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19/05/2019

Avec la NEF des zestes d'initiatives et de bonnes nouvelles à soutenir.

Un zeste d'orange

La révolution par l’orange vous redonnera le goût et l’envie de changer le monde. Comment la nourriture rend humain ou nous déshumanise ? C’est l’une des réflexions que nous offre Olivia Bernholc dans son film-documentaire sur la coopérative fruitière Le Galline Felici en Sicile.

En cette fin de tournage, Olivia sollicite votre soutien afin de contribuer au bon déroulement du montage qui nécessitera son implication intense ainsi que quelques collaborateurs talentueux. Soutenez le projet dès maintenant !

Fin de la campagne prévue le 10/06/2019

Faites un Zeste
 

Un zeste de douceur aquatique

Au festival off d’Avignon, en juillet prochain, Mamie Clapotis offrira aux tout-petits un spectacle aquatique conté par Aurélie Piette. Grâce à des comptines et des décors en tout genre, Aurélie présentera un univers rempli de poissons, de baleines et d’eau ! Votre zeste l’aidera à financer la location du théâtre, l’hébergement et la communication.

Pour une belle fin au conte de Mamie Clapotis, faites un zeste aujourd’hui !

Fin de la campagne prévue le 10/06/2019.

Faites un Zeste
 

Et bien d'autres zestes à faire sur zeste.coop !

 

Vos belles histoires

L’énergie citoyenne coule de source !

Début mars 2019, la microcentrale rénovée de la Marie-Thérèse à Velaux (Bouches-du-Rhône) a injecté ses premiers kilowattheures sur le réseau public d’électricité.

C’est l’aboutissement d’un long processus et la continuation d’une belle histoire : le premier moulin à cet emplacement fut construit en 1514, moulin agricole devenu microcentrale hydroélectrique en 1962. Il fonctionna jusqu’en 2012, date à laquelle une pale de la turbine cassa.

L’histoire aurait pu s’arrêter là, si ce n’était la détermination d’un groupe de citoyens qui voulaient produire une énergie renouvelable et locale dans le respect de l’environnement. Ils mobilisèrent alors l’investissement « citoyen » pour se réapproprier la question des énergies renouvelables et du patrimoine hydraulique.

Un livre retrace désormais leur aventure, dont les cinquante premiers exemplaires ont été pré-commandés en exclusivité sur Zeste. Objectif : inspirer d’autres initiatives semblables partout sur le territoire !

Recycler les déchets plastiques...

La trouvaille est aussi simple qu’ingénieuse : au Guatemala, des villageois introduisent des papiers de bonbon, des sachets de chips et autres emballages polluants dans des bouteilles en plastique. Avec un peu de sable, pour ses vertus ignifuges, cet amas compact se mue en brique de construction. Si la technique a des allures de système D, elle permet de recycler le plastique local en édifiant des bâtiments peu coûteux dans des zones démunies. Ce genre de recette essaime d’un bout à l’autre de la planète, en partie grâce à l’ONG WasteAid, qui en livre les modes d’emploi, assortis de conseils de prudence : avant de jouer à ce Lego grandeur nature, chaque déchet doit être nettoyé de toute trace alimentaire pour éviter la formation de méthane, un gaz explosif.
Dans le même esprit, l’ingénieur français Simon Bernard, 27 ans, prépare Plastic Odyssey, un tour du monde de trois ans et 33 escales sur les rivages les plus saturés de tongs, gobelets, filets de pêche… Dans les pays pauvres, la gestion des ordures est souvent insuffisante. Alors, pour éviter que ce fatras n’empoisonne la mer, la plage et les terres alentour, il faut encourager les habitants à le ramasser, en leur prouvant qu’il fourmille en ressources précieuses. Grâce à des techniques simples et libres de tout brevet, les restes de plastique seront transformés en meubles, sols, murs et toits protégeant enfin de la chaleur, contrairement à leurs équivalents en tôle. Simon Bernard lèvera l’ancre en 2020, à bord d’un bateau qui fonctionnera lui aussi grâce à certains plastiques collectés en route. Fondus dans une unité de pyrolyse, ils donneront du diesel pour alimenter le moteur.
Une mine de déchetse la chaleur, contrairement à leurs équivalents en tôle. Simon Bernard lèvera l’ancre en 2020, à bord d’un bateau qui fonctionnera lui aussi grâce à certains plastiques collectés en route. Fondus dans une unité de pyrolyse, ils donneront du diesel pour alimenter le moteur.

Une mine de déchets se métamorphose en « puits de pétrole »
Très prometteuse, cette technologie est le fer de lance de l’entreprise américaine Renewlogy. Sa fondatrice et dirigeante, Priyanka Bakaya, a étudié dans les prestigieux établissements de Stanford et du MIT. Lors d’un stage en Inde, elle découvre décharges et incinérations sauvages, fleuves gorgés de bouteilles de soda, barquettes en polystyrène, parapluies brisés… Elle décide alors d’affronter le plastique. Avec des usines au Canada, dans l’Utah et bientôt en Arizona, la technologie de Renewlogy se révèle particulièrement pertinente dans les lieux isolés, comme les îles, où le carburant est importé à grands frais. Une mine de déchets qui se métamorphose en « puits de pétrole », c’est autant de victoires pour l’environnement : moins de pollution et moins d’extraction de ressources fossiles.
Aujourd’hui, même les grandes marques gaspilleuses se bousculent pour montrer patte blanche. McDonald assure vouloir recycler 100 % des emballages de ses restaurants d’ici 2025. Ça ne mange pas de pain, fût-il fourré à la viande hachée. En janvier, les géants de la pétrochimie ont créé l’Alliance internationale pour l’élimination des déchets plastiques, qui vante le recyclage et promet un investissement d’un milliard et demi de dollars. Mais l’histoire des dernières décennies montre que les serments de ce type relèvent trop souvent de l’effet d’annonce.Quoi qu’il en soit, si le recyclage participe à la lutte contre la pollution plastique, il n’est en rien l’alpha et l’oméga. Ces matières, classées en sept catégories, ne peuvent toutes être réutilisées. Trop compliqué, trop coûteux, trop polluant. Comme le rappelle le Programme des Nations unies pour l’environnement, « les produits chimiques, ajoutés aux polymères, les matériaux mélangés, les emballages contaminés par des aliments… rendent le recyclage ardu et coûteux ».

Les limites de l'économie circulaire
Se gargariser d’« économie circulaire » s’apparente à un leurre. Dans la nature, les excréments de mouton servent d’engrais aux plantes qu’ils brouteront plus tard. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme en substance utile. On s’en approche avec le verre et les métaux. Mais pas avec le plastique, qui, quand il est traité une deuxième fois, réapparaît le plus souvent sous forme d’objets eux-mêmes non recyclables, telles les bouteilles métamorphosées en laines polaires. Comme le souligne Matt Wilkins, chercheur en écologie, dans la revue « Scientific American », tout miser sur la réutilisation revient à « planter un clou pour empêcher un gratte-ciel de s’effondrer ».
Et de pointer la principale aberration : l’afflux monstre de plastique à usage unique, comme les barquettes de supermarché ou les moquettes des foires et salons. Le recyclage est utile pour les déchets déjà partis dans la nature et les produits indispensables, comme les équipements médicaux. Mais la société du tout jetable, elle, n’est pas viable. Le meilleur déchet plastique reste celui qui n’existe pas. 

Karen Isère - Paris Match - dimanche 12 mai 2019

18/05/2019

Bouger à l'hôpital en dépit du cancer...

Les patients atteints d'un cancer voient souvent s'altérer leurs capacités cardiorespiratoires et musculaires. Ce déconditionnement physique peut aboutir à une intolérance au sport, entraînant une forte diminution de l'autonomie, de la qualité de vie, de l'estime de soi, ainsi que d'une augmentation de la fatigue physique et psychologique. De nombreuses études mettent en avant l'intérêt de l'exercice physique en prévention de ces effets. sur la base du rapport "bénéfices de l'activité physique pendant et après cancer", l'institut national du cancer préconise la pratique du sport pendant les soins oncologiques.

La Lettre de la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France se fait l'écho des conséquences des traitements contre le cancer (fatigue, confiance en soi, autonomie, solidité osseuse...). Aussi, grâce à la générosité de ses donateurs, la Fondation soutient des projets qui permettent à de jeunes patients atteints de cancer de vivre mieux. Par exemple, à l'hôpital Léon Bérard de Lyon, où plus de 200 jeunes adultes (entre 15 et 25 ans) sont accueillis, l'activité physique est autant un défouloir qu'une composante de leur traitement. Une pyramide de 300 m2, loin des chambres de l'hôpital, comporte des machines de fitness, du mini-golf, du tir à l'arc et des salles de cours collectifs pour gymnastique et danse.

A Neufmoutiers-en-Brie, en Seine et Marne, un City Park pour adolescents a été crée grâce à une subvention conséquente de la Fondation. En fait, c'est aussi bien pour la rééducation, la possibilité de se muscler, que pour créer du lien social. Les sports collectifs notamment permettent aux jeunes de continuer des activités sportives, même s'ils sont en fauteuil roulant. Il a été noté que l'activité physique, en effet, réduit de 30% la fatigue du patient, influe sur la masse musculaire et réduit le taux de rechute après un cancer.

Pour faire des dons ou se renseigner, contacter www.fondationhopitaux.fr.

Lyliane

17/05/2019

Balade virtuelle à bicyclette ou sorties réelles en jardin...

Depuis quelques années, les effets positifs de l'activité physique sur les personnes âgées et les malades ne cessent d'être prouvés par les scientifiques. Elle permet d'améliorer l'endurance cardio-respiratoire, l'état musculaire et osseux et de réduire la dépression et la détérioration de la fonction cognitive, écrit dans la Lettre "Hôpital Soleil" un membre de la Fondation des Hôpitaux de Paris. Aussi ont été crées les APA, activités physiques adaptées, dédiées aux personnes âgées ou handicapées, quel que soit leur degré d'autonomie. Elles sont dispensées par des animateurs qualifiés. Des sports dits "adaptés" avec différents accessoires peuvent être proposés en fonction du degré de mobilité des aînés: ballons médicaux, haltères, cerceaux...

La Fondation Hôpitaux de France -Hôpitaux de Paris a par exemple subventionné en partie l'installation de terrasses extérieures, d'aires d'activités conviviales comme des jardins à l'EHPAD l'Aumance dans l'Allier, où se trouvent 78 résidents. Ailleurs, comme à l'EHPAD Gourlet-Bontemps dans le Val de Marne, ce sont l'acquisition d'un Motomed, d'un Bike Labyrinth et d'une solution vidéo pour simuler des paysages qui ont été en partie subventionnés. Ainsi, les malades pédalent sans s'en rendre toujours compte, arpentent des rues de la capitale de façon virtuelle, renouent avec des sorties connues ou inconnues bienfaitrices à tous les niveaux.

Pour en savoir plus, consulter le site: www.fondationhopitaux.fr.

lyliane

Des archéologues égyptiens ont mis au jour une tombe de la cinquième dynastie de l’Ancien Empire.

Quatre sublimes sarcophages ont été trouvés en Egypte.
Nouvelle découverte outre-Méditerranée. Sur sa page Facebook, le Conseil suprême des Antiquités égyptiennes a annoncé avoir mis au jour une tombe près de la pyramide de Gizeh. Pour accéder à l’endroit, les archéologues ont dû décaisser plus de 450 mètres cubes de débris. Les travaux avaient débuté en août. A l’intérieur, les scientifiques ont pu découvrir quatre sarcophages remarquablement préservés, une statue en calcaire et d’autres petits objets funéraires. Beaucoup de décorations murales étaient également présentes.
«Nous avons découvert une tombe datant de l’Ancien Empire (troisième millénaire avant notre ère, NDLR), sous la cinquième dynastie. Cela veut dire que nous parlons d’une période de 2500 ans avant J.C., soit plus ou moins 4500 ans», a déclaré Mostafa Waziri, secrétaire général du Conseil suprême des antiquités.


À qui appartenait la tombe ?
D’après les informations des chercheurs, la tombe n’était pas destinée à une seule personne mais deux. La première se nommait Pehenwika. Elle possédait beaucoup de titres, comme superviseur, prêtre ou grand prêtre. La seconde personne s’appelait Nui. Elle avait cinq titres et possédait l’honneur d’être le «Secret Keeper» du roi Khéphren.
D’après M. Waziri, cette découverte en annonce d’autres. «En 2019, nous avons découvert beaucoup de tombes partout en Egypte. Mais celle-ci est vraiment très spéciale pour moi et toute mon équipe. Nous parlons de pyramides. Nous parlons d’un espace totalement vierge, qui n’a pas été touché. C’est vraiment très prometteur pour la suite», a-t-il ajouté.

Les autorités égyptiennes annoncent régulièrement des découvertes archéologiques, alors que le pays est souvent accusé d'un manque de rigueur scientifique et de négligence dans la conservation de ses antiquités. Les sites archéologiques, en particulier à Louxor, constituent aussi pour l'Egypte un argument majeur face à la concurrence d'autres destinations touristiques. Le secteur du tourisme, en berne dans ce pays depuis la révolution de 2011, a connu une relative amélioration ces derniers mois.

Paris Match - Paris Match - jeudi 9 mai 2019

15/05/2019

Le Salon des véhicules écolos a eu lieu à Monaco du 8 au 10/5/2019.

Le journal Nice-Matin, sous la plume de Mr T. Parat, nous rappelle que du 8 au 10 mai 2019 le Grimaldi Forum de Monaco accueille le salon Ever, qui fait la part belle aux véhicules écologiques et aux énergies renouvelables (expositions, tests, conférences, tables rondes...). Là, on pourra tester des véhicules électriques sur terre et sur mer, puisque pour la première fois, grâce à un partenariat avec le Yacht Club, le public aura la possibilité de conduire des bateaux électriques.

Au salon Ever, il sera aussi possible de découvrir les dernières nouveautés du marché, d'échanger avec des chercheurs et de rencontrer Mr Nico Rosberg, champion du monde de F1 en 2016. Le Riviera Electric Challenge, un rallye écologique de 145 km, partira de Cagnes sur Mer (06) et après une boucle en Italie, se terminera à Monaco. De ce fait, le public pourra voir arriver les participants, qui auront pour objectif d'utiliser le moins d'énergie possible.

Pour toute information, joindre le Grimaldi Forum ou le site du salon Ever sur :

www.ever-monaco.com

Lyliane

Lire et faire lire: 20 ans de partage!

Selon Mme Kathleen Junon dans le journal Nous, l'Association Lire et faire lire, crée par Mr Alexandre Jardin possède une antenne à Nice, dont les 250 bénévoles rayonnent sur tout le département de Menton jusqu'à Théoule sur mer. Leur mission est simple: donner ou redonner le goût de la lecture aux enfants. Dans cette association, installée 12, rue Vernier à Nice, la porte est toujours ouverte. Chaque jour, des enfants passent déposer ou retirer des livres et des bénévoles lisent à des groupes de 6 ou 7 personnes des ouvrages, qu'ils peuvent ensuite emprunter pour se les approprier.

Il n'est pas question d'apprendre à lire aux enfants, car c'est le but de l'école. L'objectif est de donner l'envie de lire et de stimuler l'imaginaire des enfants. Montrer notamment "que l'on n'est jamais seul avec un livre" motive la plupart des intervenant. Les familles étant souvent éclatées et le lien avec les grands-parents parfois distendu, les bénévoles engagés sur le long terme tissent des liens pérennes. L'association est hébergée par la Ligue de l'Enseignement laïque et manque de moyens financiers et humains. Des aides de la Mairie et du Département lui sont toutefois attribuées.

Faire entrer le livre dans certaines familles n'est pas toujours évident... Et même pendant l'école, la lecture les sort du cadre habituel. Le thème cette année du Festival du Livre Jeunesse de Villeneuve - Loubet, qui est prévu le samedi 11 mai, est : "Comment dépister et soigner les enfants hyperactifs sans médicaments?". Il aura lieu au Pôle A. Escoffier à partir de 14H30. Un pédopsychiatre, praticien hospitalier, Mr Stéphane Clerget, sera présent. Pour tout renseignement, téléphoner au 04 93 87 24 64.

Lyliane

14/05/2019

Urgence Climatique décrétée en Irlande!

C'est la deuxième fois qu'un pays déclare "l'urgence climatique" en dix jours. L'Irlande a ainsi rejoint le Royaume-Uni ce jeudi en amendant un rapport parlementaire. En plus de déclarer cette "urgence climatique", il demande au parlement "d'examiner comment (le gouvernement irlandais) peut améliorer sa réponse au problème de la perte de biodiversité". Il a été approuvé dans la soirée jeudi.
"Nous avons maintenant l'appui de tous les partis pour déclarer une urgence en matière de climat et de biodiversité", s'est félicitée Hildegarde Naughton, députée du parti au pouvoir Fine Gael (centre-droit) et présidente du comité sur l'action climatique au Parlement. Mais "maintenant, on a besoin d'action", a-t-elle souligné.
"Déclarer une urgence ne veut absolument rien dire à moins que des mesures ne soient prises pour la sauvegarder", a aussi pointé le chef de file du Parti vert, Eamon Ryan, sur la chaîne de télévision publique RTE.
"Le gouvernement devra faire des choses qu'il ne veut pas faire"
"Cela veut dire que le gouvernement devra faire des choses qu'il ne veut pas faire", a-t-il ajouté. L'objectif actuel du gouvernement irlandais est une réduction des émissions de gaz à effet de serre d'au moins 80% par rapport à 1990 d'ici 2050, selon le site du département pour l'action climatique irlandais.
Au-delà des frontières irlandaises, cette déclaration a été accueillie avec enthousiasme par la jeune militante suédoise Greta Thunberg, devenue figure de la lutte contre le réchauffement climatique. "Super nouvelle en Irlande !! Qui est le suivant ?", a-t-elle tweeté.
Cette déclaration intervient donc neuf jours après celle du Parlement britannique, qui a été le premier en mai à le faire, lors d'un vote demandé par l'opposition travailliste et après une large mobilisation du mouvement pour le climat Extinction Rebellion, qui a mené une série d'actions de blocages dans la capitale britannique en avril.
Début mai, un rapport de la Commission britannique sur le changement climatique (CCC) a recommandé au Royaume-Uni de se fixer "un nouvel objectif ambitieux visant à réduire ses émissions de gaz à effet de serre à zéro d'ici 2050", l'objectif actuel étant une diminution de 80% par rapport à 1990 d'ici 2050.

lexpress.fr - L'Express - vendredi 10 mai 2019

Les solutions proposées par WWF pour sauver la Méditerranée...

L'ONG nommée WWF - www. wwf.fr - nous propose de sauver tous ensemble la nature de la pollution plastique. Elle s'est dotée d'un bateau qui va sillonner les côtes de la Mer Méditerranée, qui représente 1% des eaux marines sur le globe, mais qui compte déjà 7% des micro-plastiques. Sa mission sera "d'alerter les populations et les pouvoirs publics sur la menace des plastiques et de mener des études scientifiques afin de mesurer l'impact des plastiques sur la biodiversité marine".

Chaque année, en effet, 8 millions de tonnes de plastiques viennent inexorablement échouer dans nos océans. On en retrouve dans les corps des tortues marines  et dans 90% des oiseaux marins. Le plastique empoisonne les poissons, tue les baleines, étouffe les oiseaux. Or, depuis 60 ans, la production de plastique connaît une croissance exponentielle. Et, à terre, 20% seulement des déchets plastiques sont collectés pour être recyclés. 60 tonnes de plastiques provenant de France se déversent chaque jour en Méditerranée.Tout cela n'est plus possible!

Il s'agit par exemple de modifier nos habitudes grâce notamment à l'application"We act for good" du WWF. A partir du mois de juin, le voilier du WWF sillonnera les ports méditerranéens, afin de sensibiliser les habitants et les touristes ( plus de 200 millions viennent chaque année sur les plages) à la problématique de la pollution plastique. Animations pour les familles, expositions, partenariats éco-responsables avec les restaurateurs seront proposés par les équipes du WWF (Wild World Fund).

Nous pouvons aussi signer la pétition disponible en ligne sur wwf.fr et faire des dons à l'ONG WWF, qui est une fondation reconnue d'utilité publique, pour financer sa campagne en Méditerranée. Ce combat contre les plastiques est notre affaire à tous. Nous le gagnerons tous ensemble. Car l'objectif à terme est d'engager gouvernements et collectivités à aboutir à "zéro plastique dans la nature en 2030". N'ayons pas peur de diffuser ce message à nos contacts, sur les réseaux sociaux...

Lyliane

13/05/2019

Du nouveau chez les agriculteurs bretons...

Lancé en 1988, le réseau ouvre son premier espace commercial à Lantic, dans les Côtes d’Armor. Situé dans une ferme familiale, il met à l’honneur les produits locaux et la juste rémunération des producteurs.
Pour la première fois, un magasin sous enseigne «Bienvenue à la ferme» ouvre ses portes, à Lantic, dans les Côtes d’Armor. Créé en 1988 par l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA), ce réseau rassemble des producteurs et des consommateurs soucieux de favoriser les circuits courts. Avec ce système, les consommateurs ont la possibilité de se rendre directement à la ferme afin d’y retirer leurs achats préalablement commandés. Une proximité au service de la transparence des produits vendus et de la juste rémunération des producteurs locaux. C’est dans ce même esprit qu’à partir de ce vendredi, un magasin familial déjà existant, tenu par trois agriculteurs, accueille en tant que membre du réseau «Bienvenue à la Ferme» les consommateurs à la recherche de produits frais et de saison. La priorité est donnée aux produits bretons, mais d’autres denrées alimentaires, notamment des légumes du sud de la France, enrichiront les étals du magasin toute l’année.
Une offre de produits fermiers diversifiée, dont 50% au minimum provient des récoltes des producteurs du réseau. Le reste des aliments dépend d’autres exploitations hors du réseau, en respectant toujours une exigence de qualité: «aucun produit n’est transformé», assure Jean-Marie Lenfant, porte-parole de «Bienvenue à la ferme». Parmi les viandes, fruits et légumes proposés à la vente, certains sont issus de l’agriculture biologique: près de 12% des agriculteurs du réseau pratiquent cette méthode de production, un chiffre qui ne cesse de croître au fil des années. À terme, la ferme de Lantic devrait être rejointe par d’autres magasins. Ce sera le cas début juin, avec l’ouverture d’un second point de vente à Menilles, dans l’Eure. 

«Bienvenue à la ferme» un précurseur du «mieux manger»
Fort de 8000 agriculteurs adhérents, le réseau «Bienvenue à la ferme» a su anticiper les nouvelles attentes des consommateurs. Marqués par les nombreux scandales alimentaires de ces dernières années, les Français sont de plus en plus attentifs à leur alimentation. Le «mieux manger» est une tendance qui s’affirme: selon le baromètre annuel 2017 de l’Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique, 94% des Français déclarent privilégier l’achat de produits durables et respectueux de l’environnement. Un changement dans les habitudes alimentaires qui s’accompagne d’une mutation de la relation consommateurs-producteurs: l’acte d’achat est également un acte social, qu’il faut préserver. «Bienvenue à la ferme», du haut de ses trente ans, est donc parfaitement dans l’air du temps.
En plus des courses à la ferme, les clients ont la possibilité de venir à la rencontre des fermiers lors d’une simple visite ou pour échanger avec eux sur leur savoir-faire, l’histoire de leur exploitation mais aussi sur les difficultés de la profession… Il est également possible de dormir à la ferme dans l’un des 1800 hébergements du réseau, ou de découvrir les produits de 270 exploitations fermières autour d’un repas, d’un goûter ou d’un apéritif. Le «mieux manger» étant aussi une affaire de génération, 900 fermes pédagogiques accueillent les plus jeunes et les sensibilisent aux pratiques fermières.

Jean-Baptiste Bernardeau - Le Figaro - vendredi 3 mai 2019

Pétition en faveur des insectes...

 

Oui, je signe la Grande Pétition Nationale pour protéger les insectes du génocide

Pétition adressée à Monsieur le ministre de l’écologie François de Rugy, et à Monsieur le ministre de l’agriculture Didier Guillaume

Messieurs les ministres,

Attendu que, si rien ne change, tous les insectes pourraient disparaître d’ici 100 ans, selon une revue de 77 études réalisée par Francisco Sanchez-Bayo, de l’Université de Sydney ;

Attendu que déjà 40 espèces d’insectes sont en danger d’extinction (abeilles, guêpes, fourmis, bousiers…)

Attendu que le déclin a commencé au début du 20e siècle et n’a fait que s’accélérer depuis les années 1950 ;

Attendu qu’ils disparaissent aujourd’hui au rythme effroyable de 2,5 % par an (à l’échelle de l’humanité, cela voudrait dire 200 millions de morts chaque année, soit 3 fois la France) ;

Attendu que les insectes sont indispensables à la vie de très nombreux animaux et végétaux (par leur action de pollinisateur), et que leur disparition provoquerait la disparition de l’Homme par effet domino ;

Je vous demande, Messieurs les Ministres, de couper définitivement avec les lobby de l’agriculture industrielle, et d’interdire dans les plus brefs délais l’usage de pesticides qui détruisent les insectes.

Je vous demande de saisir l’occasion de l’actuel groupe de travail en vue de renforcer les mesures de protection des insectes, contre de l’utilisation de pesticides, pour interdire les pesticides dangereux et renforcer les procédures de contrôle.

Il s’agit d’une question de vie ou de mort pour l’humanité et pour de nombreuses espèces vivantes.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le ministre, l’expression de ma plus haute considération.

 

Nombre de signatures :
29 104

Oui, je souhaite être informé des suites de cette action en recevant la lettre d'information gratuite PureSanté.
 
En signant la pétition, je serai informé des suites des actions citoyennes via Les Lignes Bougent. Pour consulter notre politique de confidentialité, cliquez ici.
 
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

12/05/2019

Aider: Toit à moi...

Et si votre clic permettait d'aider davantage
de personnes sans-abri ?
Vous suivez et soutenez Toit à Moi depuis plusieurs mois ou plusieurs années et nous voulons d'abord vous dire un immense merci pour cela.
 
Depuis sa création, l'association a pu acheter 21 appartements et accompagner plus de 60 personnes. 
Aujourd'hui, finaliste du concours national de la Fondation la France s'Engage, Toit à Moi a besoin de vos votes.
 
Si nous remportons ce prix, nous pourrons développer notre action pour loger et accompagner encore plus de personnes sans-abri !

Pour nous aider à remporter le concours, c'est très simple et très rapide :
(attention, vous ne pourrez pas voter si vous n'avez pas de compte Facebook).
1/ cliquer sur le bouton rose ci-dessous 
2/ "liker" la photo sur le post Facebook de la France S'engage 
3/ Diffusez  ce message à vos proches !

Merci beaucoup et à bientôt !

 
Je vote pour Toit à Moi !
Attention, clôture des votes le 14 mai.
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Je ne veux plus recevoir vos emails.
 
 
 
 
 
 
 
 

Ils réenchantent le quotidien des malades...

Plusieurs de nos concitoyennes et concitoyens donnent du rêve aux personnes touchées par le handicap. Il s'agit par exemple de Mme Anne-Cécile Ratsimbason, styliste médicale, qui crée de jolis vêtements adaptés aux déformations physiques. Elle a imaginé un débardeur muni d'un étui pour ranger le recueil de ses selles ou de ses urines. Dans son atelier niçois, elle confectionne des habits et des accessoires, qui couvrent une vingtaine de maladies (scoliose, ablation de seins, handicaps, diabète, lymphoedème...).

Mr Christian Têtedoie, chef cuisinier dans un restaurant gastronomique lyonnnais, cuisine aussi pour des malades du cancer. Il élabore des repas équilibrés et goûteux en respectant les contraintes économiques d'un centre hospitalier. Il s'adapte surtout aux problématiques des patients, aux allergies, joue sur les couleurs. Pour lui comme le disait Paul Bocuse: "il n'y a qu'une seule cuisine: la bonne!"

Quant à Mme et Mr Gaudens, fondateurs de l'Institut Dulcence à Paris, ils prodiguent des soins esthétiques à tout le monde, personnes en fauteuil, femmes souffrant de psoriasis, d'un cancer... Ils s'adaptent en effet au désir de chacun. Chez eux, on prend soin de sa peau, on est maquillé, on camoufle des brûlures, on vernit des ongles... Les prix sont à partir de 55 euros. Pour les contacter: www.dulcence.fr.

Merci pour les malades qui se sentent enfin pris en compte!

Lyliane

11/05/2019

Du neuf sous le soleil!

Hébergés au sein de la pépinière d'entreprises CréaCannes, les membres d'O'Sol ont bûché pendant plus de 4 ans, apprenons-nous dans "Nous", pour donner naissance à une solution mobile permettant de produire de l'énergie solaire. La jeune équipe formée par Mrs Idriss Sisaïd, Enrique Garcia Bourne et Maximin Cousin propose du matériel simple, déployable partout dans le monde. O'Sol a d'abord réalisé un modèle grand format baptisé Alpha, puis d'autres plus compacts: Kino et Cliko.

Ces jeunes gens ont traversé l'Atlantique en janvier 2019, afin de participer au CES Las Vegas (1er salon mondial consacré à l'innovation technologique)  et d'établir des liens avec des entreprises internationales. En attendant la commercialisation de ses générateurs, O'Sol a déjà noué un partenariat avec le CNES de Toulouse ( Centre national d'études spatiales). D'ici 1 an et demi, la start-up mettra en vente une batterie nomade sur la plateforme de financement participatif Kickstarter. A suivre donc mais des débuts très prometteurs!

Pour tout renseignement, s'adresser à : www.osol.com

Lyliane

 

Sauvetage des dauphins au Honduras...


Les dauphins peuvent maintenant danser librement dans les eaux turquoise d’Utila sans craindre d’avaler du plastique. Les plus de cinq millions de bouteilles qui atteignent chaque année l’île du Honduras, dans le département des Caraïbes des îles de la Bahía, ne finiront plus dans l’océan. Les autorités de l’île utilisent maintenant cette matière première pour revêtir les rues d’Utila, protégeant de l’invasion plastique les cétacés, dont la danse attire 2,3 millions de touristes chaque année. Cette solution innovante de la municipalité est un mélange de bouteilles en plastique et de ciment. Elle vise à stopper la pollution environnementale qui menace non seulement le majestueux sanctuaire des dauphins, mais également toutes les espèces marines vivant dans le deuxième plus grand récif au monde.
Les routes en plastique d’Utila sont plus durables et moins chères que les routes conventionnelles
«Environ cinq millions de bouteilles en plastique arrivent sur l’île chaque année, en plus de celles que les vagues déposent sur les plages», explique Troy Bodden, maire d’Utila, «alors nous avons décidé de nous débarrasser de ce plastique en le déchiquetant et en l’utilisant comme matériau pour le béton de nos rues.». Basées sur une idée d’abord appliquée en Inde, les routes en plastique d’Utila sont plus durables et moins chères que les routes conventionnelles. Le maire Bodden s’est inspiré de l’expérience indienne ainsi que d’une vidéo des routes en plastique au Canada qu’un touriste lui avait montrée. Troy Bodden affirme que 28 % de la formule du béton provient de plastique déchiqueté, ce qui permet à la municipalité d’économiser de l’argent qui aurait évalué à environ 40 000 euros. Une deuxième route, la rue Lozano de 390 mètres de long, a été recouverte par la suite. Pour réaliser la chaussée, quelque 150 000 bouteilles de boissons gazeuses ont été transformées en 3 600 kilos de plastique déchiqueté, puis mélangées à du ciment et à du sable dans un laboratoire de la ville de San Pedro Sula, dans le nord du Honduras, pour tester la résistance au poids et aux conditions météorologiques du mélange. La formule est certifiée et a la même consistance que l’asphalte ordinaire, explique Troy Bodden. «Nous étudions sa durabilité, pour l’appliquer à d’autres projets tels que les pavés» assure-t-il.

Interdiction des sacs en plastique et des pailles
Le maire a lancé en parallèle d’autres mesures pour lutter contre la pollution, dont un arrêté municipal qui interdit l’utilisation de sacs en plastique et de pailles. Les plages et récifs sont également nettoyés collectivement par les locaux avec l’aide des centres de plongée de l’île. «Ce n’est qu’un exemple de
la créativité des Honduriens. Le plastique produit sur l’île est aujourd’hui déchiqueté et utilisé comme revêtement de chaussée et il fonctionne très bien, il ne craque pas et ne s’endommage pas. Grâce à ces initiatives, nous préservons les ressources naturelles et l’avenir de notre île,» estime le biologiste Fernando Argüello. La matière première en plastique est collectée sur les plages et au centre de recyclage, puis broyée pour former des boules avant d’être transportée sur le chantier dans d’énormes sacs noirs. Se procurer ce plastique n’est pas difficile, car le fleuve Motagua, qui prend sa source au Guatemala et termine dans l’Atlantique, achemine vers l’île d’énormes quantités de déchets à travers 13 municipalités différentes.

Article écrit par Glenda Estrada, El Heraldo (Honduras)

10/05/2019

La P.A.C : une occasion manquée de modifier la politique agricole commune...

News Section Icon Publié 04/04/2019

Mardi 2 avril 2019, les députés européens membres de la Commission Agriculture ont voté sur la future Politique Agricole Commune (PAC), actuellement en cours de révision. Une occasion de changer et de construire un nouveau modèle d’agriculture et d’élevage. L’occasion idéale pour mettre fin aux subventions à l’agriculture industrielle et de promouvoir réellement des pratiques respectueuses du bien-être animal. Une occasion… complètement manquée. CIW-France

Quel dommage! Il faudra maintenant attendre 7 ans!

Lyliane

Agriculture alternative: cultures et semences à profusion dans l'Hérault!

Dans l’Hérault, un paysan autodidacte a un rendement trois fois supérieur à celui de l’agriculture conventionnelle. C’est parce que, faute d’argent, il n’a pu acquérir que des terres rocailleuses et impraticables, «dont personne ne voulait» dit-il, que cette histoire a commencé. Enfant, Pascal Poot a vécu dans ce sud de la France, entre Montpellier et Toulouse, où souvent il ne tombe pas une goutte pendant six mois. Quand il y revient, il y a vingt ans, après dix années passées dans le Lot, il sait déjà une chose : sans traitement chimique, les plantes apprennent à se défendre contre les insectes et les maladies. De retour sur les hauteurs du village de Lodève, il commence des semis avec des graines de tomates issues de variétés anciennes, les met à germer sous serre pendant un mois sur un tas de fumier, «une couche chaude à environ 70 degrés». Il débroussaille quelques parcelles puis, un mois plus tard, plante les semis. Et il attend. La première année, les tomates, non traitées et non arrosées, sont toutes petites. Il en conserve les graines et les replante. Dès l’année suivante, il obtient de beaux fruits. «Les plantes transmettent à leurs graines ce qu’elles apprennent dans leur vie. Année après année, elles s’améliorent.»
La demande est désormais si forte qu’il ne vend plus sa récolte de tomates : elle est presque entièrement dédiée à la fabrication de semences, qu’on lui achète du monde entier –du Togo à la Nouvelle-Calédonie– sur son site Internet. Des collectionneurs lui apportent des variétés oubliées qu’il remet en culture. «Je ramasse les tomates le plus tard possible, jusqu’à décembre ou début janvier, parce que plus elles ont vécu, plus elles ont appris. Là, elles sauront résister à la sécheresse, aux inondations de l’automne et aux premiers gels. Elles sont plus robustes et contiennent 10 à 20 fois plus de vitamines, d’antioxydants et de polyphénols que les variétés classiques ou hybrides.»

Des chercheurs s'intéressent à son travail
Aujourd’hui, sans eau et sans aucun intrant chimique, il obtient un rendement record : quand, dans l’agriculture conventionnelle très irriguée, on produit en moyenne 10 kilos de tomates au mètre carré –des tomates hybrides, sans goût, travaillées pour ne pas pourrir–, lui en obtient, dit-il, «plus de 30 kilos». Il cultive aussi des salades, des courgettes, des courges, des oignons, des aubergines… Toujours selon le même système. En tout, plus de 100 000 plants chaque année –200 variétés de tomates et 100 de légumes. Dans son domaine, 30 hectares de garrigue, vaquent une dizaine de vaches, une trentaine de moutons et autant de chèvres, qui produisent le fumier dont il a besoin. «C’est comme ça que l’on a cultivé pendant des siècles, c’est comme ça que faisait mon grand-père», dit-il. Des chercheurs s’intéressent à son travail pour tenter de comprendre les mécanismes biologiques à l’œuvre dans la surprenante adaptation de ses tomates.

Les semences dans la loi
La réglementation est complexe mais, en résumé, pour commercialiser en quantité des semences, celles-ci doivent être inscrites au Catalogue officiel des espèces et variétés de plantes cultivées en France. Géré en partie par les professionnels, ce catalogue fait la part belle aux produits de l’industrie agroalimentaire. Rien n’interdit cependant aux amateurs de planter des variétés non recensées.

Caroline Fontaine - Paris Match - dimanche 28 avril 2019

09/05/2019

Une nouvelle forme d'agriculture avec de nouveaux outils...


L'entreprise d'ingénierie auvergnate, lauréate du concours i-Lab 2018, développe une nouvelle race de tracteurs, très légers, pour protéger l'environnement et confirmer la France dans son rôle de poids lourd agricole mondial.
Le temps où une série de tracteurs électriques, légers et organisés en vol d'oies labourera les champs n'est pas loin. C'est en tout cas ce à quoi travaille la société Sabi Agri, lancée en août 2017 à Clermont Ferrand - au cœur de la Céréales Valley, en Auvergne - par Alexandre Prevault, ingénieur mécatronicien et maraîcher, et Laure Osmani, avocate de formation. « Notre idée est de nous positionner sur le marché avec des tracteurs électriques, très légers, qui respectent mieux les sols et l'environnement », explique d'entrée de jeu Alexandre Prevault.
Pour l'heure en effet, selon les études de la FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nations), la production agricole pour l'alimentation est responsable d'environ 30 % de la consommation mondiale d'énergie fossile. Pis, selon le spécialiste américain Michael Pollan, aux Etats-Unis, pour chaque calorie de nourriture produite, il ne faut pas moins de 10 calories d'énergie fossile... « Notre but est donc d'améliorer grandement ce ratio, grâce à des engins légers et électriques », déclare Alexandre Prevault. Car les énormes tracteurs actuels, qui fonctionnent au fioul, tassent les sols, qu'il faut ensuite retourner. Au contraire, un labour plus léger permet de conserver la matière organique, qui, à son tour, capte le CO2. « Nous avons donc cherché une solution technique pour cette pratique ».

Zéro émission
Et l'ingénieur mécatronicien l'a trouvée : au lieu de 40 chevaux thermiques, ses tracteurs, pesant 600 kilos seulement, n'affichent que 25 chevaux électriques, pour faire le même travail. Afin d'alléger la structure et de faire en sorte qu'une calorie consommée équivaudra à une calorie produite, le châssis de l'Alpo - c'est le nom de ce nouvel outil - englobe toutes les parties électroniques. Car bien sûr, cette nouvelle génération de tracteur est intelligente. Si, pour l'instant, elle ne peut agir que sur de petites surfaces, comme des terres en maraîchage ou en viticulture, sur trois à six hectares, rien n'empêchera d'en conduire un, associé à d'autres, qui seront pilotés par le premier grâce à l'électronique embarquée, sur des surfaces plus grandes, pour la production céréalière. De quoi limiter le recours à une main d'œuvre que les agriculteurs ont du mal à s'offrir, compte tenu des contraintes financières auxquelles ils sont actuellement soumis.
Enfin, l'Alpo bénéficie de huit heures d'autonomie et recharger les batteries électriques - en moins de deux heures - sera un jeu d'enfant dans la cour de la ferme, surtout si, de surcroît, elle est équipée de panneaux solaires, qui trouveront largement leur place sur les toits des hangars. Mieux encore, les frais de maintenance seront réduits du fait de l'architecture électrique des tracteurs. Là encore, le gain financier pour l'utilisateur est évident. Autant dire que ce tracteur zéro émission a tout pour plaire !
« L'agriculture est fragile, relève Alexandre Prevault, et face aux enjeux mondiaux de la production alimentaire, sans oublier la dépendance actuelle au pétrole, il est important pour la France de continuer à jouer dans la cour des grands comme elle le fait actuellement dans le domaine agricole ».
Tout est donc en place pour révolutionner l'agriculture ! Avec la dotation d'un total de 550 000 euros apportée par le concours i-Lab, Sabi Agri a poursuivi dans un premier temps le développement de sa gamme, qui se compose actuellement d'une dizaine d'engins spécifiques, adaptés aux besoins de divers utilisateurs et « fabriqués pour l'instant de façon artisanale », indique Alexandre Prevault. La société auvergnate, qui a par ailleurs embauché cinq personnes, entend maintenant passer à la phase de production industrielle et, en parallèle, obtenir les homologations nécessaires pour l'export. Car si sa commercialisation est prévue dès cette année en France, l'Alpo pourrait séduire les agriculteurs du monde entier. « Nous continuerons d'embaucher, de même que nous poursuivrons nos recherches pour développer d'autres produits, dans le domaine phytosanitaire, par exemple. Notre rôle est de faire l'interface entre le monde agricole et la technologie de pointe », indique le cofondateur de Sabi Agri.

La Tribune avec i-Lab - La Tribune - mardi 30 avril 2019

Un village d'Alsace a réussi sa mue verte!

Dans Paris-Match du mois de mars 2019, Mme Caroline Fontaine nous fait connaître les initiatives d'un ancien mineur à la retraite, maire de la commune d'Ungersheim, Mr Jean-Claude Mensch (73 ans), qui depuis 30 ans a réussi à faire de sa commune de 2 400 habitants un modèle du genre en matière de transition écologique. En effet, il a choisi pour méthode de souder les gens autour de projets, de construire des structures, puis de les céder à des associations. Dans ce village d'Alsace, trois chantiers principaux ont été lancés: l'auto-suffisance énergétique, la souveraineté alimentaire et l'autonomie intellectuelle.

Concernant le premier chantier, il a fait, en effet, dès 1999 construire une centrale solaire thermique pour chauffer l'eau de la piscine municipale. Aujourd'hui, Ungersheim abrite "la plus grande centrale photovoltaïque d'Alsace". Elle a un éco-hameau estampillé "zéro carbione", une calèche tirée par un cheval pour assurer le transport scolaire et ses bâtiments publics ont de l'eau chaude grâce à une chaudière à bois. En projet: une unité de méthanisation pour fournir du gaz propre. Selon les plans actuels, en 2021, la commune atteindra  l'autonomie électrique.

Pour le second chantier, Mr Mensch a fait de l'approvisionnement alimentaire "un service public" en mettant en place une régie agricole municipale promouvant une filière" de la graine à l'assiette": une exploitation maraîchère, une conserverie - bientôt une microbrasserie et un pressoir à fruits -. qui sont gérés sous statut communal et associatif. Quant à la restauration scolaire, elle est 100% bio et sans répercussion sur le budget des ménages. En 2020, une épicerie  devrait ouvrir dans un bâtiment municipal.

Une monnaie locale a même été lancée "le radis" pour garder sur le territoire les euros dépensés. 6% des foyers l'utilisent déjà. La commune peu à peu s'essaye à la démocratie participative: commissions citoyennes de conseil des sages, conseil des enfants, de jurys citoyens... Les impôts n'ont pas augmenté depuis près de 15 ans. Tout n'est pas parfait cependant dans ce village, car il y a quelques farouches opposants. Toutefois, Mr le Maire a toujours été réélu au premier tour mandat après mandat. Et il faut également signaler une augmentation démographique (65%) et plus de 150 emplois qui ont été crées au village grâce à la transition écologique depuis 2011.

Ce modèle alsacien, comme celui de Mouans-Sartoux (06), serait duplicable à toute échelle dans notre pays, à condition "que les politiques ne soient pas prisonniers du monde économique et des lobbys". La démonstration est faite: des solutions de ce genre sont possibles! Car si rien n'est entrepris, les émissions de gaz à effet de serre vont continuer de croître. En 2018, elles ont déjà augmenté de 2,7%... Car n'oublions pas que le vote définitif de la loi sur le réchauffement climatique n'a toujours pas été remis à l'agenda de l'Assemblée Nationale afin d'être inscrit dans la Constitution...

C'est donc à nous citoyens d'exprimer notre volonté de "changer de paradigme" et de nous engager dans la transition écologique en choisissant des élus responsables et motivés! N'attendons pas que les politiques finissent par s'en occuper! Faisons nos propres choix de vie et pesons sur leurs décisions! Un film existe sur Ungersheim. Pour le consulter:

https://www.mairie-ungersheim.fr/village-en-transition/le-film/

Lyliane

Pour exposer vos propres solutions, RV sur www.parismatch.com/solutions.

08/05/2019

Recette pour un dentifrice sain...

Ma recette pour un dentifrice sain et naturel

La recette la plus facile est celle d’un dentifrice en poudre qui se transforme en lait au contact de la salive. 

Voici une formule facile à réaliser, riche en minéraux et qui laisse une agréable sensation d’haleine fraîche. 

Pour un petit pot de poudre dentifrice, type pilulier de pharmacie (plus de 30 grammes) : 

  • Dans un récipient en inox ou en céramique, mélangez à parts égales 1 cuillère à soupe d’argile blanche surfine(kaolinite), 

  • A une 1 cuillère à soupe de carbonate de calcium(disponible en pharmacie), 

  • Ajoutez une grosse pincée de bicarbonate de soudealimentaire, 

  • Mélangez finement les poudres à l’aide d’un mini-fouet, 

  • Ajoutez aux poudres 10 gouttes d’huile essentielle au choix :
    • Les fans d’homéopathie, les femmes enceintes et les enfants apprécieront 5 gouttes d’huile essentielle de citron (essence du zeste) et 5 gouttes d’huile essentielle de tea-tree

    • Les autres aimeront la fraîcheur de 10 gouttes d’huile essentielle bio de menthe poivrée(attention cela ne convient pas aux enfants ni aux femmes enceintes). 

  • À l’aide d’un petit pilon, homogénéisez bien le tout. Il ne doit plus y avoir de grumeaux. 

  • Mettez en pot préalablement bien désinfecté. 

Méthode : Il suffit de « tremper » votre brosse à dents (sèche) dans le pot et de tapoter l’excédent. Une mince couche est amplement suffisante. 

Brossez-vous ensuite les dents comme à l’accoutumée avec de l’eau (vous pouvez mouiller la brosse après l’avoir retirée du pot). 

Conservation : jusqu’à 6 mois à l’abri de la lumière, de la chaleur et de l’humidité. 

Vous voilà donc équipé(e) pour une bouche saine et un brossage régulier sans matières douteuses. 

Au passage, je vous rappelle l'importance de consulter régulièrement votre dentiste, d’utiliser du fil dentaire et d’éviter le grignotage sucré. 

Et vous ? Utilisez-vous des dentifrices naturels ou faits-maison ? Si c'est le cas, n'hésitez pas à partager ici vos recettes. 

À très bientôt, 

Manon Lambesc  

Urgence absolue pour les 18-30 ans: l'environnement!

Mme Marion Pignot dans le Journal 20 Minutes rédige un article en s'appuyant sur une étude d'OpinionWay réalisée en ligne auprès d'un échantillon représentatif de 599 jeunes âgés de 18 à 30 ans baptisée MoiJeune. Selon ce sondage, les 18-30 ans estiment à 58% que l'écologie devrait être la mission prioritaire de l'Europe. Nous sommes à un mois des élections européennes et l'effet Greta Thunberg, cette adolescente suédoise qui cherche à mobiliser les jeunes pour le climat, semble avoir joué.

Quant aux 18-22 ans, à 62% ils déclarent qu'ils mettent en tête l'environnement pour les missions de l'Union Européenne. Ils ont fait une prise de conscience  profonde des enjeux climatiques et pensent que ce serait le levier idéal pour reconstruire l'Europe. Ils caractérisent même cet enjeu d'"urgence absolue". Le défense de la démocratie et la prospérité économique viennent loin derrière l'environnement. Imposer un cadre strict  aux pays membres paraît souhaitable à ces jeunes interviewés.

Voilà de quoi prendre conscience que nos questions de pouvoir d'achat ou de référendum citoyen réclamés à grands cris dans notre pays par certains ne correspondent en rien aux attentes de la jeunesse européenne. Politiciens et simples citoyens, à nous de comprendre que nous ne sommes pas vraiment à l'écoute de ceux qui représentent l'avenir, tous ces jeunes qui eux sont branchés sur le devenir de notre planète et nous montrent la voie...

Pour participer au projet MoiJeune et à des enquêtes, s'inscrire sur www.moijeune.fr.

Lyliane

07/05/2019

Konekti, la maison de Mamie...

Dans Télérama, Mr Luc Le Chatelier est allé se renseigner sur un prototype de petite maison, située près de Reims dans la ZAC de Bezannes (51), qui se veut capable de veiller sur nos vieux jours et ceux de nos aînés. Un architecte, Mr Bruno Rollet, en effet, de même qu'un bailleur social, Plurial Novilia, se sont penchés sur la question du grand âge et de la perte d'autonomie.

Dans leur petite maison blanche, de plain-pied, tout est prévu grâce à la domotique. Un peu partout, dans les murs, au sol, sur les portes... se cachent des capteurs permettant de détecter les mouvements (ou leur absence), de déclencher l'allumage d'un cheminement lumineux, de réguler à distance depuis un smartphone la température ambiante, d'ouvrir ou fermer des portes et des volets ou de détecter des activités anormales.

A l'extérieur, le toit en forme de champignon ondule en débord, ménageant tout autour une promenade et une terrasse à l'abri des intempéries.  Dedans: une grande chambre attenante à une salle de bains, un double living et sa cuisine américaine, sans oublier à l'arrière un studio pour les proches ou l'aide à domicile. Là on peut vivre au ralenti, chez soi, que l'on soit en fauteuil ou avec une vue rétrécie par l'âge ou la maladie.

Cette alternative à la maison de retraite au concept assez novateur peut se visiter en Champagne. Il est également possible de consulter le site de Konekti sur Internet:

https://www.konekti.fr/
 
Lyliane

06/05/2019

Le plastique pourrait-il devenir un nouveau carburant?

Selon le magazine du département des Alpes-Maritimes, la "Chrysalis" de l'Association Earthwake, inventée par un azuréen, serait capable de transformer les déchets plastiques en carburant. Ce projet innovant de dépollution, développé à Puget-Théniers (06), est le lauréat du prix Green Deal (50 000 euros) remis lors des trophées Climat-Energie 2018, le 14/12/2018.

Dans son laboratoire expérimental de fabrication de l'arrière-pays niçois, en effet, Mr Christofer Costes, chercheur autodidacte, travaille sans relâche au perfectionnement de son invention. Baptisé la "Chrysalis", ce projet révolutionnaire est porté depuis plus de 3 ans par l'Association Earthwake, cofondée par l'acteur Samuel Le Bihan. Sa mission est de développer des innovations pour lutter contre la pollution plastique.

Le principe paraît simple: il s'agit "d'une pyrolyse des plastiques, ce qui consiste à chauffer les déchets plastiques à 450 degrés en l'absence d'oxygène pour casser les molécules et les ramener à un état liquide". Selon Mr Costes, le diesel et l'essence ainsi produits pourraient alimenter des groupes électrogènes, des moteurs de bateaux ou de tracteurs.

Ce type de procédé existe déjà ailleurs dans le monde, mais jamais avec un résultat aussi constant et d'une telle qualité. La Chrysalis permet de transformer actuellement un kilo de plastique en 600 grammes de diesel et 200 grammes d'essence en une heure. D'ici peu, il est prévu de fabriquer un prototype de plus gros volume, capable de traiter 70 kg de déchets plastiques par heure et environ 10 tonnes par mois.

Autonome et construite avec des   est destinée aux pays matériaux robustes et peu coûteux, la Chrysalis est destinée aux pays émergents d'Asie ou d'Afrique. Mr Le Bihan rêve de construire des machines à taille humaine, mobiles et capables d'aller sur les zones polluées. Cela permettrait de nettoyer des secteurs entiers, de fournir de l'énergie dans des zones difficiles d'accès et de recycler du plastique. La source de revenu ainsi obtenue créerait des emplois.

Bravo pour cette initiative innovante, la politique volontariste du département 06 et pour Mr Le Bihan qui soutient l'association Earthwake! Pour en savoir davantage, consulter le site: positivr.fr/1percentfortheplanet-earthwake-chrysalis.

Lyliane

Danser dans les brancards...

Dans Télérama une journaliste (S.Be) signe un court article concernant l'initiative de l'Association Premiers de cordée, qui pour ses 20 ans, se mobilise en faveur des enfants malades et handicapés. Elle lance, en effet, l'opération "Danse à l'hôpital", un programme qui permettra aux jeunes patients de se défouler sur des rythmes latins, des tubes standards, des musiques urbaines... Les initiations seront assurées par trois professionnels de Danse avec les stars.

Pour tout renseignements, joindre: www.premiersdecordee.org.

Lyliane

05/05/2019

Tout savoir sur les conservateurs...

Dans Version Fémina, Mme Sophie Goldfarb signe un article consacré aux conservateurs. Elle se demande notamment s'ils sont indispensables. Ces ingrédients comme les parabens, le phénoxyéthanol, le triclosan...sont souvent pointés du doigt en cosmétique. Selon Mme Anne Dux, directrice des affaires scientifiques et règlementaires de la Fédération des entreprises de la beauté (Febea), la loi exige que tout cosmétique mis sur le marché puisse se protéger d'une contamination externe et qu'il soit certifié par un toxicologue.

En fait l'article nous apprend qu'il existe 59 conservateurs autorisés par le Règlement cosmétique européen, mais que seulement 20 sont réellement autorisés. Les parabens autorisés (méthyl, éthyl, propyl et butyparabens) seraient, d'après les spécialistes comme le Dr Stéphane Pirnay, "d'excellents conservateurs à large spectre et avec très peu d'effets secondaires". La charte bio de son côté en autorise 5: les acides salicylique et déhydroacétique, les acides benzoïque et sorbique et leurs dérivés et l'alcool benzylique. 

Il faut savoir que les études se contredisent (allergies, risques de surexpositions ) et qu'il est difficile d'évaluer les risques. Ce qui est sûr, par contre, c'est que "les produits nécessitant le plus de conservateurs sont ceux qui contiennent beaucoup d'eau et sont conditionnés dans des gros contenants, de même que les pots dans lesquels on plonge les doigts".  Privilégier par exemple les flacons "airless" ou les cosmétiques dits anhydres (sans eau) comme les huiles, les beurres, les produits alcoolisés et les produits solides.

 Sont dits "sans conservateurs" en cosmétique bio, les produits dont les formules utilisent des bactéricides (huiles essentielles et alcool). Les solutions alternatives conseillées dans l'article sont: de préférer les flacons unidoses, les tubes canules, les flacons airless, de choisir des cosmétiques dits stériles comme le font Avène ou A-Derma (emballage hermétique) ou solides et de jouer sur le pH, car les bactéries ne se développent pas dans des produits à pH acide (moins de 4,5).

Tant que les industriels et les scientifiques ne seront pas d'accord entre eux, c'est à nous de nous responsabiliser et de vérifier les systèmes de conservation de nos cosmétiques grâce aux étiquettes.

Lyliane

L'impératif de l'apprentissage de la langue française...

Dans le journal La Croix du 21/2/2019, nous apprenons qu'une école de Saint Denis, en région parisienne, a mis au point un "enseignement qui mêle cours de langue et accompagnement social, culturel et professionnel". L'école Thot en effet prépare certains élèves étrangers (érythréens, soudanais, afghans...) au diplôme du DELF/A2 ou du FLE et d'autres moins avancés à des exercices oraux de prononciation ou de vocabulaire. Sur un tableau, certains mots nouveaux sont écrits pour fixer les choses. Toutefois, les enseignants n'oublient pas que ces jeunes migrants ont vécu des choses difficiles pour parvenir jusqu'ici et qu'ils souffrent de leur exil comme de la précarité de leur situation.

Dans cette école, écrit Mme Nathalie Birchen, c'est la 7ème promotion d'élèves. En fait, le projet est né en 2015 de créer une vraie école avec des professeurs qualifiés préparant à de véritables formations. Le niveau des élèves est inférieur au bac (32% sont allés au collège) et concerne surtout des demandeurs d'asiles (40% des effectifs) ou des déboutés pour 2%. Une cagnotte solidaire et différentes subventions permettent cet enseignement, où en moyenne les élèves ne paie que 7 euros pour 4 mois et pour 11 h par semaine. Chaque élève est soutenu par un tuteur bénévole. Le taux de succès à l'examen Delf /A1 ou A2 est de 83%.

Les jeunes reçoivent aussi une aide pour leurs problèmes de logement, de santé et leurs papiers. Une dizaine d'entre eux sont SDF. En outre, des consultations de psychothérapie et des ateliers artistiques leur sont proposés ainsi que des sorties aux musées par exemple. Un atelier emploi les aide à  se construire un C.V et à les préparer à des entretiens d'embauche. Que voilà une belle initiative! Elle mériterait de faire tache d'huile dans notre pays!

Lyliane

04/05/2019

Les Libanais au secours des cèdres...

Mr Emmanuel Haddad dans le journal La Croix du 17/2/2019 nous informe que dans la réserve des cèdres du Chouf, créée par la loi de 1996, puis devenant une biosphère de 50 000 ha en 2005, la préservation de la nature grâce à de l'écotourisme a bien avancé. En novembre 2018, en effet, l'Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN) a placé la réserve, qui occupe désormais 5% du territoire libanais, sur sa liste verte des aires protégées et conservées.

Les groupes de touristes accueillis dans des maisons d'hôtes gérées par des habitants, (105 000 visiteurs en 2018) découvrent la culture locale en randonnant dans la réserve. Cela freine l'exode rural et garantit l'avenir de la réserve. Les agriculteurs de la région apprennent de leur côté à se passer des pesticides. Les cèdres, pour survivre à la déforestation et au réchauffement climatique, ont besoin, en effet, de l'effort de toute la population. Une agriculture durable, préservant la biodiversité, est un gage de survie de l'espèce protégée.

Les habitants commencent donc à être sensibilisés à la préservation des cèdres jeunes ou vieux poussant sur les flancs abrupts du Mont Liban et à y trouver un intérêt économique. Certains plantent en bio des variétés locales susceptibles de s'adapter au changement climatique, tandis que d'autres cherchent des emplois de garde-forestiers ou de guides de randonnée au sein de la réserve. Bref, le Liban montre l'exemple d'un lien bien compris entre économie et écologie.

Lyliane

 

03/05/2019

Un système alimentaire durable est possible selon Greenpeace...

Selon un rapport de l'ONG Greenpeace, notre système alimentaire représente un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Modifier notre alimentation est donc primordial pour agir pour le climat, l'environnement et la santé. Mais il faut aussi et surtout des changements politiques. En effet, l'élevage et l'agriculture sont subventionnés par des politiques incohérentes avec l'urgence climatique et environnementale: déforestation, soja OGM pour nourrir les animaux, pollution des sols et de l'eau, engrais et pesticides, habitudes de consommation. Par contre, l'élevage écologique favorise la biodiversité et des relations équilibrées entre l'homme et l'animal.

Les négociations pour la Politique Agricole Commune (PAC) de 2021 à 2027 ont déjà démarré. C'est une opportunité pour instaurer une agriculture et un élevage écologiques et durables. Il faut donc nous mobiliser dès maintenant pour accompagner la transition vers une agriculture plus verte, juste et durable et pour réduire le gaspillage alimentaire. En adoptant par exemple d'autres habitudes de consommation (deux repas végétariens par semaine dans les cantines, abandon des produits transformés, réduction des laitages et de la viande rouge, réduction des déchets...), chacun-e de nous s'engagera à créer les conditions pour qu'en 2050 il y ait moins 64% d'émissions de gaz à effet de serre.

Nous pouvons agir chacun à notre niveau et au quotidien pour que cela devienne réalité. Nous pouvons par exemple faire partie d'une AMAP, privilégier les circuits courts, manger moins de viande rouge. Chacun de nous est capable de demander à son maire de proposer deux repas végétariens par semaine dans les cantines scolaires. Il est aussi possible d'interpeller sur les réseaux sociaux les candidats aux élections européennes de notre circonscription sur le sujet de la PAC. Nous pouvons également signer et faire signer autour de nous la pétition pour une PAC au service de la métamorphose de l'agriculture. RV sur: www.greenpeace.fr/petitiion-pac.

Alors, n'attendons pas et agissons dès aujourd'hui pour l'avenir de nos enfants sur la planète!

Lyliane

 

 

02/05/2019

Une conciergerie pour créer du lien social et de l'emploi de proximité...

Nous connaissions les concierges, mais pas nécessairement le concept de conciergerie, expérimenté dans plusieurs grandes villes françaises, dont Paris. Dans la capitale, en  effet, "Lulu dans ma rue" fait fureur aujourd'hui, écrit Mme Aileen Gabert dans Kiosque, un journal diffusé dans la région de Grasse ((06). Il s'agit tout simplement d'identifier les besoins des habitants et de les mettre en contact avec des personnes ressources du quartier. Ainsi, engagés pour améliorer le quotidien des habitants et des usagers, ces concierges d'un nouveau style sont choisis sur leurs compétences professionnelles dans le cadre d'un C.D.D. d'insertion pour une durée de 2 ans.

A Grasse, l'association DEFIE fait la promotion d'un projet de conciergerie, nommé "Comptoir des ressources", qui va démarrer au 1er mai 2019. L'association prévoit d'embaucher 10 personnes. Mme Gabert, juriste franco-écossaise, voit cette initiative comme "un projet de territoire, un écosystème à réinventer, un mode de management participatif, compétent et professionnel". L'équipe du Comptoir des ressources est à l'écoute de toutes les bonnes idées. C'est pourquoi, son programme est ambitieux et touche de nombreux services: logement, blanchisserie, transport, portage de courses, gestion des absences, jobs étudiants...

A Grasse, les étudiants de l'Université et de l'Ecole  supérieure du parfum sont les premières cibles de l'association DEFIE. Du lien intergénérationnel va être crée entre commerçants et étudiants sous la forme de "packs de service" proposés pour répondre aux besoins de ces jeunes. Le but visé est " de recréer une vie de village où chacun-e  apporte à  l'autre ce qu'il a de meilleur". Les personnes engagées dans ce projet innovant disent "qu'il est exaltant de participer à la naissance d'un outil dont l'intérêt majeur est d'accompagner la mutation de la ville en simplifiant la vie des habitants".

Pour tout renseignement, joindre par exemple: www.lecomptoirdesressources.fr.ou www.luludansmarue.fr

Lyliane

Le Pocus, une révolution technologique qui sauve des vies.

Dans le journal d'information de l'ONG Médecins sans Frontières (MSF) nous est présenté le Point-of-Care Ultasound (POCUS), une technologie médicale qui permet d'effectuer des échographies avec un outil portable. Le projet a été lancé début 2017  pour être testés à l'hôpital d'Aweil au Soudan du Sud, où les équipes gèrent un service de pédiatrie et de maternité en coopération avec le Ministère de la Santé. Six agents paramédicaux ont été formés au POCUS et notamment au volet diagnostic pulmonaire (pneumonies bactériennes, tuberculose, cardiopathies...).

Ainsi, au lieu de se rendre dans unn cabinet ou de faire appel à  un spécialiste, les équipes de MSF disposent d'une sonde à ultra-sons couplée à un ordinateur ou à une tablette qu'on peut placer directement à côté du patient. C'est une révolution technologique, car les appareils à ultrasons plus anciens étaient volumineux, coûteux et complexes. Seuls des experts tels que les radiologues, les cardiologues et les obstétriciens sont formés à leur utilisation.

Pour davantage d'informations, contactez par mail: msfinfos@paris.msf.org  ou sur Facebook.

Lyliane