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25/06/2019

Avec Bocage, on peut louer des chaussures....

Dans la revue Challenges d'avril 2019, un article de Mme Valérie Xandry nous apprend qu'il est désormais possible de prendre un abonnement de 29 euros par mois (34 euros en hiver) afin de louer des chaussures neuves au lieu de les acheter. Cette offre écoresponsable, disponible dans une trentaine de boutiques du groupe ERAM, renforce la fidélisation de la clientèle et permet de soutenir la marque française de l'atelier Bocage. Les chaussures sont de qualité et leur offre est diversifiée.

Au bout de 2 mois, l'adepte de ce type d'abonnement peut changer de chaussures en rendant l'article utilisé. Quant à ce dernier, il est désinfecté, remis en forme et reconditionné dans un atelier français. Ces chaussures de seconde main seront alors louées 19 euros par mois via une plateforme en ligne. Mais la marque Bocage ne s'arrête pas là, puisqu'elle propose désormais la location d'électroménager et de bijoux.

Selon une étude de l'ObSoCo, 77% des français privilégieraient l'usage à la possession. Et le phénomène est mondial, puisque Rent the Runway par exemple a levé 125 millions de dollars en valorisant la location de vêtements. De même chez Spartoo, un site de vente en ligne de chaussures, sacs et vêtements livrés gratuitement. Voir le site: www.spartoo.com.

Pour Bocage, dont 1/3 de la collection de chaussures est fabriqué  en France, la location est considérée comme "un levier de développement". Bocage espère atteindre 1500 abonnés en 2019. En effet, la dimension écoresponsable touche les acheteurs et acheteuses, qui y trouvent leur intérêt. Et soutenir l'industrie française est également un argument qui fait mouche...

Pour en savoir davantage, consulter le site: www.bocage.fr.

Lyliane

24/06/2019

Fruits secs: des concentrés d'énergie!

Dans la revue Sciences et Avenir, un article de Mme Sylvie Boistard vantant les fruits secs a retenu mon attention. En effet, notamment depuis la vogue du "healthy", leur haute valeur nutritive est mise en avant. On considère que les fruits secs se divisent en deux catégories:

- les oléagineux ou fruits à coque (noix, noisettes...)

- les fruits séchés obtenus par déshydratation ou séchage(pruneaux, abricots, bananes...)

Les uns et les autres sont sources de différents minéraux et apportent beaucoup d'énergie. Par exemple, 30g de noix de macadamia, 200g de noisettes, 185g d'amandes, 86g de dattes et 76,8g de figues apportent 220 Kcal.

Les fruits secs se caractérisent par une forte teneur en potassium, nécessaire à la transmission des influx nerveux et à la régulation de la pression artérielle. Les baies de goji en contiennent 1132mg/100g. On considère que manger des fruits secs est une bonne alternative pour les personnes intolérantes aux produits laitiers. Ils contiennent également du magnésium, du phosphore et sont riches en glucides. Dans cette mesure, ils sont bons pour le coeur et constituent un excellent en-cas. Selon une étude de l'INSERM, ils facilitent le transit et réduisent aussi le risque de diabète.

Toutefois, il existe des personnes allergiques aux fruits à coque comme les arachides. Bref, à part dans ce cas-là, nous avons tout intérêt à consommer régulièrement des fruits secs pour le plaisir et pour entretenir notre santé!

Lyliane

Le méthane, cet autre ennemi du climat...

Dans la revue Alternatives Economiques de mai 2019, j'ai relevé un excellent article de Mr Antoine de Ravignan à propos du méthane, dont la formule en chimie est CH4. Il faut savoir que le méthane est issu de la fermentation de matières organiques dans un milieu privé d'oxygène, comme par exemple dans l'estomac des ruminants. Les industriels le présentent souvent comme une alternative au charbon sous forme de gaz naturel. Toutefois, selon le GIEC, qui fait autorité dans le domaine du climat, le méthane a contribué à 32% du réchauffement global depuis la révolution industrielle.

On considère aujourd'hui que ce sont les décharges et autres rejets de matières organiques (fosses à purin...) qui comptent pour 17% des émissions de méthane au niveau mondial. Certes, on a tendance à pointer du doigt le CO2 dans l'atmosphère, qui lui perdure plus d'un siècle, alors que le CH4 perd son pouvoir de réchauffement à peine émis. Il se transforme, en effet, en vapeur d'eau et en CO2. Toutefois, un gramme de méthane dans l'atmosphère aurait un pouvoir de réchauffement du climat 120 fois plus fort qu'un gramme de CO2...

Depuis 10 ans, la concentration du méthane dans l'atmosphère aurait considérablement grimpé. Elle était en 2017 de 1850 ppb, le ppb représentant le nombre de molécules de CH4 par milliard de molécules dans un volume d'air. On considère qu'actuellement c'est l'élevage qui représente l'essentiel des émissions de CH4 (71%), le reste étant du aux déchets entreposés en décharges. Faut-il pour autant modifier notre alimentation et réduire le cheptel bovin? Certains prônent plutôt des mesures plus faciles à mettre en oeuvre comme par exemple de couvrir les décharges et fosses à purin pour en faire du biogaz grâce à des méthaniseurs.

Des expériences sont en cours aux Pays-Bas, afin de tenter de faire baisser les émissions de méthane. On a imaginé, en effet, des urinoirs à vaches susceptibles de recueillir l'urine des animaux. L'urine dégage du protoxyde d'azote et de l'ammoniac, qui se révèlerait être un excellent engrais dans l'agriculture. L'objectif visé est de faire baisser les émissions de méthane au plan mondial de 43% entre 2015 et 2050. Il faudrait pour cela une volonté politique générale, ce qui ne pourra se réaliser, à mon sens, sans une implication active des citoyens que nous sommes...

Lyliane

23/06/2019

Qu'est-ce que le bail mobilité?

La loi Elan (Evolution du logement,de l'aménagement et du numérique), votée en 2018, a crée "le bail mobilité", qui est entré en vigueur en début d'année. Il permet de louer un bien meublé pour une durée de 1 à 10 mois à des locataires en situation de mobilité (études, stages, mutations, missions...). Le conseil qui pourrait être donné serait de choisir un bien à louer meublé de type F2 à proximité d'écoles secondaires et d'universités, afin de pouvoir engendrer de la colocation.

Il est possible de signer un bail civil avec une entreprise qui veut loger des salariés. Se conformer toutefois à la liste légale des équipements à fournir. Généralement la location meublée permet de booster la rentabilité. Dans le cas de ce type de bail, il n'est pas possible de demander de dépôt de garantie, mais le loueur peut bénéficier de la caution gratuite Visale proposée par l'Etat. De plus, le bail mobilité ne peut excéder 10 mois, mais il peut être renouvelé une fois.

La revue Challenge passe en revue tous les styles de location meublées depuis les baux classiques pendant l'année jusqu'aux locations touristiques durant l'été. pour s'y reporter, consulter sur Internet: www.challenge.fr.

Lyliane

Taxation du transport aérien: réflexion en cours.

Emmanuel Macron avait déclaré en mai vouloir avancer « sur la taxation commune du kérosène en Europe », tout en plaidant pour « une vraie négociation internationale » sur ce sujet.

A l’occasion du conseil des ministres des Transports de l’Union européenne à Luxembourg, la France va appeler « à une taxation du transport aérien à l’échelle européenne », a annoncé le ministère des Transports,  qui a ajouté que plusieurs pistes étaient à l’étude.
La France appellera « à l’ouverture d’une réflexion au niveau européen pour une taxation du transport aérien, afin de renforcer la contribution de ce secteur à la transition écologique », a expliqué une source du ministère des Transports.

Taxe sur le kérosène ou charges sur les billets d’avion
« Différentes pistes de tarification sont envisageables pour renforcer le principe pollueur-payeur, et la France considère qu’elles doivent être étudiées sans a priori afin de déterminer le meilleur dispositif », selon la même source. Ces pistes, « taxe sur le kérosène, charges sur les billets et sur les vols, ou encore renforcement de l’ETS » (le marché du carbone européen) doivent « aussi tenir compte de la situation au niveau mondial, notamment les travaux menés par l’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale), afin d’éviter les distorsions de concurrence et d’avoir un effet positif sur le climat à l’échelle de la planète », ajoute le ministère.
« Face à l’urgence de l’enjeu climatique, la France considère qu’il faut aller plus loin et plus vite », précise-t-il. Le ministère salue par ailleurs « l’engagement de l’aviation civile européenne sur la voie de la décarbonation » au travers du système européen de quotas (EU ETS) et grâce à la mise en œuvre prochaine du dispositif Corsia (le mécanisme mondial de compensation des émissions de CO2) prévu par l’OACI. « Le gouvernement est aux côtés des professionnels du secteur pour accompagner cet effort, notamment à travers ses programmes de recherche », précise-t-il.
Le secteur sous pression face aux appels au boycott de l’avion L’appel de la France intervient au moment où le Parlement français examine le projet de loi d’orientation des mobilités qui vise notamment à inscrire l’objectif d’une neutralité carbone des transports terrestres d’ici 2050. Il inscrit également la contribution du transport aérien au financement de modes de transports alternatifs propres, à travers l’affectation du surplus de la taxe de solidarité sur le transport aérien, dite taxe Chirac, à l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF).

20 Minutes avec AFP - 20 Minutes - jeudi 6 juin 2019

22/06/2019

Succès de la mobilisation pour la Guyane!

SUCCÈS - Montagne d'or « ne se fera pas » annonce le gouvernement

Chers signataires de la pétition contre la mine industrielle en Guyane,
Chers amis de la forêt tropicale,

Pressé par le parlement et les médias de préciser la position du gouvernement sur Montagne d'or en Guyane, François de Rugy a affirmé que le projet « ne se fera pas ». Finis le « en l’état actuel » et les autres formulations floues d’avant les élections européennes. Sauvons la forêt salue cette grande victoire fruit de trois ans de mobilisation citoyenne.

Emmanuel Macron avait déjà revu, avec le temps, sa position publique sur la mine industrielle de Montagne d’or, passant d’une volonté de « tout faire pour qu’un projet de cette envergure puisse voir le jour » (août 2015), à un « projet qui peut être bon pour la Guyane » (octobre 2017), pour finir par un projet « pas compatible avec une ambition écologique » en l'état actuel début mai 2019. 

L’annonce du Conseil de défense écologique le jeudi 23 mai 2019 a été la goutte d’eau qui fait déborder le vase. En reprenant quasi textuellement les mots du président, à savoir que « le projet actuel “Montagne d’or” est incompatible avec les exigences de protection environnementale », l’annonce a fait l’unanimité contre elle pour son manque de clarté.

Associations, politiques, parlementaires et journalistes ont pressé le gouvernement, et en premier lieu le ministère de la Transition écologique et solidaire, de clarifier une bonne fois pour toutes la situation. Le ministre François de Rugy et les secrétaires d’état Emmanuelle Wargon et Brune Poirson ont finalement répondu de concert que Montagne d’or « ne se fera pas ». 

Le projet n’est certes pas définitivement enterré. La réforme du code minier prévue pour décembre 2019 pourrait contenir son lot de (mauvaises) surprises. La visite en Guyane du ministre de Rugy à partir du 13 juin prochain est dans ce sens très attendue.

Mais nous n’allons pas bouder cette importante victoire dans la bataille de l’opinion. Car elle est essentielle et encourageante.

Sauvons la forêt remercie les plus de 410.000 signataires de la pétition du Collectif Or de question contre la mine d’or industrielle en Guyane. Nous tenons aussi à féliciter les différents individus et groupes qui, de près ou de loin, ont contribué à matérialiser cette grande mobilisation internationale pour la préservation de la forêt amazonienne et de sa biodiversité.

Or de Question continue le combat en réclamant le rejet du renouvellement de la concession de la Cie Montagne d’or, le gel des 360.000 ha de permis de recherche (PER) accordés à ce jour par l’Etat, l’arrêt de l’utilisation du cyanure dans l’industrie minière, et enfin la structuration véritable des 25 filières d’emplois endogènes et durables dans le cadre du respect des accords de Guyane.

Nous restons vigilants et mobilisés. Nous ne voulons pas de mine industrielle en Amazonie : ni de Montagne d'or… ni des autres !


SUCCÈS  

Meilleures salutations,

Sylvain Harmat
Sauvons la forêt

 

 

 

Faut-il encore consommer des fruits et légumes non bios?

Plus de 71% de fruits et 43% de légumes non bio consommés en France contiennent des résidus de pesticides, cerise et céleri-branche étant parmi les plus touchés, selon un rapport portant sur les années 2012-17 publié jeudi par l'ONG Générations futures.
L'association, qui actualise un premier bilan publié début 2018, se base sur des chiffres de la direction générale française de la répression des fraudes (DGCCRF). Dix-huit fruits et 32 légumes ont été retenus car objet d'analyses menées pendant au moins 5 ans.
"Sur les six années, ce sont en moyenne 71,9% des échantillons de fruits qui contenaient des résidus de pesticides, avec 2,9% de dépassement de la +limite maximale en résidus+ (LMR)", note l'ONG dans un communiqué. Les LMR sont les seuils légaux européens ne devant pas être dépassés.
"Pour les légumes, la moyenne est de 43,3% des échantillons concernés (par des résidus) et 3,4% de dépassement de LMR", ajoute Générations futures.
Des conclusions assez similaires à celles relevées 18 mois plus tôt.
La situation est particulièrement critique pour les cerises (89% des échantillons avec résidus), les clémentines et mandarines (88,1%), le raisin (87,3%), les pamplemousses/pomelos (86,3%), les pêches et nectarines (82,9%), les fraises (82,9%), les oranges (81,2%).

Les moins concernés sont les prunes et mirabelles (50,8%), les avocats (27,8%) et les kiwis (25,8%).
Pour les légumes, le céleri-branche est de nouveau en tête du classement (résidus dans 84,9% des échantillons), suivi du céleri-rave (82,5%), puis des herbes fraîches (69,3%), endives (67,2%), laitues (66,5%).
En bas du classement, les betteraves (6,9%), les madères/ignames (3,7%), les asperges (2,1%), le maïs doux (0,8%).
Le dépassement des LMR concerne particulièrement les ananas (9,6% des échantillons), les cerises (5,2%), les kiwis et pamplemousses (4,2%).
Dans les légumes, les herbes fraîches arrivent en tête (21,5% de dépassement des LMR), puis céleri-branche et céleri-rave, et navets. Mais ail, maïs, pastèque et potirons restent tous sous la LMR.

Il faut encourager la consommation de fruits et légumes, mais les consommateurs veulent bénéficier de leurs bienfaits sans avoir à ingérer en même temps des résidus de pesticides aux propriétés inquiétantes", souligne François Veillerette, président de l'ONG.
"Le fait de dépasser les LMR n'implique pas nécessairement un danger", avait précisé l'an dernier Loic Tanguy, directeur de cabinet de la DGCCRF. Dans tous les cas, en cas de dépassement, un retrait du marché est demandé.
En 2018, des représentants de la profession agricole avaient regretté que le rapport ne fasse pas le distingo entre les origines France/UE/non UE.

afp.com - AFP - jeudi 6 juin 2019

 

21/06/2019

Sauvetage de plantes et de chevaux grâce à l'homéopathie...

Des résultats spectaculaires sur les plantes 

Chère lectrice, cher lecteur, 

C’est l’histoire incroyable que raconte Patrice Giraud, viticulteur à Saint-Antonin du Var :  

« Fin avril, j'ai fait venir un expert d'assurance qui a estimé que 75% de la parcelle avait gelé. Quand il est revenu mi-août, il ne l'a pas reconnue parce que le feuillage et les grappes étaient comme s'il ne s'était rien passé".[1]  

Qu’est-il arrivé entre fin avril et mi-août ? 

Ce viticulteur a pulvérisé ses plants avec un mélange homéopathique et de l’aspirine. Et ce cas n'est pas isolé! Soigner les plantes par l’homéopathie, ça porte même un nom : c’est l’agro-homéopathie

Si cela vous intéresse, je vous recommande de lire l’ouvrage de Christiane Maute qui s’intitule « Homéopathie pour les plantes » (je ne touche aucune commission sur les ventes). 

Cette praticienne en homéopathie établie en Allemagne a commencé à tester l’homéopathie sur les plantes de son jardin dans les années 2000. 

Et ce qu’elle a constaté est spectaculaire : parasites, taches noires du rosier, mildiou de la tomate, feu bactérien des arbres fruitiers, dégâts du gel ou de la grêle, excès d’humidité ou de sécheresse… Selon Christiane Maute, dans de nombreux cas, les plantes réagissent très bien à l’homéopathie. 

Par exemple, par temps froid et humide, elle recommande le remède Thuya en 30CH et, par temps lourd, Natrium sulfuricum 30CH. Après une coupe, Staphysagria 30CH est indiqué, pour éviter le développement de champignons et bactéries. 

Evidemment, pour les plantes, difficile d’appliquer la théorie de l’effet placebo.   

Sur les animaux aussi, on remarque des résultats spectaculaires. 

J’aimerais vous raconter une histoire que j’ai découverte au hasard de mes recherches.  

Elle a fait l’objet d’un article, publié dans l’édition de janvier 1835 du Journal des haras, des chasses et des courses de chevaux, une vraie référence pour tous les connaisseurs de l’époque[2]. 

Des militaires stupéfaits par l’efficacité de l’homéopathie… sur leurs chevaux !

  



M. Marson, capitaine au 10ème régiment de cuirassiers, adresse une lettre auJournal des haras, des chasses et des courses de chevaux. Il raconte ce qui lui est arrivé ces derniers jours : 15 chevaux de son régiment ont contracté le farcin, une grave maladie infectieuse et très virulente. Cette maladie est souvent accompagnée d’ulcères et de nodules. 

Les chevaux sont dans un très mauvais état, ils semblent vivre leurs dernières heures. Toutes les solutions médicales ont été épuisées. Sauf l’homéopathie. 

Le docteur Leblanc, médecin-vétérinaire du régiment, sans grand espoir, tente des médicaments homéopathiques.  

Quelques jours plus tard, les militaires sont stupéfaits : sur les 15 chevaux infectés, seul un vieux canasson semble ne pas s’en remettre. Tous les autres sont en voie de guérison alors qu’ils étaient malades depuis huit mois ! 

En voici un extrait : 

« Les chancres se sont cicatrisés ; la membrane a repris sa teinte rose et vermeille ; le jetage, de gluant qu’il était, est devenu infiniment plus anodin. » 

Si vous avez un animal de compagnie et si vous avez essayé l’homéopathie pour le soigner, je suis sûre que vous avez vous aussi été convaincu des résultats. 

Vous pouvez partager votre témoignage en me laissant un commentaire ici.  

Je vous donne rendez-vous dans une prochaine lettre pour continuer votre découverte de l’homéopathie. 

A très vite !
 
  



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1] https://www.larvf.com/vin-homeopathie-traitement-gel-froid-solution-decouverte-vigne-vignoble-naturel-bio,4573272.asp 

[2] https://books.google.ch/books?id=1thfAAAAcAAJ&pg=PA6&lpg=PA6&dq=Journal+des+haras,+des+chasses+et+des+courses+de+chevaux+hom%C3%A9opathie+M.Marson&source=bl&ots=gLYUHD1YU3&sig=ACfU3U37Wi_XGFKWBkWtRysMccIV7ldjZw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjCtM-p7aLiAhUGLVAKHeZ9DX0Q6AEwCXoECAUQAQ#v=onepage&q=Journal%20des%20haras%2C%20des%20chasses%20et%20des%20courses%20de%20chevaux%20hom%C3%A9opathie%20M.Marson&f=false




20/06/2019

Collecte des déchets, tri et compost à Bois-Colombes...

Depuis un an, la commune a lancé la collecte des déchets alimentaires sur les marchés et dans les écoles. Des éco-animateurs sont régulièrement présents, comme samedi, pour parler tri.
« Savez-vous combien de kilos de nourriture sont gaspillés par les foyers français ? » Olivier, éco-animateur de l’association e-graine, tente de convaincre les badauds du marché de Bois-Colombes de faire plus attention à leur poubelle. Et il y a du boulot : 29 kg de nourriture sont jetés par Français et par an.
À ses côtés, une banderole et des affichettes annoncent la couleur : « ici, votre commerçant trie les déchets alimentaires. » Depuis un an la ville expérimente avec l’aide du Syctom, l’agence de traitement des déchets ménagers, la collecte des restes alimentaires sur les marchés, dans les cantines scolaires et le restaurant du personnel municipal.« Ça ne prend pas plus de temps et en plus c’est plus écologique »
« Il a fallu six mois de communication et de pédagogie pour que chacun intègre les règles et que l’on puisse lancer la collecte », décrit Thierry Boucret, chef du service propreté et collecte Bois-Colombes. 40 commerçants du marché se sont portés volontaires. Seuls deux s’y sont opposés.
Thierry Cosmo, boucher sur le marché, a installé juste en dessous de sa planche de découpe, un bac pour les déchets alimentaires. « C’est très facile ! Je jette dans le bac au fur et à mesure et en fin de marché, on met tout dans la benne dédiée. Ça ne prend pas plus de temps et en plus c’est plus écologique ! Je suis également présent au marché d’Asnières et de Colombes, mais là-bas, tous les déchets du marché finissent avec les ordures ménagères. »
L’avantage par rapport au compost d’un particulier, c’est que la benne de l’entreprise Moulinot qui collecte et valorise les déchets alimentaires, prend tout : reste de poisson, carcasses, agrumes, fleurs… Chaque samedi, jour d’affluence, 3 t de déchets alimentaires sont ainsi récupérés.
Une collecte trois fois plus chère que celles des ordures ménagères
Sur les sept écoles de la ville, la commune a collecté 40 t de biodéchets en un an. « C’est un chiffre de départ. Maintenant on espère faire baisser le gaspillage alimentaire. Moins on collecte de déchets alimentaires, plus on est heureux », résume Thierry Boucret. D’autant que la collecte de déchets alimentaires coûte cher : trois fois le montant de la collecte d’ordures ménagères.

D’autres communes du département se sont mises à la collecte des biodéchets ces derniers mois, comme Gennevilliers ou Sèvres. La loi impose que d’ici à 2025 l’ensemble des producteurs de déchets alimentaires, y compris les ménages, aient une solution de proximité pour faire du tri à la source.
Prochain objectif de Bois-Colombes : aider les particuliers. Comme beaucoup de communes, la ville met à disposition des habitants qui le souhaitent des composteurs et des lombricomposteurs. Dans le département, Ville-d’Avray et Marnes-la-Coquette expérimentent une collecte spécifique des déchets alimentaires chez les particuliers, avec un bac supplémentaire.
Depuis un an, la commune a lancé la collecte des déchets alimentaires sur les marchés et dans les écoles. Des éco-animateurs sont régulièrement présents, comme samedi, pour parler tri.

Estelle Dautry - Le Parisien - dimanche 26 mai 2019

19/06/2019

Philosopher avec les enfants...

Dans le journal Nice-Matin du 26/5/2019, un article de Mme Nancy Cattan revient sur les témoignages enregistrés lors d'un atelier de méditation, qui a eu lieu récemment pour les enfants hospitalisés en pédopsychiatrie à l'hôpital Lenval de Nice (06). Pour Mr Frédéric Lenoir, invité à cet atelier animé habituellement par Mme Roselyne Giacchero, sophrologue, c'était une première. Le philosophe, en effet, qui est à l'origine de la fondation SEVE (savoir être et vivre ensemble) propose, avec divers animateurs formés à la méthode, des ateliers philo dans les écoles.

Le public de l'hôpital niçois, âgé de 10 ans environ, souffre de troubles psychiques sévères (anorexie mentale, troubles du comportement...). Aussi, pour apaiser les jeunes patients, Mr Lenoir leur propose de commencer par une méditation. Pour la plupart, l'exercice a réussi à calmer leurs angoisses. Ensuite, sur le thème de "la différence" choisi par le groupe, chacun est invité à participer. Mais si deux enfants prennent la parole, d'autres restent murés dans leur monde et leurs souffrances.

Argumenter, dit Mr Lenoir, permet de ressentir. Il espère que cette première expérience à l'hôpital va se prolonger. La Fondation SEVE accompagne des expériences et des projets, qui, à travers la réflexion philosophique, la pratique de l'attention, l'activité ludique ou artistique, oeuvrent pour aider les jeunes à "devenir des êtres humains actifs, des citoyens confiants, respectueux du vivant et responsables"...

Pour tout renseignement, joindre le site: www.seve.org.

Lyliane

Une application pour celles et ceux qui souffrent d'allergies...

Dans le journal Télérama, Mme Estelle Payany nous signale une application, primée au Concours Lépine qui est censé simplifier la vie des personnes allergiques. Il s'agit de l'application qui se nomme xTag. Son créateur, Mr Laurent Tonnelier a travaillé avec un QR code enrichi, le GSA Digital Link, qui permet d'accéder à de nombreuses informations souvent disséminées ou absentes des emballages. Il s'appuie, en effet, sur le référentiel de 260 allergènes potentiels de l'Institut Pasteur de Lille.

L'application permet, par un simple scan de l'article,de déterminer si la personne peut consommer sans risque ce produit. Par contre, l'accès et le paramétrage de xTag doivent obligatoirement passer par un allergologue, garantissant la confidentialité des données médicales. La journaliste appelle de ses voeux l'implication des industriels de l'agroalimentaire pour adopter cette "étiquette intelligente" dans les mois à venir.

Lyliane

18/06/2019

Le Blue Panda ambassadeur du WWF pour la Méditerranée...

En coordination avec l'Initiative Marine Méditerranéenne, programme régional regroupant 7 bureaux WWF, le WWF a bénéficié du don d'un beau voilier de 25 m le "Blue Panda" pour mener à bien des opérations en Méditerranée. Ce bateau a été aménagé  pour des missions au long cours. Dès le mois de juin 2019, il sera prêt à prendre le large. Ce voilier sera à la fois un lanceur d'alertes, une plateforme scientifique et un outil d'exploration. Il pourra notamment "accueillir à son bord des décideurs économiques et des politiques, afin de les engager à déployer des solutions innovantes et des politiques publiques favorables à la biodiversité marine et à la gestion durable des ressources".

La campagne 2019 se nommera mission Cap Cétacés, projet visant à étudier les comportements des cétacés au sein du sanctuaire Pélagos, au large de la Corse. Plus tard, le Blue Panda fera une campagne de suivi des tortues marines au large de la Turquie.  En plus, tout l'été une tournée "zéro plastique dans la nature" sera menée dans des ports de France, d'Italie, de Grèce, de Turquie, du Maroc, de Tunisie... Sachant que la Mer Méditerranée concentre près d'un dixième de la biodiversité  mondiale et accueille des habitats exceptionnels et une faune unique( tortues, cétacés, thon rouge, phoque-moine...), cette mobilisation pourrait entrainer d'autres élans et vocations pour protéger les mers du globe...

Réjouissons-nous de ces bonnes nouvelles. Dans l'espoir que ces initiatives fassent tâche d'huile, soutenons le WWF par des dons. S'adresser à : www.wwf.fr.

Lyliane

Sclérose en plaques: la recherche avance...

Dans le journal Version Fémina, Mme Sylvie Boistard fait le tour des dernières découvertes porteuses d'espoir pour les cent mille français atteints de cette maladie neurologique. La S.E.P, cette maladie auto-immune, en effet, qui affecte le cerveau et la moelle épinière résulte d'un dérèglement du système immunitaire. Cette pathologie, qui peut survenir tôt, en général avant 40 ans, est trois fois plus fréquente chez les femmes. Aujourd'hui, écrit la journaliste, "la recherche laisse entrevoir des pistes prometteuses pour réduire l'évolution de cette maladie".

De nouveaux traitements prometteurs avec une quinzaine de médicaments depuis ces dernières années sont capables de ralentir l'évolution de la maladie. Parmi eux, le tériflunomide, le diméthhylfumarate et le fingolimod en cachets remplacent peu à peu les injections. Des anticorps monoclonaux ciblent les lymphocytes B responsables de la destruction de la gaine de myéline. Ainsi, le siponinmod pourrait bientôt être commercialisé. Toutefois ces traitements ne sont pas sans effets secondaires importants et chaque cas est différent.

Une équipe de l'Inserm cherche, du côté des lymphocytes T qui activent les macrophages et la microglie, à faire réparer spontanément les atteintes de myéline. De même, de nouveaux appareils plus performants aident à suivre l'évolution de la maladie. Par exemple l'IRM à très haut champ ou comme à La Timone à Marseille l'IRM sodium, une nouvelle technique pour détecter l'apparition de l'atteinte dégénérative chez les patients.

Enfin, contrairement aux idées reçues, on s'est aperçu qu'une certaine forme d'activité physique permettait de diminuer la fatigue, la raideur musculaire, les troubles de l'équilibre. En somme, grâce à l'effet antalgique des endorphines, de protéger le cerveau. Il s'agit notamment d'exercices pratiqués en résistance (avec élastique, gainage). Il faut savoir enfin qu'il existe 23 centres de ressources et de compétences spécifiques pour la sclérose en plaques, créés ces dernières années dans les centres hospitaliers.

Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: www.afsep.fr/la-sclerose-en-plaques.

Lyliane

17/06/2019

Tout savoir sur le thermalisme...

Dans un article de Version Fémina, Mmes Agnès Pelinq et Myriam Loriol  combattent les idées reçues concernant le thermalisme et la médecine thermale. A l'occasion du salon Les Thermalies, qui se déroulait du 8 au 10/2/2019, elles ont cherché à savoir à qui ces soins peuvent s'adresser. Nous apprenons tout d'abord que les cures thermales peuvent être prescrites par un médecin généraliste ou un spécialiste. Toutefois, la prescription et le protocole de soins relève d'un médecin thermal.

Pour obtenir un remboursement de l'assurance-maladie à hauteur de 65% des frais liés au forfait thermal (environ 600 euros), il faut faire une cure par an de 18 jours de soins (4 soins par jour par exemple). La mutuelle eut prendre en charge une partie des 35% restants. Les frais incluant le transport, la nourriture et l'hébergement sont à la charge du patient. Ce ne sont donc pas "des vacances aux frais de la sécu", car les soins fatiguent et demandent généralement du repos.

Quant à l'efficacité des cures, l'Association française pour la recherche thermale (Afreth) valide dans des revues internationales  le service médical rendupar les cures conventionnées. Pour l'arthrose, l'insuffisance veineuse, les maladies métaboliques, la réadaptation après un cancer ou un accident et surtout en cas de sevrages médicamenteux contre la douleur, il a été démontré en 2016 la pertinence des cures thermales.

Habituellement, les séances d'hydrothérapie sont complétées par des techniques de rééducation (massages, exercices en piscine ou à sec , de la sophrologie, des conseils diététiques, des mouvements conseillés et des programmes d'éducation à la santé (conférences, ateliers pratiques). Depuis peu existent même des programmes de prévention du burn-out, des cures dermatologiques pour les séquelles cutanées et cicatricielles. Bref, le retour à une vie normale peut être accéléré grâce à une prise en charge en milieu thermal et des résultats positifs et durables ont été constatés.

Lyliane

Les images par satellites nous ont fait découvrir des richesses naturelles insoupçonnées...

Selon le journal d'information du WWF, la découverte d'une forêt vierge grâce à des images par satellite a été possible dans le cratère d'un volcan éteint en Afrique de l'Est. Un biologiste britannique a décidé d'explorer cette zone cachée jusqu'ici et il a eu la bonne surprise de découvrir une forêt pluviale encore vierge. Les 28 scientifiques (géologues, botanistes, spécialistes des animaux) venus se joindre à cette expédition ont trouvé sur place une faune et une flore uniques au monde. Papillons, rongeurs, grenouilles, reptiles, crabes et plantes à fleurs inconnus ont attiré leur attention. Des tests génétiques sont en cours pour déterminer si ce sont de nouvelles espèces.

En outre, en développant une nouvelle méthode de photo-interprétation, un groupe de chercheurs en écologie forestière de l'ONU a mis au jour l'existence de 467 millions d'hectares de forêts arides non référencées jusque là. Constituées de baobabs ou d'acacias, perdant leurs feuilles en saison sèche, ces forêts échappaient aux radars des satellites. C'est pourtant une ressource écologique précieuse de la surface de l'Amazonie!

Ainsi, en étudiant de plus près des écosystèmes inconnus, l'être humain va être en mesure de mieux les protéger. Pour en savoir plus sur le WWF, joindre:www.wwf.fr.

Lyliane

16/06/2019

L'infarctus digestif, ça existe!

Mme Sylvie Boistard, dans Version Fémina, expose une affection méconnue du public, qui touche pourtant 15 000 personnes chaque année: l'infarctus digestif. Au même titre que l'infarctus du myocarde, elle nécessite une prise en charge rapide. Il s'agit d'un accident vasculaire de l'intestin, qui touche plus particulièrement les personnes exposées aux risques cardio-vasculaires (hypertension artérielle, tabagisme, hypercholestérolémie) sans distinction d'âge. Cette pathologie est liée à un blocage dans une artère ou une veine qui irrigue les intestins, en raison d'un caillot sanguin ou d'une plaque d'athérome (dépôt de graisses). C'est une urgence absolue, car sans prise en charge adaptée, cela peut conduire au décès par infection généralisée.

En cas de doute, face à des douleurs abdominales, faire réaliser un scanner avec injection de produit de contraste, afin de visualiser l'obstruction éventuelle. Le traitement d'urgence est chirurgical: il consiste à enlever tout ou partie de l'intestin nécrosé, ce qui oblige ensuite à une nutrition par perfusions et au port d'une poche pour recueillir les selles. En 2016 a été ouverte la première structure d'urgences vasculaires intestinales (SURVI) au sein de l'hôpital Beaujon à Clichy. C'est une première en France et dans le monde. Survi fonctionne 24H sur 24, 7 jours sur 7. Les équipes sont pluridisciplinaires (urgentiste,  gastro-entérologues, radiologues,  chirurgiens...). Il arrive que l'on pose des stents pour élargir le calibre de l'artère, que l'on fasse des pontages artériels ou que l'on cherche à dissoudre ou aspirer le caillot sanguin. La survie des personnes traitées est passée de 20 à plus de 80%. Pour le moment, Survi n'existe malheureusement pas en région.

Lyliane

15/06/2019

Kerterres de drôles de petites maisons en terre...

La kerterre, vous connaissez ? Cet habitat alternatif se construit avec des matériaux naturels, écologiques et très bons marchés. Présentations.

Dossier Thématique Cet article vous est proposé par la Rédaction POSITIVR dans le cadre de notre dossier thématique « Tiny House : petite maison, grande liberté ». - Découvrir le dossier

Une petite maison originale, écolo et confortable à construire soi-même pour trois fois rien, ça vous dirait ? Si c’est le cas, regardez bien la vidéo qui va suivre et vous ne serez pas déçu. Vous y découvrirez les kerterres, de fascinantes demeures bretonnes exclusivement fabriquées à partir de chaux, de chanvre et de sable !

Pour tenir debout, une Kerterre n’a besoin de presque rien. Surtout pas de charpente en bois, ni de structure métallique. Pas même de pierre ou de béton… En fait, ces drôles d’igloos en terre sont davantage sculptés que construits. Ainsi, de ses propres mains, on peut leur donner la forme que l’on veut !

Source : Kerterre
Source : Kerterre

Mais attention : ces considérations pratiques, économiques et esthétiques ne sont pas les seuls avantages de la kerterre. Ce type d’habitat alternatif permet aussi une chose essentielle : vivre confortablement… en harmonie avec la nature.

 
Source : Kerterre

 

14/06/2019

Un produit phytosanitaire dangereux interdit en France ...

INFO BFMTV-RMC La mesure devrait être officielle dans la journée. L’Anses, l’agence nationale de sécurité sanitaire, va ordonner le retrait d’un fongicide très utilisé par les agriculteurs céréaliers, l’époxiconazole, cancérogène suspecté et présumé toxique pour la reproduction humaine.C’est une décision qui était très attendue par les associations de consommateurs, et redoutée par les industriels qui produisent la substance, comme BASF. L’époxiconazole, un produit phytosanitaire au nom un peu barbare, beaucoup moins connu du grand public que le glyphosate mais très utilisé en France, va être interdit, à la demande de l’Anses, qui doit publier un avis officiel dans la journée, selon les informations de BFMTV-RMC.
L’époxiconazole est un produit fongicide qui détruit les champignons parasitaires. Il s’agit d’un traitement qui se fait au printemps, en général une fois par an. En France, chaque année, 200 tonnes de substance active sont commercialisées dans 76 produits. "Cela peut paraître peu mais en réalité la moitié des surfaces céréalières en France sont traitées à l’époxiconazole. C’est très important", précise le docteur Caroline Semaille, directrice générale déléguée aux produits réglementés à l’Anses. L’époxiconazole est aussi utilisé dans le cadre la culture de la betterave (70% des surfaces concernées)
Un perturbateur endocrinien avéré et cancérogène probable
En janvier 2017 déjà, un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) listait une douzaine de pesticides reconnus "préoccupants" et restant à ce jour autorisés au niveau européen, notamment l’époxiconazole, classé cancérogène probable et présumé toxique pour la reproduction. C’est aussi un perturbateur endocrinien. "Nous avons étudié toutes les données et notre conclusion c’est que l’époxiconazole est un perturbateur endocrinien avéré, et présente un danger préoccupant pour l’homme et pour l’environnement", précise Caroline Semaille.
L’Europe avait acté en 2018 une définition des perturbateurs endocriniens, avec des critères validés et publiés en juin dernier. "Tant que l’Europe n’avait pas adopté son guide des critères de ce qu’est un perturbateur endocrinien, nous ne pouvions pas faire grand-chose. On avait déjà notifié aux ministères nos préoccupations par rapport à cette substance mais on n’avait pas le levier réglementaire. Ce guide va changer beaucoup de choses », précise le docteur Semaille.
"Les agriculteurs vont devoir faire autrement"
Au niveau européen, une réévaluation de l’époxiconazole est aussi en cours. Une décision est attendue en avril 2020. "La France ne pouvait plus attendre. Il y a des usages très importants, des populations sensibles comme les enfants et les femmes enceintes qui sont concernées, et on est un pays très agricole", explique Caroline Semaille, qui précise : "C’est le sens de l’histoire. Les agriculteurs vont devoir travailler autrement. Tout le monde est conscient qu’il faut raisonner l’utilisation des produits. C’est du bon sens".
Le retrait de l’époxiconazole ne se fera pas du jour au lendemain. "On ne peut pas laisser les agriculteurs sans solution du jour au lendemain, même s’il existe d’autres fongicides de la même famille". Tous les industriels ayant été notifiés début mai, ils auront un délai de 12 mois pour retirer définitivement les produits à base d’époxiconazole du marché.

Marie Dupin pour BFMTV - BFMTV - mardi 28 mai 2019

Alancienne, une start-up écolo qui a le vent en poupe...

Cueillis à moins de 100 km de Paris, livrés 24 heures après votre commande en ligne, les fruits, légumes, viandes et fromages d’Alancienne ont le vent en poupe dans la capitale.Haricots répondant au doux nom de « lingots blancs », lentilles dites « béluga » car noires comme le caviar, quinoa, oignons rouges d’Orgeval, potirons olive, bottes de navets humides de la rosée du matin… Paul Charlent, l’un des cofondateurs d’Alancienne, est intarissable sur les produits venus des fermes d’Ile-de-France stockés dans son entrepôt. Il aime parler d’eux, il aime les cuisiner, aussi, après le travail, en testant de nouvelles recettes. Commandés sur Internet la veille au soir, cueillis le matin même, puis stockés ici, à Clichy (92), tous ces produits frais repartiront vers 16 heures à scooter électrique pour être livrés à Paris et sa banlieue ouest.
C’est à Berkeley, aux Etats-Unis, que les quatre fondateurs de la start-up Alancienne, âgés de 25 à 30 ans, se sont rencontrés. Paul, Augustin, Alexis et Livio ont en commun un brillant cursus (école de commerce, d’ingénieur, etc.), le goût des bons aliments et le désir de consommer autrement. La création de leur petite entreprise date de fin 2016. « On a commencé dans le garage de mes parents… », sourit Paul, allusion aux débuts du créateur d’Apple, Steve Jobs. Après le garage vinrent un premier local, puis un deuxième, plus grand. Et aujourd’hui, les quatre compères cherchent un nouvel entrepôt, deux fois plus grand.
Rien n’est stocké, aucun produit n’est perdu
Derrière les valeurs très écolos portées par Alancienne, le challenge est aussi technologique : « une fois que nous avons toutes les commandes, un logiciel calcule la tournée la plus rapide pour passer chez les agriculteurs ». Chacun leur tour, les quatre amis font « la tournée », qui dure 5h30 environ. Puis retour sur Clichy et opération scooters dans Paris, donc. Et ça roule. L’an dernier, le chiffre d’affaires a doublé, il atteint désormais 60 000 euros par semaine. « La formule est rentable, notamment car nous n’avons pas de pertes liées aux produits perdus : nous ne stockons rien ».
Dans cette formule originale, tout le monde est gagnant. Les producteurs ? Ils ne cueillent que ce qui a été commandé, et sont rémunérés à un prix supérieur à ce qu’ils touchent ailleurs - « pour le lait, nous les payons 1 euros le litre contre 0,34 centimes en ce moment pour Lactalis », précise l’un des boss. Les agriculteurs n’ont par ailleurs aucun souci logistique puisqu’ils ne s’occupent pas du transport. Mais attention, ils ont été dûment sélectionnés : tous produisent sans intrants chimiques, et résident à moins de 100 ou 150 kilomètres de Paris, surtout dans les Yvelines et le Val-d’Oise.
Les 3 000 clients actuels, eux, sont assurés d’avoir des produits de qualité. Ils redécouvrent des saveurs anciennes. La livraison se fait entre 16 heures et 22 heures par créneau de deux heures - pratique pour les urbains actifs. Quant aux prix, « ce sont ceux du bio en supermarché », s’engage Paul Charlent, qui cite la baguette à 2 euros ou un poulet fermier bio, 22 euros. Le panier moyen est de 50 euros, ce qui n’est pas rien.
Après Paris et la banlieue, les associés envisagent d’investir quelques villes de province. Dans cette aventure prometteuse, ils ne consentent qu’un seul regret : le retard des politiques sur la société. « Glyphosate ou pas ? Pendant qu’ils en débattent, nous avons décidé de nous en passer ».

Odile Plichon (@oplichon) - Le Parisien - jeudi 30 mai 2019

13/06/2019

Repeindre les toits en blanc refroidirait les bâtiments...

Dans une interview récemment accordée à la BBC, Ban Ki-moon suggérait de peindre les toits des bâtiments en blanc. Cette couleur rejetant une grande partie des rayons du soleil, elle permettrait donc aux constructions d'emmagasiner moins de chaleur. Selon l'ancien secrétaire de l'ONU, une telle mesure pouvait faire baisser de 30°C le température de certains toits, et de 7°C celle de l'intérieur des immeubles et des maisons.

La BBC n'a pas souhaité en rester là et a mené l'enquête afin de déterminer la provenance et la véracité de ces chiffres. Il s'avère que Ban Ki-moon faisait référence à un projet réalisé à Ahmedabad City, à l'est de l'Inde, où les températures estivales peuvent culminer à 50°C. Dans cette ville, plus de 3000 toits ont été repeints en 2017, à l'aide de chaux blanche et d'un revêtement réfléchissant.

Grâce à un tel principe, la quantité de chaleur transférée à l'intérieur de la construction diminue fortement, et celle-ci est emmagasinée moins longtemps, d'où un refroidissement plus rapide du bâtiment une fois passées les fortes chaleurs. Les documents de travail du projet indiquent en effet une baisse de 30°C sur les toits et une diminution de 3°C à 7°C à l'intérieur. En réalité, la baisse de température interne se situe plutôt dans une fourchette allant de 2°C à 5°C, expliquent les responsables du projet, ce qui constitue déjà une diminution non négligeable.

Slate.fr - Slate - samedi 1 juin 2019

Deuxième avis médical sur le Web...

La plateforme "deuxième avis" a vocation à rassurer les patients après un premier avis donné par leur médecin. Pauline d'Orgeval, l'une des cofondatrices, a expliqué sur Europe 1 que son objectif était de mettre fin à "l'inégalité d'accès à l'expertise médicale" en France.

En cas de problème de santé, il vaut mieux être certain de ce dont on souffre. Deux avis valent donc toujours mieux qu'un seul. Et pour cela, il n'est pas forcément nécessaire d'aller voir deux médecins. La plateforme "Deuxième avis" permet au patient de confirmer ou non le diagnostic du médecin qu'il est allé voir en premier lieu.
Le service permet de remplir en ligne son dossier médical et de renseigner le premier avis de son médecin mais cela peut également se faire par téléphone pour ceux qui seraient moins à l'aise avec les nouvelles technologies. Le deuxième avis, rendu par des médecins experts nommés par un comité scientifique, arrive alors dans un délai de sept jours au maximum.
"Très engagées en ce qui concerne l'accès aux soins pour tous", les trois cofondatrices de la plateforme se sont rendu compte "qu'il y avait une vraie forme d'inégalité en cas de pathologie lourde", à savoir "l'inégalité d'accès à l'expertise médicale", explique Pauline d’Orgeval, cofondatrice de "Deuxième avis", sur Europe 1. "On n'a pas les mêmes chances de guérison en fonction de qui donne un avis et qui prend en charge."
"75% des avis" sont confirmés
Pauline d'Orgeval insiste sur le fait que "Deuxième avis" n'a pas du tout vocation à mettre en doute la qualité des médecins en France : "Le deuxième avis est vraiment systématique dans certains pays comme la Suède, la Suisse, l'Allemagne. La France a du retard." Elle précise toutefois que "75% des avis" sont confirmés par le deuxième avis.
Elle ajoute également que "depuis 20 ans, la médecine a fait énormément de progrès" et "maintenant, les médecins sont sur-spécialisés". "Cette ultra-spécialisation est très inégalement répartie sur le territoire. On permet à des médecins à leurs patients d'y accéder simplement et rapidement."

Grégoire Duhourcau - Europe 1 - lundi 27 mai 2019

12/06/2019

Festival d'Avignon: le "off" va être subventionné.

C'est une petite révolution dans le fonctionnement du Off d'Avignon : la manifestation parallèle au Festival In, qui débutera ses spectacles le 5 juillet, recevra désormais une aide de l'Etat à hauteur de 40.000 euros.


Le "Off", l'un des plus grands festivals au monde de compagnies de théâtre indépendantes, a annoncé qu'il allait recevoir pour la première fois depuis sa création, une subvention du ministère de la Culture.
Un geste symbolique
Jusque-là autofinancé - à l'exception de 10.000 euros de la mairie d'Avignon - le "off", similaire mais plus petit que le "fringe" d'Edimbourg, va recevoir 40.000 euros, selon son président Pierre Beffeyte.
Son budget global est de deux millions d'euros. "C'est une reconnaissance du Off comme lieu de création et non pas seulement comme un "marché" du spectacle vivant comme on le dit souvent. C'est une très grande et bonne nouvelle", a-t-il indiqué à l'AFP. Selon lui, ce "geste symbolique est très encourageant", à l'heure où les subventions pour les spectacles vivants connaissent une baisse depuis quelques années.
Plus de 1000 compagnies accueillies par édition

Le festival, qui se tient parallèlement à l'édition "officielle" du Festival d'Avignon (4-23 juillet), accueille plus de 1.000 compagnies de théâtre par édition, allant de 1 à 12 acteurs. De nombreux metteurs en scène ont été révélés dans le "off", où le bouche-à-oreille est roi, comme Alexis Michalik, le "golden boy" du théâtre français "né" dans le "Off" en 2014. Des pièces comme récemment "Adieu Monsieur Haffman" et "La Machine de Turing" ont remporté un grand succès à Paris. "On a remis les artistes au centre du festival", précise Pierre Beffeyte. Il reconnaît toutefois que subsiste le problème de la précarité des jeunes compagnies, certaines s'endettant pour se produire à Avignon.

Franceinfo - Franceinfo - lundi 27 mai 2019

11/06/2019

Des aides sont prévues pour que les retraités puissent rester chez eux...

Rester le plus longtemps possible chez soi est le souhait de la majorité des personnes âgées. Une des conditions indispensables pour y parvenir est d’aménager son logement. Pour réduire la facture de ces travaux, de nombreuses aides existent.
Remplacer une baignoire par une douche, installer une chambre en rez-de-chaussée ou encore mettre en place un parcours lumineux pour éviter les chutes, ces agencements sont souvent la condition indispensable pour rester à domicile, l’âge avançant. Encore faut-il avoir le budget pour les financer. D’après des chiffres de l’Agence nationale de l’habitat (Anah), il faut compter entre 30 et 100 euros le m2 pour poser un sol non glissant. L’installation d’un cheminement lumineux peut quant-à-elle atteindre jusqu’à 1.500 euros. Avant de renoncer à ces améliorations, faute d’argent, voici les principaux coups de pouce financiers que vous pouvez solliciter. Mieux, ces aides étant cumulables, dans certains cas, les sommes qui restent à votre charge sont minimes.

Une aide gouvernementale pour aménager sa salle de bain
D’après l’Institut de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes), 81% des chutes des personnes âgées se produisent à domicile, dont 46% dans la salle de bain. Or, on le sait très bien, ces chutes sont souvent l’une des raisons de la perte d’autonomie. Une salle de bain difficilement accessible peut aussi être l’une des causes d’un déménagement dans un logement plus adapté. Pour endiguer ce phénomène, le ministère du Logement a annoncé un grand plan de rénovation des salles de bain pour les personnes âgées, débloquant une enveloppe d’un milliard d’euros. Destinée aux retraités de plus de 70ans qui ont des ressources modestes, au sens des critères fixés par l’Anah (voir ci-dessous), cette aide devrait entrer en vigueur à la rentrée de septembre. D’un montant maximum de 5.000 euros, elle sera directement versée par Action logement (ex 1% logement) et devrait notamment permettre la pose d’une douche à l’italienne avec sol antidérapant à la place d’une baignoire ou encore l’installation d’une cuvette de WC rehaussée. Un soutien financier conséquent, sachant que, d’après des chiffres de l’Anah, il faut compter entre 4.300 et 7.250 euros pour adapter une salle de bain. Selon le ministère du Logement, cette mesure devrait concerner près de 200.000 personnes.

Un coup de pouce pour les plus modestes 
L’Agence nationale de l’habitat propose un programme spécifique pour aider les propriétaires de plus de 60 ans à aménager leur logement. Baptisé “Habiter facile”, il permet notamment de financer le remplacement d’une baignoire par une douche de plain-pied ou encore l’installation d’un monte-escalier électrique. Ce soutien financier est versé sous conditions de ressources. Ainsi, si vous êtes considéré comme “très modeste” (revenu fiscal de référence inférieur à 20.470 euros pour une personne seule en Île-de-France et 14.790 euros ailleurs sur le territoire), vos travaux peuvent être financés à hauteur de 50% de leur montant total hors taxe, dans la limite de 10.000 euros. Dans le cas où vos revenus sont catégorisés comme “modestes” (inférieurs à 24.918 euros en Île-de-France et 18.960 euros sur le reste du territoire pour une personne seule), l’aide représente 35% du montant total des travaux hors taxe, dans la limite de 7.000 euros. Ainsi, pour un projet de 4.300 euros l’aide pourra s’élever à 1.505 euros pour les revenus modestes ou 2.150 pour les “très modestes”.
L’aide est versée à la fin des travaux, sous réserve que le projet soit réalisé comme prévu et sur présentation des factures. Vous avez toutefois la possibilité de demander le versement d’une avance pour commencer les travaux.

Un crédit d’impôt pour certains travaux
Si vous effectuez des dépenses pour adapter votre logement à votre perte d’autonomie, n’oubliez pas d’indiquer ces montants dans votre déclaration de revenus. Sous certaines conditions, vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt. Il faut que votre logement soit votre habitation principale et que les travaux aient clairement pour but de faciliter l’accès aux personnes âgées. La liste des travaux éligibles est fixée par l’article 18 ter de l’annexe 4 du Code général des impôts. Il s’agit notamment de l’installation d’une rampe fixe, d’un plan incliné ou encore de mobiliers à hauteur réglable. Ce crédit d’impôt représente 25% des dépenses totales, dans la limite de 5.000 euros pour une personne seule et de 10.000 euros pour un couple.
Un soutien financier des caisses de retraite
On n’y pense pas toujours, mais votre caisse de retraite peut vous aider financièrement à payer une partie de vos aménagements. Ce soutien prend deux formes distinctes. Le premier baptisé “kit prévention” est une aide forfaitaire, versée sous conditions de revenus au plus de 55 ans. Ce dispositif peut vous permettre d’acheter des sièges pour WC ou douches, des tapis antidérapants ou encore des barres d’appui et des mains courantes d’escalier. Pour l’obtenir, vous devez faire votre demande auprès de la caisse de votre région. Le montant attribué dépend de la nature des aménagements à effectuer. Ils sont déterminés par un ergothérapeute qui effectue une visite à domicile.
Le principe est le même pour un autre dispositif “l’aide habitat”. Même si l’aide peut varier en fonction de votre région de résidence, dans la plupart des cas, les travaux peuvent être pris en charge jusqu’à 65% de leur montant, dans la limite de 3.500 euros. Plus vos ressources sont élevées, plus le plafond est abaissé. S’il est fixé à 3.500 euros pour une personne seule dont les ressources brutes mensuelles sont inférieures à 902 euros (1.563 euros pour un couple), il descend à 3.000 euros pour une personne seule gagnant moins de 1.150 euros (1.835 euros pour un couple) et 2.500 euros pour des ressources inférieures à 1.435 euros (2.153 euros pour un couple). La demande est à faire directement auprès de sa caisse de retraite.
Il peut aussi être intéressant de se tourner vers sa caisse de retraite complémentaire. Par exemple, l’Agirc-Arrco propose aux ex-salariés du privé l’opération “Bien chez moi”. Sans conditions de ressources et uniquement si vous avez 75 ans ou plus, elle finance la visite à domicile d’un ergothérapeute. Seulement 15 euros restent à votre charge. Ce déplacement permet de déterminer quels sont les travaux à réaliser en priorité pour faciliter la vie quotidienne de la personne âgée chez elle.
Une aide départementale pour les plus dépendants
Pour les personnes de plus de 60 ans les plus dépendantes (Gir 1, 2 et 3), le Département verse une Allocation personnalisée d’autonomie (APA) à domicile. Il n’y a pas de conditions de revenu pour en bénéficier, mais plus vos ressources sont importantes, moins le niveau de l’APA est élevé. Cette aide peut notamment vous permettre d’installer de la téléassistance, des barres d’appui...
En fonction de votre département, ce soutien peut être plus important. Par exemple, les Hauts-de-Seine, proposent l’APA Habitat, une aide technique gratuite comprenant la visite-conseil d’un ergothérapeute et d’un technicien du bâtiment. Ensuite, elle peut financer jusqu’à 3.000 euros de travaux, à condition qu’ils n’aient pas encore été engagés. Cette aide est toutefois versée sous conditions de ressources. 

Enfin, il peut être intéressant de se tourner vers des structures de proximité pour savoir si elles peuvent vous donner un petit coup de pouce. Il en existe de nombreuses mais les principales sont le Clic (Centre local d’information et de coordination), le Centre communal d’action sociale (CCAS), les maisons départementales de l’autonomie ainsi que la fédération Soliha (solidaires pour l’habitat). Si ces établissements ne proposent pas directement des aides, ils seront en mesure de vous orienter vers ceux qui vous permettront d’obtenir des financements pour vos travaux.

Adeline Lorence - Capital - samedi 1 juin 2019

10/06/2019

Un radar pour la signalisation de la pollution de l'air ...

Il vient d’être installé sur une route fréquentée de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes) et affiche un smiley vert, orange ou rouge selon les taux de polluants mesurés au passage des...
Est-ce le début de la signalisation routière environnementale 2.0 ? Sur un axe de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes) où se croisent quelque 25 000 voitures et camions par jour, les conducteurs ont vu apparaître, depuis quelques jours, un étonnant panneau lumineux. Annoncé comme « le premier radar pédagogique de la qualité de l’air en France », l’écran LCD haute luminosité de 32 poucesaccroché à un mât, n’affiche pas de la publicité mais, en direct, un smiley vert, orange ou rouge en fonction de la présence locale des principaux polluants.

« Un microcapteur mesure les taux de particules fines PM10 et de NO 2 (dioxyde d’azote) toutes les cinq minutes et envoie l’information dans des clouds où elle est analysée et traitée. En fonction des seuils relevés correspondant aux normes nationales, la couleur du smiley qui s’affiche est différente », explique Serge Jover, conseiller municipal et président de l’Association défense environnement Villeneuve à l’origine du projet, soutenu par les collectivités et des entreprises.
L’idée est de sensibiliser les automobilistes sur leur impact tout en proposant des solutions alternatives. Des messages pédagogiques simples sont ainsi proposés sous le visage animé comme « Ai-je besoin de ma voiture ? », « Utilisez le parking relais » ou « Si on marchait ? ».
Le dispositif, baptisé « Miqass », a été mis scientifiquement au point avec l’aide d’AtmoSud Paca, l’association agréée par le ministère de l’Environnement pour la surveillance de la qualité de l’air de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. « On partait de zéro, dit son instigateur. Il a coûté environ 40 000 euros mais les prochains seront beaucoup moins chers. » L’objectif est maintenant de multiplier les implantations. Selon ses créateurs, plusieurs communes se montreraient intéressées.

Matthias Galante - Le Parisien - dimanche 26 mai 2019

09/06/2019

Un bateau en projet pour nettoyer les mers du plastique...

Des milliers de tonnes de déchets plastiques naviguent dans la mer Tyrrhénienne, entre la Corse et l’île d’Elbe. Une pollution alarmante, mais qui n’étonne pas les spécialistes.
Tout a commencé par un article paru dans la presse italienne : « Des tortues retrouvées mortes sur une plage de l’île d’Elbe, l’estomac rempli de plastique ». Après de rapides recherches, un immense îlot de plastique a été localisé au large. Flottant sur plusieurs kilomètres.
Très vite, l’information a traversé la mer pour arriver sur l’île de Beauté. « Le canal de Corse, c’est la plus forte densité de déchets plastiques dans le monde. Jusqu’à quatre fois supérieure à celle observée dans le Pacifique, explique Pierre-Ange Giudicelli, de l’association environnementale Mare Vivu. En raison des courants qui remontent vers la Côte d'Azur, tous les déchets sont bloqués par les îles de l’archipel toscan. »
Selon les experts, 85 % des déchets en mer proviennent de la terre. À ce rythme, sans prise de conscience, la Méditerranée deviendra une immense décharge. « La pollution, ce n’est pas seulement la mauvaise carte postale avec les bouteilles en plastique échouées sur le sable blanc. C’est un enjeu de santé publique. Dans cet îlot de plastique, le plus grave c’est la partie immergée de l’iceberg avec toute une soupe de micro-plastique qui voyage sur d’énormes distances. L’ingestion de ces fragments par les plus petits organismes de la chaîne alimentaire représente un cocktail meurtrier de toxines. Les poissons se nourrissent de ces micro-organismes. Et les humains se nourrissent de ces poissons… »
« Tout arracher serait catastrophique »
Pour éviter un scénario catastrophe, l’initiative du « Corsican Blue Project » a été lancée par des ingénieurs officiers de la marine marchande. Leur idée : créer un bateau autonome, spécialiste de « l’antipollution ». « Nous sommes dans la phase technique d’ingénierie, en attente des premiers plans du cabinet d’architecture navale, précise Julien Torre, l’un des responsables. Notre navire hybride sera équipé pour récupérer les eaux usées, les traiter et les transformer en eau douce. Mais surtout pour collecter les déchets liquides et solides. »

Un outil révolutionnaire pour la protection environnementale. Mais la solution miracle n’existe pas. « Dès qu’il y a du plastique en mer, de la biodiversité se crée autour. Partir à l’abordage pour tout arracher serait catastrophique. Voilà pourquoi nos interventions se feront avec des scientifiques. »
En attendant de disposer de ce fameux bateau, le « Corsican Blue Projet » s’est associé avec des clubs de plongée. « Nous allons d’ailleurs effectuer une excursion avec nos partenaires pour tenter de localiser cet îlot de plastique. » Une mission délicate. La semaine dernière, la préfecture maritime a envoyé un avion de reconnaissance « Falcon 50 ». La recherche au-dessus de la mer Tyrrhénienne n’a rien donné. Le plastique nage vite. Très vite.

Pierre Santini - Le Parisien - lundi 27 mai 2019

Commerce équitable et responsabilité sociale...

L e commerce équitable est une alternative au commerce mondial dominant. En s’appuyant sur des chaînes commerciales plus courtes et transparentes, il permet aux producteurs de vivre décemment de leur travail et d’être acteurs de leur modèle de développement.
In fine, le commerce équitable est le pilier d’une économie respectueuse des droits économiques, sociaux culturels et environnementaux.

Le comportement écologique va de pair avec le sens de la responsabilité sociale. Un nombre croissant d'entreprises s'engagent dans une Charte volontaire comportant des valeurs morales, sociales et écologiques. Outre la condamnation sévère du travail des enfants, il convient de veiller au respect des normes d’hygiène et de sécurité, des salaires minimums, des heures de travail régulières et de l’égalité sur le lieu de travail. Il est également la nécessaire d'encourager et donc de renforcer la pratique de productions respectueuses de l’environnement.

Les entreprises durables

Le catalogue des valeurs crée la confiance et forme la base commune pour une politique d’association cohérente et durable, dotée d’une image collective de chacune des entreprises impliquées. Dans l'économie marchande moderne, le professionnalisme n’est pas uniquement assuré par le savoir-faire, les compétences et

la puissance de l’entreprise : il convient aussi de connaître les inconvénients liés à une activité et savoir comment les éviter.


L'essor du développement durable

Aujourd’hui, plus de 6 Français sur 10 pensent et commencent à agir “développement durable” au quotidien. Aujourd'hui, les préoccupations éthiques, sociétales et environnementales sont une réalité au cœur de nos sociétés.

Selon les sites du commerce équitable sur Internet: https://www.artisansdumonde.org/comprendre/le-commerce-equitable/definition-du-commerce-equitable et http://www.commerceequitable.com/

08/06/2019

Des jeunes pousses lilloises inspirées par le chant avec le projet Finoreille...

J'apprends grâce à Télérama que "le projet Finoreille, initié par l'Opéra de Lille, permet à 300 enfants entre 8 et 12 ans des Hauts de France, vivant dans des quartiers ou des communes éloignés de l'Opéra géographiquement ou culturellement, de suivre chaque semaine des ateliers de pratique vocale et de chant choral".

Pour suivre le projet et bénéficier d'une série de concerts dans la région jusqu'au 14/6, joindre sur Internet: www.opera-lille.fr/fr/publics/finoreille. A développer dans d'autres régions françaises!

Lyliane

Eco-gestes à mettre en place chez soi...

 -30% de réduction, ce n’est pas probable, c’est tout simplement POSSIBLE

  1. J’utilise une thermos pour conserver au chaud du thé ou du café : 8 kg de CO2/an
  2. Je choisis des fruits et légumes frais au lieu de surgelés : 58 kg de CO2/an
  3. Je choisis des fruits et légumes produits localement : 21 kg de CO2/an
  4. Je consomme du lait biologique : 46 kg de CO2/an (si vous buvez un verre par jour)
  5. J’utilise pour cuisiner une cocotte-minute : 25 kg de CO2/an (pour le gaz) ; 35 kg de CO2/an (pour l’électricité)
  6. Je cuisine toujours avec un couvercle sur les casseroles et les poêles : 50 kg de CO2/an (pour le gaz) ; 71 kg de CO2/an (pour l’électricité)
  7. J’éteins la lumière dans les pièces inoccupées : 35 kg de CO2/an (pour deux lampes)
  8. Je remplis au maximum le lave-linge et choisis la température la plus basse possible : 67 kg de CO2/an
  9. Je remplace 5 ampoules classiques par 5 ampoules fluocompactes à économie d’énergie : 72 kg de CO2/an
  10. Je ferme les rideaux dans les pièces chauffées :
    Émissions économisées selon le type de chauffage : 87 kg de CO2/an (gaz) ; 117 kg de CO2/an (mazout) ; 121 kg de CO2/an (électricité), soit une moyenne par habitant en France de 109 kg de CO2/an
  11. Je prends une douche plutôt qu’un bain : 112 kg de CO2/an (si je prends un bain deux fois par semaine)
  12. J’évite de laisser en veille les appareils audiovisuels : 111 kg de CO2/an
  13. Je remplace le papier blanc par du papier recyclé : 113 kg de CO2/an
  14. Je réduis la consommation d’électricité de mon congélateur en éliminant le givre présent sur ses parois : 158 kg de CO2/an
  15. Je réduis de 300 grammes par semaine (soit deux steaks) ma consommation de viande de bœuf ; à la place, j’opte pour des protéines végétales (soja, pois, haricots, lentilles) ou de la volaille et de la viande de porc dont la production émet moins de gaz à effet de serre : 180 kg de CO2/an
  16. Je pratique l’éco-conduite : 218 kg de CO2/an
  17. Je ferme toujours les portes des pièces chauffées :
    Émissions économisées selon le type de chauffage : 209 kg de CO2/an (gaz) ; 281 kg de CO2/an (mazout) ; 291 kg de CO2/an (électricité), soit une moyenne par habitant en France de 262 kg de CO2/an
  18. Je passe 3 minutes de moins sous la douche : 301 kg de CO2/an et économies d’eau
  19. Je diminue la température de chauffage de 1°C :
    Émissions économisées selon le type de chauffage : 244 kg de CO2/an (gaz) ; 328 kg de CO2/an (mazout) ; 340 kg de CO2/an (électricité), soit une moyenne par habitant en France de 306 kg de CO2/an
  20. Je ne chauffe que les pièces de la maison qui sont utilisées :
    Émissions économisées selon le type de chauffage : 290 kg de CO2/an (gaz) ; 390 kg de CO2/an (mazout) ; 405 kg de CO2/an (électricité), soit une moyenne par habitant en France de 364 kg de CO2/an
  21. Je n’utilise pas l’air conditionné dans la voiture : 420 kg de CO2/an
  22. Je lave mon linge en machine à 30°C

Prêt(e) à relever le défit à votre propre échelle ?
30% c’est un objectif ! On peut se poser la question si c’est atteignable ? Pour celui qui roule en 4×4, il est fort probable que ce soit hors de ses préoccupations. Alors faudra t-il que certains compensent la mauvaise conduite des autres ?

Notre équipe s’est donc fixée sur cette objectif de 30% et nous publierons d’ici quelques semaines nos résultats.

En attendant vous pouvez lire notre article sur la conférence de Copenhague qui a eu lieu en décembre 2009. Elle est la continuité du protocole de Kyoto et est donc fondamentale pour l’avenir de notre planète.

07/06/2019

Passer un week-end sportif à l'Alpe d'Huez et contribuer à la sauvegarde du lynx boréal...

Les 29 et 30 Juin 2019, le Pandathlon vous donne RV à l'Alpe d'Huez pour sa neuvième édition. Le WWF organise, en effet, chaque année ce fameux événement sportif, écologique, ludique et convivial. Il permet "de se mobiliser pour un projet de protection de la nature, en l'occurrence la préservation du lynx boréal, tout en participant à un défi sportif". Il s'agit d'une course d'orientation avec balises à récupérer dans la nature à l'aide d'une carte, de deux compères et d'eau.

Pour s'inscrire, choisir deux solides compagnons et trouver un nom d'équipe rigolo. Puis aller sur le site:www.pandathlon.fr et inscrire ce groupe de trois volontaires. Il s'agit surtout, avec l'équipe constituée, de collecter des fonds (1200 euros) auprès de son entourage pour sauvegarder le lynx boréal à l'aide d'un "guide de collecte" à télécharger sur le site précité. Attention: la date limite d'inscription sera bientôt là.  Mais la collecte des fonds peut s'étaler jusqu'au 28/6. On peut également envoyer un e-mail à pandathlon@wwf.fr.

Le WWF se mobilise pour la mise en place d'un plan national de restauration des populations de lynx. Il faut savoir que "ce magnifique animal à l'épaisse fourrure est le plus grand félin d'Europe". Il a été lourdement persécuté et il en subsiste aujourd'hui moins de 10 000 individus dans l'ensemble de l'Europe et pas plus de 200 dans les montagnes françaises.

Agissons donc avec le WWF (dons, bénévolat...)pour sauvegarder le lynx boréal et lui conférer un statut favorable à la conservation de son espèce.

Lyliane

L'Allemagne veut lutter efficacement contre les gaz à effet de serre...

 

L’objectif est de réduire les polluants de 40% d’ici à 2020.

 

Angela Merkel en a fait son objectif numéro 1 : l’Allemagne doit servir d’exemple au monde entier dans la lutte contre le réchauffement climatique. À ce titre, la grande coalition a adopté hier le ­programme de réduction des émissions de gaz à effet de serre le plus ambitieux à ce jour. Suite à l’accord conclu cet été lors d’un séminaire du gouvernement à Meseberg, l’Allemagne devrait diminuer ses émissions de 40 % d’ici à 2020 par rapport au niveau de 1990, soit 10 % de plus que l’objectif fixé par l’Union européenne.

Préparé par les ministres de l’environnement et de l’économie Sigmar Gabriel (SPD) et Michael Glos (CSU), le paquet compte quatorze nouvelles lois et règlements. Suivis d’une deuxième série de quinze mesures devant être adoptée en mai 2008, il est supposé servir d’exemple à la conférence de Bali sur le climat qui a lieu cette semaine. Outre la réduction des émissions de CO2, le gouvernement veut élever la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité à 25 % voire 30 % d’ici à 2020, contre environ 12 % aujourd’hui.

Déjà bien dotée en éoliennes sur son sol, l’Allemagne se lance – avec un certain retard par rapport aux Danois ou aux Britanniques – dans l’éolien offshore (lire ci-dessous). L’État fédéral finance un projet pilote de champ offshore au large des côtes allemandes à hauteur de 50 millions d’euros, pour un coût total de près de 180 millions d’euros. Le budget fédéral 2008 prévoit d’allouer 3,3 milliards d’euros à la protection de l’environnement, soit un bond de 200 % par rapport au budget 2005.

Propriétaires et constructeurs sont aussi concernés par ce branle-bas de combat écologique. Désormais, tout nouveau bâtiment sera contraint par la loi de tirer une partie de son chauffage de la biomasse, de l’énergie solaire ou encore géothermique. La rénovation des édifices plus anciens sera subventionnée. Plafonnées à 130 millions d’euros en 2005, ces aides passeront à 350 millions en 2008, avant d’atteindre 500 millions en 2009.

 

Les experts mitigés

 

Calculée par l’Institut Fraunhofer pour la recherche en innovation (ISI), la facture devrait s’élever à 31 milliards d’euros d’ici à 2020. Les économies d’énergie devraient, elles, avoisiner les 36 milliards d’euros. «C’est cinq milliards de dépenses en moins pour les consommateurs», plaide Sigmar Gabriel. À l’Économie, Michael Glos est plus prudent. D’autres expertises ne sont «  pas si optimistes», avance-t-il, tout en reconnaissant que les objectifs ne se traduisent pas uniquement par un alourdissement des charges.

Commandée par la fédération de l’industrie allemande (BDI), une étude du cabinet McKinsey affirme que seul un objectif de réduction des émissions de CO2 de 26 % se fera sans perte pour les secteurs de l’industrie, de l’énergie, des transports et du bâtiment. Ceci sans compter un éventuel retour de l’Allemagne à l’énergie atomique. Selon un accord conclu par le précédent gouvernement de Gerhard Schröder et repris par la grande coalition, le pays prévoit un retrait total de l’atome d’ici à 2021. En cas de victoire des conservateurs aux législatives de 2009, cet engagement pourrait être remis en cause.

À Berlin, Cécile de Corbières