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08/11/2019

La MAIF s'engage face aux défis climatiques et écologiques...

Dans le Maif Mag publié cet automne 2019, nous apprenons une suite de gestes plus ou moins importants qui montrent, s'il en était besoin, que l'assureur militant s'engage vraiment dans la transition écologique. Tout d'abord, il est rappelé que depuis juin 2019, gobelets et touillettes en plastique ont disparu au siège de la Maif à Niort et d'ici la fin de l'année ce sera le cas pour l'ensemble des sites de travail. Pour lutter contre la prolifération des déchets, les poubelles individuelles ont disparu des bureaux au profit de boites de tri collectives.

La MAIF, en effet, en tant qu'investisseur institutionnel déclare "participer à la réussite du scénario 2% de réchauffement, pas plus décidé à la Conférence de Paris en 2015. En mai dernier, aux rencontres de Nantes, un fonds d'investissement Maif Transition doté de 50 millions d'euros au démarrage financera "majoritairement des exploitations agricoles d'un nouveau type, où la production est réalisée à l'abri de panneaux solaires". Le mot d'ordre suivant est lancé par Mr Dominique Mahé, Président de la Maif:" dans chacun de nos gestes, faisons en sorte d'agir pour le bien commun et l'environnement, en commençant au plus près de nous".

En tant qu'employeur, l'entreprise cherche déjà à faire évoluer les pratiques: indemniser ses salariés cyclistes, développer le télétravail, favoriser les web-conférences, recycler la chaleur des serveurs, installer des bornes de recharge sur ses parkings. Dans son rôle d'assureur, la Maif fait en sorte de susciter les réparations au moyen de pièces issues de l'économie circulaire, d'assurer chalets en bois, yourtes et tous logements atypiques, de couvrir les équipements à énergie renouvelable. De plus, 100% de l'électricité et du gaz consommés par la Maif sont issus de sources renouvelables.

A tous, l'assureur envoie un message fort: ne plus acheter forcément des vêtements et objets neufs, jardiner si c'est possible et réclamer partout des arbres et de la verdure ( permaculture, jardins partagés, ruches sur des toits d'immeubles...), utiliser les circuits courts, de voyager en transports en commun, bref se servir de leur pouvoir d'achat comme d'une démarche engagée! Ainsi, ils agiront sur le monde et le modèleront en fonction de leurs souhaits. Quant aux entreprises, il va falloir qu'elles admettent que "nous sommes entrés en transition et dans l'âge de la conscience" comme l'écrit Mr Pascal Demurger dans son ouvrage publié cette année aux éditions de l'Aube: "L'entreprise du 21 ème siècle sera politique ou ne sera pas". Il estime que les réseaux sociaux peuvent facilement leur mettre la pression pour qu'elles rejoignent un mode de production vertueux.

Pour aller plus loin sur ces sujets, les étudiants sont invités à participer au Refedd (réseau français des étudiants pour le développement durable) et à répondre notamment à une consultation nationale en ligne jusqu'au 23/12/2019. Les sportifs peuvent quant à eux télécharger gratuitement le guide: "mon événement sportif zéro déchet" sur www.zerowastefrance.org. Nous pouvons également lire la revue "We Demain" qui propose une lecture optimiste de la réalité.

Lyliane

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