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27/07/2019

Des consignes anti-vol pour bicyclettes à Grasse (06)

Dans le journal Nous, Mme Aurore Harrouis met en valeur l'initiative de la Communauté d'agglo du pays de Grasse (CAPG), qui, depuis octobre 2018, a financé l'installation de boites noires nommées "Les Boxyclettes" fabriquées par la société Altinova. Ce sont des consignes à vélos gratuites et en libre-service, qui protègent à la fois des vols et des intempéries. Cette initiative vise à encourager les déplacements à bicyclette et à favoriser la multimodalité par des emplacements ciblés (gares, aires de covoiturage). Sur le territoire de l'agglo, 18 Boxyclettes ont déjà été installées pour un coût de 60 000 euros.

Des locations de vélos et de véhicules à assistance électrique ( coût de 32 euros par mois pour un vélo à assistance électrique) ont été développées en même temps et cela fonctionne très bien. En 2020, d'autres Boxyclettes seront crées pour compléter le dispositif. Des pistes cyclables pourraient aussi être étendues sur le territoire. En tout état de cause, il a été remarqué que le vol est le premier frein à l'utilisation de la bicyclette. Ces boîtes noires sont très simples à utiliser et on peut même y laisser son casque ou un imperméable sécurisés par un cadenas. La seule contrainte pour l'usager est de ne pas laisser son vélo dans la Boxyclette plus de 48h sous peine d'enlèvement.

Pour en savoir davantage, consulter le site: www.paysdegrasse.fr/les-boxyclettes. On peut se demander pourquoi une telle initiative n'est pas développée ailleurs en France? La croissance verte de notre pays pourrait en bénéficier!

Lyliane

 

 

26/07/2019

Des jouets en bois à fabriquer en famille...

Selon Mme Amandine Roussel dans le journal Nous, une quadragénaire, mère de 4 enfants, Mme Elisabeth Dussert-Vidalet, a crée en mai 2018 l'entreprise toulonnaise "Manufacture en famille". Elle a lancé l'idée de fournir aux enfants des kits, afin de pouvoir fabriquer des jouets en bois. Cette femme, ingénieure de formation, a voulu, en effet, que les enfants puissent "faire avec leurs mains", au lieu de se faire acheter des jouets en plastique fabriqués en Chine. Cela développe la motricité et permet aux parents de s'impliquer le cas échéant. De ce fait, la complicité intergénérationnelle est assurée!

Le bois, en outre, est un matériau écologique (du contreplaqué finition bouleau), relativement solide et qui est beau un fois poli et peint. Elle se fournit localement. Les outils nécessaires au montage sont fournis avec le kit. Elle vise pour le moment la tranche d'âge 3-10 ans, mais elle envisage une gamme pour des ados. Jusque là, elle a imaginé une vingtaine de jouets et d'objets : pistolets, bateau à voile ou vapeur,  voitures à élastiques, toupies, épées et même des lampes portatives... Les prix sont raisonnables (entre 10 et 65 euros environ).

Pour commander, s'adresser au site: www.manufactureenfamille.com.

S. Salgado, le photographe qui veut sauver le monde grâce aux arbres...

Lélia et Sebastião Salgado ressuscitent la forêt.

Après des années à parcourir le monde en tant que reporter photographe, vous rentrez au Brésil en 1998 avec votre femme, Lélia, pour vous occuper de la ferme de vos parents. Jusqu’alors, vous n’étiez pas spécialement écolo ?
Pas spécialement, non. Toutefois, j’étais proche de la terre, comme quelqu’un qui a grandi dans une ferme. Des reportages difficiles – le génocide du Rwanda, l’ex-Yougoslavie… – m’avaient vidé. A la mort de mon père, j’ai dû m’occuper de cette terre, et cela tombait bien. J’en avais besoin. Mais ce fut le choc ! Elle avait disparu, peut-être en restait-il 1 % ! Les pluies tropicales avaient labouré la région, bouché les fleuves, et l’érosion creusé des rigoles où l’on aurait pu mettre un camion entier. Alors, ma femme Lélia a eu cette idée : “Sebastião, la seule chose qui puisse pousser ici, ce sont les arbres.” L’idée a fait son chemin. Un ami, ingénieur des forêts, nous a donné son verdict : pour que le projet ait un sens, il fallait planter 2 millions et demi d’arbres ! J’ai utilisé mon nom de photographe pour trouver des fonds. Car cela nécessitait des millions de dollars.

Pourquoi, à vos débuts, avez-vous perdu 60 % des arbres ?
Planter un arbre, c’est comme élever un enfant. Un petit arbre sorti de sa pépinière n’a aucune défense. Il faut lui donner à manger, le protéger jusqu’à ce qu’il soit adulte. Si l’on espère qu’il poussera seul, ça ne marche pas. Il faut, par exemple, le protéger des grosses fourmis qui étoufferaient sa croissance. En une nuit, elles peuvent tuer mille arbres ! Quand j’entends ces appels à “donner 1 euro pour planter un arbre”, ça me révulse car c’est un mensonge. Un arbre, ça ne coûte pas 1 euro. Demandez à un paysan en France ! C’est au moins sept à huit fois plus.

On a parfois le sentiment que plus les chiffres deviennent alarmants, plus les climatosceptiques gagnent du terrain…
Aux Etats-Unis, au Brésil ou dans le Royaume-Uni du Brexit, les basculements politiques ne se sont pas faits en fonction d’une quelconque réflexion écologique mais d’une absence de réflexion tout court. On a vendu un projet politique avec notre unité de temps à nous, êtres humains. Oui, la planète est en train de se réchauffer, mais, c’est sûr, cela ne se fera pas en cinquante ans.

Qu’est-ce que nous ne comprenons pas, nous, les urbains ?
Nous sommes devenus des aliens. S’il survenait une énorme panne d’électricité à Paris, si l’approvisionnement venait à manquer, la moitié de la capitale mourrait. On ne sait plus planter ni récolter. On ne peut plus regarder le monde à travers le seul prisme de l’être humain... si décevant ! En travaillant la terre, j’ai vu toutes les autres espèces. Si on colle son visage contre un arbre, on voit tous ces êtres vivants qui y habitent, passent, tournent, vivent et meurent. C’est pourquoi je me suis lancé dans le projet Genesis. J’avais compris que notre espèce est aussi importante, mais pas plus, que toutes celles qui habitent la Terre et qui disparaissent chaque année par millions. La nôtre aussi va sûrement disparaître. Durant ce projet photographique, il m’est arrivé de me poser au sommet d’une montagne pendant huit heures et de regarder les changements survenir sur ma planète, le sable passer et repasser sur le granite et polir la pierre. Bien sûr, nous n’allons pas retourner vivre dans des cavernes, mais il faut qu’on retourne, au moins spirituellement, à la terre.

Comment voulez-vous convaincre des millions de Chinois ou d’Indiens de ne pas accéder aux biens de consommation auxquels nous avons eu droit ?
C’est vrai. Nous vivons peut-être la chronique d’une mort annoncée. Moi, j’ai fait ce que j’ai pu. Nous avons planté 2 millions et demi d’arbres et nous espérons en planter 100 à 150 millions dans les trente-cinq à quarante prochaines années. Mais même si l’on replante de notre côté, on en enlève plus ailleurs. Quand on survole Sumatra, c’est terrible… Des plantations d’huile de palme, base de la nourriture occidentale, à perte de vue. Tout le reste a disparu. Pourtant, c’est très simple : l’oxygène est recraché par les arbres grâce à la photosynthèse. Il suffirait de deux à trois minutes à ne plus pouvoir respirer et, pour nous, tout serait fini. La terre, elle, serait toujours là. Aujourd’hui, je suis optimiste pour la planète car elle résoudra tous ses problèmes. Je suis davantage inquiet pour les humains.

Interview - Paris Match - mercredi 3 juillet 2019

25/07/2019

Un élan de solidarité envers les SDF...

L'association Le Carillon a créé dans plusieurs villes un réseau de commerçants qui apportent leurs services aux SDF notamment pendant les épisodes de canicule.

Les températures devraient dépasser les 40 degrés en de nombreuses endroits aujourd'hui. Une chaleur difficile à supporter, d'autant plus lorsqu'on ne peut pas se mettre au frais. C'est le cas notamment des sans-abris, qui doivent supporter la chaleur de la rue. 
Pour leur venir en aide, l'association Le Carillon a créé un réseau de commerçants qui proposent d'ouvrir leurs portes aux personnes dans le besoin: de l'eau, l'accès aux toilettes, à internet, recharger son téléphone. Plusieurs services sont mis à leur disposition. 
Casquette sur la tête et manches retroussées, Gaétan interpelle les passants avec bonne humeur sous un soleil de plomb. Ça fait 4 ans qu’il vit dans la rue. Et avec la canicule, il l’admet, les journées sont difficiles.

Créer du lien social:

Alors pour trouver de l’eau et de la fraîcheur, il peut compter sur les commerçants du coin. Le Pépère bar fait partie du réseau créé par l’association Le Carillon, et propose gratuitement plusieurs services aux sans-abris, comme de l’eau, recharger un téléphone, ou faire de la monnaie. Pour Nourredine, le patron du bar, c’est une évidence.

À Lille, 45 commerces ont intégré ce réseau solidaire. Et au-delà des services rendus, il s’agit aussi de créer du lien social, selon Martin Veyrac, de l’association Le Carillon. "A travers chaque service, le commerçant va échanger cinq minutes avec la personne et vraiment être dans cette dynamique d’inclusion et sortir de l’isolement", détaille-t-il. 
Forte de son succès, l’association s’est implantée dans plusieurs autres villes en France, comme Strasbourg, Nantes et Paris.

Camille Schmitt avec Guillaume Descours - RMC - jeudi 25 juillet 2019

Le MIT Solve et Sciences Po s'engagent pour la planète...

EXCLUSIF - Sciences Po s’allie au prestigieux MIT pour accompagner les entrepreneurs qui veulent avoir un impact sur l’environnement ou la société. Une première promotion de trente entrepreneurs partira à New York en septembre.

Romain Renard, vient de prendre un billet d’avion pour New York. Le créateur de Meditect fera partie de la toute première promotion européenne du MIT Solve, un programme d’entrepreneuriat ciblant les porteurs de projet "à impact", lancé pour la première fois en Europe par Sciences Po et le prestigieux Massachusetts Institute of Technologies (MIT). Le fraîchement diplômé de Sciences Po, promotion 2019, avait lancé son entreprise au printemps 2018. Associé à un étudiant en médecine, il a inventé une technologie qui permet de certifier l’authenticité d’un médicament et ainsi de lutter contre les faux médicaments, un fléau qui touche spécialement l’Afrique. "Notre participation au MIT Solve va nous donner accès à un réseau international, se réjouit l’entrepreneur. J’y vois aussi une reconnaissance de l’enjeu de santé publique que représentent les faux médicaments dans le monde."

Lancé aux Etats-Unis en 2015, le programme MIT Solve aide les entrepreneurs à développer des solutions durables en réponse à de grandes problématiques sociales et sociétales –dans la mouvance "for good", ou "à impact", nouveaux noms de l’économie sociale et solidaire. L’Université a choisi Sciences Po comme premier partenaire en Europe continentale, pour ouvrir ce programme à des entrepreneurs européens.
L’alliance avec Sciences Po ne doit rien au hasard. D’abord, elle récompense la discrète mais solide d’expérience de l’école en matière d’entrepreneuriat. Chaque année, 900 étudiants viennent prendre des cours du Centre pour l’entrepreneuriat. "On y enseigne des compétences pratiques assez génériques, mais aussi une ouverture à des opportunités qui émergent comme l’astroentrepreneuriat", explique Maxime Marzin, le directeur du Centre pour l’entrepreneuriat de Sciences Po. L’école a également ouvert une chaire de recherche pour l’entrepreneuriat des femmes, animée par l’économiste Anne Boring. Last but not least, Sciences Po a lancé il y a dix ans un incubateur ayant accompagné plus de cent start-up, valorisées, selon les calculs de l’école, un demi-milliard d’euros. Parmi elles, le comparateur de factures Selectra ou Pricematch, le leader du yield management hôtelier, revendu à Booking.

Première promotion dès août
En portant son choix sur Sciences Po, le MIT a également reconnu le savoir-faire en sciences sociales de l’école. Sans nécessairement revendiquer l’appellation "à impact" ou "tech for good", certains projets incubés par Sciences Po avaient d’ailleurs déjà une forte orientation sociétale. C’est bien sûr le cas de Meditect mais aussi de Zephyr Solar, un ballon photovoltaïque permettant d’apporter une alimentation en énergie lors d’interventions humanitaires, de Crushon, une marketplace de vêtements de seconde main écoresponsable, de Fempo, un fabricant de culottes menstruelles lavables françaises ou encore de My Coral Garden, qui restaure les barrières de corail.
En cours d’élaboration, le contenu pédagogique représente un nouveau défi pour l’école. "Depuis très longtemps, nous savons former des entrepreneurs au 'for profit'. Créer une entreprise à la fois 'for profit' et 'for the common good' nécessite de développer des approches inédites", explique Maxime Marzin.
Les étudiants de Sciences Po ont déposé leurs dossiers de candidature en juillet. Une trentaine d’entre eux ont été sélectionnés pour ce programme qui débutera en août. En septembre, l’ensemble des "Solvers" se réunira à New York pour une semaine d’ateliers intensifs. Ensuite, ils suivront des cours en ligne ou en présentiel et seront accompagnés par des mentors. En mai 2020, le programme se clôturera par une présentation des projets au MIT, devant un jury prestigieux. Des personnalités internationales comme le Premier ministre canadien Justin Trudeau, le violoniste Yo-Yo Ma étaient venues s’exprimer devant les précédentes promotions de "Solvers". "Un des fondateurs de Google devrait figurer dans le jury", se réjouit déjà Romain Renard. 

Delphine Dechaux - Challenges - jeudi 11 juillet 2019

24/07/2019

L'électricité renouvelable devient compétitive...

Je lis dans la revue "Sans transition Provence" un court article nous apprenant que le coût de l'électricité issue du solaire et de l'éolien a encore baissé de 13% en 2018, en moyenne mondiale pondérée. Il pourrait même être moins cher, dès 2020, que l'électricité issue des énergies fossiles, et ce sans subvention, selon l'IRENA (l'Agence Internationale de l'Energie Renouvelable).

Cet article rappelle qu'en 2017, l'électricité issue des énergies renouvelables représentait 18% de la production française, contre 71% pour le nucléaire et 11% pour les énergies fossiles. Nous pouvons donc nous attendre à ce que la tendance se renverse peu à peu. Faisons le savoir aux personnes sceptiques qui ne voient pas que la transition est déja en route. Pour plus d'infos, www.irena.org.

Festival d'Avignon côté off...

Dans un contexte économique de plus en plus tendu, les jeunes compagnies de théâtre s'adaptent : mutualisation, formes simples et humilité.

Avignon côté face, c'est 1 592 spectacles dans le off, des centaines de petites compagnies fragiles qui jouent souvent leur peau en faisant le festival. "La contrainte économique, on grandit là-dedans" dit Thomas Cabel, l'un des cinq comédiens du collectif Mind the gap qui joue Tonnerre dans un ciel sans nuage, leur première création au théâtre "Le train bleu", l'un des meilleurs lieux du off cette année.
Du burlesque au mélancolique

Le collectif naît en 2013, quand Thomas, Julia de Reyke, Anthony Lozano et Coline Pilet sortent du Conservatoire d’Art Dramatique d’Orléans. En 2016, Solenn Louër, comédienne également, rejoint l’équipe. Si le terme de collectif, apparu il y a une dizaine d'années, est un peu galvaudé, il trouve tout son sens avec Mind the gap. Sur scène d'abord : la pièce qui va du burlesque au mélancolique raconte la vie en commun de la compagnie, la difficulté à vivre et décider ensemble, mais surtout le bonheur palpable de partager une expérience. La structure n'est pas figée : en 2017, Julia de Reyke met en scène Le mariage de Gombrowicz, acte a priori solitaire, mais partagé au plateau avec les autres comédiens du collectif : "On ne s'interdit pas de mener un projet et de le proposer aux autres" explique-t-elle.

Depuis le début du festival la pièce marche bien, les programmateurs viennent, c'est Léa Serror qui les accueille.Son activité est une tendance forte du moment : le bureau de production. Les compagnies ont compris qu'elles devaient, dans un premier temps du moins, se concentrer seulement sur l'artistique. L'administration, la diffusion, la communication sont déléguées à des structures légères qui mutualisent cette partie essentielle à la création. "On devient de vrais couteaux suisses, dit Léa Serror, car effectivement il y'a de moins en moins de moyens". Spécialisée dans l'émergence, elle intervient aussi pour conseiller les compagnies, faire en sorte que les artistes se connaissent et sortent de leur isolement. Cette génération fait preuve de résilience, nécessité fait loi. Coûts de production limités, multiplication des "seuls en scène", ce théâtre contemporain joyeux et qualitatif bouscule les habitudes et touche de nouveaux publics. La relève est là, c'est rassurant.
"Tonnerre dans un ciel sans nuage" Collectif Mind the gap au théâtre le train bleu, Avignon off jusqu'au 28 juillet.

Franceinfo - Franceinfo - jeudi 11 juillet 2019

 

 

 

 

23/07/2019

Le prix Liberté décerné en France à la jeune suédoise Melle Greta Thunberg...

La jeune militante suédoise de 16 ans va recevoir, aujourd'hui, à Caen, le prix Liberté 2019, lancé par la Région Normandie. Un prix qui lui a été décerné debut juin en son absence par des jeunes du monde entier agés de 15 et 25 ans.

Greta Thunberg "a réussi à lancer un mouvement qui va bien au-delà d'elle", a estimé, sur franceinfo, dimanche 21 juillet, Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, alors que l'adolescente de Stockholm doit recevoir le prix Liberté de la région Normandie à Caen.
La jeune suédoise de 16 ans mène depuis août 2018 une grève de l'école tous les vendredis pour dénoncer l'inaction de son gouvernement en matière de lutte contre le dérèglement climatique. Pour le directeur de Greenpeace France, "Il faut que ça se poursuive, qu'elle arrive à convaincre [les dirigeants politiques] de passer à l'action réelle".
franceinfo : Êtes-vous fier que la France reçoive Greta Thunberg et reconnaisse ainsi l'importance de son action ?
C'est important qu'elle puisse venir en France. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois. Elle était venue cet hiver, rapidement, pour participer à une marche avec les jeunes qui s'engagent pour le climat. C'est important qu'elle soit là, qu'elle parcoure le monde. Étant donné qu'elle a décidé de ne plus prendre l'avion, ses déplacements sont pour l'instant limités à l'Europe mais c'est important qu'elle porte cette parole parce qu'à chaque fois elle a une force de conviction qui touche des gens, jeunes ou plus âgés. À chaque fois, ses passages laissent des traces. C'est une très bonne chose.
Est-ce une bénédiction pour les écologistes de voir ainsi débarquer une figure mondialement connue, jeune, charismatique et facilement identifiable pour personnaliser le combat pour la planète ?
Ça aide mais ce qui est essentiel c'est qu'elle a réussi à lancer un mouvement qui va maintenant bien au-delà d'elle. Ce mouvement a fait tâche d'huile dans beaucoup de pays à travers la planète, ça dépasse largement le cadre de l'Europe. Le jour où elle a décidé de se mettre en grève devant le parlement [suédois], je crois qu'elle n'imaginait pas ce qu'elle allait lancer et créer. Rapidement, ça a pris en Austalie, dans différents pays européens et ensuite en France. Elle a réussi à lancer quelque chose que personne n'avait osé imaginer jusque-là. Cette mobilisation des jeunes est pour moi déterminante. Elle a déjà fait basculer beaucoup de mentalités de dirigeants politiques qui se sont dit qu'il y a un sujet avec le dérèglement climatique. Il faut que ça se poursuive, qu'elle arrive à les convaincre de passer à l'action réelle pour faire tout ce qu'on peut et ce qu'on doit contre le dérèglement climatique.
Greta Thunberg, comme d'autres femmes engagées très présentes dans les médias, est la cible de campagnes de dénigrement, voire d'injures sexistes. Comment réagissez-vous à ces attaques ?
Ça nous met en colère car on a le sentiment qu'elle paie le prix d'une certaine notoriété, d'annonces et de discours courageux sur un certain nombre de sujets. Greta paye aussi le prix de sa jeunesse : on voit certaines déclarations qui s'en prennent à elle parce que c'est une jeune adolescente. J'ai entendu certains responsables politiques qui disaient de manière très dénigrante qu'elle ferait mieux de retourner sur les bancs de l'école, de s'occuper des choses de son âge et de laisser les gens sérieux s'occuper de la marche du monde. Ces gens-là n'ont pas compris comment fonctionne le monde aujourd'hui. Greta a une longueur d'avance sur eux. Elle a un discours d'une perspicacité, d'une lucidité sur l'état dans lequel sont les écosystèmes qui sont assez frappantes. On doit l'écouter. Qu'on soit d'accord avec elle ou pas, on peut en débattre et c'est intéressant. Mais il faut l'écouter.

Franceinfo - Franceinfo - dimanche 21 juillet 2019

Appel de Mr Nicolas Hulot à propos du vote du CETA...

À la veille du vote solennel du CETA, le traité de libre-échange entre l'UE et le Canada, à l'Assemblée nationale, Nicolas Hulot met la pression sur les députés. "Ayez le courage de dire non", lance le président d'honneur de la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l'homme, dans une tribune publiée lundi 22 juillet en exclusivité sur le site de franceinfo.
"Demain, chacun de vous aura plus de pouvoir que tous les ministres de l’Ecologie réunis", lance l'ancien ministre de la Transition écologique et solidaire. Car il reconnaît que, lors des négociations sur le CETA, le gouvernement a "échoué à apporter les garanties nécessaires sur le véto climatique, les farines animales, les nouveaux OGM, la sauvegarde du principe de précaution à l’européenne".
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Lettre ouverte aux députés
Demain chacun de vous aura plus de pouvoir que tous les ministres de l’écologie réunis. Demain chacun de vous sera libre de voter contre la ratification du CETA et exiger ainsi la réouverture des négociations. Demain la voix forte d’un pouvoir législatif unanime pourra éclairer utilement un exécutif qui agit comme si ratifier le CETA allait de soi.

Ayons collectivement l’honnêteté de dire que la réalité de cet accord est beaucoup plus complexe.

Nicolas Hulot pour France Info

 

Le Canada ne fait lui pas mystère de ses intentions. S’il utilise déjà à son avantage les mécanismes peu transparents associés au CETA, il n’a pas hésité non plus à s’allier au Brésil et aux États-Unis pour demander le 04 juillet devant l’OMC des comptes à l’Union Européenne sur son application du principe de précaution quant aux perturbateurs endocriniens et autres substances cancérigènes, mutagènes ou reprotoxiques (CMR). Ce n’est pas nouveau. Déjà en 2016, le Canada avait fait pression avec succès sur la Commission Européenne pour affaiblir sa proposition de définition des pesticides perturbateurs endocriniens. Car ce qui se joue est immense. Dans la continuité des actes précédents, l’Union Européenne doit aujourd’hui faire évoluer sa doctrine de tolérance à l’importation pour aller vers une logique de tolérance zéro résidu pour les substances les plus dangereuses. Et c’est là tout l’enjeu car le marché européen est structurant pour de nombreux pays exportateurs.


Quand nous interdisons des substances dangereuses en France et a fortiori en Europe pour protéger la santé de nos populations nous portons plus largement atteinte aux intérêts de BASF, Bayer-Monsanto, Syngenta, Dow Chemicals etc qui, pour pouvoir vendre leurs pesticides, doivent garantir aux agriculteurs exportateurs brésiliens, américains ou canadiens que leurs produits pourront pénétrer le marché intérieur européen. Toujours prompts à défiler dans les ministères pour expliquer combien ils investissent, créent de l’emploi et pourraient le faire partout ailleurs, ce sont ces firmes qui font pression pour que l’Europe abandonne son approche unique au monde, qui considère que les substances les plus toxiques doivent être interdites sans autres considérations que leur danger intrinsèque.

Quand tous les lobbys essayent déjà d’enfoncer la porte, pourquoi leur donner un bélier avec le CETA ? Demain, ces firmes qui ont toutes des filiales au Canada pourront menacer de recourir directement à l’arbitrage. Mais alors pourquoi et pour qui ratifier le CETA ? Pourquoi maintenant ? Pas pour notre santé, pas pour nos agriculteurs ni pour le climat, on l’aura compris.
Parce que les Canadiens sont nos amis ? S’ils le sont vraiment, pourquoi ne pas renégocier politiquement cet accord avec eux pour en supprimer les risques dispensables. Ces accords de nouvelle génération sont loin du commerce comme facteur de concorde entre les peuples. Parce que quelques centièmes de points de croissance sont en jeu ? Parce que le commerce c’est important et qu’il faut être bon élève en Europe ? En réalité, au-delà des éléments de langage, qui sait vraiment pourquoi il faut ratifier absolument et maintenant le CETA ?
Demain, comme le voudrait tant de Français, ayez le courage de dire non. Faisons enfin preuve de cohérence.

Nicolas Hulot

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 Olivier Faure, premier secrétaire du PS : "Ces accords de libre-échange sont ‘climaticides’. Le CETA va à l’encontre de ce que nous voulons faire sur le plan social, démocratique et environnemental"

 

 

22/07/2019

Agriculture biologique et biodiversité...

Élement central et Ô combien précieux de la biodiversité, l’abeille est en danger. Une lueur d’espoir nous vient d’une équipe de chercheurs qui a observé les bienfaits de l’agriculture biologique sur ces dernières.

Traditionnel point de repère, le mois de juin est sensé attester d’un stock conséquent de miel pour l’année. Sauf que cette année, d’après Henri Clément, porte-parole de l’Union nationale de l’apiculture française, le compte n’y est pas : "cette année, nous en sommes loin". Le responsable serait le changement climatique. En effet, dans certaines conditions, les fleurs ne produisent pas de nectar. Les sécheresses de début d’automne ayant notamment fait du mal aux reines pendant la ponte. Une bonne nouvelle était donc plus qu’espérée. Elle est venue des chercheurs du CNRS, de l’Inra et de l’université de La Rochelle. Après six années d’analyse des abeilles domestiques, la conclusion est que l’agriculture biologique atténue le déclin des abeilles. En particulier en mai et en juin, période à laquelle les abeilles souffrent de la faible disponibilité en fleurs dans les régions d’agriculture intensive de colza et de tournesol. 


Les résultats : les colonies d’abeilles entourées de parcelles agricoles biologiques produisent jusqu’à 53% de miel en plus comparé à celles qui évoluent dans des paysages agricoles traditionnels. Une diminution de la mortalité due aux pesticides a également été observée, ainsi qu’une augmentation des réserves de miel. 

Esteban de Azevedo - Glamour - lundi 8 juillet 2019

 

Alors qu'attendons nous pour en tirer des conclusions dans notre pays?

Lyliane

20/07/2019

Le tourisme responsable fait des adeptes...

Les voyageurs se montrent de plus en plus soucieux de l'impact qu'auront leurs vacances sur l'environnement et l’économie locale, selon une étude de Booking.com.

Le tourisme responsable pèse de plus en plus dans le choix de destination pour les vacances. Entre respect de l'environnement et du contexte local, 73% des voyageurs interrogés auraient l'intention de séjourner au moins une fois dans un hébergement éco-responsable cette année, selon une étude du site en ligne Booking.com.
Camping à la ferme, éco-gites, logement chez l'habitant ... L'authenticité est de plus en plus recherchée par les vacanciers, jusque dans les activités, comme celles qu'a prévu Iriana, avec son mari et sa petite fille lors de son séjour le mois prochain dans le Lot-et-Garonne. "Ce qui nous plait, c’est de pouvoir aller en forêt ou dans les champs, et de faire de la cueillette pour manger", explique à Europe 1 cette mère de famille. "On n’a pas besoin d’aller en permanence dans les commerces, on peut aussi profiter de ce que nous offre la nature."

Favoriser l'économie locale:

La tendance est en effet aux activités qui ont un faible impact environnemental et qui peuvent doper le commerce local, comme l'explique à Europe 1 Caroline Mignon, directrice de l'ATES, l'association pour le tourisme équitable et solidaire. "Il y a un gros renouveau de la randonnée, avec des applications qui permettent d’avoir des circuits adaptés aux personnes âgées, ou pour les familles avec enfants", relève-t-elle. "Les gens se dirigent vers des activités qui permettent la rencontre avec un artisan ou un producteur local."

Et face à cette offre croissante en matière de tourisme responsable, l'information fait parfois défaut : sept voyageurs sur 10 déplorent ainsi ne pas connaitre de labels spécifiques, toujours selon Booking.com. Pour pallier ce manque, l'ATES va lancer en septembre un label qui va appliquer les principes du commerce équitable au tourisme et à l'accueil en France.

Anne-Laure Jumet et Zoé Pacaut, édité par Romain David - Europe 1 - mercredi 10 juillet 2019

Festival dans la Roya pour parler d'humanité et d'exil...

Un festival perdu au milieu des montagnes, à la frontière franco-italienne, pour parler d’hospitalité, d’exil et de migrations. Voici le concept de « Passeurs d’humanité » qui a lieu du 18 au 21 juillet dans la vallée de la Roya, par laquelle de nombreux migrants passent, au péril de leur vie, pour rejoindre la France. Grâce à des spectacles et des débats, cet évènement entend transmettre des valeurs d’accueil et de fraternité.

Décor atypique pour un festival : face à la scène, la montagne et le fleuve tranquille de la Roya et les spectacles se déroulent dans une vieille bâtisse du village.
Liliane habite en région parisienne. Toute l’année, elle aide les migrants. Alors pendant le festival, elle recharge ses batteries. « On s'aperçoit qu'on n'est pas tout seul, explique-t-elle. Il y a une espèce d'amour, de lien qui se tisse, qui nous renforce aussi nous. Et de voir que les jeunes et moins jeunes personnes exilées se joignent à nous. On voulait montrer aussi qu'on pouvait s'unir, entre humains solidaires ».
 
Entre deux conférences, Liliane et les autres bénévoles s’activent. Chaque jour, le festival s’installe dans un nouveau village. En invitant des philosophes et des artistes, Jacques Perreux, l’organisateur, espère apaiser sa belle vallée. Tous les habitants ne sont pas favorables à l’accueil des migrants.
« On n'a pas envie de diaboliser les gens qui ont peur, explique-t-il. On n'a pas envie non plus que les gens qui aident soient diabolisés. On a envie que le dialogue se réinstaure. C'est le but profond de ce festival parce que le monde, sa richesse, c'est sa diversité ». Les festivaliers sont là pour réfléchir mais pour danser aussi. L’afropop a résonné jusqu’en Italie.

RFI - RFI - vendredi 19 juillet 2019

19/07/2019

Grande fête de la lecture pour la jeunesse jusqu'au 21 juillet!

La grande fête estivale de la littérature jeunesse se déploie jusqu’au 21 juillet dans toute la France. Au programme du festival « Partir en livre », des évènements et des ateliers ludiques pour redonner aux jeunes le goût de lire. En Seine-Saint-Denis, La Courneuve a son parc d'attractions littéraires. Pour la troisième année consécutive, des enfants, qui n'ont pas tous la possibilité de partir en vacances, peuvent venir participer à des jeux créés par les auteurs.
par Juliette Geay,
Jeux de l'oie, concours de dessins... les enfants des centres de loisirs se pressent d'un atelier à l'autre à La Courneuve. Hélène Rajcak, auteure illustratrice de livres jeunesse sur les animaux, a conçu pour eux un parcours relais.

La lecture loin derrière Internet
« Le Salon de Montreuil, qui organise le parc d’attractions littéraires, nous a demandé d’imaginer des jeux autour de nos livres, autour de la Terre. On se disait, on va faire quelque chose à partir des empreintes que les animaux laissent dans le sol et qui vont nous donner la marche à avoir… »
La lecture n'est plus que le neuvième loisir des enfants, selon le Centre National du Livre, loin derrière Internet. L'idée c'est donc de les y raccrocher par le biais du jeu. Surtout dans un département déshérité comme la Seine-Saint-Denis, souligne Sylvie Vassallo, directrice du Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil.

Le livre et la lecture
« La lecture reste très marquée socialement. Dans les familles les plus populaires, l’accès au livre est beaucoup plus difficile que dans les autres familles. Donc, de trouver des formes originales de rapport aux livres, c’est extrêmement important. »
Entre les ateliers, les livres des auteurs sont disponibles pour les plus curieux. Chaque année, des milliers d’enfants viennent au parc d’attractions littéraire. En 2018, ils étaient 14 000.

RFI - RFI - lundi 15 juillet 2019
 

Passer des vacances utiles...avec les sciences participatives!

Les chercheurs ont besoin d'aide: face au déclin massif de la biodiversité, ils invitent les vacanciers (et les autres) à agir en récoltant des informations "aujourd'hui cruciales" sur les gypaètes barbus, les araignées triangles, les algues ...
"De plus en plus de personnes ont envie de prendre les choses à bras le corps et les sciences participatives leur offrent un moyen de passer à l'action", explique à l'AFP Géraldine Audrerie de la Fondation Nicolas Hulot (FNH).
Un quart des 100.000 espèces aujourd'hui évaluées sont menacées d'extinction par l'espèce humaine, ses activités, son mode de vie. Un chiffre qui devrait rapidement augmenter.
Face à ce constat, on peut décider de consommer local, de laisser sa voiture au garage, de limiter ses déchets et de collaborer à un programme de sciences participatives.
Car pour établir un meilleur état des lieux de la biodiversité, mais aussi pour comprendre les impacts des changements globaux (réchauffement climatique, urbanisation, intensification de l'agriculture) et trouver des pistes concrètes pour agir, les chercheurs ont besoin d’énormément de données.
"Ces données permettront de répondre à de nouveau questionnements, d'avoir des réponses à des questions auxquelles on ne pouvait pas répondre avant", note Anne Dozières, directrice de Vigie-Nature, un programme du Muséum d'histoire naturelle. Des interrogations qui ont pris de l’importance avec "l’accélération du déclin et de l'augmentation des menaces".

Et comme il est "impossible de placer un chercheur derrière chaque arbre ou dans chaque champ" et encore moins dans les jardins des particuliers, la Fondation Nicolas Hulot, le Muséum national d’Histoire naturelle et l’Union nationale des CPIE, appellent à une "mobilisation collective, dès cet été".
- "les paparazzi des insectes" -
Les volontaires sont invités à ce rendre sur le portail web OPEN (https://www.open-sciences-participatives.org/home/) qui présente 146 programmes d'observation définis par des chercheurs.
Après avoir indiqué une région, des priorités (le changement climatique, les espèces en danger, les espèces envahissantes), ou encore un niveau de connaissances, le site propose des programmes et fournit les coordonnées d'un référent.
Cet été, que l'on soit à Saint-Tropez ou à La Courneuve, on peut se lancer dans l'observation des papillons de nuit, essentiel pour la pollinisation mais menacés par la pollution lumineuse. Pour s'y coller: un drap blanc, une lampe et une heure arrachée à la nuit.
Les aventuriers peuvent aussi partir à la recherche du gypaète barbu, le plus grand vautour d'Europe réintroduit dans les Alpes ou des araignées triangles (un vaporisateur d'eau à bout de bras pour mieux débusquer leurs toiles).
"Les mentalités évoluent: avant on avait le chercheur qui savait et le citoyen, assez passif, qui écoutait. Maintenant les gens se veulent acteurs, au coté des chercheurs", note Géraldine Audrerie, responsable du projet OPEN à la FNH.
Un passe-temps qui a également fait ses preuves en matière d'éducation à l'environnement: "on a une évolution des comportements chez les participants qui vont réduire l'utilisation de leurs produits phytosanitaires au fur et à mesure de leur participation", note Anne Dozières.
Les programmes STOC (pour Suivi Temporel des Oiseaux Copréservation de la biodiversité en même temps qu'un incroyable outil d'émerveillement qui fait de nos ballades en forêt un challenge motivant au quotidien !", explique Fanny sur la page Facebook de INPN Espèces dédié à l’inventaire de la biodiversité.
Cette année, 70.000 personnes se sont pris au jeu des sciences participatives en France.
Le portail web OPEN-afp.com - AFP - vendredi 5 juillet 2019

18/07/2019

La SNCF s'engage en faveur de la réduction des effets de serre...

La compagnie ferroviaire s'est engagée ce mardi à neutraliser ses émissions de gaz à effet de serre et de particules fines d'ici 2035. Elle prévoit également d'atteindre un objectif "zéro déchet" la même année. Pour ce faire, le groupe veut multiplier les essais de nouveaux matériels, moins gourmands en énergie, moins polluants et même recyclables.

La SNCF en effet s'engage à neutraliser ses émissions de gaz à effet de serre et de particules fines et à atteindre un objectif "zéro déchet" d'ici 2035, a-t-elle annoncé lors d'une conférence de presse ce mardi. 

De nouveaux matériels
Pour réduire ses émissions, le groupe SNCF va multiplier les essais de nouveaux matériels, moins gourmands en énergie, moins polluants et même recyclables. 
Le "TGV du futur" ou comme la SNCF l'appelle le "TGV 2020" (prononcé "vingt-vingt") devrait être 20% moins cher à l'achat et à exploiter, et consommer 20% d'énergie en 
moins. Ces nouveaux TGV seront "à 99% recyclables", promet Sophie Chambon. Dès l'année prochaine, la SNCF affirme qu'elle va mettre à l'essai des trains hybrides qui permettront une réduction de 20% de la consommation d'énergie et des émissions polluantes, notamment aux abords des villes.
Enfin, l'entreprise avait déjà annoncé son ambition de sortir du diesel d'ici 2035. L'entreprise ferroviaire s'appuierait sur les trains hydrogènes, qui n'émettent que de la vapeur d'eau. Pour l'instant, plusieurs régions se sont positionnées et une quinzaine de rames pourraient être commandées dès cette année, selon un communiqué de la SNCF.

Recyclage
Pour atteindre son objectif "zéro déchet", le groupe veut "accentuer les dispositifs de recyclage des matériaux", explique la directrice du développement durable qui poursuit: "Nous recyclons déjà 3 millions de tonnes de matériaux démantelés, soit l'équivalent de 300 tours Eiffel". 
Au-delà du recyclage du matériel, la SNCF expérimente des nouvelles solutions de traitement des déchets en gare: "A Saint-Lazare, les déchets sont traités sur place", détaille Sophie Chambon. Elle admet toutefois que "sur le recyclage des déchets plastiques, la SNCF a encore beaucoup de travail, avec les déchets des voyageurs, mais aussi avec les déchets plastiques des commerçants en gare qui représentent de gros volumes". 
La SNCF réfléchit à plusieurs moyens de réduire ces déchets: "des expérimentations devraient commencer dans certaines gares d'ici l'année prochaine", dit Sophie Chambon.

Paul Louis avec AFP - BFMTV - jeudi 4 juillet 2019

17/07/2019

Balade en bateau écolo dans le Var...

Mme Amandine Roussel, dans le journal Nous, expose sous ce titre amusant "balade en bateau écolo" l'initiative de deux cousins Mrs Nicolas Bonnet et Guillaume Blancon, qui ont mûri leur projet pendant 4 ans avant de créer la Compagnie Latitude Verte à Bormes-les-Mimosas (83). Leur bateau appelé l'O2 vient d'un chantier français installé en Chine, spécialisé dans les moteurs hybrides. O2 est équipé, en effet, d'un moteur thermique, qui sert assez peu et d'un moteur 100% électrique.

Depuis quelques mois, leur compagnie propose 5 formules de balades commentées, avec ou sans escales, pour aller sur les îles de Porquerolles ou de Port-Cros ou vers le fort de Brégançon. Le bateau de 50 places à bord est silencieux et s'inscrit dans une démarche pédagogique. Les 2 cousins essayent de sensibiliser les visiteurs à la faune et à la flore sous-marine.Ils se sont, en effet, équipés d'un drone sous-marin filaire télécommandé, afin de projeter sur écran en direct les images des espèces locales.

Pour tout renseignement, s'adresser au bateau implanté sur le port de la Favière à Bormes-les-Mimosas ou joindre le site de la compagnie: www.latitudeverte.fr ou sur Facebook.

Lyliane

16/07/2019

Un bateau flottant pour le "street art" (art urbain) à Paris...

Le "premier centre d'art urbain flottant au monde", selon ses concepteurs, a ouvert ses portes lundi à Paris sur un bateau où se côtoient les plus grands noms de l'art de rue, de Banksy à Vhils en passant par JR et Keith Haring.
C'est un bateau tout en transparence, au design dépouillé, qui s'ouvre rive gauche sur 1.000 mètres carrés et trois niveaux. Avec ses baies aux extrémités, il a été conçu de telle sorte que l'on voie les œuvres du street art dans l'enfilade des ponts sur la Seine.
De la vaste cale de 3,5 mètres de hauteur, on se sent au plus près du fleuve. Le clapotis des flots monte d'une darse intérieure où poussent les plantes d'eau et où viennent se sustenter les canards."Nous avons voulu ce lien très fort avec l'eau, l'environnement. Il faut réinventer le rapport à l'eau", souligne à l'AFP Nicolas Laurego Lasserre, directeur artistique du projet, collectionneur et spécialiste de street art.
L'emplacement privilégié retenu -- avec une vue sur certains des plus prestigieux monuments de Paris et la proximité de la Tour Eiffel-- "incite à s'incliner, à être modeste, à laisser voir. D'où notre impératif de transparence".
La Ville de Paris a retenu ce site pour un centre d'exposition gratuit, au bord d'un quai où passent deux millions de personnes chaque année, alors que Paris est sujette à une "streetartomanie", avec des projets et expositions d'art urbain fleurissant de toutes parts.
Fluctuart est "un lieu hybride: lieu festif avec restaurant, rooftop, librairie, et lieu de création artistique, qui, dans la logique du street art, doit rester accessible à tous", résume Nicolas Laurego Lasserre.
- Le projet fou de trois amis -
Cinq cents visiteurs au maximum pourront monter sur le bateau, pour raisons de sécurité.Première à inaugurer l'espace d'exposition permanente, l'Américaine Swoon est venue pendant quinze jours en juin investir la cale du bateau avec son "Time Capsule".

Celle qui avait fait l'évènement en 2013 à la Biennale de Venise en débarquant de la mer sur un radeau surmontée d'une pyramide de déchets, y expose la précarité urbaine avec ses silhouettes découpées.
A l'étage intermédiaire et jusque sur les quais, une collection permanente rassemble sur des vitrines de verre modulables les plus grands noms du street art, avec pour chacun au moins une oeuvre: Banksy, JR, Shepard Fairey, Vhils, Roa, Invader, Keith Haring, Nasty, etc...
Pour ce projet un peu fou, Nicolas Laurego Lasserre s'est associé à deux autres passionnés: Géraud Boursin, associé-gérant d'une entreprise spécialisée dans l'hôtellerie de plein air, et Éric Philippon, investisseur dans des PME non cotées du secteur du tourisme.
Quatre millions d'euros ont été misés sur ce bateau pensé, inventé et construit en quatre ans. Il n'y a pas eu de subvention publique, et les trois concepteurs comptent sur la restauration et la location de la terrasse pour des performances et soirées festives afin de compenser la gratuité.
Dans un partenariat avec l'ICART (école du management de la culture et du marché de l'art) que dirige Nicolas Laurego Lasserre, les étudiants feront des visites guidées pour un public qui connaît mal et a parfois des préjugés sur le street art.

AFP - Relaxnews (AFP) - lundi 1 juillet 2019

 

Véloroute entre deux mers...

Dans Télérama, Mme S.Be. nous propose de nouvelles voies pour nos vacances. Pourquoi, en effet, " ne pas relier l'Atlantique à la Méditerranée en longeant le canal du Midi à bicyclette ou en passant par les remparts de Carcassonne"? Il s'agit tout simplement d'utiliser le véloroute du Canal des Deux-Mers. On joint alors l'utile (faire du sport) à l'agréable (pouvoir se baigner au départ et à l'arrivée) et on parcourt des lieux magnifiques de notre pays..

Pour tout renseignement, joindre sur Internet: www.canaldes2mersavelo.com.

15/07/2019

L"Autriche interdit le glyphosate...

Le Parlement autrichien a approuvé mardi une interdiction totale du glyphosate sur le territoire national, faisant de l’Autriche le premier pays de l’Union européenne à bannir l’herbicide controversé au nom du «principe de précaution».Une majorité de députés a voté en faveur de l’amendement proposé par le parti social-démocrate SPÖ, en vertu duquel «la mise sur le marché» de produits à base de glyphosate est «interdite au nom du principe de précaution». Le texte a notamment reçu le soutien du parti d’extrême droite FPÖ.
Cette mesure d’interdiction totale fait débat depuis plusieurs semaines en Autriche, ses opposants faisant valoir qu’elle n’est pas conforme avec la règlementation européenne puisque la licence d’utilisation du glyphosate dans l’UE, renouvelée en 2017 par l’exécutif européen, court jusqu’au 15 décembre 2022.
L’interdiction de l’herbicide controversé s’est invitée presque par effraction sur l’agenda du Parlement autrichien à la faveur de la chute, au mois de mai, du gouvernement dirigé par le chancelier conservateur Sebastian Kurz.
Majorité de circonstance
Profitant de l’absence de coalition constituée au Parlement jusqu’aux législatives anticipées de septembre, les partis social-démocrate SPÖ, d’extrême droite FPÖ, écologiste Jetzt et les libéraux Neos ont réuni mardi une majorité de circonstance et approuvé cette interdiction alors que les députés siègent pour la dernière semaine de cette mandature écourtée.
Le parti conservateur ÖVP, favori pour revenir au pouvoir après les législatives, a voté contre une interdiction totale pénalisant à ses yeux les agriculteurs. La formation de Sebastian Kurz proposait que l’usage de glyphosate soit formellement interdit pour les particuliers, à proximité des écoles et sur les terrains de sport.Depuis la chute de la coalition droite-extrême droite, dans la foulée du scandale de «l’Ibizagate» ayant frappé le FPÖ, l’Autriche est dirigée par un gouvernement d’experts.
Grisés par cette liberté législative temporaire, les parlementaires autrichiens ont d’ailleurs approuvé mardi d’autres mesures de protection de l’environnement : les sac plastiques seront bannis sur l’ensemble du territoire au plus tard en 2021 et l’interdiction de privatiser les ressources en eau va être inscrite dans la Constitution. «La propriété publique de l’approvisionnement en eau potable est dans l’intérêt du bien-être et de la santé de la population», va spécifier la loi fondamentale.
Le Bauernbund, syndicat agricole issu du parti conservateur, a dit s’attendre à ce que la mesure proscrivant le glyphosate soit recalée par les instances européennes, comme l’avait été une décision dans le même sens prise par l’Etat régional de Carinthie en 2018.
Affirmant que le glyphosate n’est pas utilisé sur plus de 1% des surfaces agricoles en Autriche, le syndicat a taxé les députés de faire du «populisme sur le dos des agriculteurs».
Vote «historique»
En Autriche, l’agriculture biologique représente 24% de la surface agricole, la part la plus élevée des pays de l’UE.L’organisation de défense de l’environnement Greenpeace a salué un vote «historique» et appelé l’exécutif européen à le respecter.

Classé «cancérigène probable» depuis 2015 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le glyphosate est utilisé sous diverses marques, depuis que le brevet détenu par le groupe américain Monsanto est tombé dans le domaine public en 2000. La plus célèbre reste le Roundup fabriqué par Monsanto, qui appartient désormais au géant allemand de la chimie Bayer.
Monsanto a été condamné deux fois aux Etats-Unis, en août 2018 et en mars 2019, par des jurys populaires à San Francisco qui ont considéré que le désherbant au glyphosate Roundup était responsable des cancers de deux personnes, et que Monsanto n’avait pas pris les mesures nécessaires pour avertir des risques potentiels.
Dans plusieurs pays européens, l’utilisation glyphosate est objet de restriction locale ou partielle.
Après deux ans de débats particulièrement houleux, fin 2017, les Etats membres de l’Union européenne (UE) ont renouvelé pour 5 ans la licence du glyphosate. La Commission européenne, organe exécutif de l’Union, met en avant le feu vert de ses agences scientifiques, l’Efsa (sécurité des aliments) et l’Echa (produits chimiques), qui n’ont pas classé la substance comme cancérigène. Mais l’indépendance de l’Efsa a été mise en doute par des révélations de journaux selon lesquels son rapport comporterait des passages copiés/collés d’un document déposé en 2012 par Monsanto.

Libération-Mercredi3 juillet 2019

Un rayon de supermarché sans emballage plastique...

Le journal Télérama publie sous la signature de S.Be.un court article signalant que la chaîne néerlandaise de supermarchés Ekoplaza vient d'inaugurer dans un de ses magasins  d'Amsterdam le premier rayon sans plastique. Dans le supermarché en effet tous les emballages des produits sont en biofilms transparents.

Ces emballages sont conçus à partir de végétaux et ils pourront finir leur vie dans les poubelles pour produits recyclables et donc compostables. Pour en savoir davantage, joindre sur Internet: www.

Lyliane

 

14/07/2019

En été, comment lutter contre les moustiques?

Il est difficile d'échapper aux moustiques, en période estivale, écrit Mme Anne Rousseau dans Version Fémina. Il faut savoir que les répulsifs cutanés anti moustiques sont peu ou pas efficaces contre les abeilles, les guêpes et les frelons, mais repoussent généralement les mouches, les taons et les aoûtats. Pour les tiques, les répulsifs contenant du DEET ou de l'IR3535 peuvent se révéler utiles. Dans les zones tropicales, les produits concentrés à 30% au moins en DEET, Icaridine, IR3535 ou PMD sont recommandés. Pour les bébés préférer les moustiquaires.

Mais comment se protéger vraiment des piqûres de moustiques en France? Il n'y a que 4 composants dans nos pays occidentaux qui auraient prouvé leur efficacité sur les moustiques, dont le "tigre", dès l'âge de 2 ans. Il s'agit du DEET, de l'icaridine, de l'IR3535 et du PMD (sauf pour les femmes enceintes). Ce dernier est aussi appelé parfois Citriodiol ou Citrepel 75 car c'est un analogue de synthèse d'un composant issu de l'huile essentielle d'eucalyptus citronné. Puressentiel Anti-Pique, Cinq sur Cinq, Apaisyl, Moskito Guard, MoustiKologne... en contiennent.

Les diffuseurs électriques renferment des pyréthrinoïdes, toxiques pour les moustiques, qui existent également en spray. Ils doivent être utilisés fenêtres ouvertes car ils sont irritants pour les voies respiratoires. Quitter la pièce pendant 30 minutes environ après la pulvérisation et éviter de s'y exposer si on est asthmatique, enceinte et pour les jeunes enfants. Ne jamais pulvériser près du visage et bien se laver les mains ensuite. Certains sont waterproof. Ne  pas mettre une crème solaire en même temps.

Les sprays sur les vêtements sont fiables dans les zones à risque (paludisme...). Ceux à base de perméthrine (Insect Ecran Vêtement, Biovectrol Tissu) sont particulièrement indiqués. Mais attention car ce produit est toxique pour les chats. Les formules naturelles (citronnelle, menthe poivrée, lemon grass...) et surtout les huiles essentielles de géraniol, lavande et menthe ont prouvé leur efficacité. Attention cependant aux réactions allergiques et de photosensibilisation.

Lyliane

Bienfaits du lait de jument...

Mme Amandine Roussel présentent aux lecteurs de la revue "Nous" l'élevage extensif et bio de chevaux de la race Merens (70 chevaux et 18 juments) de Mme Julia Bonal et de Mr Yannick Hamon près de Varages (83). En plus de cet élevage démarré en 2006, ils proposent du lait de jument et depuis peu la vente de savons de la marque Cavalac, vendus en magasins bio de la région PACA. Ces savons à base de 30% de lait de jument, huile d'olive et de coco sont "particulièrement bénéfiques pour des peaux à problèmes de type eczéma ou psoriasis". Ils coûtent environ 5,90 euros pour un poids de 100G. La gamme pourrait s'enrichir de shampoings ou de savon à barbe.

Les chevaux sont élevés en semi-liberté et les juments sont traites pendant 4 mois, afin de nourrir les poulains. Elles produisent en moyenne 12 litres de lait par jour. Mais les vertus de ce lait de jument sont peu connues du grand public. Elles sont pourtant nombreuses: vitamine C, pré et probiotiques, bref, tout ce qui renforce le système immunitaire. Certains enfants intolérants au lait de vache l'acceptent très bien. Ce lait est vendu en packs de 2,5 litres au prix de 35,50 euros.

Pour se renseigner sur cet élevage, téléphoner au 06 18 07 23 92 ou écrire à Mme Julia Bonal, Route de la Verdière à Varages (83).

Lyliane

13/07/2019

Séjourner dans un parc national....

Un article récent dans le journal syndical US N° 217 rappelle aux vacanciers que la France compte dix parcs nationaux comme celui des Ecrins, du Mercantour... Le 11ème sera un parc forestier entre la Côte d'Or et la Haute Marne et il devrait voir le jour en 2019. Il existe également de nombreux sites où la faune, la flore et les activités traditionnelles sont protégées: réserves naturelles, sites classés, réseau Natura 2000... N'oublions pas que ce sont de beaux lieux où passer des vacances! C'est bien plus écologique que d'aller à l'autre bout du monde en avion! Qui plus est, marcher en montagne ou en forêt ne peut qu'être bénéfique pour la santé.

Dans notre pays, le Parc de la Vanoise date de 1963. Ces parcs sont gardés par des gardes nationaux, car certaines activités sont interdites: faire du feu, chasser, bivouaquer sans autorisation... Mais randonnées, alpinisme et pastoralisme sont autorisés. Les sentiers sont entretenus, la signalétique soignée. Toutefois, on peut regretter que peu à peu des fonds pour payer le personnel et des programmes soient supprimés, au moment où l'on cherche à mettre en valeur la biodiversité et où le respect de l'environnement est plébiscité par tous les européens.

Lyliane

Nicolas Hulot appelle à une union sacrée pour gagner "la guerre du climat"...

 

ENVIRONNEMENT - « On est au bord de l’abîme », prévient l'ancien ministre
L’ancien ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, a appelé à l’unité par-delà les clivages politiques afin d’affronter la « guerre » contre le dérèglement climatique, dans un entretien à Dimanche Ouest-France.
« Il est urgent d’affronter la réalité climatique, écologique plutôt que de toujours lui tourner le dos. Nous devons absolument nous rassembler, au-delà de toutes nos barrières politiques, religieuses pour changer nos modes de vie. En temps de guerre, on est capable de s’unir sur l’essentiel. Et nous sommes en guerre ! », estime Nicolas Hulot dans le journal.
« Ce modèle économique est obsolète. On est au bord de l’abîme », poursuit l’ancien ministre. « Quand Notre-Dame brûle, les flammes sont visibles, que l’on soit croyant ou pas, on est tout prêt à prendre un seau pour aller aider les pompiers. La planète se consume, mais on continue à cultiver nos différences, à s’appuyer sur des idéologies creuses ». « Il faut arrêter de dire aux gens qu’on a une grippe alors qu’il s’agit bien d’une tumeur », insiste-t-il.
« Faire rentrer l’écologie dans la modernité »
Nicolas Hulot, qui a démissionné du gouvernement en septembre 2018, se dit « prêt » à apporter son « soutien à un gouvernement qui fera la démonstration qu’il veut véritablement faire rentrer l’écologie dans la modernité ». « Je ne serai pas avec lui politiquement, mais je serai derrière en appui pour faire en sorte que les citoyens adhèrent. C’est beaucoup plus important que de reprendre une posture partisane », explique-t-il.
S’il affirme qu’il ne sera pas candidat aux municipales, Nicolas Hulot appelle cependant « les maires de tous bords » à « faire un effort » pour « cesser de consommer des terres agricoles à tous crins avec des projets immobiliers, des projets de grandes surfaces, des projets d’une autre époque au moment où il faut revitaliser les cœurs des villes ».

En guerre contre le Ceta.

Parallèlement à cet entretien, Nicolas Hulot part en guerre contre le Ceta, l’accord de libre échange entre l’Union européenne et le Canada, dans une tribune publiée par le Journal du dimanche. « Disons non au Ceta actuel pour rouvrir la négociation », plaide-t-il, en rappelant que « la ratification du Ceta par la France sera discutée puis votée à l’Assemblée à partir du 9 juillet ». « Ratifier le Ceta (…) est un choix entre deux mondes, entre deux avenirs », selon lui.
« L’un favoriserait le moins-disant environnemental, sanitaire et social et pénaliserait encore un peu plus les agriculteurs en les exposant à toujours plus de concurrence internationale déloyale », développe-t-il. « L’autre permettrait de se laisser le temps de construire des relations commerciales équilibrées, qui n’oublient ni l’ambition environnementale, ni la protection sociale, ni la dignité humaine ».
« Dans quelques mois, le futur Premier ministre du Canada pourrait être Andrew Scheer, un conservateur qui a voté contre la ratification de l’accord de Paris » sur le climat, fait valoir l’ancien ministre. « Que fera-t-on alors du Ceta, si le Canada décidait de ne pas tenir ses engagements climatiques ou de suivre Donald Trump en quittant à son tour l’accord de Paris ? », s’interroge-t-il.

20 Minutes avec AFP - 20 Minutes - dimanche 30 juin 2019

 

12/07/2019

Paddle et ramassage de déchets en Méditerranée!

Selon Mme Mathilde Frénois dans le Journal 20 Minutes du 27/6/2019 des amateurs de paddle ont décidé de nettoyer la mer. Le collectif Paddle Cleaner, en effet, a lancé l'idée d'allier sport et environnement. Debout sur leur planche, les volontaires, équipés d'une épuisette et d'un sac à la ceinture,ramassent les déchets à leur portée. Ils accèdent facilement aux petites criques et aux plages difficiles d'accès. L'un d'eux nommé Sébastien Uscher a ramassé en 4 jours quelques 30 000 détritus de tous ordres.

Le collectif Paddle Cleaner a également entrepris un travail de sensibilisation en peignant des tortues sur le bitume à côté des bouches d'égout, histoire de rappeler à tous que nos déchets finissent dans la mer. Et les tortues sont les premières à en pâtir! Mr Uscher a même le projet de proposer la location de paddle en échange de déchets.

Bravo à cette initiative qui cherche à alerter le public! A nous donc de nous responsabiliser et de cesser de déverser mégots, gobelets, cannettes, polystyrène dans la nature... Pour en savoir davantage, contacter : www.paddlecleaner.fr.

Lyliane

11/07/2019

Une maison après l'exil...

Dans le journal La Croix du 14 JUIN 2019, Mme Florence Pagneux nous fait part de l'initiative de la ville de Rezé (Loire-Atlantique)qui a décidé de "mettre à l'abri20 jeunes migrants  pour une longue durée, dans le cadre d'un partenariat inédit avec des associations et des bénévoles". En effet, dans 3 maisons inoccupées depuis avril 2019 20 jeunes exilés âgés de 15 à 20 ans (16 hommes et 4 femmes), originaire d'Afrique (Guinée, Mali, Cameroun et Côte d'Ivoire) qui vivaient en squat ou à l'hôtel, ont été pris en charge en s'appuyant sur 2 associations locales.

Une expérimentation de ce genre avait déjà été lancée en 2017 avec des familles Roms. Cet hébergement se double d'un accompagnement professionnel et social. La plupart des jeunes exilés sont scolarisés dans le public, car ils sont motivés pour vite apprendre un métier. Tout le Conseil Municipal et la population de Rezé se sentent solidaires de ces jeunes. Des dons affluent pour les soutenir matériellement et moralement.

Bravo et merci pour ces initiatives généreuses qui donnent l'exemple à d'autres municipalités plus frileuses dans leur engagement. Espérons qu'elles feront tache d'huile!

Lyliane

 

Déchets nucléaires: que deviennent-ils?

Le journal d'information de l'ONG Greenpeace "La bannière" pose la question du devenir des déchets nucléaires dans notre pays. Du 17 au 25 septembre, en outre, se tiendra un débat public national sur les déchets nucléaires. Lors d'une vingtaine de réunions, les citoyen-ne-s sont invité-e-s à s'emparer de cette question qui engage les générations futures pour des millions d'années.

Car savons nous ce que deviennent les déchets radioactifs produits par notre consommation d'électricité? Quelle est leur durée de vie? Où sont-ils stockés? Ces sites sont-ils sûrs et durables? L'industrie nucléaire soucieuse de ses intérêts et les responsables politiques à courte vue font rarement la place aux citoyens. Pourtant, l'enjeu est de taille!

La filière nucléaire produit des déchets qui resteront radioactifs pendant des milliers d'années. Ils s'entassent cependant! Avec ses 58 réacteurs et 60 ans de programme nucléaire, la France a produit 1,6 million de mètres cubes de déchets radioactifs, dont 60% proviennent directement de l"électricité nucléaire produite par EDF. Mais ces rebuts ne sont pas sans danger! Ils sont en effet toxiques et présentent un risque majeur pour la santé et l'environnement. En cas de fuite, ils contamineraient les sols, les nappes phréatiques, l'air ou la mer.

Le mythe du " déchet nucléaire recyclable" est entretenu par l'industrie depuis des décennies, mais en réalité seul 1% du combustible est réutilisé après retraitement. Le reste continue à s'accumuler. Sans oublier le problème du transport de convois dangereux à travers le pays! L'enfouissement de ces déchets à Bure (Meuse) est contesté par les habitants, car ce projet nommé Cigéo n'est pas réversible et il est très onéreux (34 milliards d'euros). Leur immersion dans les océans est interdite depuis 1993.

La consultation des citoyens français sera l'occasion de participer au débat et d'attirer l'attention du public sur les risques que nous font courir ces déchets. Faisons cesser cette fuite en avant irresponsable et engageons-nous pour l'avenir de nos enfants et petits-enfants! Pour en savoir davantage et participer au débat: https://bit.ly/2HmHBu4.

Lyliane

10/07/2019

Une expédition pour protéger les océans...

Le journal de Greenpeace La Bannière nous signale qu'en avril 2018, leur bateau l'Esperanza est parti pour un long voyage d'un an du Pôle Nord au Pôle Sud. Sa mission sera d'explorer les océans et de dénoncer les menaces qui les guettent. En perspective: un traité international sur la haute mer, afin de protéger30% des océans d'ici à 2030. Selon la communauté scientifique, c'est essentiel pour garantir leur bonne santé à long terme.

L'Esperanza avec à son bord une équipe de scientifiques sillonne les mers et rapportera des données pour soutenir la création de réserves marines et sauvegarder ainsi la haute mer. L'expédition a commencé dans l'arctique, où ours polaires et baleines sont affectés par le dérèglement climatique. Elle se continuera par l'Atlantique Nord, puis le récif de l'Amazone, l'Atlantique Sud-Ouest et le voyage devrait se terminer dans l'Antarctique.

Merci à Greenpeace de chercher à protéger nos océans,notamment dans les zones qui échappent aux juridictions nationales, qui attirent des convoitises irresponsables! Les océans sont pourtant "notre principal allié, en tant que puits de carbone pour faire redescendre le thermomètre planétaire".

Pour suivre l'expédition, consulter : www.greenpeace.org/protecttheoceans.

Lyliane

Le plastique se transforme en Afrique de l'Est (Tanzanie)...

La start-up EcoAct transforme bidons, sacs, bouteilles… en poutres de construction destinées à remplacer celles en bois, luttant ainsi contre la pollution par le plastique et la déforestation. Elle remporte le prix de la catégorie « habitat » du « Monde » - Cities.

On serait bien en peine, à première vue, de dire de quoi sont faits ces poteaux noirs entassés au fond de l’atelier. Ronds ou carrés, ils pourraient passer pour du métal, si ce n’est leur poids, plutôt léger (entre 9 et 14 kg), et leur toucher rugueux semblable à du caoutchouc. La réponse se trouve à quelques mètres seulement, dans un grand tas de ­déchets formé de bidons, de seaux, de bouteilles et de sacs à usage unique, de toutes les tailles et de toutes les couleurs. Mais tous usagés. Et tous en plastique.
« Pour nous, tout cela n’est pas du déchet, mais de l’argent ! »
Lancée il y a un an, la start-up EcoAct collecte des déchets plastiques dans le quartier de Tegeta, une zone populaire de la banlieue de Dar es-Salaam, en Tanzanie, et les transforme en poteaux de différentes tailles, destinés à remplacer le bois et le métal. « Nous utilisons toutes sortes de plastiques, même les morceaux d’ordinateurs », affirme Christian Mwijage, le fondateur de cette entreprise qui emploie 16 personnes et travaille avec une cinquantaine de collecteurs de rue. «Pour nous, tout cela n’est pas du déchet,mais de l’argent !», ajoute-t-il en désignant l’amas de détritus.
L’entrepreneur de 35 ans, petites lunettes et chemise à carreaux, travaillait jusqu’au lancement de l’entreprise comme informaticien, une voie tracée pour lui par ses parents, malgré son intérêt « depuis l’enfance » pour l’environnement. « Mais dans la culture tanzanienne, si vous travaillez dans les déchets, c’est que vous n’avez pas d’autre choix. Moi j’ai voulu industrialiser ce secteur », raconte celui qui a étudié les sciences de l’informatique, à Dar es-Salaam, puis la gestion d’entreprise à Washington. En mai 2017, il démissionne, réunit ses économies, vend un terrain hérité de son père, et se lance dans l’aventure entrepreneuriale, avec pour but de trouver une solution à la pollution plastique qui défigure nombre de paysages et d’écosystèmes en Tanzanie.
Ce pays d’Afrique de l’Est produit, selon les chiffres d’EcoAct, 14 800 tonnes de déchets par jour, dont 48 % sont des plastiques. Face au problème, la Tanzanie vient d’ailleurs d’interdire, le 1er juin, les sacs en plastique. Parallèlement, le pays connaît un boom de la construction, un secteur consommateur de bois qui participe à la déforestation. L’exemple du Kilimanjaro a marqué Christian Mwijage. Le plus haut sommet d’Afrique est très touché par le phénomène, qui contribue à faire disparaître sa couverture neigeuse. Il passe des heures sur Internet, discute avec des experts, suit un cours en ligne sur les polymères. Sur Internet, des vidéos expliquent comment faire du « bois plastique », que de petites entreprises fabriquent déjà au Kenya voisin, mais aussi en ­Colombie ou encore au Mexique. « J’ai fini par comprendre que cette idée était la meilleure », résume-t-il dans les locaux de l’entreprise – une pièce unique avec quelques ordinateurs.
La collecte sera la première étape mise en place. Ali Makuru tient l’un des trois points de collecte désormais en activité – un carré grillagé en bordure de rue où un panneau noir annonce en swahili : « Nous achetons du plastique ».« Les collecteurs de rue viennent ici nous apporter leur récolte. Nous faisons le tri ensemble car chaque plastique a son prix. Nous pesons et ils sont payés tout de suite », explique le jeune homme, en désignant l’épais cahier où il consigne chaque dépôt. EcoAct a lancé un deuxième système d’approvisionnement auprès de familles (25 pour l’instant) qui lui confient leurs poubelles en échange d’une couverture santé – dont peu de foyers pauvres disposent. Chaque jour, le camion vert et blanc d’EcoAct ­rapporte 400 kg de déchets jusqu’à l’« usine » – une grande cour de terre battue, partiellement remplie de tas de plastiques. Sous un auvent trônent deux machines bleues.
Simplicité du processus
La simplicité du processus et des équipements nécessaires est surprenante. La première machine, une broyeuse, réduit en confettis, dans un bruit assourdissant, les plastiques préalablement triés par type (PP, PE, PVC…). Ils vont être introduits, selon un mélange tenu secret (de lui dépend la qualité du produit final), dans une deuxième machine, une extrudeuse, chauffée à 120 °C. Devenu liquide, le plastique s’écoule dans un moule de métal, de forme ronde ou carrée. Quelques heures de refroidissement plus tard, les poutres en seront extraites. « L’un de nos challenges, admet Sadick ­Yusuf, le responsable de la production, ce sont les coupures d’électricité, car cela arrête le ­processus et la machine met trois heures pour atteindre la bonne température. »
L’orgueil d’EcoAct est de n’utiliser aucun des produits chimiques généralement nécessaires pour fluidifier l’intérieur de l’extrudeuse. « A la place, nous utilisons de la cire d’abeille, ce qui nous a valu d’être sélectionnés pour le Prix africain de l’innovation en 2018, qui récompense des technologies uniques », se flatte Christian Mwijage, ajoutant que cette technique, qu’il veut breveter, permet aussi des économies d’énergie. Petite ombre au tableau : si en théorie sa méthode peut utiliser tous les plastiques, certains lui sont dans les faits moins utiles que d’autres. « Le PE est celui dont nous avons le plus besoin car mélangé à la cire il fond rapidement », admet l’entrepreneur. D’autres plastiques, comme ceux des sacs ou des bouteilles, sont en partie revendus à des entreprises chinoises, qui les exportent. Cette activité constitue pour l’instant l’essentiel du chiffre d’affaires (38 000 dollars par mois).
Manque de financements
En 2018, EcoAct a vendu ses 170 premières poutres « test », notamment à des communautés massaï autour du Kilimanjaro. Cette année 2019 sera cruciale pour éprouver son modèle. La start-up, qui produit aujourd’hui 25 poutres par jour, entend tourner 24 heures sur 24 pour monter à 70 dès le mois prochain. Une fois 600 pièces accumulées, elle commencera à démarcher ses premiers marchés cibles : les hôtels et les entreprises, qui utilisent des poteaux de bois pour leurs barrières de sécurité (un accord vient d’être signé pour 420 unités avec Coca-Cola) ; et le gouvernement, qui utilise du métal pour les panneaux de signalisation.
Mais Christian Mwijage est sûr que le potentiel va bien au-delà. Sillonnant le quartier au volant de sa voiture, il désigne frénétiquement les dizaines d’échoppes construites en poutres de bois. Moins chères à l’achat (12 000 shillings tanzaniens contre 19 000 à 29 000 pour ses produits, soit 4,60 euros ­contre 7,30 à 11,20), ces dernières durent aussi bien moins longtemps, en raison de l’usure et des termites : « Elles pourrissent en quelques mois alors que les nôtres sont à vie. » Les défis sont nombreux, à commencer par le manque de financements (raison pour laquelle il court les prix internationaux, qui lui ont déjà rapporté environ 50 000 dollars au total). Mais il en est certain, EcoAct sera un succès qui le rendra riche, protégera l’environnement et offrira une solution durable pour les maisons, du sol au plafond. Avec la même méthode, l’entreprise veut aussi produire à terme des tuiles, des dallages et des briques.

Marion Douet - Le Monde - jeudi 27 juin 2019

09/07/2019

Street Art et tricot, Happy Fil de Hyères (83) cherche tricoteurs et tricoteuses...

Connaissez-vous le Yarn Bombing, ce street art venu des Etats-Unis, qui est entre le graffiti et le tricot. Dans le journal Nous, Mme Nathalie Brun a publié un article à ce sujet. Le mouvement Knit the City ( tricote ta ville) s'est répandu depuis quelques années en Europe et notamment à Londres. Il s'agit par exemple de recouvrir de tricot: vélos, bancs, arbres, statues, bus... Les Finlandais notamment se sont illustrés en couvrant intégralement le parvis de la Cathédrale d'Helsinki de décorations au crochet. En France, lors du festival d'Art Urbain de 2012 à Angers, un pont a été recouvert de tricot. Puis du mobilier urbain a été habillé à Mulhouse, Evry, Quimper et Lille.

A Hyères, depuis 3 ans, un groupe de Yarn Bombing s'est  crée avec un atelier informel se réunissant dans un bar de la Place Massillion"Chez Alain". Ses statuts ont été déposés en Préfecture sous le nom " Happy Fil, Feel Happy". Les ouvrières du tricot urbain organisent des week-end opéra comme à Carnoules, ou participent au Parcours des Arts début juillet. C'est l'occasion d'inviter d'autres associations telles La Tortuga pour lancer des événements à base de carrés de tricot. Les projets ne mentent pas pour la suite à Hyères: un vieux lavoir, une place, du mobilier urbain...

Inutile d'être un as du crochet pour participer à ces ateliers, où règne avant tout la convivialité. Il suffit d'avoir de la bonne volonté et de savoir tenir crochet et aiguilles! L'Association possède un stock conséquent de laine, offerte par des donateurs. A Hyères, on cherche en ce moment du renfort et tous les âges sont bienvenus. Renseignements à mc.hours@gmail.com.

Lyliane