des acquis de l'expérience (VAE), l'accompagnement à la création ou la reprise d'une entreprise. On peut bénéficier gratuitement de conseils sur la plate-forme, comparer les prix, trouver des lieux de formation, accéder à des contenus, à distance ou sur RV.
Il est bon de savoir qu'on a jusqu'au 31 décembre 2020 pour convertir son ancien DIF en CPF, avec des droits acquis avant 2015, en CPF et récupérer des euros.
Lyliane
05:58 Publié dans CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : le compte formation | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Des produits fabriqués en France à l'Elysée...
Quelle meilleure vitrine que l’Élysée pour promouvoir le «Fabriqué en France»? Pour mettre en lumière le savoir-faire des régions françaises, le chef de l’État va ouvrir en grand aux visiteurs ses salons et même son jardin, les 18 et 19 janvier prochain. Ce prestigieux show-room républicain assurera, le temps d’un week-end, la promotion de 101 produits censés représenter le meilleur du génie français. Pour ménager les susceptibilités, - et c’est la raison du choix du nombre 101 - chaque département de métropole et d’outre-mer sera représenté par un seul produit. Des robots au textile, des satellites aux produits agricoles, toutes les entreprises nationales pourront postuler à cette exposition française, qui accueillera aussi des produits utilisés quotidiennement. L’occasion de rappeler également que l’industrie recrée des emplois en France (32.000 emplois créés depuis mi-2017).
Cette opération aura en outre un message environnemental. En achetant français, le client fait coup double. Non seulement il soutient l’emploi national mais de plus il réduit l’empreinte carbone de ses achats. Les candidats postuleront auprès des préfets de région qui, avec les conseils régionaux, les chambres consulaires et les relais économiques locaux sélectionneront trois produits par département. Puis un comité présidé par la secrétaire d’État Agnès Pannier-Runacher tranchera. Tout ne sera pas simple: le choix d’une seule voiture électrique risque de créer des tensions entre les marques tricolores.
Selon Mr Charles Gautier - Le Figaro - vendredi 29 novembre 2019
04:17 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, URBANISME, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : à l'elizée des produits français exposés | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
01/01/2020
Des femmes luttent contre les trafiquants à Marseille...
Un collectif de femmes dans des quartiers Nord de Marseille, écrit Mme Anne Le Nir dans le journal La Croix, milite pour que "les biens confisqués aux délinquants servent à financer des projets sociaux dans leur quartier. Ces femmes s'inspirent d'une loi italienne, qui a permis depuis 1996, de confier des milliers d'immeubles et d'hectares de terres à des associations et des coopératives". Ces quartiers sont en effet les premiers touchés par les trafics, la corruption et l'absence de l'Etat.
L'initiative est venue de Mme Fatima Mostefaoui, 53 ans, présidente marseillaise du collectif "Pas sans nous", le syndicat de ces habitants des quartiers populaires. Elle affirme qu'elles ont monté ce projet à cause du trop-plein de fusillades dans le quartier. 23 personnes sont mortes en 2018 dans les quartiers Nord. De ce fait, ces femmes ont réalisé que manifester ne suffisait plus. En 2017, lors d'un colloque à Paris du collectif Pas sans nous, Mme Mostefaoui a rencontré une sociologue qui lui a expliqué la saisie et la redistribution des sommes et des biens des trafiquants italiens. Cependant, une loi est nécessaire chez nous pour que les biens soient saisis, gérés par l'Etat et redistribués...
Aujourd'hui, dans notre pays, l'Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis, nommée l'AGRASC, a la mission de saisir les biens criminels. L'argent va ensuite à l'Etat. Or, il s'est agi de 70 millions d'euros en 2018 pour les saisies liées au trafic de drogue. Créer une Maison de la Jeunesse, un club sportif avec une partie de cette somme, ne serait-ce pas une bonne idée? L'exemple italien montre que ça fonctionne bien. Car, disent-elles, "s'attaquer au patrimoine des organisations criminelles est un des moyens les plus efficaces pour les frapper en plein coeur, c'est à dire au portefeuille". Il faudrait, cependant, une volonté politique sur place et à l'Assemblée Nationale... D'où cet article concernant cette initiative courageuse qu'il serait bon, à mon avis, de soutenir sans aucune réticence.
Lyliane
04:05 Publié dans ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : lutte contre la mafia, saisir et réutiliser les biens criminels à marseille dans les qu | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
31/12/2019
Donner une seconde vie aux jouets abîmés...
Chaque année, en France, plus de 40 millions de jouets sont jetés à la poubelle, car il leur manque une pièce. C'est un désastre écologique, écrit un journaliste dans CNews. Il n'y a pas, en effet, de vente de pièces détachées pour les jouets. Mr Matthieu Régnier, PDG de la société française DAGOMA, dont le siège est à Roubaix, lance en ce mois de décembre Toy Rescue. Ce service est capable de fournir des pièces détachées à la demande pour la plupart des jouets.
L'idée qu'a eu ce PDG est de faire appel pour fabriquer les parties manquantes à l'impression 3D. Ce service en ligne s'adresse autant aux enfants qu'aux collectionneurs. Il suffit de se connecter sur le site et de télécharger gratuiyement les Scans 3D des pièces désirées, grâce au moteur de recherche. Ainsi, avec une imprimante 3D, ces modèles pourront être tirés au format et à la couleur de leur choix. Mais pour les personnes ne possédant pas ce type de matériel, elles peuvent solliciter l'aide de la communauté, un réseau de "makers" à travers l'hexagone. Ce réseau fonctionne comme un vrai réseau social.
DAGOMA, en outre, fabrique des imprimantes 3D made in France en utilisant des plastiques d'origine végétale, conçus à partir d'amidon de maïs. Pour en savoir davantage, se connecter sur le site: www.toy-rescue.fr.
Lyliane
04:14 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : donner une seconde vie a des jouets, dagoma, imprimante 3d | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
28/12/2019
En Italie, l'écologie n'est plus une option!
Dans le journal Télérama, il est rapporté par Mme S. Be qu'en Italie à partir de septembre 2020, "l'étude des questions environnementales et climatiques sera obligatoire dans toutes les écoles publiques". Cette nouvelle a été annoncée par Mr Lorenzo Fioramonti, ministre de l'éducation au début du mois de novembre 2019.
De plus, "des matières comme la géographie, les mathématiques ou la physique seront désormais étudiées sous l'angle du développement durable". Nous ne pouvons que nous féliciter de cette mesure annoncée! Pour en savoir plus concernant cette initiative, consulter www.reuters.com/article/us-climate-change-italy-exclusive/.
Je pense qu'en France nous pourrions faire de même en saisissant Mr J.M. Blanquer. Les jeunes français dès l'école primaire devraient pouvoir être informés des enjeux climatiques, avec un accent positif mis sur la responsabilité de chacun. Car il ne faut surtout pas baisser les bras. En effet, il me semble que pour tous les citoyens du monde aujourd'hui, et surtout aux Etats-Unis, où demeurent encore des personnes dites "sceptiques", désormais l'écologie ne peut plus du tout être une option!
Lyliane
05:20 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
26/12/2019
Chaussures vietnamiennes éthiques N'Go Shoes à Nantes...
La jeune marque nantaise, qui valorise le savoir-faire traditionnel vietnamien et contribue à la construction d'écoles, remporte un joli succès. Vous les croiserez peut-être dans l’un des chalets de L'Autre marché, le marché de Noël des cadeaux équitables, qui ouvre ses portes samedi à Nantes. Car les baskets N’Go Shoes ne sont pas tout à fait des pompes comme les autres. Créée en 2016 par deux Nantais, la jeune marque mise autant sur l’éthique et la solidarité du projet que sur le look branché de ses sneakers pour séduire les consommateurs.
En toile ou en cuir, ses 19 modèles de chaussures sont en effet fabriqués au Vietnam dans des ateliers traditionnels. « Il y a un véritable savoir-faire là-bas, malheureusement menacé par la concurrence des usines où s’approvisionnent les géants du secteur, explique Kevin Gougeon, l’un des deux fondateurs. Notre tissu est fourni par des artisanes de la minorité des Thaïs Blancs regroupées en coopérative. Nos commandes permettent désormais de faire vivre 20 artisanes et d’autres se forment à leur tour. Et en travaillant en direct, on est vigilant sur les conditions de travail, la sécurité ou les assurances. »
Trois écoles déjà construites
N’Go Shoes s’engage aussi à reverser 2 % de son chiffre d’affaires à l'ONG vietnamienne Sao Bien œuvrant à la construction d’écoles dans des villages isolés. « On a déjà versé 10.600 euros. Ça parait peu mais c’est une somme importante quand on lance son activité. On a ainsi contribué à la création de trois écoles, bientôt quatre. C’est vraiment motivant. »
Bien aidées par le bouche-à-oreille sur les réseaux sociaux, les baskets, vendues de 69 à 95 euros, plaisent aussi, fort heureusement, pour leur confort et leur design, surtout auprès des CSP+, des « femmes de 25-35 ans » en particulier. « La forme de la chaussure est relativement basique avec une touche d’originalité apportée par une bande de motifs ethniques tissée à la main. C’est notre signe distinctif ! »
Veja, le modèle à suivre
Résultat : quelque 10.000 paires auront été écoulées en 2019, soit plus du double de l’an passé. « On est distribués dans 70 magasins dont quelques grosses enseignes comme Eram ou Les Galeries Lafayette, énumère Kevin Gougeon. On vend aussi 300 paires par mois sur le site Internet. Ça va plus vite que ce qu’on pensait. Je me rappelle encore qu’il y a deux ans j’avais stocké nos 1.000 premières paires dans le garage de mes parents ! »
Pour 2020, N’Go Shoes espère produire 20.000 paires et « accélérer son développement à l’étranger ». La marque basée à Nantes projette également de sortir des baskets véganes et un modèle composé « en grande partie de plastiques recyclés ».
La trajectoire fait forcément un peu penser à Veja, la désormais célèbre marque française de baskets écologiques et équitables qui, elle, travaille principalement au Brésil. « La comparaison ne me dérange pas, reconnaît Kevin Gougeon. Veja, ce sont des pionniers et des modèles. Ils sont reconnus, ont grandi, sans avoir renié leurs valeurs de base. »
Le jeune entrepreneur ajoute. « Je pense que, à l’image de l’alimentation, le prêt-à-porter sera obligé d’opérer une mutation vers l’éthique et le biologique. Nike ou Adidas produisent dans le même pays que nous. Ils pourraient très bien aller vers une démarche plus humaine et responsable. C’est le consommateur qui détient la clé. »
Frédéric Brenon - 20 Minutes - mercredi 27 novembre 2019
05:15 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : chaussures éthiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
" Des paroles aux actes", pour le climat des artistes s'engagent à changer...
Le groupe Shaka Ponk et la chanteuse Zazie présentent les objectifs de l’appel « Des paroles aux actes », signé par une soixantaine de musiciens, chanteurs, acteurs, humoristes… Pour Samaha et Frah, du groupe de musique Shaka Ponk, et la chanteuse Zazie, l’appel « Des paroles aux actes… Get Freaky », publié par Le Monde jeudi 28 novembre, n’est pas une déclaration de plus pour le climat ou la sauvegarde de la biodiversité. « Il s’agit d’un engagement personnel, et professionnel, de dire qu’on a le choix. Et d’entraîner, par la diversité de nos réseaux, d’autres qui nous rejoindront. Nous avons la possibilité d’adopter des comportements plus écoresponsables, alors faisons-le », avance Frah.
« Pour agir contre le dérèglement climatique, il est temps de passer de la parole aux actes »
De fait, de Jean-Louis Aubert à Nagui, en passant par Thomas Dutronc, Cats on Trees, Cyril Dion, Laure Manaudou, Bruno Solo, Yaël Naïm, Tryo, Elie Semoun ou Nolwenn Leroy, pour citer quelques-uns des soixante signataires, les publics ne sont pas les mêmes. Mais les membres de ce collectif « The Freaks » s’engagent tous à faire passer le message, sur les blogs, pages Facebook, Instagram, à montrer à tous ceux qui suivent les mondes artistiques, sportifs, médiatiques, que l’on peut « bousculer les habitudes ».
« Le but n’est ni de gaver ni de culpabiliser, juste de dire ce que l’on peut faire. Nous par exemple, on arrive à bannir tout ce qui est absurde, ce qui est jetable, comme les nombreuses bouteilles en plastique que l’on consommait dans notre travail », explique Samaha. « Pendant les tournées, on s’aperçoit que l’on fait des économies. L’écologie ce n’est pas un parti politique, et ce n’est pas réservé à ceux qui ont les moyens », affirme Zazie.
Gâchis
Les concerts, les tournées, les fonctionnements des boîtes de production sont loin d’être vertueux, en termes de kilomètres parcourus, donc d’émission de gaz à effets de serre, d’énergies consommées, d’aliments vite produits, vite achetés et vite avalés, de milliers de bouteilles en plastique, à peine entamées puis jetées… La conscience de ce gâchis progresse dans le milieu artistique, estiment Shaka Ponk et Zazie. « Quand je suis arrivée pour la première fois au travail [Zazie dirige une boîte de production, Zazi Films] avec ma gourde, tout le monde m’a regardée ironiquement, mais, aujourd’hui, tout le monde s’y est mis », témoigne la chanteuse.
Mais beaucoup hésitent à modifier leurs comportements. « C’est compliqué, on ne peut imposer le covoiturage pour venir à nos concerts, mais on peut le recommander, on peut aussi contrôler les produits en backstage et, pourquoi pas, un jour, ne travailler qu’avec une compagnie qui nous proposera des tournées dans des bus hybrides », explique Frah.
Déjà présenté en juillet 2018 avec l’engagement de certains artistes (Zazie, Thomas Dutronc, etc.), le concept The Freaks prend réellement forme jeudi 28 novembre. Pourquoi tant de temps pour relancer l’initiative ? La faute aux agendas divergents, et aux rythmes de vie intenses, plaident les trois ambassadeurs venus au journal Le Monde, lundi 25 novembre, pour présenter leur initiative.
Quand Frah Sam a lancé « C’est juste la fin du monde » avant une longue allocution sur l’écologie, sur la scène des Victoires de la musique, le 8 février, devant des millions de téléspectateurs, ce n’était pas prévu : « Le jour où ça va vraiment arriver, on va tous chier dans notre froc et on va pleurer, parce qu’on a peur et surtout parce qu’on savait. Ce qui est paradoxal, c’est qu’on a tous le pouvoir d’empêcher la fin du monde, c’est un pouvoir qu’on a et qu’on a oublié. » Du côté de la production de l’émission (France 2), raconte aujourd’hui Frah, ce fut la panique. On lui avait demandé de ne pas le faire ou de s’en tenir à un message de quelques secondes. Impossible pour Shaka Ponk, au regard des enjeux.
Traduire dans les actes
Ecrire sur l’avenir de la planète, comme de nombreux artistes l’ont fait, ne suffit pas selon eux. « Si la musique est un vecteur d’émotion et qu’il faut toucher le cœur des gens, on est plus crédible si on le traduit dans nos actes », explique Samaha.
En revanche, les trois ambassadeurs n’adhèrent pas totalement à la démarche de Chris Martin, le leader du groupe Coldplay, d’arrêter les tournées pour des raisons environnementales et de réfléchir à des concerts plus « durables » et « activement bénéfiques » pour l’environnement, annoncée sur la BBC le 21 septembre. « Ne plus faire de concerts parce que ça pollue, ce n’est pas le bon choix, il faut les rendre le moins polluant possible. Si on a compris certaines choses, il faut les partager avec nos publics », estime Samaha.
Définis avec des experts de la Fondation Nicolas Hulot, pour la nature et l’homme, « 42 gestes » sont proposés par les artistes, comme l’achat de produits en vrac, le partage d’équipements avec ses voisins, ou encore de « ne plus prendre de bain (ou trèèèèès rarement et seulement si on est deux dedans) ».
Selon Mr Rémi Barroux - Le Monde - jeudi 28 novembre 2019
04:26 Publié dans ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : des artistes s'engagent pour le climat | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
24/12/2019
Des lunettes avec Médecins du Monde...
L'accès aux soins d'optique est parfois difficile pour les personnes en situation précaire qui n'ont pas de droits ouverts à la Sécurité Sociale, ni de souscription à une complémentaire santé faute de ressources, écrit un journaliste dans le magazine des donateurs. Depuis 2001, des consultations d'ophtalmologie sont proposées dans les centres d'accueil, de soins et d'orientation de Médecins du Monde.
Ce programme est soutenu par la Fondation Optic 2000 depuis 2009. Ainsi, grâce à ce partenariat, les personnes accueillies par les équipes de Médecins du Monde en France peuvent bénéficier gratuitement de paires de lunettes correctrices adaptées à leurs besoins. Pour faire un don ou pour en savoir davantage, contacter sur Internet: www. medecinsdumonde.org.
Lyliane
04:55 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : partenariat médecins du monde et optic 2000 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
20/12/2019
"Agir pour l'environnement" a eu un bilan positif en 2019...
|
||||||
|
||||||
|
||||||
|
||||||
|
13:14 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, L'EAU ET LA MER, LA FORET, LES ABEILLES, MEDIAS, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : agir pour l'envirponnement et son bilan positif | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Cap sur l'année 2020...
L'ONG Greenpeace, dans un encart pour les donateurs, et notamment Mme Clara Jamart, responsable du programme agriculture et forêts, envisagent en 2020 de peser sur les négociations de la PAC (politique agricole commune), afin d'accélérer la transition écologique de notre agriculture. Toutefois, comment mettre en oeuvre un tel projet?
Il sera question par exemple de faire pression sur les négociations de la réforme de la PAC pour mettre fin aux subventions publiques à l'élevage industriel et amorcer la transition agroécologique vers des modes de culture et d'élevage raisonnés et responsables. Une autre demande concernera la réduction de notre impact sur les forêts, en interdisant notamment l'importation de soja issu de la déforestation dans le monde.
Promouvoir le respect de la loi imposant de servir au moins un repas végétarien par semaine dans les cantines françaises fait également partie du projet, tout comme le lancement d'une campagne visant à nous faire changer nos habitudes, en réduisant considérablement notre consommation de protéines animales.
Concernant la protection des océans, l'objectif affiché par Greenpeace est d'obtenir un traité sur la haute mer rendant possible la création de réserves marines protégée, afin de mettre au moins 30% des océans à l'abri de l'avidité des industries. Un travail politique au niveau des décideurs sera nécessaire pour les pousser à combattre l'industrie pétrolière.
Bref, bien loin de baisser les bras, les membres de l'organisation visent à mener campagne contre les entreprises climaticides , à dénoncer le scandale de la gestion des déchets nucléaires et à empêcher la construction de nouvelles centrales dans notre pays et à l'étranger en insistant sur la nécessité de sécurité et de transparence.
Alors, qui veut soutenir la communauté Greenpeace France forte de ses 230 000 adhérents et de près de 1,5 million de sympathisants sans oublier les 1500 militants bénévoles? Il y a urgence à se mobiliser pour le climat!
Lyliane
10:13 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, GESTION DES DECHETS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LA FORET, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : peser sur les négociations de la pac avec greenpeace | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
18/12/2019
Comment concilier révolution numérique, extraction non polluante de métaux rares et commerce équitable
Un dossier publié dans Télérama et signé par Mr Olivier Tesquet pose de nombreuses questions d'actualité. Le thème principal pourrait être résumé par la question suivante: comment pourrions nous concilier de façon bénéfique la généralisation des outils numériques et leurs dramatiques conséquences sur notre environnement? Tout est passé en revue: extraction nocive pour les êtres humains et les sols, travail des enfants, déchets polluants et dans nos pays: boulimie de consommation, serveurs gourmands en énergie, constructeurs avides de profit...
Le désastre écologique est pointé du doigt, d'autant mieux que chez nous, bien loin des mines et des dépôts polluants, nous semblons empêtrés dans nos contradictions et prisonniers d'un marketing qui nous pousse à changer de smartphone chaque année... Heureusement, après ce bilan consternant de la face cachée du numérique, le dossier met en valeur les recherches d'une entreprise néerlandaise nommée Fairphone, dans laquelle "une soixantaine de salariés planchent sur le téléphone de demain: durable, équitable et recyclable". Pour le moment sur les quarante métaux nécessaires à la mise au point d'un smartphone, le fairphone en a sélectionné quatre issus du commerce équitable.
De son côté, "pour sortir de cette économie linéaire qui se soucie peu de l'après", l'Ademe va déployer dans notre pays au début 2020 un indice de réparabilité (cf l'étiquette énergie de l'électroménager). Pour cela seront pris en compte: la disponibilité des pièces détachées, la démontabilité, la mise à disposition de notices, le coût des pièces détachées, la mise à jour des logiciels. Mr Erwann Fangeat, responsable de la direction énergie circulaire et déchets de l'Agence pense qu'avec un indice européen, les grands constructeurs pourront peut-être infléchir leurs politiques.
Au moment où plusieurs d'entre nous tentent de limiter leurs voyages en avion et de réduire leur consommation de plastique, nous sommes invités à prendre conscience des effets pernicieux induits par l'usage effréné du numérique. Dans cette optique, plus de sobriété énergétique et de sens de la justice devront naître dans nos pays dits industrialisés...
On peut s'informer sur le sujet par la lecture de plusieurs ouvrages. Par exemple: "La face cachée du numérique " par Mr F. Flipo et Mmes M. Dobré et M. Michot aux éditions L'échappée (2013), par "La guerre des métaux rares" de Mr G. Pitron publié aux éditions Les liens qui libèrent (2018) et aussi grâce au rapport de l'ONG Greenpeace sur www.clickclean.org.
Lyliane
04:32 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : métaux rares, face cachée du numérique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
17/12/2019
Faut-il ratifier le CETA?
Un collectif d’étudiants en agronomie s'inquiète des conséquences pour l'agriculture que pourrait avoir la ratification par le Sénat français de l'accord de libre-échange entre l'UE et le Canada.
Tribune. Très prochainement, le Sénat aura la responsabilité d’étudier le Ceta (Comprehensive Economic and Trade Agreement) en vue d’une ratification à l’échelle nationale. Si tous les Etats membres de l’UE font de même, alors cet accord particulièrement controversé entrera de manière permanente en vigueur, après dix ans de négociations. Nous sommes étudiants en école d’agronomie et nous ne nous reconnaissons pas dans ces accords dits de nouvelle génération. Pourtant, notre génération et les suivantes seront les premières à subir les conséquences de tels accords, loin d’être à la hauteur des enjeux environnementaux et climatiques dont les manifestations dépasseront certainement les prévisions les plus pessimistes du Giec. Alors que vous promouvez l’accord de Paris (1) non contraignant et non respecté par les signataires, vous négociez des accords de libre-échange qui réduisent fortement les marges de manœuvre des Etats. Nous ne pouvons que constater une contradiction entre le discours écologique engagé du gouvernement et la signature de ces traités dans leur forme actuelle.
Notre formation nous invite à réfléchir aux enjeux considérables auxquels l’agriculture fait face, et aux conditions de la transition vers une agriculture plus résiliente, plus rémunératrice des producteurs et répondant aux attentes de la société. Or, là où nous souhaitons une amélioration de la traçabilité et de la qualité de nos produits, notamment d’élevage, vous vous apprêtez à ouvrir des contingents d’importation à des produits issus d’exploitations où les normes sont moins exigeantes que les normes européennes (2).
Là où l’Union européenne fait prévaloir le principe de précaution, garantissant la Là où nous cherchons une réduction de notre empreinte carbone, vous nous soumettez une augmentation du trafic marchand maritime et aérien, ainsi qu’un accroissement des importations de combustibles fossiles (5).
Là où nous réclamons plus de transparence et de démocratie dans les décisions publiques, vous nous proposez la création de l’ICS (Investment Court Sytem), une instance publique supra-étatique de règlements des différends permettant aux investisseurs et entreprises privées d’attaquer en justice une décision politique qui entraverait ses intérêts économiques.
Ainsi, à l’heure où la transition agroécologique est des plus pressantes, nous ne pouvons accepter que l’agriculture soit la variable d’ajustement d’intérêts privés. Nos agricultures se jouent au sein des territoires, et sont fondées sur des complémentarités entre productions. Elles ne peuvent entrer dans une logique purement marchande de spécialisation transatlantique selon des avantages «comparatifs». A quand l’exception agricole dans les accords commerciaux pour une prise en compte réelle des enjeux environnementaux et de souveraineté alimentaire ?sécurité de la santé des citoyens, vous nous présentez une harmonisation des normes avec un pays qui ne le reconnaît pas (3).
Là où nous voulons des filières agricoles viables et durables, vous mettez en péril le maintien d’exploitations aux aménités sociales et environnementales pourtant nombreuses, notamment en ce qui concerne l’élevage bovin allaitant, un secteur déjà en grande difficulté économique. La transition agroécologique ne se fera pas au sein de nos territoires sans le maintien d’une diversité de productions et notamment de prairies (4).i cet accord de libre-échange se veut être un modèle pour de prochains accords, nous sommes plus qu’inquiets quant à notre capacité future à faire-valoir des intérêts de protection de l’environnement ou relevant de droits sociaux. N’est-il pas temps que la France reconsidère ses priorités et place l’agriculture au cœur de la transition écologique ? N’est-il pas temps de se saisir de cette opportunité pour enfin honorer l’accord de Paris et entraîner les autres Etats dans un changement de modèle ? Nous invitons donc les sénateurs à prendre acte de leur responsabilité en ne ratifiant pas les accords du Ceta qui, dans leur forme actuelle, vont à contre-courant des attentes de la société. Nous réclamons plus d’ambition et de cohérence dans les différentes politiques et accords mis en œuvre par les gouvernements et les instances internationales, pour une vraie prise en main de notre avenir.
Ce texte est soutenu par plus de 1 200 signataires. Retrouvez toutes les signatures ici.
(1) L’accord de Paris fixe un objectif de limitation de la hausse globale des températures de 2°C, avec comme grand objectif zéro émission de GES d’ici 2075, il n’est pas contraignant.
(2) Les normes européennes sont plus contraignantes qu’au Canada. Il est à craindre, au i cet accord de libre-échange se veut être un modèle pour de prochains accords, nous sommes plus qu’inquiets quant à notre capacité future à faire-valoir des intérêts de protection de l’environnement ou relevant de droits sociaux. N’est-il pas temps que la France reconsidère ses priorités et place l’agriculture au cœur de la transition écologique ? N’est-il pas temps de se saisir de cette opportunité pour enfin honorer l’accord de Paris et entraîner les autres Etats dans un changement de modèle ? Nous invitons donc les sénateurs à prendre acte de leur responsabilité en ne ratifiant pas les accords du Ceta qui, dans leur forme actuelle, vont à contre-courant des attentes de la société. Nous réclamons plus d’ambition et de cohérence dans les différentes politiques et accords mis en œuvre par les gouvernements et les instances internationales, pour une vraie prise en main de notre avenir.
Ce texte est soutenu par plus de 1 200 signataires. Retrouvez toutes les signatures ici.
(1) L’accord de Paris fixe un objectif de limitation de la hausse globale des températures de 2°C, avec comme grand objectif zéro émission de GES d’ici 2075, il n’est pas contraignant.
(2) Les normes européennes sont plus contraignantes qu’au Canada. Il est à craindre, au i cet accord de libre-échange se veut être un modèle pour de prochains accords, nous sommes plus qu’inquiets quant à notre capacité future à faire-valoir des intérêts de protection de l’environnement ou relevant de droits sociaux. N’est-il pas temps que la France reconsidère ses priorités et place l’agriculture au cœur de la transition écologique ? N’est-il pas temps de se saisir de cette opportunité pour enfin honorer l’accord de Paris et entraîner les autres Etats dans un changement de modèle ? Nous invitons donc les sénateurs à prendre acte de leur responsabilité en ne ratifiant pas les accords du Ceta qui, dans leur forme actuelle, vont à contre-courant des attentes de la société. Nous réclamons plus d’ambition et de cohérence dans les différentes politiques et accords mis en œuvre par les gouvernements et les instances internationales, pour une vraie prise en main de notre avenir.
Ce texte est soutenu par plus de 1 200 signataires. Retrouvez toutes les signatures ici.
(1) L’accord de Paris fixe un objectif de limitation de la hausse globale des températures de 2°C, avec comme grand objectif zéro émission de GES d’ici 2075, il n’est pas contraignant.
(2) Les normes européennes sont plus contraignantes qu’au Canada. Il est à craindre, au travers du Forum de la coopération réglementaire, que les normes en vigueur en Europe soient amenuisées pour favoriser le commerce avec le Canada. Ex : il existe deux types de farines animales. Les deux sont interdites en UE par principe de non-cannibalisme. Le Canada autorise leur utilisation pour l’alimentation animale. Or, le traité n’interdit que l’utilisation de l’un de deux types pour la viande bovine à destination de l’UE. Les animaux d’élevage peuvent également être nourris avec du maïs ou du soja OGM et il leur est administré des anabolisants et des antibiotiques (problème sanitaire d’antibiorésistance).
(3) La non-reconnaissance du principe de précaution par le Canada ouvre la voie à de nombreux questionnements sur la prise en compte des risques sanitaires liés à l’agriculture et l’élevage. Exemple : classification des OGM et utilisation des biotechnologies.
(4) Aménités et impacts sur l’environnement des exploitations françaises élevant des bovins pour la viande, Inra Production Animales, 2017.
(5) Ceta, chapitre 13 - Services Financiers : facilitation des mouvements de personnels entre les deux continents.
Selon un collectif d'étudiants en agronomie - Liberation - mercredi 6 novembre 2019
05:20 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVENEMENTS, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LA FORET, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : dangers du ceta pour l'agriculture | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
15/12/2019
La grande conjonction Saturne /Pluton en Capricorne le 12/1/2020 se prépare dès maintenant.
Le 22/12/2019 aura lieu le solstice d'hiver. C'est l'entrée du Soleil dans le signe du Capricorne. A compter du 26/12/2019, une éclipse solaire le jour de la Nouvelle Lune nous propose de nous relier à notre guidance intérieure. Jusqu'à l'Epiphanie, nous sommes invités à nous relier au bien et à l'amour en méditant chaque soir sur les 12 "Nuits saintes". Enfin, le 10/1/2020, jour de la Pleine Lune, se fera une éclipse de Lune. C'est une période très importante pour l'humanité toute entière que nous pourrons accompagner, si nous y sommes sensibilisés.
La conjonction Saturne/Pluton sera précise le 12/1/2020, incluant le Soleil, Mercure et à proximité Jupiter et le Noeud Sud. Cette conjonction est très rare en Capricorne. Il faut savoir que la précédente a eu lieu le 13/1/1518 et la suivante est prévue pour 2754. En 1518, c'était la fin de la Renaissance et nous avons vu que la science matérialiste avait alors remplacé pour la plupart la sagesse spirituelle. N'arrivons-nous pas apparemment au bout de ce cycle planétaire?...
Mr Pierre Lassalle, astrologue spiritualiste, espère que cette fois-ci "2020 sera le début de la Renaissance à l'envers" pour renouveler tous nos domaines de vie. Ce serait donc le moment de bâtir du neuf, de nous sentir responsables de notre vie comme de la planète et de nous organiser ensemble pour concrétiser nos projets. Pour ce faire, le conseil serait toutefois de se montrer prudents et patients, tout en étant déterminés et courageux.
La sagesse qu'il va s'agir de retrouver en nous pourrait résulter, en effet, de grands efforts sur nous-mêmes pour contrer notre égoïsme matérialiste et de l'entraide entre tous les humains soucieux de beauté, de créativité éthique, de fraternité et de respect de la nature. Cela risque néanmoins de ne pas être toujours simple, car se renforcent également des résistances au changement de la part des puissants comme des citoyens apeurés aux pensées négatives...
A ces perspectives, il convient d'ajouter le cycle de Vénus "pour préparer le futur". L'année 2020 va commencer, en effet, avec la conjonction de Vénus avec Neptune (son 0ctave supérieur) en Poissons. De plus, entre le 13/5/2020 et le 26/6/ 2020, Vénus côtoiera le Soleil. Sans oublier Chiron en Bélier qui pourrait donner l'impulsion pour franchir un seuil.
Osons donc exprimer ce que nous portons d'unique et agissons de façon originale! Détachons nous aussi le plus possible des pensées toxique que véhiculent certains médias et concitoyens en déployant notre bienveillance et notre discernement! Le Nouveau se préparera sans doute tout d'abord dans nos coeurs et nos esprits... La planète Mercure est là pour nous y aider.
Lyliane
08:59 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, ASTROLOGIE EXPERIENTIELLE, DES SOLUTIONS !, ENERGIES NOUVELLES, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : conjonction saturnepluton, perspectives astrologiques pour 2020 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |