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14/03/2019

Le 16 Mars: marche pour le climat!

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Samedi 16 mars, rejoignez les marches pour le climat

 
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sam. 9 mars 23:12 (il y a 6 heures)
 
 
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Samedi 16 mars, plus de 130 marches pour le climat sont organisées en France. Des dizaines de milliers de personnes y prendront part. Et vous ?
 
A L'AIDE : L'état
 
 
// Face à l'urgence climatique, nous participerons à la MARCHE DU SIECLE pour le climat
 
 
Chères amies, chers amis,
 
Alors que la France est en passe de rater son rendez-vous avec l'Histoire en augmentant l'an passé ses émissions de gaz à effet de serre de 3,2%, l'heure est venue de nous rappeler au bon souvenir du Président de la République.
 
Samedi 16 mars prochain aura lieu la "marche du siècle", manifestation qui devrait rassembler plusieurs dizaines de milliers de citoyens. Plus de 130 rassemblements sont d'ores et déjà prévus et nous espérons que ce temps fort de la mobilisation changera la donne en montrant aux responsables politiques que les mots seuls sont insuffisants pour lutter contre le dérèglement climatique.
 
Malgré les engagements internationaux de la France, malgré les alertes répétées des scientifiques, malgré la détermination des citoyens, les projets inutiles et climaticides sont très loin d'avoir été remisés dans les cartons.
 
L'heure est donc à la mobilisation pour le climat. Samedi 16 mars, nous avons rendez-vous avec l'Histoire ! Et nous serons des dizaines de milliers à participer à la marche du siècle pour le climat.
 
 
 
 

 

 
 

Agir pour l'Environnement <contact@agirpourlenvironnement.org>

// Soutenez Agir pour l’Environnement et recevez le livre "Le climat pour tous" illustré par Red!
 
Plus nous sommes nombreux, plus nous avons d'impact.
Plus nous avons de soutiens, plus nous pouvons multiplier nos actions pour une planète vivable.

13/03/2019

Les "sans voix" du Samu Social de Paris prennent la parole...

« Ce que ça deviendra on verra, mais si on ne prend pas la parole quand on nous la donne, c’est pas la peine ».
Sur le pont du Petit Bain, la péniche culturelle et solidaire amarrée en contrebas de la Grande Bibliothèque (XIIIe), Jean-Philippe, Thierry, Marcel, Marvine, Moïna et plusieurs dizaines d’autres « sans voix », près de 70 hommes et femmes en grande précarité, hébergés et accompagnés par le Samu social de Paris, ont montré ce mercredi que « la démocratie participative, c’est ça : c’est prouver qu’il y a aussi parmi nous des gens qui ont des idées ».
A trois semaines de la clôture du Grand Débat national, l’initiative du Samu social parisien est venue combler une faille en donnant la parole à ceux auxquels on demande rarement leur avis. Les « transparents », ainsi qu’estime une maman, sans papier et logée à l’hôtel depuis « trop de mois ».
« Il est important que votre parole soit entendue » leur a rappelé Christine Laconde, la directrice générale du Samu social de Paris, en ouvrant cette rencontre dont les enjeux ont mobilisé au-delà des prévisions, notamment parmi les mères de familles hébergées dans les hôtels de Paris et de banlieue.
Logement, rupture brutale de ressources, reconnaissance des acquis scolaires et des compétences des étrangers, délais et complexité des procédures administratives, accès au travail, difficulté de participer à la transition écologique lorsque se nourrir est déjà compliqué, nécessité d’actualiser les critères de l’aide sociale aux situations présentes, plutôt que « un ou deux ans avant, quand on avait peut-être un travail, un toit… »... Doléances ou propositions, toutes seront apportées très officiellement le 11 mars à la commission du Grand Débat, par six femmes représentatives des 40 000 personnes prises en charge par le Samu social de Paris.


« Plus de réquisitions de logements vacants »
Chef d’orchestre de ce défi, Jean-François Kryzaniak sait de quoi il parle. « Les problématiques des personnes précaires, je les connais bien, j’ai 19 ans de rue », sourit cet ancien sans-abri devenu consultant en politique sociale, qui met en œuvre depuis 2 ans les initiatives de « démocratie participative » du Samu social 75 au sein des centres d’hébergement. « Moi ce qui m’a sauvé et m’a motivé pour sortir de la rue, c’est quand on m’a demandé mon avis pour l’élaboration du plan pauvreté, en 2012. Je me suis aperçu que ma parole était en entendue, et surtout j’ai retrouvé quelque chose de cette parole dans le résultat… C’est motivant. »
Et cela donne des ailes pour mobiliser les « sans voix » et faire en sorte que « leurs propositions ne restent pas lettre morte ». Beaucoup d’entre eux placent le thème des ressources et du logement en tête des doléances. « Sans logement, pas de d’accès au travail, pas de papiers, pas de santé… il faut un logement pour avoir un travail, et un travail pour avoir un logement, c’est le chat qui se mord la queue », répète une femme.


« Interdire le plastique »
Tous auraient pu exprimer la même chose, et demandent « la permission de travailler le temps des procédures », et « plus de réquisitions de logements vacants ».
Pour autant, même confrontés aux besoins primaires de se nourrir, se loger, travailler, les « sans voix » se sentent concernés par l’écologie. « Si on ne fait rien pour la planète, c’est cuit », estime ainsi Jean-Philippe, 54 ans, hébergé dans un centre parisien. « C’est pour les enfants qu’il faut faire des efforts, qu’on arrête de polluer sinon on perdra tout et ce sont eux qui vont trinquer. Il est encore temps, je propose qu’on interdise le plastique », lance-t-il. Et maintenant ? « Je veux croire que tout ce qu’on a dit servira à quelque chose », sourit Jean-Philippe.
« Tout ce qui a été dit aujourd’hui sera transmis et ne restera pas dans un tiroir, nous avons besoin de la parole de tous les citoyens », est venue rassurer, en personne, la secrétaire d’Etat chargée de l’exclusion, Christelle Dubos, à l’heure de la restitution des ateliers.

Elodie Soulié - Le Parisien - mercredi 27 février 2019

L'assemblée de l'ONU pour l'environnement se réunit au Kenya...

A Nairobi, toute la semaine jusqu'à vendredi, se tient la quatrième Assemblée de l'ONU pour l'environnement, la plus grande instance internationale de décision sur les problématiques écologiques, écrit un journaliste dans Cnews, journal gratuit paru le 11/3/2019. Hôte de ce sommet  de l'ONU , l'Afrique est en première ligne sur les problématiques environnementales. Selon le dernier rapport du GIEC, publié en octobre 2018, une hausse des températures de 1,5°C par rapport à l'ère préindustrielle accroîtrait la sècheresse et la famine sur le continent africain. De plus, la déforestation liée à la culture du cacao renforce le réchauffement en Afrique, en libérant des quantités gigantesques de CO2. Donc, on peut dire que l'état d'urgence est déclaré.

Mr Emmanuel Macron se rendra à la troisième édition du "One Planet Summit" crée en 2017 à son initiative et organisé pour la première fois en Afrique. L'objectif de cette semaine de l'ONU est de faire bouger les Etats, afin qu'ils prennent des mesures fortes pour protéger la planète. Car l'inquiétude est là et chefs d'Etat, ministres, PDG, représentants d'ONG... tous vont devoir trouver des solutions innovantes pour relever les défis posés: déclin des espèces d'insectes, 3,4 milliards de tonnes de déchets d'ici 2050 si rien ne change...

Concrètement, il sera notamment question de mieux protéger la biodiversité, de veiller à la sécurité alimentaire, de résorber les déchets (plastiques...), de juguler le réchauffement climatique. Ce sommet est d'autant plus important qu'il se tient au moment où les citoyens du monde prennent conscience des désastres engendrés dans l'environnement. En effet, des recours contre les Etats pour inaction climatique ont été déposés en France, en Irlande, aux Pays-Bas et des grèves scolaires ont démarré en Belgique, en Australie et en Allemagne. Ce mouvement a été initié par Melle Greta Thunberg, originaire de Suède, qui a lancé à l'âge de 16 ans un appel à une grève mondiale pour le climat.

Lyliane

 

12/03/2019

A propos de la pêche électrique...

Pour Claire Nouvian, présidente de l'ONG Bloom, la décision de l'UE d'interdire la pêche électrique est une grande réussite. Les États membres et les représentants du Parlement européen ont décidé mercredi soir de mettre un terme définitivement à la pratique de la pêche électrique. Jusqu'alors, des exceptions aux règles européennes permettaient principalement à la flotte néerlandaise de la pratiquer. L'interdiction sera effective au 1er juillet 2021, le temps de permettre aux chalutiers de se reconvertir.


La pêche électrique était largement décriée par les ONG de défense de l'environnement, accusée de tuer sans distinction la faune marine et de vider les océans. En figure de proue de la lutte contre cette pratique, l'ONG française Bloom, qui s'est battue pour parvenir à son interdiction. L'Express a demandé à Claire Nouvian, sa présidente, ce que représente cette évolution dans la législation communautaire.
L'Express : Comment accueillez-vous la décision des États membres de l'UE d'interdire la pêche électrique d'ici 2021 ? Claire Nouvian : On l'accueille très positivement, parce que c'est une énorme victoire. Lorsqu'on a commencé le combat contre cette pratique, on avait mis dans nos objectifs d'obtenir la fin des licences illégales de pêche électrique, mais même dans le meilleur des mondes on n'avait jamais pensé qu'on pourrait obtenir l'interdiction. On a quand même réussi l'impossible. Les lobbys néerlandais n'ont pas du tout compris ce qui leur est arrivé.


Après, le problème avec cette date de 2021, c'est que ça arrive tard pour les petits pêcheurs artisans. On a étudié les données des débarquements à la criée de Boulogne-sur-Mer depuis 2009, date à partir de laquelle la pêche électrique est vraiment entrée en concurrence avec eux. On s'est rendu compte que les pêcheurs artisans avaient perdu 75 % de leur volume de pêche, donc 75 % de leur revenu. Ils sont arrivés à un niveau de trésorerie si bas qu'ils ne peuvent continuer.
La victoire sera donc totale si les députés, à l'Assemblée nationale, interdisent au plus vite la pêche électrique dans les eaux territoriales françaises pour que les chalutiers néerlandais n'aient plus le droit de venir jusqu'à nos côtes. D'autre part, il faut un accompagnement financier pour les pêcheurs artisans, sinon on va perdre de nombreux métiers. Il reste donc encore des conditions à remplir pour que ce soit vraiment une victoire claire et nette.


Les Pays-Bas ont mis la pression sur la Commission européenne, en 2006, pour obtenir une exception au règlement qui interdisait les méthodes de pêche destructrices depuis 1998. Une dérogation pour la pêche électrique leur a donc été accordée à cette époque. La raison était que leurs grands chalutiers industriels perdaient de l'argent parce qu'ils ne pêchaient plus suffisamment de poissons.
Il leur fallait donc un artifice technologique pour continuer à pêcher les derniers poissons présents et ils ont obtenu, fin 2006, une exception au règlement sans aucune justification. Or nous avons démontré que cette décision entrait en contradiction avec les recommandations des scientifiques. Mais il y a eu une volonté délibérée de la Commission européenne de donner raison aux intérêts néerlandais, contre l'intérêt général.
La pêche électrique détruit l'environnement et le milieu marin. C'est catastrophique, c'est la mer brûlée. C'est du chalutage de fond, donc ça détruit tout ! Et comme ce type de pêche électrocute, il tue la vie dès ses premiers pas : les larves, les juvéniles, les oeufs, etc. sont décimés. C'est une catastrophe absolue. D'ailleurs, selon nos données, si les pêcheurs industriels continuaient avec cette pratique, ils finiraient eux-mêmes par disparaître, car à terme ils n'arriveraient plus à remplir leurs quotas à cause du manque de poisson.


Comment soutenir une pêche plus durable ?
On est en train de calculer, avec les pêcheurs artisans, l'impact de cette décision sur leur état financier. On va exiger du gouvernement français et de l'Union européenne un plan d'aide pour que ces métiers ne disparaissent pas, parce que les meilleures pratiques de pêche sont menacées de disparition.

On a des pêcheurs en France qui rejettent au maximum 6 % de leurs prises. En face, on a des Néerlandais qui rejettent jusqu'à 70 % du contenu de leurs filets. Et ce sont eux qui avaient gain de cause du point de vue de la loi depuis plus de dix ans. Il faut désormais qu'il y ait un renversement de situation très net et que l'aide publique soit vraiment destinée à préserver les petites entreprises familiales et les savoir-faire. Sinon, ils vont disparaître et on ne reviendra pas en arrière.
C'est un changement de modèle qu'il faut prôner. Si on veut préserver l'emploi, on est obligé de préserver l'environnement et la cohérence de nos choix économiques. Il faut donc s'assurer que nos subventions aident la préservation des meilleures pratiques, des emplois les plus vertueux et des entreprises qui maillent le territoire. Le nerf de la guerre, ce sont les subventions.

L'Express de 21/2/2019

Montagn'habits, un roc de solidarité!

Sous ce titre, Mme Aurore Harrouis dans le magazine "Nous" nous fait découvrir une association, basée à Saint Auban(06), qui collecte des vêtements déposés dans quelques 250 containers présents dans 3 départements limitrophes. Elle emploie entre 20 et 25 personnes et c'est la plus grande structure professionnelle et économique du pays grassois. Après la tournée des containers, les textiles récoltés sont mis en sacs et expédiés vers des plateformes de tri et vendus à des sociétés spécialisées dans le traitement des fripes (à Boulogne sur mer, en Allemagne et dans le pays d'Aix en Provence). Sept camions sont nécessaires pour assurer les tournées.

L' association, crée en 1998 par le Père Jacky Jobert et les élus du haut pays grassois, a surtout décollé en 2003, lors de l'arrivée de Mr Hubert Germain à la présidence de l'association. A l'époque, Montagn'habits récoltait une trentaine de tonnes de vêtements à l'année. Aujourd'hui, l'association en collecte 1650 tonnes. Grâce à des  dons, des aides et des subventions des institutions locales, "Montagn'habits forme et emploie des personnes en CDI ou en chantier d'insertion et ce faisant lutte contre la désertification du territoire".

Recycler le textile sert à limiter le gaspillage. Ainsi, 99,5% des marchandises collectées sont revalorisées à travers différentes filières. Par exemple, 3 vêtements sur 5 sont revendus à des friperies (5% en France et le reste à l'étranger). Les tissus de mauvaise qualité sont transformés en chiffons, d'autres sont broyés, effilochés pour fabriquer de nouveaux produits (isolants, rembourrage pour coussins...). Pour en savoir davantage sur le concept ou même pour créer une friperie solidaire, joindre Mr Hubert Germain ou le site: www.montagnhabits.com.

Lyliane

 

 

 

11/03/2019

Le langage des images avec l'Atelier du Cinéma...

Mme Valérie Hurier, dans une interview minute de Mme Frédérique Bredin pour le journal Télérama, nous fait part de l'objectif de l'Atelier du cinéma de familiariser les élèves au langage des images. En effet, la Présidente du Centre national du cinéma et de l'image animée est à l'origine du projet. Pendant 2 ans avec l'Education Nationale, l'Atelier cinéma s'est investi pour trouver comment apprendre aux élèves de CM1, CM2 et 6ème à lire les images. Ce projet devrait enfin permettre de toucher tous les enfants de cette classe d'âge grâce à un coffret et à un livret pédagogique pour faire jouer les élèves. Ils apprendront notamment toutes les étapes de la fabrication d'un film.

Constatant que les jeunes passent  en moyenne 4 heures par jour devant des écrans, sur Internet et à regarder des vidéos, Mme Bredin a voulu les éduquer aux images. Depuis novembre 2019, toutes les écoles peuvent retirer gratuitement l'Atelier cinéma  auprès des Inspecteurs de l'Education nationale ou dans les ateliers Canopé avant la fin de l'année. Selon Mme Bredin, 10% ont déja reçu le jeu. Les élèves doivent, en effet, apprendre que "toute image peut être transformée, qu'elle est le résultat d'une intention et qu'ils ne doivent donc pas toujours se fier à ce qu'ils voient". Toutefois, à l'âge de la curiosité, de la réflexion et de la consolidation des apprentissages,"cet Atelier peut aussi leur faire découvrir la magie de la création, les secrets de la fabrication d'un film et susciter des vocations".

Une initiative qui me semble utile et susceptible de renforcer les liens nécessaires entre le monde de l'école et la vie de tous les jours. Après les Semaines de la Presse au collège, permettant aux jeunes de constater comment, selon le regard du journaliste, l'information écrite peut être manipulée, un pas de plus pour tenter de décrypter le monde des images.

Lyliane

Mobil-Home pour les exclus...

Chaque semaine, Frédéric Potet sillonne la France pour relater les petits et grands événements. A Combourg, il a rencontré Xavier Romé, diacre et agriculteur à la retraite, qui construit un mobil-home pour tous les « chiens battus » de l’existence.

Une maison roulante pour sans-domicile-fixe. Un chalet sur pneumatique qu’on déplacerait ici et là en fonction des besoins. Un chez-soi ambulant de 30 m² exclusivement réservé aux nécessiteux, qu’ils soient mendiants, réfugiés, exclus, précaires, mères célibataires et autres « chiens battus » de l’existence, comme les appelle Xavier Romé. D’ici quelques mois, cet ancien agriculteur bien connu des environs de Combourg (Ille-et-Vilaine) en aura terminé avec la construction de ce mobil-home pour pauvres, fruit de son imagination et de son goût pour le bricolage. Adepte du système D, il s’est procuré une charrette à paille, qu’il a ensuite surmontée de parois en bois et d’un toit. « J’ai eu sept enfants ; à chacun, j’ai construit une maison. Celle-ci sera ma huitième », détaille-t-il.


Créateur d’un petit musée de la paysannerie dans son ancienne ferme de Baguer-Morvan, mais aussi diacre, poète rural, syndicaliste agricole, cycliste amateur et gérant d’un magasin de vélos, Xavier Romé, 68 ans, raconte avoir lancé « comme une boutade » cette idée de maison roulante pour sans-abris. C’était il y a quelques années, la crise migratoire battait son plein en Europe ; grand admirateur de l’abbé Pierre, le paysan se désespérait de voir que peu de candidats à l’exil étaient accueillis dans cette partie de la Bretagne. Déçu de n’avoir su convaincre la municipalité de Combourg de transformer en foyer d’hébergement l’ancien hôpital de la ville (où il officiait en tant qu’aumônier), il décide alors de se lancer un défi : construire lui-même un lieu d’accueil, qu’on déménagerait « d’un jardin à l’autre », dit-il.


Une « Biyack » cosy et tout confort
Le concept a été étendu aux démunis au sens large depuis la mort, en janvier 2018, de son ami Didier Biyack, à l’âge de 55 ans, dans l’incendie accidentel d’un logement social, à Meillac. Précaire parmi les précaires, l’homme avait un sérieux problème avec l’alcool. Xavier Romé a décidé de donner son nom à son prototype au loyer sans appel de zéro euro. Sa « Biyack » sera cosy et tout confort avec ses deux mini-chambres, sa mezzanine, son coin cuisine, sa douche intégrée, son lavabo d’angle, ses toilettes sèches, son chauffage au gaz…
Cinq ou six personnes pourront y dormir en même temps. Panneaux solaires et réservoirs d’eau de pluie l’alimenteront au gré de ses déplacements. Son coût ne devrait pas dépasser les 25 000 euros, une grande partie des matériaux ayant été récupérés auprès de recycleurs et de déchetteries des environs. « Sans prétention, ça va être un super petit chalet. Je veux qu’il soit chaleureux », promet Xavier Romé.

« Qu’on ne vienne pas m’emmerder avec trop de paperasse »
Reste à savoir qui y sera hébergé. « On pourrait bien commencer avec une famille arménienne », indique le bienfaiteur. Une association sera créée afin d’encadrer les démarches à venir, notamment vis-à-vis des services sociaux des communes concernées. « Mais qu’on ne vienne pas m’emmerder avec trop de paperasse, prévient Xavier Romé, sinon hop !, on attelle et on va ailleurs. » Il suffira de quelques minutes pour accrocher la roulotte à un tracteur et lui faire prendre la route, sous l’escorte d’une voiture équipée d’un gyrophare.
L’ancien paysan regrette de ne pas avoir assez de temps pour faire avancer les travaux. Son activité de diacre l’occupe beaucoup cet hiver, en raison d’un nombre important d’obsèques à présider. Sa passion pour le vélo le mobilise aussi, en tant qu’organisateur de La Clergéronne, le championnat de France cycliste des personnes consacrées (évêques, prêtres, religieux, religieuses, pasteurs, séminaristes…). Sa 20e édition aura lieu le 30 avril à Lourmais, pour le contre-la-montre individuel, et le 1er mai à Bonnemain, pour la course en ligne.

Frédéric Potet - Le Monde - mercredi 27 février 2019

10/03/2019

Ateliers d'écriture du Figaro dès le 14/3/2019...

Après les ateliers d'écriture de Grégoire Delacourt et celui d'Étienne de Montety, le prochain démarrera le jeudi 14 mars, avec Mohammed Aïssaoui, écrivain et journaliste au Figaro littéraire. Il est l'auteur de L'Affaire de l'esclave Furcy (Gallimard, puis Folio), Prix Renaudot de l'essai, Prix RFO du livre, Prix du roman historique. Le texte a été adapté au théâtre. Il a également écrit L'Étoile jaune et le Croissant, Petit éloge des souvenirs et Le Goût d'Alger, et des fictions radiophoniques pour France Inter, dont Madame Bovary au tribunal, le procès fait à Flaubert.
Mohammed Aïssaoui a mis en place Les Ateliers d'écriture du Figaro littéraire. Il en anime depuis huit ans, en librairies et pour les entreprises. Combien sommes-nous à vouloir écrire et à «bloquer» sur un chapitre ou au milieu du gué? À commencer et à ne pas finir? À avoir des «bouts» de textes, des idées, des désirs, mais ne pas savoir quoi en faire? C'est justement le premier but de ces ateliers d'écriture. Arriver à «débloquer» ce genre de situation, mais aussi à désacraliser l'écriture - cela est très important. Chacun porte un livre en soi, et il existe des techniques pour le faire sortir de soi.
 
 Figaro littéraire : Les ateliers d'écriture - Regarder sur Figaro Live
 
Techniques d'écriture et ficelles du métier
On explorera les différentes pistes d'écriture et nous irons, pour les participants qui le désirent, à la rencontre des textes de chacun. Tous les territoires seront passés en revue: récit, roman, autobiographie, biographie, témoignages… L'atelier se propose d'accompagner chacun dans sa propre écriture et dans son projet personnel. À travers de nombreux exercices, mais aussi des travaux à la maison, on apprendra à reconnaître la singularité de son style, sa touche personnelle. À retravailler les textes, car écrire, c'est aussi réécrire. Savoir mener un récit et la discipline à tenir en fonction de ses objectifs sont des buts essentiels. Nous nous appuierons sur des techniques d'écriture et sur les «ficelles» du métier, parce qu'écrire est aussi une technique, même si ce n'est évidemment pas qu'une technique. Avec des exemples de questions que l'auteur se pose: quand se relire? Quand réécrire? Sur quels matériaux travailler, le réel, l'imaginaire, comment associer les deux?

Un écrivain ou un éditeur viendra lors d'une de ces six séances pour que les participants puissent lui poser les questions qui le souhaitent. À la fin du stage, le participant devrait repartir avec une confiance en soi et une discipline qui lui permette d'aller au bout de son projet, qu'il désire écrire pour lui-même ou pour être publié.
Vous pouvez contacter les Ateliers du Figaro Littéraire si besoin à l'adresse suivante: ateliersdecriture@lefigaro.fr
L'atelier se tiendra dans les locaux du Figaro, au 14, boulevard Haussmann, 75009 Paris.
 Détail des séances: les jeudis 14, 21 et 28 mars et les jeudis 4, 11 et 18 avril 2019.
 Pour les modalités pratiques et les inscriptions, Les Ateliers d'écriture du Figaro littéraire sont expliqués ici:
  Ateliers d'écriture / Figaro Store 

Le figaro.fr - Le Figaro - lundi 4 février 2019

Printemps Climatique et Social : rendez-vous le 16 mars !

 
jeu. 7 mars 18:06 (il y a 1 jour)
 
 
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Greenpeace
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S’il y a une mobilisation pour le climat à ne pas rater, c’est celle-là !

Notre printemps sera climatique et social. Les solutions existent : fiscalité écologique socialement juste, mobilité propre et alimentation saine et durable pour toutes et tous, développement massif des énergies renouvelables, fin des cadeaux aux grandes entreprises : le 16 mars, marchons ensemble, pour dire « ça suffit ! » et demander un changement de politique immédiat.
Plus de 70 évènements sont déjà prévus à travers toute la France : joignez-vous à la mobilisation en participant à un événement près de chez vous !
 
Je participe
Changeons de politique(s), pas de climat ! Nous sommes aujourd’hui des millions, prêtes et prêts à résister, à déployer les alternatives, à demander des comptes au gouvernement, Emmanuel Macron et Edouard Philippe en tête, mais aussi aux multinationales et aux banques. Il est temps de changer de système politique et économique, pour protéger l’environnement, la société et chacune et chacun d’entre nous.

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L’équipe Greenpeace <france@act.greenpeace.org>

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Parce que nous entrons dans l'ère de l'urgence climatique;
parce que l'inaction de nos dirigeant-e-s ne peut plus durer;
pour soutenir la jeunesse en grève pour le climat et demander une transition écologique juste qui ne laisse personne de côté;

soyons nombreuses et nombreux à descendre dans la rue le 16 mars !

Solidairement,
L’équipe de Greenpeace France
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Ce courriel a été envoyé à l'adresse lys06100@gmail.com
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09/03/2019

Mr Montebourg s'engage en faveur des abeilles ...

Reconverti dans l'agriculture depuis deux ans, l'apiculteur Arnaud Montebourg a forgé un modèle sans pareil pour s'engager dans de nouveaux combats alimentaires. Il livre sa méthode au JDD.


Costume sombre en velours. Il porte beau, Arnaud Montebourg, 56 ans. Oubliées les marinières, y compris la blanc, jaune et noir endossée pour célébrer sa "marque de combat", Bleu Blanc Ruche. Devenu apiculteur, l'ancien ministre de l'Économie ne se contente pas de fabriquer du miel, il "repeuple la France en abeilles". Ses premiers pots sont arrivés en rayon en septembre dernier chez Franprix, Auchan et Système U. Ils sont aussi vendus en ligne, entre 5 et 9 euros l'unité. "On a gagné 150.000 euros sur les quatre premiers mois, se réjouit-il. Les quelques dizaines de centimes en plus par pot participent à une meilleure rémunération de nos apiculteurs, qui s'engagent à acheter des ruches."


Il rachète la production des agriculteurs au-dessus des prix du marché
[...] Plus encore que le choix des produits - le miel, les amandes et bientôt le lait -, c'est la méthode qui fait la différence. Première brique du style Montebourg : bâtir un business plan sur des "secteurs effondrés", des ­Florange aux champs. "Une filière en difficulté comme l'apiculture avait besoin de solutions économiques", pose-t-il.


Étude de marché et… politique.
Parce qu'il manque 13 millions de ruches en Europe et parce que la disparition des abeilles domestiques et sauvages met en péril la pollinisation des fruits et légumes dans le monde. "Sans elles, nous perdrions 35% de nourriture, mécaniquement", avance-t-il.
"Nous finançons les investissements des agriculteurs et nous rachetons leur production 15 à 18% au-dessus des prix du marché", détaille-t-il encore.

Bruna Basini - leJDD - dimanche 24 février 2019

Une journée dédiée à l'avenir des petites filles...

Samedi 16 mars 2019 de 13h à 17H à la Cité des Sciences et de l'Industrie, le magazine ELLE et Barbie organisent la première journée parents/enfants. Le thème est le suivant: Power Girl, pour que vos petites filles puissent aller au bout de leurs rêves.

Il y aura des conférences, des rencontres avec des femmes inspirantes, des ateliers, des jeux et un goûter. Alors, si votre fille a entre 7 et 10 ans et si elle rêve de devenir astronaute, pompière ou footballeuse, cette journée est pour vous! Programme et inscriptions sur www.ellepowergirl.elle.fr.

Lyliane

08/03/2019

L'élevage durable reste à défendre selon Zone Verte...

Selon le magazine Plantes et Santé de Mars 2019 et un article de Mme Jeanne Le Borgne, plusieurs ONG environnementales appellent à soutenir l'élevage durable. Mme Lucile Brochot, vétérinaire spécialisée en phytothérapie qui fait partie depuis 2017 du groupement Zone Verte et qui s'est faite interviewer par la journaliste, explique aux lecteurs l'intérêt des soins naturels pour les animaux. Elle défend une philosophie humaniste de l'agriculture paysanne et biologique. Pour cela, son groupement offre des conseils, du soutien et des alternatives naturelles aux éleveurs. Zone verte organise par exemple des sessions sur l'aromathérapie, la gemmothérapie, les fleurs de Bach...

C'est d'une manière holistique que Zone Verte envisage la santé des animaux. Ils privilégient, en effet, les plantes, les huiles essentielles, les élixirs floraux ou bien l'homéopathie pour soutenir l'organisme et améliorer les défenses immunitaires des bêtes. Beaucoup d'éleveurs souhaitent diminuer leur usage de produits nocifs: antibiotiques, antiparasitaires, herbicides... Ils ont la possibilité notamment de laisser leurs animaux consommer certains végétaux sur place comme orties ou pissenlits.

Il faut savoir que les Cahiers des charges européens et français sur l'agriculture biologique recommandent de privilégier les produits phytothérapiques aux médicaments vétérinaires. Toutefois, la législation vétérinaire poserait problème dans la mesure où certains médicaments nécessitent des prescriptions. Les préparations à base de plantes ne seraient, en effet, souvent prescrites qu'en dernier recours. Quant aux  consommateurs, ils demandent pourtant majoritairement des produits venant d'animaux élevés dans de bonnes conditions.

L'article cite des chiffres: sur les 6 dernières années, en France, l'exposition aux antibiotiques a été réduite de 23,3% pour les bovins, de 43,5% pour les porcs, de 48, 7% pour les volailles et de  44,3% pour les lapins selon l'Agence nationale du médicament vétérinaire (ANSES-ANMV). Toutefois, signale l'article, ne pas oublier que les antibiotiques récents sont plus actifs et nécessitent des quantités plus faibles de matière active. Et l'antibiorésistance pour les bactéries aussi bien chez l'homme que chez l'animal en serait impactée...

Pour davantage d'information, contacter sur Internet: www.giezoneverte.com.

Lyliane

 

Les déchets du centre-ville peuvent être recyclés...

Dans la benne, une montagne de marc de café exhale un parfum aigre-doux, et se prépare à une deuxième vie: en Ile-de-France, le principal déchet des cafés-brasseries sert à faire pousser des pleurotes, champignons qui finissent dans les assiettes des clients de ces mêmes établissements.
Une fois trié, mélangé à du carton et du bois effilochés, ainsi qu'à des filaments de champignons, le marc de café est enfourné dans de longs boudins de plastique. Pendus verticalement dans l'obscurité, les sacs de substrat "incubent" pendant deux semaines.
"Nous reproduisons les conditions d'un sous-sol de sous-bois. La température et l'humidité y sont comparables" explique Arnaud Ulrich, l'un des deux fondateurs de UpCycle-La boite à champignons, basée à Saint-Nom la Bretêche (Yvelines), créée en 2014.
Tapi dans l'obscurité, le mycellium de champignon se multiplie, comme il le ferait sous les racines d'un arbre.Au bout de quinze jours, les sacs devenus tout blancs sont transférés dans une salle de "fructification".
Brusquement, on allume la lumière, on diminue l'humidité. Finies les vacances en forêt. Les sacs sont incisés, les pleurotes vont sortir.
"Les champignons sont +stressés+, ce qui leur donne envie de se reproduire, et de libérer leurs spores, donc de sortir du sac. Ensuite, il n'y a plus qu'à récolter", explique M. Ulrich.
Pour lui, l'agriculture urbaine doit d'abord être liée au recyclage des déchets organiques de la ville, et s'inscrit dans une logique d'économie circulaire. "30% des déchets urbains sont des biodéchets valorisables, et aujourd'hui seulement 5% de cette matière organique est recyclée" dit-il.
"Nous ne faisons que reproduire avec des méthodes modernes ce qui se passait au 19e siècle" ajoute-t-il.
Aujourd'hui, 20 tonnes de marc de café sont récoltées par mois, essentiellement dans les cantines de grosses sociétés de l'ouest parisien, pour produire environ deux tonnes de pleurotes, vendues 15 euros le kilo.
Depuis peu, les cafés parisiens sont appelés à se joindre au mouvement.
"C'est une démarche vertueuse, nous produisons entre 20 et 30 kilos de marc par semaine", explique Romain Vidal, 30 ans, patron de la brasserie Le Sully à Paris, l'un des pionniers de cette démarche de recyclage: "et notre cuisinier inscrit les pleurotes au menu pour les clients de la brasserie".
D'ailleurs, le chef se dit "ravi" de l'expérience: Cultivés de la sorte, les champignons sont denses, goûteux, et rendent "très peu d'eau à la cuisson".
Après chaque expresso, chaque capuccino servi au comptoir ou en salle, les garçons de café vident le marc dans des sacs, récupérés par le livreur à vélo de la marque de café.
A Paris, ville des bistrots et des terrasses, les ressources ne manquent pas. La capitale produit quelque 600.000 tonnes de marc par an, selon une estimation de UpCycle, qui accompagne des projets du même type dans plusieurs villes de France.
Après la récolte des champignons, le café entame même une troisième --et dernière-- vie, et retourne enfin à la terre.


Mélangé aux filaments de champignon et à la cellulose de bois, il est utilisé comme compost, baptisé "champost", par des horticulteurs et maraîchers.
Aujourd'hui, les deux associés se diversifient en installant des machines à produire du compost au pied de grandes tour de la Défense.
Alimentées par des biodéchets de restaurants (épluchures, restes de plats cuisinés, de viandes ou de poissons) ou d'espaces verts (tontes de gazon), les "Rocket", des tubes qui hachent menu, chauffent et malaxent, produisent en un temps record du compost, qu'ils vont utiliser pour produire... des champignons de Paris à partir de septembre.

Isabel MALSANG - AFP - vendredi 22 février 2019

07/03/2019

Qu'est-ce qu'une pomme responsable?

Selon un article de Mr Marc Ouahnon dans le journal gratuit "20 minutes", une production de pommes responsable, c'est tout d'abord une production qui respecte la nature. Pour protéger leurs vergers, les arboriculteurs de la marque Pink Lady par exemple privilégient des méthodes naturelles qui préservent la biodiversité. Ils comptent notamment sur les chauve-souris, les mésanges et les abeilles pour aider à juguler ravageurs et maladies. Les abeilles sauvages et les haies jouent effectivement un grand rôle dans la protection des vergers.

Le terroir est également important. Dans notre pays, les zones privilégiées sont le Val de Loire ainsi que le Sud-Ouest. Les pommes ont besoin, en effet, d'un équilibre minéral des sols. Les arboriculteurs doivent tailler les arbres en hiver et au printemps veiller à l'éclaircissage  et l'effeuillage en attendant la récolte de l'automne. La cueillette se fait à la main et cela intervient lorsque le fruit arrive à maturité. Après un tri rigoureux, si les fruits ont des défauts, ils finissent en compotes, en jus ou en cidre.

La pomme est apparemment le fruit préféré des français. Toutefois, il faut savoir que c'est aussi un des plus traités (vers, carpocapse...). C'est pourquoi, seuls les fruits bio peuvent être consommés avec la peau. On considère qu'en 2018, 1,5 million de tonnes de pommes ont été produites. Pour en savoir davantage, consulter sur internet le site:

https://www.750g.com/ingredients/pomme-i93.htm
Lyliane

 

Nicolas Hulot fait avec la CFDT de nouvelles propositions...

Editorial. Le secrétaire général de la CFDT et l’ancien ministre de la transition écologique ont présenté, le 5 mars, 66 propositions dessinant un nouveau « pacte social et écologique », à rebours des choix du gouvernement.

Dans sa lettre adressée aux Français, le 13 janvier, le président de la République a fixé l’ambition du grand débat national qu’il a engagé : « Nous devons inventer un projet productif, social, éducatif, environnemental et européen nouveau, plus juste et plus efficace. » Il en attend « de nouvelles idées » et « de nouvelles manières d’envisager l’avenir ». Une vingtaine d’acteurs majeurs du monde associatif et syndical viennent de le prendre au mot.
Le « pacte social et écologique », assorti de 66 propositions d’action, qu’ils ont rendu public mardi 5 mars, constitue une réponse collective, charpentée et vigoureuse, à l’invitation présidentielle. Mieux, cette initiative esquisse, pour aujourd’hui et pour demain, un projet de société et un modèle de développement, en clair un projet politique alternatif.
Cette initiative pourra difficilement être écartée d’un revers de la main par le président de la République, quelles que soient ses réticences à admettre que les corps intermédiaires puissent intervenir dans le débat public au-delà de leur domaine d’action spécifique. Elle est en effet portée par trois syndicats (CFDT, CFTC et UNSA), par la Mutualité française et par des associations environnementales, sociales ou d’éducation populaire de premier plan (France Nature Environnement, Fondation Nicolas Hulot, Réseau Action Climat, Secours catholique, Ligue de l’enseignement, ATD Quart Monde, Cimade, Uniopss, France terre d’asile, etc.).
En outre, elle est défendue par deux têtes d’affiche dont la parole est tout sauf négligeable : le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, et l’ancien ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot. Le premier avait été sèchement éconduit par le premier ministre, en novembre 2018, quand il lui avait proposé son aide pour répondre au mouvement des « gilets jaunes ». Le second avait démissionné avec fracas, en septembre, qualifiant de « mystification » la politique environnementale du gouvernement.


Mise en garde du chef de l’Etat
Que proposent-ils ? Au-delà des grands mots et des grands sentiments – redonner à chacun le pouvoir de vivre dignement, réconcilier transition écologique et justice sociale, partager le pouvoir entre gouvernants et citoyens –, bon nombre de leurs propositions partager le pouvoir entre gouvernants et citoyens –, bon nombre de leurs propositions vont à rebours de la politique ou de la philosophie du gouvernement.

Ainsi, en matière de fiscalité (taxation des hauts patrimoines, fin des dérogations accordées aux revenus du capital, fin des exonérations de la taxe carbone pour le transport aérien, maritime ou routier de marchandises…). De même en matière de logements (retour sur les coupes opérées sur les aides publiques et sur les ponctions sur les organismes d’HLM, investissement massif dans la rénovation thermique…), de retraites (garantie d’un niveau de pension au moins égal au smic pour une carrière pleine…), de vie des entreprises (plafonnement des rémunérations des dirigeants et adossement de leur part variable à la performance sociale et environnementale…) ou de vie démocratique (multiplication des jurys citoyens pour évaluer projets de loi et politiques publiques…).
Enfin, ils mettent en garde le chef de l’Etat contre la tentation, « l’erreur », insistent-ils, de penser « qu’il est encore possible de décider seul des conclusions » à tirer du grand débat. La réponse appartient à Emmanuel Macron. Mais il lui sera  difficile d’ignorer cette interpellation.

LE MONDE - Le Monde - mardi 5 mars 2019

Le 8/3/2019 combattre les violences faites aux femmes partout dans le monde...

Mme Cécile Coudriou, Présidente d'Amnesty International France, fait publier dans la lettre d'Amnesty à l'occasion du 8/3/2019, Journée Internationale des droits des femmes, un dossier concernant les violences faites aux femmes partout dans le monde. Les femmes sont, en effet, les premières victimes de la discrimination, du harcèlement et de la haine, notamment sur Internet.

De nombreuses personnes sont encore en danger ou réduites au silence quand elles défendent leurs droits. Les unes sont mariées de force dès leur plus jeune âge comme au Soudan, d'autres, paient un lourd tribut aux conflits armés comme au Nigéria, d'autres encore, réfugiées ou migrantes, subissent des violences inacceptables comme en Irak.

Au Maroc, par exemple, Mme Nasser Zefzafi, une mère de famille qui risque des années de prison pour ses critiques contre les autorités et d'autres militants comme Mr Nawal Benaissa, lui aussi inquiété par la justice marocaine, tous révoltés par des injustices  et la répression, ont commencé à se rassembler et à créer un mouvement nommé Hirak. Pour les soutenir et défendre avec eux les droits humains, joindre www.amnesty.fr.

La location revient en force!

Le  journal Télérama sous la plume de Mme Sophie Berthier s'emploie à valoriser l'évolution sociale qui nous pousse vers la location. En effet, au lieu d'acheter, de dépenser, de s'encombrer, quitte à se lasser et à jeter,de plus en plus de Français se tournent vers la location. Cette évolution est apparemment motivée par la baisse du pouvoir d'achat, mais aussi par la certitude que moins on possède, plus on est libre, écrit la journaliste.

Comme le numérique permet, grâce à des plateformes faciles à utiliser, de tout louer ou presque entre particuliers, sans chèque de caution, ni franchise (le prix de la location inclut l'assurance) pourquoi se priver? Il y a des sites généralistes comme placedelaloc.com ou allovoisins.com, qui privilégient la remise en main propre pour tisser des liens. Par exemple, on se retrouve dans un café, chez soi pour apporter ou récupérer des flûtes à champagne, un appareil à raclette, des outils de jardinage, un instrument de musique.

D'autres comme lougageparis.com ciblent des envies ou besoins plus précis : louer par valises les indispensables pour aller skier ou plonger. Chez www.artoteka.fr, on s'offre l'accrochage temporaire d'une oeuvre d'art chez soi.Alors pourquoi ne pas essayer?

Lyliane

06/03/2019

Des jeunes mobilisés contre le réchauffement de la planète...

Dans le journal gratuit C News du 21/2/2019 un article attire notre attention sur l'engagement des jeunes européens en faveur du climat. Ils n'hésitent pas à organiser notamment des marches et même des grèves de cours, à l'initiative de la jeune suédoise Greta Thunberg, pour dénoncer l'immobilisme des politiques. Les jeunes de la Suède, la France, l'Allemagne, la Belgique, les Pays Bas... se mobilisent et descendent dans la rue. Le mouvement "Fridays for future"(vendredis pour l'avenir) essaime peu à peu. Il s'est fait entendre à la Commission européenne à Bruxelles même pour tenter d'influer sur l'avenir de l'Europe.

Il est surtout question d'exiger des gouvernements qu'ils respectent l'accord de Paris de 2015. En effet, les politiques ne proposent toujours aucune initiative et ne semblent entreprendre aucune action. Pourtant il y a urgence à s'emparer du combat climatique. Le groupe d'experts du GIEC a insisté dans son dernier rapport sur la nécessité d'agir vite pour limiter le réchauffement à 1,5°C sous peine de conséquences dramatiques comme la fonte des glaciers, la montée du niveau des océans, la hausse des températures...

Il faut également savoir que 2 139 personnes jusqu'ici ont signé la pétition "L'affaire du siècle" pour attaquer l'Etat français en justice pour inaction climatique et obtenir enfin des actions du gouvernement. Réjouissons nous que des jeunes donnent l'exemple et tentent de faire bouger les lignes dans des pays où l'économie semble prendre le pas sur l'écologie. Ce mouvement pourrait peu à peu s'étendre à toute la planète...

Lyliane

Pour tenter d'en finir avec les plastiques...

Dans un livre riche en alternatives au plastique, un responsable de Greenpeace aide les citoyens à changer le monde à petite et grande échelle.
Tous les jours, retrouvez le fil vert, le rendez-vous environnement de Libération. Le lundi : une recommandation (livres, conférences, films, podcasts, etc.) de la rédaction.
Avec le retour des beaux jours, elles réapparaissent sur les terrasses. Sans le réflexe de la commande «sans paille, merci», de longs tubes en plastique vont encore être fourrés dans nos boissons jusqu’à leur interdiction début 2020. De nombreux citoyens n’ont pas attendu les lois et pactes passés avec les industriels pour tenter de déplastifier leur vie. Il est urgent de ralentir la pollution des océans causée par la matière «miracle». A commencer par les produits à usage unique qui représentent 70 % des déchets marins. La tâche peut sembler colossale. En finir avec le plastique apaise les angoisses grâce à des conseils avisés pour changer progressivement notre manière de consommer et inciter le reste de la société à en faire autant.


«Ce livre s’adresse à ceux qui veulent agir sans plus attendre, mais qui ne savent pas par où commencer», écrit en préambule l’auteur, Will McCallum, responsable de la campagne océans de Greenpeace Royaume Uni. Avant de dévoiler son plan de guerre contre le plastique, il établit un état des lieux concis et accessible de la situation actuelle. Principaux chiffres et phénomènes pointés par les études scientifiques, récits d’expéditions récentes, Will McCallum nous embarque dans le merveilleux monde de la pollution plastique, étendue jusque dans les endroits les plus isolés, et de ses conséquences sur la chaîne alimentaire, y compris chez l’homme. On attaque les chapitres suivants avec d’autant plus de motivation.


Des petits pas à l’activisme
L’auteur nous accompagne en cuisine, dans la salle de bains, la chambre, l’espace public et au travail pour supprimer ou substituer la matière incriminée. Il prend le temps d’expliquer les subtilités telles que le problème des emballages complexes (exemple : les gobelets en papier sont recouverts d’une fine couche de plastique à l’intérieur, ce qui empêche leur recyclage). Des tableaux vides permettent de noter les alternatives, sites, recettes retenues parmi la myriade de conseils. A chaque étape, le partage sur les réseaux sociaux est encouragé : signaler des hérésies type suremballage au supermarché, partager les astuces… L’auteur en profite (un peu trop, petit bémol) pour promouvoir le hashtag #BreakFreeFomPlastic créé dans le cadre de la campagne de Greenpeace. Enfin, la dernière étape est dédiée à l’activisme plus poussé. Une partie dans laquelle on retrouve des lettres types, des conseils pour se préparer aux rencontres avec des décideurs ou organiser des événements de sensibilisation.

Au fil des chapitres, les nombreuses interviews de responsables d’ONG et d’associations renforcent l’effet stimulant du livre. Les personnes interrogées livrent leurs préoccupations, expliquent leurs actions et donnent des pistes pour approfondir la lutte. L’une d’entre elles note par exemple que les pailles sont très utiles aux personnes handicapées. Il rappelle que la recherche d’alternatives au plastique jetable doit elle aussi être inclusive.
En finir avec le plastique, Will McCallum, éditions Marabout, 201

05/03/2019

Météo du mois de mars...

Voici maintenant la météo astrologique du mois de mars 2019 :

  • 01/03/19 : Vénus quitte le Capricorne et entre en Verseau
  • 05/03/19 : Mercure tourne rétrograde à 29° Poissons (Directe le 28 mars à 16° Poissons)
  • 06/03/19 : Uranus quitte le Bélier et entre en Taureau à 08h28 UTC
  • 06/03/19 : Nouvelle Lune en Poissons à 16h04 UTC
  • 10/03/19 : Mars (16° Taureau) sextile Neptune (16° Poissons)
  • 14/03/19 : Mars (18° Taureau) trigone Saturne (18° Capricorne)
  • 20/03/19 : Mars (22° Taureau) trigone Pluton (22° Capricorne)
  • 20/03/18 : Équinoxe du Printemps : Soleil à 0°0’ Bélier à 21h58 UTC
  • 21/03/19 : Pleine Lune sur l’axe Bélier-Balance à 01h43 UTC
  • 22/03/19 : Mars (24° Taureau) sextile Nœud Nord (24° Cancer)
  • 26/03/19 : Vénus quitte le Verseau et entre en Poissons
  • 28/03/19 : Mercure revient directe à 16° Poissons
  • 31/03/19 : Mars quitte le Taureau en entre en Gémeaux

Une appli video Tip Top qu'adorent les ados...

Mr Philippe Dupuy dans le magazine "Nous" informe les lecteurs au sujet d'une nouveauté nommée Tik Tok, qui enflamme les jeunes depuis l'an dernier. Il s'agit d'une application de partage de vidéos, numéro un des téléchargements gratuits sur les stores Apple et Android. Tik Tok revendiquerait déjà plus de 500 millions d'utilisateurs dans le monde dont 2,5 millions en France. Il s'agirait de l'appli la plus utilisée des ados après Snapchat et Instagram.

La société chinoise qui l'a développée se nomme Bytedance et ce serait aujourd'hui la start-up la plus valorisée au monde devant Uber. On s'y inscrit en un clic avec son profil Facebook. Une première vidéo s'affiche à l'écran sous l'intitulé:"Pour toi". Le pseudo de l'auteur est au bas de l'écran avec le titre de la musique utilisée. A droite de l'écran, on peut liker, s'abonner, partager et savoir combien l'ont fait avant vous. Des milliers de clips courts (15 secondes) postés du monde entier sont aussi accessibles et défilent à l'écran.

Les utilisateurs et utilisatrices sont invités à se filmer en train de mimer leurs chanteurs et chanteuses préférés. Il y a aussi des tutoriels, des sketches, des performances, de la magie, du sport, des animaux et des mini-chorégraphies à reproduire sur une musique donnée. Il y a notamment une énorme bibliothèque d'effets et de musiques, que l'on peut partager dans un clic. On attend de ce fait une génération de Titokeurs après celle des Youtubeurs.

Pour en savoir davantage, consulter sur Internet: www.appdirectory.fr.

Lyliane

04/03/2019

Des thérapies énergétiques qui dérangent encore...

 

Des thérapies efficaces qui dérangent

mille de thérapies qui restent controversées, car elle bouleversent l’ordre établit dans le monde de la psychothérapie. Ces thérapies intègrent des méthodes cliniques contemporaines avec des concepts et des techniques dérivés de systèmes de guérison anciens, le plus souvent l'acupuncture et l'acupressure, comme c'est le cas pour l'EFT et la TFT (dont est issue l'EFT).

La dernière décennie a été marquée par une vague d'études sur l’efficacité de ces nouvelles thérapies. Ces études constituent un ensemble croissant de données probantes à l'appui de ces approches. C’est à dire que l’on mesure chaque jour de plus en plus à quel point elles sont utiles et efficaces pour traiter de nombreux troubles, aussi bien physiques, que mentaux.

De plus, on comprend de mieux en mieux comment et pourquoi elles fonctionnent et même si la totalité des mécanismes actifs n’est pas encore expliqué, on dispose désormais d’au moins deux hypothèses vérifiables pour expliquer les mécanismes cérébraux qui produisent les solides résultats cliniques rapportés dans la documentation de recherche, fondées sur les connaissances neurologiques actuelles.

Les avantages potentiels de l'intégration de la stimulation de points d'acupuncture dans des approches de traitement plus conventionnelles, fondées sur les données probantes existantes, comprennent une augmentation de la rapidité de traitement et une plus grande facilité pour modifier efficacement les cicatrices émotionnelles profondes qui se sont créés au moment des traumatismes et qui n’ont plus lieu d’être dans le présent.

Quel est le principe de la psychologie énergétique ?

Lorsque des événements traumatisants (ou des situations émotionnellement chargées) surviennent dans la vie d’un individu, celles-ci se stockent dans le cerveau et le corps des personnes avec tout ce qu’elle ont vu, entendu, senti, ressenti, pensé, cru et imaginé lors de l’événement.

Lorsque qu’un individu est traumatisé son cerveau est incapable de traiter son expérience comme il le fait habituellement. Et donc, tout ce qui est relié à ce moment traumatique est « encapsulé » dans son cerveau et son système nerveux autonome. Souvent, le souvenir lui même de l’événement n’est plus accessible à la conscience de la personne mais les perturbations restent bien présentes dans son système nerveux autonome. Ce qui la maintient dans un état de détresse intense. Elle continue de ressentir de violentes émotions, bien longtemps après son traumatisme, sans même savoir parfois pourquoi.

Les techniques de thérapies énergétiques telles que l’EFT (Emotional Freedom Techniques) ou la TFT (Thought Field Therapy) produisent deux effets notables. Premièrement elles débloquent les souvenirs négatifs et les émotions qui y sont associées et engrammés dans dans le système nerveux et le corps, et ensuite elles permettent au cerveau de digérer cette expérience (de retraiter l’information en quelque sorte pour que le cerveau réalise que c’est bel et bien terminé).

Le psycho-praticien en énergétique travaille avec son patient dans un espace de sécurité, avec beaucoup de douceur. Il accompagne la personne à s’approcher pas à pas du souvenir traumatique si cela est possible, sans déclencher une trop forte émotion. Et le cas échéant, le patient peut alors se confronter à nouveau au souvenir et ressentir à nouveau des émotions pas agréables qui sont retraitées grâce à la stimulation manuelle de certains point d’acupuncture. Le patient stimule lui même des points qui se trouvent sur son visage, sur son torse et sur ses mains.

Cette forme de thérapie permet au patient d’intégrer progressivement la charge négative des émotions et de reprendre le contrôle de sa vie. L’état de stress post-traumatique s’atténue puis disparait, les phobies se résorbent souvent en une ou deux séances. Dans les cas plus complexes, la thérapie demande plusieurs séances, mais les études montrent qu’ils faut moins de séances qu’avec d’autres méthodes tout au aussi efficaces.

Le saviez-vous ?

  1. La psychologie énergétique est née à la fin des année 1970 avec les découvertes du Dr Roger Callahan, psychologue, bien avant la naissance de l'EMDR.
  2. Dix études différentes ont comparé les deux méthodes de la famille de la psychologie énergétique que sont l'EFT et la TFT à d'autres approches thérapeutiques validées et « basées sur des données probantes » telle que les TCC ou l'EMDR. Elles montrent toutes l'efficacité et la rapidité des techniques énergétiques.
  3. `De très nombreux praticiens en TCC (Thérapies cognitivo-comportementales) utilisent aujourd'hui des séquences de tapping dans leur pratique aux États-Unis (plus de la moitié des professionnels interrogés). 

Pour la première fois dans l’histoire de la psychologie énergétique, le gouvernement britannique a reconnu l’efficacité de l'EFT (Techniques de libération émotionnelle) et de la TFT (Thérapie du Champ Mental) pour le traitement du Syndrome (ou trouble) de stress post-traumatique SSPT ou TSPT). Ces deux techniques psycho-corporelles très proches (l’EFT est une "copie" simplifiée de la TFT) combinent des interventions somatiques (stimulations de points d’acupuncture) et cognitives (exposition imaginaire au traumatisme vécu).

L'efficacité de l'EFT et la TFT pour le traitement du TSPT est reconnue par le gouvernement britannique
 

 L'équipe Bebooda        

Un concours étudiant est lancé par Mr Thomas Pesquet...

L'astronaute français Mr Thomas Pesquet et la ministre de l'Enseignement supérieur Mme Frédérique Vidal ont lancé jeudi à Toulouse un concours permettant à des étudiants d'imaginer des projets qui, s'ils sont retenus, seront testés à bord de l'ISS (station spatiale internationale).
Ce concours, organisé par le Centre national d'études spatiales (CNES), "offre l'opportunité aux étudiants de se mobiliser autour de projets artistiques, médiatiques, technologiques ou scientifiques" et les candidats pourront solliciter l'ISS pour les concrétiser, selon un communiqué du CNES.
Les trois meilleurs seront transportés à bord de l'ISS pour y être testés par Thomas Pesquet, ajoute le texte.
"Cette initiative est sans précédent dans sa forme comme dans son ambition", a indiqué Mme Vidal devant les étudiants de l'université Paul Sabatier de Toulouse.
Le palmarès des projets récompensés sera annoncé le 20 juin au Salon international de l'aéronautique et de l'espace, au Bourget.

AFP - jeudi 21 février 2019

03/03/2019

Ne pas forcément jouer pour gagner et de ce fait vivre mal la défaite...

Mme Aurore Harrouis dans le magazine "Nous" donne la parole à Mme Marie Mayné, psychothérapeute généraliste et sophro-analyste, installée à Nice depuis 6 ans, qui anime des groupes de parole de femmes. Celle-ci explique que beaucoup de joueurs n'aiment pas perdre et ne prennent pas le jeu comme un divertissement. "Ils se sentent souvent dévalorisés, car c'est une blessure d'amour-propre qui soulève de la culpabilité, de la rancoeur.

Mme Mayné connait bien le sujet et relie la dévalorisation à un manque de confiance en soi, dans la mesure où "la vie est considérée comme une compétition permanente dans laquelle certains ne supportent pas de perdre". Le jeu n'apporte plus aucun plaisir dans ce cas. Aussi, dès l'enfance, le jeu doit être proposé à l'enfant pour qu'il apprenne les règles du jeu et ne cherche plus à toujours dominer les autres. Cela incite en effet à accepter les limites de la vie et donc peu à peu à perdre son sentiment de "toute-puissance infantile". L'enfant doit, en effet, trouver du plaisir et de l'insouciance à jouer et il est invité à accepter ses failles éventuelles.

Plus tard, l'adulte saura de ce fait supporter les aléas du sort et perdra "l'illusion que la vie se pliera à ses désirs". Il est donc essentiel de ne pas laisser nos enfants gagner à tous les coups. Au contraire, tout adulte qui joue avec son enfant peut lui montrer que "perdre n'est pas grave". L'article se termine sur la sage maxime de Mr Pierre de Coubertin: " L'important, c'est de participer".

Lyliane

Le vrac en folie dans le Var...

Mme Amandine Roussel dans le journal Nous a interviewé Mme Claire Bellini, ancienne infirmière âgée de 50 ans et reconvertie en épicière ambulante de la région d'une vingtaine de villes et villages de la Provence verte. Elle fait, en effet, les marchés de Cotignac, de Bras, de St Maximin, de la Roquebrussanne et de la Farlède, quand elle ne réalise pas des livraisons à domicile deux fois par semaine avec son camion baptisé Lulu. Son entreprise a été nommée "La vrac en folie".

Sa spécificité réside dans le fait qu'elle ne prend que des produits bio, locaux et de saison. Et elle ne propose pratiquement que du vrac. Ses clients viennent en effet avec leurs sacs et bocaux. Dans un rayon de 100km, Mme Bellini rencontre des gens du coin, heureux de la voir arriver avec ses références de qualité. Les producteurs locaux lui proposent leurs produits frais (fromages, légumes, fruits...) ou plus durables (biscuits, herbes séchées, savons, cosmétiques, miel, pâtes...).

Comme quoi il y a la place pour ce genre d'entreprise dans nos régions françaises! Espérons que cette initiative fera tâche d'huile dans le pays! Pour tout contact, joindre sur Facebook @lavracenfolie ou par téléphone: 06 89 68 67 53.

Lyliane

02/03/2019

Elever des poules pondeuses...

Selon un article de Mme Amandine Roussel pour le magazine Nous, depuis 2013, une jeune femme polonaise Mme Monika Carrère et son mari se sont installés sur un terrain agricole près du Pradet (83) et ils y élèvent des poules pondeuses en plein air. Aujourd'hui, ils accueillent 950 poules rousses, réparties en 4 poulaillers de 50 m2 et un parcours de 100 m2. Cela fournit environ 600 oeufs bio estampillés Cot-Côte-d'Azur qui sont vendus sur place à la ferme - 473, Chemin des Clapiers au Pradet - mais aussi dans des magasins bio du coin et des Amap.

Deux fois par an, 250 poules sont remplacées et vendues à des particuliers. Car le bien-être des animaux est important pour cette famille. Ainsi, au pied de la Colle noire au Pradet, dans une oasis d'oliviers et figuiers, on est loin des élevages en batterie! Etant donné la qualité des produits, des collèges se fournissent chez Monika ainsi que certains grands restaurants comme Le Mas du Langoustier à Porquerolles. Il y a donc place dans nos campagnes françaises pour des élevages bio rentables et où il fait bon vivre...

Pour en savoir plus, s'adresser au 06 45 19 36 33.

Lyliane

Un savoir-faire artisanal à Cogolin(83)

Cogolin était connu pour ses pipes en terre, mais cette ville du Var est également célèbre pour ses tapis. Ce savoir-faire artisanal exceptionnel est perpétué par sa manufacture depuis 1924. Des métiers à tisser de type Jacquard datant de la fin du 19ème siècle sont toujours en activité. En 1928, un ingénieur textile lyonnais Mr Jean Lauer racheta l'entreprise et la transforma. Aujourd'hui, des tapis tissés en laine, en raphia, en coton ou encore en jute sortent toujours des ateliers de la manufacture, installée 6, Boulevard Louis Blanc à Cogolin et employant une vingtaine d'ouvrières.

Mme Amandine Roussel dans le journal Nous a interviewé Mme Sarah Henry , membre du personnel de la Manufacture rachetée en 2010 par le groupe House of Tai Ping, une compagnie florissante de Hong Kong. Une large gamme est offerte pour donner du choix à des clients relativement aisés. Car ces tapis coûtent plus de 8000 euros. L'entreprise a autrefois été sollicitée par des décorateurs de renom comme F. Léger ou Jean Cocteau. Une collaboration avec la designer India Mahdavi a aussi rencontré un franc succès. La dernière collection en date est inspirée de l'architecte franco-américain Elliott Barnes.

La matière première provient de Nouvelle-Zélande et elle est filée en Allemagne. Le coton est égyptien et filé en Belgique. Enfin, le lin et le jute viennent de France et de Belgique, tandis que le raphia est importé de Madagascar. Savez-vous que certains tapis du palais du Grand Trianon à Versailles sont made in Cogolin? Des motifs classiques comme l'Artuby sont toujours proposés à côté d'autres plus fantaisie (Art Nouveau, motifs géométriques...). La Collection 2019 s'inspire quant à elle des années 30.

Des visites sont organisées par l'office du tourisme pendant la période estivale. Pour tout renseignement, contacter sur Internet: www.manufacturecogolin.com.

Lyliane

 

01/03/2019

Quelles aides financières pour adapter mon logement?

Dans le journal gratuit "Mon pharmacien et moi" de janvier/février 2019, un article liste toutes les aides financières existantes, afin de faciliter le financement des travaux d'aménagement d'un logement.C'est l'Agence Nationale de l'habitat (ANAH)qui octroie ces aides aux propriétaires occupants ayant des revenus modestes. Il peut s'agir par exemple de l'installation d'une douche de plain-pied comme de la réfection de l'électricité. Les locataires qui financent les travaux avec l'accord de leur propriétaire peuvent également y prétendre. L'aide accordée peut aller jusqu'à 50% du montant total des travaux hors taxes. Le logement doit toutefois avoir plus de 15 ans et le versement des aides est subordonné à des conditions de ressources détaillées sur le site anah.fr.

Si l'on est retraité du régime général, l'Assurance retraite peut prendre en charge une partie des coûts des travaux d'amélioration ou d'adaptation du logement, afin de prévenir la perte d'autonomie. Ces travaux doivent être réalisés dans votre résidence principale. Le montant de l'aide dépendra notamment du coût de revient du chantier et des ressources. Certaines Caisses de retraite complémentaires proposent parfois également des aides. La région, le département ou la commune peuvent aussi accorder aides et prêts, voire subventions. Pour le savoir, consulter un point rénovation info service sur le site de l'Agence nationale de l'Habitat - www.anah.fr. ou à l'ADIL.

Certains travaux sont pris parfois en charge dans le cadre de l' APA (allocation personnalisée d'autonomie). Cette aide, qui peut être versée par le Conseil Départemental, s'adresse aux personnes âgées de 60 ans et plus en perte d'autonomie quels que soient leurs revenus. On peut aussi bénéficier d'un crédit d'impôt pour certaines dépenses d'équipement pour l'adaptation du logement au handicap ou à la perte d'autonomie. Que l'on soit propriétaire ou locataire, cela concerne la résidence principale en France. Pour plus d'informations, consulter le site: www.service-public.fr.

Lyliane

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Tester le bain de glace...

Mme Myriam Loriol dans Version Femina nous raconte comment elle a testé la méthode Wim Hof dans une piscine à zéro degré. Ce néerlandais de 59 ans est nommé "Iceman", car il  est capable de tenir 72 minutes dans un bain rempli de glace. Il dit réaliser ses prouesses grâce à une respiration particulière et une forte concentration. Cela lui permettrait de prendre le contrôle de son corps. Il diffuse sa méthode en formant des instructeurs dans le monde entier. En France, Mr Jean-François Tual -  www.icemind.fr - propose des stages d'initiation d'une demi journé  à l'Hôtel Kube à Paris pour 100 euros.

Autour d'une petite piscine en plastique, remplie à moitié de glace, 11 stagiaires se retrouvent et sont censées se tremper dedans. Certains cherchent la performance, d'autres aguerris au froid veulent aller plus loin. La séance commence  en prenant la température du bain. Puis, on inspire un maximum d'air par le nez, en commençant par le bas du ventre et on expire sans effort. On s'assoit et on enchaine avec environ 30 respirations, afin de pouvoir ensuite bloquer sa respiration.

Ensuite, les stagiaires s'allongent et enchaînent 3 cycles d'hyperventilation. Le corps est alors en mode "panique". Une sorte d'engourdissement se produit et cette sensation hypnotique va crescendo. On se sent comme dans une carapace protectrice au niveau de la cage thoracique. Alors se fait le partage d'une collation. Des mouvements lents et une relaxation ont encore lieu. Puis, chacun passe à tour de rôle son baptême. Le froid saisit, certes, mais en respirant calmement, c'est faisable reconnaît Mme Loriol! Chacun reste environ 3 minutes 30 dans la piscine de glace. C'est apparemment tonifiant et cela booste mentalement.

Grâce à la préparation physique, les taux d'hormones augmentent dans le sang. La pleine conscience fait en quelque sorte partie de la méthode, stimulant la sécrétion de dopamine Les défenses immunitaires augmentent. Mais attention, la méthode est déconseillée aux personnes souffrant de la maladie de Raynaud, de troubles respiratoires et cardiaques. Pour en savoir plus, RV sur le site en anglais www.wimhofmethod.com. lLa liste des instructeurs se trouve à la rubrique "Academy".

Lyliane

28/02/2019

Un champignon qui a un goût de viande blanche...

Vous êtes tenté par le veganisme ou le végétarisme mais redoutez le fait que certains aliments vous manquent ? Sachez qu’il existe de nombreux substituts, à commencer par ce champignon, qui a la même saveur que le poulet.


Si vous essayez de réduire, voire d'arrêter totalement, votre consommation de viande mais qu’il arrive que le goût vous manque, alors les plats à base de cette espèce de champignon pourraient vous plaire. Considéré comme l’un des meilleurs champignons comestibles par certains experts, d’après le site Atlas Obscura, le polypore soufré est surnommé le « poulet des bois ».
La couleur des polypores, des champignons abondants en Amérique du Nord et en Europe, varie du rose/orange au jaune vif. Généralement les amateurs de balades en forêt pourront l’apercevoir au niveau des troncs d’arbres, où il émergerait par un pied unique selon le blog Nature Aventure Survie. La face des polypores est d’un jaune soufre particulièrement marqué. Ces champignons peuvent par ailleurs atteindre une taille impressionnante.


Des champignons à cusiner en nuggets, en omelettes…
La chair des polypores est ferme et charnue. Pour les cuisiner, il est conseillé de les découper en lamelles assez épaisses et de les faire cuire à la poêle, agrémentés d’huile d’olive et de morceaux d’ail afin de lui donner encore plus de saveur. Il est par ailleurs possible de l’incorporer dans des omelettes ou de le mixer pour l'incorporer dans des sauces pour des pâtes. Enfin, pour ceux qui recherchent un substitut au poulet, n’hésitez pas à les paner et les faire frire afin de les déguster comme des nuggets. En revanche, il faudra peut-être se déplacer au grand air pour en trouver, étant donné qu’il peut être difficile d’en trouver dans le commerce.

Kevin Romanet - Gentside - samedi 16 février 2019