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10/03/2018

Comment parler de la mort à nos enfants et petits-enfants?

Le Journal La Croix du 7/1/2018 s'interroge sur la meilleure manière de répondre aux questions des enfants concernant la mort. Mme Evelyne Montigny, journaliste, après certaines recherches conclue:" En parler le plus clairement possible en montrant que la mort fait partie de la vie". Les enfants voient en effet les fleurs se flétrir, les feuilles des arbres tomber, leurs grands-parents vieillir et ils peuvent peu à peu "comprendre qu'on meurt quand on est âgé, dans l'ordre des générations". Toutefois, ils entendent parfois parler d'accidents de personnes jeunes, de maladies mortelles touchant des enfants... Alors peut venir la question de leur propre mort.

Comment être vrai sans trop les inquiéter? se demande Mme Montigny. Elle rappelle tout d'abord qu'autrefois c'était un sujet passé sous silence, soigneusement évité. Mme F. Dolto, quant à elle, a d'emblée préconisé de ne pas mentir aux enfants. Ils pourraient sinon vivre des insomnies, avoir peur de ne pas se réveiller au matin. Les non-dits sont pour eux parfois pires que la réalité, car ils sentent qu'on leur cache quelque chose. La psychanalyste proposait de répondre :"On meurt quand on a fini de vivre". Si l'enfant souhaite aller plus loin, l'article recommande d'évoquer une cause à la mort, afin de rassurer l'enfant. Par exemple: cette personne avait des reins ou un foie trop fragile, qui n'ont pu être soignés ou bien elle a été victime d'un accident de la route car le chauffeur a fait une imprudence. On peut aussi lui demander ce qu'il imagine, comment il sent les choses...

Parler de nos propres convictions religieuses est délicat. Les enfants demandent souvent si la mort est irréversible et où se trouvent les disparus? Nous pouvons, certes, avec un jeune évoquer l'idée d'une vie  éternelle ou sur un autre plan, mais en présentant cela comme notre croyance et notre espérance. En grandissant, l'enfant a besoin que nous soyons authentique avec lui. S'il vit dans un foyer où les parents sont croyants, il peut avoir entendu parler de "résurrection" à travers les Evangiles. Faire la différence toutefois entre ce que notre foi nous inspire et la réalité de la fin du corps. Des ouvrages existent pour les tout-petits comme:" Les questions des tout-petits sur la mort" de Mme Marie Aubinais chez Bayard ou "C'est quoi la mort" de Mr Michel Piquemal (Albin Michel Jeunesse) ou même "Où es-tu Lulu?" de Mme Laurence Pérouème (Naïve). 

Lyliane

09/03/2018

Construire en chanvre...

Ce n’est pas un cours de cuisine mais un nouveau paysage agro-industriel que concocte la hausse des matériaux biosourcés. Si, comme la maison en paille d’un des Trois Petits Cochons, le torchis, le chaume et le chanvre n’ont pas d’âge, la nouveauté réside dans le mélange des techniques modernes et des matériaux naturels pour créer des bétons verts, des façades agricoles, ou des briquettes de déchets séchés à emboîter.

En 2017, à la suite de la légalisation du cannabis, l’Amérique redécouvre les vertus du chanvre. Au Colorado, la ville de Denver a vu sortir de terre sa première maison en béton de chanvre signée par l’architecte Bob Escher. En Europe, le Danemark inaugure une maison « bio » du plus bel effet, développée par le studio d’architecture Een Til Een, à partir de déchets verts séchés et collés : herbe, paille, tiges de plants de tomate et algues. Mais la France a quelques recettes d’avance : elle est le deuxième producteur mondial de chanvre derrière la Chine. La surface cultivée en chanvre a triplé ces trente dernières années.


S’il n’y a aucun risque de voir des éléphants roses (« Cannabis Sativa L. », autorisé à la cuture en Europe, contient moins de 0,2 % de THC, molécule responsable des principaux effets psychoactifs du cannabis), les bienfaits sur la planète et sur la santé sont réels. « L’espèce est cultivée en quatre mois sans pesticides. La matière est très isolante, garantie antifeu, sans colles toxiques et recyclable. Près de 10 brevets ont été déposés en cinq ans dans le bâtiment pour construire en chanvre, et 2017 compte 2 000 constructions, explique Nathalie Fichaux, directrice d’InterChanvre. Surtout, le chauffage d’une maison de 150 mètres carrés revient à 80 euros par an. »


Tout aussi prometteuses sont les écorces des grains tels que le riz, l’orge, l’épeautre et le sarrasin, que l’association Bâtir en balles, créée en 2015, veut faire reconnaître officiellement comme matériaux de construction, à l’instar de ses aînés végétaux, la paille et le chanvre. « Il y aurait à ce jour 80 maisons en France, c’est une toute nouvelle filière, basée sur des techniques artisanales. Il n’y a pas d’équivalent dans le monde », assure Pierre Delot, fondateur de l’association.


Mais le plus étonnant vient de la mer et de ces algues qui fournissent deux tiers de l’oxygène de la planète, le troisième tiers étant fourni par les végétaux des continents. Elles seraient tout simplement l’avenir d’un bâti vert et vivant. Lauréats de l’appel à projets Réinventer Paris, les logements In Vivo sortiront de terre dans le XIIIe arrondissement de Paris en 2021. La façade de 900 mètres carrés de Paris Rive gauche sera un champ d’algues. Une première mondiale. Après dix ans de recherches, l’agence d’architecture XTU et le consortium SymBIO2 ont mis au point un procédé révolutionnaire qui réduit de 90 % les besoins en eau de l’algue. A Paris, l’« Haematococcus pluvialis », choisie pour son beau pigment rouge, sera récoltée pour la recherche cosmétique. Julian Renard, chef de projet R&D chez XTU, séduit par l’invention, précise : « Aujourd’hui, une dizaine de microalgues, dont la spiruline, sont maîtrisées. » Un succès français qui fait rêver.

 Par Sixtine Dubly - ParisMatch - samedi 3 mars 2018. 

Pollution des océans: il faudrait tous nous sentir concernés!

Le Journal La Croix du 19/12/2017 a consacré un dossier, sous la plume de Mme Martine Lamoureux et de Mr Pascal Charrier, afin d'attirer l'attention du public sur les 8,3 milliards de tonnes de plastique qui ont été produites dans le monde entre 1950 et 2018, dont une grande partie se retrouve dans nos océans. En effet, selon une étude de Plus One, la pollution à la surface des océans est estimée à environ 8 250  milliards de particules, soit l'équivalent de 269 000 tonnes de matières plastiques. Les déchets se retrouvent très vite piégés au sein de gyres, c'est à dire d'énormes tourbillons d'eau formés par les courants marins dans le Pacifique Nord et Sud, l'Atlantique Nord et Sud et l'Océan Indien. C'est une pollution quasi invisible à l'œil nu, car les morceaux de plastique après quelque temps deviennent souvent petits et ils trompent les espèces marines qui les ingèrent (raies, tortues ...).

En Mer du Nord, seuls 10% des déchets sont d'origine industrielle. Autres remarques: "Les gens ne s'imaginent pas... qu'un mégot - qui contient du plastique - passe par le caniveau et finit souvent sa course à la mer, où il pollue 500 litres d'eau à lui tout seul. Quant à une bouteille plastique jetée dans la nature, elle mettra en mer plus de 400 ans à se dégrader". Selon Mr J.F. Ghiglione de l'Observatoire océanologique de Banyuls-sur-Mer, "nous déversons de telles quantités de plastiques que la nature ne peut pas suivre". Sans vouloir effrayer la population, il est urgent de comprendre que si rien n'était fait, la mer compterait en 2050 plus de plastiques que de poissons! Il faut donc bien réaliser que la plupart des micro-plastiques trouvés dans les océans sont apportés par les cours d'eau et proviennent de notre consommation courante... 

Selon Mme Antidia Citores de Surfrider, la lutte contre les plastiques devrait passer   par la prévention à la source plutôt que par des techniques d'épuration en mer. Il faudrait "former les consommateurs pour faire évoluer les comportements: par exemple limiter les emballages, l'usage de la vaisselle plastique, des pailles, des coton-tige, des bouteilles plastiques"... Il existe des alternatives comme le cure-oreilles Oriculi en bois, des cosmétiques sans microbilles, des boites métalliques  ou en carton fort de bicarbonate en lieu et place de tubes de dentifrices ... Les sacs plastiques non biodégradables sont désormais interdits chez nous, ce qui oblige à se munir de sacs de tissu ou de paniers. Certains industriels envisagent des yaourts et des boissons en emballages de verre réutilisables... La recherche quant à elle s'oriente vers des polymères moins polluants, car biodégradables ou recyclables.

Autre initiative intéressante: des kayakistes ont crée un outil de prélèvement artisanal appelé 'babyleg": un bidon de 5l coupé aux deux extrémités et prolongé d'un côté par un collant pour bébé. Le système a été mis au point par une universitaire canadienne, Max Liboiron, pour dénoncer les pollutions invisibles de nos cours d'eau. Chez nous, Mr Alexandre Schaal s'en sert avec les membres le d'Association "La pagaie sauvage" d'Anglet (Pyrénées - Atlantiques). La Loire, la Dordogne, le Gave de Pau, l'Allier et l'Adour ont ainsi été explorés. En 9 mois, ces volontaires ont effectué en kayak une quarantaine de prélèvements. Après séchage, les collants sont envoyés par courrier à l'Institut de chimie de Clermont-Ferrand, où ils sont analysés.

Cette collaboration est un plus, car elle enrichit nos connaissances. Les premiers résultats, en effet, montrent une présence de micro-plastiques dans tous les cas, y compris dans les torrents de montagne. Quatre membres du Club d'Anglet vont descendre ce printemps 2018 les 650 km de la Garonne de sa source jusqu'à l'Atlantique et ils feront 150 prélèvements au passage. Il sera notamment intéressant de savoir combien de temps mettent nos déchets plastiques pour rejoindre la mer!

En France, le gouvernement vise 100% de plastiques recyclables en 2025. Mais c'est encore loin et, entre temps, la pollution continuera de plus belle, si nous ne prenons pas individuellement des mesures à la source, à travers nos achats et nos modes de vie. Bref, de plus en plus, la société civile cherche à s'investir et les citoyens ne se bornent plus à attendre des décisions politiques. C'est encourageant et cela nous donne l'exemple. Alors, que ferons-nous concrètement, dès demain, pour endiguer ce fléau?

Lyliane

08/03/2018

Rudologie, une science de l'étude des déchets...

Le Journal La Croix du mois d'août 2017 a consacré un dossier sur les métiers de demain. La rudologie en fait partie, écrit la journaliste Mme Marie Boëton. En effet, le besoin en rudologues est censé être multiplié par cinq d'ici à 2025. Plusieurs filières mènent à la rudologie. Seule exigence: avoir une formation scientifique universitaire ou d'ingénieur. Les licences professionnelles se multiplient dans ce domaine, tout comme les masters. Plusieurs écoles de chimie de même que des écoles d'ingénieur désormais proposent une spécialité en rudologie. Pour devenir technicien rudologue, un BTS ou un DUT est admis. Leurs salaires vont de 1 000 euros pour un technicien à 2 200 euros pour un ingénieur débutant.

Mme Nolwenn Touboulie, ingénieure rudologue, s'est engagée dans la mission de repenser  la conception, la consommation, l'usage et le recyclage des produits, notamment au regard d'une économie circulaire. Après plusieurs années au Syndicat intercommunal de l'Oise, Mme Touboulie a rejoint l'Ademe ( Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie). Cela lui a permis de suivre la lutte contre le gaspillage alimentaire à l'hôpital du Mans, la récolte et la transformation en jus de fruits impropres à la vente à cause de leur aspect en Provence... Sur l'île de la Réunion, elle s'intéresse à l'alimentation en énergie de sites consommateurs de chaleur à partir d'une valorisation des déchets. A St Nazaire, elle aide les entreprises à  changer de modèle de développement.

L'opinion publique est de plus en plus sensible à ces domaines. De plus, la législation devient de plus en plus contraignante dans notre pays. La loi de transition énergétique de 2015 exige par exemple une réduction de 50% des déchets d'ici à 2025. Le secteur est donc devenu porteur. Afin de donner l'exemple, Mme Nolwenn Touboulie vient tous les jours depuis Sablé-sur-Sarthe en train pour aller travailler à Angers. a la maison, elle fait trier toute la famille, recycle au maximum et traque les déchets de façon à ne les mettre à la benne qu'une fois par mois. Bien loin de culpabiliser les gens, cette pionnière cherche à féliciter tous ceux qui font déjà des efforts dans ce sens.

Pour approfondir le sujet, consulter le site Internet de l'Ademe :www.ademe.fr.

Lyliane

Des "ambassadeurs" contre le harcelement scolaire selon l'Express...

Ces élèves nommés "ambassadeurs" auront à mener  des actions de prévention contre le harcèlement, a annoncé ce lundi le ministre de l'Education. 10% des élèves seraient touchés par ce fléau. 

Jean-Michel Blanquer s'empare du dossier du harcèlement scolaire. Le ministre de l'Education a annoncé ce lundi la généralisation d'élèves "ambassadeurs" dans les collèges et lycées, lors d'un déplacement à Dijon aux côtés de l'épouse du chef de l'Etat Brigitte Macron.
"Il y aura des ambassadeurs lycéens et des ambassadeurs collégiens dans chaque collège et dans chaque lycée de France, pour avoir ce rôle actif contre le harcèlement", a-t-il déclaré au cours d'un point presse au lycée Carnot de Dijon.


Selon ce dispositif, qui se généralise depuis 2015 dans les lycées et sera étendu aux collèges, des élèves "ambassadeurs" mènent des actions de prévention contre le harcèlement. "On a besoin de manières nouvelles de lutter contre le harcèlement, c'est-à-dire d'engager les élèves dans cette lutte", a souligné Jean-Christophe Blanquer.
"Le harcèlement touche environ 10% des élèves"
"Le harcèlement touche environ 10% des élèves, ça peut gâcher leur vie, ça gâche leurs études, ça gâche l'ambiance des établissements. Il est donc très important que tout le monde soit sensible à cela", a-t-il insisté.

Le ministre et Mme Macron avaient été accueillis sous les applaudissements par plusieurs centaines de lycéens et collégiens avant d'assister à des saynètes illustrant des situations de harcèlement au lycée.
"Les ambassadeurs sont essentiels, parce que ce sont eux les relais. Nous, les profs, on a un rapport privilégié avec eux, [mais] parfois on n'est pas les bons relais parce qu'ils ont peur que nous ne les comprenions pas", a assuré Brigitte Macron, elle-même ancienne professeure de lettres.

Avec les réseaux sociaux, "il n'y a plus de fin" ."Avant c'était fini à 17 heures", mais avec les réseaux sociaux "il n'y a plus de fin. C'est à longueur de nuit. Ils changent d'établissement et ça continue", a-t-elle ajouté. Jean-Michel Blanquer, qui avait annoncé l'interdiction des téléphones portables dans les collèges à la rentrée prochaine, a précisé que cette mesure faisait aussi partie de la "stratégie de lutte contre le harcèlement".

"Nous faisons ça dans l'intérêt des enfants, des adolescents, des élèves, pour qu'ils soient protégés contre tous ces abus, ces dérives qui existent aujourd'hui au travers des réseaux sociaux et qui conduisent au cyber-harcèlement", a expliqué le ministre.

selon article dans L'Express - mardi 6 mars 2018.

07/03/2018

Les bienfaits de la sève de bouleau...

 

Sève de bouleau: découvrez tous les bienfaits d'une cure magique

un homme récole de la sève de bouleau dans une tasse
Sève de bouleau: découvrez tous les bienfaits d'une cure magique
 

Le printemps est la saison de la récolte de la sève de bouleau, un nectar naturel qui a bien des vertus pour nous aider à sortir de l’hiver. Cette sève reminéralise et stimule le fonctionnement de l'organisme en douceur.

La sève est le liquide nourricier du bouleau qui remontent le tronc pour nourrir les bourgeons les feuilles. Extraite du tronc d’arbre, la sève de bouleau se récolte au printemps lorsque la nature se réveille.

Une potion magique drainante

La sève de bouleau est une cure de printemps de prédilection pour ceux qui souhaitent éliminer les toxines accumulées pendant l’hiver. Grâce à ses propriétés drainantes et diurétiques, elle favorise l’élimination des déchets organiques comme l’acide urique, qui, en trop grande quantité dans le sang, engendre du cholestérol et de l’hypertension artérielle.

Ses bienfaits dépuratifs sont également reconnus pour améliorer les problèmes de peau (acné, eczéma) souvent liés aux reins saturés de toxines. La sève de bouleau a également prouvé ses bienfaits pour apaiser les troubles urinaires et les rhumatismes. Grâce à ses vertus drainantes, elle stimule le fonctionnement des organes dits “émonctoires” dont la fonction est d’éliminer les déchets de l’organisme, soit le foie, les reins, le pancréas et la peau. Bonne nouvelle pour nous, mesdames, elle contribue aussi à l’atténuation progressive de la cellulite.

Une cure de minéraux

Riche en minéraux et en oligo-éléments, elle nous aide à recharger les batteries au sortir de l’hiver. Le magnésium et le lithium rééquilibrent l’humeur et font disparaître les petites baisses de moral hivernales. Le calcium et le phosphore renforcent les os et les dents tandis que le silicium protège les articulation et préserve de l’ostéroporose. Quant au potassium, il rééquilibre le rythme cardiaque et régule la circulation sanguine. Enfin, la vitamine C et le sélénium sont des antioxydants qui luttent naturellement contre le stress oxydatif et préservent les cellules du vieillissement prématuré. Une potion magique on vous dit !

Comment la consommer ?

Pour bénéficier de tous ses bienfaits, vous pouvez la consommer en cure d’une à trois semaines afin de reminéraliser et de régénérer l’organisme. Elle stimulera également votre métabolisme grâce à ses vertus antioxydantes et ses vitamines. Consommée fraîche et à jeun le matin, elle convient parfaitement à la réhydratation du corps et se conserve facilement au réfrigérateur pendant 3 semaines.

Sève et jus de bouleau

La sève de bouleau est un liquide blanc proche de l’eau. Elle est obtenue par extraction au niveau du tronc de l’arbre et est généralement récoltée en mars lors de la montée de la sève. Elle se consomme fraîche et naturelle. Elle n’est donc disponible qu’au printemps bien que quelques marques la pasteurisent désormais pour la consommer à d’autres moments de l’année. À noter, elle a un goût particulier qui ne ravit pas tous les palais.

Moins cher, le jus de bouleau est obtenu à partir des feuilles de l’arbre et est moins riche en minéraux que la sève. Il se présente sous forme de concentré à diluer dans l’eau et a un goût beaucoup plus terreux.

 

Par Elodie Sillaro publié le
 
 

Des entreprises sociales au service de nos aînés...

A l'occasion du Salon des entrepreneurs 2018, le journal La Croix du 7/2/2018 "est allé à la rencontre de tous ceux qui répondent aux enjeux du vieillissement de la population". Les acteurs de l'Economie sociale et Solidaire  (E.S.S) se sont engagés de longue date dans la solidarité intergénérationnelle "en conciliant performance économique, utilité sociale et ancrage territorial". Depuis 2015, en effet, avec des partenaires et dans le cadre du programme Silver Solidarités soutenu par AG2R La Mondiale, l'Avise, crée en 2002 par la Caisse des Dépôts, est une agence d'ingénierie pour entreprendre autrement. Elle accompagne la création et le développement des entreprises de l'E.S.S, tout en repérant et faisant émerger des innovations sociales en faveur du "bien-vieillir". Quelle bonne idée de les valoriser et de montrer qu'entreprendre autrement est plus que jamais nécessaire!

Par exemple, une plate-forme collaborative sur Internet baptisée "les talents d'Alphonse", lancée en janvier 2016, met en relation des retraités qui proposent leur savoir-faire et des adultes ou des enfants désireux d'apprendre la couture, le tricot, la photographie, l'anglais...  Tout le monde est gagnant: les retraités conservent des relations sociales et transmettent leurs connaissances, moyennant la somme modique de 15 euros par heure de cours ou 10 euros de garde d'enfants autour d'une activité. Quant aux jeunes et moins jeunes, ils font connaissance avec des membres de l'entreprise tout en bénéficiant d'un service. 

Depuis la mi-janvier 2018, en outre, ce mode de garde est déductible des impôts. Des mutuelles comme la MAÏF soutiennent cette jeune entreprise en prêtant des locaux. La plate-forme collaborative "les talents d'Alphonse" a remporté plusieurs concours dont les Trophées de l'E.S.S de la ville de Paris et a mené une campagne de crowdfunding. A ce jour, cette entreprise emploie 8 salariés. Ils sont environ 800 à faire partie de cette communauté principalement en région parisienne et près de Lille. Leur but est de s'étendre et de densifier leur couverture intergénérationnelle dans d'autres quartiers et d'autres régions.

Pour en savoir davantage sur la "silver économie", l'Avise a mis en ligne avec le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations et d'AG2R La Mondiale un dossier complet sur www.avise.org/ dossiers/silver-économie.

Lyliane

06/03/2018

Qu'est ce qu'un "repair café"?

 

Réparer ensemble, c’est l’idée des Repair Cafés dont l’entrée est ouverte à tous. Outils et matériel sont disponibles à l’endroit où est organisé le Repair Café, pour faire toutes les réparations possibles et imaginables. Vêtements, meubles, appareils électriques, bicyclettes, vaisselle, objets utiles, jouets, et autres. D’autre part sont présents dans le Repair Café des experts bénévoles, qui ont une connaissance et une compétence de la réparation dans toutes sortes de domaines.

On y apporte des objets en mauvais état qu’on a chez soi. Et on se met à l’ouvrage avec les gens du métier. Il y a toujours quelque chose à apprendre au Repair Café. Ceux qui n’ont rien à réparer prennent un café ou un thé, ou aident à réparer un objet appartenant à un autre. On peut aussi toujours y trouver des idées à la table de lecture qui propose des ouvrages sur la réparation et le bricolage.

Il y a des centaines de Repair Cafés partout en Belgique, en France et en Suisse. Vous pouvez visiter un Repair Café près de chez vous, ou pourquoi pas, en organiser un vous-même ! Lisez aussi les règles internes du Repair Café.

Pourquoi un Repair Café ?

Nous autres, Européens, jetons énormément, également ce qui est à peine abîmé et serait parfaitement utilisable après une simple réparation. Mais pour nombre d’entre-nous, réparer n’est plus chose normale. Nous ne savons plus comment faire. Le savoir-faire en la matière est en voie de disparaître. Ceux et celles qui possèdent encore ces connaissances pratiques ne sont pas toujours appréciés à leur juste valeur dans nos sociétés, et en sont même souvent exclus malgré eux. Leur expérience n’est pas ou presque pas mise à profit.

Le Repair Café change la donne ! Ceux qui peut-être seraient autrement laissés pour compte retrouvent leur place. Un précieux savoir-faire se transmet. Les objets remis en état sont plus longtemps utilisables et ne sont plus jetés, réduisant la consommation de matières premières et de l’énergie nécessaires à la fabrication de nouveaux produits. Ce qui réduit aussi les émissions de CO2. Car fabriquer de nouveaux produits – et leur recyclage – produit du CO2.

Le Repair Café apprend aux gens à voir autrement ce qu’ils possèdent, et à en redécouvrir la valeur. Le Repair Café favorise un changement de mentalité, condition première à une société durable construite par tous.

Le Repair Café veut surtout être une expérience ludique, et gratifiante, pour des réparations qui s’avèrent souvent très simples. Venez et essayez !

Qui en a eu l’idée ?

Le Repair Café est une initiative de Martine Postma. Depuis 2007, elle s’investit dans la durabilité au niveau local de toutes les façons possibles. Le 18 octobre 2009, Martine a organisé le tout premier Repair Café à Amsterdam. C’était une réussite éclatante. Pour Martine, ce succès a été la raison pour créer la Fondation Repair Café. Depuis 2011, cette Fondation soutient des groupes locaux tant à l’intérieur qu’à l’extérieur qui veulent commencer leur propre Repair Café. En savoir plus sur la naissance du Repair café: www.repaircafe.org.

(Info trouvée sur Internet).

Du papier crée à partir de marbre en Bretagne...

  • Armen: du papier à partir de pierre (Figaro)
Armen paper, le papier breton écolo fait à base de pierre
Carrière de calcaire MYCHELE DANIAU/AFP

FIGARO DEMAIN - Plus résistante et aux fonctions plus diversifiées que le papier classique, la feuille de pierre débarque en Bretagne.

En Bretagne, des entrepreneurs proposent du papier fait à base de pierre. Trois associés ont ainsi créé la start-up Armen Paper qui commercialise des feuilles de pierre. Pascal Parmentier, un des fondateurs et imprimeur basé dans le Finistère, explique qu'il a importé cette idée de Taïwan. Le membre de la Chambre de commerce de Bretagne, très impliqué pour trouver des solutions d'économie circulaire, s'est ainsi rendu dans ce tigre asiatique pour visiter une entreprise qui fabrique de la feuille de pierre à base de calcaire. Le Breton a rencontré les inventeurs de ce procédé et il est revenu avec plusieurs tonnes de feuilles de pierre.

 

«Le procédé est bien plus écologique que du papier classique», assure Pascal Parmentier. Pour fabriquer des feuilles de pierre, il faut extraire du calcaire, le réduire en poudre très fine, semblable à de la farine puis y ajouter  de la résine, un produit non toxique, assure Pascal Parmentier. Ainsi transformés, les granulés sont laminés pour obtenir des feuilles de papier. «C'est très écologique», martèle l'imprimeur: «Pour fabriquer une tonne de papier classique à base de cellulose, on coupe 20 arbres et 60 000 litres d'eau sont consommés. La fabrication de la feuille de Ce procédé  à base de pierre ne nécessite ni arbres, ni eau, ni produits chimiques. Les granulés sont simplement chauffés à haute température pour être laminé et transformé en fdécrit décrit l'entrepreneur".
Des feuilles waterproof et moins coûteuses:

Plus écologiques, ces feuilles ont en outre plus de fonctions. Elles sont plus solides que le papier traditionnel et résistent notamment à l'eau. Donc ces feuilles peuvent être utilisées pour emballer des objets au contact de l'eau, comme les fleurs par exemple ou pour imprimer les menus des restaurateurs ou les étiquettes de bouteilles de rosé qui séjournent dans des seaux d'eau! Des fleuristes aux restaurateurs, les feuilles waterproof de l'entrepreneur intéressent toute la France.

Pour en savoir plus contacter: http://www.reportersdespoirs.org/contact/

 

Pour en savoir plus, contacter reporters d'espoir.

L'objectif d'Armen paper est de pouvoir bientôt proposer des feuilles de pierre made in France. L'idée des trois associés est ainsi de créer une usine en Bretagne à base de calcaire. L'entrepreneur assure qu'il y en a partout. On pourra donc bientôt lire les menus de restaurants sur des feuilles de pierre bretonne.

Ces feuilles pourraient avoir d'autant plus de succès que les imprimeurs n'ont pas à changer leurs machines, contrairement à des impressions sur du papier plastifié où il faut investir dans de nouveaux robots. Et à matériaux comparables, la feuille de pierre est moins chère que des feuilles plastifiées, assure Pascal Parmentier. La feuille de pierre coûte 3,50 euros le kg contre 10,30 euros le kg pour de la matière plastique. L'entrepreneur a des demandes de toute la France. La feuille de pierre a donc de beaux jours devant elle!

Pour en savoir plus, consulter le site de reporters d'espoir.

 
De plus, elle ne contient pas de cellulose, n'attire pas les parasites et ne se dégrade pas avec le temps.

Ces feuilles sont en outre recyclables à 100 % et de manière illimitée, là où le papier classique n'est recyclable que trois fois maximum. Ces qualités environnementales ont convaincu plusieurs clients et notamment la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui a commandé des cartes de visite en feuille de pierre.

 
 

 

05/03/2018

yakasaider, une plateforme d'entraide pour particuliers...

Une plateforme d'entraide entre particuliers

sophie Garrigues - lundi 2 février 2015 - 10:44
 

 

YakaSaider, une plateforme d'entraide entre particuliers

Rendre service ou demander un coup de main n'a jamais été aussi simple depuis la création des plateformes d'entraide sur le Web. Voici YakaSaider, qui met en relation les particuliers sur le principe de l'échange de services gratuits.

Vous êtes un piètre bricoleur mais vous jouez de la guitare comme Hendrix ? Mettez votre talent à profit, aidez un guitariste débutant, et profitez-en pour demander de l'aide pour monter vos meubles. En vous inscrivant sur la plateforme YakaSaider, vous pourrez proposer vos services dans vos domaines de compétences, et demander un coup de main à d'autres membres en cas de besoin.

 


Un compteur temps pour échanger des services

Le plus d'une plateforme comme YakaSaider : un compteur temps qui permet de visualiser le nombre d'heures réalisées. Pour une heure de service rendu, chaque membre peut recevoir à son tour une heure d'aide de la part d'un autre membre. L'échange reste toujours équitable, et ce ne sont pas toujours les mêmes membres qui oeuvrent pour dépanner les autres. Pas de panique si vous n'avez pas encore rendu service : vous pouvez toujours demander un coup de main à quelqu'un moyennant une caution de 10 euros par heure.

Et sinon comment ça marche ?

Le principe est identique à celui des autres plateformes d'entraide : vous vous inscrivez, vous remplissez votre profil en indiquant vos domaines de compétences et votre zone géographique d'intervention (YakaSaider conseille d'ailleurs de renseigner ce profil avec soin) et vous attendez que l'on vous contacte pour rendre service.

Y'a plus qu'à !

Découvrez la plateforme YakaSaider

Festimaj: un cinéma du monde pour s'ouvrir à d'autres regards...

Solidarité Laïque dans sa Lettre du premier trimestre 2018 s'interroge sur la façon dont les jeunes des 5 continents voient le monde et trouve réponse dans Festimaj, le festival de courts-métrages réalisés chaque année par des élèves et leurs professeurs dans une trentaine de pays. "Il s'agit de fictions, de documentaires, de films d'animation", explique Mme A.C. Lumet, cofondatrice de Festimaj. Elle ajoute que 90 films sont présélectionnés pour 500 000 spectateurs, ce qui invite au voyage et à la rencontre. "Ce festival se vit en plusieurs lieux en même temps", poursuit-elle.

Pendant 2 mois en effet, écoles, centres culturels, cinémas, instituts français organisent des projections-débats, devant des publics variés. " Donner la parole à des jeunes dans tous les pays du monde est très rare. Cela donne des films engagés, miroirs de grandes questions de société comme la tolérance ,les migrations, l'éducation à la paix, l'écologie, les droits des enfants, le harcèlement à l'école, la lutte contre les discriminations, autant de sujets pour se construire une identité de citoyen et s'ouvrir aux autres", précise Mme Lumet.

Festimaj aura lieu du 30 mai au 30 juin 2018 et mettra à l'honneur l'éducation à la paix aux quatre coins du monde. Pour participer, réalisateurs, professeurs, réaliseront avec des enfants et des jeunes de 4 à 30 ans, sur le thème proposé ou sur un thème libre, un film (8 minutes maximum) et s'inscriront avant le 15 avril 2018. Le public pourra voter sur 10 programmes proposés à condition que les diffuseurs s'inscrivent également avant le 30/4/2018. Pour en savoir plus ou s'inscrire, contacter: www.festimaj.fr ou par e-mail: info@festimaj.fr.

Lyliane

04/03/2018

Fab Lab et Labo Bidouille, vous connaissez?

Nous connaissons beaucoup mieux les Repair Cafés que les Fab Lab et les Labos ou Ateliers Bidouille. Les premiers sont généralement le fait de particuliers, retraités le plus souvent, épris de bricolage et parfois structurés en association loi de 1901, qui offrent leurs services pour réparer des appareils ménagers et parfois du matériel informatique moyennant un don symbolique en argent. La plupart des villes françaises et européennes en possèdent au moins un. Effectivement, chez nous, leur lieu d'offre de service est souvent au premier étage d'un café ou d'une maison des associations.

Un Fab Lab est un peu moins connu, mais commence pourtant à être répandu dans de grandes villes françaises et étrangères. Le nom Fab Lab est une abréviation du mot anglo-saxon "Fabrication Laboratory", car c'est un américain Mr Neil Gershenfeld qui en fut l'initiateur en 2004. Il travaillait au M.I.T. (Massachussetts Institute of Technology) et il a peu à peu posé les fondations de ce lieu de création et d'innovation, ouvert au public, sous la forme d'une Charte disponible en anglais et en français.

En résumé, on peut dire que la Fab Foundation "propose un inventaire minimal permettant la création d'objets Fab Labs, d'ensemble de logiciels et de solutions open-souce (libres de droit)". Elle met à disposition des personnes intéressées des machines et des outils pour concevoir et réaliser divers objets innovants ou de la vie courante. Entrepreneurs, designers, artistes, bricoleurs, étudiants et même hackers forment son public de prédilection. Des objets uniques sortent de leurs mains : prothèses, orthèses, outils numériques, robots... Le plus souvent est mis à disposition du matériel coûteux de professionnel: des fraiseuses laser, des imprimantes numériques, des moules, des machines-outils et même des logiciels de modélisation en 3D et des composants électroniques, tout comme  de quoi faire de la sérigraphie, des drones ou des robots...

Dans notre pays, depuis 1990, des espaces publics numériques (EPN) ou cyber-bases existent. C'est une forme "d'éducation par le faire" qui s'adresse aux jeunes comme aux adultes. Les faibles coûts de ces Fab Lab peuvent par exemple aider des pays en voie de développement à créer des ordinateurs, du matériel d'usage courant. Cela favorise le D.I.Y c'est à dire le do it yourself (faire par soi-même). Le réseau français des fab Lab peut se consulter sur www.fablab.fr. Une association loi de 1001, la FING, essaie de connecter tous les Fab Lab en France. S'adresser à www.fing.org.

Ces plate-forme ouvertes de création et de prototypage d'objets ont déjà inspiré pas mal d'entreprises comme Leroy-Merlin ou Ikea. A Paris s'est crée en Octobre 2014 l'usine I.O. sur 1500 m2 bénéficiant de crédits importants, après que son projet ait été retenu par le gouvernement. La "French Tech" en effet est fortement soutenue dans notre pays. Des formations existent avant de se lancer pour les candidats décidés à respecter la Charte ( par exemple à la Fab Academy). Toutefois faute de contrôle, certaines dérives ont déjà été observées dans des Tech Shops (pas toujours d'open source...). 

A côté des Fab Lab existent des clubs de Bidouille, des Ateliers Bidouilles numériques, des Ciloubidouille, des Labo Bidouille ou des Open Bidouille, plus modestes en apparence, dont le programme pourrait se résumer à "obtenir des résultats concrets avec peu de moyens". On apprend par exemple aux jeunes à customiser leurs affaires, à créer de beaux objets, à réparer leur matériel cassé, à créer des jeux vidéo, des robots... Parfois, les bidouilleurs s'inspirent de vidéos de montage postées sur You Tube ou de tutoriels accessibles gratuitement. Ce sont souvent des ateliers de partage. A Saint Ouen, une association Loi de 1901 " Open Bidouille" a été crée dès 2012. Elle organise des fêtes populaires. En Avignon a été organisée la Nuit de la Bidouille en 2017. Dans certaines villes existent des Open Bidouille Camp comme à Auxerre, Bordeaux, Grenoble, où les bidouilleurs se rencontrent et échangent...

Bref, si vous ne vous en étiez pas encore aperçu, créateurs et bricoleurs ont pris les choses en main et échappent à leur façon à notre société de consommation. Ne pensez-vous pas que notre pays, où certains semblent regretter le passé, peut grâce à ce réseau d'innovations être tout à fait confiant dans son avenir? En ce qui me concerne, d'avoir rassemblé pour le blog tout ce beau foisonnement d'idées m'a donné le sourire. A vous maintenant d'aller plus loin et de créer ce qui vous convient le mieux, là où vous vivez!

Lyliane

 

Les pouvoirs fabuleux de la salive...

Dans Version Femina, un article de Mme Sylvie Boistard fait le point sur l'intérêt de la salive. En effet, longtemps ignoré, ce fluide incolore et naturel, qui hydrate notre bouche retrouve de l'intérêt dans le monde médical et scientifique. "Constituée à 99% d'eau, la salive abrite un mélange de sels minéraux (sodium, potassium), d'hormones, de composés génétiques et de mucine, une glycoprotéine, qui la rend filandreuse. Sans oublier les enzymes, dont l'alpha-amylase, essentielle pour préparer le bol alimentaire à la digestion".

Il a été récemment découvert que la salive transporte de l'ADN et qu'elle contient plus de 3500 protéines différentes, nous informe le Pr Christophe Hirtz,  biochimiste à l'université de Montpellier. Elle contient tout d'abord un puissant antidouleur grâce à une molécule (l'opiorphine) ont découvert des chercheurs de l'Institut Pasteur. Cette molécule aurait les mêmes propriétés que la morphine, sans conséquence sur la tension et la respiration. Elle n'entrainerait de plus aucune dépendance.

Il a été reconnu que la salive protège la bouche des bactéries. elle aide à cicatriser les petits bobos et c'est un lubrifiant naturel pour les dents. Le Dr V. Meuric, chirurgien-dentiste au CHU de Rennes, s'en sert lors de la pose des prothèses dentaires. La salive prévient également la mauvaise haleine. Elle ferait partie aussi de la prévention des caries en neutralisant l'acidité buccale.

La salive assure une bonne digestion grâce à une amylase et elle est essentielle au goût. L'absence de salive après une maladie nous le fait découvrir. Un adulte produit et déglutit près d'1 l de liquide par jour grâce à 6 glandes salivaires logées sous la langue, les mandibules et les oreilles. La production de salive est généralement moins abondante la nuit. La journée en effet la salivation est souvent déclenchée par un réflexe de vue ou d'odeur. Une hyper-salivation se produit parfois pendant la grossesse ou à la suite d'une lésion infectieuse de la bouche.

Enfin, la salive aide au diagnostic car nos crachats peuvent révéler certaines maladies: par exemple les pathologies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer. Les chercheurs et biochimistes actuellement affinent leurs analyses sur une lipoprotéine Apo E4, facteur de pronostic pour ces maladies.

Pour approfondir le sujet, contacter le site Internet: www.

Lyliane

 

03/03/2018

Mr Klaus Vogel et le sauvetage en Mer Méditerranée des migrants...

Dans la revue Lire de juillet/août 2017, la parole était donnée à Mr Klaus Vogel, capitaine de la Marine Marchande allemande. Mme Estelle Lenartowicz a interviewé cet homme qui a écrit l'ouvrage: "Tous sont vivants" avec la collaboration de Mme Valérie Péronnet (éditions les Arènes). On apprend par cette interview que "dans l'espoir de trouver du travail ou parce qu'ils ne peuvent plus vivre chez eux à cause de la guerre, 80 000 hommes, femmes et enfants d'Afrique Centrale et de l'Ouest affluent vers cet étau qu'est la Libye. Là, ils sont piégés, terrorisés, parfois même mis en esclavage. Ils tentent de s'enfuir sur des embarcations de fortune en mauvais état louées par des passeurs. Certaines coulent rapidement et la plupart ne tiennent pas plus de 48H. Sans secours, ils sont condamnés à mourir".

Aussi, avec des garde-côtes italiens et d'autres bateaux, Mr Vogel essaie de les sauver. L'opération "Mare Nostrum", menée par le gouvernement italien après le drame de Lampedusa, a pris fin car elle était trop coûteuse. Maintenant ce sont des associations de civils et des organisations privées qui gèrent cette aide en mer. L'opération "Triton", menée par l'Agence Européenne Frontex, a pris le relais mais il y a un manque de moyens. Son action se limite à 30 milles nautiques des côtes italiennes. Hélas, la plupart des embarcations coulent avant!

Mr Vogel, comprenant que, pour être efficace, il faut se trouver plus près des côtes libyennes, a crée l'Association SOS Méditerranée. Son bateau l'Aquarius (77m de long) permet chaque semaine de sauver entre 500 et 800 personnes. Mais, ne pouvant faire davantage, il demande le soutien de l'Union Européenne. Or, notre société qui déplace des marchandises sans difficulté à l'autre bout du monde et à des coûts très bas, se montre impuissante à transporter des êtres humains et à garantir leur liberté de mouvement. L'Europe, selon Mr Vogel, devrait reconnaître l'urgence humanitaire et se montrer moins frileuse. Cet homme engagé lance un appel aux européens pour qu'ils se montrent plus ouverts et respectueux des autres.

Pour faire un don à SOS Méditerranée, se connecter sur Internet à : www.sosmediterranee.fr.

Lyliane

Accueillir les SDF à Marseille...

A Marseille, un projet pilote innovant veut révolutionner l'accueil des 12.000 SDF de la ville, en remplaçant l'hébergement d'urgence par un logement durable grâce à des mises à disposition de bâtiments publics. L'ambition: "ne laisser personne dehors", résument ses promoteurs."On veut offrir un logement temporaire digne à tous les SDF, sans restriction, et sortir de la logique de la +file d'attente+ du 115", explique Marthe Pommié, à la tête du "Lab zéro", un laboratoire d'innovation publique financé par l'Etat et coordonné par la préfecture de région et les consultants de Marseille Solutions, qui se veulent des "accélérateurs d'optimisme".
En un an, le "Lab zéro" a déjà mis à disposition un bâtiment public vide, la résidence Bernard du Bois, dans le centre de Marseille. En septembre, la structure veut y héberger 80 à 120 personnes, mais aussi y louer des espaces à des entreprises et confier à une association un restaurant accessible à tous.
"On viendra dans ce lieu pour y loger, mais aussi pour manger pour 5 euros ou pour travailler, on ne cloisonne pas les SDF", détaille Marthe Pommié.
Chaque personne ou famille accueillie pourra rester plusieurs mois dans son appartement, sans avoir chaque matin à appeler le 115, et sera accompagnée par des travailleurs sociaux pour trouver un logement pérenne. "On ne gère pas des lits mais des personnes", assure Marthe Pommié.
Pour atteindre son objectif "zéro SDF" d'ici 10 ans -sur lequel beaucoup se sont déjà cassé les dents - le "Lab zéro" veut mettre à disposition rapidement d'autres bâtiments publics, en prouvant que ces occupations temporaires sont doublement bénéfiques: elles génèrent une économie locale, et sont rentables pour l'Etat, qui dépense 150.000 euros par an et par bâtiment en moyenne pour entretenir un patrimoine immobilier vide qui se dégrade.

- "Agir dès la rupture" -
Le laboratoire, qui a remporté un appel à projets du gouvernement pour la création de 12 laboratoires d'innovation publique en France en 2017 et a un budget de 170.000 euros pour 18 mois, participe au bouillonnement d'initiatives pour les SDF que connaît la cité phocéenne depuis le succès du programme "Un chez-soi d'abord". Cette expérience scientifique à l'origine promettait de faire faire des économies à la société en logeant des sans-abris atteint de troubles psychiatriques.
"On a la fausse impression qu'un SDF à la rue ne coûte rien, mais en fait, ses séjours à l'hôpital, en prison, l'hébergement et les soins d'urgence coûtent très cher", assure Aurélie Tinland, psychiatre à l'AP-HM, qui a lancé le programme "Un chez-soi d'abord" et participe maintenant au "Lab zéro".
"De voir qu'un projet expérimental comme +Un chez-soi d'abord+ pouvait devenir une politique publique, ça nous a donné envie d'aller plus loin", raconte-t-elle, alors que la petite expérience marseillaise est aujourd'hui au coeur du Plan logement 2018-2022 du gouvernement.
En parallèle du projet "zéro SDF", le laboratoire va tester dès mai sur une centaine de personnes pour la première fois à la rue, un autre projet: "urgences sociales", pour intervenir avant la clochardisation. "On veut agir dès la rupture", explique Aurélie Tinland. "On voit les gens se dégrader très rapidement dehors", déplore cette psychiatre qui travaille en équipe de rue.
En collaboration avec le Samu social et les Services Intégrés d'Accueil et d'Orientation (Siao), qui reçoivent les appels d'urgence de personnes sans-abri, l'idée est de trouver immédiatement aux "primo-appelants" une solution d'hébergement.
"Les foyers sont sales, on y rencontre des SDF qui font peur, c'est un parcours délétère et traumatisant qui se met en place et qu'on veut éviter à des gens qui parfois n'ont pas un gros problème au départ", assure Aurélie Tinland. Grâce à une plateforme de captation de logement, qui fait appel notamment à du "particulier à particulier solidaire", le lab veut casser cette "spirale".
"Tous les acteurs du social s'organisent autour de cette idée, car eux aussi veulent retrouver du sens dans leur métier", conclut Aurélie Tinland.

Par Julie Pacorel - AFP - mardi 27 février 2018

02/03/2018

Victoire pour pollinis et les abeilles au parlement européen!


Bonjour,
Ici chez POLLINIS, c’est l’effervescence : avec l’adoption de ces amendements au parlement européen, ce sont des mois et des mois de travail acharné qui sont enfin récompensés !

Ces derniers jours ont été d’une intensité peu commune pour notre petite équipe. Notamment pour Fanny, Marion et Valentine, du Pôle Abeilles, qui n’ont pas lâché leur téléphone depuis une semaine, appelant coup sur coup chacun des 751 députés européens qui siègent dans l’hémicycle pour les convaincre de soutenir et voter nos amendements.

Merci à Hacène de POLLINIS qui a entraîné toute la petite équipe derrière lui, merci aux membres de la Fédération européenne des Conservatoires d'abeille noire et à tous les scientifiques et associations qui se démènent depuis des années pour sauver les abeilles locales, et qui ont bien voulu harceler les membres du Parlement européen avant le vote – une magnifique coalition de 40 organisations engagées dans la protection des pollinisateurs, de scientifiques et d’apiculteurs partout en Europe, qui ont interpellé et rallié les députés à leurs arguments !

Merci surtout à vous qui vous êtes mobilisé aux côté de l'équipe, et aux centaines de milliers de membres de POLLINIS qui ont fait la différence avec leurs pétitions et leurs incessants rappels à l'ordre adressés aux politiques.

Un énorme merci à l’équipe pour ce travail de titan, qui a permis de mettre, un par un, suffisamment de députés de notre côté pour obtenir le vote de ces amendements salutaires pour les abeilles et la nature.

Il y a encore une semaine, la bataille était loin d’être gagnée.

Nos amendements demandant la protection de l’abeille locale avaient été retoqués par les députés de la Commission Agriculture, et il restait peu d’espoir de les réintroduire avant le vote final du texte…

… mais c’était sans compter sur la ténacité de la petite équipe du Pôle Abeilles, qui a réussi, à force de les harceler de mails et de coups de fil, à convaincre 86 députés de déposer l’amendement in extremis – seulement un quart d’heure avant la clôture !

Pour rallier les autres, il a fallu batailler et organiser en parallèle une gigantesque mobilisation des citoyens pour qu’ils sentent la pression monter : et ça a fonctionné !

Aujourd’hui, l’ensemble de nos amendements demandant la protection juridique de l’abeille locale et la fin des néonicotinoïdes tueurs d’abeilles en Europe a été voté.

Avec notre amendement StopNeonics, nous avons obtenu grâce à vous et aux centaines de milliers de signataires des pétitions adressées aux députés, un engagement ferme du Parlement européen demandant officiellement l'interdiction totale de TOUS les néonicotinoïdes en Europe !

C’est une avancée extraordinaire dans notre lutte pour débarrasser nos territoires des pesticides tueurs-d'abeilles. Et je voudrais vous remercier encore pour ça, vous et toutes les personnes qui se sont mobilisées aux côtés de POLLINIS pour pousser les députés à adopter nos amendements. Et tout particulièrement les membres donateurs de POLLINIS, sans qui tout ce travail n’aurait jamais abouti.

C’est parce que des personnes profondément engagées dans le combat pour la protection des abeilles nous soutiennent financièrement, que notre petite équipe qualifiée et ultra-motivée peut agir efficacement et obtenir de belles victoires.

Sans ces personnes, POLLINIS n’existerait pas. Et il n’y aurait eu personne, au Parlement européen, pour demander la protection des abeilles comme nous l’avons fait.


Alors, fêtons ensemble cette victoire, et encore un grand merci !

Bien cordialement,

Nicolas Laarman
Délégué général de POLLINIS

Pour en savoir plus contactez: www.pollinis.org

Constructions en bois...

Selon Sciences et Vie de novembre 2017, les constructions en bois conjuguent avec brio technicité, écologie et économie. Toutefois, chez les constructeurs, une course à la hauteur est lancée aux quatre coins du monde. Pour le moment, c'est la tour Mjosa du constructeur Hent à Brumunddal (Norvège), en construction depuis avril 2017 mais qui sera terminée en mars 2019, qui détient la palme. Elle fera environ 80 m de haut et comportera 18 étages face à un beau lac norvégien.

Jusque là, les constructions en bois butaient sur l'obstacle de la résistance du bâtiment aux efforts. Néanmoins, l'apparition du lamellé croisé (Cross Laminated Timber) a libéré les constructeurs. En effet, en croisant plusieurs couches de bois massif, on arrive à les faire résister aux efforts. Ce lamellé croisé offre à la fois solidité, stabilité et légèreté. La firme Hent a cependant annoncé que les planchers des 7 derniers étages seront réalisés en béton pour éviter le balancement naturel du haut de la tour.

Bravo à tous ces techniciens qui conjuguent avec brio progrès technique, écologie et sécurité! Pour en savoir davantage, s'adresser via Internet au site: www.architecturebois.fr/tour-bois-immeuble-mjosa-hauteur-igh-lamelle-colle-metsa-w.. .

Lyliane

Récurer sans polluer avec la société Salveco...

La revue Plantes et Santé de mars 2018 fait recueillir les propos de Mr Stephan Auberger par Mme Adeline Gadenne. Ce pionnier de la chimie verte a fondé la Société Salveco en 1994, soit il y a plus de 20 ans, dans les Vosges (à Saint Dié). Après des études scientifiques, ce passionné de nature s'est "orienté vers la conception d'une nouvelle chimie basée sur les plantes". Conscient que l'utilisation intensive de produits à base de dérivés pétroliers avait des répercussions sur les êtres vivants, Mr Auberger a "mis au point une méthode permettant d'intégrer des actifs botaniques dans une base aqueuse sans ajout de solvant, ni de conservateur".

L'activité de l'entreprise Salveco s'est tout d'abord centrée sur le ménage professionnel, dans la mesure où leurs intervenants sont surexposés aux produits chimiques. C'est ainsi qu'hôpitaux, crèches, hôtels, écoles en ont bénéficié en priorité. Puis, Salveco vient de développer trois nouvelles gammes pour le grand public. il s'agit d' Osanis (produits nettoyants), de Hygios (désinfectants) et de Calinou ( pour les bébés). Tout récemment, dans la gamme Hygios, salveco a développé une mousse désinfectante pour les mains, afin de remplacer les gels hydroalcooliques comportant des perturbateurs endocriniens. La Société collabore avec des organismes comme l'ARTAC, association qui mène des recherches sur les liens entre pollution et santé.

On trouve les produits de cette chimie bienveillante dans les Biocoop, la Vie Claire et Naturalia. Il est également possible de se renseigner sur les produits chez Salveco: www.salveco.fr.

Lyliane

01/03/2018

Accueil des migrants par "les nouveaux justes"(suite)

28 févr. 2018 — Bonjour,

Une info importante pour commencer : pour celles et ceux qui le peuvent ne manquez pas la Convention nationale accueil et migrations qui aura lieu demain jeudi 1er et vendredi 2 mars à Grande-Synthe avec débats, concerts, expos, etc. ( http://www.mille-et-une-vagues.org/ocr/IMG/pdf/CONVENTION...)

Je vous mettrai en bas de page quelques liens utiles comme j’ai pris l’habitude de le faire, mais je voudrais surtout faire part aujourd’hui d’une initiative du PEROU qui va vous intéresser.

Depuis cinq ans, le PEROU œuvre à partir d’actes d’hospitalité risqués contre l’hostilité qui gouverne. Prolongeant des actions menées à Calais, et partant de témoignages recueillis dans la France entière, le dernier volet de ce travail est un texte infini intitulé Tout autour. Une œuvre commune. Un inventaire-fleuve des gestes d'hospitalité qui s'inventent aujourd'hui en France, d'un « poème-plaidoirie » conçu en réponse à l’article 622-1 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile.
Ainsi s’agit-il de cartographier un territoire commun qui s’étend à bas bruit, une « 36001ème commune de France ».

Pour que se poursuive le fil, envoyez mille témoignages encore à contact@perou-paris.org qui les relaiera. Sinon, vous pouvez aussi aller lire l’ensemble les 15 dépositions, plus belles les unes que les autres : https://www.mediapart.fr/search?search_word=perou

Amicalement,

Patrice

À voir :
accueil région par région : https://actu.fr/societe/le-grand-est-est-seconde-region-f...

La france qui accueille : http://www.medecinsdumonde.org/en/node/16803
https://www.eyrolles.com/Loisirs/Livre/la-france-qui-accu...


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Une résidence pour artistes africain...

La Lettre de Solidarité Laïque nous informe que "sur les collines verdoyantes du Volvestre, en Haute Garonne, un couple de passionnés d'art africain, Mr Joël Lebret, diplomate en retraite, et Mme Corine Marcien, ancienne fonctionnaire, ont acheté une ferme de 11 ha. Ils la restaurent pour en faire une salle d'exposition de 180 m2 avec un atelier adjacent et plusieurs appartements pour y recevoir des artistes". Ils lancent ainsi la Société Coopérative d'art contemporain Marestaing. Celle-ci promeut des rencontres interculturelles, artistiques et sociales, "un projet militant qui met la culture au service de l'humanisme".

L'été 2017, le sculpteur sénégalais Mr Gabriel Kenzo Malou inaugure la résidence d'artistes, suivi à l'automne par Mr Viyé Diba, qui proposait "une exposition autour de la solidarité, générosité, proximité". Les propriétaires du lieu reçoivent beaucoup de visites d'artistes et, depuis l'été dernier, ils accueillent une famille de 4 personnes d'agriculteurs syriens. Cette initiative solidaire bouleverse quelque peu les habitudes et le paysage culturel local.

Pour s'informer au sujet de cette initiative, joindre via Internet: www.solidarite-laique.org .

Lyliane