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30/11/2014

SUR PLUZZ: L'Emission ETRE JEUNE ET VIVRE SA FOI

RETOUR SUR UNE EMISSION DE LA CHAINE PLUZZ

 

ÊTREJEUNE ET VIVRE SES CONVICTIONS AU GRAND JOUR...

       OU COMMENT LE FAIT DE PRATIQUER OU PAS SA RELIGION

               VOUS ENRICHIT AU LIEU DE VOUS ÉLOIGNER DE VOTRE PROCHAIN !

 

Ce matin, en écoutant d’une oreille distraite la télévision, j’ai vécu quelques belles émotions.

Tout d’abord, sur le plateau habituel de l’émission  religieuse de la seconde chaîne, étaient rassemblés autour d’un présentateur quatre représentants de différents cultes dont une femme, là où d’habitude ils interviennent les uns après les autres. Et quels représentants ! Ouverts aux autres, souriants, recherchant des points de convergence là où beaucoup de choses auraient pu me semblait-il les opposer !  Finalement, je me suis assise devant le poste de télévision  et j’ai compris quel était le thème de leurs débats : « être jeune et vivre sa foi ».

 

Et, à travers plusieurs reportages tournés dans différents lieux de culte en France, j’ai vu défiler des visages de jeunes radieux, épanouis, impliqués…Alors qu’on nous raconte à longueur de temps que les jeunes ne croient plus en rien, qu’ils n’ont aucune morale et rejettent les traditions, j’ai senti l’appel profond de ces jeunes garçons ou filles pour un lien direct avec le Divin. Tous, qu’ils soient juifs, musulmans, qu’ils aient pris refuge chez les bouddhistes ou qu’ils chantent et dansent au sein de leur communauté protestante, ont témoigné ouvertement du bonheur qu’ils vivent à se sentir reliés à « plus grand qu’eux même ».

 

Je me suis crue un instant sur une autre planète ou dans un autre siècle ! Il n’était absolument pas question de fanatisme, de sectarisme, mais, que l’on soit fille ou garçon, de dialogue, de paix, de patience, de sagesse, de rites de passage vers l’âge adulte. 

 

Au fur et à mesure des témoignages vivants, je me suis aperçue que personne ne cherchait à convaincre les autres, ne voulait même les persuader qu’ils étaient seuls dans le vrai ! Bref, chacun semblait suivre paisiblement  sa voie, son propre chemin intérieur…Et sur le plateau, du côté des autorités religieuses, tout semblait en place !

 

J’espère que beaucoup d’entre nous auront vu cette émission ou souhaiteront la revoir sur Pluzz. Car ce qui suivit me parut encore beaucoup plus renversant ! Successivement, nous avons vu un camp de scouts catholiques et musulmans fraternisant près de Grenoble, une communauté œcuménique à Taizé. Enfin, de jeunes adultes, bien insérés socialement, vivant leur foi en offrant repas et couchage chez eux à des SDF de Marseille ou chantant des hymnes de louange devant le Sacré Cœur à Paris. Point d’illuminés, rassurez vous, des jeunes gens ou jeunes filles bien dans leur peau et les deux pieds sur terre !

 

J’ai apprécié notamment, des membres d’une association crée en 2009, dont hélas me semble t il personne ne parle : « Vivre ensemble ». Imaginez des jeunes athées, agnostiques, musulmans, juifs ou chrétiens s’engageant concrètement dans notre société dans tous les domaines où les pousse leur besoin de respect et de coexistence fraternelle (contre le racisme, l’extrémisme de tous bords, l’islamophobie). De quoi être réconciliés avec ce 21ème siècle que l’on annonce généralement sous des dehors bien tristes ! De quoi espérer en l’avenir !

 

En finale, j’ai entendu quelques propositions intéressantes comme celle de mieux expliquer ce que signifie la laïcité, qui n’est pas de s’abstenir de tout fait religieux, mais au contraire de permettre à tous, croyants comme incroyants, de pouvoir vivre ensemble en restant « qui ils sont ». Peut-être un jour prochain les écoles de notre pays s’ouvriront-elles à des enseignements du fait religieux. Peut-être que nos jeunes, à force de dialoguer, de comprendre, balayeront nos vieilles peurs de la différence de l’autre.

 

Lyliane

29/11/2014

Un monde plus solidaire est -il en marche?

                   LES FRANCAIS ET LA SOLIDARITE ALIMENTAIRE...

                                            UN MONDE PLUS SOLIDAIRE EST-IL EN MARCHE ?

 

Au moment où presque partout dans le monde les populations se préparent aux fêtes de Noël ou du Nouvel An, il me semble nécessaire de m’interroger sur le niveau actuel de la  solidarité alimentaire. La crise économique se faisant sentir dans notre vieille Europe avec beaucoup de force, notamment en raison du chômage ou des risques de chômage, j’ai beaucoup entendu dire autour de moi que chacun avait tendance à se replier sur ses avoirs, sur sa famille, en perdant de vue son environnement. Or qu’en est - il véritablement ? Même si personnellement mon engagement de bénévole me paraît en contradiction flagrante avec cette affirmation véhiculée par certains médias, j’ai cherché des sources d’information plus objectives et susceptibles d’éclairer la question. Car ce ne serait pas la première fois que les notions véhiculées auprès du grand public seraient tronquées, voire fausses !

 

Je m’appuie donc pour y répondre sur une enquête récente (octobre 2014)  effectuée par le sondeur Opinionway pour Upgroupe - SOS fondation Carrefour. Première surprise : 60% des personnes interrogées par cet organisme estiment que la solidarité alimentaire est une nécessité. Et 12% seulement des Français pensent qu’elle ne se justifie pas. Une analyse plus fine nous apprend que 67% des gens de l’hexagone font des dons régulièrement, notamment à la sortie des supermarchés, lors de campagnes nationales ou par des dons en ligne pour les franciliens. Ce qui me frappe aussi est le pourcentage des seniors (80%) qui donnent de leur temps ou de leur argent pour soutenir des démunis. En fait, il ressort de cette enquête que seuls les plus jeunes ou certains hommes ne donneraient jamais. On peut néanmoins se demander si c’est plus par manque de temps, de moyen ou d’intérêt ...

 

Suite à ce sondage, il apparaît que certains Français suggèrent des solutions pour que tous aient accès à la nourriture. Cela va de la réduction des intermédiaires, qui prennent leur bénéfice au passage, au commerce plus équitable en utilisant davantage la vente directe ou les circuits courts… Enfin, il est surtout proposé que les grandes surfaces ne gaspillent plus autant, fassent don de leurs produits proches de la date de péremption à des organismes caritatifs, des restaurants sociaux ou des épiceries solidaires. Une idée intéressante : le commerçant s’engagerait  à donner  à un organisme de son choix (Banque alimentaire, Croix-Rouge, Restos du Cœur…) un troisième produit si deux ont été achetés par la même personne !

 

Au moment où la Banque Alimentaire et les Restaurants du Cœur, crées par Coluche, vont fêter leurs 30 ans d’existence, il ne me semble pas que l’esprit de solidarité s’essouffle dans notre pays. Bénévoles, enseignants, associations, commerçants, municipalités, tous semblent bien au courant de la situation des précaires et capables de gestes de solidarité envers les personnes démunies sur le terrain : maraudes tous les soirs pour nourrir les SDF et leur apporter un peu de réconfort, restaurants sociaux, collectes dans certaines écoles, groupes d’entraide, spectacles, ouvrages dont le bénéfice est reversé à des organismes caritatifs (CCFD, Abbé Pierre, Croix rouge…). Et la fameuse Loi Coluche est toujours en place permettant des réductions d’impôts aux généreux donateurs.

 

Il ne tient qu’à nous au fond de démystifier les allégations concernant une baisse de la solidarité des Français. Et également de réclamer de nos élus, de nos commerçants, plus de justice sociale, moins de gaspillage, toutes les fois que nous en avons l’occasion. Il reste sans doute beaucoup à inventer encore dans ce domaine... Et ce que nous ferons en France, d'autres pays pourront s'en inspirer!

 

Au niveau européen existe depuis 1987 un PEAD (programme d’aide aux démunis). Les surplus européens en fait sont donnés depuis cette date à des organismes d’aide à la personne. Faisons pression pour que de puissants lobbys ne récupèrent pas cette manne ! Mieux informés, davantage sensibilisés, nous serons aptes à défendre les valeurs que nous portons. Cela nous incitera à témoigner alentour et à faire en sorte que nos enfants et petits enfants puissent continuer l’œuvre commune en faveur de la nécessaire solidarité humaine, qu’elle soit alimentaire ou même plus large encore.

 

Lyliane

        

27/11/2014

Notre voie d'espérance...

A PROPOS DU LIVRE D'OLIVIER LE NAIRE "NOTRE VOIE D'ESPERANCE"

           

Je choisis ce titre, hérité de l’ouvrage récent d’Olivier Le Naire, afin de lui rendre hommage, de l’intégrer en quelque sorte à mon expérience vécue.

 

En 220 pages, en effet, ce journaliste français donne la parole à 10 humanistes connus, pour qu’ils éclairent le tournant que traverse notre époque actuelle. A travers le recul passionnant que savent prendre chacun de ces grands témoins, comme il les nomme,tous différents et pourtant convergents dans leur conclusion, nous réalisons de quel mal souffre notre siècle. Il  pourrait être résumé par le terme médical de « dépression ».

 

Peur de l’avenir, manque de confiance, désenchantement profond, recherche de boucs émissaires ; tout cela pollue nos efforts pour aller de l’avant ! La joie de vivre n’illumine plus les visages, la tentation du repli communautaire grandit, bref, la crise semble régner partout. Une crise économique certes avec désindustrialisation, mondialisation, mais surtout une crise de conscience avec injustices croissantes, exclusion, tentation de flirter avec les extrêmes…N’investissons plus, ne croyons plus en rien, dissimulons nos avoirs dans des paradis fiscaux, sauvons nos privilèges… voilà ce qui s’insinue peu à peu en nos esprits.

 

C’est le Pape François qui, tout récemment, a tenté d’éveiller nos consciences : allons nous  faire de la Méditerranée un immense cimetière par besoin de garder notre niveau de vie, par peur de devoir partager avec des migrants chassés de leur pays par la guerre ou la misère ? Car nos chefs d’états eux semblent trop occupés à garder le pouvoir, nos élus trop préoccupés par leur réélection ! Comme les lobbys, ils ont intérêt à ce que rien ne bouge, à ce que nous cherchions avec nostalgie à retrouver la fameuse « croissance » !

 

Que signifient encore les mots de solidarité, de partage, d’accueil ? J’ai eu la chance de connaître cela dans ma jeunesse, dans des montagnes savoyardes rudes où chacun savait qu’il avait besoin de l’autre pour subsister. Internet, les liens virtuels ont ils permis d’interconnecter tous les humains ? Pas si sûr ! Dans certains pays en voie de développement la simple survie physique occupe les journées des habitants à 100%.

 

Pourtant, notre pays, où les enfants vont à l’école jusqu’à 16 ans, ne manque pas d’énergie, de forces vives, d’imagination… Une léthargie collective paraît immobiliser même les plus vaillants d’entre nous, leur dissimuler ce qui bouillonne sous les apparences, une quête de sens, de lucidité, aptes à nous faire changer de repères, accepter l’inévitable changement. Une énergie circulaire est déjà en place, des mouvements participatifs sont à l’œuvre… On sort peu à peu de la société de consommation, qui reposait sur énormément de gâchis.

 

Alors merci à celles et ceux qui au lieu de baisser les bras, proposent des voies nouvelles et soulignent, là où ils se trouvent, les initiatives positives qui naissent à bas bruit! Soyons à notre tour des « accoucheurs d’espoir » !

 

Lyliane (27/11/2014)

19/11/2014

A propos du nouage relationnel...

A PROPOS DE LA REVUE ALTERNATIF BIEN ÊTRE

 

A L'ECOUTE DE MON PROPRE CORPS, JE PEUX COMPRENDRE L'AUTRE !

 

C’est à la lecture de divers témoignages rassemblés dans la revue « Alternatif bien être » que j’ai découvert la méthode de Mr Jean Paul Rességuier, kinésithérapeute et ostéopathe, formé aux médecines chinoises, installé dans le Sud Ouest de la France. Cet homme, âgé de 60 ans, s’est penché, dans les années 1985, sur l’attention bienveillante que nous pouvons porter aux sensations de ce que nous nommons « notre corps sensible ». Grâce à cette qualité de présence intérieure, à cette « posture de l’accompagnant » comme il se plaît à la qualifier, des professionnels, dans différents domaines (gynécologie, obstétrique, chirurgie, néonatologie et même sport, élevage ou musique), découvrent qu’ils sont ainsi plus à même d’aider leurs semblables, leurs patients, en les rassurant, en percevant leurs problèmes, bref en les comprenant véritablement.

 

Mr Rességuier leur transmet sa méthode à travers des séminaires de formation.

 

Toutefois, comment pouvons nous nous sentir plus efficaces, me direz vous, par une simple attention à notre corps physique ? Il préconise une forme de retour sur soi, de centrage qu’il appelle «  nouage relationnel ». Ses explications portent sur une simple remarque : « c’est comme si, dans mon corps, je pouvais comprendre ce que mon esprit n’avait pas remarqué. »

 

En effet, nos barrières mentales, nos certitudes intellectuelles font la plupart du temps obstacle à nos ressentis profonds. L’intensité de notre présence sans aucun jugement, en revanche, est susceptible d’ouvrir en nous un canal que l’alchimie taoïste connaissait depuis des temps immémoriaux. Les exemples cités parlent tous d’un accueil de ce qui est, d’une forme de sécurité, d’un calme qui descend et qui peut permettre de dénouer des conflits ou de trouver la cause de nos mal être.

 

Personnellement, j’avais déjà perçu quelque chose de cet ordre en séance de thérapie, lorsque l’écoute et l’accompagnement étaient véritables. Peu à peu j’avais pu, au lieu de parler, plonger dans mes sensations physiques et en ramener des réponses stupéfiantes.

 

Aujourd’hui, je découvre que cela peut s’appliquer dans de nombreux domaines ! Cela me donne envie d’expérimenter cette qualité de présence, cette posture bienveillante dans ma vie de tous les jours.

 

 Lyliane (19/11/2014)

16/11/2014

Pour limiter la déforestation...

      DÉFORESTATION: UNE INITIATIVE INTELLIGENTE !

 

Dans le Nord du Sénégal, j’apprends que depuis deux ans des agronomes vétérinaires, membres d’une ONG, ont mis au point un projet innovant auprès de familles d’éleveurs de la zone du Ferlo. Dans cet espace aride, sans aucun réseau électrique, les populations jusque là utilisaient plus de 80% de bois et de charbon pour leurs besoins domestiques. Le travail de ramassage du bois, long et fastidieux, était réservé aux femmes. A la longue, il était susceptible de nuire à l’environnement par une déforestation massive.

 

En leur apprenant à transformer à peu de frais les déjections de leurs troupeaux en biogaz, ces vétérinaires agronomes leur ont permis en même temps, grâce au captage du méthane, de réduire un effet de serre important.

 

L’installation de bio digesteurs, nécessaires à cette transformation, augmente par la même occasion le bien-être de ces familles, qui passent moins de temps à chercher et transporter du bois et peuvent désormais utiliser des lampes à gaz.

 

Ce bénéfice environnemental et familial s’accompagne d’autres avantages, puisque l’activité agricole en profite également. En effet, le résidu de la fermentation des déjections se révèle être un excellent fertilisant des sols.

 

Il s’agit, en fait, au Sénégal d’une initiative modeste mais qui pourrait être étendue à d’autres régions d’Afrique, à d’autres pays en voie de développement comme le Brésil, le Vietnam etc… Les retombées de ce genre d’initiatives peuvent être très rapides et dynamiser toute l’économie d’un pays, sans nuire à l’environnement mondial. Alors, qu’attendons nous pour soutenir de telles actions, pour demander à nos dirigeants, à nos ONG que de tels projets germent un peu partout de par le monde?

 

Lyliane (16/11/2014)

Astrologie

                   UN BRIN D'ASTROLOGIE MONDIALE

 

Le dernier carré Pluton/Uranus, deux planètes de l’invisible, aura lieu le 15 décembre exactement à 12°35 du signe du Capricorne pour Pluton et à 12°35 Bélier pour Uranus. Cet aspect majeur avait commencé il y a déjà quelques temps à provoquer des bouleversements dans tous les pays et à susciter des mouvements de libération des individus. Pour les pessimistes, cela pourrait vouloir signifier une forme de chaos. mais, en misant sur un éveil de conscience individuel, je préfère y voir un appel à construire les bases d’une société plus juste et plus fraternelle.

 

Certes, pour cela chacun est invité à lâcher du lest, à accepter de partager avec tous les autres. Nous sommes aidés en cela par les trigones d’Uranus en Bélier à Jupiter en Lion, qui ont commencé à se former en septembre 2014 et qui vont se poursuivre jusqu’en juin 2015. Gageons que nos cœurs sauront s’ouvrir, notre créativité s’éveiller et que nous nous sentirons faire partie d’un Tout.

 

J’ai pour ma part totalement confiance dans notre capacité à passer de l’ancien au nouveau monde et à prendre des initiatives personnelles pour nous saisir de ces opportunités avec la joie du renouveau !

 

Lyliane (16/11/2014)

Education

A PROPOS D'UN ARTICLE SUR LA REVUE "NEOSANTE"  

 

COMMENT ÉLEVER NOS ENFANTS ET ÉDUQUER NOS ADOLESCENTS ?

 

J’ai lu tout récemment un article, dans le dernier numéro de la revue Néosanté, qui m’a obligée à réfléchir à cette question. En effet, on s’accorde à déplorer de nos jours un laxisme à tous les niveaux, qui ferait de nos jeunes des « enfants-rois ». Or, c’est avec la nouvelle génération que notre planète va devoir compter pour résoudre de nombreuses questions que nous n’avons pu jusqu’ici solutionner. Il est donc particulièrement intéressant que nous nous penchions en tant qu’adultes sur la meilleure manière de transmettre notre patrimoine, nos valeurs à nos enfants.

 

Que nous soyons parents, grands - parents, éducateurs, enseignants, nous avons été modelés par une époque où les gifles, les fessées, les menaces et les punitions semblaient les plus sûrs outils pour domestiquer la jeune génération d’après - guerre. On s’aperçoit aujourd’hui, avec le recul, de l’incidence à long terme de ces traitements, qui pouvaient parfois s’apparenter à de la maltraitance. L’article d’E. Duquoc  indique que, de nos jours, certains traumatismes répétés de l’enfance, un rejet ou un manque crucial de sécurité physique, émotionnelle ou affective ont été mis en relation avec une propension à développer des troubles du comportement, une vulnérabilité au stress et même des maladies graves (cancer, maladies cardio-vasculaires, diabète …).

 

L’auteur souligne que certaines répercutions invisibles peuvent en effet se produire et expliquer, longtemps après, des attachements pathologiques, des addictions, des troubles de la nutrition, voire même certains cancers, des maladies nerveuses ou dégénératives, car il a été porté atteinte au besoin d’estime de soi, d’amour, d’appartenance, de sécurité et d’écoute à un stade de développement, où le cerveau des enfants se forme, où ils attendent tout des adultes qui les entourent. La violence éducative ferait donc le lit des maladies !

 

Il n’est pas question de culpabiliser qui que ce soit ! En effet être parent s’apprend sur le tas et nous élevons nos enfants en fonction de notre passé et de tout ce que nous sommes. L’article en question se veut davantage porteur de prises de conscience. Tout d’abord de la grande vulnérabilité de l’enfant, qui absorbe tout ce qui se vit autour de lui, de la constatation qu’en nous tout est relié (corps, âme, esprit), que la violence, même la plus banale, peut engendrer de la violence, que les schémas de comportement répétitifs pénètrent profondément au cœur de nos cellules, qu’ils se transmettent même au fil des générations si nous n’y prenons pas garde…

 

Il a même été démontré par des pédopsychiatres qu’un isolement, une absence de réaction émotionnelle à des sollicitations de la part d’un enfant sont susceptibles d’engendrer également des troubles ultérieurs…

 

De nos jours, les familles sont souvent monoparentales, les liens avec la parenté relativement rares, les enseignants mettent peu de punitions et les fessées sont plutôt exceptionnelles. En France, où les punitions corporelles ne sont pas interdites par la loi comme c’est le cas en Suède, que dire néanmoins des humiliations, des abus sexuels, de la manipulation affective, du chantage ? Nos enfants, nos jeunes, sont-ils pour autant moins exposés aux troubles évoqués ci -dessus ?

 

Il apparaît à la lecture de cet article que c’est en travaillant sur nos propres attachements (sont-ils sécures, évitants ou anxieux ?), en considérant l’enfant comme un être en construction et de ce fait vulnérable, en nous tournant vers les autres sans nous oublier, en devenant conscients que colère et agressivité ne sont pas la même chose, en essayant d’être à la fois autonomes et reliés, que nous relâcherons peu à peu nos propres stress intérieurs, afin de ne plus les projeter sur les jeunes êtres qui nous entourent.

 

Car en repérant les racines de sa propre violence, en faisant face avec lucidité et courage aux traumatismes de son passé et en décidant d’y mettre un terme grâce à l’abandon volontaire de ses manques ou frustrations - que ce soit par une thérapie, la sophrologie, l’hypnose, la méditation ou la prière,- nous nous donnons une chance de rompre les chaînes inconscientes qui pèsent sur nos relations familiales, qui vont jusqu’à nous faire oublier ce que « le mal a dit » !

 

Et nous aurions sans aucun doute tout à y gagner au plan collectif car une société de personnes matures et responsables me semble aller dans le sens d’une évolution positive où chacun est capable de s’investir dans le « bien vivre ensemble » !

 

Lyliane (11/10/2014)

 

  

13/11/2014

Canal Carpien, soins et symbolique...

A PROPOS D'UN ARTICLE SUR LA REVUE NEOSANTE

 

LE CANAL CARPIEN, ASPECTS PHYSIQUES ET SYMBOLIQUES

  

Un article de la revue Néosanté a retenu mon attention. Le psycho -généalogiste Emmanuel Ratouis s’intéresse en effet aux affections du canal carpien sous différents aspects.

 

L’aspect physique est bien entendu rappelé avec son cortège de fourmillements dans les doigts, d’engourdissements, de perte de force musculaire dans le poignet et dans la main concernée. E. Ratouis explique que ce canal carpien est en fait un très étroit passage dans le poignet prévu pour le nerf médian et les tendons fléchisseurs des doigts. Toute inflammation selon lui est susceptible de réduire cet espace et de provoquer des douleurs. Il cite les chiffres de 10% des femmes et de 5% des hommes touchés par ce syndrome, qui intervient principalement soit au début de la cinquantaine, soit après 75 ans.

Le risque le plus élevé concerne les travailleurs manuels (du bâtiment, du bois…) ainsi que les musiciens. Un travail intensif à l’ordinateur (plus de 20H par semaine par exemple) pourrait aussi alimenter ce problème de santé.

 

A l’usure mécanique peuvent, d’après E. Ratouis, s’ajouter des histoires personnelles, qu‘il convient de relier le plus souvent à des gestes que l’on ne supporte plus d’effectuer. Il cite notamment les cas d’un entrepreneur de maçonnerie et d’un chirurgien, confrontés à des choix difficiles ou n’arrivant pas à lâcher les rênes. L’opération, certes, apporte un soulagement, mais il est possible d’aller plus profondément rechercher les causes de cette affection.

 

Dans le cas d’atteinte du canal carpien, son conseil est de rechercher tout d’abord les raisons mécaniques. Il suggère également d’aborder des clés de compréhension dans la symbolique et les histoires passées des personnes.

 

Le praticien peut être amené à vérifier au passage dans un dialogue ouvert s’il n’y aurait pas un mouvement que le patient ne supporte plus de réaliser, sans pouvoir clairement l’exprimer. Une prise de conscience porteuse de sens et tout à fait bénéfique !

 

Lyliane (13/11/2014) 

Du plastique à partir de gaz à effet de serre?

INFO SUR SPARKNEWS

 

POURRAIT ON PRODUIRE DU PLASTIQUE A PARTIR DE GAZ A EFFET DE SERRE ?

 

J’apprends sous la plume du journaliste Nate Berg de Sparknews que le plastique, accusé de polluer aussi bien les terres que les mers, pourrait redevenir une denrée appréciée en solutionnant nos problèmes d’environnement. En effet jusqu’ici les matières plastiques étaient fabriquées à partir du pétrole, une ressource en voie d’épuisement avec un impact dans la nature jugé négatif dans la mesure où on les retrouve absolument partout dans le monde. Aussi dans nos pays dits développés beaucoup de personnes envisageaient sa disparition à plus ou moins brève échéance.

 

Or, depuis 2003, deux inventeurs se sont investis pour mettre au point une technique de fabrication qui se passe totalement de pétrole. Mieux, ils ont réussi à capter les gaz à effet de serre pour les transformer en petites granules de plastique. Ce produit, appelé Aircarbon, est actuellement disponible en petites quantités à un prix abordable. La société Newlight crée pour développer ce produit a pour co-fondateur Mark Herrema. Son  idée a été de s’associer à des fermes laitières, à des décharges etc… pour capter les émissions de méthane. Ce méthane est ensuite liquéfié dans un réacteur. Puis le carbone est isolé et il est transformé en polymères, chimiquement équivalents aux plastiques actuels.

 

Déjà de grands groupes comme Dell ou Sprint ont passé commande pour des emballages. Il reste aujourd’hui à Newlight d’augmenter sa capacité à produire ce plastique. La société a néanmoins bon espoir d’en produire 20 millions de kilos annuels dans les mois à venir.

 

Ne serait-ce pas fantastique de pouvoir un jour juguler les émissions de gaz à effet de serre, dangereuses pour notre environnement, en utilisant le carbone rejeté pour fabriquer, à un prix abordable, des matières plastiques absolument pas polluantes ?

 

Lyliane (13/11/2014)

                              

12/11/2014

Finie la pollution des océans?

INFO DE SPARNEWS

 

COMMENT DÉLIVRER NOS OCEANS DE LEURS DÉCHETS PLASTIQUES ?

 

Parmi les « acteurs du changement » répertoriés par Christopher F. Schuetze de Sparknews, un jeune néerlandais de 19 ans nommé Boyan Slat, se distingue tout particulièrement. En effet, dès l’âge de 16 ans, ce jeune homme a été frappé par des quantités alarmantes de morceaux de plastique flottant dans la Mer Égée, au cours de ses vacances en Grèce. A son retour à Delft, où il réside,  il décide de se mobiliser à ce sujet avec un camarade de lycée. Ils commencent à mener des expériences pour mesurer la pollution plastique en Mer du Nord.

 

Repéré par un organisateur de conférences dans son pays, Boyan Slat présente publiquement un projet de nettoyage passif utilisant le mouvement naturel des courants et du vent, afin de piéger les déchets flottants.

 

L’attention des médias est, par chance, attirée par ce projet émanant d’un tout jeune homme. Grâce à l’obstination et à l’esprit d’entreprise de Boyan Slat, peu à peu une centaine de spécialistes se rassemblent autour de lui. Il faut dire que le jeune néerlandais ne mesure pas ses efforts ! Il va jusqu’à envoyer en effet quelques 13 000 courriels à des experts du monde entier. Puis il crée un organisme à but non lucratif « the ocean cleanup » employant une dizaine de personnes à plein temps pour développer son projet. Celui-ci devient une barrière flottante en forme de V qui descend à 3m sous la surface de l’eau. Le plastique piégé est conduit vers une plate forme d’extraction fonctionnant à l’énergie solaire. Il prend soin de faire intercepter le plastique avant qu’il ne se décompose. L’objectif affiché par "the ocean cleanup" est d’installer ce dispositif sur100 Km dans le Pacifique entre la Californie et Hawaï d’ici 2020.

Petit à petit ce projet commence à se répandre. Une campagne de financement participatif a déjà collecté 2 millions de dollars. Néanmoins, certains spécialistes restent sceptiques.  Une étude de faisabilité de 530 pages décrit pas à pas les solutions envisagées et paraît crédible. Le plastique récupéré par exemple pourrait être recyclé . Un appel est lancé pour recueillir des dons et trouver des aides concrètes comme des heures de travail bénévole au sein de cet organisme.

 

Les paris sont ouverts : arriverons nous un jour prochain à nettoyer les mers et les océans de leurs déchets grâce à un processus simple imaginé par un jeune homme ? Il est, quoi qu’il en soit, exaltant de constater que la jeune génération prend en mains les questions posées à notre monde et que la motivation et l’intuition sont capables parfois de suppléer à l’inexpérience …

 

Lyliane (12/11/2014)   

 

09/11/2014

Filtre à eau polluée

SUR LE JOURNAL LE MONDE DU 23 SEPTEMBRE 2014

 

FILTRER DE L'EAU POLLUÉE

POUR LA TRANSFORMER EN EAU POTABLE A PEU DE FRAIS...

 

En ouvrant le supplément du journal Le Monde en date du 23/9/2014, publié à l’occasion de «  L’Impact Journalism Day », j’ai été interpellée par le titre de cette proposition. Il  était en effet écrit que « boire un livre peut sauver la vie ». Sous la signature de Mélanie D.G. Kaplan, cet article émanant de Sparknews en page 4, m’a à la fois fort étonnée, dans la mesure où aucun média ne semble s’en faire l’écho, et aussi beaucoup intéressée car je n’ignore pas que dans le monde près de 800 millions de personnes n’ont pas accès à de l’eau potable.

 

Pour les européens que nous sommes ces simples phrases ont  une étrange résonance! Chez nous, en effet, beaucoup de personnes lavent leurs légumes, arrosent leurs jardins, lavent leurs voitures avec de l’eau potable sans aucun état d’âme. Il suffit d’ouvrir un robinet et d’avoir réglé sa facture pour pouvoir laisser couler des litres d’eau, afin de pouvoir prendre des bains ou des douches. Par souci de leur santé, certains ne boivent pas l’eau du robinet et achètent de l’eau minérale pour eux même et leurs familles.

 

Pendant ce temps, dans quelques pays du globe(au Ghana, au Kenya, en Haïti, en Inde…), de nos jours, des enfants et des adultes boivent de l’eau non filtrée, s’exposant ainsi à de graves pathologies comme le choléra, la dysenterie, l’hépatite A et la typhoïde. Et les étrangers voyageant dans ces pays font attention à ne boire que de l’eau minérale et à ne manger aucun

fruit ou légume cru, risquant d’avoir été arrosé par de l’eau saumâtre.

Tout a commencé, il y a 5 ans, par la rencontre d’une chimiste de laboratoire canadienne et d’un graphiste américain travaillant pour une campagne de l’association « Water is life ». Au Canada, en 2009 en effet, une chercheuse à l’Université de Montréal nommée Theresa  Dankovich a crée un filtre à eau à partir d’un papier revêtu d’une couche de nanoparticules d’argent, oligoélément hautement bactéricide. Elle a démontré que ce filtre éliminait 99,9% des microbes d’une eau polluée. Proposant sa découverte par une vidéo de 4 minutes sur You tube, elle eut la chance d’intéresser Brian Gartside qui lui proposa une association.

 

Là où cette découverte devient particulièrement intéressante est le fait que ce filtre ne coûte que quelques centimes et reste efficace environ 30 jours. L’idée de mettre ces filtres sous la forme des 24 pages d’un livre, mêlant l’anglais et des langues locales et mettant en garde contre les maladies dues à l’eau polluée, est tout simplement géniale !  Chaque feuille divisée en deux est à découper selon une perforation. En fait, un seul livre permet de filtrer l’eau pendant 4 ans ! D’où l’expression « un livre buvable » ! Les pages de ce livre, blanches  au départ, deviennent orange au contact de l’eau sous l’effet des nanoparticules d’argent. Il est à noter aussi que le papier utilisé, qui fait penser à un carton très fin, est très robuste.

 

Peu à peu, les deux associés ont affiné leur collaboration, décidant de mettre des dessins pour les populations illettrées, vérifiant sur le terrain l’innocuité de l’encre utilisée et les réactions des populations. Il fallut entre temps également assurer le financement et la production du fameux livre. A partir de 2015, l’association américaine Water is Life, présente dans 33 pays en développement, pense qu’elle pourra distribuer ce livre dans le monde à des milliers de personnes  privées d’eau potable. Ce type de livre pourrait même rendre service à des randonneurs de nos pays européens ou à des explorateurs visitant des contrées difficilement accessibles, où ils ne peuvent transporter leurs ressources en eau potable…

 

Ce projet pousse la chercheuse canadienne, qui réalisait jusque là ses essais dans la cuisine d’une église à Pittsburgh, à chercher le moyen de produire le papier à plus grande échelle.

 

Gageons que l’enthousiasme des deux associés saura percer l’indifférence des dirigeants de nos sociétés développées et que cette  belle découverte, mêlant pédagogie et altruisme, pourra rapidement sauver des vies humaines et entraîner d’autres personnes dans cette direction !

 

Cela confirme qu’est déjà en marche un mouvement s’appuyant  sur des acteurs du changement, dont on parle encore très peu, mais qui agissent sur le terrain. Comme le dit Christian de Boisredon, fondateur de Sparknews, dans son édito prenons conscience que nous sommes déjà 100 millions de personnes touchées par ce genre de nouvelles et « devenons des passeurs d’espoir  en partageant cette histoire avec nos enfants, nos collègues, nos amis », de façon à inspirer d’autres gestes porteurs des mêmes valeurs !  

 

Lyliane (9/11/2014)

02/11/2014

Nouvelles Charte des AMAPs

7D1.jpgPrenez connaissance de la Charte des Amaps, fruit de plusieurs années de collaboration et de maturation des Amapiens de France !

Pour inspirer d'autres engagements...

 

Charte des AMAP mars 2014.pdf

 

Si vous souhaitez connaitre le cheminement qui les a conduits à rédiger cette charte, vous pouvez télécharger le document qui en témoigne. Vous comprendrez l'importance du choix des mots dans leur recherche pour aboutir à une charte définitive, rédigée en forum ouvert, en démocratie participative, la seule façon pour que tout le monde soit représenté dans ce travail collaboratif qui satisfait tout le monde. Une bel exemple de démocratie participative !

Le chemin vers la charte des AMAP.pdf