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16/07/2019

Véloroute entre deux mers...

Dans Télérama, Mme S.Be. nous propose de nouvelles voies pour nos vacances. Pourquoi, en effet, " ne pas relier l'Atlantique à la Méditerranée en longeant le canal du Midi à bicyclette ou en passant par les remparts de Carcassonne"? Il s'agit tout simplement d'utiliser le véloroute du Canal des Deux-Mers. On joint alors l'utile (faire du sport) à l'agréable (pouvoir se baigner au départ et à l'arrivée) et on parcourt des lieux magnifiques de notre pays..

Pour tout renseignement, joindre sur Internet: www.canaldes2mersavelo.com.

15/07/2019

L"Autriche interdit le glyphosate...

Le Parlement autrichien a approuvé mardi une interdiction totale du glyphosate sur le territoire national, faisant de l’Autriche le premier pays de l’Union européenne à bannir l’herbicide controversé au nom du «principe de précaution».Une majorité de députés a voté en faveur de l’amendement proposé par le parti social-démocrate SPÖ, en vertu duquel «la mise sur le marché» de produits à base de glyphosate est «interdite au nom du principe de précaution». Le texte a notamment reçu le soutien du parti d’extrême droite FPÖ.
Cette mesure d’interdiction totale fait débat depuis plusieurs semaines en Autriche, ses opposants faisant valoir qu’elle n’est pas conforme avec la règlementation européenne puisque la licence d’utilisation du glyphosate dans l’UE, renouvelée en 2017 par l’exécutif européen, court jusqu’au 15 décembre 2022.
L’interdiction de l’herbicide controversé s’est invitée presque par effraction sur l’agenda du Parlement autrichien à la faveur de la chute, au mois de mai, du gouvernement dirigé par le chancelier conservateur Sebastian Kurz.
Majorité de circonstance
Profitant de l’absence de coalition constituée au Parlement jusqu’aux législatives anticipées de septembre, les partis social-démocrate SPÖ, d’extrême droite FPÖ, écologiste Jetzt et les libéraux Neos ont réuni mardi une majorité de circonstance et approuvé cette interdiction alors que les députés siègent pour la dernière semaine de cette mandature écourtée.
Le parti conservateur ÖVP, favori pour revenir au pouvoir après les législatives, a voté contre une interdiction totale pénalisant à ses yeux les agriculteurs. La formation de Sebastian Kurz proposait que l’usage de glyphosate soit formellement interdit pour les particuliers, à proximité des écoles et sur les terrains de sport.Depuis la chute de la coalition droite-extrême droite, dans la foulée du scandale de «l’Ibizagate» ayant frappé le FPÖ, l’Autriche est dirigée par un gouvernement d’experts.
Grisés par cette liberté législative temporaire, les parlementaires autrichiens ont d’ailleurs approuvé mardi d’autres mesures de protection de l’environnement : les sac plastiques seront bannis sur l’ensemble du territoire au plus tard en 2021 et l’interdiction de privatiser les ressources en eau va être inscrite dans la Constitution. «La propriété publique de l’approvisionnement en eau potable est dans l’intérêt du bien-être et de la santé de la population», va spécifier la loi fondamentale.
Le Bauernbund, syndicat agricole issu du parti conservateur, a dit s’attendre à ce que la mesure proscrivant le glyphosate soit recalée par les instances européennes, comme l’avait été une décision dans le même sens prise par l’Etat régional de Carinthie en 2018.
Affirmant que le glyphosate n’est pas utilisé sur plus de 1% des surfaces agricoles en Autriche, le syndicat a taxé les députés de faire du «populisme sur le dos des agriculteurs».
Vote «historique»
En Autriche, l’agriculture biologique représente 24% de la surface agricole, la part la plus élevée des pays de l’UE.L’organisation de défense de l’environnement Greenpeace a salué un vote «historique» et appelé l’exécutif européen à le respecter.

Classé «cancérigène probable» depuis 2015 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le glyphosate est utilisé sous diverses marques, depuis que le brevet détenu par le groupe américain Monsanto est tombé dans le domaine public en 2000. La plus célèbre reste le Roundup fabriqué par Monsanto, qui appartient désormais au géant allemand de la chimie Bayer.
Monsanto a été condamné deux fois aux Etats-Unis, en août 2018 et en mars 2019, par des jurys populaires à San Francisco qui ont considéré que le désherbant au glyphosate Roundup était responsable des cancers de deux personnes, et que Monsanto n’avait pas pris les mesures nécessaires pour avertir des risques potentiels.
Dans plusieurs pays européens, l’utilisation glyphosate est objet de restriction locale ou partielle.
Après deux ans de débats particulièrement houleux, fin 2017, les Etats membres de l’Union européenne (UE) ont renouvelé pour 5 ans la licence du glyphosate. La Commission européenne, organe exécutif de l’Union, met en avant le feu vert de ses agences scientifiques, l’Efsa (sécurité des aliments) et l’Echa (produits chimiques), qui n’ont pas classé la substance comme cancérigène. Mais l’indépendance de l’Efsa a été mise en doute par des révélations de journaux selon lesquels son rapport comporterait des passages copiés/collés d’un document déposé en 2012 par Monsanto.

Libération-Mercredi3 juillet 2019

Un rayon de supermarché sans emballage plastique...

Le journal Télérama publie sous la signature de S.Be.un court article signalant que la chaîne néerlandaise de supermarchés Ekoplaza vient d'inaugurer dans un de ses magasins  d'Amsterdam le premier rayon sans plastique. Dans le supermarché en effet tous les emballages des produits sont en biofilms transparents.

Ces emballages sont conçus à partir de végétaux et ils pourront finir leur vie dans les poubelles pour produits recyclables et donc compostables. Pour en savoir davantage, joindre sur Internet: www.

Lyliane

 

14/07/2019

En été, comment lutter contre les moustiques?

Il est difficile d'échapper aux moustiques, en période estivale, écrit Mme Anne Rousseau dans Version Fémina. Il faut savoir que les répulsifs cutanés anti moustiques sont peu ou pas efficaces contre les abeilles, les guêpes et les frelons, mais repoussent généralement les mouches, les taons et les aoûtats. Pour les tiques, les répulsifs contenant du DEET ou de l'IR3535 peuvent se révéler utiles. Dans les zones tropicales, les produits concentrés à 30% au moins en DEET, Icaridine, IR3535 ou PMD sont recommandés. Pour les bébés préférer les moustiquaires.

Mais comment se protéger vraiment des piqûres de moustiques en France? Il n'y a que 4 composants dans nos pays occidentaux qui auraient prouvé leur efficacité sur les moustiques, dont le "tigre", dès l'âge de 2 ans. Il s'agit du DEET, de l'icaridine, de l'IR3535 et du PMD (sauf pour les femmes enceintes). Ce dernier est aussi appelé parfois Citriodiol ou Citrepel 75 car c'est un analogue de synthèse d'un composant issu de l'huile essentielle d'eucalyptus citronné. Puressentiel Anti-Pique, Cinq sur Cinq, Apaisyl, Moskito Guard, MoustiKologne... en contiennent.

Les diffuseurs électriques renferment des pyréthrinoïdes, toxiques pour les moustiques, qui existent également en spray. Ils doivent être utilisés fenêtres ouvertes car ils sont irritants pour les voies respiratoires. Quitter la pièce pendant 30 minutes environ après la pulvérisation et éviter de s'y exposer si on est asthmatique, enceinte et pour les jeunes enfants. Ne jamais pulvériser près du visage et bien se laver les mains ensuite. Certains sont waterproof. Ne  pas mettre une crème solaire en même temps.

Les sprays sur les vêtements sont fiables dans les zones à risque (paludisme...). Ceux à base de perméthrine (Insect Ecran Vêtement, Biovectrol Tissu) sont particulièrement indiqués. Mais attention car ce produit est toxique pour les chats. Les formules naturelles (citronnelle, menthe poivrée, lemon grass...) et surtout les huiles essentielles de géraniol, lavande et menthe ont prouvé leur efficacité. Attention cependant aux réactions allergiques et de photosensibilisation.

Lyliane

Bienfaits du lait de jument...

Mme Amandine Roussel présentent aux lecteurs de la revue "Nous" l'élevage extensif et bio de chevaux de la race Merens (70 chevaux et 18 juments) de Mme Julia Bonal et de Mr Yannick Hamon près de Varages (83). En plus de cet élevage démarré en 2006, ils proposent du lait de jument et depuis peu la vente de savons de la marque Cavalac, vendus en magasins bio de la région PACA. Ces savons à base de 30% de lait de jument, huile d'olive et de coco sont "particulièrement bénéfiques pour des peaux à problèmes de type eczéma ou psoriasis". Ils coûtent environ 5,90 euros pour un poids de 100G. La gamme pourrait s'enrichir de shampoings ou de savon à barbe.

Les chevaux sont élevés en semi-liberté et les juments sont traites pendant 4 mois, afin de nourrir les poulains. Elles produisent en moyenne 12 litres de lait par jour. Mais les vertus de ce lait de jument sont peu connues du grand public. Elles sont pourtant nombreuses: vitamine C, pré et probiotiques, bref, tout ce qui renforce le système immunitaire. Certains enfants intolérants au lait de vache l'acceptent très bien. Ce lait est vendu en packs de 2,5 litres au prix de 35,50 euros.

Pour se renseigner sur cet élevage, téléphoner au 06 18 07 23 92 ou écrire à Mme Julia Bonal, Route de la Verdière à Varages (83).

Lyliane

13/07/2019

Séjourner dans un parc national....

Un article récent dans le journal syndical US N° 217 rappelle aux vacanciers que la France compte dix parcs nationaux comme celui des Ecrins, du Mercantour... Le 11ème sera un parc forestier entre la Côte d'Or et la Haute Marne et il devrait voir le jour en 2019. Il existe également de nombreux sites où la faune, la flore et les activités traditionnelles sont protégées: réserves naturelles, sites classés, réseau Natura 2000... N'oublions pas que ce sont de beaux lieux où passer des vacances! C'est bien plus écologique que d'aller à l'autre bout du monde en avion! Qui plus est, marcher en montagne ou en forêt ne peut qu'être bénéfique pour la santé.

Dans notre pays, le Parc de la Vanoise date de 1963. Ces parcs sont gardés par des gardes nationaux, car certaines activités sont interdites: faire du feu, chasser, bivouaquer sans autorisation... Mais randonnées, alpinisme et pastoralisme sont autorisés. Les sentiers sont entretenus, la signalétique soignée. Toutefois, on peut regretter que peu à peu des fonds pour payer le personnel et des programmes soient supprimés, au moment où l'on cherche à mettre en valeur la biodiversité et où le respect de l'environnement est plébiscité par tous les européens.

Lyliane

Nicolas Hulot appelle à une union sacrée pour gagner "la guerre du climat"...

 

ENVIRONNEMENT - « On est au bord de l’abîme », prévient l'ancien ministre
L’ancien ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, a appelé à l’unité par-delà les clivages politiques afin d’affronter la « guerre » contre le dérèglement climatique, dans un entretien à Dimanche Ouest-France.
« Il est urgent d’affronter la réalité climatique, écologique plutôt que de toujours lui tourner le dos. Nous devons absolument nous rassembler, au-delà de toutes nos barrières politiques, religieuses pour changer nos modes de vie. En temps de guerre, on est capable de s’unir sur l’essentiel. Et nous sommes en guerre ! », estime Nicolas Hulot dans le journal.
« Ce modèle économique est obsolète. On est au bord de l’abîme », poursuit l’ancien ministre. « Quand Notre-Dame brûle, les flammes sont visibles, que l’on soit croyant ou pas, on est tout prêt à prendre un seau pour aller aider les pompiers. La planète se consume, mais on continue à cultiver nos différences, à s’appuyer sur des idéologies creuses ». « Il faut arrêter de dire aux gens qu’on a une grippe alors qu’il s’agit bien d’une tumeur », insiste-t-il.
« Faire rentrer l’écologie dans la modernité »
Nicolas Hulot, qui a démissionné du gouvernement en septembre 2018, se dit « prêt » à apporter son « soutien à un gouvernement qui fera la démonstration qu’il veut véritablement faire rentrer l’écologie dans la modernité ». « Je ne serai pas avec lui politiquement, mais je serai derrière en appui pour faire en sorte que les citoyens adhèrent. C’est beaucoup plus important que de reprendre une posture partisane », explique-t-il.
S’il affirme qu’il ne sera pas candidat aux municipales, Nicolas Hulot appelle cependant « les maires de tous bords » à « faire un effort » pour « cesser de consommer des terres agricoles à tous crins avec des projets immobiliers, des projets de grandes surfaces, des projets d’une autre époque au moment où il faut revitaliser les cœurs des villes ».

En guerre contre le Ceta.

Parallèlement à cet entretien, Nicolas Hulot part en guerre contre le Ceta, l’accord de libre échange entre l’Union européenne et le Canada, dans une tribune publiée par le Journal du dimanche. « Disons non au Ceta actuel pour rouvrir la négociation », plaide-t-il, en rappelant que « la ratification du Ceta par la France sera discutée puis votée à l’Assemblée à partir du 9 juillet ». « Ratifier le Ceta (…) est un choix entre deux mondes, entre deux avenirs », selon lui.
« L’un favoriserait le moins-disant environnemental, sanitaire et social et pénaliserait encore un peu plus les agriculteurs en les exposant à toujours plus de concurrence internationale déloyale », développe-t-il. « L’autre permettrait de se laisser le temps de construire des relations commerciales équilibrées, qui n’oublient ni l’ambition environnementale, ni la protection sociale, ni la dignité humaine ».
« Dans quelques mois, le futur Premier ministre du Canada pourrait être Andrew Scheer, un conservateur qui a voté contre la ratification de l’accord de Paris » sur le climat, fait valoir l’ancien ministre. « Que fera-t-on alors du Ceta, si le Canada décidait de ne pas tenir ses engagements climatiques ou de suivre Donald Trump en quittant à son tour l’accord de Paris ? », s’interroge-t-il.

20 Minutes avec AFP - 20 Minutes - dimanche 30 juin 2019

 

12/07/2019

Paddle et ramassage de déchets en Méditerranée!

Selon Mme Mathilde Frénois dans le Journal 20 Minutes du 27/6/2019 des amateurs de paddle ont décidé de nettoyer la mer. Le collectif Paddle Cleaner, en effet, a lancé l'idée d'allier sport et environnement. Debout sur leur planche, les volontaires, équipés d'une épuisette et d'un sac à la ceinture,ramassent les déchets à leur portée. Ils accèdent facilement aux petites criques et aux plages difficiles d'accès. L'un d'eux nommé Sébastien Uscher a ramassé en 4 jours quelques 30 000 détritus de tous ordres.

Le collectif Paddle Cleaner a également entrepris un travail de sensibilisation en peignant des tortues sur le bitume à côté des bouches d'égout, histoire de rappeler à tous que nos déchets finissent dans la mer. Et les tortues sont les premières à en pâtir! Mr Uscher a même le projet de proposer la location de paddle en échange de déchets.

Bravo à cette initiative qui cherche à alerter le public! A nous donc de nous responsabiliser et de cesser de déverser mégots, gobelets, cannettes, polystyrène dans la nature... Pour en savoir davantage, contacter : www.paddlecleaner.fr.

Lyliane

Canicule et mini-rafraichisseurs d'air, est-ce la solution?

L’UFC-Que Choisir déconseille vivement d’acheter un “mini climatiseur” vendu quelques dizaines d’euros. Qu’il s’agisse de l’Arctic cube, du Cool Air ou d’une autre marque, les avis sont négatifs.

Évidemment, la promesse est alléchante… En cette période de canicule, qui ne rêverait pas d’un appareil bon marché, peu énergivore et design pour rafraîchir son intérieur ? Si vous êtes à la recherche de ce type d’équipement, vous êtes sûrement tombé sur une pub pour ces “mini climatiseurs” appelés Arctic cube, Cool Air ou encore Air Cooler. Ils sont vendus dans les émissions de télé achat mais aussi sur des sites grand public comme Amazon ou La Redoute. Sauf que de l’avis de l’association UFC-Que Choisir, il s’agit d’un très mauvais achat.

D’abord, sachez qu’il ne s’agit absolument pas d’un climatiseur mais bien d’un rafraîchisseur d’air (voir la vidéo de présentation ci-dessous). Concrètement, l’air est ventilé après être passé par un filtre imbibé par l’eau mise dans le réservoir. L’idée est donc de remplir l’appareil d’eau fraîche afin de faire tomber la température de la pièce… Mais d’après l’UFC-Que Choisir, qui a testé le produit, cet effort est bien inutile. L’effet bénéfique ne se ressent qu’à moins de 70 centimètres du cube, quand un ventilateur classique porte jusqu’à 6 mètres. De plus, contrairement à ce qu’annoncent les fabricants, cet appareil serait très bruyant : jusqu’à 70 décibels en vitesse maximale, contre 81 décibels pour un ventilateur Rowenta basique et 55 décibels pour un Dyson sans pales.

Ce ne sont pas les seuls défauts de ces rafraichisseurs d’air. L’association de consommateurs a pu constater que le modèle testé fuyait abondamment. Un problème également rapporté par de multiples utilisateurs en ligne. “Le réservoir se vide à l’extérieur, les hélices vous éclaboussent d’eau, vous avez plus de chance de vous électrocuter que de vous rafraîchir”, peut-on notamment lire dans un commentaire publié sur la page du produit sur Amazon. Globalement, les avis déposé sur les sites de e-commerce sont plutôt négatifs. Comme l’UFC-Que Choisir, certains internautes signalent aussi que l'adaptateur secteur n’est pas fourni contrairement à ce qui est indiqué sur la fiche produit. L’appareil ne peut donc se brancher qu’en USB. Ces cubes ne sont certes vendus que 20 à 50 euros, mais pour l’association, les petits budgets devraient tout de même se tourner vers un ventilateur classique !

Sophie LEVY AYOUN - Capital - dimanche 30 juin 2019

11/07/2019

Déchets nucléaires: que deviennent-ils?

Le journal d'information de l'ONG Greenpeace "La bannière" pose la question du devenir des déchets nucléaires dans notre pays. Du 17 au 25 septembre, en outre, se tiendra un débat public national sur les déchets nucléaires. Lors d'une vingtaine de réunions, les citoyen-ne-s sont invité-e-s à s'emparer de cette question qui engage les générations futures pour des millions d'années.

Car savons nous ce que deviennent les déchets radioactifs produits par notre consommation d'électricité? Quelle est leur durée de vie? Où sont-ils stockés? Ces sites sont-ils sûrs et durables? L'industrie nucléaire soucieuse de ses intérêts et les responsables politiques à courte vue font rarement la place aux citoyens. Pourtant, l'enjeu est de taille!

La filière nucléaire produit des déchets qui resteront radioactifs pendant des milliers d'années. Ils s'entassent cependant! Avec ses 58 réacteurs et 60 ans de programme nucléaire, la France a produit 1,6 million de mètres cubes de déchets radioactifs, dont 60% proviennent directement de l"électricité nucléaire produite par EDF. Mais ces rebuts ne sont pas sans danger! Ils sont en effet toxiques et présentent un risque majeur pour la santé et l'environnement. En cas de fuite, ils contamineraient les sols, les nappes phréatiques, l'air ou la mer.

Le mythe du " déchet nucléaire recyclable" est entretenu par l'industrie depuis des décennies, mais en réalité seul 1% du combustible est réutilisé après retraitement. Le reste continue à s'accumuler. Sans oublier le problème du transport de convois dangereux à travers le pays! L'enfouissement de ces déchets à Bure (Meuse) est contesté par les habitants, car ce projet nommé Cigéo n'est pas réversible et il est très onéreux (34 milliards d'euros). Leur immersion dans les océans est interdite depuis 1993.

La consultation des citoyens français sera l'occasion de participer au débat et d'attirer l'attention du public sur les risques que nous font courir ces déchets. Faisons cesser cette fuite en avant irresponsable et engageons-nous pour l'avenir de nos enfants et petits-enfants! Pour en savoir davantage et participer au débat: https://bit.ly/2HmHBu4.

Lyliane

10/07/2019

Le plastique se transforme en Afrique de l'Est (Tanzanie)...

La start-up EcoAct transforme bidons, sacs, bouteilles… en poutres de construction destinées à remplacer celles en bois, luttant ainsi contre la pollution par le plastique et la déforestation. Elle remporte le prix de la catégorie « habitat » du « Monde » - Cities.

On serait bien en peine, à première vue, de dire de quoi sont faits ces poteaux noirs entassés au fond de l’atelier. Ronds ou carrés, ils pourraient passer pour du métal, si ce n’est leur poids, plutôt léger (entre 9 et 14 kg), et leur toucher rugueux semblable à du caoutchouc. La réponse se trouve à quelques mètres seulement, dans un grand tas de ­déchets formé de bidons, de seaux, de bouteilles et de sacs à usage unique, de toutes les tailles et de toutes les couleurs. Mais tous usagés. Et tous en plastique.
« Pour nous, tout cela n’est pas du déchet, mais de l’argent ! »
Lancée il y a un an, la start-up EcoAct collecte des déchets plastiques dans le quartier de Tegeta, une zone populaire de la banlieue de Dar es-Salaam, en Tanzanie, et les transforme en poteaux de différentes tailles, destinés à remplacer le bois et le métal. « Nous utilisons toutes sortes de plastiques, même les morceaux d’ordinateurs », affirme Christian Mwijage, le fondateur de cette entreprise qui emploie 16 personnes et travaille avec une cinquantaine de collecteurs de rue. «Pour nous, tout cela n’est pas du déchet,mais de l’argent !», ajoute-t-il en désignant l’amas de détritus.
L’entrepreneur de 35 ans, petites lunettes et chemise à carreaux, travaillait jusqu’au lancement de l’entreprise comme informaticien, une voie tracée pour lui par ses parents, malgré son intérêt « depuis l’enfance » pour l’environnement. « Mais dans la culture tanzanienne, si vous travaillez dans les déchets, c’est que vous n’avez pas d’autre choix. Moi j’ai voulu industrialiser ce secteur », raconte celui qui a étudié les sciences de l’informatique, à Dar es-Salaam, puis la gestion d’entreprise à Washington. En mai 2017, il démissionne, réunit ses économies, vend un terrain hérité de son père, et se lance dans l’aventure entrepreneuriale, avec pour but de trouver une solution à la pollution plastique qui défigure nombre de paysages et d’écosystèmes en Tanzanie.
Ce pays d’Afrique de l’Est produit, selon les chiffres d’EcoAct, 14 800 tonnes de déchets par jour, dont 48 % sont des plastiques. Face au problème, la Tanzanie vient d’ailleurs d’interdire, le 1er juin, les sacs en plastique. Parallèlement, le pays connaît un boom de la construction, un secteur consommateur de bois qui participe à la déforestation. L’exemple du Kilimanjaro a marqué Christian Mwijage. Le plus haut sommet d’Afrique est très touché par le phénomène, qui contribue à faire disparaître sa couverture neigeuse. Il passe des heures sur Internet, discute avec des experts, suit un cours en ligne sur les polymères. Sur Internet, des vidéos expliquent comment faire du « bois plastique », que de petites entreprises fabriquent déjà au Kenya voisin, mais aussi en ­Colombie ou encore au Mexique. « J’ai fini par comprendre que cette idée était la meilleure », résume-t-il dans les locaux de l’entreprise – une pièce unique avec quelques ordinateurs.
La collecte sera la première étape mise en place. Ali Makuru tient l’un des trois points de collecte désormais en activité – un carré grillagé en bordure de rue où un panneau noir annonce en swahili : « Nous achetons du plastique ».« Les collecteurs de rue viennent ici nous apporter leur récolte. Nous faisons le tri ensemble car chaque plastique a son prix. Nous pesons et ils sont payés tout de suite », explique le jeune homme, en désignant l’épais cahier où il consigne chaque dépôt. EcoAct a lancé un deuxième système d’approvisionnement auprès de familles (25 pour l’instant) qui lui confient leurs poubelles en échange d’une couverture santé – dont peu de foyers pauvres disposent. Chaque jour, le camion vert et blanc d’EcoAct ­rapporte 400 kg de déchets jusqu’à l’« usine » – une grande cour de terre battue, partiellement remplie de tas de plastiques. Sous un auvent trônent deux machines bleues.
Simplicité du processus
La simplicité du processus et des équipements nécessaires est surprenante. La première machine, une broyeuse, réduit en confettis, dans un bruit assourdissant, les plastiques préalablement triés par type (PP, PE, PVC…). Ils vont être introduits, selon un mélange tenu secret (de lui dépend la qualité du produit final), dans une deuxième machine, une extrudeuse, chauffée à 120 °C. Devenu liquide, le plastique s’écoule dans un moule de métal, de forme ronde ou carrée. Quelques heures de refroidissement plus tard, les poutres en seront extraites. « L’un de nos challenges, admet Sadick ­Yusuf, le responsable de la production, ce sont les coupures d’électricité, car cela arrête le ­processus et la machine met trois heures pour atteindre la bonne température. »
L’orgueil d’EcoAct est de n’utiliser aucun des produits chimiques généralement nécessaires pour fluidifier l’intérieur de l’extrudeuse. « A la place, nous utilisons de la cire d’abeille, ce qui nous a valu d’être sélectionnés pour le Prix africain de l’innovation en 2018, qui récompense des technologies uniques », se flatte Christian Mwijage, ajoutant que cette technique, qu’il veut breveter, permet aussi des économies d’énergie. Petite ombre au tableau : si en théorie sa méthode peut utiliser tous les plastiques, certains lui sont dans les faits moins utiles que d’autres. « Le PE est celui dont nous avons le plus besoin car mélangé à la cire il fond rapidement », admet l’entrepreneur. D’autres plastiques, comme ceux des sacs ou des bouteilles, sont en partie revendus à des entreprises chinoises, qui les exportent. Cette activité constitue pour l’instant l’essentiel du chiffre d’affaires (38 000 dollars par mois).
Manque de financements
En 2018, EcoAct a vendu ses 170 premières poutres « test », notamment à des communautés massaï autour du Kilimanjaro. Cette année 2019 sera cruciale pour éprouver son modèle. La start-up, qui produit aujourd’hui 25 poutres par jour, entend tourner 24 heures sur 24 pour monter à 70 dès le mois prochain. Une fois 600 pièces accumulées, elle commencera à démarcher ses premiers marchés cibles : les hôtels et les entreprises, qui utilisent des poteaux de bois pour leurs barrières de sécurité (un accord vient d’être signé pour 420 unités avec Coca-Cola) ; et le gouvernement, qui utilise du métal pour les panneaux de signalisation.
Mais Christian Mwijage est sûr que le potentiel va bien au-delà. Sillonnant le quartier au volant de sa voiture, il désigne frénétiquement les dizaines d’échoppes construites en poutres de bois. Moins chères à l’achat (12 000 shillings tanzaniens contre 19 000 à 29 000 pour ses produits, soit 4,60 euros ­contre 7,30 à 11,20), ces dernières durent aussi bien moins longtemps, en raison de l’usure et des termites : « Elles pourrissent en quelques mois alors que les nôtres sont à vie. » Les défis sont nombreux, à commencer par le manque de financements (raison pour laquelle il court les prix internationaux, qui lui ont déjà rapporté environ 50 000 dollars au total). Mais il en est certain, EcoAct sera un succès qui le rendra riche, protégera l’environnement et offrira une solution durable pour les maisons, du sol au plafond. Avec la même méthode, l’entreprise veut aussi produire à terme des tuiles, des dallages et des briques.

Marion Douet - Le Monde - jeudi 27 juin 2019

09/07/2019

Street Art et tricot, Happy Fil de Hyères (83) cherche tricoteurs et tricoteuses...

Connaissez-vous le Yarn Bombing, ce street art venu des Etats-Unis, qui est entre le graffiti et le tricot. Dans le journal Nous, Mme Nathalie Brun a publié un article à ce sujet. Le mouvement Knit the City ( tricote ta ville) s'est répandu depuis quelques années en Europe et notamment à Londres. Il s'agit par exemple de recouvrir de tricot: vélos, bancs, arbres, statues, bus... Les Finlandais notamment se sont illustrés en couvrant intégralement le parvis de la Cathédrale d'Helsinki de décorations au crochet. En France, lors du festival d'Art Urbain de 2012 à Angers, un pont a été recouvert de tricot. Puis du mobilier urbain a été habillé à Mulhouse, Evry, Quimper et Lille.

A Hyères, depuis 3 ans, un groupe de Yarn Bombing s'est  crée avec un atelier informel se réunissant dans un bar de la Place Massillion"Chez Alain". Ses statuts ont été déposés en Préfecture sous le nom " Happy Fil, Feel Happy". Les ouvrières du tricot urbain organisent des week-end opéra comme à Carnoules, ou participent au Parcours des Arts début juillet. C'est l'occasion d'inviter d'autres associations telles La Tortuga pour lancer des événements à base de carrés de tricot. Les projets ne mentent pas pour la suite à Hyères: un vieux lavoir, une place, du mobilier urbain...

Inutile d'être un as du crochet pour participer à ces ateliers, où règne avant tout la convivialité. Il suffit d'avoir de la bonne volonté et de savoir tenir crochet et aiguilles! L'Association possède un stock conséquent de laine, offerte par des donateurs. A Hyères, on cherche en ce moment du renfort et tous les âges sont bienvenus. Renseignements à mc.hours@gmail.com.

Lyliane

La MECA et le musée Mer Marine débarquent à Bordeaux...

Un article de Mr Simon Barthélémy, dans le Journal La Croix du 28/6/2019, nous fait part ce même jour de l'inauguration, près des abattoirs de la ville, de la MECA, c'est à dire de la Maison de l'Economie Créative et Culturelle, à Bordeaux. Quant au Musée Mer Marine, il est bâti sur le terrain des derniers chantiers navals au Nord de la ville. Ces deux nouveaux équipements culturels bordelais sont dans des friches "au coeur d'une ville en pleine transformation".

La Méca, financée à 96% par la région, culmine à 37 mètres de haut sur une de ses arches et mesure 120 m de long. Ce projet monumental a été réalisé par l'architecte danois  Bjarke Ingels. Le bâtiment offre une vue sur le fleuve Garonne depuis ses gradins. Les 2 piliers de l'Arche accueilleront des résidences d'artistes et les bureaux des 3 établissements culturels de la région: ALCA pour le livre, OARA pour le spectacle vivant et le FRAC pour l'art contemporain.

A l'autre bout de la ville, le promoteur immobilier Norbert Fradin va construire 5400 nouveaux logements, mais il a suscité également sur ces terrains en friche la construction du Musée Mer Marine, sobrement conçu par l'architecte bordelais Olivier Brochet. Là, maquettes de bateaux, histoire de la navigation, expositions de sensibilisation à la protection des océans, oeuvres d'art exposées en permanence ayant pour thème la mer sont rassemblées.

Bref, la culture a encore de beaux jours devant elle! La province à son tour n'hésite pas à investir et à renouveler ses équipements en transformant des quartiers mal famés en lieux porteurs pour la ville. Un "supplément d'âme" auquel les habitants seront particulièrement sensibles!

Lyliane

08/07/2019

Darlène ou la rage de vivre...

Mme Darlène Milord, aujourd'hui âgée de 32 ans, a connu une enfance difficile. En effet, sa maman est morte à sa naissance et son père ne pouvant s'en occuper, c'est sa tante qui la recueillit à l'âge de 3 ans. Elle a eu une hémiplégie qui a paralysé son côté droit.  Malgré cela, élevée par l'association Nos petits frères et soeurs, elle a surmonté tous les obstacles. Assistante-enseignante, elle encourage actuellement les enfants placés sous sa garde, rit et chante à l'Ecole Ste Germaine, où elle donne des leçons de courage à tous.

Depuis des années, en compagnie d'enfants en situation de handicap mental et physique, Darlène monte à cheval au Centre équestre de Chateaublond à Tabarre. Invitée à l'étranger pour participer à des compétitions équestres, elle s'y est rendue avec plaisir. Le 17/3/2019, Darlène a offert à son pays, Haïti, sa première médaille d'or lors des J.O. spéciaux d'Abou Dhabi. Comme quoi, une faiblesse apparente peut cacher une force et une foi incommensurables!

Pour davantage d'informations, joindre par e-mail:info@nospetitsfreresetsoeurs.org.

Conduite et vieillissement...

Dans le journal syndical de la FSU, un article de Mme Raphaëlle Coquebert souligne l'importance de respecter un "code de bonne conduite des seniors". En effet, dans la mesure où 85% des seniors ont une voiture et s'en servent, il faut qu'ils fassent régulièrement le point sur leurs compétences (vue, ouïe, risque cardiaque...) en consultant un médecin et notamment un praticien agrée de la Commission médicale des permis de conduire (liste sur www.visite-medicale-permis-conduire.org).

Il est également possible de se tester sur le site: www.e-sante.fr/senior-etes-vous-physiquement-apte-conduite/test/427. En cas de doute, offrez-vous un audit de votre conduite dans une auto-école (coût: environ 50 euros). Des cours de remise à niveau ou un stage de réajustement peuvent être programmés ensuite selon le cas. Le mieux, en prenant de l'âge, est d'opter pour une voiture avec équipements d'assistance à la conduite: boite de vitesse automatique, direction assistée, radars et caméra de recul...

Il est conseillé en outre de se procurer le jeu vidéo pour conducteurs âgés:NeuroRacer mis au point par des chercheurs américains. Dans d'autres pays un examen médical à renouveler tous les 5 ans a lieu à partir de 65 ans en Espagne et de 75 ans révolus aux Pays-Bas.  Chez nous, comme en Allemagne, en Pologne, en Autriche..., un simple arrêté de décembre 2015 répertorie les maladies incompatibles avec la conduite automobile.

Alors, soyons responsables et, tout en gardant notre autonomie, ne faisons courir aucun risque à la société!

Lyliane

07/07/2019

Pollution: de timides prises de conscience en Asie...

Les pays d’Asie du Sud-Est, qui comptent parmi les plus gros pollueurs de la planète, se sont unis ce week-end, lors du sommet de l’Asean à Bangkok, sur un engagement inédit de lutte contre la pollution des océans.

A eux seuls, cinq pays d’Asie (Chine, Indonésie, Philippines, Vietnam et Thaïlande) sont responsables de plus de la moitié des huit millions de tonnes de plastique rejetées tous les ans dans les océans, selon un rapport de 2017 de l’ONG Ocean Conservancy. L’Asean, qui regroupe Indonésie, Malaisie, Singapour, Thaïlande, Philippines, Brunei, Vietnam, Laos, Birmanie et Cambodge, est le 5e bloc économique mondial, derrière l’Union européenne, les Etats-Unis, la Chine et le Japon. Elle représente 9% de la population mondiale, soit près de 650 millions d’habitants. Une «Déclaration de Bangkok sur la lutte contre la pollution maritime dans l’Asean» a été adoptée samedi soir.

Pas de mesure concrète
Dans ce texte, les dix pays de l’organisation s’engagent à «réduire de façon significative les débris marins» produits sur leurs territoires. Mais, comme souvent dans les documents de l’Asean, aucune mesure concrète comme un système de pénalité contre les plus gros pollueurs, n’est évoquée.
Et les militants écologistes, qui dénoncent depuis des années l’absence de politique de préservation de l’environnement, et notamment d’engagement des gouvernements de la région contre l’utilisation des sacs plastiques, sont sceptiques. «Si on ne réduit pas l’utilisation des plastiques à usage unique, cette "Déclaration de Bangkok" ne fonctionnera pas», a réagi Tara Buakamsri de Greenpeace Thaïlande.
Le sommet de l’Asean est organisé dans deux grands hôtels, dans une atmosphère climatisée glaciale, avec des rangées de bouteilles en plastique à la disposition des participants. La Thaïlande en particulier est un mauvais élève en termes de lutte contre l’utilisation du plastique, avec un usage intensif de l’emballage plastique et de la distribution de sacs dans les commerces.
Des images de canaux embouteillés de déchets plastiques aux Philippines, de plages vietnamiennes recouvertes de déchets, de tortues mortes d’avoir avalé des sacs plastiques au large de la Thaïlande ont fait le tour du monde et alarmé l’opinion publique, sans mesures radicales des gouvernements asiatiques pour l’heure.

LIBERATION - Liberation - dimanche 23 juin 2019

06/07/2019

La Normandie veut préparer le bannissement du glyphosate...

Un plan expérimental, lancé par la région française en mai, vise à accompagner des agriculteurs dans la transition vers l'interdiction du pesticide controversé, annoncée par le gouvernement pour d'ici trois ans.

La Normandie veut préparer ses agriculteurs à un bannissement du glyphosate. Ce principe actif utilisé dans de nombreux pesticides, dont le célèbre Roundup de Monsanto-Bayer, a été classé comme «cancérogène probable» pour les humains en 2015 par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ). Fin 2017, l’Union européenne a prolongé son autorisation jusqu’au 31 décembre 2022. Mais, sous la pression de l’opinion publique, le gouvernement français a annoncé vouloir l’interdire d’ici deux ans, avant de rétropédaler.
Pour prendre les devants, la région normande et la chambre d’agriculture de Normandie ont lancé, en mai, un appel à candidatures aux agriculteurs intéressés par un accompagnement hors du glyphosate. Sur deux ans, 475 000 euros seront mobilisés pour aider 50 exploitations.
Les agriculteurs sélectionnés recevront une bourse de 80 euros par hectare, dans la limite de 8 000 euros. Ils profiteront aussi des conseils d’un expert «d’une structure habilitée par la région Normandie» pour réaliser un audit général sur les possibilités de transition de l’exploitation.
Partage d’expérience
En contrepartie, les heureux élus devront s’engager à «réduire» leur utilisation du glyphosate dès septembre 2019, l’arrêter totalement à partir de septembre 2020, sans y substituer un autre herbicide de synthèse. L’initiative dépasse le seul glyphosate. La région exige que les agriculteurs emploient globalement moins d’herbicides, diversifient «l’assolement avec un minimum de quatre cultures différentes» dès l’automne 2020 et ne détruisent pas de prairies permanentes. Ils devront aussi «partager et valoriser leur expérience avec d’autres agriculteurs par la mise en place de démonstrations, de visites et/ou de témoignages pendant une période minimale de trois ans».
Le recours massif aux pesticides, qui a permis une augmentation importante de la production agricole depuis un demi-siècle, est actuellement remis en question car certains de ces produits chimiques sont dangereux pour la santé humaine comme pour la biodiversité et la santé des sols. Les agriculteurs sont les premiers touchés.
«Les impacts d’une contamination accidentelle massive sur les utilisateurs professionnels sont connus : cela passe de l’irritation cutanée à l’atteinte du système nerveux central, mais on ne cerne pas encore bien les effets d’une contamination chronique, décrit l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) sur son site. On a établi en 2009 un lien entre la durée d’exposition aux pesticides et la survenue de la maladie de Parkinson. Une étude est en cours sur le risque de cancer chez les agriculteurs.»
La région normande précise que le glyphosate ne «représente environ [que] 4,5 % de la quantité de substances actives commercialisées en Normandie et se classe au sixième rang des produits les plus vendus avec près de 79 tonnes de substance active. A titre de comparaison, en France, il s’en vend chaque année environ 9 000 tonnes et 700 000 tonnes dans le monde». L’appel à candidatures sera clôturé le 1 juillet.

Aude Massiot - Liberation - mardi 25 juin 2019

Michelin conçoit un pneu sans air et increvable...

Dans le journal La Croix du 6/6/2019, Mme Marie Dancer nous informe qu'un prototype de pneu sans air, dévoilé le 4/6 par la firme, pourrait être commercialisé en 2024. A l'occasion du Sommet des nouvelles mobilités Movin'On de Montréal, ce prototype nommé Uptis  a été présenté comme un "pneu révolutionnaire". Ultras flexibles face aux chocs, ces pneus, bardés de rayons, s'useront en effet moins rapidement, car ils ne seront pas soumis au sous gonflage.

Aujourd'hui, 200 millions de pneus étant mis au rebut chaque année, le bénéfice sera avant tout environnemental. Mais le prix de ce pneu n'a pas encore été dévoilé et on ne sait si le fabricant comme le consommateur s'y retrouveront. Des tests en conditions réelles ont besoin d'avoir lieu avant toute commercialisation. La recherche et l'innovation sont quoi qu'il en soit mis à l'honneur chez Michelin, ce qui ne peut que nous réjouir!

Lyliane

05/07/2019

Un nouveau concept: l'architecture paysage!

La Compagnie de Phalsbourg a acheté pour  44 millions d'euros un terrain de 5 hectares situé sur la commune d'Antibes (06) à l'entrée Sud de la technopole de Sophia Antipolis, écrit Mr Paul Molga dans le Journal Les Echos du 11/6/2019. Sur une colline dominant le péage de l'autoroute A8, le projet futuriste de Mr Jean Nouvel a été retenu et se nommera "Ecotone". Ce futur îlot écologique  hypervégétalisé sera visible depuis l'autoroute.

C'est une zone de transition écologique entre plusieurs écosystèmes, dans laquelle la végétation joue un grand rôle. Aussi, au total, 56% du site (27 000 m2) seront occupés par des espèces méditerranéennes. Il y aura également des bureaux (32 000 m2) , un hôtel, des zones de services, un institut interdisciplinaire (3IA) et une station F bis calquée sur le modèle d'incubateur de start-up parisien de Mr Xavier Niel. Près de 4000 personnes travailleront  dans cette "colline habitée", dont de nombreux chercheurs.

Avec la révolution numérique, de nouveaux métiers viendront remplacer les postes à offrir aux futures générations. Depuis Sophia Antipolis, les outils digitaux se déploient et évoluent. L'Intelligence Artificielle notamment va proposer des formations pour les ingénieurs. Toutefois n'oublions pas l'humain dans tout cela et restons dans une dimension où la technologie permet à l'être humain de s'épanouir sur la planète.

Lyliane

04/07/2019

Bientôt des bus à hydrogène...

Six bus fabriqués en France dotés d'une propulsion 100% hydrogène vont être mis en service cet été dans les environs de Béthune.
La première ligne de bus 100% hydrogène en France est sur le point d’être mise en service dans le Pas-de-Calais. Les bus circuleront entre Auchel et Bruay-la-Buissière, dans les environs de Béthune, à l’aide d’une technologie entièrement française, de la production d'hydrogène jusqu'au matériel roulant. Une présentation à eu lieu vendredi au siège du syndicat des transports Artois-Gohelle à Houdain, dans le Pas-de-Calais.
À peine plus bruyant qu’une voiture électrique, cet autobus se recharge à une station de production d’hydrogène autonome, une technologie sans émission de gaz à effet de serre. "On remplit des cuves d’hydrogène dans le bus et ensuite, à l’aide d’une pile à combustible, l’hydrogène se transforme en électricité qui alimente une pile électrique pour faire avancer le bus", détaille auprès d’Europe 1 Sophie Masure, ingénieure en charge du projet sur le réseau. "C’est une solution complètement verte parce que le bus ne rejette que de l’eau. Zéro émission, zéro bruit aussi, pour les riverains c’est important."

Jusqu'à 350 kilomètres d'autonomie
Les premiers usagers pourront emprunter ces bus zéro émission dans le courant de l'été, après une dernière phase de tests. Six bus rouleront sur une ligne de 14 kilomètres, avec une autonomie accrue. "On a une flexibilité d’utilisation par rapport au bus électrique qui est beaucoup plus grande. On a un rechargement très rapide et une autonomie plus grande de ces bus, plus de 300 à 350 kilomètres, ce que l'on ne peut pas faire avec des bus à batteries", fait valoir Jean-Christophe Hoguet, le responsable développement du constructeur Safra.
Pour la collectivité l’investissement est important, mais les élus y voient d’abord une solution d’avenir. "Je n’espère plus qu’une chose : que l’exemple soit suivi par d’autres", glisse Laurent Duporge, président du Syndicat mixte des Transports Artois-Gohelle. "Pau va le faire prochainement, Auxerre aussi semble-t-il. Nous aurons été précurseurs d’un mouvement qui va se généraliser."

Lionel Gougelot, édité par Romain David - Europe 1 - samedi 22 juin 2019

02/07/2019

L'Europe et les entrepreneurs...

Dans le journal gratuit 20 Minutes du 21/6/2019, Mr Guillaume Roty, chef du service de presse de la Commission Européenne en France répond aux questions de Mr B. Roux au sujet de l'Europe et des entrepreneurs. Selon lui, "accompagner les entrepreneurs dans leurs projets, c'est la philosophie qui anime la Commission Européenne depuis de nombreuses années". En effet, au niveau européen, il y a la volonté de rendre la création d'entreprise plus facile et plus juste, grâce à un cadre juridique et social exigeant. L'Union Européenne actuellement est le plus grand marché commun au monde. La cible des entrepreneurs est les 500 millions de consommateurs potentiels, ce qui représente en tout 22% de la richesse mondiale.

Un "standard européen" avec des procédures simplifiées, doit pouvoir permettre à chaque citoyen de créer rapidement son entreprise à moindre coût et dans n'importe quel pays de l'Union. Pour aider un entrepreneur à financer ses projets, il y a par exemple le programme "Horizon 2020", qui propose des subventions attractives aux PME innovantes. Le soutien financier de l'Union aux entreprises passe aussi par des fonds structurels, par le "programme COSME" dédié aux PME ou encore le Fonds Européen pour les investissements stratégiques. Enfin, le "programme Erasmus" pour jeunes entrepreneurs permet aux porteurs de projets de se former auprès de confrères plus expérimentés. 6300 participants en ont déjà bénéficié. Le Réseau Entreprise Europe qui regroupe plus de 400 experts apporte aux PME un service d'information, de conseil en droit européen et d'accompagnement.

Dans la région PACA , par exemple, une start-up créée en 2016 à Aix en Provence nommée OMBREA permet, grâce à l'intelligence artificielle et à une ombrière intelligente, de pallier les effets du changement climatique sur les cultures agricoles. L'été 2017 cette entreprise a bénéficié d'un prêt de 25 000 euros garanti par l'UE. La société compte aujourd'hui 15 salariés et devrait pouvoir se lancer à l'export dès 2020. Jusque là, 1 million de PME ont déjà été aidées financièrement par l'Union Européenne grâce au plan d'investissement pour l'Europe. Bref, un véritable soutien aux projets innovants ou à impact jugé positif est effectif pour artisans, commerçants ou PME dans l'U.E. C'est un atout de taille face à la concurrence à valoriser!

Lyliane

01/07/2019

Faites attention aux champignons lors de baignades en piscine...

Un article de Mme Christine Vilnet dans Version Fémina nous met en garde contre les mycoses ou champignons que l'on peut attraper en piscine. En effet, l'été, c'est une source courante d'infections cutanées. Le risque de transmission est facilité par l'eau qui ramollit la peau et les micro-organismes transportés par les baigneuses et baigneurs marchant pieds nus autour des bassins. Ces mycoses sont généralement bénignes, mais selon Mme Martine Lhéritier, technicienne de sécurité sanitaire du Val de Loire, il faut soigner ces mycoses pour qu'elles ne contaminent pas d'autres personnes. Sachez qu'il existe des chaussettes de piscine en latex mais elles sont glissantes.

De bons réflexes sont à adopter:

-avant la baignade, se doucher de la tête aux pieds avec un gel douche sans savon ou un pain dermatologique pour éliminer sueur, saletés et résidus de crèmes.

-au bord du bassin et dans les vestiaires, porter des tongs ou des claquettes et veiller à avoir les ongles coupés court.

-après la baignade, se redoucher et bien se sécher particulièrement entre les orteils avec sa propre serviette.

Se méfier des échelles pour descendre en piscine et des piscines pour petits qui sont souvent de vrais "bouillons de culture".

Par prévention, on peut vaporiser du spray antimycosiques dans ses chaussures. Si ça gratte et qu'un champignon se développe, appliquer régulièrement une poudre ou une crème à base d'éconazole ou de mercure au chrome qui sont en vente libre en pharmacie. Il existe une solution qui agit rapidement: Lamisilate en monodose. Si les ongles jaunissent, c'est une onychromycose qui se cache sous les ongles. Une chimiothérapie peut causer ce genre de désagrément. Se procurer en pharmacie un vernis antifongique: Apaisyl ongles,Naloc Excilor, Mycoster et limer l'ongle pour éliminer peu à peu l'infection. Cela peut durer plusieurs mois et l'ongle atteint peut tomber. La consultation d'un dermatologue peut s'avérer indispensable.

Lyliane

30/06/2019

Le biokérosène et le transport aérien...

Le ministère des Transports envisage d'imposer aux compagnies aériennes d'incorporer une part de biocarburant dans le kérosène fossile pour les vols au départ de la France. De quoi donner un coup de pouce à une filière de production de biocarburant aéronautique?

La réduction de l'empreinte carbone de l'aviation commerciale passera aussi par l'utilisation d'une part croissante de biocarburants. La ministre des Transports étudie une mesure rendant obligatoire un pourcentage (qui reste à déterminer) de ce carburant issu de la biomasse et directement incorporable dans le kérosène fossile des avions.
Dans un entretien avec la presse durant le salon aéronautique du Bourget, Élisabeth Borne a déclaré: "Nous allons faire comme nous avons fait dans les transports terrestres avec une obligation d'incorporation", rapporte La Tribune.
Cette obligation pourrait aller au-delà des objectifs actuels qui mise sur un taux d'incorporation de biocarburant dans l'aviation de 2% en France en 2025 et 5% en 2030. "Ce n'est pas suffisant. Le secteur est prêt pour avoir une part plus importante" a insisté la ministre. 
Un prix encore très élevé pour le "biokérosène"
En rehaussant cette obligation, le but affiché par le gouvernement consiste aussi à stimuler la demande pour le "biokérosène" qui reste balbutiante tout en aidant à structurer une filière de production pérenne en France.
En effet, si le bio-carburant peut "réduire de 50 à 90 % les émissions de gaz à effet de serre" des avions par rapport au kérosène actuel, selon l'institut IFP Energies nouvelles (IFPEN), pour l'heure son bilan carbone total reste discutable, sa production entrant en conflit avec les cultures alimentaires. En plus, son prix demeure très élevé, ce qui freine son usage par les compagnies.
Fin 2017, cinq industriels français (Air France, Airbus, Safran, Suez et Total) avaient signé avec l'État un Engagement pour la croissance verte (ECV) afin de créer une filière de biocarburants aéronautiques à partir de déchets récupérés.

Frédéric Bergé - BFMTV - vendredi 21 juin 2019

29/06/2019

Protéger ses données personnelles sur Internet à peu de frais est possible...

Dans un article récent de la revue Capital, Mme Judith Chetrit constate que, de plus en plus, les utilisateurs d'Internet cherchent à protéger leurs données. Elle nomme quelques sites susceptibles de couvrir les différents domaines qui peuvent nous intéresser. Par exemple pour garantir la confidentialité de nos e-mails, il existe "Protonmail" ou bien "Lavabit" ou même "Tutanota". Ces solutions ont été notamment trouvées par 3 physiciens du CERN en Suisse. Pour des petits stockages, le service est gratuit, mais pour davantage de volume, cela coûte 4 euros par mois. Notre adresse IP est alors intraçable.

"Cosy Cloud" stocke nos factures, photos, contacts dans un cloud  personnel, loin des GAFA. Le cofondateur du service, Mr Benjamin André, a crée une plateforme de stockage sur un serveur gigantesque . Le stockage est gratuit jusqu'à 5 GO, sinon il en coûte3 euros pour aller jusqu'à 50 GO. "Dashlane" quant à lui assure des mots de passe inviolables, afin de protéger nos données. Il réunit tous nos codes d'accès en un même endroit sécurisé par un algorithme de chiffrement. La version gratuite est à même de synchroniser un seul appareil. Sinon, pour plusieurs supports différents, le prix est de 40 euros par an. Il y a déjà 11 millions d'adeptes dans le monde, basés entre New-York et Paris.

Pour bloquer les mouchards qui revendent nos adresses à des annonceurs publicitaires, il existe " Ghostery". Cette société allemande a imaginé un module simple et gratuit installé sur le navigateur, qui traque les cookies malveillants. Ghostery est déjà téléchargé par 7 millions de personnes. Ensuite, "Snips" est un assistant vocal, crée par une start-up française qui travaille sur une solution de reconnaissance du langage. Elle évite que les objets connectés envoient nos demandes sur le cloud. Elle a actuellement 70 salariés a développé le concept en 6 langues.

Skred propose de son côté les services d'un Whatsapp avec plus d'anonymat. C'est, en effet, une messagerie gratuite et sans publicité, lancée par le fondateur de Skyrock: Mr Pierre Bellanger. C'est relativement simple: on se choisit un pseudonyme. Il faut savoir que les communications sont cryptées. On envoie à son contact un SMS avec un QR Code généré par Skred. On le scanne et on peut ensuite communiquer gratuitement en France ou à l'étranger.

Bien connu désormais, Qwant, cofondé par Mr Eric Léandri, est un moteur de recherche qui (contrairement à Google) ne conserve pas notre historique de navigation sur Internet. Qwant propose musique, traduction, cartographie et bientôt il sera opérationnel pour une messagerie. A ce jour y travaillent déjà 160 salariés. Enfin, "Zenmate" nous empêche d'être géo-localisable. Fondé en Allemagne , ce service est plus efficace sur les ordinateurs que sur les smartphones. Il compte déjà 45 millions d'internautes.

Pour accéder à ces services, consulter les sites suivants:

https://zenmate.com/fr/,
https://skred.mobi/fr/home/
https://ghostery.fr.softonic.com ›
https://framalibre.org/content/snips
 
Lyliane

 

Contre la mutilation des petites filles...

Mme Julia Vergely attire notre attention dans le journal Télérama sur le combat de Mme Diaryatou Bah, Présidente de l'Association" Excision parlons-en!" pour que jamais plus on ne mutile le sexe des petites filles. Il faut savoir que ces barbaries comme l'ablation partielle ou totale du clitoris, des petites ou des grandes lèvres, sont subies chaque minute par six fillettes dans le monde. Certaines en meurent faute d'hygiène et de soins appropriés. Toutes témoignent qu'on ne se remet pas d'un tel traumatisme, ni physiquement, ni psychologiquement. En France, on estime tout de même à 60 000 le nombre de femmes qui vivent aujourd'hui avec une excision.

Le samedi 15 juin 2019, Place Stalingrad à Paris, des femmes du collectif "Prévenir et protéger" ont chanté "Le Pouvoir des fleurs" de Mrs Laurent Voulzy et Alain Souchon pour alerter sur cette cruauté d'un autre temps. L'article de Télérama propose à chacune et chacun  de réaliser que, comme chaque été, des petites filles vont être contraintes de partir dans leur pays d'origine et reviendront excisées, malgré la loi qui l'interdit. Entendons le cri de ces mères et de ces fillettes et protégeons ces enfants pour que cesse réellement cette barbarie. Je peux témoigner qu'autour de nous des cas existent qui pourraient être mieux pris en compte par les autorités et les associations...

Pour tout renseignement complémentaire ou pour joindre des membres du collectif ad hoc s'adresser par exemple via Internet à: www.enfance-majuscule.fr/lutter-contre-lexcision/, www.lepouvoirdesfleurs.info ou https://www.caritas.ch/fr/news/une-plate-forme-pour-la-prevention-de-lexcision.html ou www.excisionparlonsen.org/nos-outils/alerte-excision-la-campagne-ado-et-ses-outils/

Ci dessous un appel à toutes les bonnes volontés, publié dans le magazine Elle le 15/6/2019, pour briser le tabou à ce sujet:

« Excision, parlons-en », ainsi que treize autres associations, dont La Maison des femmes, le Gams ou encore Enfant présent, ont rejoint le Collectif « Prévenir et Protéger », créé en décembre 2018. Samedi 15 juin, ils veulent mobiliser un maximum pour protéger les jeunes filles qui courent le risque de se faire exciser cet été, dans des pays où cette mutilation sexuelle est encore considérée comme une pratique culturelle. Sachez que vous aussi, vous pouvez les aider également. Si vous vivez à Paris, rendez-vous place Stalingrad dès 16h (et jusqu’à 20h) pour des flash mob engagées. Vous connaissez la chanson de Laurent Voulzy et Alain Souchon, intitulée « Le pouvoir des fleurs » ? Vous pourrez découvrir les paroles sur place. Des personnalités comme Sylvie Hoarau du duo Brigitte, Florence Thomassin ou encore Elsa Wolinski seront d’ailleurs au rendez-vous. Des « stickers-accessoires » seront également distribués. L’idée ? Comme sur la photo ci-dessus, il s’agit de les coller au-dessus de ses vêtements, à l’entrejambe. Une image forte pour rappeler que l’excision est une mutilation et entraîne de terribles conséquences sur la vie d’une femme, que ce soit les douleurs pendant les règles, les rapports sexuels ou durant l’accouchement. Sans parler de cette dignité arrachée, de ce sexe mutilé, sans avoir pu s’y opposer, de ce plaisir qu’elle ne connaîtra jamais. « Ils te prennent quelque chose qui t’appartient, qui n’est pas à quelqu’un d’autre, qu’on n’a pas le droit de toucher. Pourquoi ? Parce que c’est ton corps ! », témoigne une jeune femme qui a été excisée dans la vidéo ci-dessous.

Comment se mobiliser sur les réseaux sociaux ?

A Paris, vous pourrez rencontrer les associations, mais aussi découvrir le formidable travail de l’artiste Owanto, dont nous dressions le portrait ici. En ligne, vous pouvez agir également. Sur Facebook et Snapchat, des filtres sont prêts à être utilisés. Et sur le site « Le pouvoir des fleurs.info », vous pouvez télécharger des visuels, vous photographiez avec ou juste les poster sur les réseaux sociaux accompagnés du hashtag #lepouvoirdesfleurs. Pour lever le tabou sur l’excision et aussi, parce qu’ensemble, nous avons la force pour agir.

* Selon des chiffres de l’Unicef, en 2017.

> Toutes les informations ici.

>> Excision : rencontre avec Madina Bocoum Daff, la Malienne qui fait plier les chefs de village >>

Par
Emilie Poyard
Emilie Poyard
 
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28/06/2019

Fluidifier la circulation des urgences avec le Cosem...

Dans la revue Challenges de mai 2019, un article de Mme Isabelle de Foucaud traite d'une association nommée " Le Cosem" (Coordination des Oeuvres Sociales et Médicales), qui prend un nouvel essor à Paris en traitant rapidement les urgences médicales les plus légères. Installée près de l'Opéra, cette association pluridisciplinaires à but non lucratif, créée en 2014 dans ce quartier et signalée par une enseigne rouge, reçoit notamment des personnes venues consulter des généralistes ou des spécialistes dans des locaux répartis sur 3 étages. Dans les réseaux alternatifs de ce genre, médecins, infirmières, sages femmes, biologistes, radiologues et dentistes par exemple peuvent trouver leur place. Des Mutuelles sont d'ores et déjà partenaires de cette expérience.

Un autre service, baptisé "urgent care", est une unité de soins immédiats inspirée des walkin clinics anglo-saxonnes: là sont prises en charge les urgences légères (petites plaies, fractures...). Ainsi, les patients sont soignés, dans l'heure qui suit leur arrivée et sans RV, par un médecin urgentiste et une infirmière. Le Président du Cosem, le Docteur Daniel Dimermanas, se félicite des résultats obtenus: 12 000 patients ont été reçus en 2018. De plus, un second centre à St Michel a été ouvert en 2017, qui en a accueilli 10 000. Et aujourd'hui 6 centres parisiens sont vraiment actifs ( Auber, St Lazare...) et ils fonctionnent du lundi au samedi aux heures d'ouverture, parfois même le dimanche matin. Ils sont équipés de plateaux techniques de pointe permettant de réaliser des radios et divers examens. Un laboratoire de biologie médicale fonctionne également à Miromesnil.

Ces structures permettent de désengorger les urgences de l'hôpital, qui voient défiler des millions de patients. Le contexte actuel (grève des urgentistes, burn out des personnels...) paraît propice pour que ce type d'association se développe partout dans notre pays. Pour cela il faudrait, conclue la journaliste, "que les centres de régulation des appels d'urgence ne dirigent pas systématiquement tous les patients vers les hôpitaux publics". De même, il serait souhaitable que le secteur privé participe davantage financièrement et professionnellement à cette initiative.

Actuellement, le Cosem signe des conventions avec quelques hôpitaux parisiens (St Louis, La Pitié Salpétrière) et il envisage même d'ouvrir des centres de santé  à l'intérieur des hôpitaux pour y proposer des spécialités complémentaires. Quatre hôpitaux, dont l'Hôtel-Dieu, sont pressentis pour aller dans ce sens. Un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros en 2018 montre la bonne santé de l'Association. En outre, 1000 salariés sont déjà engagés dans le Cosem dont 500 médecins et 270 dentistes environ à ce jour. Des offres d'emploi (35 actuellement) sont régulièrement publiées sur le site, invitant à s'engager dans le Cosem.

J'espère qu'en province l'association, créée tout de même déjà depuis 1945, va pouvoir se développer pareillement. A Toulon (83) existe notamment une antenne, mais ce n'est pas encore le cas partout en France, loin de là. J'espère donc que le personnel de santé notamment aura à coeur de s'y impliquer sans tarder. N'attendons pas tout, en effet, de la Haute Autorité Médicale de Santé et multiplions les initiatives de ce genre pour que les patients soient mieux et plus rapidement pris en charge dans notre pays.

Pour toute information, s'adresser au site Internet: www.cosem.fr.

27/06/2019

Comment transformer les plastiques en vitrimères?

Le chercheur Renaud Nicolaÿ présente une nouvelle catégorie de matériaux qui pourrait un jour détrôner le plastique. Les vitrimères intéressent autant l’industrie (aéronautique, canalisations, emballages…) que la recherche mondiale. C’est un peu comme transformer le plomb en or. Grâce à un peu de chimie, le plastique actuel peut être transformé en vitrimères, plus facilement recyclables et aux propriétés plus larges. Etape 1 : transformer les différentes familles de plastiques en un unique matériau, les vitrimères. Etape 2 : recycler ces vitrimères à l’infini.
Dans certains domaines, il est compliqué de totalement se passer de plastique. Cette nouvelle classe de matériaux est souvent présentée comme une alternative qui peut mieux s’inscrire dans l’économie circulaire. Renaud Nicolaÿ est professeur à l’Ecole supérieure de physique et de chimie (ESPCI) de Paris et chef de projet au sein du laboratoire qui a inventé les vitrimères, en 2011. Il explique où en est la recherche.

Comment situer les vitrimères par rapport aux autres matériaux ?
Ils sont à l’interface des deux grandes familles de plastique. D’un côté, les thermoplastiques, que l’on appelle couramment «plastiques» (polystyrène, polyéthylène). Lorsqu’on chauffe ces matériaux, ils fondent, deviennent liquides, visqueux. C’est comme ça qu’on leur redonne une forme quand on les recycle. De l’autre côté, il y a les thermodurcissables. Chauffés, on leur donne une forme et ils la gardent pour toujours, comme les pneumatiques. Les vitrimères, eux, ont la propriété de s’écouler à haute température comme les «plastiques» mais ils ont la même structure que les thermodurcissables. Ils ont des résistances chimiques, des propriétés mécaniques bien supérieures aux plastiques.

Est-ce que tout le plastique actuel pourrait être substitué par les vitrimères ?
C’est ce sur quoi nous travaillons en ce moment. L’idée est de prendre les plastiques déjà existants pour faire ces nouveaux matériaux, qui sont aussi plus faciles à recycler. Nous avons mis au point en laboratoire une façon d’ajouter de petites molécules qui transforment le plastique en vitrimère à l’étape de la mise en forme, quand la matière est fondue et injectée dans un moule. Si ça marche bien on pourra probablement réduire la quantité de plastique produite annuellement : 350 millions de tonnes actuellement. Cependant nous sommes encore au stade de la recherche. Nous avons des collaborations qui, on l’espère, devraient commencer bientôt avec des industriels pour l’emballage ou l’agroalimentaire. Il faut aussi s’assurer qu’il n’y ait pas de problèmes de relargage ou de diffusion de molécules.

En quoi transformer les plastiques en vitrimères est-il plus intéressant pour le recyclage ?
Nous travaillons sur le cas des bouteilles plastique par exemple. D’un côté, le recyclage du plastique dégrade un peu les molécules : on les coupe, et leurs propriétés sont altérées. C’est pourquoi on ne peut pas faire une nouvelle bouteille en plastique avec uniquement du plastique recyclé. Avec les vitrimères le processus ne change pas les propriétés. En laboratoire, ils sont recyclables autant de fois que l’on a testé. En ce moment nous essayons de voir comment ça se retranscrit avec de plus gros volumes et dans les mêmes conditions que dans la vie de tous les jours.
Ces matériaux permettent de régler une autre difficulté : les différents types de plastique n’aiment pas se mélanger pour faire un seul matériau recyclé. Une fois qu’on les a mis dans un moule ils ont tendance à se séparer. C’est pourquoi on doit faire du tri sélectif pour recycler chaque famille à part. Or nous avons montré que les vitrimères permettent de créer une très forte adhésion entre des matériaux d’habitude incompatibles. A un peu plus long terme il faudrait voir s’il est possible de prendre des mélanges de plastiques et de les recycler tout en les transformant en vitrimères, sans avoir à les trier avant. A un peu plus long terme il faudrait voir s’il est possible de prendre des mélanges de plastiques et de les recycler tout en les transformant en vitrimères, sans avoir à les trier avant.

Est-ce que vous avez étudié le temps que les vitrimères mettent à se dégrader dans la nature, dans le cas où ils s’y retrouveraient ?
C’est une des difficultés. Faire des vitrimères organiques complètement biosourcés [à partir de végétaux par exemple, ndlr], et donc biodégradables, est aussi possible. Mais il faut prendre en compte l’impact global sur l’environnement et les différentes ressources utilisées pour produire le matériau : est-ce qu’on a utilisé beaucoup d’eau, des engrais, les coûts énergétiques de production et de transformation de la matière première et du matériau résultant…?

Margaux Lacroux - Liberation - mercredi 12 juin 2019

 

La situation de l'homéopathie au sein du système de santé en France et en Europe...

Selon le docteur Hélène Renoux, Présidente du Comité Européen d'Homéopathie et de la Société Savante, qui écrit un article très complet dans la Lettre N° 48 de Juin 2019 d'"Homéopathes Sans Frontières", l'homéopathie est la deuxième médecine la plus pratiquée en Europe. En effet, 100 millions de citoyens européens (29% de la population en Europe) utilisent l'homéopathie en soin de première intention. La famille royale belge par exemple se soigne uniquement par homéopathie. Des normes comme la CEN 16872, à l'initiative de l'ECH (organisation regroupant 40 associations européennes dans 25 pays d'Europe), vont être mises en place pour les médecins ayant une qualification additionnelle en homéopathie. Bref, un travail pédagogique semble bien nécessaire dans notre pays.

En Suisse, le gouvernement a récemment confirmé que "les soins de santé, utilisant les médecines complémentaires, y compris l'homéopathie, continueront d'être pris en charge par l'assurance maladie nationale". Cette décision a été prise au terme d'une période d'étude de 2 ans. La conclusion a été que "ces médecines dites complémentaires remplissaient les conditions statutaires en terme d'efficacité, de sécurité et de qualité" (plus confirmation par référendum).

Ailleurs comme en Autriche, Bulgarie, Allemagne, Hongrie, Italie ou Pays-Bas, la couverture se fait par des assurances privées. Jusqu'ici, en France, en Belgique, dans certaines parties du Royaume-Uni et en Lettonie les soins sont couverts par l'assurance générale obligatoire. Depuis peu, l'Ordre des Médecins, la Haute Autorité de Santé (HAS) et Mme la Ministre de la santé dans notre pays montrent des réticences à continuer à rembourser les médicaments homéopathiques prescrits par des homéopathes, médecins ou non médecins, mais tous contrôlés régulièrement par un cursus de formation universitaire.

En effet, des formations initiales et continues sont délivrées en homéopathie à la fois en Universités et dans des écoles privées dans toute l'Europe. Aussi, un collectif de défense de l'homéopathie en France, composé de patients, associations, syndicats, écoles, sociétés savantes, s'est formé face aux attaques récentes pour dérembourser les soins. Des ripostes médiatiques sont envisagées pour démontrer qu'il y a divulgation de "fakemed" et des intérêts cachés dans les dossiers remis aux médias.

Ce n'est pas la première fois que de la désinformation circule au sujet de l'homéopathie, mais là les menaces sont apparemment orchestrées au plus haut niveau, sans tenir compte des professionnels, ni des patients. De plus, nous savons tous que le coût des granules et des doses homéopathiques est minime. Personnellement, j'ai confiance dans ce type de médecine, que j'ai expérimenté toute ma vie et avec mon entourage: pas d'effet secondaire, des résultats indéniables, rapides et bien dosés. Dans les pays pauvres comme en Haïti ou en Afrique, les traitements délivrés par des homéopathes par exemple au Togo, en Guinée et au Bénin ont montré leur efficacité contre les maladies à moindre coût.

Pendant ce temps, qui a oublié qu'en médecine traditionnelle des scandales retentissants ont eu lieu (prothèses mammaires, nouveau Lévothyrox, Médiator ...) et que nous sommes nombreux à nous plaindre de médicaments trop chers en cancérologie, de vaccins contenant de l'aluminium ainsi que de traitements aux effets secondaires désastreux (statines...)? La HAS ne semble pas beaucoup réagir face aux laboratoires concernés par ces dérives avérées... Serait-ce parce que pratiquement seuls les laboratoires investissent dans la recherche médicale en France? Quant aux économies du déremboursement éventuel de l'homéopathie par la Sécurité Sociale, elles seraient vraiment ridicules comparées aux coûts des médicaments allopathiques!

Alors, ne nous résignons pas et mobilisons nous. En France, une pétition circule qui a déjà obtenu des milliers de signatures. Envoyons des courriers à Mme la ministre, à la HAS comme à nos élus! Rejoignons des associations telles :www.assh-asso.fr. Il y va de notre liberté de choix et d'information!

Lyliane

26/06/2019

Ne serait-il pas grand temps de rétablir notre lien avec la nature?

Un gros dossier rédigé notamment par Mme Rachel Fléaux et Mr Loïc Chauveau dans Sciences et Avenir de juin 2019, s'appuyant notamment sur des études scientifiques, est consacré à "l'intelligence des arbres et des plantes". Les vertus thérapeutiques sur un plan physique, psychologique, cognitif et social d'un lien avec la nature sont maintenant admises par tout un chacun. Mr Peter Wohlleben, auteur des livres "La vie secrète des arbres", puis "Le réseau secret de la nature" aux éditions des Arènes, tout comme d'autres ouvrages qui ont suivi cette publication ("Penser comme un arbre" de Mr J. Tassin, "La révolution des plantes"de Mr S. Mancuso...) ont suscité en effet un réveil des consciences et pointé du doigt le rapport altruiste des plantes considérées désormais comme des êtres sensibles.

Ainsi, la neurobiologie végétale est devenue une nouvelle discipline. La crise écologique  a renforcé l'idée que la terre est "une planète des plantes, sans lesquelles elle serait un bout de roche comme Mars" selon le neurobiologiste italien Mr S. Mancuso. De même, la permaculture qui favorise la coopération entre les plantes, pourrait devenir "une solution pour nourrir une planète surpeuplée". Les expérimentations de précurseurs bio et permaculteurs, comme sur l'exploitation du Bec -Hellouin dans l'Eure, ont été étudiées par l'INRA sur 4 ans. Elles démontrent la possibilité de vivre de sa production sur 1000 M2 seulement par une association judicieuse de cultures. L'idée de base de la permaculture est apparemment " de choisir des légumes dont les racines n'exploitent pas les mêmes niveaux de sol" écrit Mme Agnès Lelièvre, enseignante à AgroParis Tech.

Soyons donc réalistes et humbles! Réalisons que nous ne savons encore que peu de choses sur la neurobiologie végétale, sur les liens tissés par les végétaux entre eux, par le végétal et l'insecte, sur ses rapports avec l'être humain... Par exemple, nous ne savons toujours pas si une plante est consciente ou pas d'elle-même... Toutefois, nous avons déjà appris que les plantes sont sensibles à leur environnement: lumière, température, présence d'herbivores, de pollinisateurs et même qu'elles sont sensibles au vent ou à la gravité. Il n'est pas question pour autant d'opposer notre intérêt pour les arbres et les plantes à la légitime défense des animaux encore trop souvent maltraités.Ces questions se posent, en effet, sur des plans différents et elles peuvent être prises en compte l'une et l'autre sans s'exclure...

Pour en savoir plus, de nombreux ouvrages cités plus haut et même quelques films diffusés par les Colibris notamment, peuvent nous permettre d'approfondir le sujet, comme le font aussi dans l'article de Sciences et Avenir la biologiste Mme Catherine Lenne de l'Université de Clermont-Auvergne ou l'expert, enseignant à Paris-Diderot, Mr François Bouteau, qui testent "la vie secrète des plantes". N'hésitons pas à nous pencher sur leurs études! Des interviews, les livres de Mrs Wohlleben, Mancuso ou d'autres peuvent également nous passionner. Mais le plus essentiel ne serait-il pas d'expérimenter par nous-même, de vivre le plus possible auprès de la nature, afin de ressentir comment un lien vivant avec elle peut nous être bénéfique et nous apporter nourriture, santé, émerveillement et sérénité dans ce 21 ème siècle en recherche de nouveaux repères? 

Lyliane

25/06/2019

Coraux sous étroite surveillance...

Pour la première fois, écrit S.N. dans Sciences et Avenir de juin 2019, un catamaran équipé de logiciels d'intelligence artificielle, réalise un suivi de chaque corail d'une colonie en culture. La société malvidienne Reefscapers a, en effet, installé sur les fonds marins des Maldives dans l'Océan Indien 4000 structures en forme de dôme faites de barres de métal enrobées de résine époxy et de sable, sur lesquelles elle a fixé des boutures de coraux.

Ce projet baptisé AI 4 Corals permet d'assurer leur suivi sans intervention humaine. Le catamaran est équipé  d'une caméra  et de logiciels d'intelligence artificielle, qui lui permettent de réaliser ce suivi des coraux. Il fonctionne à l'énergie solaire et se positionne automatiquement au-dessus de chaque structure grâce à un guidage par GPS.

Bravo pour cette initiative des Maldives nous permettant d'apprendre comment grandissent et évoluent les coraux. Ce sera sans doute utile pour tous les pays du monde bordant les océans!

Lyliane