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28/01/2019

Utiliser des leggings anti-cellulite...

Mme Julie Pujols-Benoit dans le magazine Version Femina nous présente les nouveaux modèles d'accessoires minceur, qui promettent un effet raffermissant. Il y a tout d'abord le "Movimiento de Skin'Up", un vêtement qui procure un massage non stop et  a un effet anti-capitons avec ses fils en céramique tricotés. Il tient chaud l'hiver et il est vendu 75 euros sur le site de www:laboratoire-skinup.com.

Il y a aussi le " Cosmeto Jade de Beautytherm", composé de fibres de jade ayant une action refroidissante et rehydratante. On doit le porter au moins 28 jours à raison de plusieurs heures par jour. Il couvre le nombril et c'est peut-être le plus techno. Il est vendu 69 euros sur www.beauty-therm.com. Quant au "Keepfit de BV Sport, qui est un cuissard de compression, il est conçu essentiellement pour les sportives. Il favorise notamment le drainage lymphatique. On le met habituellement quand on s'entraîne. Il coûte 64,90 euros dur bvsport.com.

Il existe également le Minceur de Nuit de Lytess qui a une action micro-massante et se porte comme un pyjama. Grâce à un sérum cosmétique présent dans la matière (garcinia, fucus, bois de santal et prêle), on peut le garder la nuit en toute saison. Il serait spécialement conçu pour faire diminuer la cellulite. Enfin, le Minceur Sport de Cellutex, aux plantes et aux vitamines A et E, reste confortable et tonifie la peau, si on le porte 3 fois par semaine le matin pendant 1 heure environ et le soir pendant 2h. Il coûte 66,50 euros sur le site www.cellutex.com.

Pourquoi ne pas essayer si on désire tester ces leggings anticellulite?

Lyliane

Dépistage prénatal des trisomies 21,18 et 13 par analyse ADN libre circulant...

Sur simple prise de sang maternel, il est désormais possible de dépister des trisomies. Ce test de dépistage non invasif appelé DPNI Ninalia est sans risque pour le fœtus et il permet de détecter si celui-ci est porteur d'une trisomie 21, 18 ou 13. Effectué par un professionnel de santé dès la 10 ème semaine de grossesse, son taux de détection est précis à 99%. Si le résultat est positif, il indique une forte suspicion d'anomalie génétique.

Pour en savoir davantage, s'adresser à www.dpni-biomnis.com ou à www.biomnis.com

27/01/2019

Découvrez le projet WONDERFOOL...

Participer

Découvrez le projet WONDERFOOL

Et si on chantait ensemble

Mardi 29 mai 2018, par Frédéric Verdier ACNV // Actualités

 

Bonjour à toutes et à tous,

Et si on chantait ensemble le monde dans lequel on veut vivre ?

Nous sommes heureux de vous présenter le projet musical-humaniste WONDERFOOL, qui met en musique les paroles de Marshall Rosenberg, le fondateur de la Communication NonViolente et qui prolonge son intention de diffuser la CNV au plus grand nombre !

Découvrez le projet WONDERFOOL en images et en musique : https://www.youtube.com/watch?v=3z0...

Aujourd’hui Wonderfool a besoin de soutien financier pour faire aboutir ce projet fou et avoir les moyens de produire un album, des clips, donner des concerts-ateliers dans les écoles, en prison, organiser des flashmobs et happenings inspirants…bref, pour faire chanter et danser un monde plus humain !

Pour contribuer au projet sur Hello Asso : http://bit.ly/WonderfoolHelloAsso

Nous espérons de tout cœur vous voir nous rejoindre dans cette grande aventure humaine et artistique !

Wonderfool day à toutes et à tous !

Toute l’équipe de l’ACNV

Des vélos avec des cadres en bois...

Mr Mathieu Houlbert, artisan autodidacte de 36 ans installé à Nice (06) depuis 2015, crée des cadres de bicyclette en bois de frêne, de sipo, de teck ou de bambou. Il se sert, en effet, de différentes essences et travaille beaucoup à la main avec des ciseaux à bois, des scies… Il utilise également quelques machines électriques portatives. Il crée aussi bien des vélos de route, de course ou de ville.

Ce jeune homme a pas mal "bourlingué" dans sa jeunesse (Etats-Unis, Venezuela, Italie…), raconte Mr Vincent Beltran dans le magazine "Nous". Après avoir sculpté du marbre pendant 5 ans en Italie et s'être essayé à la charpenterie de marine en Bretagne, il a eu l'idée de mettre au point des cadres de vélo en bois. Un sculpteur niçois, Mr Gérard Eli, lui ayant  offert de partager gratuitement son atelier, il mit au point des pièces uniques aux lignes sobres.

Un tel vélo lui demande entre 160 et 200 heures de travail. Aussi le prix de vente  s'avère-t-il élevé: entre 8000 et 12 000 euros! Inscrit à la Chambre des Métiers depuis mai 2018, il a créé une vingtaine de pièces pour le moment. Il peut travailler sur commande et réaliser des vélos avec jantes en bois ou des vélos en bois électriques. Pout tout renseignement, téléphoner au 06 83 61 43 10 ou voir sur Instagram:cadresref001. L'atelier où il travaille est situé au 11 bis Rue St Honoré à Nice.

Lyliane

Elan de solidarité à Marseille (13) en faveur des sinistrés de la rue d'Aubagne...

Le 5/11/2019, deux immeubles de Marseille situés rue d'Aubagne s'effondraient, faisant 8 morts et causant l'évacuation de 1500 habitants, rappelle Mme Coralie Bonnefoy  dans le Journal La Croix du 3/12/2018. Les habitants marseillais ont répondu généreusement au drame en envoyant aux Mairies des 1er et 7 ème arrondissements huit tonnes de dons (doudounes, couvre-lits, peluches, linge de maison, matériel de puériculture et d'hygiène…). La Croix-Rouge a également collecté près de 10 tonnes d'habits et de petit électroménager.

Le drame dans ce quartier populaire et paupérisé, où ne subsistent que ruine et immeubles évacués par mesure de précaution, a suscité un élan de solidarité jusque dans les beaux quartiers. Il a fallu dans l'urgence reloger de nombreuses familles parties de chez elles sans avoir rien pu sauver de leurs biens. L'Armée du Salut et les communautés Emmaüs de la ville ont répondu présentes et redistribuent du mobilier. Des cagnottes en ligne ont vu le jour. Le Secours Catholique réserve une ligne budgétaire aux dons affectés et la Croix-Rouge a crée un compte dédié. 

La Ville de Marseille a, de son côté, élaboré avec la Chambre de Commerce une plateforme virtuelle de dons en ligne. Grâce à une mise en relation directe, les sinistrés sont invités à faire part de leurs besoins. Bref, un élan de solidarité inédit est né après cet effondrement de la rue d'Aubagne. Toutefois, nous pouvons nous interroger sur ce qui a pu conduire à ce drame et espérer que désormais pouvoirs publics comme propriétaires vont entreprendre des réparations nécessaires. Faute de quoi d'autres quartiers où vivent des familles déshéritées pourraient aussi être concernés… Etre solidaire est bien, mais anticiper sur les drames à temps, ne serait-ce pas mieux?

Lyliane

26/01/2019

Installer un poulailler dans son jardin pour réduire ses déchets organiques...

Mr et Mme Serge Moulinier, installés à St Mandrier (83) ont depuis quelques semaines, écrit Mme Amandine Roussel dans le magazine "Nous", installé deux poules pondeuses au fond de leur jardin. Encouragés par le Sittomat, syndicat qui s'occupe du traitement des déchets des Métropoles de Toulon, de la Ste Baume, de la Vallée du Gapeau et de celle du Golfe de St Tropez, ils ont répondu à l'incitation d'acheter deux poules (30 euros les deux) et de récupérer un poulailler d'une valeur de 150 euros offert par le syndicat.

Une poule est capable de manger jusqu'à 150 kg de déchets organiques et pond jusqu'à 220 œufs par an. C'est pourquoi, après les composts, l'objectif du Sittomat est d'encourager, grâce à un livret et à des conseils, l'achat de poules pondeuses. Au quotidien, la seule contrainte est de les nourrir tous les jours et de les enfermer le soir pour éviter renards et autres carnassiers. En échange, la famille récupère des œufs frais à déguster. Les enfants généralement sont ravis de la présence des animaux et leur donnent des noms amicaux. Chez les Moulinier, ce sont Fleur, la poule rousse et Cocotte la noire.

A ce jour, l'initiative lancée par le syndicat du traitement des déchets du Var a déjà convaincu 2000 foyers participants en quelques mois seulement. Des visites sont organisées chez eux pour vérifier les soins apportés aux animaux. Les déchets pour nourrir les poules sont variés: restes de légumes, épluchures, pain… Réduire les déchets est une démarche éco-responsable. Aussi, pourquoi ne pas inciter d'autres départements à reproduire cette initiative?

 Pour tout renseignement,  s'adresser au Sittomat sur le site: www.sittomat.com.

Lyliane

ND des Landes ou ND des lendemains? (suite N° 2 de la chronique)

La gueule de bois

Dès le lendemain, une Assemblée extraordinaire se tient à la Wardine. La salle est comble. Quelques minutes à peine pour se congratuler et les opposant·es rentrent dans le vif du sujet : la réouverture de la fameuse « route des chicanes », clairement exigée la veille par le chef du gouvernement. Du reste il n’est pas le seul à la vouloir : les paysan·nes la souhaitent depuis des années, les comités locaux les plus proches sont là pour rappeler qu’une fois le projet d’aéroport abandonné, eux comme les autres riverain·es, souhaitent pouvoir à nouveau circuler sur cette route qu’ils et elles n'osent souvent pas emprunter. Très vite, les discussions se tendent. S’enveniment. Les vieilles tensions ressortent de même que les incompréhensions. Au point que Copain et les membres de la Coordination décident de sortir de la salle un quart d’heure pour revenir avec ce qui ressemble fort à un ultimatum : ils et elles vont nettoyer la route dès le lundi prochain. Seule concession : l’emblématique maison de Lama Fâché, qui occupe la moitié de la voie au croisement avec la route des Fosses Noires, sera conservée. Le ton monte dans l’assemblée. Il faut dire que les engueulades sur ce sujet ne datent pas d’hier. Le passage en force à l’assemblée de Copain et de ses allié·es peut donc se comprendre comme la volonté d’avancer vers la résolution de ce conflit ancien sans attendre l’impossible unanimité côté occupant·es. Mais la rapidité de la décision va en braquer beaucoup et nombreux·ses sont celles et ceux qui s’interrogent : la situation aurait-elle pu être différente si le mouvement s’était donné plus de temps pour construire cette décision de manière plus collective ?
On peut raisonnablement imaginer que l’annonce gouvernementale a été soigneusement préparée : en visant la route, elle sait attaquer un des points faibles du mouvement. La suite lui donnera raison. Le chantier de déblaiement commence sous tension : une partie des soutiens extérieurs venus filer la main réalisent, un peu mal à l’aise, que tout le monde sur place ne partage pas l’enthousiasme annoncé pour la « libération » de la route. Pour la plupart de celles et ceux qui vivent à ses abords c’est un déchirement, la crainte que des véhicules y circulent à nouveau à toute vitesse au détriment de leur vie de quartier et des animaux, domestiques ou non, qui se sont habitués à y circuler paisiblement.


La peur que la route, une fois dégagée, ouvre un boulevard aux forces de l’ordre lors d’une future opération d’expulsion est présente dans toutes les têtes. Enfin, les habitant·es des lieux en bordure de route ont l'impression que le mouvement les lâche qu’il les laisse seul·es face aux forces de police qui depuis des semaines déjà sillonnent les alentours, font des repérages, les intimident. Mais l’opinion majoritaire est tout de même qu’offrir la route à un gouvernement défait est un geste d’apaisement raisonnable alors qu’on s'apprête à entamer avec lui des négociations au long cours sur l’avenir de la zad. Alors les chicanes tombent, les unes après les autres. Le soir pourtant la douche froide tombe : la Préfecture qui avait donné son accord de principe pour le maintien de Lama Fâché annonce aux représentant·es de Copain que le ministère de l’Intérieur a refusé le compromis. Les paysan·nes décident alors qu’ils et elles assumeront le démontage de la maison, pas de gaîté de cœur, mais parce qu’ils ne veulent pas que ce soit l’État qui s’en charge.


Les occupant·es se retrouvent le soir même pour discuter de cette nouvelle donne. Si une majorité soutient la démarche paysanne et s’inscrit dans un processus, déjà entamé de négociation avec l’État, nombreux·ses sont ceux et celles qui annoncent refuser la destruction de la maison, quitte à s’y opposer par la force. La stratégie gouvernementale fonctionne à plein, provoquant la désunion entre allié·es d’hier. Tout le monde repart écœuré de la discussion, qui par le « manque de pensée stratégique » des un·es, qui par le « reniement de ce qui a fait la force de la zad » des autres. La suite du déblaiement se fait dans la colère et creuse de profondes blessures dans le mouvement d’occupation.


Dans les temps qui suivent, la question de la route reste très prégnante : beaucoup d’opposant·es pensent qu’une fois la route dégagée, il est normal de laisser les services départementaux la remettre en état. Quelques personnes minoritaires décident cependant de bloquer les travaux. La Préfecture saisit l’occasion pour déployer un imposant dispositif policier, prétextant la nécessité de protéger les travailleurs, qui n’en demandaient pas tant. Pour quelques ingénieurs venant faire des relevés, on assiste parfois à un déploiement de dizaines de fourgons sur la route. Des gendarmes, arme au poing, menacent celles et ceux qui tentent de s’approcher. C’est, au contraire de l’opération César, une occupation militaire, pendant des semaines, avant même le début des expulsions. Par ailleurs, les forces de l’ordre en profitent pour faire un important travail de reconnaissance, de fichages, déployant leurs drones et n’hésitant pas à fouiller les cabanes isolées. Les occupant·es sont divisé·es sur la réponse à adopter et les autres composantes réagissent peu, alors même qu’elles s’étaient fermement engagées à défendre tous les lieux de vie contre les expulsions. En quelques jours, l’unité du mouvement a volé en éclats.
Cette gueule de bois, certain·es s’y attendaient...

 

Ce texte a été écrit en septembre par un habitant de la zad, il s’est inspiré de nombreux textes de 2018 auquel il est possible de se référer : la plupart se trouvent sur le site de la zad : zad.nadir.org

25/01/2019

Une filière de la laine se recrée dans les Alpes-Maritimes...

Mme Kathleen Junion, journaliste à Nice-Matin, a interviewé pour le magazine "Nous" quatre personnes qui souhaitent "valoriser les races locales de brebis des Préalpes d'Azur en relançant une fabrique de laine". Il s'agit de 4 femmes de tous horizons (une bergère, une ingénieure-éleveuse, une spécialiste de l'environnement et une chargée de communication), qui ont déjà récolté 9402 euros via un financement participatif sur Kiss Kiss Bank Bank, ce qui va notamment leur permettre d'acheter une machine à tricoter digitale et de financer une surjeteuse.

Leur association baptisée "Laine rebelle" a été crée en juin 2018  en réaction à la situation actuelle. En effet, il n'y a plus en France que 8 négociants en laine qui se répartissent le territoire. Seuls 10% de la laine française est transformée en France. Le reste de la laine est exporté vers la Chine. La laine se vend entre 60 et 80 centimes le kilo selon la qualité et il faut déduire les frais kilométriques du négociant. Autant dire que la tonte des brebis coûte à l'éleveur et ne rapporte presque plus rien...

Les 4 femmes, prénommées Valentine, Isabelle, Cassandre et Florence, ont décidé de faire quelque chose et très vite, elles ont élaboré un plan d'action. Elles ont par exemple rencontré une trieuse professionnelle de 23 ans. puis elles sont allées dans la Creuse pour traiter la laine, la laver et la tester. En attendant de pouvoir créer une microfilature (coût 300 000 euros!), elles procèdent par étapes. Leur projet est "écologique, social, solidaire et éthique, car leur but est de revaloriser le prix de la laine". La laine est en effet une matière "zéro déchet": avec les restes, elles fabriquent du feutre, des matelas, de l'isolation.

Une coopérative lainière existait depuis 60 ans dans la région du Pays de Grasse. A Tourrettes- sur- Loup et il y a deux éleveurs de brebis importants installés depuis longtemps sur place. Les 4 femmes sont occupées actuellement à ouvrir un local de 40 M2 à St Vallier de Thiey, place de la Mairie, pour vendre leurs kits de laine et montrer ce qu'elles savent faire. Elles voudraient notamment effectuer des teintures à base de plantes locales. Elles sont occupées à créer un site Internet et une boutique en ligne. Par la suite, elles ont des projets plus importants avec un designer niçois...

Bref, pour elles "il s'agit de tisser du lien grâce à la laine"! Pour tout renseignement, joindre www.lainerebelle.com ou sur facebook.com/lainerebelle ou même par mail à contact@lainerebelle.com.

Lyliane

Les fourmis coupe-feuilles pourraient produire du protoxyde d'azote et modifier leur environnement.

Les forêts tropicales sont une des sources naturelles principales de protoxyde d’azote... Et un petit insecte pourrait jouer un grand rôle dans sa production.
Les fourmis coupe-feuilles sont endémiques des forêts d’Amérique tropicale. Pour se nourrir, elles fonctionnent en symbiose avec un champignon. Elles collectent ainsi des morceaux de feuilles qu’elles mâchent, ce qui va servir de substrat pour la culture de ce champignon, qu’elles cultivent dans leur fourmilière. C'est lui qui va par la suite leur servir de nourriture. Mais pour le cultiver, les fourmis produisent un nombre incroyable de déchets : non seulement les feuilles, mais aussi des bactéries, des champignons morts... ou même des fourmis mortes.

Des piles de déchets qui produisent des gaz à effet de serre 
Ces déchets s’entassent dans les alentours de la fourmilière, jusqu’à former des tunnels de plusieurs dizaines de centimètres de haut. Des chercheurs américains ont surveillé ces piles de déchets et ont surveillé leurs rejets gazeux.
Ils ont découvert que les monticules étaient les conditions parfaites pour la production de protoxyde d’azote. Ils peuvent même émettre jusqu’à deux fois plus de gaz à effet de serre que les autres endroits de la forêt.

Des taux de protoxyde d'azote multipliés par 20 
Mais pour le protoxyde d’azote, les niveaux généralement observés sont ici multipliés par 1.000, tandis que pour le méthane, ce nombre n’atteint que 20. 
"Les fourmis coupent les feuilles des arbres, les emmènent sous la terre et cultivent des champignons, leur source principale de nourriture. Ils disposent ensuite de leurs déchets exactement comme nous le faisons" explique Cory Cleveland, qui a mené les études.

Le même principe que dans les décharges humaines 
"C’est comme une décharge, où les micro organismes vont ensuite décomposer ces déchets, générant du dioxyde de carbone, du méthane et du protoxyde de carbone, comme il peut arriver avec les déchets humains" continue le chercheur.
Fiona Soper, une autre chercheuse étant intervenue sur l’étude ajoute que les rejets de gaz à effet de serre sont particulièrement importants, créant des conditions rarement vues dans des écosystèmes naturels. 

Les animaux peuvent influer sur leur environnement 
D’ordinaire, les fourmis ne sont pas capables d’intervenir sur le changement climatique. Mais ici, on peut voir que, tout comme les humains, elles peuvent affecter leur environnement.
Il reste néanmoins compliqué de quantifier l’impact des fourmis sur le climat, notamment car on n’a aucune idée précise de combien de fourmis coupe-feuille vivent sur la planète. Mais cette étude aura au moins permis de résoudre une énigme : pourquoi, dans certains coins de la forêt équatoriale, les niveaux de méthane et de protoxyde d’azote peuvent varier autant.

Kevin Domas - Gentside - samedi 12 janvier 2019

24/01/2019

Un refuge d'exception pour être plus zen...

Mme Kathleen Junion dans le magazine "Nous" fait connaître aux lecteurs l'initiative de deux trentenaires installés à Cabris (06), sur les hauteurs de Grasse, depuis 2001. Au Mas du Naoc ("la source" en provençal), Sandra et Jérôme  Maingret ont trouvé dans une ancienne tuilerie de quoi loger en famille et y faire une maison d'hôtes à leur goût, composée de 2 chambres et d'une suite à louer. Là, ils ont chiné tout le mobilier avec soin et même fabriqué quelques pièces de décoration et du linge avec des matières naturelles (feutre, lin et jute). Ils vivent dans ce vallonplanté d'oliviers et d'arbres fruitiers, de façon simple sans chercher à faire davantage de profit. Est ce ainsi ce que l'on nomme le "slow living"?

Sandra organise par exemple sur le lieu des ateliers d'initiation à la laine feutrée et l'été des cours de yoga au soleil. Une bibliothèque fournie permet d'échanger avec les vacanciers de passage et le petit-déjeuner se prend sur la terrasse. Il est composé de produits de qualité biologique. Une piscine permet de se rafraîchir. Les marcheurs peuvent emprunter de nombreux circuits alentour dans le Parc régional des Préalpes. Seul refus de leur part: installer la télévision dans les chambres!

Il me semble qu'il y a place dans notre pays, où que l'on demeure, pour des initiatives de ce genre garantissant paix et déconnexion à des personnes désireuses de quitter la ville et leurs activités pour un temps de repos. Apparemment, on en vit très bien et on y trouve du sens. Afin de s'inspirer de leur expérience ou de consulter leurs tarifs en haute ou basse saison(2 nuitées minimum), joindre sur Internet le site: www.lemasdunaoc.com.

Lyliane

Tickets solidaires...

Comme chaque année, vous pouvez faire un geste généreux en participant à l'opération "Titres restaurants solidaires", écrit un rédacteur du Journal "Et les autres?" de la Fondation Abbé Pierre. Il vous suffit d'écrire "Fondation Abbé Pierre sur chaque titre que vous nous destinez et de le (ou les) renvoyer dans une enveloppe non affranchie à: Fondation Abbé Pierre

                      Libre Réponse

              18115-75919-Paris Cédex 19.

En 2017, grâce à la générosité des donateurs, 6 886,45 euros ont été reversés à la Fondation et ont financé certaines de ses actions.

Pour en savoir plus, contacter le service donateurs par e-mail à service.donateurs@fondation-abbe-pierre.fr ou téléphoner au 01 55 56 37 25.

Lyliane

 

23/01/2019

Les bons gestes à enseigner aux enfants...

Dans le supplément à Nice-Matin, "Nous", Mme Amandine Roussel s'est intéressée à l'initiative de Mme Clémentine Fouchet qui, via BB Secours, forme parents et surtout enfants aux premiers secours. Dans un local de Toulon (83), elle accueille en effet des petits entre 4 et 10 ans pour leur faire connaître les éventuels dangers domestiques. Cette hôtesse de l'air long courrier a cherché un support de formation pour sensibiliser jeunes parents et enfants et en 2015, elle a sauté le pas pour le Var et les Bouches du Rhône avec des cours collectifs. Elle recense même les besoins dans les Alpes-Maritimes et à Monaco.

Mme Fouchet fait des groupes en fonction de l'âge des enfants. Elle tente de faire prendre conscience des risques domestiques (four, couteaux, balcons...) et des bonnes attitudes à adopter. Pour ce faire, elle se sert d'une peluche nommée Bilou, le casse-cou et de petits jeux pédagogiques de la marque Abeille! Elle suit un concept éducatif proposé par la Fédération française des risques domestiques. Les enfants apprennent les numéros d'urgence (18, 15...) et répètent leur adresse personnelle afin de pouvoir signaler leur lieu de vie. Ces initiations remportent un franc succès car prévenir le danger rassure et limite les problèmes.

Depuis, Mme Fouchet propose des formations aux particuliers, aux entreprises, aux écoles et aux enfants volontaires. Les cours aux petits sont peu onéreux (10 euros par enfant). Des dates sont proposées pour les 4/5 ans, les 6/8 ans et les 9/10 ans. Pourquoi ne pas quadriller la France et l'outre-mer avec de semblables initiatives?

Pour en savoir plus, consulter la page Facebook nommée BB Secours ou le site Internet: www.bbsecours.com. 

Lyliane

 

Notre Dame des Landes ou Notre Dame des lendemains?...

L’ivresse de la victoire (Chronique première partie)


Certain·es la pensaient possible depuis des années. Les plus optimistes depuis 2014 : quand le mouvement avait résisté à la pression étatique après la grande manifestation du 22 février. Le gouvernement avait eu peur et menacé ferme. Les associations avaient été sommées de se dissocier « des terribles groupes de perturbateurs armés » qui avaient mis Nantes à feu et à sang. Les structures paysannes avaient été menacées de perdre leurs subventions et la justice avait agité la promesse de peines exemplaires pour la piétaille des illégaux. Ça s’était engueulé ferme parmi les opposant·es ! Mais quelques mois plus tard, quand le gouvernement avait fait mine de vouloir raser la ferme de Saint-Jean-du-Tertre tout juste expulsée, les rangs s’étaient aussitôt resserrés. Pas question de céder. Face à un aéroport il n’y a rien à négocier : il se fait ou il ne se fait pas. Et ce 17 janvier 2018 c’est cet impensable qui arrive, la victoire. La victoire, enfin.


Ils et elles sont une bonne centaine agglutiné·es dans l’accueil de la Rolandière à attendre les paroles du Premier ministre. Des indices laissent penser que l’abandon sera annoncé. Mais pour celles et ceux qui luttent depuis tant d’années, impossible de ne pas sentir le stress monter en attendant la déclaration. Impossible aussi de rester chacun·e chez soi, isolé·e, tant cette victoire est le fruit d’un travail collectif.
« En conséquence, le projet d’aéroport de NDDL est abandonné ». Un naturaliste dans la salle s’esclaffe : « On dirait qu’il est en train de chier des oursins ». Et il est vrai que l’austère Premier ministre n’a pas le beau rôle, lui qui doit annoncer que l’État, après moults tergiversations, renonce à détruire le bocage.

 Édouard Philippe a beau se retrancher derrière des arguments techniques, mettre en avant la commission d’expertise, il le sait, les gens dans la salle de la Rolandière le savent, à vrai dire tout le monde le sait : c’est la victoire sans appel du mouvement anti-aéroport auquel on assiste à ce moment-là. La victoire de l’union improbable des barricades et des recours juridiques, des patients relevés naturalistes, de la mobilisation citoyenne et de la furie émeutière. Dur pour les opposant·es de contenir leurs larmes, de contenir leur joie. Ils et elles n’essaient guère d’ailleurs. Certain·es se jettent dans la direction du phare, l’escaladent. Une banderole est déployée au sommet qui proclame sobrement, « Et toc ! ». Quelques fumigènes sont allumés, une bouteille de champagne ouverte, l’émotion est palpable, immense.


Puis un cortège se forme, car cette victoire commune, les personnes présentes ont envie de la dédier aux paysan·nes et habitant·es qui n’ont jamais cédé alors même que leurs maisons et exploitations étaient menacées d’être rasées. La foule s’ébranle, se dirige vers la Wardine rejoindre une partie des occupant·es qui attendaient l’annonce sur place puis se dirige vers le Liminbout, s’engouffre dans l’auberge des Q de Plomb. Petit Claude, l’aubergiste, ému, offre une tournée de muscadet et refuse le discours qu’on lui réclame. « A la vôtre ! ». Dans l’étable à côté, Sylvie et Marcel, qui n’ont pas cessé le travail pour si peu, sont ovationnés. Leur détermination, la force tranquille qu’ils dégagent, n’auront pas été pour rien dans cette victoire.Tout ce petit monde se dirige ensuite vers la Vacherit où les festivités doivent se tenir, de loin en loin de petits groupes y convergent aussi. Sur place, c’est du délire, embrassades, cris de joies, chansons à tue-tête, la victoire déborde de tous les cœurs. La plupart des présent·es savent qu’elle sera de courte durée.

 Les paroles d’Edouard Philippe sur la nécessité d’évacuer la D281, l’injonction à partir avant la fin de la trêve hivernale ou à être expulsé·es par la force, tout cela a été entendu. Mais cet après-midi du 17 janvier il n’est pas question de bouder son plaisir : on s’engueulera demain, on le sait, mais ce soir, c’est le temps des célébrations.

 

Ce texte a été écrit en septembre par un habitant de la zad, il s’est inspiré de nombreux textes de 2018 auquel il est possible de se référer : la plupart se trouvent sur le site de la zad : zad.nadir.org

22/01/2019

Une association pour protéger la nature et sauver l'être humain...

Dans le journal La Croix du 10/12/2018, Mr Bernard Gorse présente Mme Marie Toussaint, titulaire d'un master de droit international de l'environnement et âgée de 31 ans, qui a crée l'Association "Notre affaire à tous". Cette jeune femme depuis 2017 présente, en effet, un plaidoyer pour "intégrer un droit de la nature dans notre système juridique". L'Association, dont elle est Présidente, soutient notamment une action de particuliers contre l'Union Européenne, afin de forcer les décideurs à conformer leurs politiques aux engagements pris à la COP 21.

"Notre affaire à tous" a par exemple interpellé le groupe Total, 19ème émetteur mondial de gaz à effet de serre. Mme Toussaint dit entre autre chose que " toutes les démarches des associations écologiques à travers le monde ont pour but de promouvoir à l'échelle de la planète un  droit de la nature et une démocratie écologique". Pour elle, cette cause rejoint celle de la défense des droits de l'homme.

Cette jeune femme engagée milite notamment pour que les peuples autochtones et les pays pauvres ne soient pas les plus exposés au dérèglement climatique. L'Association "Notre affaire à tous" demande de ce fait la reconnaissance juridique du "crime d'écocide". Enfin, Mme Toussaint a fait savoir que pour les élections européennes, elle sera en 4ème place sur la liste des Verts (EELV).

Pour en savoir davantage et connaître mieux cette association, consulter par exemple le site Internet: 

https://notreaffaireatous.org/
 

Lyliane

Dix bons gestes pour une salle de bains durable...

Mme Ijou Faraoun dans la revue Version Femina nous propose de revisiter nos habitudes et de modifier nos réflexes quotidiens, afin de mieux préserver notre environnement.

- "Voir plus grand" c'est à dire  acheter gel douche, shampoing et savon liquide en flacons de 500ml pour diviser les emballages plastiques par deux.

- "Miser sur les recharges" que ce soit pour les soins de la peau, les parfums et les savons liquide. Ne pas hésiter à les réclamer au besoin, car toutes les marques ne les font pas encore.

- Viser les produits sans packaging. C'est encore bien timide sauf pour l'Oréal et Coty pour le moment, mais par exemple, la marque Lush propose des "produits nus".

- Veiller à privilégier les carrés lavables et les gants démaquillants en microfibres (Nocibé, Yves Rocher) plutôt que les disques en coton. Car pour produire 1kg de coton, il faut 5 260 litres d'eau!

- Limiter le plastique (cotons tige, brosses à dents…). Peu à peu le papier, le bois ou le bambou remplacent les plastiques qui polluent la planète.

- Faire le tri et recycler au maximum les emballages. Des possibilités existent de rapporter en magasin les contenants vides (Marionnaud, Nocibé, Séphora).

- Scruter attentivement les composants et notamment écarter ceux provenant de la pétrochimie ou étant énergétivores (silicone, paraffine, glycols...). Privilégier les produits bio et sans paraben.

- Passer au solide avec du savon de Marseille et des produits compacts moins coûteux.

- Penser à fermer le robinet sous la douche pendant qu'on se savonne ou en se brossant les dents.

- Favoriser les marques éthiques comme le groupe l'Occitane, Léa Nature, Caudalie, La Provençale, Yves Rocher, Cattier, Parashop...

Lyliane

21/01/2019

Message de l'équipe du Pacte France-Climat européen...

Le sommet européen de mars, les élections européennes qui suivront, seront autant de rendez-vous qui se doivent d’être décisifs en matière de préservation du climat, et cela dans le souci constant du respect de la justice sociale. 
 
Pour poursuivre les échanges initiés en France, autours du Pacte Finance Climat, et instaurer un véritable dialogue avec l’ensemble des acteurs européens, nous organiserons, à Paris, le 19 février prochain, un événement visant à prouver que des solutions sont possibles, avec notamment la présentation du projet de Traité pour un Pacte Finance Climat européen que nous portons.
Nous serions heureux de vous compter parmi les participants à l’événement ainsi nous vous invitons à réserver dès à présent votre 19 février, à partir de 17h. Nous vous communiquerons très prochainement l’ensemble des détails.
 
Enfin, une autre étape importante de ces prochaines semaines concerne Le Grand débat national à venir. Afin de permettre à tous ceux qui le souhaiteraient de prendre part aux échanges et ainsi de contribuer à faire connaitre et entendre les propositions portées par le Pacte sur l’ensemble du territoire, nous travaillons à la préparation d’un kit d’intervention qui vous fournira les éléments utiles lors de prises de paroles publiques (débats, médias, etc.). Nous devrions être en mesure de vous transmettre ce kit la semaine prochaine.
 
Merci de votre engagement en faveur du Pacte. Nous partagerons avec vous les perspectives stratégiques du projet que vous soutenez dans la prochaine newsletter.
 
Encore merci de votre confiance.
 
Bien amicalement,
L’Équipe du Pacte Finance Climat
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Donner une seconde vie aux objets dans sa ville...

A Vallauris (06), deux femmes passionnées Mmes Fatima Ashad et Marie Lucain ont crée une association nommée Récup' and Co, un lieu atypique où les passionnés de récup échangent tout en bricolant, si j'en crois l'article de Mme Kathleen Junion dans le magazine "Nous".

Dans leur hangar, un grand bâtiment de 230 M2 qui abritait autrefois une fabrique de céramiques, elles proposent depuis une année un coin café, une petite épicerie de produits bio et éthiques, un espace brocante, un atelier de bricolage et une salle à louer à des associations. Grâce à une collecte familiale, elles ont pu ouvrir ce lieu et payer le loyer pour un an.

Sans emploi pour l'une et comme médiatrice sociale pour l'autre, elles ont eu envie toutes deux "de créer un lieu convivial dans leur ville pour accueillir des gens, créer des objets et du lien". Certains viennent au hangar pour se débarrasser de vieux objets, d'autres s'y installent quelques heures avec l'envie de transformer des objets, par goût de la décoration ou par souci d'économie.

Elles détournent des objets, créent des ateliers ludiques et créatifs de 3 h à 25 euros, où les gens sont peu à peu sensibilisés aux déchets. Elles proposent même des pièces détachées (boulons, vis, clous, …) vendues à l'unité. Jamais à court d'idées, elles ont des jours d'activités qui se succèdent et des tarifs abordables pour les personnes à revenus modestes.

Pour le moment, ces deux femmes n'arrivent pas à vivre de leur passion, mais elles se sentent utiles et bien insérées dans leur ville. De quoi donner des idées à d'autres personnes ailleurs, hésitant à se lancer dans une telle entreprise. Pour se renseigner sur cette initiative, voir sur facebook.com/leHangar06 ou téléphoner au 07 67 77 57 20.

Lyliane

20/01/2019

La blette a tout bon...

La blette est la spécialité de la région de Nice (06). Il faut au moins une fois dans sa vie avoir goûté la "torta de bléa" sucrée ou salée confectionnée dans la région! Traditionnellement, de nos jours on en fait des gratins appelés des tians, des soupes, des omelettes, des quiches… Alors que pour beaucoup de français, la blette n'est pas forcément un plat d'exception, car beaucoup de personnes ne savent pas la cuisiner, ni pour ses côtes, ni pour ses feuilles, du côté de la Côte d'Azur, elle a depuis des temps immémoriaux farci les raviolis, les plats de lasagnes ou de cannellonis… C'était à l'époque "le légume du pauvre" qu'il fut travailleur italien ou journalier français.

Sur les hauteurs de Gattières, comme dans la plaine du Var jusqu'à St Isidore, elle était cultivée sur de riches terrains agricoles. Son goût légèrement amer a pu rebuter les élèves des cantines locales, quand elle était trop cuite ou lorsqu'on n'avait pas pris soin d'ôter les fils en la préparant.. Toutefois, depuis des années la blette retrouve sa place sur toutes les tables de la région. Tout d'abord, la blette est riche en potassium, en phosphore et en fibres. Elle aurait même la réputation de combattre le diabète et le cancer… Elle a ensuite un goût unique que chefs cuisiniers et pâtissiers de la région apprécient à sa juste valeur.

Alors, allons-nous essayer de cuisiner la blette après l'avoir choisie soigneusement dans une exploitation bio du sud de la France?

Lyliane

19/01/2019

Le Costa-Rica a une longueur d'avance en matière d'énergies renouvelables...

Le Costa Rica a beau être champion de l'électricité renouvelable, les voitures électriques restent confidentielles. Le pays entend passer à la vitesse supérieure, en mettant ses voitures au vert et en développant son réseau ferroviaire.
Le Costa Rica est l'un des grands vainqueurs de la course à l'électricité renouvelable. Alors que cette dernière représente pas moins de 98,5% de sa consommation, le pays souhaite à présent passer à la vitesse supérieure. Désormais, l'accent est mis sur la transition vers des véhicules verts, ainsi que sur le développement de son réseau ferroviaire.

Encore une minorité
Actuellement, cinq millions de Costaricains se partagent 1,4 millions de véhicules privés... dont à peine 600 seraient des voitures électriques. Dans ce pays où le 4x4 et le pick-up ont la cote, une nouvelle tendance est toutefois en train d'émerger, car ces 600 véhicules électriques représentent déjà le double de ceux que l'on pouvait dénombrer il y a un an selon les experts.

"En cinq ans, nous pourrions avoir 40.000 véhicules électriques", souligne Bernal Muñoz, directeur pour la mobilité électrique de la compagnie publique d'électricité (ICE). Cette dernière a récemment ouvert la voie en remplaçant une centaine de ses véhicules à moteur thermique par des voitures électriques.


Conserver une longueur d'avance
Entre solaire, éolien, hydroélectricité, et géothermie, le Costa Rica a su tirer le meilleur parti de ses ressources. Aujourd'hui, les transports représentent 66% de la consommation d'hydrocarbures du pays et 54% de ses émissions carbone, alors que celui-ci se trouve à 1,5% de l'autosuffisance totale en matière d'électricité renouvelable. Un nouveau défi attend donc les Costaricains.
Pour y face, une loi prévoit d'ores et déjà des exemptions fiscales pour l'achat de voitures électriques par les particuliers, y compris pour les véhicules d'occasion. Des bus "verts" devraient également être mis en circulation prochainement, et l'État projette de créer une ligne ferroviaire électrifiée pour le transport des passagers entre les principales agglomérations. Dans la course aux énergies renouvelables, et face à l'inaction des autres pays, le Costa Rica a décidément une longueur d'avance.

Selon Mme Emma Hollen - Gentside - lundi 31 décembre 2018

Une voiture électrique avec panneaux solaires...

Une start-up bavaroise, Sono Motors, a mis au point une voiture électrique avec des panneaux solaires sur le capot et le toit. Elle dispose ainsi d’une charge d’appoint de 30 kilomètres.

Sono Motors  

Recharger sa voiture électrique tout en roulant, c’est ce que propose la start-up Sono Motors. Cette société bavaroise, créée en 2016, ne se base pas seulement sur la récupération de l’énergie au freinage, présente sur pratiquement toutes les voitures électriques, mais aussi sur des panneaux solaires.

Installés sur le capot, le toit, les portières, et le bouclier arrière, 330 cellules photovoltaïques permettent de gagner 30 kilomètres supplémentaires. Sono Motors a en quelques sortes inventé l'équivalent de la réserve de carburant des voitures thermiques... mais en version voitures électriques.

Hormis cette particularité, la Sion est en effet avant tout une voiture électrique à batterie, dotée d'une batterie lithium-ion. La Sion revendique ainsi une autonomie de 250 kilomètres (sans préciser s’il s’agit d’une autonomie issue des tests d’homologation ou en conditions réelles), soit un kilométrage dans la moyenne du marché. Elle se recharge donc en se branchant via un câble. Sono explique qu’elle peut aussi restituer une partie de sa charge, pour alimenter la maison par exemple.

Sono MotorsSono Motors - Longue de 4,11 mètres, la Sion ressemble à un petit monospace. Elle offre 250 kilomètres d'autonomie.

Lors des différents tests proposés au grand public ces derniers mois, Sono Motors a par ailleurs expliqué avoir conçu cette voiture comme un véhicule éco-responsable. Les équipements sont ainsi limités et des écrans rassemblent la majorité des fonctionnalités du véhicule.

Par ailleurs, aussi pour l’image, Sono Motors a installé un système de filtre via une mousse végétale pour éliminer 20% de la poussière qui peut entrer dans l’habitacle. Sono Motors a également prévu dès l’origine un système d’autopartage du véhicule via une application dédiée.

Le nouveau constructeur revendique déjà 6.795 commandes pour la Sion sur son site internet. Tarif de base: 16.000 euros, avec une réservation en ligne via un acompte (comme pour Tesla), allant de 500 à la totalité du prix. Les clients doivent cependant rajouter à cela le prix de la batterie: 4.000 euros à l’achat, ou une location mensuelle, dont le tarif n’a pas été précisé. Ce tarif s’annonce cependant inférieur à la Renault Zoé, facturée 32.600 euros (hors aide étatique) en France ou à la Volkswagen e-Up, à 27.680 euros dans l’Hexagone. La production débutera début 2019.  

18/01/2019

Hypothéquer ma maison, à quoi ça m'engage?

Maître Boris Vienne, notaire à Cornebarrieu (31) nous explique dans un article publié dans la revue Version Femina ce qu'implique l'acte lourd de conséquences d'hypothéquer sa maison. Pourtant, cela est parfois exigé d'une banque pour décrocher un emprunt lors de l'achat d'un bien immobilier, pour des parts de SCPI (société civile de placement immobilier) ou même pour un prêt familial. Les banquiers, en effet, lorsqu'ils financent un emprunt, veulent être sûrs que l'argent leur sera remboursé.

Il existe deux sortes d'hypothèques: celle dite "conventionnelle" et le privilège du prêteur de deniers (PPD). Le second est moins coûteux car il n'est pas soumis à la taxe de la publicité foncière. Toutefois, le PPD ne peut porter que sur des biens existants et ne peut garantir l'achat d'un bien vendu en l'état futur d'achèvement, ni la construction d'une maison neuve.

L'acte doit être obligatoirement rédigé par un notaire et stipulera qu'en cas de non remboursement des échéances, le banquier pourra demander à la justice la vente du bien hypothéqué pour récupérer les sommes dues. Il est cependant possible de garantir un prêt autrement. Le cautionnement des crédits immobiliers par des sociétés comme Crédit Logement, MGEN, la Saccef constitue une alternative à l'hypothèque. C'est apparemment une formule plus souple, moins onéreuse et dangereuse. Mais il faut savoir que si aucune solution n'était trouvée au final, le cautionnement n'empêcherait pas d'avoir à vendre le logement pour régler la dette...

Depuis 2015, la résidence principale d'un foyer ne peut être saisie pour payer des dettes professionnelles. C'est très utile si l'on est entrepreneur individuel. On peut même étendre cette protection à des biens immobiliers non professionnels comme une résidence secondaire, un logement loué… par une déclaration d'insaisissabilité rédigée par un notaire, sauf si ces biens ont été hypothéqués.

Le notaire interviewé recommande, si l'on n'arrive plus à régler ses dettes, de contacter son banquier, car il est parfois possible de suspendre les remboursements pendant 6 mois à 1 an ou de les baisser de -10 à - 30%. Ce sont des options qu'il ne faut pas négliger d'activer en cas de difficultés. Pour plus de renseignements, rendez-vous sur le site officiel des notaires de France: www.notaires.fr.

Lyliane

 

 

 

Le 19 Janvier: 3ème nuit de la lecture en France!

La troisième nuit de la lecture, qui se tiendra le samedi 19/1/2019, proposera sur tout le territoire, des animations, des bibliothèques et des librairies ouvertes avec des lectures tous publics. Mme Julie Mafas, pour l'US, nous rappelle qu'en 2016, 27 millions de Français ont fréquenté des bibliothèques publiques. Mieux, d'après une enquête du Ministère de la Culture, en 2016, 40% des français de plus de 15 ans ont fréquenté une bibliothèque municipale ou une médiathèque.

La manifestation, qui cible particulièrement le jeune public, accueillera les finales locales des "Petits champions de la lecture". Ce jeu concours, organisé par le Syndicat National de l'édition en partenariat avec le ministère de la Culture, propose aux élèves de CM2 des lectures à voix haute pendant 3 minutes. En 2017, 35 000 enfants y avaient participé. Autre cible: le milieu pénitencier qui est associé à cette nuit et les centres hospitaliers. De quoi faire de cette nuit de la lecture une nuit de rêve et de partage!

Lyliane

17/01/2019

Cannabis thérapeutique...

Deux élus de La République en marche aiguillonnent le gouvernement depuis le printemps en faveur du cannabis thérapeutique. L'un pour soulager ses patients, l'autre revitaliser l'agriculture de la Creuse.
Jouany Chatoux a senti venir la bonne nouvelle. Flairant la rentabilité à venir, l'éleveur de Pigerolles, dans la Creuse, a déjà investi 15.000 euros pour aménager un espace consacré à une production de cannabis thérapeutique… bien qu'une telle culture ne soit pas encore autorisée. Il anticipe car, depuis le printemps, un mouvement en faveur d'une évolution de la législation s'est enclenché à 430 kilomètres de là, à Paris. À l'Assemblée, Jean-Baptiste Moreau, député de la Creuse, et Olivier Véran, député de l'Isère, militent en coulisses pour que soit développé ce mode de soin. Pas forcément pour les mêmes raisons… Le premier, agriculteur, y voit une occasion de développement économique pour son département, l'un des plus ruraux et des moins peuplés de France. Le second, neurologue, considère qu'il s'agit "presque d'une réponse humanitaire" pour certains malades.
Un pas encourageant pour les deux hommes vient d'être franchi. Deux semaines après l'avis positif du comité d'experts qu'elle avait mis sur pied, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) l'a annoncé jeudi : elle souhaite qu'une expérimentation du cannabis thérapeutique puisse être mise en place avant la fin 2019. Les formes fumées, dont le joint (la combustion est nocive), ne seraient pas concernées mais la plante pourrait être administrée sous plusieurs formes : sprays, gélules, gouttes, suppositoires, patches. "L'idée serait que les experts définissent les conditions générales avant l'été", a détaillé Dominique Martin, le directeur général de l'ANSM. Plusieurs points seront étudiés : lieux de production, circuit de distribution, mode de délivrance.

Multiplier les pare-feu
Ensuite, si sa généralisation est décidée, elle ne donnera pas nécessairement lieu à la rédaction d'un projet de loi. "Ce qui nous éviterait un débat parlementaire durant lequel on nous accuserait de vouloir autoriser le cannabis récréatif", se félicite Véran. "Je me réjouis que nous avancions de manière scientifique et dépassionnée, comme je le souhaitais", abonde la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. D'où la nécessité, aussi, de multiplier les pare-feu : "Qui prescrit? Comment mettre ces produits à disposition ? s'interroge-t-elle. Sous quelle forme? Il faut assurer un accès en toute sécurité pour les patients."

Le député de l'Isère recommande que la prescription ne puisse être délivrée que par les médecins hospitaliers spécialisés, et la distribution uniquement assurée par les pharmacies des hôpitaux. Depuis plusieurs mois, celui qui assure toujours des consultations hebdomadaires au CHU de Grenoble s'est trouvé confronté à plusieurs patients qui "ont recours à l'automédication à base de cannabis… avec un certain succès", rit-il. "Je n'ai pas vraiment d'explication scientifique au fait qu'ils aillent mieux, s'étonne Véran. Mais la réalité est qu'ils vont mieux! Certains ont pu par exemple arrêter la morphine."
"Au début, on s'est un peu fait foutre de notre figure" .

En parallèle, Jean-Baptiste Moreau progresse aussi. En octobre 2017 était lancé par le gouvernement le Plan particulier pour la Creuse, destiné à redynamiser le département. Parmi la centaine de projets retenus a émergé l'idée du conseiller régional Éric Correia d'expérimenter, dans la Creuse, la possibilité de cultiver du chanvre pour une utilisation médicamenteuse du cannabis. Depuis, Moreau enchaîne les prises de contact avec les conseillers d'Agnès Buzyn, du Premier ministre et du chef de l'État.
"Au début, on s'est un peu fait foutre de notre figure, se souvient le député. C'était franchement pas gagné…" Pour autant, le chemin est encore long. "Après la décision politique, il faut que l'autorisation de mise sur le marché du médicament soit validée par la Haute Autorité de santé, détaille-t-on au ministère de la Santé. Les prix négociés entre les industriels et le Comité économique des produits de santé…" Et que les agriculteurs creusois obtiennent la licence d'exploitation. Pas de quoi décourager Moreau, qui rêve déjà d'une légalisation du cannabis… récréatif. 

Sarah Paillou - le JDD - lundi 31 décembre 2018

Message de l'équipe du Pacte France-Climat européen...

Le sommet européen de mars, les élections européennes qui suivront, seront autant de rendez-vous qui se doivent d’être décisifs en matière de préservation du climat, et cela dans le souci constant du respect de la justice sociale. 
 
Pour poursuivre les échanges initiés en France, autours du Pacte Finance Climat, et instaurer un véritable dialogue avec l’ensemble des acteurs européens, nous organiserons, à Paris, le 19 février prochain, un événement visant à prouver que des solutions sont possibles, avec notamment la présentation du projet de Traité pour un Pacte Finance Climat européen que nous portons.
Nous serions heureux de vous compter parmi les participants à l’événement ainsi nous vous invitons à réserver dès à présent votre 19 février, à partir de 17h. Nous vous communiquerons très prochainement l’ensemble des détails.
 
Enfin, une autre étape importante de ces prochaines semaines concerne Le Grand débat national à venir. Afin de permettre à tous ceux qui le souhaiteraient de prendre part aux échanges et ainsi de contribuer à faire connaitre et entendre les propositions portées par le Pacte sur l’ensemble du territoire, nous travaillons à la préparation d’un kit d’intervention qui vous fournira les éléments utiles lors de prises de paroles publiques (débats, médias, etc.). Nous devrions être en mesure de vous transmettre ce kit la semaine prochaine.
 
Merci de votre engagement en faveur du Pacte. Nous partagerons avec vous les perspectives stratégiques du projet que vous soutenez dans la prochaine newsletter.
 
Encore merci de votre confiance.
 
Bien amicalement,
L’Équipe du Pacte Finance Climat
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16/01/2019

Hypnose et méditation de pleine conscience s'installent peu à peu à l'hôpital...

Mon attention a été attirée par un gros titre dans le journal Nice-Matin du 13/1/2019 chapeautant un article de Mme Axelle Truquet. La journaliste fait non seulement référence à ce qui se passe au Centre Hospitalier d'Antibes-Juan les Pins dans le service du Docteur Bouredji, mais aussi à l'hypnose médicale telle qu'elle est employée à l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière ou au Centre de traitement de la douleur de l'Hôpital Cochin à Paris.

Par exemple, le Dr Kenza Bouredji affirmait lors d'un congrès Inter CLUD Paca-Est à Antibes, en décembre 2018, qu'hypnose et méditation de pleine conscience sont de bons outils pour mieux gérer la douleur. Quant au Docteur Jean-Marc Benhalem, il aurait récemment affirmé que l'hypnose est entrée jusque dans les blocs opératoires. Ce directeur du Diplôme Universitaire d'hypnose médicale à Paris dit même "que l'hypnose est un savant mélange entre la science biomédicale, la philosophie et une part très subjective".

Il n'est, certes, pas question de supprimer la douleur, mais d'aider les patients à vivre avec. Avec la méditation de pleine conscience, il y aurait une explication rationnelle dans la mesure où il y aurait une régulation du processus d'anticipation. Les effets bénéfiques de l'hypnose comme de la méditation ne se comptent plus. Dans les années 1980, Mr Jon Kabat -Zinn avait déjà mis en évidence les bienfaits pour les cerveaux des méditants. Ces disciplines toutefois ne s'improvisent pas et il paraît souhaitable que les soignants en apprennent les bases et se forment.

Pour en savoir davantage, consulter par exemple sur Internet: www.hypnose-medicale.com/

Lyliane

La liberté de la presse est-elle en danger en Europe?

Dans US Magazine, Mr Pierre Garnier signe un article en s'inspirant d'un appel de Reporters sans frontières (RSF) qui n'a été signé que par 12 chefs d'Etat (dont la France) le 11/11/2018 à Paris. La Hongrie notamment (73 ème place du classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF) a perdu 48 places en 5 ans. Un consortium en effet réunit tous les médias et il est entre les mains des proches de Mr Viktor Orban. La Bulgarie (111 ème place de ce classement) se distingue par le contrôle général de tous les médias. La Pologne comme la République Tchèque et la Slovaquie ne font pas mieux. Quant à la Turquie et à la Russie, leur chasse envers les opposants est féroce.

La France, classée au 33 ème rang mondial, concentre entre les mains de Mrs Bolloré et Vivendi l'essentiel des médias. Heureusement les Pays Nordiques sont les plus respectueux de la liberté de la presse. Aussi, on en vient à se demander si c'est la démocratie qui est menacée. Une rhétorique anti-médias commence à se répandre ça et là. Les citoyens que nous sommes n'ont-ils pas leur mot à dire sur le sujet. RSF de son côté mène une action pour que l'espace mondial de l'information et de la communication soit considéré comme "un bien commun  de l'humanité". Aussi, n'hésitons pas à alerter et à éveiller les consciences notamment au sein de l'Union Européenne en cas de conflit d'intérêt!

Lyliane

15/01/2019

Mme Nora Khaldi ou comment bousculer la pensée scientifique...

Dans le Journal La Croix du 31/12/2018 au 1/1/2019, un article de Mme Aude Parmentier a attiré mon attention. Elle s'intéresse, en effet, à une chercheuse irlandaise et mathématicienne renommée, Mme Nora Khaldi, âgée de 40 ans, qui a fondé en 2014 la Société Nuritas basée à Dublin. Son but est simple: elle cherche à identifier les molécules présentes dans les aliments pouvant être utilisés pour la confection de nouveaux médicaments.

Mme Khaldi a notamment identifié des peptides (molécules composées de plusieurs acides aminés) qui auraient des effets positifs sur notre santé. Pour aller plus vite, la chercheuse et son équipe utilisent l'intelligence artificielle et le séquençage de l'ADN afin d'examiner les milliards de molécules présentes dans la nourriture. Son entreprise emploie aujourd'hui une cinquantaine de personnes et évolue grâce à des investisseurs.

Ses travaux ont été récompensés par un prêt de 30 millions d'euros de la BEI (Banque européenne d'investissement). C'est devenu la première  entreprise de biotechnologie irlandaise soutenue par la BEI. Le quotidien irlandais "The Irish Time" l'a même nommée "entrepreneuse du mois"! Cette femme n'a pas hésité à bousculer les idées reçues sur la pensée scientifique. Elle prétend même "qu'il y a plus de données dans une pomme que dans tous les réseaux sociaux réunis"...

Pour en savoir davantage, contacter le site Internet: https://www.nuritas.com/about

Lyliane 

Flotter en apesanteur dans un caisson de flottaison à Nice(06)...

C'est à Québec, écrit Mme Kathleen Junon dans le magazine "Nous", que Mme Sandra Germain a découvert les bienfaits de la pratique de flotter en apesanteur. "On se met dans une sorte de tipi avec une eau chauffée  à 34° qui contient 5 à 7 fois plus de sel que la Mer Morte et du sulfate de magnésium. Grâce à l'apesanteur, le corps se relâche et l'esprit aussi".  Titulaire de 3 masters (cosmétologie, marketing et gestion de projet), Mme Germain a ouvert son centre de flottaison à Nice à l'âge de 25 ans. Elle commence à avoir de bons retours.

Pour le moment ce sont surtout des professionnels de santé qui l'ont approchée (psychiatre, ostéopathe…). Les séances durent environ 30 minutes. Puis au signal lumineux, on file sous la douche afin de rincer tout le sel. Une tisane offerte par la maison permet de faire une pause et de reprendre ses esprits. Car on se sent détendu et en général on dort bien après ces séances. Toutefois lâcher-prise n'est pas toujours immédiat.

Ce caisson de flottaison est tout indiqué pour apaiser les douleurs musculaires et articulaires, réduire les inflammations et aider à la cicatrisation. Ce centre est ouvert du mardi au samedi de 10h à 21h et le dimanche de 10H à 19H. Il faut compter 30 euros pour 30 minutes et 50 euros pour 1 heure. Pour se familiariser avec ce nouveau concept, joindre le Centre Eos - 6, Rue Désirée-Clary à Nice- ou se renseigner sur le site Internet: www.eos-centredeflottaison.com.

14/01/2019

Un label Eglise verte pour convertir les eglises chrétiennes de France à l'écologie...

Selon Mr martin Bresis dans la revue Le Monde des Religions, un pasteur de Romans sur Isère, Mr Robin Sautter, a crée en septembre 2017 le label Eglise Verte. Il a adressé un questionnaire en 90 points à des milliers de paroisses et de communautés, catholiques, protestants et orthodoxes pour connaître leurs pratiques écologiques. Ce label a la forme d'une plante qui s'élève sur 5 niveaux du plus bas comme la graine de sénevé au plus élevé comme le cèdre du Liban.

Ce pasteur, né à Grenoble en 1980, devenu père à 25 ans après avoir été scout, a d'abord été ingénieur Arts et Métiers. Il a passé 2 ans dans la banlieue de Düsseldorf en Allemagne. Devenu pasteur en 2016 à Romans, il s'est rapidement fait remarquer en évangélisant à vélo. Pendant le carême, il préconisait même de ne pas utiliser sa voiture.

Pour en savoir davantage sur le label "église verte", consulter sur Internet: www.egliseverte.org.

Lyliane

Soutenir les actions des peuples autochtones...

Selon les Nations Unies, le nombre de personnes réparties dans 70 pays, considérées comme membres d'une communauté autochtone, serait de 370 millions. Ils occupent 22% des terres de la planète et ces terres abritent 80% de la biodiversité mondiale. Il nous faudrait enfin reconnaître leurs savoirs ancestraux  pour lutter contre les changements climatiques...

Or, ils ont été longtemps pourchassés, spoliés ou méprisés, écrit l'ONG Greenpeace dans La Bannière. Toutefois, "ils ont entrepris depuis de nombreuses années de faire valoir leurs droits et mènent bataille pour l'environnement". De l'Amazonie au Grand Nord en passant par le bassin du Congo ou les forêts de Papouasie, ils doivent défendre sans relâche leur mode de vie contre les préjugés, protéger leurs coutumes ancestrales et préserver leur terre.

Le problème est que leurs terres abritent les matières premières qui attisent la convoitise comme le pétrole, le gaz, le bois ou des minerais relativement rares. Les grandes sociétés visent leurs terres et cherchent à les faire partir, alors que c'est leur lieu de vie depuis les centaines d'années.

En 2017, selon un rapport de l'organisation Global Witness, au moins 207 personnes dont 25% sont issues de communautés autochtones ont été assassinées à travers le monde pour avoir voulu défendre l'environnement. En France aussi, cinq peuples de Guyane s'opposent fortement au projet d'une gigantesque mine d'or industrielle à ciel ouvert. Ce projet mené par le russe Norgold aurait des conséquences désastreuses pour la Guyane (déboisement, explosifs, pollution…).

Greenpeace, via un discours de Mr Clayton Thomas, militant amérindien de la nation Cree, qui compte 317 000 personnes, "demande aux économies développées de ne plus se conduire comme des néocoloniaux sans obtenir le consentement libre, préalable et éclairé des peuples autochtones".

Laissons les vivre en paix sur leurs terres et soutenons leur précieux savoir concernant la Nature.

Pour en savoir davantage, contacter: www.greenpeace.org. 

Lyliane