14/08/2019
Comment sauver les oiseaux européens?
En trente ans, 421 millions d’oiseaux ont disparu du ciel européen. La faute aux pesticides, qui tuent tous les insectes et affament nos passereaux, mais aussi au… braconnage, à la chasse au lacet étrangleur et à la colle ! Notre reporter a enquêté auprès des paysans, des scientifiques et des lanceurs d’alerte. Le constat est accablant : quasiment rien n’est fait pour enrayer cette hécatombe.
Eric Hansen est un baroudeur, et tout en lui reflète son passé. Visage buriné, regard franc qui impose un mélange de respect et de sympathie. Délégué interrégional de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), il a parcouru la Guyane durant dix ans. Là-bas, Eric a traqué les voyous atteints de collectionnite aiguë, prêts à dépenser des milliers d’euros pour mettre en cage des oiseaux couleur arc-en-ciel ou à enfermer des caïmans dans leur piscine. Il a démantelé un trafic de grenouilles dendrobates, convoitées par les laboratoires pharmaceutiques européens pour la puissante toxine qu’elles sécrètent : les batraciens passaient la douane dissimulés dans des étuis de pellicule photo. Mais parmi ses faits d’armes, cet inspecteur de l’environnement se souviendra longtemps de cette saisie réalisée dans le sud de la France, où il œuvre désormais. Le 12 janvier dernier, chez un habitant de La Crau (Var), Eric Hansen et ses agents découvrent près de 2 000 pièges destinés à capturer des oiseaux. « Du braconnage industriel, je n’avais jamais vu ça ! raconte-t-il. Nous avons également trouvé 75 dépouilles – des rouges-gorges, pour la plupart – plumées et désossées dans le congélateur, et 12 tarins des aulnes détenus dans une cage. Autrefois, en Provence, il était d’usage de manger en brochette grives, fauvettes à tête noire, rouges-gorges… Depuis 1976, tous les passereaux [terme générique qui définit ces espèces] sont protégés. Mais les traditions ont la vie dure. » Trois mois plus tard, ce sont 46 pièges et 112 passereaux vivants, destinés au marché noir, que ses collègues saisissent chez des particuliers, près de Lille cette fois. Des verdiers, des linottes mélodieuses, des pinsons, des sizerins… mais aussi des chardonnerets, petits bijoux de nos forêts. « Culturellement, le chardonneret est très apprécié par les personnes originaires du Maghreb pour son chant mélodieux hors du commun et ses couleurs chatoyantes, explique Eric. Et il continue de séduire dans le nord de la France. » Les mineurs en emportaient toujours un au fond de la mine : en cas d’émanations mortelles, l’oiseau ne chantait plus. Il est désormais la cible d’un commerce international très lucratif. Piégé dans la nature, il doit participer à des concours de beauté et de chant durant lesquels il ingurgite des graines de cannabis pour se « chauffer la voix ». Triste ironie : ramené au gramme, le prix de cet oiseau, qui peut atteindre les 2 000 euros, est aujourd’hui plus élevé que celui du shit. D’autant qu’il devient rare.
Deuxième pays consommateur de pesticides en Europe derrière l’Espagne, la France lançait en 2008 le plan Ecophyto, avec pour objectif de réduire de 50 % l’usage des poisons sur dix ans. Raté : entre 2009 et 2017, l’utilisation des pesticides a augmenté de 12,4 %. On se tâte sur le glyphosate, on propose des dérogations pour les néonicotinoïdes. Et alors que la loi alimentation prévoyait d’interdire en 2022 la production et les exportations des pesticides jugés dangereux, le Sénat a détricoté cette avancée en la reportant de trois ans.
Du côté des agriculteurs pourtant, la réflexion est engagée. « Les produits, moins j’en utilise, mieux je me porte, assure Hervé Lapie, agriculteur dans la Marne et responsable environnement chargé du dossier biodiversité à la FNSEA, le principal syndicat agricole. Nos pratiques ont sans doute eu des conséquences sur la disparition des oiseaux, des insectes… Mais on ne peut pas accuser les agriculteurs de tous les maux ! Nous voulons évoluer pour accompagner la transition écologique, à condition d’avoir un revenu garanti. Je préside l’association Symbiose, pour des paysages de biodiversité, créée avec des chasseurs et des apiculteurs. L’idée est de développer des ressources mellifères, de remettre des haies, de laisser les bords de chemin intacts pour favoriser le retour de la petite faune. Nous menons aussi des expérimentations avec l’Inra sur les auxiliaires de cultures. On est encore neufs dans ce domaine, ça demande un gros volet de formation. On n’a pas appris tout ça à l’école… »
Anne-Cécile Beaudoin - Paris Match - mercredi 7 août 2019
05:28 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, JARDINS ET POTAGERS, LA FORET, MEDIAS, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
11/08/2019
Rapport annuel de Bio Consom'acteurs...
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05:59 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LA FORET, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
10/08/2019
Pour une "justice verte": l'OMPE propose de créer une "caisse verte".
Selon Mme Agnès Farrugia dans le journal Nous, Mr Gil Emmanuel a crée en 2013 à Villeneuve-Loubet (06) une ONG pour rétablir l'équilibre entre l'homme et la Nature nommé OMPE (organisme mondial pour la protection de l'environnement). En 2015, un inventeur français habitué du Concours Lépine Mr Raoul Parienti, a rejoint l'OMPE et il est devenu le coordinateur d'experts scientifiques de l'association. Mr Gil Emmanuel quant à lui fourmille d'idées "pour sauver la planète" comme la dernière en date: la caisse verte. Il s'agirait notamment de pointer du doigt et de taxer les projets du Ministère qui émettent des gaz à effet de serre. Grâce à un programme informatique appelé MAGMA (Management of Green Money Application), on pourrait rendre le budget de l'Ecologie enfin transparent pour le contribuable et taxer les pollueurs.
Il s'est entouré d'une équipe de 17 personnes (ingénieurs et de scientifiques ) et l'OMPE compte à ce jour 150 adhérents et 13500 membres sur les réseaux sociaux. Mr Gil Emmanuel s'était même proposé pour remplacer Mr Nicolas Hulot en 2018 mais sa candidature n'avait pas été retenue. Au Festival de Cannes la même année, l'OMPE avait recueilli 350 signatures de stars (chanteurs, acteurs...) en soutien aux actions menées. Celles-ci vont de la récupération des plastiques dans les océans à la création de 200 parcs animaliers dans le monde. Mais jusqu'ici les institutionnels ne soutiennent pas vraiment l'OMPE, alors que, selon Mr Emmanuel, on pourrait créer des milliers d'emplois verts et faire quelque chose pour la planète pour que nos enfants notamment y respirent mieux.
L'ONG ne bénéficie d'aucune subvention et aimerait être enfin écoutée par les politiques locaux comme nationaux. Pour mener à bien son programme Magma, l'OMPE aurait besoin de 50 000 euros. Mr Gil Emmanuel espère un élan comme celui né pour sauver Notre Dame de Paris. Un tel élan international se nommerait alors "Notre Dame La Planète" et montrerait que les citoyens du monde se réveillent...
Dons, mécénat, adhésions peuvent se prendre à : contact@ompe.org ou au 04 92 02 33 55. L'adhésion annuelle est de 50 euros et donne droit à une déduction fiscale.
Lyliane
05:42 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : pour une justice verte | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
09/08/2019
Sauver le grand hamster d'Alsace, victime du Grand Contournement Ouest de Strasbourg...
Mr Vincent Rémy, dans le Journal Télérama, cherche à montrer aux lecteurs comment un petit habitant discret, le grand hamster, installé sur les terres de la plaine alsacienne depuis très longtemps, pâtit des saignées de cette autoroute appelée GCO. Le hamster autrefois a été classé "espèce nuisible", car ses terriers proliféraient. Depuis les années 1980, les associations environnementales l'ont classé dans les espèces protégées car sa population avait été décimée. Depuis 1993, il est devenu espèce en voie d'extinction. L'Office National de la Chasse a de ce fait entrepris de mener un Plan national d'action, en y engageant quelques 200 agriculteurs volontaires pour mener une gestion collective. C'est ainsi qu' en 2019, 722 terriers ont été dénombrés dans 3 zones distinctes, ce qui est loin d'être suffisant pour garantir la survie de l'espèce.
En effet, le grand hamster qui hiberne de longs mois sous terre ( d'octobre à avril environ), voit aujourd'hui son terrain d'élection (champs céréaliers essentiellement) bouleversé: pratiques agricoles intensives, monoculture du maïs et réseaux routiers. La zone la plus fragile pour le grand hamster se trouve être le Kochersberg, traversé par le fameux GCO. C'est, en effet, un barrage infranchissable pour eux, sans oublier les dégâts collatéraux au crapaud vert, aux papillons et aux oiseaux... A tel point qu'une chercheuse du CNRS, Mme Odile Petit, travaille actuellement sur la protection du hamster sauvage en zone péri-urbaine malgré la pollution lumineuse qui contrevient à son bon développement...
Se préoccuper après coup des dégâts causés à l'environnement par des décisions unilatérales paraît relativement inconscient. En effet, la nature ne constitue-t-elle pas un écosystème dont l'équilibre est précieux car il se révèle de plus en plus fragile? Empiler des mesures compensatoires artificielles, comme le proposent Vinci et certains gros céréaliers, ne semble pas la solution, pas plus que le lâcher de hamsters d'élevage. Ne vaudrait-il pas mieux prendre en compte avant toute chose la biodiversité, le vivant, dont nous faisons partie, au lieu de constamment mettre en avant des "intérêts économiques", dont le bien fondé peut nous paraître discutable?
Merci au journaliste de Télérama de relayer par cet article les manifestations de toute une région, dont jusqu'ici les recours et combats semblent avoir été vains. Ne baissons pas les bras pour autant et continuons à imaginer que le mouvement grandissant de la transition écologique et des jeunes générations, dont on paraît bafouer l'avenir, finiront par se faire entendre de tous les êtres humains.
Lyliane
07:25 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, LECTURES, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
06/08/2019
Tentons de sauver ce vigneron bio de la faillite...
05:44 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, JARDINS ET POTAGERS, MEDIAS, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
L'écologie pour les 8-12 ans sur Radio Bambou...
Sur la chaîne de radio reporterre.net/Radio Bambou, Mme Mathilde Bouquerel, journaliste âgée de 28 ans, réalise des reportages en plein air dans des parcs ou des jardins, là où le calme relatif permet des enregistrements. Radio Bambou est, en effet, le nom du podcast dédié aux enfants de 8 à 12 ans, diffusé par le site d'information écologique Reporterre. Depuis l'été 2017, Mme Bouquerel propose et réalise de bout en bout ce format sensibilisant les jeunes à l'écologie, qui est symbolisé par un petit panda roux prénommé Bambou. Mme Elise Raque et son photographe P.E. Rastoin sont allés rencontrer cette jeune femme dans le Parc de la Villette pour le Journal Télérama.
A travers de sympathiques histoires, la reproduction des fleurs par la pollinisation ou le danger des particules fines sont expliqués de façon ludique. Les sujets lourds comme le changement climatique ou les risques de la fonte des glaces par exemple sont allégés à travers des histoires ou des reportages d'information traités sous un angle accessible à des enfants. Depuis cette initiative, qui pourrait vite essaimer dans des salles de classe, Mme Bouquerel propose en complément un kit pédagogique en ligne. L'article souligne que l'éducation environnementale par radio est un bon moyen de transmission. L'enjeu climatique traité de la sorte avec des jeunes ne serait-il pas un bon moyen de toucher parents et enfants, de montrer des pistes viables pour l'avenir?
Lyliane
04:39 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, L'EAU ET LA MER, LECTURES, LES ABEILLES, MEDIAS, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : radio bambou pour nos jeunes, sensibilisation à l'écologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
05/08/2019
Quelle place réservons-nous aux Macareux Moines dans notre pays?
Depuis Perros-Guirec, sur la côte bretonne, à bord de vedettes dans lesquelles ont pris place touristes et ornithologues de la LPO (Ligue de la protection des oiseaux) on peut observer chaque jour le bestiaire unique des 40 ha de la réserve naturelle de l'Archipel des Sept-Iles, où nichent notamment fous de bassan, sternes, cormorans et les macareux moines. Mr Gilles Bentz, qui dirige la station voisine de la LPO, explique pourquoi le macareux est devenu leur emblème depuis 1912. Ce petit oiseau plongeur, de la taille d'un pigeon mais au bec coloré, est fort peu farouche. Il a malheureusement fait l'objet au 19 ème siècle de safaris de chasseurs et il aurait pu totalement disparaître. Les marées noires et la surpêche ont aussi peu à peu contribué à décimer ces oiseaux de la famille des pingouins, que l'on appelle aussi parfois "perroquet des mers".
Les macareux moines sont des oiseaux marins qui vivent en haute mer huit mois durant. Ils nidifient généralement sur les côtes d'Islande, du Canada ou d'Ecosse. Une unique colonie de 180 couples environ niche cependant en Bretagne et font l'objet de soins attentifs. Ils se nourrissent de poissons (sardines, anchois, harengs). Ils utilisent leurs ailes comme des nageoires pour plonger à plus de 15 mètres de profondeur. Il a été remarqué que, lorsque la quantité de poissons disponibles baisse, cela perturbe leur cycle de reproduction. Aussi, l'aire maritime qui entoure la réserve naturelle bretonne est surveillée pour y éviter de la surpêche. Mr Marc Belpois pour le journal Télérama s'est attaché à travers son article à nous rendre les macareux moines fort sympathiques et à nous responsabiliser sur leur survie.
Lyliane
05:19 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, DES SOLUTIONS !, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LECTURES, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : sauvegarder la colonie de macareux moines | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
04/08/2019
Broyer du vert avec le syndicat Univalom...
Mme Aurore Harrouis, dans la revue Nous, nous signale une initiative originale de broyage des végétaux proposée par le Syndicat Univalom depuis mars 2019 à la demande des élus d'Antibes (06) et de son bassin. Ce syndicat, qui est en charge du traitement des déchets, veut en effet éviter les dépôts sauvages ou les brûlages de végétaux illégaux, source de pollution de l'air et de risque d'incendie. De plus, après le broyage proposé, une mission de sensibilisation leur revient: celle d'inciter les particuliers à utiliser le broyat pour pailler le sol ou pour compléter un compost d'autres déchets ménagers.
Beaucoup de familles n'ayant pas de possibilité de transporter des déchets verts vers une déchèterie et les prix de location demandés étant parfois trop élevés pour leur budget, le syndicat propose aux particuliers une solution de broyage de végétaux à domicile. Ce sont, depuis, près de 40 000 tonnes de végétaux en moins déposés en déchèterie. Le syndicat collabore avec deux acteurs locaux de l'économie solidaire l'AFPJR ( association de formation et de promotion pour jeunes et adultes en recherche d'insertion) et la régie de quartier Soli-Cités.
La prestation coûte 80 euros de l'heure hors taxe, puis 40 euros la demi-heure. Les usagers faisant appel aux associations pourront bénéficier d'un crédit d'impôts. Des particuliers, membres de l'association "familles sans déchets" y ont eu recours notamment à Roquefort les Pins (foyer Maria Mater) et ils en sont enchantés. D'autres, adeptes de la technique du BRF (bois raméal fragmenté), sont ravis de pouvoir couvrir leur jardin de broyat, un procédé qui redonne au sol tous les éléments nutritifs.
Pour tout renseignement, consulter: commercial.chateauneuf@afpjr.org ou assistante.solicites@gmail.com.
Lyliane
05:39 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, GESTION DES DECHETS, JARDINS ET POTAGERS, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : broyage des déchets | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Comment cultiver son jardin au naturel?
Selon le Hyérois Mr David Orsat, consultant botaniste paysager, écrit Mme Amandine Roussel dans le journal Nous, il est essentiel de soigner ses plantes sans pesticides, ni engrais chimiques. Certes, pucerons, fourmis, cochenilles, escargots peuvent mettre à mal nos plantations. Toutefois, il existe des solutions naturelles, plus écolos et beaucoup moins onéreuses que les produits chimiques. Les abeilles ne peuvent qu'en bénéficier et nous aussi sur tous les plans quel que soit notre âge. L'article ne parle pas de "permaculture", mais cette technique pourrait aussi être ajoutée en complément...
Première observation du botaniste: s'occuper de la terre en choisissant très soigneusement son terreau, car nos plantes se nourrissent par leurs racines. Dans certains cas, il faut ajouter afin de l'aérer un peu de sable ou de tourbe ou alors de l'argile pour la rendre plus dense. Puis, faire attention en achetant des plants et des arbustes adaptés à notre région. Dans le sud de la France, mimosas, citronniers et orangers se plaisent, ce qui n'est pas le cas partout dans notre pays. L'ail et le thym par exemple ne se plaîsent pas dans tous les sols. Quant aux légumes racines (pommes de terre, carottes...), ils aiment les climats de moyenne altitude. L'hiver, on peut également semer du trèfle pour apporter de l'azote dans le sol.
Les traitements "verts" vont des larves de coccinelles, gourmandes de pucerons, que l'on peut trouver en jardinerie, aux associations de végétaux qui se protègent mutuellement comme les capucines, les soucis, le sureau ou même des gousses d'ail écrasées dans un litre d'eau bouillante, que l'on laisse infuser 24 h et qui se révèlent souveraines contre les acariens et les pucerons. On peut également acheter des bombes insecticides pour un rosier sur un balcon ou du purin d'ortie, efficace pour renforcer la santé des plantes en général.
Contre la cochenille, un mélange de savon noir, d'alcool à 90° et d'huile de colza vaporisé sur les feuilles par temps sec à intervalle de 2 semaines peut en venir à bout. Contre l'oïdium de la vigne, le botaniste conseille de mêler du liquide vaisselle, du bicarbonate de soude et de l'huile de colza. Certains emploient pour les oliviers ou les palmiers, vulnérables aux charançons ou à la mouche, des pièges à phéromones ou même de l'argile. Des colliers de glu placés sur le tronc au pied des arbres fruitiers empêchent les fourmis de monter coloniser les branches et d'y apporter des maladies.
Il est donc possible de respecter la nature et de cultiver un jardin sans empoisonner l'air et l'eau qui nous entourent. A chacun de tester des solutions de bon sens et d'en faire profiter ses compatriotes! Des ateliers pour adultes ou enfants existent dans certaines villes, où des composteurs leur sont mis à disposition. Enfin, des municipalités proposent des friches urbaines à leurs habitants en créant des jardins partagés, où chacun peut mettre les mains dans la terre et se régaler des fruits de son travail.
Lyliane
05:07 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ALIMENTATION ET SOLIDARITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, L'EAU ET LA MER, LECTURES, LES ABEILLES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : cultiver son jardin au naturel | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
02/08/2019
Résumé d'une partie de l'interview de Melle Greta Thunberg avant son discours devant le Parlement français...
Avant de s’exprimer à l’Assemblée le 23 juillet, la lycéenne suédoise explique à «Libération» son choix de lancer une grève de l’école pour le climat et défend la nécessité d’agir rapidement.
Vous avez choisi de venir parler devant l’Assemblée nationale le 23 juillet. Est-ce parce que vous estimez que les élus français n’agissent pas à la hauteur des enjeux ?
Aucun pays ne fait assez, si on veut rester sous la limite des 1,5°C. J’ai reçu de nombreuses invitations pour m’exprimer devant de nombreux Parlements. J’ai dû décliner pour beaucoup. Cette fois, cela semblait être un bon timing pour la France.
Beaucoup de militants dénoncent l’inutilité des conférences internationales, comme les COP. Vous prévoyez de vous rendre au sommet spécial pour l’Action climatique de l’ONU en septembre, à New York. Pensez-vous que des décisions fortes peuvent en émerger ?
Si je suis toute seule à faire pression, bien sûr que je n’arriverai à rien. Mais si nous sommes nombreux, nous pourrons faire avancer les choses. Beaucoup de gens me disent que la COP 25, organisée au Chili en décembre, n’a pas d’intérêt, car c’est une année intermédiaire dans le processus onusien, qu’il faut se concentrer sur la COP 26 en 2020 [organisée au Royaume-Uni, ndlr]. Mais aucune année n’est une année intermédiaire. C’est maintenant que tout doit se passer. Nous devons saisir toutes les opportunités.
Vos discours sont souvent angoissants. Pensez-vous que la peur est un moteur de l’action ?
Ça l’a été au moins pour moi. Et ça pourrait l’être pour beaucoup d’autres personnes. Il faut informer la population sur ce qui se passe vraiment. Quand ils réaliseront l’ampleur du problème, ils agiront. Quand ils sauront ce qui peut être évité, et comment l’éviter, ils feront ce qui est nécessaire pour cela. Du moins, c’est ce que j’espère.
Lorsque vous dites «ce qui se passe vraiment», que voulez-vous dire ?
Que nous sommes face à une crise existentielle qui n’a jamais été traitée comme telle. Les politiques et les personnes au pouvoir l’ont ignorée pendant des décennies. La population, en général, ne connaît même pas la réalité des bouleversements qui affectent notre planète, notre environnement dont dépend notre civilisation. Ils ne connaissent pas même les données de base. Ce qui est effrayant.
Vous pensez que si les gens commencent à avoir peur, ils agiront, continueront à s’informer ?
Je ne sais pas. Peut-être. Mais on doit au moins essayer de faire connaître la vérité. On ne peut pas continuer à raconter seulement les histoires joyeuses et pleines d’espoir. Les médias, plus particulièrement, doivent commencer à couvrir réellement le sujet, à relayer les résultats des nombreux rapports scientifiques et leurs conclusions alarmantes. Tous ces chiffres que beaucoup de gens trouvent ennuyeux mais dont notre survie dépend.
A l’école, trouvez-vous qu’on vous enseigne assez le sujet ?
On apprend les bases : le mécanisme de l’effet de serre provoqué par les gaz comme le dioxyde de carbone. Ce qui éventuellement fait augmenter les températures moyennes, exacerbe les événements météorologiques extrêmes, fait fondre la calotte glaciaire, etc. Mais on ne nous enseigne pas cela d’un point de vue historique ou géologique. En fait, quasiment tout ce que je sais sur le sujet, je l’ai appris en passant des milliers d’heures à chercher des informations sur Internet, dans des livres.
Vous avez traversé une dépression à l’âge de 11 ans, à cause de cette prise de conscience sur la crise environnementale…
Oui.
Depuis que vous avez commencé votre grève de l’école, en août 2018, n’avez-vous pas envie parfois de tout abandonner et de profiter de votre vie d’adolescente tant que cela est encore possible ?
Non. Je n’ai jamais vraiment eu de vie normale d’adolescente. Avant que je me lance dans cette mobilisation, j’étais une intello. Je passais beaucoup de temps seule, assise à lire. Je n’ai jamais eu d’amis proches avec qui passer du temps. Je ne pense donc pas que je sacrifie beaucoup en me consacrant à la cause environnementale. En même temps, j’aimerais avoir plus de temps, surtout pour aller à l’école. Parfois, c’est épuisant d’écouter des politiques donner des discours sur l’enjeu climatique. Ils profèrent de purs mensonges. Cela me désespère parfois. Je me dis que plus rien n’a de sens. Mais ces moments ne durent pas longtemps. Parce que je n’en ai simplement pas le temps (rires). J’ai décidé de m’impliquer dans ce mouvement et je ferai tout mon possible pour qu’il réussisse.
Vous avez annoncé prendre une année sabbatique pour vous consacrer à la grève pour le climat. Pourquoi ?
Ce ne fut pas une décision facile. J’adore l’école et j’aime apprendre. Je m’étais inscrite à des cours pour l’an prochain, mais vers la fin du semestre, je me suis dit : si je dois mener à bien cette mobilisation, je dois le faire maintenant. Je dis tout le temps que nous devons agir dès aujourd’hui et qu’il n’existe aucune excuse valable pour ne pas le faire. Décaler mes études d’une année n’est pas grave. Beaucoup d’étudiants le font, alors pourquoi pas moi ? D’après de nombreuses estimations scientifiques, l’année 2020 est notre dernière chance d’infléchir la courbe des émissions de gaz à effet de serre, si on veut garder une chance de respecter l’accord de Paris sur le climat, et de limiter la hausse des températures en dessous de 2°C, ou 1,5°C.
Est-ce que vous voyez cette décision comme un sacrifice ?
On pourrait le voir comme ça, mais j’avais le choix de ne pas le faire. Bien sûr, je préférerais continuer à étudier en même temps.
Nous avons récemment reçu à Libération un message d’une jeune fille de 13 ans qui se dit anxieuse pour son futur et souffre, car elle réalise que toutes ses actions quotidiennes participent à aggraver les crises environnementales.
Que lui répondriez-vous ?
Elle n’est pas la seule à ressentir cela. C’était un sentiment très fort que je portais avant de débuter ma grève. Le simple fait d’exister nous fait participer au système et alimente cette crise. Je me sentais si désespérée. J’ai alors eu l’idée de cette grève de l’école. J’ai voulu essayer, car c’était nouveau. Et c’est devenu énorme. Il y a tellement de choses à faire. Si tu veux guérir ta tristesse et ton angoisse, agis. C’est le seul remède possible.
Pensez-vous que les petits gestes comptent ?
Bien sûr. Tout compte. Certains disent que ces efforts n’ont pas d’importance, à l’échelle mondiale. Mais arrêter de prendre l’avion ou de manger de la viande permet, d’abord, de réduire sa propre empreinte carbone. Cela envoie, en plus, un signal à notre entourage. Des études montrent qu’arrêter de prendre l’avion touche nos proches, car cela les pousse à réfléchir à leurs propres actions. Si vous ne voulez pas le faire pour vous, faites-le pour eux. Nous avons besoin d’un changement de système. Mais cela n’est possible que si les individus changent aussi.Vous définissez-vous comme anticapitaliste ?
Je fais très attention à ne pas utiliser ce type de mots. J’essaye de rapporter seulement ce que dit la science. Avoir une opinion sur la question du capitalisme nécessite de prendre en considération autre chose que le climat. Je veux éviter cela.
Vous pensez tout de même qu’il faut changer notre système politique et économique…
Oui. Aucun mouvement politique, aucune idéologie, tels qu’ils existent actuellement, ne convient, comme le montre la situation planétaire actuelle. Nous avons besoin de quelque chose de nouveau.
Avez-vous lu ou entendu parler d’un système qui pourrait fonctionner, selon vous ?
J’ai entendu tellement de choses. Parfois, j’ai l’impression que les gens inventent. Ils présentent des idées qui ont l’air tellement parfaites qu’il me semble impossible qu’elles existent. Sinon quelqu’un les aurait mises en place.
Êtes-vous affectée par le fait d’être ciblée par des campagnes de dénigrement de l’extrême droite ?
Bien sûr que cela m’atteint. Mais, malheureusement, c’est ce qu’on doit supporter quand on soutient une cause : recevoir de la haine, des menaces, être la cible de mensonges. Certaines personnes ne supportent pas de voir des individus s’opposer à leur vision du monde. Elles essayent alors de les écarter. C’est très triste. Mais on peut aussi voir ça positivement. Le fait que ces personnes se sentent menacées est la preuve que notre mouvement fonctionne, que notre message passe.
Comment voyez-vous votre futur dans trente ans ? La partie la plus effrayante est qu’on ne sait pas ce qui va passer. Tout est possible. J’aime me reposer sur des routines, sur des emplois du temps. Je ne peux plus. Notre avenir est totalement inconnu. J’ai le sentiment de ne pas avoir le contrôle dessus.
Vous sentez-vous en colère contre la génération de vos parents ?
Je suis en colère contre certaines personnes qui ont échoué à prendre leurs responsabilités. Avant que je ne les convainque de la réalité de cette urgence, mes parents étaient comme les autres. Ils prenaient souvent l’avion, émettaient beaucoup de CO. Moi aussi. J’étais petite, je ne connaissais pas les conséquences de ces actions. Eux non plus. Ce qui les a le plus choqués lors de leur prise de conscience n’est pas que cette crise puisse se poursuivre ou que les politiques soient au courant mais n’agissent pas, mais leur ignorance. Ils savaient que la planète se réchauffait. Mais ils ne connaissaient pas la réalité de l’urgence de la situation, ses conséquences et ce qui était nécessaire pour l’empêcher. Je ne peux pas blâmer les gens qui n’agissent pas, en général. Ils ne sont pas méchants ou mauvais. Ils ne sont juste pas au courant.
Libération-Lundi 15/7/2019
06:17 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, L'EAU ET LA MER, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : greta thunberg en france devant l'assemblée | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
31/07/2019
Renaissance écologique, un ouvrage suscceptible de dessiner un futur écologique!
Julien Dossier convainc avec sa feuille de route pour la transition écologique et sociétale en 24 chantiers, allant de l’agriculture à la préservation des écosystèmes, en passant par la culture et les systèmes de gouvernance.
Tous les jours, retrouvez le fil vert, le rendez-vous environnement de Libération. Aujourd’hui, voici une recommandation (livres, conférences, films, podcasts, etc.) de la rédaction:
S’inspirer d’une œuvre d’art âgée de 681 ans pour dessiner un futur écologiquement enviable (et viable), c’est le pari que s’est lancé Julien Dossier, dirigeant de Quattrolibri, un cabinet de conseil spécialisé dans les stratégies de transition écologique et enseignant à HEC.
Dans Renaissance écologique, 24 chantiers pour le monde de demain, en librairie depuis mai chez Actes Sud, l’auteur remet au goût du jour une célèbre fresque de la Renaissance : Allégorie et effets du bon et du mauvais gouvernement, peinte par Ambrogio Lorenzetti en 1338, à Sienne, en Italie. L’œuvre met face à face le péril de la tyrannie destructrice et les bienfaits d’un bon gouvernement. En son temps, elle a servi au gouvernement de la république de Sienne, alors déstabilisé, à restaurer une relation de confiance avec son peuple.
«Rétablir le lien entre citoyens et politiques, voilà une des urgences qui a émergé à l’occasion de la révolte des gilets jaunes, écrit Julien Dossier. Cette colère montre que la transition vers la neutralité carbone ne peut réussir dans un tel contexte centralisé et descendant, voire condescendant.» En se basant sur la même construction artistique, l’auteur a fait redessiner cette fresque à la sauce contemporaine par Johann Bertrand d’Hy.
Un regain d’espoir
Sa fresque imprimée en grand format et enroulée sous le bras, Julien Dossier se déplace en France comme à l’étranger pour nourrir son plan d’action et transmettre la bonne parole des «24 chantiers pour le monde de demain». «Souvenons-nous surtout, tant qu’il est encore temps, que notre destin est encore dans nos mains, qu’il est possible de façonner un projet démocratique de société, qui préserve les libertés individuelles, sans imposer un «crédit social» à la chinoise, sans punir de prison celles et ceux d’entre nous qui auront contrevenu à leurs engagements climatiques.»
Julien Dossier a ainsi participé à l’écriture du plan Neutralité carbone de Paris, à la stratégie post-pétrole de Grande-Synthe, au plan Climat de Rennes, conseille les Dirigeants responsables de l’Ouest, ainsi que les différents candidats aux municipales de la mairie de Nantes.
L’ouvrage réussit, avec talent, à faire sens de la complexité, sans tomber dans l’écueil des appels à agir culpabilisants. Comme elle est transversale à toute la société, cette fresque redonne espoir sur les possibilités d’éviter un effondrement civilisationnel de grande ampleur. «Nous devons parvenir à dépasser ce moment de stupeur et vite nous remettre en mouvement pour sortir de la zone de danger afin d’achever cette transition.»
À la lecture, la solution semble évidente, voire facile. On ne peut s’empêcher de poser cette question si récurrente : pourquoi ces idées ne sont pas déjà réalité ? «Nous devrions basculer dans une logique d’économie de guerre pour déployer les outils de production face à l’urgence écologique qui est la nôtre, détaille le consultant. Il manque la volonté et la coopération politique pour faire passer toutes ces initiatives et technologies de leur statut local à grande échelle.»
Aude Massiot - Liberation - mardi 23 juillet 2019
05:20 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : plan carbone et solutions alternatives | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
30/07/2019
La Côte d'Ivoire reboise ses forêts...
La Côte d’Ivoire vient d’adopter un nouveau code forestier, un arsenal destiné à reboiser un pays qui a perdu plus des trois-quarts de ses forêts. Ce nouveau code associe les planteurs et les industriels à cet objectif. Les sanctions sont également renforcées.
16 millions d’hectares en 1960 contre 3,4 millions en 2018. En moins de 60 ans, la Côte d’Ivoire a perdu 80% de ses forêts. Les responsables sont connus : il s’agit de l’exploitation forestière, de l’agriculture extensive, des feux de brousse mal maîtrisés et de l’incapacité des autorités à protéger les forêts ivoiriennes.
L’objectif désormais est d’inverser cette tendance mais le gouvernement fait le choix d’associer les opérateurs économiques à cette politique de reforestation.
Le nouveau code fait donc la part belle à l’agroforesterie qui permet aux producteurs de cacao, par exemple, de bénéficier de la richesse des sols forestiers tout en préservant la forêt. Des concessions seront accordées aux industriels ou encore aux petits planteurs pour pratiquer des cultures pérennes qui se traduisent par 24 ans pour le Cacao et 40 ans pour l’hévéa. A charge à l’exploitant d’entretenir aussi la forêt, en reboisant.
Aujourd’hui, selon les statistiques officielles, un quart de la production de cacao, soit 500 000 tonnes, viendrait des forêts classées, des parcs ou des réserves.
Si certaines forêts seront ainsi partiellement ouvertes à l’activité, d’autres seront fermées à toute présence humaine. D’ailleurs, la loi durcit aussi les sanctions contre les occupations illégales des zones réservées. Les peines maximales sont portées de un à cinq ans de prison et de 100 000 à 50 millions de francs CFA d’amendes.
RFI - RFI - dimanche 21 juillet 2019
04:49 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LA FORET, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : reboisement en côte d'ivoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Une station balnéaire écologique au Mexique à gestion écoresponsable et d'autres ailleurs...
Elles ont décidé de passer en mode écologique. Ces stations balnéaires ont fait le choix du changement, pour un meilleur respect de leur environnement et une offre de séjour différente. Parce qu’elles sont proches de la mer, limiter les déchets, les recycler et préserver les plages qui les rendent si attrayantes représente une véritable nécessité.
Amaitlán : la station balnéaire écologique
Modèle inspirant en matière d'écologie, le projet de la station balnéaire d'Amaitlán (« La terre du repos »), au Mexique, devrait faire des émules. Première ville touristique durable, elle se situe sur la côte Pacifique, au nord-ouest de Mexico City.
Parmi les initiatives mises en place, on trouve la préservation de l'écosystème, la réutilisation complète de l'eau consommée ou le recours à des moyens de transport sans émissions de gaz carbonique : voiturettes électriques ou vélos.
Mais ces choix engagés ne suffisaient pas : la station balnéaire d'Amaitlán est allée encore plus loin, avec une volonté de recycler 100 % de ses déchets et recourir massivement aux énergies renouvelables, notamment par le biais de panneaux photovoltaïques et d'éoliennes.
Traitement des eaux usées : des exemples tout proches
En Europe et en France, les initiatives commencent à se multiplier. À La Grande Motte, par exemple, la station d'épuration prend notamment en compte les variations de population. Le système de filtrage y est également très particulier : les déchets ne sont plus éliminés chimiquement, mais extraits physiquement afin de réduire l'impact environnemental.
l'affluLe réseau Ecotown rassemble quant à lui de nombreuses villes préoccupées par l'augmentation des déchets liée à l'affluence touristique. À Cassis, (dans notre pays) membre de ce réseau, on tâche de sensibiliser les habitants eux-mêmes et de miser sur une politique de limitation de rejet des eaux usées dans la mer.
Article partenaire - Enedis - La Tribune - lundi 15 juillet 2019
04:43 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, URBANISME, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : stations balnéaires écoresponsables | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
29/07/2019
Attention: l'outarde canepetière ne sait plus où nicher!
Parmi les espèces en danger d'extinction, écrit Mme Elise Racque dans le journal Télérama, l'outarde canepetière a quasiment disparu de la Beauce, puis du Centre-Ouest de notre pays. Urbanisation, pollution, agriculture intensive ont, en effet, chassé ces beaux oiseaux cousins des Tétras, hauts sur pattes, au dos moucheté et au cou paré de plumes noires et blanches. Actuellement, les ornithologues ont retrouvé sa trace dans la Crau, où l'espèce s'est installée depuis quelques années (2 200 adultes ont été recensés). Malheureusement, des projets de construction encouragés par quelques décideurs sont susceptibles de les chasser à nouveau. Protégée de la chasse depuis 1973, l'outarde reste donc néanmoins en sursis.
Dans le parc animalier Zoodyssée, crée en 2015 à Villiers-en-bois près de Niort, des incubateurs tentent de sauver des oeufs d'outardes des fauchages mécaniques et de sauvegarder les futurs petits oiseaux. Pour augmenter les chances de survie de l'espèce, Mr Vincent Bretagnolle, jeune biologiste du CNRS, encourage les agriculteurs à passer un contrat avec l'Etat: contre 400 euros par ha et par an, ils s'engagent à remiser leurs intrants chimiques et à ne pas faucher pendant la période de nidification (tout le mois de juin en principe). Il a déjà convaincu 150 agriculteurs sur 450, mais ce n'est pas suffisant pour éviter l'extinction...
Faire cohabiter espèces sauvages et activités humaines ne paraît pas simple. Des associations fort heureusement comme Agir pour la Crau cherchent à protéger leur habitat actuel. Elles pointent notamment la vulnérabilité des outardes face à l'urbanisation galopante et à l'artificialisation des sols. Soutenons leurs efforts et faisons connaître autour de nous cet enjeu, dont les médias ne semblent pas prendre toute la mesure. Semaine après semaine, Télérama attirera cependant notre attention sur les espèces en danger près de chez nous...
Pour en savoir davantage, consulter par exemple le site: https://www.zoodyssee.fr/
Lyliane
05:23 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : sauver l'outarde canepetière en france | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Une exposition dans la Loire à propos de la soie...
A la Maison des lacets et des tresses à La Terrasse-sur-Dorlay, dans la Loire, des artistes contemporains se sont emparés de la soie pour la tresser et la lacer.
Du 06 juillet au 29 septembre 2019, la délicatesse et la légèreté de la soie se sont posées sur le moulin. Ce produit d'exception s'est prêté aux mains expertes d'artistes textiles contemporains. Des créations originales sont nées de cette rencontre, elles sont présentées au milieu des métiers à tisser centenaires.
Soie, tissage et histoire
Les artistes se sont emparés de morceaux de soie fabriqués à Pelussin, à quelques kilomètres de la Maison, puis les ont transformés, modelés. Un résultat aussi fin que léger révélé à travers des broderies ou encore de la dentelle. De ce tissu épuré sont nées des créations uniques.
Chaque année, la Maison des lacets et des tresses propose une découverte textile. La thématique respecte un lien plus ou moins étroit avec le territoire où elle est implantée, cette année elle est un parfait reflet de l'histoire industrielle locale.
"L'expression de Soie" une exposition à découvrir à la Maison des tresses et lacets - La Terrasse-sur-Dorlay (Loire), jusqu'au 29 septembre 2019.
France Info-jeudi 18/7/2019
04:10 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : la soie exposée dans la loire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
28/07/2019
Halte à l'apocalypse en Amazonie!
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Aux membres du Congrès brésilien, au gouvernement de Jair Bolsonaro et aux dirigeants du monde entier:
En tant que citoyens du monde entier, nous sommes horrifiés de l'accélération de la destruction de l'Amazonie au cours des derniers mois. Le destin de l'humanité repose sur l'Amazonie, et nous vous demandons de faire tout ce que vous pouvez pour protéger la forêt, y compris faire adopter des lois pour protéger les forêts publiques, mettre fin à la déforestation illégale et augmenter la pression internationale pour éviter davantage de destruction de l'Amazonie.
26/07/2019
S. Salgado, le photographe qui veut sauver le monde grâce aux arbres...
Lélia et Sebastião Salgado ressuscitent la forêt.
Après des années à parcourir le monde en tant que reporter photographe, vous rentrez au Brésil en 1998 avec votre femme, Lélia, pour vous occuper de la ferme de vos parents. Jusqu’alors, vous n’étiez pas spécialement écolo ?
Pas spécialement, non. Toutefois, j’étais proche de la terre, comme quelqu’un qui a grandi dans une ferme. Des reportages difficiles – le génocide du Rwanda, l’ex-Yougoslavie… – m’avaient vidé. A la mort de mon père, j’ai dû m’occuper de cette terre, et cela tombait bien. J’en avais besoin. Mais ce fut le choc ! Elle avait disparu, peut-être en restait-il 1 % ! Les pluies tropicales avaient labouré la région, bouché les fleuves, et l’érosion creusé des rigoles où l’on aurait pu mettre un camion entier. Alors, ma femme Lélia a eu cette idée : “Sebastião, la seule chose qui puisse pousser ici, ce sont les arbres.” L’idée a fait son chemin. Un ami, ingénieur des forêts, nous a donné son verdict : pour que le projet ait un sens, il fallait planter 2 millions et demi d’arbres ! J’ai utilisé mon nom de photographe pour trouver des fonds. Car cela nécessitait des millions de dollars.
Pourquoi, à vos débuts, avez-vous perdu 60 % des arbres ?
Planter un arbre, c’est comme élever un enfant. Un petit arbre sorti de sa pépinière n’a aucune défense. Il faut lui donner à manger, le protéger jusqu’à ce qu’il soit adulte. Si l’on espère qu’il poussera seul, ça ne marche pas. Il faut, par exemple, le protéger des grosses fourmis qui étoufferaient sa croissance. En une nuit, elles peuvent tuer mille arbres ! Quand j’entends ces appels à “donner 1 euro pour planter un arbre”, ça me révulse car c’est un mensonge. Un arbre, ça ne coûte pas 1 euro. Demandez à un paysan en France ! C’est au moins sept à huit fois plus.
On a parfois le sentiment que plus les chiffres deviennent alarmants, plus les climatosceptiques gagnent du terrain…
Aux Etats-Unis, au Brésil ou dans le Royaume-Uni du Brexit, les basculements politiques ne se sont pas faits en fonction d’une quelconque réflexion écologique mais d’une absence de réflexion tout court. On a vendu un projet politique avec notre unité de temps à nous, êtres humains. Oui, la planète est en train de se réchauffer, mais, c’est sûr, cela ne se fera pas en cinquante ans.
Qu’est-ce que nous ne comprenons pas, nous, les urbains ?
Nous sommes devenus des aliens. S’il survenait une énorme panne d’électricité à Paris, si l’approvisionnement venait à manquer, la moitié de la capitale mourrait. On ne sait plus planter ni récolter. On ne peut plus regarder le monde à travers le seul prisme de l’être humain... si décevant ! En travaillant la terre, j’ai vu toutes les autres espèces. Si on colle son visage contre un arbre, on voit tous ces êtres vivants qui y habitent, passent, tournent, vivent et meurent. C’est pourquoi je me suis lancé dans le projet Genesis. J’avais compris que notre espèce est aussi importante, mais pas plus, que toutes celles qui habitent la Terre et qui disparaissent chaque année par millions. La nôtre aussi va sûrement disparaître. Durant ce projet photographique, il m’est arrivé de me poser au sommet d’une montagne pendant huit heures et de regarder les changements survenir sur ma planète, le sable passer et repasser sur le granite et polir la pierre. Bien sûr, nous n’allons pas retourner vivre dans des cavernes, mais il faut qu’on retourne, au moins spirituellement, à la terre.
Comment voulez-vous convaincre des millions de Chinois ou d’Indiens de ne pas accéder aux biens de consommation auxquels nous avons eu droit ?
C’est vrai. Nous vivons peut-être la chronique d’une mort annoncée. Moi, j’ai fait ce que j’ai pu. Nous avons planté 2 millions et demi d’arbres et nous espérons en planter 100 à 150 millions dans les trente-cinq à quarante prochaines années. Mais même si l’on replante de notre côté, on en enlève plus ailleurs. Quand on survole Sumatra, c’est terrible… Des plantations d’huile de palme, base de la nourriture occidentale, à perte de vue. Tout le reste a disparu. Pourtant, c’est très simple : l’oxygène est recraché par les arbres grâce à la photosynthèse. Il suffirait de deux à trois minutes à ne plus pouvoir respirer et, pour nous, tout serait fini. La terre, elle, serait toujours là. Aujourd’hui, je suis optimiste pour la planète car elle résoudra tous ses problèmes. Je suis davantage inquiet pour les humains.
Interview - Paris Match - mercredi 3 juillet 2019
05:02 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HABITER AUTREMENT, JARDINS ET POTAGERS, LA FORET, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : un photographe veut sauver les arbres | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
25/07/2019
Un avis contre le CETA...
Et le CETA alors ?
En ce moment même les députés français sont en train de débattre du traité de libre-échange CETA entre l’UE et l’Amérique Latine.
Je n’ai rien a priori contre la liberté d’échanger entre différents pays. Le commerce est une manière de créer des liens forts entre différents états, ce qui peut éviter des guerres.
Mais il faut des restrictions sur les produits dangereux.
Certains pays d’Amérique Latine ont fait le choix d’une agriculture biochimique intensive. De grands groupes industriels, tels que Monsanto, ont fait main basse sur des pans entiers de leurs territoires.
Ils ont transformé d’immenses espaces d’agriculture extensive en champs d’OGM. Ces produits sont déjà importés pour le fourrage en France. Un nouveau traité de libre-échange ne ferait qu’augmenter ces flux de produits dénaturés.
Il serait donc raisonnable que ce traité ne soit pas adopté ou qu’il soit a minima réformé pour éviter l’importation d’OGM.
Ces produits sont nocifs pour les consommateurs, nocifs pour ceux qui les font pousser, dangereux pour les écosystèmes !
Evitons-les !
Et vive l’Autriche qui a interdit le glyphosate!
Naturellement vôtre,
Augustin de Livois
04:58 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : à propos du ceta | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
23/07/2019
Le prix Liberté décerné en France à la jeune suédoise Melle Greta Thunberg...
La jeune militante suédoise de 16 ans va recevoir, aujourd'hui, à Caen, le prix Liberté 2019, lancé par la Région Normandie. Un prix qui lui a été décerné debut juin en son absence par des jeunes du monde entier agés de 15 et 25 ans.
Greta Thunberg "a réussi à lancer un mouvement qui va bien au-delà d'elle", a estimé, sur franceinfo, dimanche 21 juillet, Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, alors que l'adolescente de Stockholm doit recevoir le prix Liberté de la région Normandie à Caen.
La jeune suédoise de 16 ans mène depuis août 2018 une grève de l'école tous les vendredis pour dénoncer l'inaction de son gouvernement en matière de lutte contre le dérèglement climatique. Pour le directeur de Greenpeace France, "Il faut que ça se poursuive, qu'elle arrive à convaincre [les dirigeants politiques] de passer à l'action réelle".
franceinfo : Êtes-vous fier que la France reçoive Greta Thunberg et reconnaisse ainsi l'importance de son action ?
C'est important qu'elle puisse venir en France. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois. Elle était venue cet hiver, rapidement, pour participer à une marche avec les jeunes qui s'engagent pour le climat. C'est important qu'elle soit là, qu'elle parcoure le monde. Étant donné qu'elle a décidé de ne plus prendre l'avion, ses déplacements sont pour l'instant limités à l'Europe mais c'est important qu'elle porte cette parole parce qu'à chaque fois elle a une force de conviction qui touche des gens, jeunes ou plus âgés. À chaque fois, ses passages laissent des traces. C'est une très bonne chose.
Est-ce une bénédiction pour les écologistes de voir ainsi débarquer une figure mondialement connue, jeune, charismatique et facilement identifiable pour personnaliser le combat pour la planète ?
Ça aide mais ce qui est essentiel c'est qu'elle a réussi à lancer un mouvement qui va maintenant bien au-delà d'elle. Ce mouvement a fait tâche d'huile dans beaucoup de pays à travers la planète, ça dépasse largement le cadre de l'Europe. Le jour où elle a décidé de se mettre en grève devant le parlement [suédois], je crois qu'elle n'imaginait pas ce qu'elle allait lancer et créer. Rapidement, ça a pris en Austalie, dans différents pays européens et ensuite en France. Elle a réussi à lancer quelque chose que personne n'avait osé imaginer jusque-là. Cette mobilisation des jeunes est pour moi déterminante. Elle a déjà fait basculer beaucoup de mentalités de dirigeants politiques qui se sont dit qu'il y a un sujet avec le dérèglement climatique. Il faut que ça se poursuive, qu'elle arrive à les convaincre de passer à l'action réelle pour faire tout ce qu'on peut et ce qu'on doit contre le dérèglement climatique.
Greta Thunberg, comme d'autres femmes engagées très présentes dans les médias, est la cible de campagnes de dénigrement, voire d'injures sexistes. Comment réagissez-vous à ces attaques ?
Ça nous met en colère car on a le sentiment qu'elle paie le prix d'une certaine notoriété, d'annonces et de discours courageux sur un certain nombre de sujets. Greta paye aussi le prix de sa jeunesse : on voit certaines déclarations qui s'en prennent à elle parce que c'est une jeune adolescente. J'ai entendu certains responsables politiques qui disaient de manière très dénigrante qu'elle ferait mieux de retourner sur les bancs de l'école, de s'occuper des choses de son âge et de laisser les gens sérieux s'occuper de la marche du monde. Ces gens-là n'ont pas compris comment fonctionne le monde aujourd'hui. Greta a une longueur d'avance sur eux. Elle a un discours d'une perspicacité, d'une lucidité sur l'état dans lequel sont les écosystèmes qui sont assez frappantes. On doit l'écouter. Qu'on soit d'accord avec elle ou pas, on peut en débattre et c'est intéressant. Mais il faut l'écouter.
Franceinfo - Franceinfo - dimanche 21 juillet 2019
05:28 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, L'EAU ET LA MER, LA FORET, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : prix liberté à greta thunberg | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Appel de Mr Nicolas Hulot à propos du vote du CETA...
À la veille du vote solennel du CETA, le traité de libre-échange entre l'UE et le Canada, à l'Assemblée nationale, Nicolas Hulot met la pression sur les députés. "Ayez le courage de dire non", lance le président d'honneur de la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l'homme, dans une tribune publiée lundi 22 juillet en exclusivité sur le site de franceinfo.
"Demain, chacun de vous aura plus de pouvoir que tous les ministres de l’Ecologie réunis", lance l'ancien ministre de la Transition écologique et solidaire. Car il reconnaît que, lors des négociations sur le CETA, le gouvernement a "échoué à apporter les garanties nécessaires sur le véto climatique, les farines animales, les nouveaux OGM, la sauvegarde du principe de précaution à l’européenne".
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Lettre ouverte aux députés
Demain chacun de vous aura plus de pouvoir que tous les ministres de l’écologie réunis. Demain chacun de vous sera libre de voter contre la ratification du CETA et exiger ainsi la réouverture des négociations. Demain la voix forte d’un pouvoir législatif unanime pourra éclairer utilement un exécutif qui agit comme si ratifier le CETA allait de soi.
Ayons collectivement l’honnêteté de dire que la réalité de cet accord est beaucoup plus complexe.
Nicolas Hulot pour France Info
Le Canada ne fait lui pas mystère de ses intentions. S’il utilise déjà à son avantage les mécanismes peu transparents associés au CETA, il n’a pas hésité non plus à s’allier au Brésil et aux États-Unis pour demander le 04 juillet devant l’OMC des comptes à l’Union Européenne sur son application du principe de précaution quant aux perturbateurs endocriniens et autres substances cancérigènes, mutagènes ou reprotoxiques (CMR). Ce n’est pas nouveau. Déjà en 2016, le Canada avait fait pression avec succès sur la Commission Européenne pour affaiblir sa proposition de définition des pesticides perturbateurs endocriniens. Car ce qui se joue est immense. Dans la continuité des actes précédents, l’Union Européenne doit aujourd’hui faire évoluer sa doctrine de tolérance à l’importation pour aller vers une logique de tolérance zéro résidu pour les substances les plus dangereuses. Et c’est là tout l’enjeu car le marché européen est structurant pour de nombreux pays exportateurs.
Quand nous interdisons des substances dangereuses en France et a fortiori en Europe pour protéger la santé de nos populations nous portons plus largement atteinte aux intérêts de BASF, Bayer-Monsanto, Syngenta, Dow Chemicals etc qui, pour pouvoir vendre leurs pesticides, doivent garantir aux agriculteurs exportateurs brésiliens, américains ou canadiens que leurs produits pourront pénétrer le marché intérieur européen. Toujours prompts à défiler dans les ministères pour expliquer combien ils investissent, créent de l’emploi et pourraient le faire partout ailleurs, ce sont ces firmes qui font pression pour que l’Europe abandonne son approche unique au monde, qui considère que les substances les plus toxiques doivent être interdites sans autres considérations que leur danger intrinsèque.
Quand tous les lobbys essayent déjà d’enfoncer la porte, pourquoi leur donner un bélier avec le CETA ? Demain, ces firmes qui ont toutes des filiales au Canada pourront menacer de recourir directement à l’arbitrage. Mais alors pourquoi et pour qui ratifier le CETA ? Pourquoi maintenant ? Pas pour notre santé, pas pour nos agriculteurs ni pour le climat, on l’aura compris.
Parce que les Canadiens sont nos amis ? S’ils le sont vraiment, pourquoi ne pas renégocier politiquement cet accord avec eux pour en supprimer les risques dispensables. Ces accords de nouvelle génération sont loin du commerce comme facteur de concorde entre les peuples. Parce que quelques centièmes de points de croissance sont en jeu ? Parce que le commerce c’est important et qu’il faut être bon élève en Europe ? En réalité, au-delà des éléments de langage, qui sait vraiment pourquoi il faut ratifier absolument et maintenant le CETA ?
Demain, comme le voudrait tant de Français, ayez le courage de dire non. Faisons enfin preuve de cohérence.
Nicolas Hulot
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Olivier Faure, premier secrétaire du PS : "Ces accords de libre-échange sont ‘climaticides’. Le CETA va à l’encontre de ce que nous voulons faire sur le plan social, démocratique et environnemental"
05:07 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVENEMENTS, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : a propos du ceta | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
22/07/2019
Agriculture biologique et biodiversité...
Élement central et Ô combien précieux de la biodiversité, l’abeille est en danger. Une lueur d’espoir nous vient d’une équipe de chercheurs qui a observé les bienfaits de l’agriculture biologique sur ces dernières.
Traditionnel point de repère, le mois de juin est sensé attester d’un stock conséquent de miel pour l’année. Sauf que cette année, d’après Henri Clément, porte-parole de l’Union nationale de l’apiculture française, le compte n’y est pas : "cette année, nous en sommes loin". Le responsable serait le changement climatique. En effet, dans certaines conditions, les fleurs ne produisent pas de nectar. Les sécheresses de début d’automne ayant notamment fait du mal aux reines pendant la ponte. Une bonne nouvelle était donc plus qu’espérée. Elle est venue des chercheurs du CNRS, de l’Inra et de l’université de La Rochelle. Après six années d’analyse des abeilles domestiques, la conclusion est que l’agriculture biologique atténue le déclin des abeilles. En particulier en mai et en juin, période à laquelle les abeilles souffrent de la faible disponibilité en fleurs dans les régions d’agriculture intensive de colza et de tournesol.
Les résultats : les colonies d’abeilles entourées de parcelles agricoles biologiques produisent jusqu’à 53% de miel en plus comparé à celles qui évoluent dans des paysages agricoles traditionnels. Une diminution de la mortalité due aux pesticides a également été observée, ainsi qu’une augmentation des réserves de miel.
Esteban de Azevedo - Glamour - lundi 8 juillet 2019
Alors qu'attendons nous pour en tirer des conclusions dans notre pays?
Lyliane
05:15 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, JARDINS ET POTAGERS, LES ABEILLES, MEDIAS, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : l'abeille bénéficie de l'agriculture biologique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
19/07/2019
Passer des vacances utiles...avec les sciences participatives!
Les chercheurs ont besoin d'aide: face au déclin massif de la biodiversité, ils invitent les vacanciers (et les autres) à agir en récoltant des informations "aujourd'hui cruciales" sur les gypaètes barbus, les araignées triangles, les algues ...
"De plus en plus de personnes ont envie de prendre les choses à bras le corps et les sciences participatives leur offrent un moyen de passer à l'action", explique à l'AFP Géraldine Audrerie de la Fondation Nicolas Hulot (FNH).
Un quart des 100.000 espèces aujourd'hui évaluées sont menacées d'extinction par l'espèce humaine, ses activités, son mode de vie. Un chiffre qui devrait rapidement augmenter.
Face à ce constat, on peut décider de consommer local, de laisser sa voiture au garage, de limiter ses déchets et de collaborer à un programme de sciences participatives.
Car pour établir un meilleur état des lieux de la biodiversité, mais aussi pour comprendre les impacts des changements globaux (réchauffement climatique, urbanisation, intensification de l'agriculture) et trouver des pistes concrètes pour agir, les chercheurs ont besoin d’énormément de données.
"Ces données permettront de répondre à de nouveau questionnements, d'avoir des réponses à des questions auxquelles on ne pouvait pas répondre avant", note Anne Dozières, directrice de Vigie-Nature, un programme du Muséum d'histoire naturelle. Des interrogations qui ont pris de l’importance avec "l’accélération du déclin et de l'augmentation des menaces".
Et comme il est "impossible de placer un chercheur derrière chaque arbre ou dans chaque champ" et encore moins dans les jardins des particuliers, la Fondation Nicolas Hulot, le Muséum national d’Histoire naturelle et l’Union nationale des CPIE, appellent à une "mobilisation collective, dès cet été".
- "les paparazzi des insectes" -
Les volontaires sont invités à ce rendre sur le portail web OPEN (https://www.open-sciences-participatives.org/home/) qui présente 146 programmes d'observation définis par des chercheurs.
Après avoir indiqué une région, des priorités (le changement climatique, les espèces en danger, les espèces envahissantes), ou encore un niveau de connaissances, le site propose des programmes et fournit les coordonnées d'un référent.
Cet été, que l'on soit à Saint-Tropez ou à La Courneuve, on peut se lancer dans l'observation des papillons de nuit, essentiel pour la pollinisation mais menacés par la pollution lumineuse. Pour s'y coller: un drap blanc, une lampe et une heure arrachée à la nuit.
Les aventuriers peuvent aussi partir à la recherche du gypaète barbu, le plus grand vautour d'Europe réintroduit dans les Alpes ou des araignées triangles (un vaporisateur d'eau à bout de bras pour mieux débusquer leurs toiles).
"Les mentalités évoluent: avant on avait le chercheur qui savait et le citoyen, assez passif, qui écoutait. Maintenant les gens se veulent acteurs, au coté des chercheurs", note Géraldine Audrerie, responsable du projet OPEN à la FNH.
Un passe-temps qui a également fait ses preuves en matière d'éducation à l'environnement: "on a une évolution des comportements chez les participants qui vont réduire l'utilisation de leurs produits phytosanitaires au fur et à mesure de leur participation", note Anne Dozières.
Les programmes STOC (pour Suivi Temporel des Oiseaux Copréservation de la biodiversité en même temps qu'un incroyable outil d'émerveillement qui fait de nos ballades en forêt un challenge motivant au quotidien !", explique Fanny sur la page Facebook de INPN Espèces dédié à l’inventaire de la biodiversité.
Cette année, 70.000 personnes se sont pris au jeu des sciences participatives en France.
Le portail web OPEN-afp.com - AFP - vendredi 5 juillet 2019
05:44 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, LA FORET, LES ABEILLES, MEDIAS, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE | Tags : vacances utiles à passer | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
18/07/2019
La SNCF s'engage en faveur de la réduction des effets de serre...
La compagnie ferroviaire s'est engagée ce mardi à neutraliser ses émissions de gaz à effet de serre et de particules fines d'ici 2035. Elle prévoit également d'atteindre un objectif "zéro déchet" la même année. Pour ce faire, le groupe veut multiplier les essais de nouveaux matériels, moins gourmands en énergie, moins polluants et même recyclables.
La SNCF en effet s'engage à neutraliser ses émissions de gaz à effet de serre et de particules fines et à atteindre un objectif "zéro déchet" d'ici 2035, a-t-elle annoncé lors d'une conférence de presse ce mardi.
De nouveaux matériels
Pour réduire ses émissions, le groupe SNCF va multiplier les essais de nouveaux matériels, moins gourmands en énergie, moins polluants et même recyclables.
Le "TGV du futur" ou comme la SNCF l'appelle le "TGV 2020" (prononcé "vingt-vingt") devrait être 20% moins cher à l'achat et à exploiter, et consommer 20% d'énergie en moins. Ces nouveaux TGV seront "à 99% recyclables", promet Sophie Chambon. Dès l'année prochaine, la SNCF affirme qu'elle va mettre à l'essai des trains hybrides qui permettront une réduction de 20% de la consommation d'énergie et des émissions polluantes, notamment aux abords des villes.
Enfin, l'entreprise avait déjà annoncé son ambition de sortir du diesel d'ici 2035. L'entreprise ferroviaire s'appuierait sur les trains hydrogènes, qui n'émettent que de la vapeur d'eau. Pour l'instant, plusieurs régions se sont positionnées et une quinzaine de rames pourraient être commandées dès cette année, selon un communiqué de la SNCF.
Recyclage
Pour atteindre son objectif "zéro déchet", le groupe veut "accentuer les dispositifs de recyclage des matériaux", explique la directrice du développement durable qui poursuit: "Nous recyclons déjà 3 millions de tonnes de matériaux démantelés, soit l'équivalent de 300 tours Eiffel".
Au-delà du recyclage du matériel, la SNCF expérimente des nouvelles solutions de traitement des déchets en gare: "A Saint-Lazare, les déchets sont traités sur place", détaille Sophie Chambon. Elle admet toutefois que "sur le recyclage des déchets plastiques, la SNCF a encore beaucoup de travail, avec les déchets des voyageurs, mais aussi avec les déchets plastiques des commerçants en gare qui représentent de gros volumes".
La SNCF réfléchit à plusieurs moyens de réduire ces déchets: "des expérimentations devraient commencer dans certaines gares d'ici l'année prochaine", dit Sophie Chambon.
Paul Louis avec AFP - BFMTV - jeudi 4 juillet 2019
05:19 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : la sncf s'engage... | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
15/07/2019
L"Autriche interdit le glyphosate...
Le Parlement autrichien a approuvé mardi une interdiction totale du glyphosate sur le territoire national, faisant de l’Autriche le premier pays de l’Union européenne à bannir l’herbicide controversé au nom du «principe de précaution».Une majorité de députés a voté en faveur de l’amendement proposé par le parti social-démocrate SPÖ, en vertu duquel «la mise sur le marché» de produits à base de glyphosate est «interdite au nom du principe de précaution». Le texte a notamment reçu le soutien du parti d’extrême droite FPÖ.
Cette mesure d’interdiction totale fait débat depuis plusieurs semaines en Autriche, ses opposants faisant valoir qu’elle n’est pas conforme avec la règlementation européenne puisque la licence d’utilisation du glyphosate dans l’UE, renouvelée en 2017 par l’exécutif européen, court jusqu’au 15 décembre 2022.
L’interdiction de l’herbicide controversé s’est invitée presque par effraction sur l’agenda du Parlement autrichien à la faveur de la chute, au mois de mai, du gouvernement dirigé par le chancelier conservateur Sebastian Kurz.
Majorité de circonstance
Profitant de l’absence de coalition constituée au Parlement jusqu’aux législatives anticipées de septembre, les partis social-démocrate SPÖ, d’extrême droite FPÖ, écologiste Jetzt et les libéraux Neos ont réuni mardi une majorité de circonstance et approuvé cette interdiction alors que les députés siègent pour la dernière semaine de cette mandature écourtée.
Le parti conservateur ÖVP, favori pour revenir au pouvoir après les législatives, a voté contre une interdiction totale pénalisant à ses yeux les agriculteurs. La formation de Sebastian Kurz proposait que l’usage de glyphosate soit formellement interdit pour les particuliers, à proximité des écoles et sur les terrains de sport.Depuis la chute de la coalition droite-extrême droite, dans la foulée du scandale de «l’Ibizagate» ayant frappé le FPÖ, l’Autriche est dirigée par un gouvernement d’experts.
Grisés par cette liberté législative temporaire, les parlementaires autrichiens ont d’ailleurs approuvé mardi d’autres mesures de protection de l’environnement : les sac plastiques seront bannis sur l’ensemble du territoire au plus tard en 2021 et l’interdiction de privatiser les ressources en eau va être inscrite dans la Constitution. «La propriété publique de l’approvisionnement en eau potable est dans l’intérêt du bien-être et de la santé de la population», va spécifier la loi fondamentale.
Le Bauernbund, syndicat agricole issu du parti conservateur, a dit s’attendre à ce que la mesure proscrivant le glyphosate soit recalée par les instances européennes, comme l’avait été une décision dans le même sens prise par l’Etat régional de Carinthie en 2018.
Affirmant que le glyphosate n’est pas utilisé sur plus de 1% des surfaces agricoles en Autriche, le syndicat a taxé les députés de faire du «populisme sur le dos des agriculteurs».
Vote «historique»
En Autriche, l’agriculture biologique représente 24% de la surface agricole, la part la plus élevée des pays de l’UE.L’organisation de défense de l’environnement Greenpeace a salué un vote «historique» et appelé l’exécutif européen à le respecter.
Classé «cancérigène probable» depuis 2015 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le glyphosate est utilisé sous diverses marques, depuis que le brevet détenu par le groupe américain Monsanto est tombé dans le domaine public en 2000. La plus célèbre reste le Roundup fabriqué par Monsanto, qui appartient désormais au géant allemand de la chimie Bayer.
Monsanto a été condamné deux fois aux Etats-Unis, en août 2018 et en mars 2019, par des jurys populaires à San Francisco qui ont considéré que le désherbant au glyphosate Roundup était responsable des cancers de deux personnes, et que Monsanto n’avait pas pris les mesures nécessaires pour avertir des risques potentiels.
Dans plusieurs pays européens, l’utilisation glyphosate est objet de restriction locale ou partielle.
Après deux ans de débats particulièrement houleux, fin 2017, les Etats membres de l’Union européenne (UE) ont renouvelé pour 5 ans la licence du glyphosate. La Commission européenne, organe exécutif de l’Union, met en avant le feu vert de ses agences scientifiques, l’Efsa (sécurité des aliments) et l’Echa (produits chimiques), qui n’ont pas classé la substance comme cancérigène. Mais l’indépendance de l’Efsa a été mise en doute par des révélations de journaux selon lesquels son rapport comporterait des passages copiés/collés d’un document déposé en 2012 par Monsanto.
Libération-Mercredi3 juillet 2019
05:51 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, JARDINS ET POTAGERS, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, URBANISME, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : interdiction du glyphosate en autriche | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
14/07/2019
Bienfaits du lait de jument...
Mme Amandine Roussel présentent aux lecteurs de la revue "Nous" l'élevage extensif et bio de chevaux de la race Merens (70 chevaux et 18 juments) de Mme Julia Bonal et de Mr Yannick Hamon près de Varages (83). En plus de cet élevage démarré en 2006, ils proposent du lait de jument et depuis peu la vente de savons de la marque Cavalac, vendus en magasins bio de la région PACA. Ces savons à base de 30% de lait de jument, huile d'olive et de coco sont "particulièrement bénéfiques pour des peaux à problèmes de type eczéma ou psoriasis". Ils coûtent environ 5,90 euros pour un poids de 100G. La gamme pourrait s'enrichir de shampoings ou de savon à barbe.
Les chevaux sont élevés en semi-liberté et les juments sont traites pendant 4 mois, afin de nourrir les poulains. Elles produisent en moyenne 12 litres de lait par jour. Mais les vertus de ce lait de jument sont peu connues du grand public. Elles sont pourtant nombreuses: vitamine C, pré et probiotiques, bref, tout ce qui renforce le système immunitaire. Certains enfants intolérants au lait de vache l'acceptent très bien. Ce lait est vendu en packs de 2,5 litres au prix de 35,50 euros.
Pour se renseigner sur cet élevage, téléphoner au 06 18 07 23 92 ou écrire à Mme Julia Bonal, Route de la Verdière à Varages (83).
Lyliane
04:20 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, DES SOLUTIONS !, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, MONDE ANIMAL, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : bienfait du lait de jument | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
13/07/2019
Séjourner dans un parc national....
Un article récent dans le journal syndical US N° 217 rappelle aux vacanciers que la France compte dix parcs nationaux comme celui des Ecrins, du Mercantour... Le 11ème sera un parc forestier entre la Côte d'Or et la Haute Marne et il devrait voir le jour en 2019. Il existe également de nombreux sites où la faune, la flore et les activités traditionnelles sont protégées: réserves naturelles, sites classés, réseau Natura 2000... N'oublions pas que ce sont de beaux lieux où passer des vacances! C'est bien plus écologique que d'aller à l'autre bout du monde en avion! Qui plus est, marcher en montagne ou en forêt ne peut qu'être bénéfique pour la santé.
Dans notre pays, le Parc de la Vanoise date de 1963. Ces parcs sont gardés par des gardes nationaux, car certaines activités sont interdites: faire du feu, chasser, bivouaquer sans autorisation... Mais randonnées, alpinisme et pastoralisme sont autorisés. Les sentiers sont entretenus, la signalétique soignée. Toutefois, on peut regretter que peu à peu des fonds pour payer le personnel et des programmes soient supprimés, au moment où l'on cherche à mettre en valeur la biodiversité et où le respect de l'environnement est plébiscité par tous les européens.
Lyliane
05:56 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LA FORET, LECTURES, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : séjourner dans un parc national | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Nicolas Hulot appelle à une union sacrée pour gagner "la guerre du climat"...
ENVIRONNEMENT - « On est au bord de l’abîme », prévient l'ancien ministre
L’ancien ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, a appelé à l’unité par-delà les clivages politiques afin d’affronter la « guerre » contre le dérèglement climatique, dans un entretien à Dimanche Ouest-France.
« Il est urgent d’affronter la réalité climatique, écologique plutôt que de toujours lui tourner le dos. Nous devons absolument nous rassembler, au-delà de toutes nos barrières politiques, religieuses pour changer nos modes de vie. En temps de guerre, on est capable de s’unir sur l’essentiel. Et nous sommes en guerre ! », estime Nicolas Hulot dans le journal.
« Ce modèle économique est obsolète. On est au bord de l’abîme », poursuit l’ancien ministre. « Quand Notre-Dame brûle, les flammes sont visibles, que l’on soit croyant ou pas, on est tout prêt à prendre un seau pour aller aider les pompiers. La planète se consume, mais on continue à cultiver nos différences, à s’appuyer sur des idéologies creuses ». « Il faut arrêter de dire aux gens qu’on a une grippe alors qu’il s’agit bien d’une tumeur », insiste-t-il.
« Faire rentrer l’écologie dans la modernité »
Nicolas Hulot, qui a démissionné du gouvernement en septembre 2018, se dit « prêt » à apporter son « soutien à un gouvernement qui fera la démonstration qu’il veut véritablement faire rentrer l’écologie dans la modernité ». « Je ne serai pas avec lui politiquement, mais je serai derrière en appui pour faire en sorte que les citoyens adhèrent. C’est beaucoup plus important que de reprendre une posture partisane », explique-t-il.
S’il affirme qu’il ne sera pas candidat aux municipales, Nicolas Hulot appelle cependant « les maires de tous bords » à « faire un effort » pour « cesser de consommer des terres agricoles à tous crins avec des projets immobiliers, des projets de grandes surfaces, des projets d’une autre époque au moment où il faut revitaliser les cœurs des villes ».
En guerre contre le Ceta.
Parallèlement à cet entretien, Nicolas Hulot part en guerre contre le Ceta, l’accord de libre échange entre l’Union européenne et le Canada, dans une tribune publiée par le Journal du dimanche. « Disons non au Ceta actuel pour rouvrir la négociation », plaide-t-il, en rappelant que « la ratification du Ceta par la France sera discutée puis votée à l’Assemblée à partir du 9 juillet ». « Ratifier le Ceta (…) est un choix entre deux mondes, entre deux avenirs », selon lui.
« L’un favoriserait le moins-disant environnemental, sanitaire et social et pénaliserait encore un peu plus les agriculteurs en les exposant à toujours plus de concurrence internationale déloyale », développe-t-il. « L’autre permettrait de se laisser le temps de construire des relations commerciales équilibrées, qui n’oublient ni l’ambition environnementale, ni la protection sociale, ni la dignité humaine ».
« Dans quelques mois, le futur Premier ministre du Canada pourrait être Andrew Scheer, un conservateur qui a voté contre la ratification de l’accord de Paris » sur le climat, fait valoir l’ancien ministre. « Que fera-t-on alors du Ceta, si le Canada décidait de ne pas tenir ses engagements climatiques ou de suivre Donald Trump en quittant à son tour l’accord de Paris ? », s’interroge-t-il.
20 Minutes avec AFP - 20 Minutes - dimanche 30 juin 2019
05:13 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ENERGIES ET CLIMAT, EVOLUTION PERSONNELLE, HABITER AUTREMENT, HUMANISME/PHILOSOPHIE, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : s'unir pour le climat selon nicolas hulot | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
12/07/2019
Paddle et ramassage de déchets en Méditerranée!
Selon Mme Mathilde Frénois dans le Journal 20 Minutes du 27/6/2019 des amateurs de paddle ont décidé de nettoyer la mer. Le collectif Paddle Cleaner, en effet, a lancé l'idée d'allier sport et environnement. Debout sur leur planche, les volontaires, équipés d'une épuisette et d'un sac à la ceinture,ramassent les déchets à leur portée. Ils accèdent facilement aux petites criques et aux plages difficiles d'accès. L'un d'eux nommé Sébastien Uscher a ramassé en 4 jours quelques 30 000 détritus de tous ordres.
Le collectif Paddle Cleaner a également entrepris un travail de sensibilisation en peignant des tortues sur le bitume à côté des bouches d'égout, histoire de rappeler à tous que nos déchets finissent dans la mer. Et les tortues sont les premières à en pâtir! Mr Uscher a même le projet de proposer la location de paddle en échange de déchets.
Bravo à cette initiative qui cherche à alerter le public! A nous donc de nous responsabiliser et de cesser de déverser mégots, gobelets, cannettes, polystyrène dans la nature... Pour en savoir davantage, contacter : www.paddlecleaner.fr.
Lyliane
05:51 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, EDUCATION, GESTION DES DECHETS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LECTURES, MEDIAS, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : nettoyer les rivages en paddle | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
11/07/2019
Déchets nucléaires: que deviennent-ils?
Le journal d'information de l'ONG Greenpeace "La bannière" pose la question du devenir des déchets nucléaires dans notre pays. Du 17 au 25 septembre, en outre, se tiendra un débat public national sur les déchets nucléaires. Lors d'une vingtaine de réunions, les citoyen-ne-s sont invité-e-s à s'emparer de cette question qui engage les générations futures pour des millions d'années.
Car savons nous ce que deviennent les déchets radioactifs produits par notre consommation d'électricité? Quelle est leur durée de vie? Où sont-ils stockés? Ces sites sont-ils sûrs et durables? L'industrie nucléaire soucieuse de ses intérêts et les responsables politiques à courte vue font rarement la place aux citoyens. Pourtant, l'enjeu est de taille!
La filière nucléaire produit des déchets qui resteront radioactifs pendant des milliers d'années. Ils s'entassent cependant! Avec ses 58 réacteurs et 60 ans de programme nucléaire, la France a produit 1,6 million de mètres cubes de déchets radioactifs, dont 60% proviennent directement de l"électricité nucléaire produite par EDF. Mais ces rebuts ne sont pas sans danger! Ils sont en effet toxiques et présentent un risque majeur pour la santé et l'environnement. En cas de fuite, ils contamineraient les sols, les nappes phréatiques, l'air ou la mer.
Le mythe du " déchet nucléaire recyclable" est entretenu par l'industrie depuis des décennies, mais en réalité seul 1% du combustible est réutilisé après retraitement. Le reste continue à s'accumuler. Sans oublier le problème du transport de convois dangereux à travers le pays! L'enfouissement de ces déchets à Bure (Meuse) est contesté par les habitants, car ce projet nommé Cigéo n'est pas réversible et il est très onéreux (34 milliards d'euros). Leur immersion dans les océans est interdite depuis 1993.
La consultation des citoyens français sera l'occasion de participer au débat et d'attirer l'attention du public sur les risques que nous font courir ces déchets. Faisons cesser cette fuite en avant irresponsable et engageons-nous pour l'avenir de nos enfants et petits-enfants! Pour en savoir davantage et participer au débat: https://bit.ly/2HmHBu4.
Lyliane
03:45 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, GESTION DES DECHETS, HUMANISME/PHILOSOPHIE, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, SOCIETE COLLABORATIVE, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE, Z - SUR FACE BOOK AVEC COOPERER AVEC PR | Tags : déchets nucléaires | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
10/07/2019
Une expédition pour protéger les océans...
Le journal de Greenpeace La Bannière nous signale qu'en avril 2018, leur bateau l'Esperanza est parti pour un long voyage d'un an du Pôle Nord au Pôle Sud. Sa mission sera d'explorer les océans et de dénoncer les menaces qui les guettent. En perspective: un traité international sur la haute mer, afin de protéger30% des océans d'ici à 2030. Selon la communauté scientifique, c'est essentiel pour garantir leur bonne santé à long terme.
L'Esperanza avec à son bord une équipe de scientifiques sillonne les mers et rapportera des données pour soutenir la création de réserves marines et sauvegarder ainsi la haute mer. L'expédition a commencé dans l'arctique, où ours polaires et baleines sont affectés par le dérèglement climatique. Elle se continuera par l'Atlantique Nord, puis le récif de l'Amazone, l'Atlantique Sud-Ouest et le voyage devrait se terminer dans l'Antarctique.
Merci à Greenpeace de chercher à protéger nos océans,notamment dans les zones qui échappent aux juridictions nationales, qui attirent des convoitises irresponsables! Les océans sont pourtant "notre principal allié, en tant que puits de carbone pour faire redescendre le thermomètre planétaire".
Pour suivre l'expédition, consulter : www.greenpeace.org/protecttheoceans.
Lyliane
06:20 Publié dans AGRICULTURE ET BIODIVERSITE, ARTICLES ENGAGES, CITOYENNETE, DES SOLUTIONS !, ECONOMIE SOLIDAIRE, EVOLUTION PERSONNELLE, HUMANISME/PHILOSOPHIE, L'EAU ET LA MER, LECTURES, NATURE ET ENVIRONNEMENT, QUESTIONNEMENTS, SOINS ALTERNATIFS ET SANTE | Tags : expédition l'esperanza de greenpeace | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |