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23/12/2019

Combattre l'ignorance par le théâtre...

L'historien Selman Reda tourne dans les lycées du sud de la France avec une pièce, "Ne laisse personne te voler tes mots" qui raconte l'histoire du Coran. Sa manière de combattre à la fois les idées toutes faites et la radicalisation.

Parce que l'ignorance est la mère de toutes les dérives, l'historien Selman Reda a décidé d'écrire une pièce racontant l'histoire du Coran et de la jouer devant un public de lycéens, toutes origines et religions confondues.
"Ne laisse personne te voler tes mots" ne se veut surtout pas prosélyte. L'auteur s'est inspiré de sa propre expérience de jeune mulsuman français ayant subi les idées étroites et coercitives de son père, s'étant fait mettre à la porte à l'âge de 16 ans et ayant heureusement rencontré l'islamologue Rachid Benzine. Avec lui, il a exploré l'histoire de sa religion et de son texte sacré.

Mr Selman Reda parle autrement de la religion, la resitue dans son contexte à la fois spirituel, historique et géographique. Son public de lycéens, de toutes origines religieuses et sociales, se fait ainsi une idée plus précise de la réalité d'une confession qui suscite bien des fantasmes et des interprétations chez les croyants comme chez les autres.

Selon Franceinfo - Franceinfo - dimanche 24 novembre 2019

La plantation d'une nouvelle forêt dans le Val-d'Oise démarre...

C'est le premier projet de ce genre depuis la création de la forêt des Landes, en Nouvelle-Aquitaine, il y a plusieurs siècles. Ce lundi, le premier arbre de la future forêt de la plaine de Pierrelaye-Bessancourt, dans le Val-d'Oise, a été planté.

D'ici 10 ans, cet érable champêtre sera entouré d'un million d'autres, donnant naissance à un espace forestier de 1.350 m², relié directement aux forêts de Montmorency et de Saint-Germain-en-Laye. 


29 espèces différentes

Outre cet érable champêtre, 400 arbres de six espèces différentes ont été plantés ce lundi sur trois parcelles, à cheval sur trois communes, Méry-sur-Oise, Herblay et Saint-Ouen-l'Aumône. A terme, 29 essences d'arbres cohabiteront dans ce nouveau poumon vert.

"Nous les avons sélectionnées sur leur capacité de croissance rapide, explique au Parisien Philippe Goiran, chef de projet boisement à l'ONF. "L'enjeu est d'avoir rapidement une forêt au sens commun du terme. D'ici dix à quinze ans, nous aurons des arbres qui feront 10 à 12 m de hauteur."

Selon Mme Alexia Elizabeth avec Cyrielle Cabot - BFMTV - lundi 25 novembre 2019

22/12/2019

Education: rôle des neurosciences...

Comment offrir à l'ensemble des enfants scolarisés les meilleures chances de développer l'ensemble de leurs capacités cognitives? La question, aussi vieille que l'école, est au cœur de tous les programmes, méthodes et querelles pédagogiques. Mais elle se pose aujourd'hui en des termes radicalement nouveaux: la donne est bouleversée par les avancées des spécialistes des neurosciences dans le domaine de l'éducation et de la psychologie cognitive.

Depuis plusieurs années déjà, ces disciplines en pleine expansion produisent des résultats pouvant conduire à de nouvelles recommandations pédagogiques, qu'il s'agisse des savoirs ou des apprentissages.

Seulement, ces résultats et recommandations sont loin d'être acceptées par les tenant·es de pédagogies élaborées à partir de champs d'expertise différents –ce qui ne va pas sans débats et controverses, souvent méconnues du public non averti.

Pour évaluer au plus juste ce que peuvent offrir les neurosciences à l'éducation, certain·es pensent qu'une solution rationnelle et pratique existe: l'expérimentation réalisée dans des conditions pédagogiques réelles. Encore faut-il respecter les règles déontologiques et éthiques qui s'imposent dans le cadre scolaire.

C'est tout l'objet du dernier avis du Comité consultatif national d'éthique (CCNE), rendu public le 7 novembre et intitulé «Cadre éthique de l'expérimentation pédagogique en situation réelle». Ce travail a été conduit par un médecin spécialiste bien connu des neurosciences, le professeur Lionel Naccache, et un philosophe féru de bioéthique, Frédéric Worms.

Il est ici question de s'inspirer de méthodes trouvant leur origine en médecine avec la démarche des essais cliniques, qui s'est ensuite développée dans d'autres disciplines, comme l'économie ou l'évaluation des politiques publiques.

«Cette démarche permet de prendre en compte toute forme d'expérimentation, d'utiliser une méthodologie rigoureuse (fondée notamment sur la randomisation et la notion d'expérimentation contrôlée), voire de contrôler les biais éventuels. Cette mesure in situ d'une pratique pédagogique se distingue des expérimentations de laboratoire qui sont conduites dans un contexte très différent de celui de la salle de classe», peut-on lire dans l'avis.
«Comment minimiser les risques inhérents à l'expérimentation? Comment ne pas interférer avec les pratiques en vigueur?» Avis du Comité consultatif national d'éthique
Le CCNE prend bien garde de ne pas donner le flanc aux critiques: il ne veut pas «trancher sur la supériorité d'une méthode d'enseignement ou d'apprentissage par rapport à une autre», mais plus modestement proposer un cadre éthique général pour encadrer cette recherche qui lui apparaît désormais indispensable.

Et le comité d'énumérer les questions soulevées par la définition de ce cadre, qui concernera directement les élèves, leurs enseignant·es et l'ensemble de l'institution scolaire: «Comment minimiser les risques inhérents à l'expérimentation? Comment ne pas interférer avec les pratiques en vigueur, délimiter le cadre strictement scientifique de la recherche en cours et garantir son indépendance par rapport aux choix pédagogiques et politiques effectués par ailleurs? Comment aborder la question de l'accord éclairé d'individus mineurs? Comment s'assurer de l'équité sociale de l'expérimentation et de ses retombées? Sur quels critères déterminer la notion d'efficacité pédagogique? Comment gérer le risque de la normalisation méthodologique?»

Pour le CCNE, aucun doute: depuis une vingtaine d'années, les neurosciences de l'éducation défrichent un champ nouveau et obtiennent des résultats pouvant conduire à des recommandations nouvelles quant aux modalités d'enseignement de nombreux savoirs ou apprentissages.

Attention: ces recommandations ne proviennent pas d'études d'imagerie cérébrale fonctionnelle, mais bien de travaux de psychologie expérimentale conduits selon les principes rigoureux de la psychologie cognitive (selon l'analyse des processus cognitifs en termes d'opérations de traitement et de représentation d'information).

«Cette nuance permet de dissiper une crainte souvent formulée, entre une approche qui serait davantage soucieuse des “sujets” que sont les enfants et une technoscience qui les concevrait comme des “objets”, souligne le CCNE. En réalité, pédagogues et psychologues expérimentaux partagent le souci des mêmes “sujets” et ont avec eux les mêmes interactions de base, mais leurs méthodes d'observation, leurs objectifs et leurs champs d'expertise respectifs diffèrent.»

L'avis liste différents exemples typiques de travaux expérimentaux issus des sciences cognitives et des neurosciences cognitives conduisant à de possibles recommandations à valeur pédagogique.

Dans un premier cas, il s'agit de «comprendre et apprendre un texte en cherchant à s'en souvenir». Des études suggèrent que certaines techniques devraient être davantage développées et utilisées, par préférence aux méthodes actuelles d'apprentissage «ne faisant pas appel à des exercices de récupération spontanée en mémoire».

Il s'agit ensuite de la démonstration expérimentale «de la supériorité d'une méthode de lecture analytique sur la méthode de lecture globale», un sujet à haut potentiel polémique.
«Pédagogues et psychologues expérimentaux partagent le souci des mêmes “sujets” et ont avec eux les mêmes interactions de base.» Avis du Comité consultatif national d'éthique
Le CCNE évoque également l'utilisation pédagogique qui pourrait être faite des «riches capacités numériques linguistiques, sociales et plus largement cognitives des tout-petits», des capacités longtemps insoupçonnées, encore trop rarement utilisées par une institution scolaire qui veut croire, contre l'évidence expérimentale, que les capacités cognitives des enfants correspondent ni plus ni moins qu'à une tabula rasa.

Il s'agit enfin des moyens de remédier au poids des stéréotypes de genre qui prévalent au sein de l'institution scolaire française, à commencer par le vieux stéréotype selon lequel «les garçons seraient meilleurs que les filles en mathématiques».

Des expérimentations existent qui témoignent de la large gamme de processus cognitifs qui peuvent être explorés par la psychologie cognitive, depuis la lecture et le calcul jusqu'au développement du sens critique, à la créativité ou encore aux stéréotypes qui peuvent conduire à affecter les apprentissages et le bien-être mental des élèves.

«Nous aurions évidemment pu, ajoutent les auteurs de l'avis, citer ici les nombreux travaux expérimentaux démontrant, au laboratoire, l'impact de l'attention, de la motivation, de la qualité du sommeil ou encore de l'importance d'inhiber les réponses automatiques dans l'acquisition et les performances de nombreuses tâches cognitives.»

Selon Jean-Yves Nau - Slate - lundi 25 novembre 2019


 

Un maire exemplaire renonce à ses indemnités....

Face à la crise de confiance des citoyens envers les politiques, Christian Derouet, maire de Lonlay-l’Abbaye (Orne), a renoncé à 35.000 euros d'indemnités depuis son élection en 2008. Objectif : assurer l'exemplarité des élus et préserver le lien avec ses concitoyens.
C'est un geste fort envers ses administrés. Le maire de la commune de Lonlay-l’Abbaye, dans l'Orne, a renoncé à l'ensemble de ses indemnités depuis 2008. Objectif : rétablir le lien de confiance des concitoyens avec les politiques. "J’ai laissé plus de 35.000 euros d’indemnités (depuis mon élection en 2008) que je n’ai pas pris. Alors quand je vois qu’ils veulent augmenter les indemnités...", a confié au Huffington Post l’élu de 66 ans, qui affirme assurer sa fonction de maire surtout "par amour et par passion".
En effet, selon Christian Derouet, le maire de la ville de 1.135 habitants, "l’exemplarité" des politiques est un enjeu important pour préserver une relation de confiance avec les concitoyens, particulièrement dans un contexte de précarité économique. "Il faudrait déjà que les élus montrent l’exemplarité. Supprimons les privilèges. Diminuons le tiers des députés et des sénateurs. Et déjà, ça permettrait à des gens qui ont des petits moyens de réécouter les politiques", propose l'élu, qui vise surtout les avantages des anciens présidents et Premiers ministres.
>> Lire aussi - Pour trouver son successeur, un maire publie une petite annonce
"Je veux être responsable. Et je veux qu’on me donne vraiment les compétences du quotidien de telle façon que mes concitoyens puissent compter sur moi", explique Christian Derouet. Lors du 102e congrès des maires de France le jeudi 21 novembre dernier, Emmanuel Macron avait assuré que "les maires ruraux, dans les campagnes de France, sont bien souvent tout à la fois policier, médecin, urbaniste, jardinier, assistant social. Et ils seront rétribués aussi à leur juste niveau d’engagement".
Il semble que la hausse de leur rémunération ne soit pas la priorité de tous les maires si on en croit Christian Derouet, qui souhaite rétablir la confiance de ses administrés et surtout préserver ses compétences. Il dénonce notamment le transfert des prérogatives des élus aux intercommunalités au cours des dernières années.

Selon Mme Sarah Ugolini - Capital - samedi 23 novembre 2019

21/12/2019

Faut-il racheter des trimestres pour sa retraite?

Racheter des trimestres peut vous permettre de partir avec une retraite à taux plein, même si vous n’avez pas cotisé suffisamment. Une démarche que vous pouvez négocier avec votre employeur.
Si vous partez en retraite sans avoir la durée d’assurance requise correspondant à votre génération, votre retraite sera moins élevée que celle que vous pourriez avoir en ayant “tous” vos trimestres. D’où la tentation de travailler quelques mois, voire quelques années de plus, jusqu’à réunir le nombre de trimestres nécessaires pour pouvoir partir avec une retraite à taux plein … A moins de pouvoir racheter le nombre de trimestres qui vous manque. En augmentant artificiellement votre durée d’assurance, vous pourrez partir plus tôt (mais pas avant 62 ans) avec la même retraite que celle que vous auriez eu en travaillant jusqu’au bout.
Mais racheter des trimestres à quelques mois de la retraite coûte cher : entre 3.000 et 6.000 euros le trimestre selon le niveau de vos revenus professionnels et l’option choisie. Vous pouvez déduire le coût du rachat de votre revenu imposable, en totalité. Il n’y a pas de plafond de déduction, comme avec les produits d’épargne retraite, et l’économie d’impôt apportée par cette déduction n’est pas prise en compte dans le plafonnement global des niches fiscales de 10.000 euros.
Seul inconvénient : racheter vos trimestres à la dernière minute, vous prive de la possibilité d’étaler vos paiements, car il faut avoir tout payé avant de pouvoir demander le versement de votre retraite. Si vous n’avez pas les sommes nécessaires sachez qu’il est parfois possible de monétiser les droits inscrits sur un compte épargne temps pour racheter des trimestres, certaines entreprises offrant même un abondement aux salariés qui profitent de ce dispositif. 

Selon Nathalie Cheysson-Kaplan - Capital - samedi 23 novembre 2019

Sortir de la frénésie consumériste et vivre un Noël authentique...

Sortir de la frénésie consumériste et revenir à l’essentiel: suivez le guide pour vous réconcilier avec Noël! Vous marchez pour le climat et pestez contre le «black friday»? Ou avez envie, tout simplement, de revenir à un Noël plus authentique? Sapins coupés en pleine forêt puis abandonnés le long de trottoirs quelques jours après, rubans par milliers, dernière décoration féerique tendance, tenue de fête spéciale Jour J… Noël est aussi l’un des moments dans l’année où l’on pollue - et dépense le plus. Mais comment concilier conscience écologique et traditions sans être un trouble-fête?
1. Retour aux sources: quel sens donner à Noël?
Peut-être en commençant pas se poser cette question: que représente cette fête pour nous? Une tradition chrétienne, spirituelle? Un temps en famille, un moment de partage avec ses proches? Fête chrétienne empruntée à des rites païens pour commémorer la naissance de Jésus, incarnation du Dieu sauveur, Noël est aussi devenu une fête culturelle et familiale. C’est après la Seconde guerre mondiale que les Américains importent, notamment via Coca-Cola (qui transforme saint Nicolas en Père Noël), une vision plus matérialiste que certains regrettent aujourd’hui.
Dans cette perspective, on s’éloigne déjà du stress de la frénésie consumériste pour tenter de retrouver un Noël plus authentique.

2. Les cadeaux: sobriété... et temps de qualité
Après la théorie, place à la pratique!
● Sobriété et qualité: moins de cadeaux, plus personnalisés
Quand les familles s’agrandissent, la liste de cadeaux ne cesse de s’allonger. Le porte-monnaie en souffre et la planète aussi: beaucoup d’objets achetés en dernière minute ne serviront pas, voire, finiront jetés. Certains optent alors pour les cadeaux groupés, ou le tirage au sort: chaque personne n’offre qu’un seul cadeau à un seul membre de sa famille. Outre l’économie réalisée, cette option permet de prendre du temps pour choisir - et recevoir - un cadeau personnalisé.
Les plus manuels pourront aussi prendre le temps de fabriquer eux-mêmes le présent: un livre de cuisine avec ses recettes préférées écrites à la main, un bocal «SOS cookie», des confitures, du baume à lèvre, une boîte à bijoux...
● Privilégier les cadeaux utiles ou durables
Privilégiez aussi les cadeaux «utiles» et durables - au risque de laisser de côté l’aspect surprise, on peut même demander des listes à nos proches: électroménager, outils de bricolage ou de jardinage, équipement sportif, etc.
«Chez nous, on offre surtout des livres, confie pour sa part Johannes Hermann, ornithologue et auteur de La Vie oubliée. Crise d’extinction: agir avant que tout s’effondre (éditions Première partie). Ce sont des choses durables, qui passent de main en main. C’est moins clinquant, moins cher, et cela va davantage durer».
Cela peut être l’occasion de se reposer «la signification du rite des cadeaux», ajoute ce partisan d’une écologie intégrale telle que développée dans l’encyclique du pape François Laudato Si’. «Dans quelle mesure estime-t-on que les relations passent pas le fait de se couvrir de cadeaux d’une valeur implicitement codifiée?», se demande-t-il.
● Jouets d’occasion et récupération
Chaque année en France, près de 61 millions de jouets (souvent fabriqués en Asie) sont vendus à Noël, soit plus de huit cadeaux par enfants - qu’ils vont parfois manipuler quelques minutes avant de les laisser de côté! Afin de limiter le gaspillage, il est possible d’opter pour les recycleries, ces associations qui fleurissent pour donner une seconde vie aux jouets. Des associations comme Rejoué collectent, nettoient et réparent des jouets d’occasion dans le cadre d’ateliers de réinsertion pour des personnes sans emploi, tout en évitant la multiplication des déchets.
● Les «cadeaux temps»
Mais le meilleur cadeau «zéro déchet» reste celui d’offrir... son temps. On peut ainsi offrir des «bons pour»: un week-end au vert, une soirée baby-sitting, un après-midi bricolage ou réparation, une sortie au théâtre, etc.
Pour emballer vos présents, réutilisez vos papiers cadeaux de l’an passé ou du dernier anniversaire en les stockant. Vous pouvez aussi utiliser du papier journal ou du tissu avec la technique japonaise des furoshiki. D’autres reprennent la tradition anglaise de la grande chaussette, ou encore, utilisent des boîtes ou bocaux en verre réutilisables.
3 . Un calendrier de l’Avent inversé: donner!
Enfin, que Noël revête pour vous une dimension spirituelle ou traditionnelle, vous pouvez pousser votre sens «écologique» au sens du partage et de l’ouverture aux plus pauvres. Pour cela, pratiquez le calendrier de l’Avent «inversé»!
L’idée? Chaque jour, je donne quelque chose (un objet fait main, du temps), ou je fais un petit geste écologique. C’est l’esprit, par exemple, de ce calendrier de l’Avent chrétien Laudato Si’ pour les enfants: inviter un camarade d’école qui a peu d’amis à la maison, réparer un objet pour le réutiliser, jouer en famille, confectionner un cadeau de ses mains, etc.
4. Un sapin naturel ou «fait main»
Le sapin est devenu un incontournable de Noël. Las, son impact environnemental n’est pas anodin. Ici, le débat fait rage. Divers camps s’affrontent: ceux du sapin de Noël synthétique, ceux du sapin «naturel»... et les «anti-sapin» tout court.
Six millions de sapins de Noël sont vendus chaque année, contre 1 million de sapins artificiels. On a tendance à penser qu’un sapin synthétique, réutilisable chaque année, est plus écologique qu’un sapin coupé en pleine forêt. Gare aux idées reçues. Selon une étude réalisée par un cabinet canadien, un arbre artificiel émet l’équivalent de 8,1 kg de CO2 pour sa production et pour son transport, tandis qu’un conifère naturel n’émet «que» 3,1 kg de CO2. Il faudrait garder son sapin en plastique plus de 20 ans pour rentabiliser son impact carbone sur la planète! Or, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise d’énergie (Ademe) estime la durée de conservation des arbres artificiels à six ans seulement.
● Un sapin «made in France», en pot... ou pas de sapin tout court Mieux vaut donc opter pour un sapin naturel, produit en France. Il existe même des labels - Plante bleue, par exemple, certifie une démarche de production respectueuse de l’environnement. D’autres start-up comme Treezmas proposent de louer un sapin en pot qui sera ensuite récupéré chez vous puis replanté dans la nature. L’Association française du sapin de Noël naturel assure en outre que ces conifères ne contribuent pas à la déforestation puisqu’ils ne sont pas coupés en pleine forêt mais issus de plantations spécifiques, dans le Morvan et le Jura.
Un argument qui ne convainc pas les «anti-sapins de Noël», à l’image de l’ornithologue Johannes Hermann: «Leur mode de culture pose de gros problèmes écologiques, observe-t-il. Il s’agit de monocultures intensives qui concernent de grandes surfaces de forêts (plus de 5000 ha, NDLR), sans aucune richesse biologique, au détriment de forêts plus naturelles. Ce sont des alignements de jeunes sapins. Peu de choses peuvent y vivre par rapport aux forêts avec des arbres de différentes classes d’âge».
● Un sapin fait main en matériaux de récup’
Les esprits créatifs peuvent alors miser sur une décoration plus aboutie de leur maison, ou fabriquer un sapin original avec des matériaux naturels ou de récupération: papier, bois flotté, cagettes, piles de livres... souvent, ces arbres de Noël «faits maison» ont aussi l’avantage de vous faire gagner de la place!
5. Une décoration récup’ ou fait main
Des sites comme Pinterest ou des tutoriels vidéos sur Youtube regorgent d’idées toutes plus originales les unes que les autres pour une décoration «fait main» et bon marché: couronne de Noël en bouchons de liège, guirlande en papier...
Si on n’est pas manuel, on peut aussi réutiliser la décoration des années passées avec des variantes, en allant chiner dans des ressourceries, donneries ou sites de seconde main.
6. La tenue: emprunter ou échanger
Plutôt que d’acheter une nouvelle tenue qui ne servira qu’un jour, on peut jouer sur les accessoires en empruntant à un proche... ou échanger une tenue avec un bon ami! À moins de faire un tour sur les sites de seconde main comme videdressing ou vinted.
7. Un menu sobre, local et fait maison
Outre le gaspillage des festins de fin d’année, il peut être intéressant de s’interroger sur la consommation de certains incontournables comme le foie gras ou le saumon sauvage. Sans forcément tout supprimer, on peut choisir de réduire les quantités de ces produits, ni respectueux de la biodiversité.. ni toujours de votre santé.
Cela peut aussi être l’occasion d’innover en créant des menus de fête avec les légumes de saison et privilégiant les circuits courts. Enfin, vous pouvez choisir de cuisiner en famille ou à plusieurs plutôt que d’acheter du déjà préparé.
Enfin, si le cœur vous en dit, vous pouvez même inviter à votre table une personne seule ou en difficulté: un collègue au bureau, un voisin... L’occasion de vivre un Noël vraiment différent!
D'après Mme Bénédicte Lutaud - Le Figaro - mercredi 11 décembre 2019

 

 

20/12/2019

"Agir pour l'environnement" a eu un bilan positif en 2019...

 

 En 2019, grâce au soutien de près de 20 000 adhérents, nous avons pu :
 
MOBILISER & RASSEMBLER NOS FORCES
  • Créer plus de 15 000 zones de BZZZ, espaces exempts de pesticides et semer cent millions de fleurs mellifères pour les insectes pollinisateurs ;
  • Soutenir activement les maires ayant adopté des arrêtés anti-pesticides et organiser un débat avec le maire de Langouët ;
  • Obtenir un moratoire sur la commercialisation du dioxyde de titane à partir du 1er janvier 2020 et mener campagne pour exiger l'interdiction des nanoparticules dans les cosmétiques ;
  • Engager une procédure judiciaire contre le géant de l'agrochimie DowAgroSciences afin d'obtenir l'interdiction définitive du sulfoxaflor, insecticide tueurs d'abeilles ;
  • Lancer une vaste campagne pour interpeller les parlementaires sur les effets écologiques des plastiques à usage unique ;
  • Mobiliser plus de 40000 personnes pour obtenir le rejet d'un nouveau projet de ferme-usine de plus de 1000 vaches dans l'Eure ;
  • Participer à la mobilisation contre le centre commercial Europacity à Gonesse ;
  • Mettre sous pression les parlementaires afin qu'ils mettent un terme à l'exonération ficale bénéficiant à l'huile de palme dans les carburants ;
  • Lancer une campagne pour stopper les aides versées au transport aérien sur des courtes distances, surtout lorsque des alternatives ferrées existent ;
  • S'associer aux apiculteurs afin d'obtenir un étiquetage lisible sur l'origine géorgraphique du miel.
 
 
(ou selectionnez une contrepartie ci-dessous)
 
 
GRACE A VOTRE SOUTIEN FINANCIER, NOUS AVONS PU :
  • Participer activement aux marches pour le climat et distribuer des dizaines de milliers d'affiches "Je suis climat", "I love Climat" et "Ensemble pour le climat" ;
  • Coordonner la 11ème édition du Jour de la Nuit contre la pollution lumineuse rassemblant plus de 700 évènements locaux (sortie nature, observation du ciel étoilé, extinction de l'éclairage public) ;
  • Mettre à jour la liste des produits susceptibles de contenir des nanoparticules ;
  • Manifester devant le ministère de l'Agriculture afin qu'il cesse d'être une simple courroie de transmission de l'industrie agro-chimique en exigeant que la sortie du glyphosate ne soit plus remise à plus tard ! ;
  • Diffuser plus de 50 000 autocollants "stop pub" et inciter les parlementaires à interdire les écrans publicitaires énergivores ;
  • Impulser 3 nouvelles campagnes, coordonner 22 pétitions électroniques, publier plus d'une cinquantaine de communiqués et diffuser largement les dessins d'Agir réalisés par Red!
 
 
(ou selectionnez une contrepartie ci-dessous)
 

Cap sur l'année 2020...

L'ONG Greenpeace, dans un encart pour les donateurs, et notamment Mme Clara Jamart, responsable du programme agriculture et forêts, envisagent en 2020 de peser sur les négociations de la PAC (politique agricole commune), afin d'accélérer la transition écologique de notre agriculture. Toutefois, comment mettre en oeuvre un tel projet?

Il sera question par exemple de faire pression sur les négociations de la réforme de la PAC pour mettre fin aux subventions publiques à l'élevage industriel et amorcer la transition agroécologique vers des modes de culture et d'élevage raisonnés et responsables. Une autre demande concernera la réduction de notre impact sur les forêts, en interdisant notamment l'importation de soja issu de la déforestation dans le monde.

Promouvoir le respect de la loi imposant de servir au moins un repas végétarien par semaine dans les cantines françaises fait également partie du projet, tout comme le lancement d'une campagne visant à nous faire changer nos habitudes, en réduisant considérablement notre consommation de protéines animales.

Concernant la protection des océans, l'objectif affiché par Greenpeace est d'obtenir un traité sur la haute mer rendant possible la création de réserves marines protégée, afin de mettre au moins 30% des océans à l'abri de l'avidité des industries. Un travail politique au niveau des décideurs sera nécessaire pour les pousser à combattre l'industrie pétrolière.

Bref, bien loin de baisser les bras, les membres de l'organisation visent à mener campagne contre les entreprises climaticides , à dénoncer le scandale de la gestion des déchets nucléaires et à empêcher la construction de nouvelles centrales dans notre pays et à l'étranger en insistant sur la nécessité de sécurité et de transparence.

Alors, qui veut soutenir la communauté Greenpeace France forte de ses 230 000 adhérents et de près de 1,5 million de sympathisants sans oublier les 1500 militants bénévoles? Il y a urgence à se mobiliser pour le climat!

Lyliane

 

Etre lanceuse d'alerte aujourd'hui: quel statut?

En 2011, Marine Martin a dénoncé le scandale de la Dépakine (un médicament pour lutter contre l’épilepsie). Ses deux enfants sont handicapés à cause de cette prise de médicament lors de sa grossesse, alors que rien, sur la notice, n'indiquait de tels risques. Samedi et dimanche, elle sera au salon "Des livres d’alerte" à Montreuil, aux côtés d'autres lanceurs d’alerte, comme elle. Au micro d'Europe 1, elle revient sur son combat pour la vérité.
L'exemple d'Irène Frachon
"C'est quand j'ai vu Irène Frachon à la télévision que je me suis dit 'oui, c'est possible'". En 2011, Marine Martin décide de témoigner et d'alerter contre les méfaits d'un médicament, la Dépakine. Ce anti-épileptique, administré depuis les années 1960, entraîne des dangers pour le fœtus s'il est pris pendant la grossesse. C'est lors de la naissance de son deuxième enfant, atteint de malformation génitale, que cette mère de famille a commencé à s'interroger.
Finalement, grâce à un article sur des enfants d’agriculteurs atteints de malformation génitale, elle a fait le lien entre ces troubles physiques et le médicament qu'elle prenait quotidiennement. "Dans mes recherches, je suis tombée sur le site du Centre de référence sur les agents tératogènes (CRAT) qui indiquait que les médicaments les plus dangereux pendant la grossesse était un anti-acnéique et en deuxième position, il y avait la Dépakine", se souvient Marine Martin. À la suite de cette découverte, elle trouve "plein de documents scientifiques qui disent que la prise de ce médicament pendant la grossesse entraîne malformation et autisme", détaille la mère de famille. Si elle sait maintenant pourquoi ses enfants ont des malformations, elle ne peut que faire un triste constat : rien n'apparaît comme avertissement sur la notice du médicament.
"Il faut indemniser les milliers de victimes et assumer"
Marine Martin se lance alors dans un travail d'information pour retrouver des victimes, comme elle, mais aussi empêcher d'autres drames. Elle a lancé l’Association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anti-convulsant (APESAC) et a porté plainte contre le laboratoire français Sanofi, fabricant du médicament, en 2015. "Il y avait des milliers de victimes dans l'ignorance, je ne pouvais pas me taire", confie-t-elle. "Il faut indemniser les milliers de victimes et assumer", souligne la mère de famille. Des premières victimes ont d'ores et déjà été indemnisées par le fonds mis en place par l'État, mais Sanofi refuse de contribuer au processus d'indemnisation des victimes.

Selon l'AFP et Mr Guillaume Perrodeau - Europe 1 - samedi 23 novembre 2019

19/12/2019

Les J.O de Paris en 2024, une opportunité?

Les Jeux Olympiques 2024, à Paris, seront neutres en carbone, promettent les organisateurs. Il reste à décliner cette ambition dans les appels d’offres. Pour le village olympique, qui fera une belle place au bois, c’est bien parti. Et pour le reste ?

Cinquante et un hectares qui attisent les convoitises… À deux pas de la Seine, du Stade de France et de la future gare Pleyel du Grand Paris Express, le site doit accueillir le futur village olympique de Paris 2024. Quinze mille athlètes et encadrants s’y reposeront entre les épreuves avant de laisser la place, dès 2025, à un éco-quartier comptant plus de 3.000 logements et 135.000 m² de bureaux.
Au total, 260.000 m² de surface de plancher sont à construire pour le village olympique et paralympique, précise la Solideo [Société de livraisons des ouvrages olympiques], le maître d’ouvrage. Les travaux de démolition des bâtiments existants viennent de commencer. Il reste encore à désigner les entreprises qui seront retenues pour la construction.
La part du lion pour le bois ?
Seront-elles de la filière béton, ou de celle du bois ? « Nous attendons les premiers appels d’offres d’ici à la fin du mois », confie Georges-Henri Florentin, président de France Bois 2024, structure lancée par la filière pour se préparer à répondre aux appels d’offres des JO 2024. Si Georges-Henri Florentin reste prudent, à vrai dire, il n’y a guère plus de suspens : le bois devrait se tailler la part du lion. La Solideo avait annoncé la couleur en mars dernier. Dans ce futur village, les bâtiments qui compteront jusqu’à huit étages seront entièrement en bois et matériaux biosourcés (issus de matière organique végétale ou animale). Au-delà, le bois sera préconisé, mais pas imposé. « On peut imaginer, alors, des solutions mixtes alliant le bois à des matériaux de la filière sèche [utilisant peu d’eau], comme l’acier ou le plâtre… », lance Georges-Henri Florentin.

Top départ ! Début de la construction du village olympique. 51 hectares qui serviront à héberger les athlètes pendant #Paris2024, et qui serviront ensuite de logements pour 6000 personnes. pic.twitter.com/Pa5T1DsWTA- Edouard Philippe (@EPhilippePM) November 4, 2019
C’est qu’en matière environnementale, Paris 2024 a fixé la barre haut. Le cap est celui de la neutralité carbone, annonçait cet été Tony Estanguet, président du comité d’organisation de ces Jeux olympiques (Cojo). Ce qui suppose de réduire au maximum les émissions de CO2. « De 55 % par rapport aux JO de Londres », rappelle Jérôme Lachaze, qui était en charge du développement durable dans le comité de candidature Paris 2024.
Dans cette optique, le bois a des atouts à faire valoir. « Ressource renouvelable, il continue de stocker le CO2 qu’il avait emmagasiné pendant sa croissance, même une fois coupé et transformé en matériaux de construction, rappelle Georges-Henri Florentin. Autre atout : la réserve de bois en France est abondante et nos forêts s’accroissent. On pourra s’approvisionner en circuits courts, en générant des emplois locaux. » Dans son cahier des charges, la Solideo fixe d’ailleurs à au moins 30 % la part du bois utilisé qui doit venir de France. « Nous nous fixons l’objectif de 50 %, poursuit Georges-Henri Florentin. A nous de gagner les appels d’offres. »
« Gros chantier et formidable vitrine »
L’enjeu est colossal pour le bois, très largement dans l’ombre du béton en France. Sa part de marché sur la construction de maisons individuelles n’est que de 10 % « contre le double en Amérique du Nord ou en Scandinavie, indique le président de France Bois 2024. Ce village olympique serait alors le plus grand chantier jamais obtenu par notre filière, mais aussi un formidable laboratoire pour montrer son savoir-faire. »
C’est toute la force des Jeux, événement planétaire pourvoyeur de gros contrats et formidable vitrine pour les entreprises qui les construisent. Une force tout autant qu’une responsabilité, précise Blaise Desbordes, le directeur général de Max Havelaar France, acteur du commerce équitable. « Ils ont le pouvoir de mettre le pied à l’étrier à des filières encore balbutiantes et pourtant vertueuses sur les plans environnementaux et sociétaux. »
Et l’or des médailles ?
Blaise Desbordes a d’autres exemples en tête que le bois. À commencer par l’or des médailles. Certes, il n’y a eu  « que » 816 médailles d’or distribuées aux JO de Rio en 2016 et celles-ci, comme à Londres, ne contenaient que 6 grammes d’or chacune. « Mais le symbole est fort », estime Blaise Desbordes. Londres en a fait les frais en 2012, en confiant à Rio Tinto le soin d’extraire les 8 tonnes d’or, d’argent et de cuivre nécessaires à la confection des 4.700 médailles distribuées lors des Jeux [olympique et paralympique]. Un choix dénoncé par les ONG, pour qui le géant minier anglo-australien « n’était pas du calibre olympique » au regard, notamment, de ses méthodes d’extraction jugées polluantes.Rio fera mieux quatre ans plus tard, en s’assurant notamment que l’or utilisé avait été extrait sans utilisation de mercure. « Et Tokyo [en 2020] vient de dévoiler ses médailles, qu’il confectionnera à partir de métaux recyclés provenant d’appareils électroniques collectés dans le pays. »
Viser le 100 % équitable sur la nourriture et le textile
A cinq ans des épreuves, Paris 2024 n’en est pas encore à se pencher sur ses médailles. « Une chose est sûre, elles seront durables », assure-t-on au Cojo Les attentes de Blaise Desbordes sont plus fortes encore sur les approvisionnements en nourriture et en textile de cette future olympiade. « Ces deux secteurs souffrent de prix d’achat trop bas proposés aux producteurs, explique-t-il. Et le reste en découle. Vous ne pouvez pas demander à un petit producteur mal payé d’être à la pointe sur les critères sociaux et environnementaux. »
Au regard des commandes à passer, les Jeux olympiques peuvent contribuer à rectifier le tir. Ce sont 1,6 million de repas qu’il faudra servir aux athlètes durant les épreuves. « Quatorze millions si on ajoute ceux servis aux spectateurs sur les différents sites, détaille Jérôme Lachaze, du comité de candidature. Côté textile, il faudra habiller 70.000 bénévoles. Avec les produits dérivés, les drapeaux, il y a plusieurs centaines de milliers de pièces à commander. »
Ne pas se laisser rattraper par le temps
Malgré ces volumes importants, parvenir à des JO 100 % équitable et à l’impact carbone minimal n’a rien d’impossible pour Blaise Desbordes. « Londres y était parvenu sur l’alimentation, commence-t-il. Paris 2024 devra faire aussi bien. » Mais c’est surtout sur le textile que Paris 2024 pourrait apporter un vrai plus pour le DG de Max Havelaar. « De la culture du coton aux usines de transformations, la mode est l'un des secteurs les plus polluants au monde, mais le plus désastreux également sur le plan social, déplore-t-il. Nous voyons poindre des initiatives plus vertueuses sur ces deux volets, mais elles manquent bien souvent de commandes suffisantes. »
Une nouvelle fois, il est trop tôt pour que Paris 2024 lance ses appels d’offres textile et alimentation. Ni Jérôme Lachaze, ni Blaise Desbordes ne doutent en tout cas que le comité organisateur ne soit pas aux rendez-vous des ambitions affichées. Mais gare à ne pas se laisser rattraper par le temps. « A Rio, en 2016, il y avait aussi cet objectif de servir une alimentation 100 % bio pendant les épreuves, raconte le premier. Mais le comité organisateur avait sondé la filière neuf mois avant. Le délai était trop court. »

Selon Fabrice Pouliquen - 20 Minutes - vendredi 22 novembre 2019

18/12/2019

Ces enfants qui veulent changer le monde...

Dans le journal La Croix du 25/9/2019, un article m'a fortement impressionnée: il s'agit du documentaire français "Demain est à nous" tourné par Mr Gilles de Maistre. Ce dernier, qui a longtemps filmé les enfants victimes dans le monde (pauvreté, guerres, prostitution...), explique tout d'abord pourquoi il a changé le thème de ses tournages. Sa rencontre avec un enfant-soldat en Colombie a modifié, en effet, complètement son approche des problèmes du monde, auxquels sont confrontés les enfants. Désormais, le cinéaste s'emploie à mettre en lumière les enfants qui s'engagent "pour bâtir un monde meilleur" partout sur la planète.

Ce documentaire d'une heure vingt trois minutes donne successivement la parole à des enfants engagés sur des thématiques différentes. Le premier est José Adolfo, un péruvien de 13 ans, qui a crée à 7 ans une banque écologique de type micro-crédit pour les plus jeunes en leur faisant récupérer les déchets recyclables. Son programme a été récompensé en 2018 du prix du climat pour les enfants.

Il y a ensuite Arthur (10ans) qui effectue des maraudes à Cambrai pour aider les SDF; Peter (13 ans) qui vit en Bolivie lutte pour défendre les droits des enfants face à leurs employeurs tout comme Aïssatou (12 ans) qui se bat contre les mariages forcés en Guinée. Sans oublier Heena ( 11 ans)qui à New Delhi informe les enfants des rues de leurs droits et écrit des articles sur leurs conditions de vie. D'autres plus célèbres comme la pakistanaise Malala Yousafzai ou Greta Thunberg (Suède) montrent que l'inaction des adultes face aux difficultés des jeunes ne peut plus durer...

Tous déploient une énergie fantastique qui mérite notre respect. Leurs élans pour faire changer les choses et préparer un monde plus juste prouvent "qu'à tout âge chacun peut s'engager". Merci à Mr Gilles de Maistre de leur donner la parole. Il faut espérer que nous saurons les entendre et faire notre propre part!

Lyliane

 

Comment concilier révolution numérique, extraction non polluante de métaux rares et commerce équitable

Un dossier publié dans Télérama et signé par Mr Olivier Tesquet pose de nombreuses questions d'actualité. Le thème principal pourrait être résumé par la question suivante: comment pourrions nous concilier de façon bénéfique la généralisation des outils numériques et leurs dramatiques conséquences sur notre environnement? Tout est passé en revue: extraction nocive pour les êtres humains et les sols, travail des enfants, déchets polluants et dans nos pays: boulimie de consommation, serveurs gourmands en énergie, constructeurs avides de profit...

Le désastre écologique est pointé du doigt, d'autant mieux que chez nous, bien loin des mines et des dépôts polluants, nous semblons empêtrés dans nos contradictions et prisonniers d'un marketing qui nous pousse à changer de smartphone chaque année... Heureusement, après ce bilan consternant de la face cachée du numérique, le dossier met en valeur les recherches d'une entreprise néerlandaise nommée Fairphone, dans laquelle "une soixantaine de salariés planchent sur le téléphone de demain: durable, équitable et recyclable". Pour le moment sur les quarante métaux nécessaires à la mise au point d'un smartphone, le fairphone en a sélectionné quatre issus du commerce équitable.

De son côté, "pour sortir de cette économie linéaire qui se soucie peu de l'après", l'Ademe  va déployer dans notre pays au début 2020 un indice de réparabilité (cf l'étiquette énergie de l'électroménager). Pour cela seront pris en compte: la disponibilité des pièces détachées, la démontabilité, la mise à disposition de notices, le coût des pièces détachées, la mise à jour des logiciels. Mr Erwann Fangeat, responsable de la direction énergie circulaire et déchets de l'Agence pense qu'avec un indice européen, les grands constructeurs pourront peut-être infléchir leurs politiques.

Au moment où plusieurs d'entre nous tentent de limiter leurs voyages en avion et de réduire leur consommation de plastique, nous sommes invités à prendre conscience des effets pernicieux induits par l'usage effréné du numérique. Dans cette optique, plus de sobriété énergétique et de sens de la justice devront naître dans nos pays dits industrialisés...

On peut s'informer sur le sujet par la lecture de plusieurs ouvrages. Par exemple: "La face cachée du numérique " par Mr F. Flipo et Mmes M. Dobré et M. Michot aux éditions L'échappée (2013), par "La guerre des métaux rares" de Mr G. Pitron publié aux éditions Les liens qui libèrent (2018) et aussi grâce au rapport de l'ONG Greenpeace sur www.clickclean.org.

Lyliane

17/12/2019

Un nouveau magazine engagé sur France 2 avec le reporter Mr Hugo Clément...

Mr Etienne Labrunie dans Télérama dresse le portrait  du trentenaire, Mr Hugo Clément, ancien journaliste de Quotidien, qui est aujourd'hui de retour à la TV avec un magazine engagé. Il s'appuie beaucoup sur les réseaux sociaux, où il a 2 millions d'abonnés, car  ils prônent l'interaction et le partage.

Il a par ailleurs écrit un ouvrage  dans lequel il raconte comment il a arrêté de manger des animaux. Il est pour soutenir la cause environnementale et il n'hésite pas à s'impliquer personnellement. On le voit par exemple au Mexique nageant près des baleines et des tortues ou en Australie, où il défend la Grande Barrière de Corail avec des écologistes.

Il déclare s'inspirer de Mr Nicolas Hulot et de Mr Anderson Cooper, journaliste vedette de CNN. Un reporter donc qui parle du changement climatique à travers  le partage de moments de vie, dans lesquels il est un témoin présent. Pour lui, en effet, cela parle plus aux gens que de simples images  avec des commentaires en voix off. N'en déplaise à ceux qui lui reprochent le mélange des genres et un ego bien affirmé!

Lyliane

Un site pour lutter contre la pollution des mers et des océans...

La Fondation pour la mer lance ce mardi  17/12/2019 un site dédié à la sensibilisation et à l'action autour de la pollution des océans.
Tous les jours, retrouvez le Fil vert, le rendez-vous environnement de Libération. Aujourd’hui, l’initiative.
Les tempêtes hivernales n’arrangent pas le sort des plages françaises. Le plastique s’y amoncelle, porté par les vents et les courants. Pour nous inciter à rejoindre les opérations de collecte plutôt que de rester sous la couette, la Fondation de la mer a créé un site dédié à ceux qui souhaitent faire «un geste pour la mer».

Selon Mme Margaux Lacroux - Liberation - mardi 10 décembre 2019

 

Faut-il ratifier le CETA?

Un collectif d’étudiants en agronomie s'inquiète des conséquences pour l'agriculture que pourrait avoir la ratification par le Sénat français de l'accord de libre-échange entre l'UE et le Canada.
Tribune. Très prochainement, le Sénat aura la responsabilité d’étudier le Ceta (Comprehensive Economic and Trade Agreement) en vue d’une ratification à l’échelle nationale. Si tous les Etats membres de l’UE font de même, alors cet accord particulièrement controversé entrera de manière permanente en vigueur, après dix ans de négociations. Nous sommes étudiants en école d’agronomie et nous ne nous reconnaissons pas dans ces accords dits de nouvelle génération. Pourtant, notre génération et les suivantes seront les premières à subir les conséquences de tels accords, loin d’être à la hauteur des enjeux environnementaux et climatiques dont les manifestations dépasseront certainement les prévisions les plus pessimistes du Giec. Alors que vous promouvez l’accord de Paris (1) non contraignant et non respecté par les signataires, vous négociez des accords de libre-échange qui réduisent fortement les marges de manœuvre des Etats. Nous ne pouvons que constater une contradiction entre le discours écologique engagé du gouvernement et la signature de ces traités dans leur forme actuelle.

Notre formation nous invite à réfléchir aux enjeux considérables auxquels l’agriculture fait face, et aux conditions de la transition vers une agriculture plus résiliente, plus rémunératrice des producteurs et répondant aux attentes de la société. Or, là où nous souhaitons une amélioration de la traçabilité et de la qualité de nos produits, notamment d’élevage, vous vous apprêtez à ouvrir des contingents d’importation à des produits issus d’exploitations où les normes sont moins exigeantes que les normes européennes (2).
Là où l’Union européenne fait prévaloir le principe de précaution, garantissant la Là où nous cherchons une réduction de notre empreinte carbone, vous nous soumettez une augmentation du trafic marchand maritime et aérien, ainsi qu’un accroissement des importations de combustibles fossiles (5).

Là où nous réclamons plus de transparence et de démocratie dans les décisions publiques, vous nous proposez la création de l’ICS (Investment Court Sytem), une instance publique supra-étatique de règlements des différends permettant aux investisseurs et entreprises privées d’attaquer en justice une décision politique qui entraverait ses intérêts économiques.

Ainsi, à l’heure où la transition agroécologique est des plus pressantes, nous ne pouvons accepter que l’agriculture soit la variable d’ajustement d’intérêts privés. Nos agricultures se jouent au sein des territoires, et sont fondées sur des complémentarités entre productions. Elles ne peuvent entrer dans une logique purement marchande de spécialisation transatlantique selon des avantages «comparatifs». A quand l’exception agricole dans les accords commerciaux pour une prise en compte réelle des enjeux environnementaux et de souveraineté alimentaire ?sécurité de la santé des citoyens, vous nous présentez une harmonisation des normes avec un pays qui ne le reconnaît pas (3).

Là où nous voulons des filières agricoles viables et durables, vous mettez en péril le maintien d’exploitations aux aménités sociales et environnementales pourtant nombreuses, notamment en ce qui concerne l’élevage bovin allaitant, un secteur déjà en grande difficulté économique. La transition agroécologique ne se fera pas au sein de nos territoires sans le maintien d’une diversité de productions et notamment de prairies (4).i cet accord de libre-échange se veut être un modèle pour de prochains accords, nous sommes plus qu’inquiets quant à notre capacité future à faire-valoir des intérêts de protection de l’environnement ou relevant de droits sociaux. N’est-il pas temps que la France reconsidère ses priorités et place l’agriculture au cœur de la transition écologique ? N’est-il pas temps de se saisir de cette opportunité pour enfin honorer l’accord de Paris et entraîner les autres Etats dans un changement de modèle ? Nous invitons donc les sénateurs à prendre acte de leur responsabilité en ne ratifiant pas les accords du Ceta qui, dans leur forme actuelle, vont à contre-courant des attentes de la société. Nous réclamons plus d’ambition et de cohérence dans les différentes politiques et accords mis en œuvre par les gouvernements et les instances internationales, pour une vraie prise en main de notre avenir.

Ce texte est soutenu par plus de 1 200 signataires. Retrouvez toutes les signatures ici.
(1) L’accord de Paris fixe un objectif de limitation de la hausse globale des températures de 2°C, avec comme grand objectif zéro émission de GES d’ici 2075, il n’est pas contraignant.
(2) Les normes européennes sont plus contraignantes qu’au Canada. Il est à craindre, au i cet accord de libre-échange se veut être un modèle pour de prochains accords, nous sommes plus qu’inquiets quant à notre capacité future à faire-valoir des intérêts de protection de l’environnement ou relevant de droits sociaux. N’est-il pas temps que la France reconsidère ses priorités et place l’agriculture au cœur de la transition écologique ? N’est-il pas temps de se saisir de cette opportunité pour enfin honorer l’accord de Paris et entraîner les autres Etats dans un changement de modèle ? Nous invitons donc les sénateurs à prendre acte de leur responsabilité en ne ratifiant pas les accords du Ceta qui, dans leur forme actuelle, vont à contre-courant des attentes de la société. Nous réclamons plus d’ambition et de cohérence dans les différentes politiques et accords mis en œuvre par les gouvernements et les instances internationales, pour une vraie prise en main de notre avenir.

Ce texte est soutenu par plus de 1 200 signataires. Retrouvez toutes les signatures ici.

(1) L’accord de Paris fixe un objectif de limitation de la hausse globale des températures de 2°C, avec comme grand objectif zéro émission de GES d’ici 2075, il n’est pas contraignant.
(2) Les normes européennes sont plus contraignantes qu’au Canada. Il est à craindre, au i cet accord de libre-échange se veut être un modèle pour de prochains accords, nous sommes plus qu’inquiets quant à notre capacité future à faire-valoir des intérêts de protection de l’environnement ou relevant de droits sociaux. N’est-il pas temps que la France reconsidère ses priorités et place l’agriculture au cœur de la transition écologique ? N’est-il pas temps de se saisir de cette opportunité pour enfin honorer l’accord de Paris et entraîner les autres Etats dans un changement de modèle ? Nous invitons donc les sénateurs à prendre acte de leur responsabilité en ne ratifiant pas les accords du Ceta qui, dans leur forme actuelle, vont à contre-courant des attentes de la société. Nous réclamons plus d’ambition et de cohérence dans les différentes politiques et accords mis en œuvre par les gouvernements et les instances internationales, pour une vraie prise en main de notre avenir.

Ce texte est soutenu par plus de 1 200 signataires. Retrouvez toutes les signatures ici.

(1) L’accord de Paris fixe un objectif de limitation de la hausse globale des températures de 2°C, avec comme grand objectif zéro émission de GES d’ici 2075, il n’est pas contraignant.
(2) Les normes européennes sont plus contraignantes qu’au Canada. Il est à craindre, au travers du Forum de la coopération réglementaire, que les normes en vigueur en Europe soient amenuisées pour favoriser le commerce avec le Canada. Ex : il existe deux types de farines animales. Les deux sont interdites en UE par principe de non-cannibalisme. Le Canada autorise leur utilisation pour l’alimentation animale. Or, le traité n’interdit que l’utilisation de l’un de deux types pour la viande bovine à destination de l’UE. Les animaux d’élevage peuvent également être nourris avec du maïs ou du soja OGM et il leur est administré des anabolisants et des antibiotiques (problème sanitaire d’antibiorésistance).
(3) La non-reconnaissance du principe de précaution par le Canada ouvre la voie à de nombreux questionnements sur la prise en compte des risques sanitaires liés à l’agriculture et l’élevage. Exemple : classification des OGM et utilisation des biotechnologies.
(4) Aménités et impacts sur l’environnement des exploitations françaises élevant des bovins pour la viande, Inra Production Animales, 2017.
(5) Ceta, chapitre 13 - Services Financiers : facilitation des mouvements de personnels entre les deux continents.

Selon un collectif d'étudiants en agronomie - Liberation - mercredi 6 novembre 2019

16/12/2019

Après le hidgge suédois, voici le pyt venu du Danemark...

Après le hygge, voici le pyt une nouvelle philosophie de vie danoise supposée vous aider à combattre le stress du quotidien en dédramatisant tous vos tracas. On vous explique.
Pour lutter contre le stress que l’on subit au quotidien il est normal de chercher des solutions pour aborder la vie avec un peu plus de douceur et de positivité. Et pour ce faire quoi de mieux que de prendre exemple sur les Danoi.ses, considéré.e.s à plusieurs reprises comme l’une des populations les plus heureuses du monde. Il faut dire que nos amis scandinaves ont en effet l’art et la manière de cultiver leur bien-être aussi bien physique que mental à travers différentes philosophies et modes de vie, qui ont de quoi inspirer. On se souvient du hygge par exemple, cet art de vivre qui appelait à trouver le bonheur à travers le réconfort d’instants cosy, chaleureux et intimes, emmitouflés dans un plaid à la lueur d’un feu de cheminée par exemple. Le tout en témoignant d’un optimisme à toute épreuve. 
Plus récemment, un nouveau mot danois a fait son apparition, le pyt qui se prononcerait "pid" et qui a lui aussi de grandes chances de conquérir le monde occidental. Le terme n’a pas réellement de traduction en Français mais il peut signifier "tant pis", "ce n’est pas grave", "t’inquiète" ou "peu importe". Vous l’aurez peut-être compris il s’agit d’une façon de relativiser et de ne pas consacrer trop d’importance à tous les soucis auxquels on peut faire face dans la vie de tous les jours et qui peuvent causer du stress, de l’anxiété ou de la négativité. Votre machine à laver qui vous lâche, une galère de transports qui va vous mettre en retard, ou quand le dessert que vous vous faisiez une hâte de manger se rétame sur le sol avant que vous n’ayez pu le gouter… Pyt, pyt et re-pyt. Soit autant de situations où vous pouvez faire usage de l’interjection pyt pour passer à autre chose, ne pas surréagir et gaspiller de l’énergie et du temps à ruminer. Faire preuve d’un état d’esprit positif pour une vie plus paisible, rien de vraiment nouveau en somme, mais encore faut-il réussir à passer outre nos contrariétés. 
Selon Bustle, pour rendre le concept un peu plus concret, des écoles danoises ont mis en place des "boutons pyt" et invitent les écoliers à appuyer dessus lorsque quelque chose les contrarie. Charlotte Sørensen, une enseignante, a expliqué à la BBC que cela "semble aider les enfants à vider leur esprit et à aller de l'avant".
Apparemment dire le mot à haute voix permettrait aussi d’aider dans la démarche. On prend note. 

Selon Glamour - lundi 18 novembre 2019

A Grenoble, Mr Eric Piolle, candidat vert, est en bonne posture pour les Municipales...

Elu maire de Grenoble en 2014 « à la surprise générale », comme il le rappelle dans un livre qui vient de paraître*, Eric Piolle est, cinq ans plus tard, donné favori par les sondages pour les municipales de mars 2020. A l’heure où, partout en France, les listes sont en train d’être constituées, on s’active au siège d’Europe Ecologie-Les Verts pour dupliquer l’expérience grenobloise – un attelage hétéroclite d’hommes et de femmes emmené par un écologiste. Avec succès.
Lire aussi:EELV : Eva Sas ou le pari de la ligne Jadot
Portées par la vague verte des européennes, les équipes composées de citoyens d’horizons divers sont désormais tirées par une tête de liste du parti. Dans au moins 37 des 40 villes de plus de 100 000 habitants, les écolos ont leur candidat. En 2014, ce n’était le cas que dans 17 d’entre elles. Ainsi, à Nice, pour la première fois, un prétendant à la mairie portera les couleurs d’EELV. Idem à Besançon, où Génération.s, PC et PS sont sous la bannière verte. Un inversement des rôles : longtemps les écolos se sont présentés sur des listes socialistes. Un changement d’échelle aussi pour le parti, qui, au premier tour en 2014, avait cumulé seulement 254 828 voix, soit 1,16 % des bulletins. Aujourd’hui, partout où des écologistes se présentent, ils sont presque assurés de franchir la barre des 5 % nécessaires au remboursement des frais de campagne.

Les écologistes espèrent garder Grenoble et en remporter au moins une autre de plus de 100 000 habitants
« On veut confirmer nos résultats des européennes, multiplier le nombre de nos élus et de nos maires, assure Bruno Bernard, secrétaire national en charge des élections et candidat à la métropole de Lyon. Les sondages, sauf à Paris, nous donnent au-dessus de nos scores aux européennes. » Et s’il concède que, « dans les grandes villes, ce n’est pas si fréquent que le maire change », les écologistes espèrent garder Grenoble et en remporter au moins une autre de plus de 100 000 habitants. Yannick Jadot a affiché des ambitions pour Paris, Toulouse, Nantes et Rennes. Des chances sont réelles à Besançon, Rouen, Strasbourg ou Montpellier. Le siège a mis à disposition de ses candidats une charte graphique, des outils pour faciliter les prêts de sympathisants et un site Internet au service des listes. Pour la première fois de leur histoire, les écologistes sont en mesure d’avoir des candidats dans presque toutes les villes. Et, qui sait, d’y créer la surprise.
* « Grandir ensemble », d’Eric Piolle, éd. Les liens qui libèrent.

Selon Caroline Fontaine - Paris Match - vendredi 8 novembre 2019

15/12/2019

La grande conjonction Saturne /Pluton en Capricorne le 12/1/2020 se prépare dès maintenant.

Le 22/12/2019 aura lieu le solstice d'hiver. C'est l'entrée du Soleil dans le signe du Capricorne. A compter du 26/12/2019, une éclipse solaire le jour de la Nouvelle Lune nous propose de nous relier à notre guidance intérieure. Jusqu'à l'Epiphanie, nous sommes invités à nous relier au bien et à l'amour en méditant chaque soir sur les 12 "Nuits saintes". Enfin, le 10/1/2020, jour de la Pleine Lune, se fera une éclipse de Lune. C'est une période très importante pour l'humanité toute entière que nous pourrons accompagner, si nous y sommes sensibilisés.

La conjonction Saturne/Pluton sera précise le 12/1/2020, incluant le Soleil, Mercure et à proximité Jupiter et le Noeud Sud. Cette conjonction est très rare en Capricorne. Il faut savoir que la précédente a eu lieu le 13/1/1518 et la suivante est prévue pour 2754. En 1518, c'était la fin de la Renaissance et nous avons vu que la science matérialiste avait alors remplacé pour la plupart la sagesse spirituelle. N'arrivons-nous pas apparemment au bout de ce cycle planétaire?...

Mr Pierre Lassalle, astrologue spiritualiste, espère que cette fois-ci "2020 sera le début de la Renaissance à l'envers" pour renouveler tous nos domaines de vie. Ce serait donc le moment de bâtir du neuf, de nous sentir responsables de notre vie comme de la planète et de nous organiser ensemble pour concrétiser nos projets. Pour ce faire, le conseil serait toutefois de se montrer prudents et patients, tout en étant déterminés et courageux.

La sagesse qu'il va s'agir de retrouver en nous pourrait résulter, en effet, de grands efforts sur nous-mêmes pour contrer notre égoïsme matérialiste et de l'entraide entre tous les humains soucieux de beauté, de créativité éthique, de fraternité et de respect de la nature. Cela risque néanmoins de ne pas être toujours simple, car se renforcent également des résistances au changement de la part des puissants comme des citoyens apeurés aux pensées négatives...

A ces perspectives, il convient d'ajouter le cycle de Vénus "pour préparer le futur". L'année 2020 va commencer, en effet, avec la conjonction de Vénus avec Neptune (son 0ctave supérieur) en Poissons. De plus, entre le 13/5/2020 et le 26/6/ 2020, Vénus côtoiera le Soleil. Sans oublier Chiron en Bélier qui pourrait donner l'impulsion pour franchir un seuil.

Osons donc exprimer ce que nous portons d'unique et agissons de façon originale! Détachons nous aussi le plus possible des pensées toxique que véhiculent certains médias et concitoyens en déployant notre bienveillance et notre discernement! Le Nouveau se préparera sans doute tout d'abord dans nos coeurs et nos esprits... La planète Mercure est là pour nous y aider.

Lyliane

Supprimer les nitrites dans l'alimentation est demandé par trois organisations...

L'ONG Foodwatch, l'application Yuka et la Ligue contre le cancer ont annoncé mercredi le lancement d'une pétition pour demander l'interdiction des sels de nitrites dans l'alimentation du fait de leur rôle dans l'apparition de certains cancers digestifs. "Il faut tout simplement interdire leur ajout dans nos denrées alimentaires" car "lorsqu'on les ingère, ils peuvent entraîner la formation de composés cancérogènes dans notre estomac: des nitrosamines", estiment les trois organisations, qui adressent cette pétition à la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.
"Cancérogènes probables" chez l'Homme
"C'est la responsabilité des autorités publiques de renforcer les règles, en interdisant tous les additifs reconnus dangereux", argumente Camille Dorioz, de Foodwatch, dans un communiqué. Le centre de recherche sur le cancer de l'Organisation mondiale de la santé (Circ) a classé en 2010 ces substances comme "cancérogènes probables" chez l'Homme, "quand l'ingestion se fait dans des conditions permettant une nitrosation endogène", c'est-à-dire leur transformation en molécules tels que les nitrosamines à l'intérieur de l'organisme. La présence de ces additifs dans la charcuterie industrielle avait aussi conduit le Circ à classer la viande transformée comme cancérogène avéré en 2015, estimant que la consommation de 50 grammes par jour de ce type d'aliment augmentait le risque de cancer colorectal de 18%, rappellent Foodwatch, Yuka et la Ligue contre le cancer.


Difficile de s'en passer pour les industriels:
Ce classement ne fait toutefois pas l'unanimité dans la communauté scientifique. Les nitrites et nitrates, parfois signalés sur l'étiquette sous les codes E249, E250, E251 et E252, sont surtout utilisés dans la charcuterie (jambon, saucisses, pâtés, etc.), dont ils facilitent la conservation tout en lui donnant sa couleur rose. Pour les industriels, difficile de s'en passer. Les nitrates empêchent selon eux la formation de microbes responsables d'intoxications graves, comme le botulisme. Mais pour les trois organisations à l'origine de la pétition, l'essor récent du marché de la charcuterie "sans nitrite" est la "preuve que les industriels savent s'en passer quand ils le veulent". 
 
>> Ecouter aussi - Le journal de l'environnement - Et si on interdisait les nitrites dans la charcuterie industrielle ?
Le 24 octobre, l'Assemblée nationale avait rejeté un amendement déposé par le député MoDem Richard Ramos, qui proposait d'instaurer une taxe de 0,10 centime d'euros par kilogramme sur les produits de charcuterie contenant des additifs nitrés.
La ministre de la Santé Agnès Buzyn avait estimé que la dangerosité de ces substances n'était pas encore étayée scientifiquement. "Pour l'Agence européenne de la sécurité alimentaire, il n'y a pas d'association entre l'ingestion de nitrates et la survenue de la plupart des cancers. L'effet néfaste serait dû à la transformation des nitrates en nitrite, mais cette conversion dans l'organisme humain est très variable et insuffisamment documentée", a-t-elle expliqué, évoqCe classement ne fait toutefois pas l'unanimité dans la communauté scientifique. Les nitrites et nitrates, parfois signalés sur l'étiquette sous les codes E249, E250, E251 et E252, sont surtout utilisés dans la charcuterie (jambon, saucisses, pâtés, etc.), dont ils facilitent la conservation tout en lui donnant sa couleur rose. Pour les industriels, difficile de s'en passer. Les nitrates empêchent selon eux la formation de microbes responsables d'intoxications graves, comme le botulisme. Mais pour les trois organisations à l'origine de la pétition, l'essor récent du marché de la charcuterie "sans nitrite" est la "preuve que les industriels savent s'en passer quand ils le veulent". 
 
>> Ecouter aussi - Le journal de l'environnement - Et si on interdisait les nitrites dans la charcuterie industrielle ?
Le 24 octobre, l'Assemblée nationale avait rejeté un amendement déposé par le député MoDem Richard Ramos, qui proposait d'instaurer une taxe de 0,10 centime d'euros par kilogramme sur les produits de charcuterie contenant des additifs nitrés.
La ministre de la Santé Agnès Buzyn avait estimé que la dangerosité de ces substances n'était pas encore étayée scientifiquement. "Pour l'Agence européenne de la sécurité alimentaire, il n'y a pas d'association entre l'ingestion de nitrates et la survenue de la plupart des cancers. L'effet néfaste serait dû à la transformation des nitrates en nitrite, mais cette conversion dans l'organisme humain est très variable et insuffisamment documentée", a-t-elle expliqué, évoqCe classement ne fait toutefois pas l'unanimité dans la communauté scientifique. Les nitrites et nitrates, parfois signalés sur l'étiquette sous les codes E249, E250, E251 et E252, sont surtout utilisés dans la charcuterie (jambon, saucisses, pâtés, etc.), dont ils facilitent la conservation tout en lui donnant sa couleur rose. Pour les industriels, difficile de s'en passer. Les nitrates empêchent selon eux la formation de microbes responsables d'intoxications graves, comme le botulisme. Mais pour les trois organisations à l'origine de la pétition, l'essor récent du marché de la charcuterie "sans nitrite" est la "preuve que les industriels savent s'en passer quand ils le veulent". 
 
>> Ecouter aussi - Le journal de l'environnement - Et si on interdisait les nitrites dans la charcuterie industrielle ?
Le 24 octobre, l'Assemblée nationale avait rejeté un amendement déposé par le député MoDem Richard Ramos, qui proposait d'instaurer une taxe de 0,10 centime d'euros par kilogramme sur les produits de charcuterie contenant des additifs nitrés.
La ministre de la Santé Agnès Buzyn avait estimé que la dangerosité de ces substances n'était pas encore étayée scientifiquement. "Pour l'Agence européenne de la sécurité alimentaire, il n'y a pas d'association entre l'ingestion de nitrates et la survenue de la plupart des cancers. L'effet néfaste serait dû à la transformation des nitrates en nitrite, mais cette conversion dans l'organisme humain est très variable et insuffisamment documentée", a-t-elle expliqué, évoquant "des travaux en cours sur ce sujet à l'Anses" (sécurité sanitaire).

Selon Europe1 .fr - Europe 1 - mercredi 20 novembre 2019

La nouvelle génération prend les devants...

Alors qu’on célèbre ce mercredi le 30e anniversaire des Droits de l’enfant, vivre sur une planète propre est devenu une revendication centrale. On les entend peu, ils sont pourtant environ 15 millions en France. 15 millions d’enfants, des « moins de 18 ans » qualifiés aussi de « mineurs ». Un terme qui désigne également ce qui est d’intérêt secondaire. Or, le trentième anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), célébrée ce mercredi rappelle qu’ils sont tout sauf, « secondaires ».
Ce traité, ratifié par 196 pays dont la France (mais pas par les Etats-Unis), installe l’enfant comme une personne à part entière et non plus comme « un simple objet de droit », note Jean-Pierre Rosenczveig, ancien président du tribunal pour enfants de Bobigny (Seine-Saint-Denis), dans son livre « les Droits de l’enfant » (Ed. Bayard).
Des droits inscrits dans le marbre
Parmi les droits inscrits dans le marbre (santé, éducation, logement, protection…), rappelés aussi dans le livret « Tous les enfants ont des droits » (NDLR : téléchargeable gratuitement) édité à l’occasion de ce 30e anniversaire pour sensibiliser les enfants de 7 à 11 ans, il en est un que les plus jeunes ont pris à bras-le-corps et porté sur la place publique cette année. Une prise de parole telle qu’elle oblige aujourd’hui les adultes, et parfois les Etats, à rendre des comptes : le droit à un environnement sain.
Le 23 septembre, une plainte historique est déposée par 16 enfants, âgés de 8 à 17 ans et venus de douze pays, auprès du Comité des droits de l’enfant des Nations unies pour protester contre le manque d’action des gouvernements face à la crise climatique. Cinq Etats dont la France sont accusés de violer la convention des droits de l’enfant. Parmi les plaignants : la désormais célèbre militante suédoise Greta Thunberg mais aussi la Française Iris Duquesne, 16 ans toutes les deux.
« Il y a trente ans les dirigeants du monde ont pris un engagement historique envers les enfants du monde en adoptant la Convention internationale des droits de l’enfant. Aujourd’hui, les enfants du monde tiennent le monde entier pour responsable de cet engagement », avait déclaré Charlotte Petri Gornitka, directrice générale adjointe de l’Unicef, après le dépôt officiel de cette plainte. « Nous soutenons pleinement les enfants qui exercent leurs droits et prennent position. Le changement climatique aura un impact sur chacun d’entre eux. Il n’est pas étonnant qu’ils s’unissent pour riposter. »
Avant cela, lors du Grand Débat lancé par le Président de la République en réponse aux revendications des Gilets Jaunes, les enfants ont également pris part aux discussions et présenté cette même urgence devant le chef de l’Etat. Charlie a ainsi interpellé Emmanuel Macron, le 7 mars dernier à Gréoux-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) : « Quand est-ce que vous allez réagir, puisque vous en avez le pouvoir ? », lui a lancé l’adolescent applaudi par l’assistance.
Des collégiens au parlement
Dans quelques jours, mercredi prochain, ce sont des collégiens de Poissy (Yvelines), qui se rendront au parlement européen à Strasbourg (Bas-Rhin) pour présenter une déclaration universelle : celle des Droits de la planète. Un texte corédigé avec des classes venues de toute l’Europe. Il s’agit du « lobby de Poissy », une junior association constituée en faveur de l’environnement.
On peut d’ailleurs suivre le travail de cette quinzaine d’enfants dans une mini-série, « le Lobby de Poissy », débarquée mi-mars sur le site de France TV Education : proposition de loi, rencontre avec des élus, manifestations… Outre l’astrophysicien Hubert Reeves, ils ont déjà rencontré l’ancien ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, l’explorateur Jean-Louis Étienne ou encore le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer. Liberté d’expression et d’agir sont deux autres droits qu’ils ont bien intégré.
Le Parisien, partenaire de la consultation «Comment agir ensemble dès maintenant pour l'environnement ?», initiée par Make.org, vous invite à proposer vos idées et voter sur celles des autres participants dans le module ci-dessous. Vous serez informés des résultats en février 2020.

Selon Christine Mateus - Le Parisien - mercredi 20 novembre 2019

14/12/2019

Du nouveau à l'hôpital avec la méditation et l'hypnose...

Depuis quelques années, la pratique de la méditation gagne du terrain en France. On dit de la "pleine conscience" qu'elle stimule le cerveau, qu'elle aide à lutter contre la dépression et qu'elle favoriserait la bonne santé cardio-vasculaire. Bref : on lui vante tous les mérites, bien qu'on peine pourtant à en comprendre totalement les mécanismes.
Plus étonnant encore, la pratique vient de s'inviter dans les blocs opératoires. Grâce à l'hypnose, il a par exemple été possible de conduire une opération à cerveau ouvert sans anesthésie générale - qui peut s'accompagner de lourds effets secondaires. En guidant le patient dans la pleine conscience, il est ainsi possible de réduire, voire d'empêcher totalement la réponse cérébrale à la douleur. On peut alors remplacer l'anesthésie générale par une anesthésie locale, beaucoup moins lourde.

Remplacer l'anesthésie générale
Pour compenser le manque de personnel formé, ou même tout simplement de formation, certains établissements se tournent donc vers la réalité virtuelle. C'est le cas de la Starlight Children's Foundation, dans le Colorado, qui a conduit avec l'entreprise Lenovo une expérimentation d'une durée d'un an. Des enfants ont ainsi pu être opérés sans anesthésie générale, grâce à une séance d'hypnose administrée via un casque de réalité virtuelle.
D'après le pédiatre Joe Albeitz, interrogé par Venturebeat, les effets sont probants. Cette méthode a également permis une amélioration significative de la qualité de vie des jeunes patients, notamment ceux admis à l'hôpital sur de longues durées. La réalité virtuelle leur a permis de conserver un semblant de "vie normale" : "Cela a un impact profond sur leur qualité de vie a l'hôpital", a déclaré le praticien. "Nous voyons des enfants qui auparavant avaient besoin d'une anesthésie générale, qui sont maintenant capables de rester entièrement éveillés avec un minimum de médicaments."
La preuve, sans aucun doute, que les bienfaits de l'hypnose sur le cerveau méritent d'être étudiés de très près. Et que la technologie peut encore parfois rendre un service utile à nos sociétés.

Selon redaction - Gentside - lundi 18 novembre 2019

Des restaurants bientôt certifiés "bio"?

Le label sera attribué dès le 1er janvier aux restaurants dès lors qu'au moins la moitié des produits qu'ils achètent pour confectionner les plats de leur carte sont bio. Des restaurants vont bientôt pouvoir être certifiés "bio" en France, dès lors qu'au moins la moitié des produits qu'ils achètent pour confectionner les plats de leur carte sont biologiques, et arborer ainsi le logo "AB", a annoncé ce lundi l'Agence bio lors d'une conférence de presse.
LIRE AUSSI >> Quel avenir pour les vins bio ?
Cette initiative vise à favoriser les produits bio, qui ne représentent aujourd'hui que 2,6 % des approvisionnements des établissements de la restauration commerciale ou "hors foyer", selon une estimation de l'Agence bio.
À compter du 1er janvier, le cahier des charges qui régit la restauration commerciale en France depuis 2012 permettra de certifier un restaurant, en fonction du pourcentage de produits bio achetés par l'établissement, a précisé l'agence.
Trois niveaux de certification
"Ces établissements devront se notifier auprès de l'Agence bio", a indiqué Olivier Nasles, président du Comité national de l'Agriculture Biologique. Ils seront "contrôlés par des organismes de contrôle qui valideront le respect du cahier des charges", a-t-il complété.
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Trois niveaux de certification existeront : la catégorie 1 couvrira les restaurants dont 50 % à 75 % des approvisionnements, en valeur d'achat, se font en bio ; la catégorie 2 visera les établissements où ils représentent 75 % à 95 %, et la catégorie 3 pour "au moins 95 %".
La certification de "plat ou menu" bio, qui existait déjà, est quant à elle maintenue.

Selon l'Express

13/12/2019

Qu'est-ce que la dyslexie?

La dyslexie correspond à un trouble de l’apprentissage de la lecture. Elle fait partie des troubles spécifiques des apprentissages avec la dyspraxie, la dysphasie et la dyscalculie. Elle est souvent associée à la dysorthographie ou à un trouble du déficit de l’attention.
Entre 8 et 10% des enfants sont concernés par la dyslexie, dont une grande majorité de garçons (3 cas sur 4). Ils manifestent alors un retard d’acquisition de la lecture d’au moins 18 mois sans pour autant souffrit d’une déficience intellectuelle ni d’un déficit visuel ou auditif. Différents types de dyslexie
On distingue trois types de dyslexie. La dyslexie phonologique est la plus fréquente (60% des cas). Elle se manifeste par une difficulté à associer un son à des lettres ou des syllabes.
La dyslexie de surface concerne entre 10 et 30% des dyslexiques. Elle n’apparaît jamais seule. Elle est caractérisée par une difficulté à reconnaître les mots visuellement.
La dernière dyslexie répertoriée est la dyslexie mixte. Il s’agit d’une combinaison des deux types de dyslexies précédemment cités.
Symptômes de la dyslexie
Plusieurs signes permettent de détecter une dyslexie chez l’enfant :
- difficultés à lire de manière fluide et sans erreurs
- lenteur excessive de lecture
- difficultés à différencier certains mots
- difficultés à différencier certaines lettres
- difficultés à découper un mot en syllabes
- problèmes d’orthographe
- problèmes de compréhension d’un texte
- écriture difficile

Ces symptômes se traduisent généralement par des répercussions sur la scolarité. L’enfant se désintéresse peu à peu de l’apprentissage ainsi que de la lecture et de l’écriture. Il connait également des problèmes d’organisation, de rangement et de compréhension. Cela implique de mauvais résultats scolaires et un décrochage de l’enfant qui s’exile dans la rêverie.
Causes de la dyslexie
Les origines de la dyslexie sont encore mal connues et font l’objet de plusieurs hypothèses scientifiques. Des antécédents familiaux sont fréquemment constatés, ce qui impliquerait une influence génétique qui reste encore à prouver. Des troubles phonologiques ou visuels sont également souvent mis en avant.
Diagnostic : quel test pour la dyslexie ?
Le diagnostic de la dyslexie se fait le plus souvent lors de l’apprentissage de la lecture. Plus il est effectué tôt, plus le traitement sera efficace. La dyslexie peut être repérée par un enseignant, la famille ou bien un médecin. Il ne faut cependant pas s’alarmer trop vite, certains enfants étant juste un peu plus lent lors de l’apprentissage.
Parmi les différents tests de lecture et de langage, le plus fréquemment utilisé pour détecter la dyslexie est le test du Poucet. Il s’agit d’un court texte permettant d’estimer la gravité du trouble à partir du nombre d’erreurs et du temps de lecture de l’enfant.
Traitement de la dyslexie
Il n’y a pas de médicaments qui permettent de guérir de la maladie. Le traitement de la dyslexie passe par une rééducation orthophonique. Si elle est débutée de façon précoce, elle peut permettre à l’enfant d’avoir une scolarité normale. En fonction du type de dyslexie, plusieurs dispositifs peuvent être utilisés.
Parmi les différentes techniques de rééducation, on peut citer la méthode Borel-Maisonny ou la méthode Chassigny. Des séances de psychothérapie sont également recommandées.
Dyslexie chez l’adulte
Si la dyslexie est très bien prise en charge chez l’enfant, ce n’est pas forcément le cas à l’âge adulte. Pourtant, la dyslexie ne disparaît pas miraculeusement à la sortie des études et les difficultés qu’elle entraîne s’avèrent souvent handicapantes dans le monde du travail : difficultés à lire à haute voix, à prendre des notes, à comprendre certaines blagues ou à écrite sans fautes d’orthographe. Cela s’accompagne généralement d’une honte et d’une perte de la confiance en soi.
Il faut savoir cependant qu’il n’est jamais trop tard pour soigner la dyslexie. Des ateliers sont ainsi mis en place afin de dédramatiser le trouble et limiter ses conséquences.

Selon redaction - Gentside - dimanche 17 novembre 2019

Un miel qui peut soigner...

De plus en plus, le miel dont nous nous régalons en toute saison est utilisé à l'hôpital pour son pouvoir cicatrisant, écrit Mme Christine Vilnet dans le magazine Version Fémina. Cela avait commencé il y a environ 30 ans dans certains hôpitaux français "pour venir au secours de certaines plaies résistantes aux pansements classiques". Désormais, le nectar des abeilles est un vrai dispositif médical, stérilisé et ayant subi des contrôles de qualité. Ses extraordinaires qualités cicatrisantes et anti-infectieuses l'ont en effet fait entrer dans l'arsenal thérapeutique.

Des laboratoires se sont emparés de ce créneau: aussi on trouve actuellement en pharmacie ou sur le Net du miel médical en tube ou sous la forme de tulle cicatrisant ( voir les marques Activon, Revamil, Medihoney ou Melectis). A la maison, si l'on n'a pas d'antiseptique, on peut utiliser du miel alimentaire bio en fine couche apaisante sur une plaie superficielle. Mais cela reste une solution de dépannage! Par contre, dans les hôpitaux comme Gustave Roussy à Villejuif, les pansements au miel ont été intégrés aux dispositifs médicaux pour les cancers ORL par exemple ou des plaies chroniques avancées (suppression d'odeur, neutralisation de produits soufrés...)

Le miel médical est également un espoir contre les escarres. Après des essais en double aveugle par des biologistes, cet "antibiotique naturel" pourrait devenir un remède officiel contre les escarres dans les centres de long séjour. De même, en chirurgie digestive c'est un bon complément des autres pansements (plaies après ablation de kyste sacro-coccygien...). il faut savoir aussi que le miel est hyper-concentré en sucres simples, ce qui lui fait notamment stimuler la croissance des tissus et inhiber la prolifération des bactéries. On préconise par exemple les miels de thym, de châtaignier, de sarrasin, de l'arbre à thé de Nouvelle Zélande appelé miel de Manuka...

Merci les abeilles pour leur aide précieuse! Ayons donc à coeur de les protéger!

Lyliane

12/12/2019

Convention citoyenne sur le climat...

Emmanuel Macron a annoncé dimanche 17/11/2019 qu'il participerait en janvier 2020 à une session de travail de la Convention citoyenne sur le climat réunissant des citoyens tirés au sort pour chercher des solutions contre le réchauffement climatique.
«Vous avez été tirés au sort et avez accepté de construire notre avenir en relevant son plus grand défi: lutter contre le changement climatique. Bravo pour votre engagement ! Et merci pour votre invitation, je participerai à la Convention citoyenne pour le climat en janvier», a tweeté le chef de l'Etat, au lendemain d'une nouvelle mobilisation des «gilets jaunes».

150 citoyens tirés au sort
La Convention citoyenne sur le climat, constituée de 150 citoyens tirés au sort, avait été voulue par le président comme l'une des réponses au «grand débat national» né de la crise des «gilets jaunes», un mouvement de protestation contre le prix des carburants qui s'est étendue à des revendications sur le pouvoir d'achat, la justice fiscale ou encore la participation politique.
Les participants à la Convention citoyenne réclament régulièrement d'entendre le président de la République, selon un représentant joint dimanche par l'AFP. Ils se sont réunis pour la troisième fois ce week-end. Ils ont prévu encore trois sessions de travaux, dont deux en janvier, autour du 10 janvier et du 26 janvier qui sera la dernière session.
Exercice inédit dans la vie publique française, ces travaux sont destinés à proposer des mesures pour lutter contre le réchauffement climatique. Les sessions comportent des auditions d'experts et des séances de travail de cinq groupes thématiques: se déplacer, consommer, se nourrir, se loger, produire et travailler.

Le woofing ou vivre et apprendre dans une ferme biologique...

Le wwoofing est un mouvement alternatif né en 1971 en Angleterre, nous explique Mme Monique Daune dans le journal US retraités. A l'origine, ce terme signifiait "working weekends on organic farms", mais le concept a évolué assez vite pour donner un mouvement qui s'est développé dans le monde entier. En effet, "il est implanté dans 132 pays, sur les 5 continents, avec plus de 6 000 fermes biologiques qui acceptent d'accueillir des volontaires pour échanger et partager, maio aussi pour défendre l'environnement". Actuellement wwoofing veut dire: World-Wide Opportunities on Organic Farms.

En principe, l'hôte offre au volontaire le gîte et le couvert ainsi que l'occasion d'apprendre une pratique agricole. En échange, le wwoofer participe aux activités de la ferme 5 à 6 h par jour, avec des jours de congé s'il reste plusieurs semaines. Il ne touche aucun salaire et loge tantôt sous tente, tantôt dans une yourte ou une chambre en dur. L'Associatioon Wwoof du pays où le volontaire souhaite se rendre peut communiquer la liste de tous les hôtes à l'échelon national et des détails d'hébergement moyennant une adhésion annuelle gratuite comme en Pologne ou payante comme en France (25 euros.)

Qu'il s'agisse de soigner des animaux, de cueillir des plantes sauvages, de produire du vin bio, de faire les foins ou de fabriquer du fromage, deux écueils sont à éviter de part et d'autre: prendre les woofers comme de la main-d'oeuvre bon marché ou chercher un hébergement gratuit sans rien donner en échange... Alors, prêts pour l'aventure?

Lyliane

11/12/2019

Semaine européenne des déchets: décharges des déchets industriels visées...

Le samedi 16 novembre 2019 débute la Semaine européenne des déchets. Parmi les secteurs les plus souvent mis en cause, le bâtiment. En France, 46 millions de tonnes de déchets atterrissent chaque année dans les décharges sauvages. La secrétaire d’État à la transition écologique, Brune Poirson, souhaite lutter contre ces pratiques illégales.

Face au fléau des décharges sauvages, Brune Poisson propose d’instaurer à partir de 2022 la reprise gratuite des déchets de chantier qui seraient triés. Mais les professionnels sont plutôt sceptiques.
Dans un chantier, on scie, on casse, on construit et on produit beaucoup de déchets. L’accès aux déchetteries est payant pour les professionnels. Se débarrasser des gravats dans des lieux non autorisés leur permet donc de gagner de l’argent et du temps.
Un accès gratuit en cas de tri permettrait-il de mieux lutter contre les dépôts sauvages ? « À court terme, ça va gérer les décharges sauvages, estime Nicolas Courtois de la société Syface, qui réalise et pose des éléments préfabriqués. Par contre sur les chantiers actuellement, le nerf de la guerre qui discipline les entreprises sur le volume de déchets créés, c’est le porte-monnaie. , Moins ils en produisent, moins ils vont payer le poste déchets sur un chantier. Il ne faudrait pas que lorsque cette mesure va se mettre en place, ce soit une source de déresponsabilisation. »
Aujourd’hui, seulement un tiers des déchets du BTP est valorisé. Une situation qui peut changer, d’après Marie-Armelle Ollivier, directrice de Wastebox, une application qui propose des solutions aux entreprises.
« Le déchet de chantier, si on veut arriver à un taux optimisé de valorisation, il faut qu’on change la manière dont on collecte le déchet, la manière dont on le trie dès le départ de la production de ce déchet. »
En plus de la gratuité, le gouvernement souhaite densifier le réseau de points de collectes et développer les mesures répressives et de surveillance.

Selon RFI - RFI - samedi 16 novembre 2019

COP 25 et climat: initiative originale du WWF et du musée du Prado à Madrid...

Alors que la COP25 bat son plein à Madrid, le WWF et le musée du Prado se sont associés le temps d’une campagne engagée en faveur du climat. Ensemble, ils ont détourné quatre tableaux pour sensibiliser aux bouleversements climatiques.
Depuis le 2 décembre et jusqu’au 13 décembre 2019, les représentant.e.s des pays signataires de l’Accord de Paris sont réuni.e.s à Madrid dans le cadre de la COP25. Leur but : discuter des enjeux environnementaux et statuer sur les mesures à mettre en place rapidement. Mais il n’y a pas que les politiques qui se mobilisent pour la planète. Le WWF et le Prado se sont associés en marge de ce rassemblement pour créer une campagne au message fort. L’ONG dédiée à la protection de l’environnement et le musée ont donc revisité quatre chefs-d’œuvre de la collection du Prado pour mettre en lumière les conséquences dramatiques du réchauffement climatique.
Les femmes du tableau Le Parasol de Francisco de Goya se retrouvent donc dans un camp de réfugié.e.s climatiques, les bambins des Enfants à la plage de Joaquín Sorolla font face à l’extinction des poissons, Philippe IV à cheval de Diego Velázquez est surpris par la montée des eaux et le fleuve de la Traversée du Styx de Joachim Patinier disparaît. Des scénarios catastrophes qui pourraient rapidement toucher plusieurs régions du monde. Selon le WWF, 30% des espèces seraient en effet amenées à disparaître sous l’effet du réchauffement climatique et l’ONU prévoit un milliard de réfugié.e.s climatiques d’ici 2050.
Dans un communiqué, l’association a déclaré que cette action faisait "partie d’une série d’activités et d’initiatives (…) qui se tiendront pendant le Sommet pour le climat afin de demander aux gouvernements une meilleure ambition pour s’assurer que le réchauffement de la température n’excède pas une augmentation de 1.5°C". Elle a précisé espérer "que cette campagne atteindra chaque coin de la planète". 

D'après Mme Tess Annest - Glamour - dimanche 8 décembre 2019

Lire aussi SUR MSN: COP25, est-il encore possible d'arracher un consensus ?

10/12/2019

A propos des énergies fossiles et de la BEI...

La Banque européenne d'investissement va arrêter de soutenir les projets liés aux énergies fossiles, y compris le gaz, à partir de 2022, a annoncé l'institution ce jeudi dans un communiqué.
"Après une longue discussion, nous sommes parvenus à un compromis pour mettre fin au financement par la banque de projets liées aux énergies fossiles (...), dont le gaz, à partir de la fin de 2021", a indiqué la BEI, institution de financement de l'Union européenne.
Une future "banque du climat" ?
Cette décision s'inscrit dans le cadre de la nouvelle politique d'investissement de la banque votée jeudi par les membres du conseil d'administration (composé de représentants des Etats membres et de la Commission européenne), et de son ambition de devenir une véritable "banque du climat". Cette nouvelle politique répond notamment à l'appel en ce sens de la future présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire a immédiatement salué "une décision historique qui constitue la première étape vers la création de la Banque européenne du climat proposée par le président Macron".

Plusieurs ONG se sont également félicitées. "La décision d'aujourd'hui est une victoire importante pour le mouvement climatique. Enfin, la plus grande banque publique du monde s'est pliée à la pression du public et a reconnu que le financement de tous les combustibles fossiles doit cesser", a réagi Colin Roche, de Friends of the Earth.
"Nous alignons notre stratégie d'investissements énergétiques avec les ambitions politiques de l'UE, les objectifs climat et énergie de l'UE de 2030, et les exigences de l'accord de Paris", a résumé le vice-président de la BEI Andrew McDowell dans un conférence téléphonique avec des journalistes.
Jusqu'à 1000 milliards d'euros d'investissement pour le climat
Outre l'annonce phare sur les énergies fossiles, la BEI prévoit que ses activités d'investissement "débloquent" jusqu'à 1000 milliards d'euros d'investissement dans l'action pour le climat et le développement durable au cours de la prochaine décennie. La discussion a été "longue" sur le calendrier, a reconnu McDowell.
Plusieurs ONG avaient elles dénoncé les hésitations au sein du conseil d'administration en ce qui concerne le gaz, la moins émettrice en CO2 des énergies fossiles. La Commission européenne a reconnu que le gaz allait certainement "jouer un rôle encore quelques temps" dans la transition du continent vers des énergies plus propres.

Selon L'Express - jeudi 14 novembre 2019

En Côte d'Ivoire, lutte contre la déforestation...

En Côte d'Ivoire, le footballeur vedette Didier Drogba, a lancé ce vendredi à Abidjan une grande opération de plantation d'arbres pour lutter contre la déforestation, baptisée "Un jour, un million d'arbres". L'opération veut alerter contre la déforestation qui a fait perdre au pays la quasi-totalité de ses forêts en une cinquantaine d'années.
LIRE AUSSI >> Brésil : la déforestation en Amazonie a augmenté de 93% en neuf mois
Elle "est une première étape, le début de la reconquête", a déclaré le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Alain Richard Donwahi. Elle "vise à recouvrer au moins 30% du territoire national d'ici 2030". Dans le cadre de la cérémonie de lancement de l'opération, des arbres ont été plantés dans le quartier de Koumassi à Abidjan. D'autres ont été plantés simultanément dans le reste du pays.
"Les chiffres (de la destruction) sont effarants. Je suis fier de contribuer à la reforestation de la Côte d'Ivoire par la sensibilisation", s'est réjoui Didier Drogba, saluant une "initiative noble". "Mondialement on lutte contre la déforestation : c'est reboiser, garder la forêt intacte, sauver la planète" et le consommateur européen est plus désireux qu'auparavant d'acheter "des produits qui ne contribuent pas à la déforestation, contrairement à la culture du cacao", a rappelé l'ambassadeur de l'UE en Côte d'Ivoire, Jobst von Kirchmann.
Une table ronde à venir sur le sujet
La Côte d'Ivoire va organiser en janvier 2020 une table ronde avec pour objectif de freiner une déforestation qui menace la stabilité climatique de la région. L'objectif de cette table ronde est de mobiliser 616 milliards de FCFA (près d'un milliard d'euros) pour financer sur la période 2020-2030 la nouvelle stratégie forestière en Côte d'Ivoire, adoptée en février.
La nouvelle politique forestière ivoirienne destinée à recouvrer "six millions d'hectares en 2030 et huit en 2045" englobe la réhabilitation, le reboisement et l'agroforesterie pour utiliser moins de terre. Outre les bailleurs de fonds internationaux, les industries chocolatières seront parties prenantes de ce programme.
Premier producteur mondial de cacao
Premier producteur mondial de cacao avec 40% du marché, la Côte d'Ivoire, qui comptait 16 millions d'hectares de forêts dans les années 1960, a vu leur superficie fondre à deux millions d'hectares, selon les chiffres officiels, à cause principalement du développement des plantations de cacao.
La déforestation liée à la culture du cacao pour l'industrie du chocolat se poursuit "sans relâche" en Côte d'Ivoire et au Ghana, les deux premiers producteurs mondiaux, avait dénoncé l'ONG Mighty Earth dans un rapport publié en 2018.

Selon lexpress.fr - L'Express - vendredi 15 novembre 2019