04/01/2020
Idées d'activités pour se mettre à son compte...
Consultant, informaticien, détective… Les possibilités ne manquent pas pour devenir indépendant. Quelques pistes prometteuses.
Free-lance, solos, consultants ou chefs d’entreprise, l’Hexagone compte 2,8 millions de travailleurs non salariés. Si comme eux, vous rêvez d’indépendance, voici quelques secteurs où vous pourrez couper le cordon avec un patron et créer votre activité.
Aide à domicile : Garde d’enfants, assistance à la personne ou petits travaux : plus de 2 millions de particuliers sollicitent du personnel qualifié pour les aider au quotidien. De quoi booster un secteur qui compte 1,4 million de professionnels, selon Bercy. Le travail se fait directement chez le client.
Animal sitter : Gardien de chat, promeneur de chiens ou laveur d’aquarium : avec 63 millions d’animaux de compagnie, la France caracole en tête des pays qui adorent les bêtes. N’hésitez pas à inventer de nouveaux services: prêts ou échange de toutous, accompagnement de fin de vie…
Artisan : Après le numérique, l’artisanat est le deuxième secteur le plus porteur en matière de reconversion professionnelle. L'artisanat d'art, en particulier, attire de jeunes diplômés créatifs qui veulent dépoussiérer des activités traditionnelles. La mode ou le commerce de bouche voient également leurs pratiques renouvelées. La cheffe Rougui Dia a ainsi créé Un amour de baba, un concept-store pâtissier qui remet au goût du jour le fameux gâteau au rhum.
Artisan du bâtiment (second œuvre) : La construction a besoin de monde : le nombre de créations d’entreprises et de micro-entreprises dans ce secteur a augmenté de 10% entre mars 2018 et mars 2019. «Et les autoentrepreneurs se portent bien», souligne la Fnae. Sont demandés en particulier les maçons, couvreurs, plombiers, menuisiers et électriciens.
Coach : Ils seraient au moins 4.000 en France. Le métier, qui n’est pas réglementé, regroupe toutes sortes de spécialisations : développement personnel, sport, langues, rangement et même amour… Pour trouver sa clientèle, il faut connaître son sujet sur le bout des doigts et suivre une formation.
Commerçant ambulant : Après le succès des food trucks, on redécouvre le commerce ambulant avec ces «colporteurs» qui vendent sur les foires, les salons et les marchés. L’activité nécessite moins d’investissement qu’une boutique. La carte de commerçant ambulant, délivrée par le Centre de formalités des entreprises, est obligatoire.
Consultant : Que ce soit en communication, en stratégie ou en informatique, les consultants sont très recherchés par les entreprises, à condition d’afficher une belle expérience. Ils sont 38.500 en France, selon Syntec (+10% chaque année). Les indépendants experts en marketing, e-commerce et sécurité informatique peuvent notamment prospecter le marché des TPE-PME : seules 11% d’entre elles utilisent des outils numériques et elles ne s’en servent pas de manière efficace.
Détective privé : Sherlock Holmes vous fait rêver ? De 2010 à 2016, le chiffre d’affaire des sociétés d’enquêtes privées est passé de 50 à 67,5 millions d’euros en France, selon l’Insee. Une centaine de nouveaux détectives s’installent chaque année. Adultère, fugue, enquête informatique : à chacun de trouver sa spécialité.
E-oenologue : On recense 200 start-up dans l’univers du vin. Les petits producteurs ou cavistes indépendants sont friands de solutions capables de doper leur business. Lancée par Jean-Hugues Bretin, l’application Raisin est, par exemple, spécialisée dans le vin naturel.
Free-lance IT (informaticien) : «Ils gagnent mieux leur vie en solo qu’en étant salarié», assure Grégoire Leclercq, président de la Fédération nationale des auto-entrepreneurs et micro-entrepreneurs (Fnae). Développeurs, codeurs ou motion designers, ils seraient près de 31.000 dans l’Hexagone, selon le site spécialisé Le Hibou.
Gérant de chambre d’hôtes : On compte en France 60.000 chambres d’hôtes pour 23.000 loueurs, qui doivent respecter une réglementation et un cahier des charges précis. Selon les zones, il existe des subventions départementales et européennes.
Green businessman : Le changement climatique et la sauvegarde de la planète génèrent de nouvelles activités prenant en compte les coûts financiers et environnementaux, l'utilisation d'énergie, le stockage et l’élimination des déchets. Produits bio, économie de la mer, énergie propre… à vous de trouver votre créneau. Comme Alexis Krycève, ciblez les pros, plus rentables que le grand public. Sa start-up (Gifts For Change) propose des objets promotionnels écoresponsables. Monoprix, EDF, Chanel, Air France lui font déjà confiance.
Happiness officer : Son job : proposer des solutions innovantes pour que les salariés se sentent plus heureux au travail et favoriser une ambiance qui permette aux entreprises de recruter les meilleurs candidats. Charlotte Pignal, fondatrice d’Inspire Morning, organise par exemple des séances de méditation, de yoga ou des petit-déjeuners bonne santé le matin entre 7 et 10 heures, dans les locaux de ses clients.
Manager de transition : Pour amorcer ou accompagner une phase de changement, les PME et ETI sont souvent à la recherche de ces «patrons par intérim», dotés d'une bonne expérience en gestion de projet. Des spécialistes des urgences que la crise n'affecte pas, bien au contraire. Leur boulot, c'est de la gérer…
Producteur de contenus : Vidéo, audio ou texte, les entreprises misent sur les contenus. Non sans raison : 95% des consommateurs les estiment importants dans leurs décisions d’achat, d’après l’étude américaine The Shotfarm Product Information Report. Rédacteurs, traducteurs, vidéastes et spécialistes du référencement ont donc une carte à jouer.
Recycleur : Créer des produits valorisés à partir de rebuts, tel est le principe de l’upcycling ou «surcyclage». Prenez des chutes de voiles de bateaux, d’uniformes ou de sièges de train et faites-en des sacs à main ou des cabas. C’est l’histoire singulière de Bilum, fondée par Hélène de la Moureyre.
Restaurateur solidaire. Vous avez la fibre sociale ? Inspirez-vous de Flore Lelièvre qui a fondé Le Reflet, à Nantes. Son restaurant cartonne (240.000 euros de chiffre d'affaires en 2018) et fait travailler une majorité de personnes trisomiques. Elle ouvre un second établissement cet automne, à Paris.
Taxidermiste : Un métier de passionné, qui se pratique presque toujours seul. Sur les 300 ateliers français, seul un petit nombre emploie des salariés. Attention : toute naturalisation est soumise à autorisation. Le Syndicat national des taxidermistes de France propose des stages de formation.
Thérapeute «alternatif»: Un secteur en plein boom : en 2017, 58% des Français ont eu recours à ce type de thérapies. Dans l’Hexagone, le nombre de naturopathes augmente de 20 à 25% chaque année, les diététiciens sont environ 11.000 (+ 5 à 10% par an) et les kinésiologues (renforcement de la tonicité musculaire) entre 5.000 et 6.000.
Traiteur végan : En grandes surfaces, le marché de l’alimentation végane est en hausse de 20%. Et ce n'est qu'un début : pour l'instant, seuls 3% des Français sont passés au véganisme. Des opportunités voient le jour à condition d'allier inventivité et éthique. Ce qu'a réussi Beena Paradin avec Beendi, un site Internet de plats végétariens.
Selon Mr Bruno Askenazi - Capital - vendredi 29 novembre 2019
05:32 Publié dans ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, URBANISME | Tags : se mettre à son compte | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
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