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25/05/2019

Le Portugal et les énergies vertes...

Jusqu’au 26 mai, le Fil vert, le rendez-vous environnement de Libération, se teinte de bleu à l’occasion des élections européennes.
De toute l’Union européenne, c’est le Portugal qui a le plus réduit ses émissions de CO2 en 2018, avec une baisse de 9%, contre 2,5% en moyenne. Cette réduction est largement imputable à l’essor des énergies vertes dans le pays. Selon Eurostat, 54% de l’électricité produite au Portugal en 2016 provenait de sources renouvelables, ce qui en fait le troisième meilleur élève européen en la matière, derrière l’Autriche et la Suède. Pendant six jours en mars 2018, le pays a même couvert l’ensemble de ses besoins énergétiques grâce aux renouvelables. Leur développement devrait aussi permettre à terme au Portugal de s’affranchir de sa dépendance aux importations d’énergies fossiles. Seul revers à ces belles performances : le prix de l’électricité, pour les ménages comme pour l’industrie, y est un des plus élevés de l’Union.

Le Portugal s’est également lancé dans le développement de technologies innovantes. A Alto Rabagão, dans le nord, le groupe Energias de Portugal (EDP) teste une centrale solaire flottante. Ce sont 840 panneaux photovoltaïques qui ont été installés sur une plateforme qui dérive sur le lac artificiel formé par un des nombreux barrages hydrauliques du pays. La méthode est encore expérimentale mais elle cumule lesqualités : l’eau refroidit les panneaux qui sont ainsi plus efficaces, et les faire flotter évite d’accaparer des terres pour la production électrique. Elle pourrait permettre de développer le solaire, qui ne représente pour l’instant que 2% du mix énergétique.

«La plus grande centrale éolienne flottante»
Aux larges des côtes de Viana do Castelo, à la frontière avec l’Espagne, un autre projet flottant, éolien celui-là, devrait entrer en fonction en 2019, après plus de cinq ans d’expérimentations concluantes. «Les éoliennes flottantes ont résisté à des conditions climatiques extrêmes, y compris à des vagues de plus de 15 mètres, raconte Luis Santos, porte-parole de l’Apren, l’association portugaise des énergies renouvelables. Ces tests ont permis de développer le projet Windfloat Atlantic de 25 MW, qui va constituer la plus grande centrale éolienne flottante existante.» Choisir de développer l’offshore flottant permet surtout au Portugal de résoudre le problème posé jusque-là par la grande profondeur de son plateau continental, qui empêche l’installation d’éoliennes offshore classiques.

Ces innovations sont largement financées par l’Europe : sur les 125 millions d’euros nécessaires au projet Windfloat, 60 ont été amenés par la Banque européenne d’investissement et 30 par le programme communautaire NER 300, destiné à soutenir les technologies renouvelables innovantes. Mais, déplore Luis Santos, «les subventions accordées aux énergies fossiles dépassent largement celles reçues par les renouvelables. Selon un rapport du Parlement européen, en 2015 les subventions touchées par le Portugal pour les combustibles fossiles tournaient autour de deux milliards d’euros, ce qui est bien supérieur au surcoût des énergies renouvelables, estimé à 1,1 milliard d’euros». La refonte du marché européen de l’électricité, votée par le Parlement en mars, devrait peu à peu changer les choses, notamment en supprimant les subventions au charbon, pour arriver à l’objectif de 32% d’énergie verte à l’échelle de l’UE d’ici 2030.

Nelly Didelot - Liberation - vendredi 17 mai 2019

24/05/2019

Conseil de défense écologique et convention citoyenne...

Annoncé par Emmanuel Macron lors de sa dernière conférence de presse, ce conseil aura pour objectif de fixer les priorités du gouvernement en matière d'écologie et de s'assurer de leur mise en oeuvre. Le premier conseil de défense écologique, dont la création a été annoncée par Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse du 25 avril, se tiendra le 23 mai à l'Elysée, a déclaré ce mercredi la porte-parole du gouvernement Sideth Ndiaye.

Le ministre de la Transition écologique François de Rugy a présenté en conseil des ministres le décret sur la création de cette instance qui "réunira régulièrement les ministres et les opérateurs de l'État mobilisés" sur les dossiers de la lutte contre le réchauffement climatique et de la protection de la biodiversité, a-t-elle précisé.

Y participeront notamment le président, le Premier ministre, François de Rugy et les ministres de l'Economie, des Affaires étrangères, de la Santé ou du Logement, selon elle. Ils pourront être rejoints, au moins une fois par an, par les membres du Haut conseil pour le climat, une instance indépendante créée en novembre 2018 composée d'experts scientifiques. 

Première convention citoyenne au mois de juin
Par ailleurs, Sibeth Ndiaye a indiqué que la convention citoyenne, composée de 150 citoyens tirés au sort, devrait tenir sa première réunion "dans le courant du mois de juin". Emmanuel Macron avait expliqué, lors de sa conférence de presse du 25 avril, que "la première mission" de ce conseil de participation citoyenne serait de "redessiner toutes les mesures concrètes d'aide aux citoyens sur la transition climatique", car certaines apparaissaient "trop complexes".

Mélanie Rostagnat avec AFP - BFMTV - mercredi 15 mai 2019

21/05/2019

A propos de la déforestation en Amazonie...

Le légendaire chef indigène brésilien Raoni est parti ce dimanche pour Paris, où il entamera une tournée de trois semaines en Europe pour y rencontrer des dirigeants d’Etats, des célébrités ainsi que le pape François. L’objectif de ce nouveau déplacement ? Alerter sur la déforestation de l’Amazonie et collecter des fonds.
Un million d’euros
L’ancien cacique du peuple Kayapo, qui a acquis une notoriété internationale ces dernières décennies, tentera de collecter un million d’euros pour la protection de la réserve de Xingu, foyer de plusieurs communautés autochtones du Brésil, face aux menaces que font peser sur elles les exploitations forestières et les industries agroalimentaires.

Raoni Metuktire, dont la lutte pour la défense de l’Amazonie brésilienne est soutenue au plan international depuis trois décennies par des personnalités comme le chanteur Sting, n’en est pas à sa première tournée européenne ni à sa première visite en France. En 1989, il s’était entretenu, en présence du chanteur, avec François Mitterrand à l’Elysée.

En 2014, il s’était déplacé pour une tournée en Europe à l’occasion de la Coupe du Monde. Il avait alors déclaré :
« J’espère qu’en cette période de Coupe du Monde, les peuples prêteront attention aux Indiens et à l’Amazonie et qu’ils nous aideront. »
Et en mai 2017, il s’inquiétait du manque d’intérêt des jeunes indiens brésiliens pour leurs cultures ancestrales :
« Je suis très préoccupé par la génération des jeunes […] Les jeunes ne sont pas intéressés par notre culture, la musique traditionnelle, les coiffes, la danse, toutes nos coutumes »
.Trente ans après ses premières visites et accompagné par trois autres dirigeants indigènes qui vivent au Xingu, Raoni, aujourd’hui 89 ans, rencontrera notamment le chef de l’Etat français Emmanuel Macron, son ministre de l’Environnement Francois de Rugy. Ils iront en Belgique, en Suisse, au Luxembourg, à Monaco, en Italie et au Vatican, où un entretien est prévu avec le pape, selon l’association Forêt Vierge dont le siège est à Paris et dont Raoni est le président honoraire.
Les fonds recueillis serviront à l’amélioration du marquage de la frontière de la vaste réserve de Xingu ainsi qu’à acheter des drones et d’autres équipements techniques pour en assurer la surveillance, a expliqué l’ONG.
« Poumon de la planète »

Cette tournée intervient quelques mois après l’arrivée, en janvier, à la présidence du Brésil, notamment grâce au lobby de l’agroalimentaire, de Jair Bolsonaro, qui veut en finir avec ce qu’il appelle « l’activisme écologiste chiite ».
Illustration de son approche de la question indigène, le chef de l’Etat, un ancien militaire d’extrême droite, s’est demandé peu après son élection
« Pourquoi maintenir les Indiens reclus dans des réserves, comme des animaux dans un zoo ? »
La déforestation, qui avait baissé de manière spectaculaire en Amazonie de 2004 à 2012, est repartie de plus belle en janvier : +54 % par rapport à janvier 2018, d’après l’ONG Imazon.
« Poumon de la planète », l’Amazonie compte un nombre impressionnant d’espèces : 40 000 de plantes, 3 000 de poissons d’eau douce, près de 1 300 d’oiseaux, 370 de reptiles.

www.nouvelobs.com - L’Obs - lundi 13 mai 2019

 

20/05/2019

Des actions en faveur de la biodiversité...

Dans le journal du dimanche 12/5/2019, un dossier de plusieurs pages était consacré aux actions en cours déjà mises en place en PACA et d'autres potentielles à notre niveau. Mmes Sophie Casals et Aurore Malval, ainsi que Mr Guillaume Aubertin avaient mené l'enquête pour Nice-Matin. Leurs conclusions sont encourageantes: "Malgré les menaces qui pèsent sur la biodiversité, sur terre comme sur mer il n'est pas trop tard pour agir!" En effet, les zones de protection se multiplient depuis des années et les organismes comme les citoyens se sentent de plus en plus concernés par la protection de la nature.

Parmi les actions susceptibles d'aider les agriculteurs, je note un outil de terrain nommé S@M, qui depuis 2010, via une application sur téléphone ou tablette, permet au producteur de noter ce qui se passe pour ses fleurs ou ses fruits et de disposer d'une banque d'images des ravageurs. Il peut ainsi bénéficier d'une aide et se passer de produits phytosanitaires. De même, grâce à des insectes contenus dans de petits sachets, l'agriculteur peut réduire ses traitements en s'appuyant sur la lutte biologique. Une start-up du nom de Mycophyto et l'UMT Florimed de Sophia-Antipolis s'occupent de ces alternatives privilégiant les auxiliaires.

Des initiatives à succès peuvent être déja citées depuis des Conservatoires du littoral comme à Porquerolles, des Parcs nationaux comme celui du Mercantour (06) qui fête ses 40 ans cette année ou celui de Port Cros (83), jusqu'à des "nurseries à poissons en polypropylène imitant les herbiers de posidonies" avec ReFish à Bormes les Mimosas (83) ou des mouillages "écolos" comme à Ramatuelle (83). Pratiquement partout, dans nos pays européens, on s'inquiète de la protection de la faune et de la flore. De ce fait, des actions novatrices au niveau des Etats comme des régions sont un objectif recherché...

En tant que citoyens, il nous est conseillé en premier lieu de nous nourrir de façon responsable, sans gaspiller. Par exemple, d'acheter en vrac, de réduire sa consommation de viande en privilégiant la qualité et le local, de rejoindre une AMAP, d'éviter les poissons comme le thon, le saumon ou l'espadon, dont les stocks s'épuisent, au profit des sardines, des maquereaux, des bonites. Nous pouvons également installer des nichoirs à hirondelles, martinets et chauve-souris sur notre maison - joindre la LPO - car ces espèces sont de formidables "insecticides naturels".

Dénicher des semences locales oubliées pour les remettre en culture - semencemaralpine@gmail.com - prendre soin des abeilles dans son jardin en plantant des fleurs mellifères ou en tolérant les pissenlits, proposer à un apiculteur d'installer ses ruches dans notre propriété, éviter de traiter nos arbres et nos plantes dans notre jardin, éviter d'écraser tortues, crapauds ou couleuvres sur les routes, tout ces petits gestes sont à encourager car ils vont dans le bon sens... Il y a là tout un champ d'expérimentations et sans doute de nouveaux métiers à proposer...

Lyliane

 

 

19/05/2019

Avec la NEF des zestes d'initiatives et de bonnes nouvelles à soutenir.

Un zeste d'orange

La révolution par l’orange vous redonnera le goût et l’envie de changer le monde. Comment la nourriture rend humain ou nous déshumanise ? C’est l’une des réflexions que nous offre Olivia Bernholc dans son film-documentaire sur la coopérative fruitière Le Galline Felici en Sicile.

En cette fin de tournage, Olivia sollicite votre soutien afin de contribuer au bon déroulement du montage qui nécessitera son implication intense ainsi que quelques collaborateurs talentueux. Soutenez le projet dès maintenant !

Fin de la campagne prévue le 10/06/2019

Faites un Zeste
 

Un zeste de douceur aquatique

Au festival off d’Avignon, en juillet prochain, Mamie Clapotis offrira aux tout-petits un spectacle aquatique conté par Aurélie Piette. Grâce à des comptines et des décors en tout genre, Aurélie présentera un univers rempli de poissons, de baleines et d’eau ! Votre zeste l’aidera à financer la location du théâtre, l’hébergement et la communication.

Pour une belle fin au conte de Mamie Clapotis, faites un zeste aujourd’hui !

Fin de la campagne prévue le 10/06/2019.

Faites un Zeste
 

Et bien d'autres zestes à faire sur zeste.coop !

 

Vos belles histoires

L’énergie citoyenne coule de source !

Début mars 2019, la microcentrale rénovée de la Marie-Thérèse à Velaux (Bouches-du-Rhône) a injecté ses premiers kilowattheures sur le réseau public d’électricité.

C’est l’aboutissement d’un long processus et la continuation d’une belle histoire : le premier moulin à cet emplacement fut construit en 1514, moulin agricole devenu microcentrale hydroélectrique en 1962. Il fonctionna jusqu’en 2012, date à laquelle une pale de la turbine cassa.

L’histoire aurait pu s’arrêter là, si ce n’était la détermination d’un groupe de citoyens qui voulaient produire une énergie renouvelable et locale dans le respect de l’environnement. Ils mobilisèrent alors l’investissement « citoyen » pour se réapproprier la question des énergies renouvelables et du patrimoine hydraulique.

Un livre retrace désormais leur aventure, dont les cinquante premiers exemplaires ont été pré-commandés en exclusivité sur Zeste. Objectif : inspirer d’autres initiatives semblables partout sur le territoire !

Recycler les déchets plastiques...

La trouvaille est aussi simple qu’ingénieuse : au Guatemala, des villageois introduisent des papiers de bonbon, des sachets de chips et autres emballages polluants dans des bouteilles en plastique. Avec un peu de sable, pour ses vertus ignifuges, cet amas compact se mue en brique de construction. Si la technique a des allures de système D, elle permet de recycler le plastique local en édifiant des bâtiments peu coûteux dans des zones démunies. Ce genre de recette essaime d’un bout à l’autre de la planète, en partie grâce à l’ONG WasteAid, qui en livre les modes d’emploi, assortis de conseils de prudence : avant de jouer à ce Lego grandeur nature, chaque déchet doit être nettoyé de toute trace alimentaire pour éviter la formation de méthane, un gaz explosif.
Dans le même esprit, l’ingénieur français Simon Bernard, 27 ans, prépare Plastic Odyssey, un tour du monde de trois ans et 33 escales sur les rivages les plus saturés de tongs, gobelets, filets de pêche… Dans les pays pauvres, la gestion des ordures est souvent insuffisante. Alors, pour éviter que ce fatras n’empoisonne la mer, la plage et les terres alentour, il faut encourager les habitants à le ramasser, en leur prouvant qu’il fourmille en ressources précieuses. Grâce à des techniques simples et libres de tout brevet, les restes de plastique seront transformés en meubles, sols, murs et toits protégeant enfin de la chaleur, contrairement à leurs équivalents en tôle. Simon Bernard lèvera l’ancre en 2020, à bord d’un bateau qui fonctionnera lui aussi grâce à certains plastiques collectés en route. Fondus dans une unité de pyrolyse, ils donneront du diesel pour alimenter le moteur.
Une mine de déchetse la chaleur, contrairement à leurs équivalents en tôle. Simon Bernard lèvera l’ancre en 2020, à bord d’un bateau qui fonctionnera lui aussi grâce à certains plastiques collectés en route. Fondus dans une unité de pyrolyse, ils donneront du diesel pour alimenter le moteur.

Une mine de déchets se métamorphose en « puits de pétrole »
Très prometteuse, cette technologie est le fer de lance de l’entreprise américaine Renewlogy. Sa fondatrice et dirigeante, Priyanka Bakaya, a étudié dans les prestigieux établissements de Stanford et du MIT. Lors d’un stage en Inde, elle découvre décharges et incinérations sauvages, fleuves gorgés de bouteilles de soda, barquettes en polystyrène, parapluies brisés… Elle décide alors d’affronter le plastique. Avec des usines au Canada, dans l’Utah et bientôt en Arizona, la technologie de Renewlogy se révèle particulièrement pertinente dans les lieux isolés, comme les îles, où le carburant est importé à grands frais. Une mine de déchets qui se métamorphose en « puits de pétrole », c’est autant de victoires pour l’environnement : moins de pollution et moins d’extraction de ressources fossiles.
Aujourd’hui, même les grandes marques gaspilleuses se bousculent pour montrer patte blanche. McDonald assure vouloir recycler 100 % des emballages de ses restaurants d’ici 2025. Ça ne mange pas de pain, fût-il fourré à la viande hachée. En janvier, les géants de la pétrochimie ont créé l’Alliance internationale pour l’élimination des déchets plastiques, qui vante le recyclage et promet un investissement d’un milliard et demi de dollars. Mais l’histoire des dernières décennies montre que les serments de ce type relèvent trop souvent de l’effet d’annonce.Quoi qu’il en soit, si le recyclage participe à la lutte contre la pollution plastique, il n’est en rien l’alpha et l’oméga. Ces matières, classées en sept catégories, ne peuvent toutes être réutilisées. Trop compliqué, trop coûteux, trop polluant. Comme le rappelle le Programme des Nations unies pour l’environnement, « les produits chimiques, ajoutés aux polymères, les matériaux mélangés, les emballages contaminés par des aliments… rendent le recyclage ardu et coûteux ».

Les limites de l'économie circulaire
Se gargariser d’« économie circulaire » s’apparente à un leurre. Dans la nature, les excréments de mouton servent d’engrais aux plantes qu’ils brouteront plus tard. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme en substance utile. On s’en approche avec le verre et les métaux. Mais pas avec le plastique, qui, quand il est traité une deuxième fois, réapparaît le plus souvent sous forme d’objets eux-mêmes non recyclables, telles les bouteilles métamorphosées en laines polaires. Comme le souligne Matt Wilkins, chercheur en écologie, dans la revue « Scientific American », tout miser sur la réutilisation revient à « planter un clou pour empêcher un gratte-ciel de s’effondrer ».
Et de pointer la principale aberration : l’afflux monstre de plastique à usage unique, comme les barquettes de supermarché ou les moquettes des foires et salons. Le recyclage est utile pour les déchets déjà partis dans la nature et les produits indispensables, comme les équipements médicaux. Mais la société du tout jetable, elle, n’est pas viable. Le meilleur déchet plastique reste celui qui n’existe pas. 

Karen Isère - Paris Match - dimanche 12 mai 2019

14/05/2019

Urgence Climatique décrétée en Irlande!

C'est la deuxième fois qu'un pays déclare "l'urgence climatique" en dix jours. L'Irlande a ainsi rejoint le Royaume-Uni ce jeudi en amendant un rapport parlementaire. En plus de déclarer cette "urgence climatique", il demande au parlement "d'examiner comment (le gouvernement irlandais) peut améliorer sa réponse au problème de la perte de biodiversité". Il a été approuvé dans la soirée jeudi.
"Nous avons maintenant l'appui de tous les partis pour déclarer une urgence en matière de climat et de biodiversité", s'est félicitée Hildegarde Naughton, députée du parti au pouvoir Fine Gael (centre-droit) et présidente du comité sur l'action climatique au Parlement. Mais "maintenant, on a besoin d'action", a-t-elle souligné.
"Déclarer une urgence ne veut absolument rien dire à moins que des mesures ne soient prises pour la sauvegarder", a aussi pointé le chef de file du Parti vert, Eamon Ryan, sur la chaîne de télévision publique RTE.
"Le gouvernement devra faire des choses qu'il ne veut pas faire"
"Cela veut dire que le gouvernement devra faire des choses qu'il ne veut pas faire", a-t-il ajouté. L'objectif actuel du gouvernement irlandais est une réduction des émissions de gaz à effet de serre d'au moins 80% par rapport à 1990 d'ici 2050, selon le site du département pour l'action climatique irlandais.
Au-delà des frontières irlandaises, cette déclaration a été accueillie avec enthousiasme par la jeune militante suédoise Greta Thunberg, devenue figure de la lutte contre le réchauffement climatique. "Super nouvelle en Irlande !! Qui est le suivant ?", a-t-elle tweeté.
Cette déclaration intervient donc neuf jours après celle du Parlement britannique, qui a été le premier en mai à le faire, lors d'un vote demandé par l'opposition travailliste et après une large mobilisation du mouvement pour le climat Extinction Rebellion, qui a mené une série d'actions de blocages dans la capitale britannique en avril.
Début mai, un rapport de la Commission britannique sur le changement climatique (CCC) a recommandé au Royaume-Uni de se fixer "un nouvel objectif ambitieux visant à réduire ses émissions de gaz à effet de serre à zéro d'ici 2050", l'objectif actuel étant une diminution de 80% par rapport à 1990 d'ici 2050.

lexpress.fr - L'Express - vendredi 10 mai 2019

Les solutions proposées par WWF pour sauver la Méditerranée...

L'ONG nommée WWF - www. wwf.fr - nous propose de sauver tous ensemble la nature de la pollution plastique. Elle s'est dotée d'un bateau qui va sillonner les côtes de la Mer Méditerranée, qui représente 1% des eaux marines sur le globe, mais qui compte déjà 7% des micro-plastiques. Sa mission sera "d'alerter les populations et les pouvoirs publics sur la menace des plastiques et de mener des études scientifiques afin de mesurer l'impact des plastiques sur la biodiversité marine".

Chaque année, en effet, 8 millions de tonnes de plastiques viennent inexorablement échouer dans nos océans. On en retrouve dans les corps des tortues marines  et dans 90% des oiseaux marins. Le plastique empoisonne les poissons, tue les baleines, étouffe les oiseaux. Or, depuis 60 ans, la production de plastique connaît une croissance exponentielle. Et, à terre, 20% seulement des déchets plastiques sont collectés pour être recyclés. 60 tonnes de plastiques provenant de France se déversent chaque jour en Méditerranée.Tout cela n'est plus possible!

Il s'agit par exemple de modifier nos habitudes grâce notamment à l'application"We act for good" du WWF. A partir du mois de juin, le voilier du WWF sillonnera les ports méditerranéens, afin de sensibiliser les habitants et les touristes ( plus de 200 millions viennent chaque année sur les plages) à la problématique de la pollution plastique. Animations pour les familles, expositions, partenariats éco-responsables avec les restaurateurs seront proposés par les équipes du WWF (Wild World Fund).

Nous pouvons aussi signer la pétition disponible en ligne sur wwf.fr et faire des dons à l'ONG WWF, qui est une fondation reconnue d'utilité publique, pour financer sa campagne en Méditerranée. Ce combat contre les plastiques est notre affaire à tous. Nous le gagnerons tous ensemble. Car l'objectif à terme est d'engager gouvernements et collectivités à aboutir à "zéro plastique dans la nature en 2030". N'ayons pas peur de diffuser ce message à nos contacts, sur les réseaux sociaux...

Lyliane

13/05/2019

Du nouveau chez les agriculteurs bretons...

Lancé en 1988, le réseau ouvre son premier espace commercial à Lantic, dans les Côtes d’Armor. Situé dans une ferme familiale, il met à l’honneur les produits locaux et la juste rémunération des producteurs.
Pour la première fois, un magasin sous enseigne «Bienvenue à la ferme» ouvre ses portes, à Lantic, dans les Côtes d’Armor. Créé en 1988 par l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA), ce réseau rassemble des producteurs et des consommateurs soucieux de favoriser les circuits courts. Avec ce système, les consommateurs ont la possibilité de se rendre directement à la ferme afin d’y retirer leurs achats préalablement commandés. Une proximité au service de la transparence des produits vendus et de la juste rémunération des producteurs locaux. C’est dans ce même esprit qu’à partir de ce vendredi, un magasin familial déjà existant, tenu par trois agriculteurs, accueille en tant que membre du réseau «Bienvenue à la Ferme» les consommateurs à la recherche de produits frais et de saison. La priorité est donnée aux produits bretons, mais d’autres denrées alimentaires, notamment des légumes du sud de la France, enrichiront les étals du magasin toute l’année.
Une offre de produits fermiers diversifiée, dont 50% au minimum provient des récoltes des producteurs du réseau. Le reste des aliments dépend d’autres exploitations hors du réseau, en respectant toujours une exigence de qualité: «aucun produit n’est transformé», assure Jean-Marie Lenfant, porte-parole de «Bienvenue à la ferme». Parmi les viandes, fruits et légumes proposés à la vente, certains sont issus de l’agriculture biologique: près de 12% des agriculteurs du réseau pratiquent cette méthode de production, un chiffre qui ne cesse de croître au fil des années. À terme, la ferme de Lantic devrait être rejointe par d’autres magasins. Ce sera le cas début juin, avec l’ouverture d’un second point de vente à Menilles, dans l’Eure. 

«Bienvenue à la ferme» un précurseur du «mieux manger»
Fort de 8000 agriculteurs adhérents, le réseau «Bienvenue à la ferme» a su anticiper les nouvelles attentes des consommateurs. Marqués par les nombreux scandales alimentaires de ces dernières années, les Français sont de plus en plus attentifs à leur alimentation. Le «mieux manger» est une tendance qui s’affirme: selon le baromètre annuel 2017 de l’Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique, 94% des Français déclarent privilégier l’achat de produits durables et respectueux de l’environnement. Un changement dans les habitudes alimentaires qui s’accompagne d’une mutation de la relation consommateurs-producteurs: l’acte d’achat est également un acte social, qu’il faut préserver. «Bienvenue à la ferme», du haut de ses trente ans, est donc parfaitement dans l’air du temps.
En plus des courses à la ferme, les clients ont la possibilité de venir à la rencontre des fermiers lors d’une simple visite ou pour échanger avec eux sur leur savoir-faire, l’histoire de leur exploitation mais aussi sur les difficultés de la profession… Il est également possible de dormir à la ferme dans l’un des 1800 hébergements du réseau, ou de découvrir les produits de 270 exploitations fermières autour d’un repas, d’un goûter ou d’un apéritif. Le «mieux manger» étant aussi une affaire de génération, 900 fermes pédagogiques accueillent les plus jeunes et les sensibilisent aux pratiques fermières.

Jean-Baptiste Bernardeau - Le Figaro - vendredi 3 mai 2019

Pétition en faveur des insectes...

 

Oui, je signe la Grande Pétition Nationale pour protéger les insectes du génocide

Pétition adressée à Monsieur le ministre de l’écologie François de Rugy, et à Monsieur le ministre de l’agriculture Didier Guillaume

Messieurs les ministres,

Attendu que, si rien ne change, tous les insectes pourraient disparaître d’ici 100 ans, selon une revue de 77 études réalisée par Francisco Sanchez-Bayo, de l’Université de Sydney ;

Attendu que déjà 40 espèces d’insectes sont en danger d’extinction (abeilles, guêpes, fourmis, bousiers…)

Attendu que le déclin a commencé au début du 20e siècle et n’a fait que s’accélérer depuis les années 1950 ;

Attendu qu’ils disparaissent aujourd’hui au rythme effroyable de 2,5 % par an (à l’échelle de l’humanité, cela voudrait dire 200 millions de morts chaque année, soit 3 fois la France) ;

Attendu que les insectes sont indispensables à la vie de très nombreux animaux et végétaux (par leur action de pollinisateur), et que leur disparition provoquerait la disparition de l’Homme par effet domino ;

Je vous demande, Messieurs les Ministres, de couper définitivement avec les lobby de l’agriculture industrielle, et d’interdire dans les plus brefs délais l’usage de pesticides qui détruisent les insectes.

Je vous demande de saisir l’occasion de l’actuel groupe de travail en vue de renforcer les mesures de protection des insectes, contre de l’utilisation de pesticides, pour interdire les pesticides dangereux et renforcer les procédures de contrôle.

Il s’agit d’une question de vie ou de mort pour l’humanité et pour de nombreuses espèces vivantes.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le ministre, l’expression de ma plus haute considération.

 

Nombre de signatures :
29 104

Oui, je souhaite être informé des suites de cette action en recevant la lettre d'information gratuite PureSanté.
 
En signant la pétition, je serai informé des suites des actions citoyennes via Les Lignes Bougent. Pour consulter notre politique de confidentialité, cliquez ici.
 
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

11/05/2019

Sauvetage des dauphins au Honduras...


Les dauphins peuvent maintenant danser librement dans les eaux turquoise d’Utila sans craindre d’avaler du plastique. Les plus de cinq millions de bouteilles qui atteignent chaque année l’île du Honduras, dans le département des Caraïbes des îles de la Bahía, ne finiront plus dans l’océan. Les autorités de l’île utilisent maintenant cette matière première pour revêtir les rues d’Utila, protégeant de l’invasion plastique les cétacés, dont la danse attire 2,3 millions de touristes chaque année. Cette solution innovante de la municipalité est un mélange de bouteilles en plastique et de ciment. Elle vise à stopper la pollution environnementale qui menace non seulement le majestueux sanctuaire des dauphins, mais également toutes les espèces marines vivant dans le deuxième plus grand récif au monde.
Les routes en plastique d’Utila sont plus durables et moins chères que les routes conventionnelles
«Environ cinq millions de bouteilles en plastique arrivent sur l’île chaque année, en plus de celles que les vagues déposent sur les plages», explique Troy Bodden, maire d’Utila, «alors nous avons décidé de nous débarrasser de ce plastique en le déchiquetant et en l’utilisant comme matériau pour le béton de nos rues.». Basées sur une idée d’abord appliquée en Inde, les routes en plastique d’Utila sont plus durables et moins chères que les routes conventionnelles. Le maire Bodden s’est inspiré de l’expérience indienne ainsi que d’une vidéo des routes en plastique au Canada qu’un touriste lui avait montrée. Troy Bodden affirme que 28 % de la formule du béton provient de plastique déchiqueté, ce qui permet à la municipalité d’économiser de l’argent qui aurait évalué à environ 40 000 euros. Une deuxième route, la rue Lozano de 390 mètres de long, a été recouverte par la suite. Pour réaliser la chaussée, quelque 150 000 bouteilles de boissons gazeuses ont été transformées en 3 600 kilos de plastique déchiqueté, puis mélangées à du ciment et à du sable dans un laboratoire de la ville de San Pedro Sula, dans le nord du Honduras, pour tester la résistance au poids et aux conditions météorologiques du mélange. La formule est certifiée et a la même consistance que l’asphalte ordinaire, explique Troy Bodden. «Nous étudions sa durabilité, pour l’appliquer à d’autres projets tels que les pavés» assure-t-il.

Interdiction des sacs en plastique et des pailles
Le maire a lancé en parallèle d’autres mesures pour lutter contre la pollution, dont un arrêté municipal qui interdit l’utilisation de sacs en plastique et de pailles. Les plages et récifs sont également nettoyés collectivement par les locaux avec l’aide des centres de plongée de l’île. «Ce n’est qu’un exemple de
la créativité des Honduriens. Le plastique produit sur l’île est aujourd’hui déchiqueté et utilisé comme revêtement de chaussée et il fonctionne très bien, il ne craque pas et ne s’endommage pas. Grâce à ces initiatives, nous préservons les ressources naturelles et l’avenir de notre île,» estime le biologiste Fernando Argüello. La matière première en plastique est collectée sur les plages et au centre de recyclage, puis broyée pour former des boules avant d’être transportée sur le chantier dans d’énormes sacs noirs. Se procurer ce plastique n’est pas difficile, car le fleuve Motagua, qui prend sa source au Guatemala et termine dans l’Atlantique, achemine vers l’île d’énormes quantités de déchets à travers 13 municipalités différentes.

Article écrit par Glenda Estrada, El Heraldo (Honduras)

10/05/2019

La P.A.C : une occasion manquée de modifier la politique agricole commune...

News Section Icon Publié 04/04/2019

Mardi 2 avril 2019, les députés européens membres de la Commission Agriculture ont voté sur la future Politique Agricole Commune (PAC), actuellement en cours de révision. Une occasion de changer et de construire un nouveau modèle d’agriculture et d’élevage. L’occasion idéale pour mettre fin aux subventions à l’agriculture industrielle et de promouvoir réellement des pratiques respectueuses du bien-être animal. Une occasion… complètement manquée. CIW-France

Quel dommage! Il faudra maintenant attendre 7 ans!

Lyliane

Agriculture alternative: cultures et semences à profusion dans l'Hérault!

Dans l’Hérault, un paysan autodidacte a un rendement trois fois supérieur à celui de l’agriculture conventionnelle. C’est parce que, faute d’argent, il n’a pu acquérir que des terres rocailleuses et impraticables, «dont personne ne voulait» dit-il, que cette histoire a commencé. Enfant, Pascal Poot a vécu dans ce sud de la France, entre Montpellier et Toulouse, où souvent il ne tombe pas une goutte pendant six mois. Quand il y revient, il y a vingt ans, après dix années passées dans le Lot, il sait déjà une chose : sans traitement chimique, les plantes apprennent à se défendre contre les insectes et les maladies. De retour sur les hauteurs du village de Lodève, il commence des semis avec des graines de tomates issues de variétés anciennes, les met à germer sous serre pendant un mois sur un tas de fumier, «une couche chaude à environ 70 degrés». Il débroussaille quelques parcelles puis, un mois plus tard, plante les semis. Et il attend. La première année, les tomates, non traitées et non arrosées, sont toutes petites. Il en conserve les graines et les replante. Dès l’année suivante, il obtient de beaux fruits. «Les plantes transmettent à leurs graines ce qu’elles apprennent dans leur vie. Année après année, elles s’améliorent.»
La demande est désormais si forte qu’il ne vend plus sa récolte de tomates : elle est presque entièrement dédiée à la fabrication de semences, qu’on lui achète du monde entier –du Togo à la Nouvelle-Calédonie– sur son site Internet. Des collectionneurs lui apportent des variétés oubliées qu’il remet en culture. «Je ramasse les tomates le plus tard possible, jusqu’à décembre ou début janvier, parce que plus elles ont vécu, plus elles ont appris. Là, elles sauront résister à la sécheresse, aux inondations de l’automne et aux premiers gels. Elles sont plus robustes et contiennent 10 à 20 fois plus de vitamines, d’antioxydants et de polyphénols que les variétés classiques ou hybrides.»

Des chercheurs s'intéressent à son travail
Aujourd’hui, sans eau et sans aucun intrant chimique, il obtient un rendement record : quand, dans l’agriculture conventionnelle très irriguée, on produit en moyenne 10 kilos de tomates au mètre carré –des tomates hybrides, sans goût, travaillées pour ne pas pourrir–, lui en obtient, dit-il, «plus de 30 kilos». Il cultive aussi des salades, des courgettes, des courges, des oignons, des aubergines… Toujours selon le même système. En tout, plus de 100 000 plants chaque année –200 variétés de tomates et 100 de légumes. Dans son domaine, 30 hectares de garrigue, vaquent une dizaine de vaches, une trentaine de moutons et autant de chèvres, qui produisent le fumier dont il a besoin. «C’est comme ça que l’on a cultivé pendant des siècles, c’est comme ça que faisait mon grand-père», dit-il. Des chercheurs s’intéressent à son travail pour tenter de comprendre les mécanismes biologiques à l’œuvre dans la surprenante adaptation de ses tomates.

Les semences dans la loi
La réglementation est complexe mais, en résumé, pour commercialiser en quantité des semences, celles-ci doivent être inscrites au Catalogue officiel des espèces et variétés de plantes cultivées en France. Géré en partie par les professionnels, ce catalogue fait la part belle aux produits de l’industrie agroalimentaire. Rien n’interdit cependant aux amateurs de planter des variétés non recensées.

Caroline Fontaine - Paris Match - dimanche 28 avril 2019

09/05/2019

Une nouvelle forme d'agriculture avec de nouveaux outils...


L'entreprise d'ingénierie auvergnate, lauréate du concours i-Lab 2018, développe une nouvelle race de tracteurs, très légers, pour protéger l'environnement et confirmer la France dans son rôle de poids lourd agricole mondial.
Le temps où une série de tracteurs électriques, légers et organisés en vol d'oies labourera les champs n'est pas loin. C'est en tout cas ce à quoi travaille la société Sabi Agri, lancée en août 2017 à Clermont Ferrand - au cœur de la Céréales Valley, en Auvergne - par Alexandre Prevault, ingénieur mécatronicien et maraîcher, et Laure Osmani, avocate de formation. « Notre idée est de nous positionner sur le marché avec des tracteurs électriques, très légers, qui respectent mieux les sols et l'environnement », explique d'entrée de jeu Alexandre Prevault.
Pour l'heure en effet, selon les études de la FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nations), la production agricole pour l'alimentation est responsable d'environ 30 % de la consommation mondiale d'énergie fossile. Pis, selon le spécialiste américain Michael Pollan, aux Etats-Unis, pour chaque calorie de nourriture produite, il ne faut pas moins de 10 calories d'énergie fossile... « Notre but est donc d'améliorer grandement ce ratio, grâce à des engins légers et électriques », déclare Alexandre Prevault. Car les énormes tracteurs actuels, qui fonctionnent au fioul, tassent les sols, qu'il faut ensuite retourner. Au contraire, un labour plus léger permet de conserver la matière organique, qui, à son tour, capte le CO2. « Nous avons donc cherché une solution technique pour cette pratique ».

Zéro émission
Et l'ingénieur mécatronicien l'a trouvée : au lieu de 40 chevaux thermiques, ses tracteurs, pesant 600 kilos seulement, n'affichent que 25 chevaux électriques, pour faire le même travail. Afin d'alléger la structure et de faire en sorte qu'une calorie consommée équivaudra à une calorie produite, le châssis de l'Alpo - c'est le nom de ce nouvel outil - englobe toutes les parties électroniques. Car bien sûr, cette nouvelle génération de tracteur est intelligente. Si, pour l'instant, elle ne peut agir que sur de petites surfaces, comme des terres en maraîchage ou en viticulture, sur trois à six hectares, rien n'empêchera d'en conduire un, associé à d'autres, qui seront pilotés par le premier grâce à l'électronique embarquée, sur des surfaces plus grandes, pour la production céréalière. De quoi limiter le recours à une main d'œuvre que les agriculteurs ont du mal à s'offrir, compte tenu des contraintes financières auxquelles ils sont actuellement soumis.
Enfin, l'Alpo bénéficie de huit heures d'autonomie et recharger les batteries électriques - en moins de deux heures - sera un jeu d'enfant dans la cour de la ferme, surtout si, de surcroît, elle est équipée de panneaux solaires, qui trouveront largement leur place sur les toits des hangars. Mieux encore, les frais de maintenance seront réduits du fait de l'architecture électrique des tracteurs. Là encore, le gain financier pour l'utilisateur est évident. Autant dire que ce tracteur zéro émission a tout pour plaire !
« L'agriculture est fragile, relève Alexandre Prevault, et face aux enjeux mondiaux de la production alimentaire, sans oublier la dépendance actuelle au pétrole, il est important pour la France de continuer à jouer dans la cour des grands comme elle le fait actuellement dans le domaine agricole ».
Tout est donc en place pour révolutionner l'agriculture ! Avec la dotation d'un total de 550 000 euros apportée par le concours i-Lab, Sabi Agri a poursuivi dans un premier temps le développement de sa gamme, qui se compose actuellement d'une dizaine d'engins spécifiques, adaptés aux besoins de divers utilisateurs et « fabriqués pour l'instant de façon artisanale », indique Alexandre Prevault. La société auvergnate, qui a par ailleurs embauché cinq personnes, entend maintenant passer à la phase de production industrielle et, en parallèle, obtenir les homologations nécessaires pour l'export. Car si sa commercialisation est prévue dès cette année en France, l'Alpo pourrait séduire les agriculteurs du monde entier. « Nous continuerons d'embaucher, de même que nous poursuivrons nos recherches pour développer d'autres produits, dans le domaine phytosanitaire, par exemple. Notre rôle est de faire l'interface entre le monde agricole et la technologie de pointe », indique le cofondateur de Sabi Agri.

La Tribune avec i-Lab - La Tribune - mardi 30 avril 2019

Un village d'Alsace a réussi sa mue verte!

Dans Paris-Match du mois de mars 2019, Mme Caroline Fontaine nous fait connaître les initiatives d'un ancien mineur à la retraite, maire de la commune d'Ungersheim, Mr Jean-Claude Mensch (73 ans), qui depuis 30 ans a réussi à faire de sa commune de 2 400 habitants un modèle du genre en matière de transition écologique. En effet, il a choisi pour méthode de souder les gens autour de projets, de construire des structures, puis de les céder à des associations. Dans ce village d'Alsace, trois chantiers principaux ont été lancés: l'auto-suffisance énergétique, la souveraineté alimentaire et l'autonomie intellectuelle.

Concernant le premier chantier, il a fait, en effet, dès 1999 construire une centrale solaire thermique pour chauffer l'eau de la piscine municipale. Aujourd'hui, Ungersheim abrite "la plus grande centrale photovoltaïque d'Alsace". Elle a un éco-hameau estampillé "zéro carbione", une calèche tirée par un cheval pour assurer le transport scolaire et ses bâtiments publics ont de l'eau chaude grâce à une chaudière à bois. En projet: une unité de méthanisation pour fournir du gaz propre. Selon les plans actuels, en 2021, la commune atteindra  l'autonomie électrique.

Pour le second chantier, Mr Mensch a fait de l'approvisionnement alimentaire "un service public" en mettant en place une régie agricole municipale promouvant une filière" de la graine à l'assiette": une exploitation maraîchère, une conserverie - bientôt une microbrasserie et un pressoir à fruits -. qui sont gérés sous statut communal et associatif. Quant à la restauration scolaire, elle est 100% bio et sans répercussion sur le budget des ménages. En 2020, une épicerie  devrait ouvrir dans un bâtiment municipal.

Une monnaie locale a même été lancée "le radis" pour garder sur le territoire les euros dépensés. 6% des foyers l'utilisent déjà. La commune peu à peu s'essaye à la démocratie participative: commissions citoyennes de conseil des sages, conseil des enfants, de jurys citoyens... Les impôts n'ont pas augmenté depuis près de 15 ans. Tout n'est pas parfait cependant dans ce village, car il y a quelques farouches opposants. Toutefois, Mr le Maire a toujours été réélu au premier tour mandat après mandat. Et il faut également signaler une augmentation démographique (65%) et plus de 150 emplois qui ont été crées au village grâce à la transition écologique depuis 2011.

Ce modèle alsacien, comme celui de Mouans-Sartoux (06), serait duplicable à toute échelle dans notre pays, à condition "que les politiques ne soient pas prisonniers du monde économique et des lobbys". La démonstration est faite: des solutions de ce genre sont possibles! Car si rien n'est entrepris, les émissions de gaz à effet de serre vont continuer de croître. En 2018, elles ont déjà augmenté de 2,7%... Car n'oublions pas que le vote définitif de la loi sur le réchauffement climatique n'a toujours pas été remis à l'agenda de l'Assemblée Nationale afin d'être inscrit dans la Constitution...

C'est donc à nous citoyens d'exprimer notre volonté de "changer de paradigme" et de nous engager dans la transition écologique en choisissant des élus responsables et motivés! N'attendons pas que les politiques finissent par s'en occuper! Faisons nos propres choix de vie et pesons sur leurs décisions! Un film existe sur Ungersheim. Pour le consulter:

https://www.mairie-ungersheim.fr/village-en-transition/le-film/

Lyliane

Pour exposer vos propres solutions, RV sur www.parismatch.com/solutions.

08/05/2019

Urgence absolue pour les 18-30 ans: l'environnement!

Mme Marion Pignot dans le Journal 20 Minutes rédige un article en s'appuyant sur une étude d'OpinionWay réalisée en ligne auprès d'un échantillon représentatif de 599 jeunes âgés de 18 à 30 ans baptisée MoiJeune. Selon ce sondage, les 18-30 ans estiment à 58% que l'écologie devrait être la mission prioritaire de l'Europe. Nous sommes à un mois des élections européennes et l'effet Greta Thunberg, cette adolescente suédoise qui cherche à mobiliser les jeunes pour le climat, semble avoir joué.

Quant aux 18-22 ans, à 62% ils déclarent qu'ils mettent en tête l'environnement pour les missions de l'Union Européenne. Ils ont fait une prise de conscience  profonde des enjeux climatiques et pensent que ce serait le levier idéal pour reconstruire l'Europe. Ils caractérisent même cet enjeu d'"urgence absolue". Le défense de la démocratie et la prospérité économique viennent loin derrière l'environnement. Imposer un cadre strict  aux pays membres paraît souhaitable à ces jeunes interviewés.

Voilà de quoi prendre conscience que nos questions de pouvoir d'achat ou de référendum citoyen réclamés à grands cris dans notre pays par certains ne correspondent en rien aux attentes de la jeunesse européenne. Politiciens et simples citoyens, à nous de comprendre que nous ne sommes pas vraiment à l'écoute de ceux qui représentent l'avenir, tous ces jeunes qui eux sont branchés sur le devenir de notre planète et nous montrent la voie...

Pour participer au projet MoiJeune et à des enquêtes, s'inscrire sur www.moijeune.fr.

Lyliane

07/05/2019

Semons des fleurs!

 ZONE DE BZZZ : Semons des fleurs pour protéger les abeilles et insectes pollinisateurs.
 
Commandez dès présent des sachets de 5, 25 ou 50 grammes de graines mellifères sélectionnées par nos amis de "La semence bio".
 
Sachet de graines mellifères particulièrement adapté aux insectes pollinisateurs
 
 
Les variétés sélectionnées sont nectarifères et pollinifères et elles permettent de maintenir une floraison du printemps à l’automne. Chaque sachet de graines contient entre 1 000 et 10 000 graines, couvre une surface entre 1 à 10 m² selon son poids et contient des graines de : phacélie, sarrasin, moutarde, coriandre, trèfle d’Alexandrie, trèfle incarnat, serradelle, souci officinal, cameline cultivé, radis oléifère, carvi, tournesol, aneth, mauve des bois.
 
// Mode d'emploi
 
Les graines sont à semer de mai à juillet, après avoir gratté légèrement le sol puis en arrosant correctement en cas de coup de chaud. Ensuite… laissez pousser et ouvrez bien les yeux pour admirer le foisonnement d’une biodiversité qui ne demande qu’à s’exprimer.
 
 
 
 
 
★ Ne doutez jamais qu'un petit groupe de gens réfléchis et engagés puisse changer le monde. En fait, c'est toujours comme cela que ça s'est passé. - Margaret Mead (1901 - 1978) - Anthropologue.
 
StéphenMartinBenjamin, Magali, Mathias, Marie-Laure, Céline, Michèle, Manon et toute l'équipe d'Agir pour l'Environnement.
 
 
 
 

06/05/2019

Le plastique pourrait-il devenir un nouveau carburant?

Selon le magazine du département des Alpes-Maritimes, la "Chrysalis" de l'Association Earthwake, inventée par un azuréen, serait capable de transformer les déchets plastiques en carburant. Ce projet innovant de dépollution, développé à Puget-Théniers (06), est le lauréat du prix Green Deal (50 000 euros) remis lors des trophées Climat-Energie 2018, le 14/12/2018.

Dans son laboratoire expérimental de fabrication de l'arrière-pays niçois, en effet, Mr Christofer Costes, chercheur autodidacte, travaille sans relâche au perfectionnement de son invention. Baptisé la "Chrysalis", ce projet révolutionnaire est porté depuis plus de 3 ans par l'Association Earthwake, cofondée par l'acteur Samuel Le Bihan. Sa mission est de développer des innovations pour lutter contre la pollution plastique.

Le principe paraît simple: il s'agit "d'une pyrolyse des plastiques, ce qui consiste à chauffer les déchets plastiques à 450 degrés en l'absence d'oxygène pour casser les molécules et les ramener à un état liquide". Selon Mr Costes, le diesel et l'essence ainsi produits pourraient alimenter des groupes électrogènes, des moteurs de bateaux ou de tracteurs.

Ce type de procédé existe déjà ailleurs dans le monde, mais jamais avec un résultat aussi constant et d'une telle qualité. La Chrysalis permet de transformer actuellement un kilo de plastique en 600 grammes de diesel et 200 grammes d'essence en une heure. D'ici peu, il est prévu de fabriquer un prototype de plus gros volume, capable de traiter 70 kg de déchets plastiques par heure et environ 10 tonnes par mois.

Autonome et construite avec des   est destinée aux pays matériaux robustes et peu coûteux, la Chrysalis est destinée aux pays émergents d'Asie ou d'Afrique. Mr Le Bihan rêve de construire des machines à taille humaine, mobiles et capables d'aller sur les zones polluées. Cela permettrait de nettoyer des secteurs entiers, de fournir de l'énergie dans des zones difficiles d'accès et de recycler du plastique. La source de revenu ainsi obtenue créerait des emplois.

Bravo pour cette initiative innovante, la politique volontariste du département 06 et pour Mr Le Bihan qui soutient l'association Earthwake! Pour en savoir davantage, consulter le site: positivr.fr/1percentfortheplanet-earthwake-chrysalis.

Lyliane

04/05/2019

Les Libanais au secours des cèdres...

Mr Emmanuel Haddad dans le journal La Croix du 17/2/2019 nous informe que dans la réserve des cèdres du Chouf, créée par la loi de 1996, puis devenant une biosphère de 50 000 ha en 2005, la préservation de la nature grâce à de l'écotourisme a bien avancé. En novembre 2018, en effet, l'Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN) a placé la réserve, qui occupe désormais 5% du territoire libanais, sur sa liste verte des aires protégées et conservées.

Les groupes de touristes accueillis dans des maisons d'hôtes gérées par des habitants, (105 000 visiteurs en 2018) découvrent la culture locale en randonnant dans la réserve. Cela freine l'exode rural et garantit l'avenir de la réserve. Les agriculteurs de la région apprennent de leur côté à se passer des pesticides. Les cèdres, pour survivre à la déforestation et au réchauffement climatique, ont besoin, en effet, de l'effort de toute la population. Une agriculture durable, préservant la biodiversité, est un gage de survie de l'espèce protégée.

Les habitants commencent donc à être sensibilisés à la préservation des cèdres jeunes ou vieux poussant sur les flancs abrupts du Mont Liban et à y trouver un intérêt économique. Certains plantent en bio des variétés locales susceptibles de s'adapter au changement climatique, tandis que d'autres cherchent des emplois de garde-forestiers ou de guides de randonnée au sein de la réserve. Bref, le Liban montre l'exemple d'un lien bien compris entre économie et écologie.

Lyliane

 

03/05/2019

Un système alimentaire durable est possible selon Greenpeace...

Selon un rapport de l'ONG Greenpeace, notre système alimentaire représente un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Modifier notre alimentation est donc primordial pour agir pour le climat, l'environnement et la santé. Mais il faut aussi et surtout des changements politiques. En effet, l'élevage et l'agriculture sont subventionnés par des politiques incohérentes avec l'urgence climatique et environnementale: déforestation, soja OGM pour nourrir les animaux, pollution des sols et de l'eau, engrais et pesticides, habitudes de consommation. Par contre, l'élevage écologique favorise la biodiversité et des relations équilibrées entre l'homme et l'animal.

Les négociations pour la Politique Agricole Commune (PAC) de 2021 à 2027 ont déjà démarré. C'est une opportunité pour instaurer une agriculture et un élevage écologiques et durables. Il faut donc nous mobiliser dès maintenant pour accompagner la transition vers une agriculture plus verte, juste et durable et pour réduire le gaspillage alimentaire. En adoptant par exemple d'autres habitudes de consommation (deux repas végétariens par semaine dans les cantines, abandon des produits transformés, réduction des laitages et de la viande rouge, réduction des déchets...), chacun-e de nous s'engagera à créer les conditions pour qu'en 2050 il y ait moins 64% d'émissions de gaz à effet de serre.

Nous pouvons agir chacun à notre niveau et au quotidien pour que cela devienne réalité. Nous pouvons par exemple faire partie d'une AMAP, privilégier les circuits courts, manger moins de viande rouge. Chacun de nous est capable de demander à son maire de proposer deux repas végétariens par semaine dans les cantines scolaires. Il est aussi possible d'interpeller sur les réseaux sociaux les candidats aux élections européennes de notre circonscription sur le sujet de la PAC. Nous pouvons également signer et faire signer autour de nous la pétition pour une PAC au service de la métamorphose de l'agriculture. RV sur: www.greenpeace.fr/petitiion-pac.

Alors, n'attendons pas et agissons dès aujourd'hui pour l'avenir de nos enfants sur la planète!

Lyliane

 

 

30/04/2019

Paris voit rouge...

Mme Weronika Zarachowicz dans le journal Télérama rappelle que plus de 600 000 Français ont signé une pétition pour l'interdiction de tous les pesticides dans notre pays intitulée:" Nous voulons des coquelicots". Cette pétition avait été lancée en septembre 2018 par Mr F. Veillerette de l'ONG Générations futures et le journaliste Mr F. Nicolino.

Aujourd'hui, selon Télérama, l'appel a une allié de poids:Paris. En effet, à partit=r du 19/4/2019, la Mairie de Paris organisera des semis "participatifs" de pavots et autres fleurs des champs, en invitantest parmi les plus pauvres les Parisiens à colorier de rouge le terre-plein du Trocadéro, le Parvis de l'Hôtel de Ville et une dizaine de parcelles à travers la capitale.

Si Paris est "une ville déja acquise au "sans pesticides", elle est parmi les plus pauvres   en Europe en mètres carrés d'espaces verts par habitant". Et l'article souligne que la France reste la première utilisatrice de pesticides de l'Union Européenne. Alors, parisiens, surveillez la floraison en juillet de toutes ces graines! Et veillons tous ensemble à retrouver la beauté naturelle des fleurs sauvages,le pépiement des oiseaux et le bourdonnement des abeilles!

Pour en savoir plus, se reporter au site: https://nousvoulonsdescoquelicots.org.

Lyliane

28/04/2019

A la place du plastique: de la cire!

La guerre contre le plastique fait rage et les alternatives fleurissent. Après la décision du gouvernement d'interdire les couverts et contenants en plastique d'ici le 1er janvier 2020, d'autres produits pourraient se trouver menacés, comme les emballages alimentaires.
La solution pourrait provenir de l'Isère, à Saint-Just de Claix, près de Grenoble. C'est dans cette commune d'un peu plus de 1000 habitants que vit Delphine Sève, écologiste de longue date. Cette apicultrice gère la boutique «l'Atelier miel de Delphine». Passionnée d'abeilles - elle possède 40 ruches depuis trois ans -, elle produit depuis septembre 2017 Apifilm, un emballage alimentaire écologique et durable à base de miel.
100% naturel
Ce produit alternatif au film plastique est constitué d'une toile tissée en coton naturel à laquelle de la cire d'abeille récoltée par l'apicultrice est intégrée. À cette cire naturellement antibactérienne, Delphine Sève ajoute de la résine de Pin des Landes et de l'huile de coco, cette dernière ayant des vertus antifongiques.
Apifilm présente plusieurs avantages, d'abord d'un point de vue pratique. Il s'adapte en effet aux récipients et il est modelable à souhait. On peut emballer un oignon, une pomme entamée ou son sandwich avant un pique-nique, et il supporte sans problème le froid du congélateur. Il convient pour tous les aliments, excepté les viandes et poissons crus.
Ensuite, d'un point de vue éthique: cet emballage a la particularité d'être réutilisable et d'avoir une durée de vie d'un an, au bout de laquelle il peut finir sa vie au compost. Il se lave à la main et à l'eau froide. Et en plus d'être 100% naturel, les matières premières proviennent pour la plupart de France. L'usine qui produit l'emballage, Indutex, est basée à Villers-Cotterêts, dans l'Aisne.
Une idée venue d'Amérique du NordApifilm va se voir décerner ce samedi 26 janvier la mention spéciale «green» des Prix de l'Innovation 2019 du salon Sirha de la restauration et de l'hôtellerie, qui attend près de 200.000 visiteurs à Lyon jusqu'au 30 janvier. C'est la première fois que cette mention est utilisée pour un produit.
«Les organisateurs de Sirha ont décidé de mettre en lumière les initiatives écologiques, se réjouit Delphine Sève, ils ont même prévu d'ouvrir un salon 100% écolo l'an prochain, pour la première fois.» Selon elle, la sensibilisation à l'écologie de ces dernières années a permis le développement d'un marché bio de l'alimentation, et surtout sa démocratisation. «Les magasins bio ont énormément de succès et il s'en ouvre en masse, c'est très encourageant».
L'idée n'est pourtant pas nouvelle. Delphine Sève, qui est ingénieure agronome spécialisée en environnement, s'est inspirée de la tendance des «Bee's wrap» qui a émergé il y a une dizaine d'années chez les écologistes d'Amérique du Nord. Comme la mise au point de l'emballage était relativement simple, la tendance était de créer son propre emballage à l'aide de matériaux naturels.
«Je connaissais cette tendance, explique-t-elle, alors, je me suis dit que j'allais faire pareil avec la cire que je récoltais. J'ai fait des emballages pour moi, puis pour mes copines. Aufur et à mesure, la demande augmentait, j'ai donc eu l'idée de commercialiser l'emballage». Pour Delphine Sève, le plus important se trouve dans la recette: «on trouve beaucoup de tutoriels sur internet qui expliquent comment on fait un emballage maison, mais c'est plus complexe qu'il n'y paraît, il faut savoir bien doser la cire». Delphine a l'idée de rajouter la résine de pin pour éviter que la cire ne se casse ou se décroche.

Développement croissant
La petite entreprise n'en est qu'à ses débuts. «La production est encore balbutiante, admet l'apicultrice, pour la simple raison que la découpe des emballages est artisanale et nous ne sommes que deux à la faire». Actuellement, Delphine Sève vend environ un millier de lots d'Apifilm par mois, sachant qu'un lot est constitué de trois emballages de trois tailles différentes. La vendeuse estime que deux lots correspondent au besoin d'une famille.
Actuellement, Apifilm est distribué dans une soixantaine de dépôts de vente en vrac. «Mais je compte étendre la production, espère Delphine Sève, vers les magasins bio».
Surtout, l'apicultrice cherche à amoindrir les coûts de production. Actuellement, un emballage Apifilm se vend entre 14 et 17 euros, «ce qui correspond au double comparé à la consommation moyenne d'emballage alimentaire d'un ménage», admet Delphine Sève. La solution viendrait du remplacement de la cire d'abeille par de la cire végétale, de carnauba ou de soja. Pour l'instant, l'heure est à la recherche. Mais surtout, pour Delphine Sève, «l'enjeu principal est de faire connaître le produit, et que les gens se rendent compte que, oui, il existe des alternatives au plastique».Jean Blaquière - Le Figaro - vendredi 12 avril 2019

27/04/2019

Agissons avec le 5ème festival écocitoyen à BIOT (06).

La ville de Biot organise le 5ème festival écocitoyen Souffleurs d'avenir du 26/4 au 28/4/2019, écrit Mme Brian Agnès dans le journal La Strada. Cette manifestation est un véritable laboratoire de solutions locales pour imaginer une transition vers une société plus juste et durable. Pendant 3 jours, du coeur du village jusqu'au Musée Fernand Léger, ce lieu d'échanges, parrainé par la navigatrice Alexia Barrier, aura pour thème principal: la transition écologique et sociale.

Il nous faut, en effet, relever de nombreux défis se présentant à nous en ce début du 21 ème siècle: climat, justice sociale, solidarité, transports... Des tables rondes et des conférences auront lieu, ainsi que des ateliers et des animations.  Un marché bio et paysan, des spectacles de cirque et de marionnettes, un concert, de même qu'un défilé de mode upcycling sont aussi prévus. Un dispositif d'auto-stop mis en place par la ville se nomme le Rézo Pouce.

Pour tout renseignement, consulter www.biot.fr.

Lyliane

25/04/2019

L'huile de palme et l'U.E.

Nous avons vaincu le lobby de l'huile de palme !

Membres de SumOfUs manifestant à Berlin contre l'huile de palme dans les biocarburants

Les membres de SumOfUs manifestent devant la représentation de la Commission européenne à Berlin 


Le mois dernier, sous la pression de plus de 650 000 Européens, la Commission européenne a été contrainte de tenir tête au lobby de l'huile de palme et d'interdire la plupart des huiles de palme dans le biodiesel européen !

Les membres de SumOfUs comme vous ont signé la pétition et plus de 65 000 personnes ont participé à la consultation publique de la Commission. Ensemble, nous avons persuadé l'UE de faire passer la protection de nos forêts tropicales et des derniers orangs-outans avant les profits des producteurs d'huile de palme irresponsables.

Ensemble, nous l'avons fait.

Mais le combat n'est pas encore terminé. La Commission n'a pas complètement interdit l'huile de palme dans nos carburants, laissant quelques échappatoires à l'industrie de l'huile de palme. C'est pourquoi les membres de SumOfUs vont continuer à exiger des gouvernements des États membres qu'ils appliquent des normes plus strictes contre les carburants faussement « verts » au cours de l'année à venir, comme la France qui a récemment décidé d'interdire toute huile de palme dans les biocarburants.

Pouvez-vous nous aider à débarrasser l'Europe de l'huile de palme destructrice ?


Fatah et l'équipe de SumOfUs

 

Le malaise grandissant de certains jeunes ingénieurs face à la question du climat...

Un article de Mme Marine Miller en date du 16/4/2019 attire notre attention sur le manifeste en ligne publié en septembre 2018 par un groupe d'étudiants, issus des grandes écoles comme Polytechnique, HEC, ENS, Ensta..., pour appeler les futurs diplômés à "soutenir un changement radical de trajectoire". Ce manifeste, signé par  plus de 30 000 étudiants, incite les jeunes diplômés "à travailler pour des employeurs en accord avec les recommandations du manifeste". Beaucoup de ces jeunes, en effet, se sentent "tiraillés entre les réalités des entreprises et l'impératif climatique". A Polytechnique, 25% des effectifs ont signé le manifeste, conscients de l'urgence à agir et d'être peut-être la dernière génération à pouvoir le faire...

L'idée, comme arme de chantage à l'embauche, "de boycotter des entreprises qui polluent" commence même à faire son chemin chez certains jeunes sensibles à la question climatique. D'autres pensent au contraire qu'il faut agir de l'intérieur des grands groupes pour chercher à infléchir leurs décisions vers des trajectoires écoresponsables. Le 30/11/2018, un jeune ingénieur de Centrale Nantes, Mr Clément Choisne, lors d'une remise de diplôme, a tenu un discours à contre-courant des discours habituels. En résumé, il a souligné le fait qu'il est "incapable de se reconnaître dans la promesse d'une vie de cadre supérieur, en rouage essentiel d'un système capitaliste de surconsommation", car il est sensibilisé à la situation climatique mise en lumière par le GIEC et aux inégalités croissantes de notre société.

Malgré leurs longues années d'étude, certains de ces jeunes gens et jeunes filles prennent le temps de réfléchir à leurs responsabilités, d'autres négocient des temps partiels, s'engagent dans des associations, des services civiques, de l'enseignement ou prolongent leur engagement dans la recherche. Ils recherchent un métier " qui leur convienne et qui soit en accord avec leurs ressentis concernant la société, la nature, le monde. Beaucoup comme Mr Choisne ont été touchés, en effet, par la décision de Mr Nicolas Hulot, qui "faisait écho à leurs propres tergiversations". Ils ont en quelque sorte "perdu l'illusion qu'on peut continuer à vivre avec le même modèle économique en y ajoutant une simple touche verte".

Bref, chez beaucoup de ces jeunes diplômés, il y a "une perte de sens totale". Pourtant promis à un brillant avenir, quelques-uns soulignent que la créativité,  nécessaire pour trouver des solutions nouvelles durables dans notre société, a été absente de leur cursus dans les grandes écoles françaises. Mais tout n'est pas perdu, écrit la journaliste, si des jeunes acceptent de "bouleverser leur confort et de penser à la civilisation suivante en prônant plus de sobriété énergétique et de solidarité humaine". Et attachons-nous à entendre et répéter les paroles de l'anthropologue américaine Mme Margaret Mead reprises par Mr Choisne à la fin de son discours à Centrale: "N'oubliez jamais qu'un petit groupe d'individus conscients et engagés peut changer le monde."

Lyliane

24/04/2019

La faune marine commence à reprendre ses droits...

Dans le journal La Croix du 17/2/2019, j'apprends avec joie qu'à quelques milles de Marseille, le parc marin de la Côte Bleue, fait partie des 10 sites français inscrits "sur la liste verte de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)". Dans ce dossier de plusieurs pages sont répertoriés, en effet, les territoires français à sauver en ce qui concerne la biodiversité. On relève déjà, cite le journaliste, qu'aux abords des réserves les résultats sont jugés très encourageants.

Il s'agit, par exemple, de la réserve de Carry-le-Rouet près de Marseille et de celle de Cap Couronne en face à Martigues. Les scientifiques du parc marin de la Côte Bleue, chargés notamment de la mission Natura 2000 testent régulièrement la qualité de la biodiversité marine de ces zones protégées, où aucune pêche, aucune plongée et aucun mouillage ne sont autorisés. Peu à peu, la nature semble reprendre ses droits. Les collectivités locales (villes, département et région) financent le fonctionnement du parc marin de la  Côte Bleue, qui couvre 15 000 ha, car toutes ont compris le bien fondé de cette réserve. De même, les pêcheurs locaux ont réalisé que préserver la ressource était leur intérêt!

Ailleurs, le Parc national de la Guadeloupe, crée en 1889, est un espace marin composé de  récifs, de mangroves et d'herbiers vulnérables ainsi qu'un lieu de nidification et de reproduction de nombreuses espèces d'oiseaux. Les Terres australes françaises ont également leur réserve naturelle. Sur le sol de l'hexagone sont aussi inscrits sur la liste verte de l'UIGN: le parc national des Pyrénées, la réserve naturelle marine de Cerbère-Banyuls, la réserve biologique intégrale du Bois du Loc'h (Finistère), la réserve nationale de chasse et de faune sauvage d'Orlu (Ariège) ainsi que le parc naturel marin d'Iroise (Finistère), le parc des Vosges du Nord ainsi que les Marais d'Episy près de Paris...

Pour connaître plus précisément ces réserves naturelles de l'UICN et savoir où il y en existe dans le reste du monde, joindre le site www.lucn.org.

Lyliane

22/04/2019

Cultures originales en sous-sol ou dans des fermes verticales...

D'après Mr Frédéric Karpyta dans la revue "ça m'intéresse", le potager de jardin, sur une terrasse ou sur un balcon est concurrencé aujourd'hui par de nombreuses autres initiatives. Le foncier disponible et abordable n'est même plus sur les toits, mais sous terre. Le journaliste s'attache à nous montrer comment des souterrains abandonnés, des tunnels... servent à faire pousser des légumes sous un éclairage artificiel. Ainsi, la culture sous terre d'endives, champignons, graines germées, herbes aromatiques... séduisent de plus en plus des agriculteurs urbains.

Les maraîchers de l'Ile de France commencent, en effet, à être concurrencés par des cultures expérimentales. Par exemple un parking souterrain, où l'on cultive des pleurotes et des shiitakés, a été crée par Mr Théo Champagnat à la Porte de La Chapelle à Paris. Par ailleurs, deux jeunes associés d'une société nommée Cycloponics cultivent sans produits de synthèse et utilisent une électricité d'origine 100% renouvelable tout en privilégiant les circuits courts. Ailleurs, à St Mars-du- Desert(44), dans des anciens tunnels de la RATP, cette année, on va cultiver des plants de salade sur 10 étages et sous leds horticoles.

A Strasbourg, une ancienne poudrière allemande du 19ème siècle est devenue un espace dédié aux champignons. Un an plus tard, on en récolte 500 kg. Sous le parc Monceau, dans le 17 ème, un fabricant de terreaux et paillage a été séduit par un tunnel dans lequel il expérimente une ferme verticale avec des cultures sous lumière artificielle et baignant dans un liquide nutritif. Il vise même l'exportation.

Au Japon, près de 200 fermes proposent déja salades et autres cultures hign -tech. Comme eux, à notre tour, pourquoi n'innoverions nous pas? Il reste des quantités de sous sol susceptibles d'être un jour colonisés...

Lyliane

15/04/2019

Avec le Collectif de la fleur française, ça fleure bon le local

Dans Télérama, un petit article de Mme S. Be  attire notre attention sur le fait que 9 fleurs importées sur 10 ont été chimiquement traitées pour supporter le transport et résister aux maladies. Or, le Collectif de la fleur française a pris l'initiative interessante de répertorier 85 horticulteurs travaillant de façon durable et des fleuristes qui adhèrent au principe du "slow flower". Cet engagement leur permet de ne vendre que des fleurs locales et de saison.

Pour tout renseignement, contacter sur Internet: www.collectifdelafleurfrançaise.com.

Lyliane

Sauver les récifs coralliens...

Dans la revue "ça m'intéresse" de juillet 2018, Mme Alexie Valois analyse, en s'appuyant sur des études récentes, l'état des récifs coralliens du monde. Les coraux sont des organismes coloniaux constitués de polypes. Il semblerait cependant que 50% de ces récifs soient menacés par des cyclones dus au réchauffement climatique. Or, très riches en biodiversité, les récifs coralliens hébergent 30% des espèces marines connues, animales et végétales. Ils nourrissent également les êtres humains et la vie d'un demi-milliard de personnes dépend de leur bonne santé.

Aux Antilles et à Mayotte, des sondes mesurent en continu l'évolution de la température de l'eau, car le corail est très sensible à son augmentation. L'acidification des océans, due à la dissolution du CO2 produit par l'homme, rend aussi plus difficile l'édification du squelette calcaire des coraux. A cela, s'ajoute l'augmentation du nombre d'habitants dans les régions côtières ( pollution, déchets...), mais depuis peu, des initiatives locales permettent aux coraux de récupérer rapidement (arbres à coraux, boutures..).

C'est le cas notamment aux Philippines et en Australie comme en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie. Des aires marines protégées, développées depuis une vingtaine d'années, couvrent en effet aujourd'hui 3,7% de la surface des océans. Ces zones sanctuaires aident à réguler les activités touristiques et la pêche. La pêche illégale est en effet découragée par des rangers armés. D'autre part, certaines espèces dites à "coraux durs" fabriquent un squelette calcaire, bâtissant ainsi de nouveaux récifs coralliens.

Lyliane

14/04/2019

Demain des villes en transition?

Avril 2019 -Tournée de Rob Hopkins : demain des villes en transition ?

 
DEMAIN : DES VILLES EN TRANSITION ?

Rob Hopkins, enseignant en permaculture, a créé le modèle de Transition avec ses étudiants de la ville de Kinsale, en Irlande. Il y a plus de 2 000 initiatives de villes en Transition dans le monde, dont 150 en France, réunies au sein du réseau International de la Transition. Dans son dernier livre, " Le pouvoir d'agir, ensemble et maintenant ", paru chez Actes Sud, Rob Hopkins incite les citoyens du territoire à prendre conscience des profondes conséquences que vont avoir sur nos vies la convergence du pic du pétrole et du changement climatique. Il s’agit de mettre en place des solutions fondées sur une vision positive de l’avenir !
 
En seconde partie de conférence, au coeur d'un Débat citoyen, des acteurs de la société civile locale en permaculture, énergies renouvelables, habitat participatif, jardin partagé, monnaie locale... présenteront leurs activités et répondront, aux côtés de Rob Hopkins, aux questions de la salle sur ces thématiques. Un moyen d’inviter ceux qui l’écouteront, à faire preuve d’imagination pour inventer le monde de demain.
 
Conférence traduite en français par le traducteur officiel de Rob Hopkins, Xavier Combe.
Dimanche 14 avril : Rob Hopkins sera présent à la Foire Bio de Farlède (83)
 
Lundi 15 avril à 19h30 au Centre universitaire Méditérranéen à Nice (65 Promenade des Anglais)
 
Mardi 16 avril à 19h30 au Théâtre Toursky à Marseille (16 passage Léo Ferré)
Débat citoyen avec : Les Paniers marseillais (paniers solidaires et bio), La Roue (monnaie locale), Regain (habitat participatif) etEnercoop Paca

Réservations
 
Mercredi 17 avril à 19h30 à la Faculté des Sciences de Montpellier (place Eugène Bataillon)
Débat citoyen avec : La Graine (monnaie locale), Hab Fab (habitat participatif), Les jardins de la Condamine - Terracoopa (ferme urbaine collective) et Alternatiba (climat)
 
Jeudi 18 avril à 19h l'Université Jean Moulin de Lyon 3 (Manufacture des Tabacs, Cours Albert Thomas, Lyon)
Débat citoyen avec : La Gonette (monnaie locale), Energie Partagée (énergie participative), Ville & Aménagement durable (centre de ressources) et Les jardins d'Yvonne (permaculture)
 
Vendredi 19 avril à 19h à la Halle de la Conterie (5 Rue Léo Lagrange) à Chartres de Bretagne (35)
Débat citoyen avec : Le Galleco (monnaie locale), Perma G'Rennes (permaculture), Daniel Cueff (élu)   
 
Tarif 10 € (tarif réduit pour chômeurs et minima sociaux).
 
Et tout au long de sa tournée, Rob Hopkins ira dans la journée à la rencontre des acteurs locaux de la transition !
 
Consulter le communiqué de presse :
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