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03/10/2019

Transmission des fermes: il y a urgence à anticiper!

Un dossier publié dans "Chemins de Terre", organe de l'association Terre de Liens, attire notre attention sur le fait que, dans les 10 prochaines années, près de la moitié des agriculteurs français ( soit environ 300 000 personnes) partira à la retraite. Cela impliquera la libération de plusieurs millions d'hectares de terres agricoles (7 millions d'ha environ). Que deviendront ces terres? On est en droit de se poser cette question, car un tiers seulement des paysans concernés a une idée de la transmission de leur ferme...

En effet, la profession vieillit et ne se renouvelle pas. Les exploitations risquent donc d'être démantelées et 4 fermes sur 10 pourraient cesser totalement leur activité. Les difficultés liées au foncier agricole sont, en outre, des freins à la transmission: prix des terres, spéculation, urbanisation galopante, souligne l'organisation Terre de Liens... De plus, la faiblesse des retraites agricoles incite souvent les exploitants à vendre leurs terres au plus offrant. Les jeunes, notamment ceux qui ne sont pas issus du monde agricole, voient le prix du foncier hors de leur portée.

Terre de Liens montre à travers ce dossier qu'il y a des solutions. Tout d'abord, pour les petites fermes: installer de jeunes agriculteurs qui vont innover en adjoignant par exemple aux activités traditionnelles des points de vente directe et d'accueil de consommateurs, afin d'ajuster l'offre à la demande. Pour les plus grandes fermes: possibilité d'installer des collectifs d'agriculteurs pour autant que des coopérations puissent naître entre eux. Dans les deux cas, des possibilités d'accompagnement par le réseau des ADEAR, du CIVAM, des bénévoles et des salariés de Terre de Liens pour la transmission des exploitations est souvent une stratégie efficace pour lutter contre le démembrement et la disparition des fermes.

Aussi bien "à travers les aspects techniques et financiers (acquisition, baux ruraux) que par les aspects humains (bâti...), tous les acteurs du réseau associatif et notamment la Foncière et la Fondation Terre de Liens sont de plus en plus confrontés à la transmission" exprime Mr Maxime Jacob. Mme Sophie Baltus ajoute quant à elle qu'il faut notamment connaître l'outil BRE (bail rural environnemental), qui depuis 2014 permet de protéger les ressources en eau, la biodiversité et la qualité des sols et de l'air...

Pour toute demande d'information, faire un don, un legs ou devenir actionnaire de Terre de Liens, s'adresser à l'association loi de 1901 Terre de Liens dont le siège social se trouve à Crest (26400) 25, quai André Reynier (tél: 09 70 20 31 00) ou consulter le site www.terredeliens.org.

Lyliane

Les humains pourraient ralentir le réchauffement climatique...

Le réchauffement climatique pourrait bien être ralenti grâce à une mobilisation mondiale. On vous explique comment !
Tout le monde en parle, le réchauffement climatique est au cœur des discussions et des préoccupations de chacun. Bien qu’il advienne aux entreprises et aux gouvernements qui polluent à une grande échelle de réduire leurs déchets et actions contre la planète, il est également possible de réduire individuellement notre impact sur le réchauffement climatique. Des scientifiques ont décidé de déterminer, qu’est-ce qui pousserait chacun à devenir plus responsable.

Manque d’information
D’après les scientifiques, il y a deux types d’individus. Ceux qui veulent changer les choses et ceux qui ne le veulent pas. Jusque-là ça parait logique, mais les raisons du manque d’engagement de chacun viendrait d’un problème de réalisation des conséquences du réchauffement et un manque d’avantages. En effet, des personnes habitant dans des pays chauds vont observer un changement plus direct que d’autres et sont amenés à y remédier. Des personnes préfèrent payer une taxe carbone plutôt que d’installer des panneaux solaires.

Un bon exemple
Les scientifiques affirme que les humains fonctionne par l’influence. Quand la planète change, les humains s'adaptent ou réagissent. Mais les humains s’influencent entre eux également. En effet, les scientifiques pensent que la clé pour que de plus en plus de personnes se mobilisent pour lutter contre le réchauffement climatique se joue sur les réseaux sociaux et dans les rues. En parler et protester forcera les gouvernements à changer à terme.

redaction - Gentside - dimanche 22 septembre 2019

02/10/2019

Equateur: des bouteilles plastique contre des tickets de bus...

Faire un geste pour la planète en voyageant gratuitement ? A la gare de bus de Guayaquil (sud-ouest), poumon économique de l'Equateur, les usagers peuvent échanger des bouteilles en plastique contre des tickets de bus. En pratique, la machine de collecte délivre deux centimes de dollar américain, la monnaie dans ce pays andin, par bouteille. En théorie, la campagne lancée par la mairie veut que cet argent soit destiné à l'achat de titres de transport.
Pour l'heure, rien n'empêche l'utilisateur de repartir avec ses pièces dans la poche. Mais dans les prochaines semaines, de nouvelles machines vont permettre de "créditer directement la carte" magnétique qui permet aux usagers de payer leurs trajets en bus, explique à l'AFP Leopoldo Falquez, le responsable de Metrovia, la régie municipale de bus.

Imagine: avec deux centimes par bouteille, si tu récoltes 15 bouteilles, cela te rapporte 30 centimes, de quoi payer un billet de Metrovia", se félicite Cristian Cardenas, un usager du réseau de bus de Guayaquil, deuxième plus grande ville du pays (2,7 millions d'habitants).

"C'est très avantageux", se félicite également Washington Bravo, 76 ans, qui collecte des bouteilles dans la rue ou les bacs à ordures et finance ainsi ses titres de transports. Les centres de recyclage ne payent que 50 centimes par kilo, rappelle-t-il.
Depuis la mise en oeuvre de ce système, il y a deux mois, plus de 24.000 bouteilles de plastique ont été collectées, selon Metrovia qui prévoit d'installer les machines de collecte dans des endroits où il y a une plus grande concentration d'utilisateurs du réseau de bus.
Un projet pilote comparable est expérimenté depuis fin 2018 dans le métro d'Istanbul pour favoriser le recyclage.

afp.com - AFP - mercredi 21 août 2019

01/10/2019

Un défilé à vélo contre l'automobile en Allemagne...

Entre 15.000 et 25.000 manifestants, selon la police et les organisateurs, ont réclamé en début d'après-midi une "révolution des transports", point culminant de la contestation d'une ampleur inédite.

Des milliers d'opposants aux voitures et à la pollution qu'elles engendrent ont défilé samedi à vélo à Francfort à l'occasion du salon international l'automobile, signe que même en Allemagne l'automobile n'est plus une vache sacrée.
Entre 15.000 et 25.000 manifestants, selon la police et les organisateurs, ont réclamé en début d'après-midi une "révolution des transports", point culminant de la contestation d'une ampleur inédite. La plupart d'entre eux ont rallié le parc des expositions à vélo depuis plusieurs villes de la région, empruntant deux tronçons d'autoroutes fermés aux voitures pour l'occasion.
"Génération climat"
"Le salon de l'automobile représente le siècle passé", explique Christoph Bautz, directeur du groupe Campact, qui a co-organisé la manifestation. Il poursuit:


La "génération climat" prend pour cible une branche fragilisée depuis l'éclatement en 2015 du scandale des moteurs diesel truqués chez Volkswagen, et le salon de Francfort cristallise les critiques adressées à ce secteur au moment où l'urgence climatique s'invite dans le débat public.

Mobilisation écologiste
Cette combinaison d'actions légales et illégales caractérise le mouvement de défense du climat qui progresse depuis des mois en Europe, et prend désormais pour cible une industrie longtemps intouchable par son importance pour l'économie allemande.
Dès l'ouverture à la presse mardi, Greenpeace a lancé la contestation: une vingtaine de militants vêtus de vestes vertes ont gonflé à l'arrière d'un 4X4 un ballon noir géant avec l'inscription "CO2".

Pour la visite de la chancelière Angela Merkel, le groupe a également manifesté jeudi sur les stands de Volkswagen et de BMW: des manifestants y sont montés sur des SUV et ont déroulé des pancartes montrant des voitures avec l'inscription "Tueuses du climat".
Ces véhicules massifs font encore plus débat en Allemagne depuis qu'un SUV monté sur un trottoir à grande vitesse a tué quatre passants dont un jeune enfant la semaine passée à Berlin. Des voix s'élèvent désormais pour réclamer leur interdiction dans les centre-villes.

Jules Pecnard avec AFP - BFMTV - samedi 14 septembre 2019

 

 

Les invendus remis en vente...

Pour éviter le gaspillage, écrit Mr Fabien Binacchi dans le journal gratuit 20 Minutes, une plateforme a été crée par une mentonnaise d'origine italienne Mme Elisa Alberto pour écouler à un moindre prix les produits en fin de vie comme les sandwichs ou certaines fleurs par exemple. Cette initiative a été mise en ligne sur Internet sur la plateforme à vocation écologique nommée lecostowasting.com. Deux versions seront accessibles sur smartphones: une pour les commerçants et une pour les consommateurs.

Il existait déjà une application TooGoodToGo pour les commerces de bouche diffusant des "paniers surprises", mais cette initiative de Mme Alberto paraît différente, car on peut également choisir ce que l'on achète. Une trentaine de commerces entre Nice et Menton (06) sont déjà partenaires du projet. Au lieu de jeter, ils peuvent encore vendre avec promotion, ce qui libère de la place et donne une seconde vie à des produits périssables. Faute d'investisseurs, pour le moment Mme Alberto se rémunère en prenant une commission de 20% sur chaque vente conclue.

Il y a place dans notre pays pour mettre l'imagination au pouvoir et pour de telles initiatives qui combinent technologie et recherche d'efficacité! A qui le tour désormais pour montrer que le nouveau monde est déjà là?

Lyliane

30/09/2019

Maison à énergie positive au Beausset (83)

Mr Florian Siméoni est allé interviewer pour le magazine Nous Mr Jean-Pierre Hoornaert qui a fait construire au Beausset dans le Var une maison qui produit plus d'énergie que le bâtiment n'en consomme. Il nomme cela "une maison à énergie positive". De l'extérieur, seule la disposition des fenêtres surprend: aucune sur la façade nord, presque pas à l'est et du côté ouest, mais par contre la majorité des ouvertures sont au sud, dont une large baie vitrée. Les pièces à vivre comme salon et cuisine, sont placées au sud, tandis que les chambres, le garage, les escaliers et les WC sont au nord pour garder la fraîcheur. Des panneaux photovoltaïques couvrent les besoins de chauffage et d'eau chaude de la maison.

L'isolation a été réalisée par l'extérieur grâce à des matériaux en biomur, un procédé constitué d'alvéoles, qui capturent l'air. Au niveau du plancher, une isolation est assurée par le sous-sol avec une plaque de 30 cm de béton. Une coursive protège du soleil en été et le laisse entrer en hiver. L'eau de pluie est capturée grâce à une toiture de 250 M2 guidée dans des gouttières grillagées qui conduit à un réservoir de 35m3. Les travaux sont apparemment 30% plus chers que pour une construction normale, mais c'est un investissement à long terme.

Voilà un exemple à suivre pour construire en tenant compte du climat et pour réaliser des économies à plus ou moins long terme. Architectes et constructeurs devraient peut-être s'en inspirer!

Lyliane

29/09/2019

Une piste cyclable pour produire de l'énergie?

Au bord du canal de l’Ourcq, des dalles photovoltaïques éclairent la piste cyclable qui passe, non loin de là, sous un pont. L’expérimentation rappelle la route solaire inaugurée en grande pompe en Normandie en décembre 2016. Or, elle a mal vieilli

Une piste cyclable pour favoriser la mobilité douce… et pourquoi pas aussi pour produire de l’énergie ? C’est en tout cas l’idée creusée à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Le long du canal de l’Ourcq, la première piste cycliste solaire a été mise en service en janvier dernier et a été inaugurée ce lundi par le département de Seine-Saint-Denis.
Le tronçon n’est pas bien grand. Les dalles photovoltaïques sont alignées sur 27 mètres de long et couvrent une surface totale de 56 mètres carrés. Pas de quoi couvrir toute la largeur du chemin de halage, si bien que bon nombre de cyclistes passent à côté des dalles, sans sembler les remarquer.
Éclairer sous un pont… et pourquoi pas plus ?
Il n’empêche, cette piste solaire cyclable s’acquitte de sa tâche. En sortie de piste, un panneau affiche en instantanée les performances des dalles photovoltaïques. Dont celui de la production d’énergie cumulée depuis sa mise en service, en janvier dernier. Soit 2.996 kilowatts/heure, l’équivalent de 440 jours de consommation d’électricité (hors chauffage) d’un foyer.

Cette énergie permet d’éclairer en journée la portion de piste cyclable qui passe sous le pont à quelques mètres de là. « C’était une demande régulière que nous remontaient les cyclistes, raconte Stéphane Troussel, le président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis. Cette partie était très sombre et créait des contrastes importants au point d’éblouir les cyclistes. » Voilà pour la mission prioritaire des dalles photovoltaïques. « Le surplus d’énergie alimente également une batterie qui permet d’éclairer sous ce même pont la nuit, poursuit Etienne Gaudin, directeur de Wattway, filiale de l’entreprise Colas (groupe Bouygues) qui développe cette technologie. Quand cette batterie est pleine et qu’il y a encore du surplus – ce qui est souvent arrivé cet été –, il est vendu à Enedis et réinjecté dans le réseau Enedis. »
Dans la lignée de la route solaire en Normandie
Qu’on ne se trompe pas pour autant : cette piste cycliste solaire, qui a nécessité un investissement de 118.000 euros, coûte plus cher qu’elle ne rapporte au département. « L’enjeu n’est pas là, glisse Stéphane Troussel. Dans un territoire très urbanisé comme le nôtre, il y a des solutions plus simples pour éclairer un pont. Mais c’était le terrain idéal pour une telle démonstration et l’occasion de montrer notre attachement au développement des énergies renouvelables. »...

La priorité donnée à de plus petits projets
Il n’empêche, Wattway évoque désormais ces routes solaires « comme des projets à mener sur le long terme » et privilégie en attendant des réalisations à plus petites échelles. « Nous avons aujourd’hui 45 expérimentations en cours dans le monde », précise Etienne Gaudin. Elles sont de deux types. « Les premières visent à permettre à des bâtiments [école, mairie, supermarché] d’être à énergie positive [qui produit plus d’énergie qu’il en consomme], reprend le directeur de Wattway. Nos dalles photovoltaïques sont par exemple installées sur les allées piétonnes aux abords des bâtiments et complètent très souvent des premières installations de panneaux photovoltaïques sur les toits. »
La deuxième configuration est celle, donc, de la piste cyclable solaire de Bobigny. « Sur ces installations, l’objectif est d’alimenter en énergie des équipements à proximité, reprend Etienne Gaudin. Cela peut être de l’éclairage public à Bobigny, mais aussi une caméra de surveillance du trafic au milieu d’un rond-point à Montpellier, ou des bornes de recharges pour véhicules électriques… »
Ces dalles photovoltaïques ne sont pas toujours la solution la plus pertinente. Elles ont notamment un rendement moindre que les panneaux photovoltaïques installés sur les toits ou en façade des bâtiments, que l’on peut incliner de façon optimale pour capter les rayons du soleil. « En revanche, lorsque le point de raccordement au réseau est éloigné de l’équipement que l’on veut éclairer ou lorsque le risque que les panneaux photovoltaïques soient vandalisés, notre solution a sa carte à jouer », estime Etienne Gaudin.

Marc Jedliczka n’est pas convaincu. Le vice-président du Réseau pour la transition énergétique (Cler) a du mal à voir dans ces dalles photovoltaïques installées au sol autre chose que « des gadgets » pour lesquels « on jette de l’argent public par les fenêtres ». « Un panneau photovoltaïque produit quand il est au soleil, lance-t-il. Si des voitures et des vélos passent dessus et génèrent de l’ombre, ça marche nettement moins. »
Surtout, pour lui la priorité est bien plus « de permettre le développement des solutions éprouvées, plus simples et aux rendements meilleurs ». Marc Jedliczka évoque notamment les installations de panneaux photovoltaïques sur les toits et façades des bâtiments. « En France, il y a d’un côté les petits projets, ceux des particuliers qui équipent leur maison, et de l’autre les grands parcs au sol que développent les énergéticiens, résume-t-il. Entre les deux, au niveau des écoles, des mairies, des immeubles de bureaux, des ombrières de parking, il y a encore trop peu de projets menés, notamment parce qu’il n’y a de tarifs d’achats [un prix d’achat garanti] que pour les projets inférieurs à 100 kWc [kilowatt crête, la puissance de votre installation photovoltaïque]. C’est trop bas. Nous demandons qu’ils soient étendus jusqu’à 500 kWc. »

Fabrice Pouliquen - 20 Minutes - mardi 17 septembre 2019

L'Allemagne entend bannir à partir de l'an prochain la vente de sacs plastiques jetables...

L'Allemagne entend bannir à partir de l'an prochain la vente de sacs plastiques jetables aux caisses des magasins."La grande majorité des Allemands veut cette interdiction", a assuré la sociale-démocrate Svenja Schulze lors d'un point presse. "Je suis sûre que ces sacs plastiques jetables ne manqueront bientôt plus à grand monde", a-t-elle déclaré.
Selon le texte, qui doit encore être approuvé au sein du gouvernement, les sacs en plastique, y compris ceux "à base de matières biologiques et biodégradables", ne seront plus autorisés à compter de 2020. Actuellement, ils restent disponibles à la caisse et sont payants. Les commerçants disposeront d'une période de transition de six mois pour écluser les stocks restants.
Chaque Allemand a utilisé en moyenne 24 sacs plastiques par an
Selon le journal populaire Bild, qui avait révélé le projet, les éventuels récalcitrants pourraient se voir sanctionnés d'une amende allant jusqu'à 100.000 euros, montant que le ministère n'a toutefois pas confirmé. Le montant de la sanction n'est pas déterminé dans le texte.
Les sacs proposés gratuitement au rayon fruits et légumes échapperont à cette interdiction. De même que les modèles en plastique robustes et réutilisables.
L'an dernier, en moyenne, chaque Allemand a utilisé 24 sacs plastiques, selon les chiffres du ministère de l'Environnement. C'est déjà mieux que l'objectif de l'UE qui vise à limiter ce chiffre à 40 sacs par an d'ici 2025.
En 2016, gouvernement et industrie du commerce s'étaient mis d'accord pour réduire la consommation de ces sacs en les rendant payants. Certains distributeurs les ont même déjà complètement bannis comme le géant Kaufhof. La chaîne REWE essaie de son côté d'encourager ses clients à se servir de filets réutilisables mis en vente par ses soins pour transporter leurs fruits et légumes, au lieu des sacs en plastique fins et gratuits. Car l'utilisation de ces derniers a nettement augmenté depuis que les autres sacs plastiques sont payants à la caisse, à 37 sacs par personne par an, selon le ministère de l'Environnement.

La rédaction - BFMTV - dimanche 8 septembre 2019

28/09/2019

En Thaïlande une jeune militante s'engage en faveur de l'environnement...

Il faut vraiment que notre société soit tombée bien bas et que la situation soit à un niveau d'urgence assez critique, pour que l'on entende une jeune fille de 12 ans déclarer : "Quand les adultes ne font rien, c'est à nous les enfants d'agir". Ces mots ont été prononcés par Ralyn Satidtanasarn, alias Lilly, adolescente présentée comme la "Greta Thunberg de Thaïlande".

Comme la jeune militante suédoise, Lilly s'engage dans la lutte pour l'environnement et surtout celle contre le plastique, dont son pays est l'un des principaux consommateurs. En plus de sécher les cours pour aller ramasser des déchets, la jeune fille organise régulièrement des sit-in devant le siège du gouvernement thaïlandais, et a à maintes reprises sollicité un rendez-vous pour rencontrer le Premier ministre Prayut Chan-O-Cha... sans succès.

Le plastique, un fléau thaïlandais
Elle vient tout de même de remporter une première victoire : elle a aidé à convaincre le distributeur Central de ne plus délivrer de sacs plastiques à usage unique une fois par semaine dans ses supermarchés de Bangkok. Un petit pas, lorsqu'on l'observe avec nos yeux d'Européens, mais qui est immense dans le contexte de la Thaïlande où le plastique règne en maître. Le pays est en effet le sixième plus gros contributeur mondial à la pollution des océans et ses habitants utilisent jusqu'à huit sacs plastiques jetables par jour... soit 12 fois plus que dans l'Union européenne.
Un long chemin reste donc à parcourir avant de pouvoir espérer inverser cette dramatique tendance. Encore faut-il que les voix de Lilly ou Greta Thunberg soient entendues. "Il est très difficile d'ignorer un enfant lorsqu'il demande pourquoi nous détruisons la planète sur laquelle il doit vivre" inique Kakuko Nagatani-Yoshida, du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). Espérons-le.

redaction - Gentside - lundi 16 septembre 2019

27/09/2019

L'autre, c'est nous!

Dans le journal "Nous", Mme Nathalie Brun a réalisé un reportage concernant l'Association toulonnaise "L'autre, c'est nous", crée en 2016, afin de promouvoir la solidarité sous toutes ses formes en direction des populations migrantes. Cette Association, qui est en lien avec le Collectif Migrants 83 et en partenariat avec la Caisse Centrale d'activités sociales des gaziers et des électriciens, qui abrite le Centre d'hébergement d'urgence accueillant chaque soir une quinzaine de migrants( guinéens, ivoiriens...), a rouvert ses portes le 2/9/2019 pour toute la saison d'hiver.

Après le démantèlement de la "Jungle de Calais", des bénévoles de Toulon et d'Hyères en effet ont cherché des solutions d'accueil pour des jeunes et des moins jeunes tout en organisant des cours de français, de football, de danse. La Présidente de l'association Mme Agnès Besset explique même que ces "migrants sont une richesse" et elle tente avec d'autres engagés à ses côtés de motiver de nouveaux bénévoles. L'Association envoie même régulièrement des alertes à L'OFII pour des personnes susceptibles d'être expulsées  ou qui sont maltraitées, car beaucoup vivent dans des conditions indignes dans la rue.

Pour contacter l'Association "l'autre c'est nous", consulter la page Facebook de l'Association ou le siège social à Toulon (68, Avenue Agostini). Le Collectif Migrants 83 regroupe localement les associations d'aide aux migrants comme la Cimade, Welcome...

Lyliane

26/09/2019

Fabriquer des tissus grâce à des bactéries...

Dans le magazine Biba, j'ai lu un bref article de Mme Karine Hendriks au sujet d'une femme de 30 ans, prénommée Sabrina, qui était styliste et qui a décidé tout-à-coup de s'orienter autrement, vers une mode "plus propre". Elle s'est intéressée aux travaux de Mme Suzanne Lee, pionnière de la bioculture, et notamment à une recette permettant de fabriquer des matières à partir de levures et de bactéries. Les ingrédients de base sont simples: du sucre, du thé Kombucha, du vinaigre, de l'eau et des colonies de bactéries, les Scoby (symbiotic colony of bacteria and yest ).

Avec ces matériaux on obtient de la cellulose bactérienne, une matière qui donne un effet cuir et qui peut être utilisée pour fabriquer des vêtements, de la petite maroquinerie ou de la papeterie. Puis, Sabrina a rencontré le mouvement maker. En 2015, elle a participé au Tour de France de Ticket for Change, une association qui promeut l'emploi social et solidaire. Tout cela l'a incitée à fonder avec des associés le projet Open BioFabrics, dans lequel des gens sont poussés à fabriquer leur propre tissu.

La "culture maker" est une communauté de partage et de décloisonnement entre les disciplines, qui permet de développer la création et la vente de produits finis. L'association améliore notamment la recette de base, met des prototypes à disposition et organise des "workshops" pour partager les techniques. Une créativité interactive  et collaborative peut ainsi connaître un véritable essor. Pour tout renseignement, s'adresser à www.facebook.com/openbiofabrics

Lyliane

Le végétarisme utile face au changement climatique...

Le rapport du Giec ne devait être rendu public que le 8 août 2019, mais une première ébauche a déjà été publiée par "The Guardian". Une fois n’est pas coutume, les conclusions sont alarmantes et il va nous falloir rapidement changer d’alimentation si on espère changer le cours des choses.

Depuis le 2 août 2019, plusieurs experts du Giec, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat créé par l’ONU, sont réunis à Genève pour discuter de plusieurs sujets majeurs en matière d’environnement. Changements climatiques, insécurité alimentaire grandissante, gaz à effet de serre… Autant dire que les problèmes ne manquent pas. Alors qu’ils devaient rendre leurs conclusions le 8 août 2019, une première version de leur "rapport spécial" a fuité et a été publiée par The Guardian. Un texte non-officiel qui stipule qu’il sera impossible de maintenir les températures mondiales à des niveaux sûrs si on ne change pas notre façon de produire et donc, de consommer, de la nourriture rapidement. Sous-entendu : il va falloir sérieusement penser à changer notre mode de consommation… Et à manger moins de viande. "Climatiquement parlant, nous sommes très proches d’un tournant dangereux, et cette version du rapport du GIEC révèle que ça va être très difficile de parvenir à opérer les changements dont on aurait besoin pour éviter le danger", déclare Bob Ward, directeur politique du Grantham Research Institute on Climate Change and the Environment, au Guardian.
"Le changement climatique aggrave la dégradation des sols en augmentant l’intensité des précipitations, les inondations, la fréquence et l’intensité des sécheresses, le stress thermique, les vents, l’élévation du niveau de la mer et l’action des vagues", indique le rapport. Or notre alimentation actuelle génère 25% à 30% des gaz à effet de serre produits sur Terre et aggrave le réchauffement climatique. Problème : pour réussir à nourrir les 9,8 milliards d’êtres humains prévus en 2050, le monde devra produire 56% de nourriture supplémentaire par rapport à celle qu’il produisait en 2010.
Le nouveau rapport du Giec préconise donc une alimentation différente, basée sur les plantes et les végétaux. "La consommation de régimes alimentaires sains et durables, tels que ceux basés sur les céréales secondaires, les légumineuses, les légumes, les noix et les graines offre des opportunités majeures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre", rapportent les expert.e.s. Si rien ne changeaient rapidement dans nos assiettes, il faudrait faire place à de nombreuses terres agricoles ainsi qu’à de nouveaux élevages pour répondre aux besoins de tous.tes. Ce qui n’est pas du tout une bonne nouvelle, la production de lait, d’œufs et de viande en grande quantité renvoyant énormément de méthane, puissant gaz à effet de serre qui provient surtout de la culture du riz et de l’élevage de bétail, dans l’atmosphère. Sans parler des pesticides et des engrais supplémentaires qui seraient utilisés en masse et qui finiraient, comme c’est déjà le cas, dans les rivières accélérant ainsi la pollution des eaux et la dégradation des milieux aquatiques.
Ce n’est pas la première fois que des expert.e.s tirent la sonnette d’alarme. En janvier 2019, un rapport de la Commission EAT de la revue scientifique The Lancet expliquait déjà qu’il serait nécessaire de tendre vers des régimes à base de plantes et de produits contenant de faibles quantités d’aliments d’origine animale, de céréales raffinées, d’aliments hautement transformés et de sucres ajoutés. Elle était même allée jusqu’à dire qu’il faudrait réduire de 50% la consommation mondiale de viande rouge et de sucre pour ne pas aggraver le réchauffement climatique. Serons-nous tous amener à devenir végétarien.ne.s pour sauver la planète ? Le rapport officiel rendra ses conclusions le 8 août 2019.

Tess Annest - Glamour - mercredi 7 août 2019

24/09/2019

Proposition de loi au Sénat contre les gaspillages alimentaires et autres en France...

Interdiction de détruire les invendus, meilleure information pour les consommateurs, système de consigne… Le projet de loi de lutte contre le gaspillage qui arrive mi-septembre au Sénat brasse un grand nombre de sujets.
C'est un des temps forts de la rentrée politique. Le projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire –figure de proue écologique portée par le gouvernement– arrive au Sénat. Le texte est examiné en commission ce mardi 17 septembre et sera discuté dans l'hémicycle à partir du 24 septembre. Améliorer l'information des consommateurs, s'attaquer au gaspillage non-alimentaire, optimiser la collecte et la seconde vie des déchets… Le projet brasse un grand nombre de mesures parfois extrêmement concrètes. Focus sur quelques mesures-clés du projet de loi.
Les invendus ne seront plus détruits
Une "première mondiale". C'est ainsi que le Premier ministre Edouard Philippe avait qualifié en juin cette mesure phare pour lutter contre le gaspillage non-alimentaire. Lors d'une visite de Cdiscount aux côtés de Brune Poirson qui porte le projet, il avait souligné cette volonté de s'attaquer aux invendus. "Les producteurs, importateurs et distributeurs de produits non alimentaires neufs sont tenus de réemployer, de réutiliser ou de recycler leurs invendus" est-il ainsi indiqué dans l'article 5 du projet de loi. Exit donc des produits qui seraient mis en décharge ou incinérés. Une mesure qui touche autant les livres ou les vêtements que les produits d'hygiène ou électroniques. Seuls les produits dont la réutilisation ou le recyclage présentent un risque pour la santé ou la sécurité bénéficieront d'une exception.
La question des invendus s'était retrouvée sur le devant de la scène en début d'année lorsqu'un reportage de Capital avait pointé la destruction d'invendus par Amazon en France, ce qui avait obligé l'entreprise à se défendre sur Twitter. Il faut dire qu'en France, la destruction de produits non-alimentaires non vendus se chiffre à 630 millions d'euros.
La consigne fait son retour
La consigne, c'est rendre au consommateur une caution lorsque celui-ci rapporte le produit consigné –une bouteille vide par exemple– dans le dispositif de collecte prévu. Un système que l'on trouve notamment en Allemagne. Mais en France, la consigne a disparu dans les années 1980. Elle devrait donc faire son retour via ce projet de loi pour aider à répondre aux ambitions présidentielles: 100% de plastique recyclé d'ici à 2025. "Il peut être fait obligation aux producteurs ou à leur éco-organisme de mettre en œuvre sur le territoire des dispositifs de consigne pour réemploi, réutilisation ou recyclage des produits consommés ou utilisés par les ménages" est-il noté à l'article 8 du projet de loi.
Les modalités de mise en œuvre restent cependant à définir. Selon un pré-rapport commandé par le gouvernement et remis mi-septembre, le montant de la caution, qui n'est pas encore fixé, devra être d'au moins 10 centimes (15 centimes est jugé "bien ajusté") et les points de collecte suffisamment nombreux pour que le dispositif porte ses fruits.
La réparation des produits est favorisée
Le projet de loi prévoit la mise en place d'un "indice de réparabilité" qui permettrait in fine au consommateur de savoir si le produit qu'il achète est facilement réparable, difficilement ou pas du tout. Un élément de plus pour choisir un appareil électrique ou électronique.Une autre mesure portée dans le projet de loi doit renforcer encore l'information à la disposition du consommateur: celui-ci saura quelles sont les pièces détachées disponibles et celles indisponibles pour les appareils électriques, électroniques et les éléments d'ameublement. Des mesures qui devraient améliorer la durée de vie des produits d'autant que les repair cafés où des bénévoles aident à réparer des objets se sont essaimés en France.
Le tri est simplifié
Le projet de loi entend simplifier les informations sur le tri présentes sur les emballages. Le "logo Triman" devra être visible sur les produits et leur emballage et devra être accompagné de consignes précises. Car attention, le logo ne signifie pas que le produit doit terminer dans la poubelle recyclage mais doit être trié. Charge à la consigne inscrite de préciser si ce produit doit être jeté dans la poubelle de recyclage, doit être repris en magasin pour les appareils électriques ou électroniques ou doit être collecté dans des bornes particulières comme c'est le cas pour les piles par exemple.
L'autre mesure de simplification du tri vise à harmoniser la couleur des poubelles sur l'ensemble du territoire. A l'avenir, elles pourraient donc être jaunes pour les plastiques ou métaux, bleues pour le papier-carton s'il est trié à part, vertes pour le verre, marron pour les épluchures et grises pour le reste des ordures ménagères.
La gestion des déchets sera améliorée Pour améliorer la fin de vie des produits jetés, le projet de loi compte étendre la liste des produits soumis à la Responsabilité élargie du producteur (REP). Cette réglementation prévoit que les producteurs soutiennent financièrement un éco-organisme chargé de gérer la fin de vie des produits de la filière. Si de nombreux produits sont déjà concernés comme les piles, les médicaments, les textiles ou encore les papiers, le projet de loi en ajoute un grand nombre parmi lesquels les jouets, les articles de sport, ceux de jardinage ou encore les cigarettes.
Le secteur du bâtiment est mis à contribution
Le secteur du BTP, c’est 227 millions de tonnes de déchets produits chaque année, dont 42,2 millions issus du secteur du bâtiment. Le projet de loi du gouvernement s’attaque à la question en renforçant l’obligation de réaliser un "un diagnostic relatif à la gestion des produits, matériaux et déchets" en amont des travaux, une obligation qui pourrait être assortie de sanctions financières en cas de non-respect.
Les "produits ou matériaux de construction du secteur du bâtiment destinés aux ménages ou aux professionnels" seront également soumis à la Responsabilité élargie du producteur (voir plus haut), ce qui devrait aboutir à une filière de collecte et de valorisation de ces déchets. Après le décès du maire de Signes cet été voulant empêcher un dépôt illégal de déchets, Brune Poirson avait par ailleurs réuni début septembre les organisations professionnelles de la filière du bâtiment ainsi que des associations d’élus pour discuter de mesures visant également à mieux gérer les déchets du bâtiment et lutter contre les décharges sauvages.

Valérie Xandry - Challenges - lundi 16 septembre 2019

23/09/2019

La saperie française...

Mme Aurore Harrouis dans le journal Nous met en lumière Mme Léonore Azzopardi et Mr Julien Olagnier, deux Grassois (06) qui sont en passe de lancer en octobre 2019 un site Internet qui référencera les quelques 300 marques répertoriées concernant les vêtements"made in France". Ils ont eu l'idée de créer cette plateforme simple et complète nommée la saperie française, sur laquelle ils listent tout depuis les lunettes coquillage jusqu'aux jeans et aux chaussettes.

Pour ce faire, nos "super-héros" ont lancé une campagne de financement participatif sur Ulule qui a très bien marché: en 45 jours, ils ont récolté 11 695 euros! Ils ne vendent rien, bien qu'ils ne manquent pas de ressources, mais ils ont fait le choix de la transparence et de l'information via des showrooms et des comptes premium. Pour les contacter, joindre le site: www.saperie francaise.fr  ou bien Instagram ou la page Facebook.

Lyliane

Divorcer en ligne presque sans douleur...

Mme Brigitte Valotto dans Version Fémina revient sur la loi qui a simplifié la procédure de divorce en n'obligeant plus les couples à passer devant un juge. Une enquête publiée en janvier 2019 par le Conseil National des Barreaux montre que "81% des couples ayant divorcé récemment plébiscitent l'idée de remplacer le juge par le notaire". Si l'on n'a pas de bien immobilier à partager, tout peut apparemment se régler par Internet, sans se déplacer. On peut nommer cette procédure simplifiée: divorce numérique.

Il est possible par exemple de s'adresser à une plate-forme qui s'occupe de tout: monter le dossier via un questionnaire détaillé, fournir une adresse de notaire, trouver un avocat pour chaque conjoint (ils vérifieront et valideront les accords passés), tout cela à distance si on le souhaite. Bien entendu, il est indispensable de se mettre d'accord pour signer ensemble au préalable une convention de divorce par consentement mutuel. Et là, les époux doivent se réunir une fois avec leurs avocats pour signer dans un même lieu. En principe tout peut être terminé en 4 mois. Parfois, s'il y a un bien commun, il est préférable de le vendre avant le divorce.

Depuis quelques années, les start-up juridiques de divorce en ligne se multiplient et certaines bradent les prix. Chaque époux paie sa part (entre 250 et 500 euros environ), le prix étant annoncé dans le devis. Toutefois le divorce en ligne, s'il facilite les procédures, ne résout pas tous les problèmes, notamment l'information nécessaire avant de rédiger un accord et le temps psychologique de la séparation. Certains époux préfèrent prévoir "un pacte de famille", c'est à dire un accord sur le temps et les modalités de la séparation. Pour un divorce contentieux, l'audience dite de conciliation devant le juge aux affaires familiales n'est plus obligatoire.

Pour s'informer sur le nom de quelques plate-formes juridiques, contacter par exemple: www.avocat-omer.fr ou bien www.alexia.fr.

Lyliane

 

22/09/2019

Les menus sans viande appréciés dans les cantines de Rouen.

Depuis la rentrée, il y a du nouveau dans les cantines de Rouen (Seine-Maritime). Après une période de test lancée en avril dernier, la municipalité propose à l’ensemble des écoliers de choisir entre un menu avec ou sans viande.

« C’est une démarche qui s’inscrit dans notre volonté de lutter contre le gaspillage tout en nous adaptant aux nouveaux modes de consommation alimentaire », résume Frédéric Marchand, l’adjoint écologiste en charge de ce dossier.
Sur les près de 6000 repas préparés par la cuisine centrale municipale pour les 54 écoles de la ville, près de la moitié est donc sans viande. Mais ne sont pas forcément végétariens car ils peuvent contenir des œufs ou du poisson par exemple. Et une fois par semaine, c’est le même menu pour tout le monde, sans même attendre la loi du 1er novembre obligeant à servir un repas végétarien par semaine. « On ne pensait pas qu’il y aurait autant de demandes pour cette nouvelle formule », continue Frédéric Marchand.
Évidemment, dans les offices, il a fallu s’organiser comme l’explique l’expérimentée Nadia, la responsable de celui de l’école Rosa-Parks. « Nous avons opté pour des cartes de couleurs différentes pour le self. Bleu pour les sans viande, jaune pour les autres. D’un seul coup d’œil, je peux savoir qui mange quoi ».
Une pratique pour l’instant bien intégrée par les jeunes élèves à l’image de Juliana et Kenza, qui partagent la même table, mais pas la même assiette. « En fait, c’est nos parents qui ont choisi », admet la seconde. « Nous, on ne regarde pas ce que mange l’autre. Tant que c’est bon… »

Laurent Derouet - Le Parisien - lundi 16 septembre 2019

Engagement de 7 pays d'Amérique du Sud en faveur de l'Amazonie...

La Colombie, le Pérou, l'Equateur, la Bolivie, le Brésil, le Surinam et le Guyana ont clos leur Sommet présidentiel pour l'Amazonie, organisé à Leticia (sud), en s'engageant à des "mesures concrètes" pour une région essentielle à l'équilibre climatique de la planète.

Sept des neuf pays qui se partagent l'Amazonie ont défini vendredi en Colombie des mesures de protection de la plus grande forêt tropicale du monde dévastée par des incendies.

La Colombie, le Pérou, l'Equateur, la Bolivie, le Brésil, le Surinam et le Guyana ont clos leur Sommet présidentiel pour l'Amazonie, organisé à Leticia (sud), en s'engageant à des "mesures concrètes" pour une région essentielle à l'équilibre climatique de la planète. Seuls manquaient le Venezuela, qui n'avait pas été invité, et la France dont le territoire d'outre-mer de Guyane compte aussi une vaste superficie amazonienne.
A l'ouverture du sommet, son homologue brésilien Jair Bolsonaro, dont le gouvernement a été sévèrement mis en cause par la communauté internationale pour sa gestion des graves incendies de ces dernières semaines, a pour sa part appelé les pays à défendre leur souveraineté sur l'Amazonie, la jugeant "non négociable".


Lutte coordonnée contre la déforestation 
Le Pacte signé vendredi inclut la demande de Jair Bolsonaro, représenté à Leticia par son ministre des Affaires étrangères Ernesto Araujo, de réaffirmer "les droits souverains des pays de la région amazonienne sur leurs territoires et leurs ressources naturelles". Il est nécessaire de "grouper les actions concrètes parce que la seule bonne volonté ne suffit plus. Nous demandons des actions pour le bien de l'Amazonie et de l'humanité", a pour sa part affirmé le président péruvien.


Le texte prévoit des actions conjointes pour la protection de la forêt et la prévention, ainsi que la coordination des pays pour lutter contre les causes de déforestation, telles que l'exploitation minière, le trafic de drogue et l'extension illégale de la frontière agricole. Et il recommande la création d'un réseau amazonien de coopération pour faire face aux catastrophes naturelles, ainsi que pour mobiliser des ressources publiques comme privées afin de mettre en oeuvre les mesures qu'il édicte.
Etaient également présents à Leticia les chefs d'Etat équatorien Lenin Moreno, bolivien Evo Morales, ainsi que le vice-président du Surinam, Ashwin Adhin. Le Guyana était représenté par son ministre des Ressources naturelles, Raphael Trotman. Evo Morales, dont le pays est aussi affecté par des incendies avec 1,7 million d'hectares brûlés depuis mai, a assuré que "la terre mère est en danger de mort" à cause du changement climatique, les atteintes aux sources d'eau et la consommation "excessive". Ce président socialiste a par ailleurs dénoncé le fait que le chef d'Etat vénézuélien, Nicolas Maduro, n'ait pas été invité à cause de "différences idéologiques".

Le sommet de Leticia pour l'Amazonie a coïncidé avec l'appel lancé vendredi depuis Paris par la directrice générale de l'Unesco Audrey Azoulay pour "renforcer les outils" visant à protéger des biens communs de l'humanité.

"Les outils existent, la Convention du patrimoine mondial ou bien le réseau des zones de biosphère de l'Unesco sont des exemples et permettent de concilier le respect de la souveraineté et la gestion coopérative de biens communs", a-t-elle déclaré, estimant que "la notion de biens communs (...) s'illustre dans des lieux comme l'Amazonie". 

C.Bo. avec AFP - BFMTV - samedi 7 septembre 2019

 

21/09/2019

Que feriez-vous pour changer votre ville ou votre village?

Que feriez-vous pour changer votre ville ou votre village❓

Vous aimeriez agir pour améliorer votre quotidien et celui des habitant.es de votre commune mais vous ne savez pas par où commencer ou vous rencontrez des obstacles ?

Les élections municipales qui auront lieu dans 6 mois sont une chance rare de mettre vos préoccupations au coeur du débat politique local. Et nous aimerions vous accompagner dans cette démarche.

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20/09/2019

Rompre l'isolement de nos aînés...

Un bref article écrit dans le petit journal C'news nous fait savoir que, pour permettre aux plus âgés de pouvoir vivre encore des sensations agréables en plein air, la Société St Vincent de Paul des Alpes Maritimes (06) a lancé une opération" balade en cyclo-pousse". Les bénévoles de l'association (étudiants ou autres) ont, en effet, présenté officiellement le 10/9/2019 un cyclo-pousse flambant neuf à propulsion musculaire rebaptisé "Cyclo-sourire". Deux fois par semaine, les bénévoles iront chercher les résidents d'un établissement géré par les Petites Soeurs des Pauvres ainsi que d'autres personnes âgées isolées pour les emmener en balade sur la Promenade des Anglais à Nice.

Ces sorties gratuites d'une heure environ à la force du mollet permettront à tous de s'aérer, d'échanger et de rompre l'isolement. Le premier adjoint au Maire de la Ville assistait au lancement de l'opération. Il s'est déclaré ravi de cette initiative permettant  de mettre en relation jeunes et moins jeunes. Ce fut aussi l'occasion de lancer un appel pour attirer de nouveaux bénévoles au sein de la Société St Vincent de Paul. Ainsi, résidents en EHPAD comme personnes isolées sont susceptibles d'être baladées un jour au soleil de la Côte-d'Azur.

Je trouve cette initiative s'inscrivant bien dans un volet intergénérationnel et solidaire. Pourquoi les municipalités françaises n'essayeraient-elles pas de faire de même en y enrôlant des jeunes? Pour tout renseignement, s'adresser à l'association St Vincent de Paul de son département.

Lyliane

19/09/2019

Des toits d'abribus végétalisés à Utrecht...

Une journaliste de Télérama a relevé l'initiative intéressante de la ville néerlandaise d'Utrecht qui vient à la rescousse des abeilles en végétalisant 316 toits d'abribus. Plantes et fleurs sont sélectionnées en fonction des goûts des abeilles.

Non seulement cette tentative novatrice cherche à endiguer le déclin des précieuses pollinisatrices, mais cet écosystème permet également de capter la poussière fine. De ce fait la qualité de l'air tend à s'améliorer et les abribus deviennent des îlots de fraîcheur.

Quand allons-nous faire de même, au lieu de donner carte blanche aux publicistes? Espérons que cet exemple en entrainera d'autres!

Lyliane

Une jeune créatrice contre une mode jetable...

Après l'industrie pétrolière, la mode est le secteur le plus polluant avec 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre généré chaque année. Une pollution pour un usage éphémère : rien qu’en Europe, pas moins de 4 millions de tonnes de vêtements, parfois neufs, sont purement et simplement jetés tous les ans. D’où le phénomène de l’« upcycling », ou surcyclage, ou refaire du neuf avec du vieux, et avec du style. Rencontre avec une jeune créatrice de mode qui, en 2016, a créée Super Marché, et qui propose des modèles uniques créés à partir de fripes.

Laurent Berthault - RFI - jeudi 5 septembre 2019

 

Voilà qui est réconfortant et peut donner des idées à des personnes sachant coudre et transformer des vêtements! Exemple à suivre pour chacun et chacune d'entre nous!

Lyliane

18/09/2019

Pierre sèche, profession murailler.

Mme Nathalie Brun dans le journal "Nous" explique les grandes lignes de cette profession de murailler. Inscrite au Patrimoine immatériel de l'Unesco en 2018, la technique de la pierre sèche est présente sur tous les continents depuis des millénaires. Il s'agit de construire sans liant, armé d'une massette, de ciseaux et d'un maillet. "C'est un peu comme un jeu de construction avec des vertus écolo, car on respecte la biodiversité", constate Mr Stéphane Hubert qui a suivi une formation d'agent technique de sites patrimoniaux au Centre de formation professionnelle et de promotion agricole (CFPPA) de Carmejane  à Forcalquier.

Mr Hubert est auto-entrepreneur et travaille avec passion sur des chantiers avec d'autres muraillers. Des propriétaires privés font appel à lui pour des restanques, des cabanes, des calades, des murailles, des voutes et même pour restaurer des chapelles. Ce métier fait partie depuis 2011 du répertoire des métiers d'art. Il resterait encore à ce jour quelques 225 muraillers en France. Donc, ne pas hésiter à se lancer si cette    spécialité vous intéresse. Le côté esthétique et durable des murs en pierres sèches peut en effet motiver d'autres personnes en recherche de reconversion professionnelle. Pour tout renseignement sur ce noble métier, contacter le site www.pierreseche-var.com.           

17/09/2019

Redonnons une place aux personnes handicapées...

Dans "La charité en actions", journal de la Société St Vincent de Paul, un article émouvant souligne les initiatives des bénévoles de l'association auprès de personnes handicapées, souffrant de maladies chroniques ou de longue durée qui se sentent seules. De ce fait, elles manquent de stimulation, sortent peu et ont du mal à bénéficier d'un emploi. On estime, en effet, que 22% de la population générale est dans ce cas et 32% des personnes en situation de handicap ou de maladies chroniques.

A Montrouge dans le 14ème arrondissement, de jeunes bénévoles proposent des séances de lecture aux personnes d'un foyer d'accueil médicalisé ou participent à des goûters partagés. En Corrèze aussi, des moments de convivialité sont proposés à des personnes handicapées par des Vincentiens et Vincentiennes. Se sentir utiles, entourés est pour ces personnes autrefois isolées un véritable "bain de jouvence", qui les aide à voir qu'ils peuvent encore donner de leurs richesses intérieures.*

Merci aux donateurs et donatrices. Pour tout renseignement, joindre www.ssvp.fr.

Lyliane

 

Cantine: une application pour limiter le gaspillage...

Meal Canteen, développée par une start-up stéphanoise, permet de réserver à l'avance ses plats dans la restauration collective, et donc d'éviter de produire des surplus qui seront ensuite jetés.

Aujourd’hui, une initiative positive pour la planète.
La fierté d’avoir confectionné ce bon plat avec les restes de la veille gonfle facilement la poitrine. Se dire, qu’une fois de plus, on évite que des aliments encore comestibles viennent alourdir notre poubelle, et pourrissent dans une décharge ou brûlent dans un incinérateur.
De plus en plus répandu, ce réflexe semble moins automatique avec ses collègues, au-dessus du formica de la table de la cantine d’entreprise, quand un bout de pain, de fromage ou un reste de riz est balancé négligemment dans la boîte à ordures collective.
Depuis Saint-Etienne, Denis Olivier a créé un outil pour éviter ce gâchis, qui plus est considérable. D’après l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), «si on prend en compte les mets qui n’ont pas été consommés par les convives, ceux produits en trop grande quantité par l’équipe de cuisine ou écartés lors de la phase de production, le gaspillage alimentaire se situe le plus souvent entre 150 et 200 g par personne.» Pour un restaurant servant 500 personnes en moyenne 200 jours sur une année, le gaspillage représente entre 15 et 20 tonnes par an, soit en termes de budget, entre 30 000 et 40 000 euros par an de produits jetés.
Déjà populaire en France
Appelée Meal Canteen, l’application accessible sur mobile, tablette et ordinateur, permet de réserver entre 14 heures et minuit ses repas pour le déjeuner du lendemain. Ainsi, on choisit ce qu’on est sûrs de manger!

Aude Massiot - Liberation - lundi 2 septembre 2019

16/09/2019

La Suède donne l'exemple pour les fournitures scolaires...

 

Alors que le coût de la rentrée fait débat tous les ans en France, ce problème n'existe pas en Suède. Dans ce pays, c'est la collectivité qui paie intégralement l’équipement nécessaire à tous les élèves ainsi que la cantine.
L'éducation gratuite vraiment gratuite
Stéphane, un Français installé à Stockholm depuis plusieurs années, a vu ces derniers jours sa petite fille revenir à la maison avec toutes ses fournitures scolaires. "Les cahiers et les stylos, liste-t-il. En général ils les donnent en début d’année puis après il faut les renouveler si ça se perd ou si ça s’use. Mais il n'y a pas besoin d’acheter des livres, c’est l’école qui les fournit", explique-t-il. Pour cet expatrié, "il n'y a pas besoin de penser à grand-chose" au moment de la rentrée s'amuse-t-il. Les listes interminables de fournitures à acheter ne sont pour lui qu'un mauvais souvenir.
En Suède, l’éducation est vraiment gratuite. La loi oblige même les communes à offrir la cantine à tous les élèves ainsi que les voyages scolaires.

Pour Erik Nilsson, qui travaille auprès de la ministre suédoise de l’Éducation, il s'agit d'une question d’équité.

"Nous avons eu des gouvernements sociaux-démocrates dans ce pays pendant de nombreuses années. Une de nos idées fondatrices c’est que l’éducation doit être gratuite : les livres, les ordinateurs, les repas, et toutes les fournitures scolaires", affirme-t-il. L’argent ne doit pas être un obstacle pour étudier. Cela fait cinquante ans que ça ne fait plus débat en Suède. C’est dans la loi dit Erick Nilsson à France-Info.

Après seize ans, l’école n’est plus obligatoire et les règles changent. Au lycée, la cantine gratuite n’est plus systématique gratuite, mais elle reste offerte par la plupart des établissements.
Un ordinateur prêté aux lycéens
Le lycée de Thorildsplan, un quartier de Stockholm, accueille 1 500 élèves dans ses filières générales et techniques. Ici, les fournitures scolaires ne sont plus offertes mais tous les lycéens sont équipés d'un ordinateur. "Nous offrons ici à nos élèves un ordinateur portable qu’ils vont pouvoir emprunter pendant trois ans, détaille le proviseur Robert Waardahl. C’est un outil, mais nous pouvons l’adapter à chacun. Par exemple si l’élève est dyslexique, ou a des problèmes, on peut y mettre des programmes personnalisés", conclut-il. Cette gratuité totale et sans conditions de ressources est aujourd'hui un pilier de la culture suédoise.

Franceinfo - Franceinfo - lundi 2 septembre 2019

 

Qu'est-ce que le "postural ball"?

Crée en 2012 par Mme Nadine Garcia, écrit Mme Karine Michel dans le journal Nous, cette discipline consiste à alterner très brièvement des postures statiques avec des étirements, des postures d'équilibre et de la relaxation en utilisant une "swiss ball". C'est un concept de santé et de bien-être. A Toulon, Mme Sandrine Lurçon, professeur de sport, propose depuis le mois de juillet 2019 de se familiariser avec la discipline depuis des jardins pendant une heure environ à La Valette et au Cannet-des-Maures.

Une Swiss ball est un gros ballon souple et ergonomique, qui rend les exercices instables et sollicite de ce fait la ceinture abdominale et tous les muscles profonds(gainage). Le ballon est un peu le prolongement de soi. Il y a également un côté ludique à cette discipline, où l'on saute, glisse et rebondit comme un enfant sans quitter le contact avec la balle. Le tarif est modéré: 10 euros le cours ou 200 euros à l'année. Pour s'informer sur les cours dans le Var, téléphoner au 06 75 87 16 07.

Lyliane

15/09/2019

L'Art de la récup'!

Veyrac en Haute-Vienne organisait ce weekend son festival Art Recup. Tous les artistes  conviés travaillent à partir de nos déchets.

Là où vous et moi ne voyons qu'un morceau de bois, un bidon vide ou un déchet plastique juste bon pour la déchetterie, les artistes qui ont participé tout ce weekend au festival Art Récup de Veyrac, en Haute Vienne, imaginent comment ils vont les transformer en oeuvre d'art. Cette discipline artistique ne tient pas compte de la "noblesse" de la matière première. Au contraire, l'origine prosaïque de ces restes de la société est nécessaire et justifie le geste artistique.

 

Pendant trois jours, les 30, 31 août et 1er septembre, les artistes ont travaillé devant les spectateurs. Tour au long de l'année, les services de la voirie municipale avaient mis de côté tout ce qui leur paraissait susceptible d'être utilisé au long de ce premier weekend festivalier. Qu'ils soient sculpteurs, peintres ou street artistes, leurs démonstrations ont permis aux visiteurs de comprendre qu'ils ont chez eux de quoi tenter de faire autant. Le résultat ne sera sans doute pas le même, mais leur regard aura peut-être changé quant aux rebuts de notre civilisation consumériste.

France Info-1/9/2019

Faut-il freiner le transport maritime?

Au sommet du G7, le président français a évoqué un engagement du transport maritime à réduire la vitesse des porte-conteneurs pour diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre. Décryptage d’une annonce.
Lors de son allocution, samedi à Biarritz, dos à l’océan azur, pour présenter les enjeux du sommet du G7, Emmanuel Macron a pu surprendre en annonçant une mesure pour lutter contre le changement climatique: faire ralentir les navires marchands. «De manière solennelle, nous allons nous engager avec les transporteurs maritimes, pour réduire la vitesse, ce qui est l’un des moyens les plus efficaces pour réduire les émissions» de gaz à effet de serre. «C’est la première fois qu’on le fait, et c’est un véritable changement».
Les porte-conteneurs par lesquels transitent 90% du commerce mondial représentent moins de 3% des émissions de gaz à effet de serre. Mais des projections indiquent qu’en 2050, il pourrait contribuer à hauteur de 20%. Emmanuel Macron n’a pas sorti son annonce de son chapeau. Depuis le printemps 2018, les 173 pays membres de l’Organisation maritime internationale (OMI) travaillent à la réduction de leurs émissions polluantes. L’OMI s’est engagée à réduire ses émissions de carbone par tonne de marchandise transportée, de 40% d’ici 2030, et de 50% à l’horizon 2050.

L’un des moyens les plus faciles de réduire la pollution émise par les navires est de les ralentir. La France souhaite une réglementation contraignante en la matière. De leur côté, neuf armateurs français dont le géant CMA CGM ont signé une charte, SAILS (Sustainable Actions for Innovative and Low Impact Shipping) qui évoque la réduction de vitesse. Le «slow steaming» (réduction de la vitesse des bateaux) a été mis en place chez CMA CGM depuis une dizaine d’années, indique un porte-parole de la compagnie. Les porte-conteneurs réduisent leur allure de 15% à 23%, ce qui génère de substantielles économies de carburant. Selon le journal régional Le Télégramme qui cite un chiffre du ministère de la Transition écologique, un pétrolier qui abaisserait sa vitesse de 12 nœuds (22 km/h) à 11 nœuds réduirait sa consommation de 18 %.
Emmanuel Macron souhaite que la charte SAILS soit adoptée par les compagnies maritimes internationales. Le leader mondial Maerk par exemple, teste actuellement un porte-conteneurs propulsé au biocarburant. CMA CGM a en outre annoncé, juste avant le G7, que ses navires n’emprunteraient pas la «route du Nord», afin de protéger l’océan Arctique.
En faisant son annonce dans son adresse aux Français, samedi, le président français a sans doute voulu accentuer la pression sur ses homologues et les compagnies internationales, afin qu’elles s’engagent réellement, et montrer qu’un G7 pouvait déboucher sur des mesures concrètes. Et peu importe si elles peuvent paraître anecdotiques au regard de la crise iranienne ou de la guerre commerciale.

Fabrice Nodé-Langlois - Le Figaro - dimanche 25 août 2019

 

14/09/2019

Le secret de la longévité serait-il l'optimisme?

Pour vivre vieux, vivons... optimistes ! C'est la conclusion d'une récente étude de l'université de Boston, qui affirme que la "positive attitude" augmenterait de 11 à 15% les chances d'atteindre l'âge de 85 ans.
Afin d'en arriver à cette conclusion, les scientifiques se sont appuyés sur deux études : la première concernait 69.744 femmes et la seconde 1.429 hommes. Les deux procédures étaient les mêmes : les scientifiques ont évalué le niveau d'optimisme des participants à l'aide de questionnaires, ainsi que leur mode de vie global (état de santé, alimentation, tabagisme, consommation d'alcool...).

Des mécanismes à analyser
Si cette étude permet de mettre en évidence une surprenante corrélation, il est cependant un peu prématuré que d'affirmer un réel lien de cause à effet. Les chercheurs doivent en effet encore analyser les mécanismes qui rendent ce phénomène possible.
Ceux-ci pourraient tenir du simple fait que les personnes optimistes semblent plus enclines à mener une vie saine, ponctuée d'exercice physique et d'un régime alimentaire plus équilibré. Les scientifiques avancent aussi que celles et ceux voyant le verre "à moitié plein" auraient une meilleure gestion du stress et de leurs émotions. Or, d'autres études scientifiques ont déjà prouvé combien le stress prolongé peut être lourd de conséquences sur la longévité.
Quoi qu'il en soit, "cette étude présente un grand intérêt pour la santé publique" soulignent les chercheurs. "Elle suggère que l'optimisme est l'un des atouts psychosociaux les plus susceptibles de prolonger la durée de vie. Il est également intéressant de noter que l'optimisme peut être modifiable à l'aide de techniques ou de thérapies relativement simples".

redaction - Gentside - mercredi 28 août 2019

13/09/2019

Des start-up écolos vont s'installer dans les Pyrénées...

Première mondiale. Nichée au cœur des Pyrénées, La Résidence est un incubateur de start-up qui vise à héberger durant trois mois des entrepreneurs qui portent des solutions aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux des territoires ruraux. Basée à Saint-Bertrand-de-Comminges, en Haute-Garonne, elle ouvrira ses portes en 2020.
Une petite cité médiévale nichée au cœur des Pyrénées pourrait-elle devenir l’un des centres les plus en vogue au monde dans le développement de start-up dédiées à l’écologie et à la ruralité? Si l’avenir n’est pas encore écrit, la société Inco, un accélérateur des start-up «green et sociales» présent sur les cinq continents, a tenté ce pari fou. Le concept a de quoi séduire: créer un incubateur de start-up dénommé «La Résidence» en plein milieu rural, à Saint-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne), à mi-chemin entre Tarbes et Foix pour, simplement, «changer le monde». Vendredi, ce projet sera officiellement posé par le ministre en charge des Collectivités Territoriales, Sébastien Lecornu, Carole Delga, présidente de la région Occitanie, et l’animateur défenseur du patrimoine Stéphane Bern.
Ce projet vise à accompagner et faire émerger des entrepreneurs qui portent des solutions aux enjeux économiques, sociaux mais aussi environnementaux des territoires ruraux. «Nous sommes partis d’un constat simple: nous possédons une quarantaine d’incubateurs à travers le monde, mais tous sont situés dans des métropoles. Or, 50% des gens ne vivent pas en ville sur la planète, et se sentent à juste titre exclus de la 3e révolution industrielle. Nous avons donc décidé en 2018 de créer une sorte de Villa Médicis dédiée à l’innovation rurale au cœur de ces territoires abandonnés, dans les Pyrénées», détaille au Figaro Nicolas Hazard, fondateur d’Inco. «Ces porteuses et porteurs de projet innovent au service de l’intérêt général dans les territoires ruraux, trop souvent oubliés, ajoute-t-il. Ils apportent ainsi des alternatives aux modes de production et de consommation en place au niveau global. Il faut leur permettre de se développer et de s’implanter dans les meilleures conditions, et c’est ce que nous voulons faire avec la Région Occitanie et la maire de Saint-Bertrand-de-Comminges. Les acteurs locaux ont la solution aux grands défis sociaux et environnementaux de notre temps».

Concrètement, une dizaine d’entrepreneurs seront accueillis durant trois mois à partir du printemps 2020 à La Résidence, une ancienne ferme réhabilitée, afin de développer leurs projets. Une fois ces trois mois accomplis, ils laisseront la place à une nouvelle promotion d’une dizaine de membres, et bénéficieront d’un suivi de deux mois supplémentaires par les équipes d’Inco. Au cours de l’année, quatre thèmes seront ainsi développés durant un trimestre chacun: Mobilités, Alimentation, Énergies et Production locale. Une première promotion pilote de sept membres a d’ores et déjà posé ses valises à La Résidence depuis le 1er juillet. Babakar Wade fait partie de ces chanceux. Créateur de La Coterie française - le nom a été changé ces derniers jours à La Résidence -, une application mobile permettant à chacun de consommer une viande saine, de saison et de qualité, cet entrepreneur toulousain est ravi de son expérience qui touche bientôt à sa fin. «C’était très intense mais extrêmement enrichissant, déclare-t-il au Figaro. Cela nous a permis de nous poser les bonnes questions, d’améliorer notre communication mais aussi de nous repositionner sur le marché». «C’est le seul programme réellement dédié à ce secteur d’activité qui prône le mieux-vivre et le produire local. C’était une réelle chance pour moi. J’ai gagné beaucoup de temps et d’expérience», poursuit-il.

Une démarche exemplaire: Si une première promotion s’est installée à La Résidence pour faire connaître ce projet, des travaux sont nécessaires pour accueillir correctement les entrepreneurs à l’avenir. Le lieu comportera 15 chambres, un espace de co-working, des bureaux, un espace de restauration, un jardin partagé ouvert au public et conçu par le chef Thierry Marx, mais également un four à pain. Il sera aussi équipé de panneaux photovoltaïques et d’une chaudière à bois pour limiter son empreinte énergétique. «Chaque start-up devra s’occuper pendant une heure du jardin quotidiennement. L’idée est de se reconnecter à l’essentiel, mais aussi de pouvoir manger ce qu’on produit», explique Nicolas Hazard. Et c’est peu dire que l’entrepreneur y croit dur comme fer: «Pour la promotion pilote, nous avons déjà reçu de nombreuses candidatures venues de France et de l’étranger. Ils présenteront leurs projets à la fin de la semaine, mais certains ont déjà levé des fonds. On va continuer à les aider pour qu’ils se développent». Pour Marie-Claire Uchan, maire de Saint-Bertrand-de-Comminges, la cité «a toujours été un territoire d’innovation, et est particulièrement heureuse d’accueillir cette première promotion sur le thème du produire et manger autrement, thématique qui apporte des réponses nouvelles face à un monde en changement constant, pour le rendre plus durable et plus vivable».

Car là est bien l’objectif de La Résidence: aider des entrepreneurs à trouver les solutions de demain qui serviront l’intérêt général en milieu rural. «Il ne s’agit pas d’accueillir des Parisiens qui ont une solution à un problème parisien», lance encore Nicolas Hazard. Pour ce faire, chaque start-up sélectionnée sera accompagnée par un acteur local dans son domaine d’activité pour expérimenter son projet. Pour le développement d’un produit comestible, par exemple, les entrepreneurs seront accompagnés lors des démarches auprès des supermarchés locaux, mais ils bénéficieront également d’un suivi sur le produit, pour savoir s’il plaît ou non. «Nous voulons aussi faire de ce territoire un modèle au niveau national, mais aussi à l’international pour attirer de nombreuses start-up», poursuit-il. 
Pour faire partie de cette aventure, les entrepreneurs devront répondre à un appel à candidatures qui aura lieu tous les trois mois. Un jury constitué de spécialistes dans ces domaines aura alors la charge de sélectionner les heureux élus afin qu’ils puissent développer leurs projets. 

Yohan Blavignat - Le Figaro - jeudi 29 août 2019